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Patrimoine • Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues ! Suite ...

 

« Nous ce qu'on dit, c'est que cette maison elle n'est rien. Ce n'est pas un musée. C'est quatre murs où a vécu Charles Maurras. Rien d'autre. Eh oui ! C'est tout. »

 

soleil.jpgLe vendredi 9 février 2018, Franz-Olivier Giesbert est à Martigues, pour la chaîne C8. Il doit y réaliser un court reportage sur Charles Maurras destiné à l'émission de Thierry Ardisson Salut les terriens programmée le surlendemain dimanche en soirée.

Franz-Olivier Giesbert souhaite visiter, sinon la maison, en travaux, du moins le jardin de Maurras, chemin de Paradis. Il se rend à la mairie de Martigues pour en obtenir l'accès - dont il sait par avance qu'il lui sera refusé. A lui, à son cameraman et aux personnes qui l'accompagnent, dont un jeune cadre de l'Action française qu'il interviewera.   

sam_12.jpgLa mairie lui refusera effectivement l'accès au jardin dans les termes étonnants qu'on peut lire en exergue de cet article. Et ce via un agent municipal chargé de cette réponse évidemment marquée par le sectarisme, l'ignorance et le simple déni de réalité. Franz-Olivier Giesbert filmera la maison et le jardin de Maurras de l'extérieur...

Le déni de réalité porte sur bien des éléments littéraires, poétiques, historiques, dont la mairie de Martigues semble ignorante. Mais le déni de réalité porte aussi sur l'histoire municipale elle-même. Notamment sur les circonstances même du transfert de propriété de la maison de Maurras, de sa famille à la municipalité de Martigues. 

Dessin de Jean Chièze.jpgCe transfert eut lieu le 27 septembre 1997, au cours d'une cérémonie tenue dans les jardins de la maison du Chemin de Paradis, en présence de Paul Lombard, maire (communiste) de Martigues (de 1968 à 2009), de Jacques Maurras, neveu de Charles Maurras et de Michel Déon, de l'Académie française. Michel Déon avait été secrétaire de Charles Maurras à Lyon pendant l'Occupation. Il était de l'Académie française, institution à laquelle Maurras avait appartenu. De nombreuses personnes,  assistaient à la cérémonie dans le jardin dont l'actuelle équipe de Lafautearousseau

Des allocutions furent échangées entre Jacques Maurras et Paul Lombard qui fit part de la qualité de ses relations avec Jacques Maurras. Paul Lombard était sans-doute un homme intelligent, cultivé et dénué du sectarisme dont font preuve ses successeurs, ou une partie d'entre eux. Michel deon_2003.jpgDéon prononça enfin un superbe discours, de pleine fidélité au maître de sa jeunesse. Ce discours, Paul Lombard l'entendit. Nous comptons bien le publier un jour prochain. Il y a de nombreux témoins de cet après-midi de septembre 1997 qui ne laissait pas présager l'ostracisme de tout ou partie de l'actuelle équipe municipale.Une plaque apposée sur la maison (ci-dessous) commémore cette journée.

Pourquoi avons-nous rappelé, raconté cela ? Parce qu'il faut « refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues ! » et s'employer activement à ce qu'il soit levé. On lira les articles que nous avons déjà publiés sur ce sujet*. Et bien-sûr nous y reviendrons.   ■  

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Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues !

Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues ! Suite et précisions ...

Commentaires

  • En 2012, une très belle journée d'hommage à Charles Maurras eut lieu - pour le 60ème anniversaire de sa mort - dans le jardin de sa maison du Chemin de paradis. J'en avais évidemment rendu compte dans nos colonnes, et un journaliste du Dauphiné Libéré, Georges Bourquart, qui avait lu mon compte-rendu, me demanda si je pouvais lui faire visiter l'endroit; une semaine après, nous passâmes donc l'après-midi avec lui, chez Maurras, et je répondis à toutes ses questions sur notre maître que, manifestement, il ne connaissait pas du tout; pire encore, qu'il ne connaissait qu'à travers l'accumulation de mensonges de la "vérité officielle" ! Finalement, il me demanda : mais que souhaitez-vous, vous, les royalistes, pour cette maison ? Je lui répondis tout simplement que le mieux serait de l'intégrer au réseau des "Maisons des Illustres" (qui regroupe actuellement 212 demeures d'écrivains ou personnalités d'exception). J'ai redit la même chose, le 9 février dernier, a Franz Olivier Giesbert, lorsque je lui ai montré l'endroit du jardin où était le coeur de Maurras (son corps étant à Roquevaire, avec les membres de sa famille). Giesbert ne connaît pas plus Maurras que Bourquart (il connaît bien Bainville, par contre, qu'il aime beaucoup). Mais l'un comme l'autre ont été sensible à l'idée...

  • bonjour monsieur,
    Une seule question me vient a l'esprit en lisant votre article;comment peut on faire confiance a un democrate ou au systeme demoncratique qui plus est un communiste?
    Pour des royalistes ca fait desordre.
    Cordialement.
    claude Belot.

  • Nous ne sommes pas hostiles à la démocratie municipale. Maurras ne l'était pas.
    Il y a des maires communistes qui ne sont pas sectaires comme celui d'Arles qui a réservé aux Princes un accueil royal lors de leur visite dans sa ville.
    Sans être classée dans le réseau des Maisons des Illustres, la maison de Maurras à Martigues a été entretenue et ouverte à la visite ou même aux commémorations maurrassiennes tant que Paul Lombard a été maire (communiste) de Martigues.
    C'est l'avenir municipal de cette maison qui nous occupe ici.Et son avenir tout court qui peut être un jour d'être intégrée au réseau des Maisons des Illustres Pour l'heure, elle est propriété de la Ville de Martigues. Et c'est d'elle qu'elle dépend.

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