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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

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    A LA ROCHELLE :

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    • TOULON, Samedi 28 septembre : réunion de rentrée de la Section...

    • BRDEAUX, Samedi 5 octobre : réunion de rentrée de la Section...

    • PARIS, Dimanche 6 Octobre : Marche contre la PMA :

    https://www.nouvelobs.com/societe/20190724.OBS16351/des-associations-anti-pma-annoncent-une-manifestation-en-octobre-a-paris.html

    https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/video-pma-on-va-demultiplier-les-besoins-en-gametes-masculins-alors-que-nous-n-en-avons-pas-suffisamment-selon-la-manif-pour-tous_3592389.html

    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    -  Michel Grunewald sera l'invité du Cercle le 11 octobre à 20 h :

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    - Jean-Pierre Deschodt sera l'invité du 25 octobre pour son livre sur le socialisme :

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    Sur Radio Courtoisie : https://www.radiocourtoisie.fr/

    1. Retrouvez Hilaire de Crémiers dans le  libre journal de Jacques Trémolet de Villers, toutes les quatre semaines, à 18 heures...

    Prochaines émissions : Jeudi 19 septembre / Jeudi 17 octobre

    2. Retrouvez Philippe Mesnard dans le libre journal de la réaction, toutes les deux semaines, à 21H30...

    Prochaines émissions : Mardi 17 septembre / Mardi 1er octobre

     

     

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    Reprise en octobre...

     

    nar.jpgLES MERCREDIS DE LA NAR :

    A Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain.

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19 h 45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 € est demandée), elle s'achève vers 22 h. 
    Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du dîner : 7 €).

    Au siège, 38, rue Sibuet 75012 Paris, Métro: Picpus, Bel-Air (ligne 6). Tél : 01 42 97 42 57 - Courriel : info@nouvelle-action-royaliste.fr
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  • Nadine Morano et la folie idéologique des « élites »

     

    par Yves Morel  

    Invitée de l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, le samedi 26 septembre dernier, Nadine Morano, définit la France comme un pays judéo-chrétien et de race blanche.

    Aussitôt, toute la classe politique poussa des cris d’orfraie, et les très vertueux Républicains retirèrent à la « coupable » son investiture sur la liste du « Grand Est » ( lol ) aux prochaines régionales. NKM, égérie de la droite parisienne bobo, qualifia d’ « exécrables » les propos de l’eurodéputé et rappela que « la République ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid », pas moins. Sarkozy, lui, affirma qu’il ne laisserait « jamais dire que la France est une race ».

    Une évidence

    Or, Mme Morano n’a fait, en l’occurrence, que proférer ce qui apparaît à tout esprit censé et de bonne foi, comme une évidence. « Les Français sont un peuple de race blanche » : les très républicains et très laïques instituteurs, et leurs manuels scolaires de géographie rédigés par des inspecteurs primaires tout aussi laïques et républicains l’ont enseigné expressément et sous cette forme textuelle aux élèves depuis Jules Ferry jusqu’au seuil des années 1980, voire plus. Et nul ne les a jamais taxés de racisme, tant cela paraissait indubitable.

    Des contradicteurs qui ont de qui tenir

     

    Morano

    Nadine Morano coupable d’avoir parlé de « race blanche »… 

    Il est vrai que tout a changé depuis les années Mitterrand. Rappelons que Mitterrand, ce président mégalomane et irresponsable dont on ne dénoncera jamais assez la responsabilité dans la décrépitude de notre pays, déclarait, au milieu des années 1980 : « Je veux qu’on bouscule les habitudes et les usages français » et, en conséquence, se prononçait pour une immigration massive, le refus de l’intégration, et le multiculturalisme fondé sur l’encouragement donné aux immigrés de cultiver leurs spécificités culturelles. Visitant une école de Maisons-Alfort, dont la majorité des élèves était d’origine arménienne, il déclarait aux instituteurs : « Faites de ces élèves des garçons et des filles fiers d’être arméniens » (pas français, au grand jamais). Et il galvanisait le prosélytisme immigrationniste de SOS-Racisme, cependant que son épouse se déclarait favorable à la liberté des jeunes musulmanes de porter le foulard à l’école. Etonnons-nous que trente ans après, les musulmans de France s’enhardissent jusqu’à prétendre nous imposer leurs coutumes, et qu’un Yann Moix, un des contradicteurs de Mme Morano, âgé de treize ans en 1981, objecte à celle-ci qu’il est conforme aux lois de l’évolution que la France perde son identité judéo-chrétienne pour devenir musulmane, et qu’il est aussi vain qu’immoral de prétendre s’y  opposer.

    Le fatal mouvement de l’histoire selon Yann Moix

    Moix asséna en effet à Mme Morano que « demain, la France sera peut-être musulmane », qu’il s’agira là du « mouvement de l’histoire». Selon Moix, en effet, « la France dont vous parlez, la France éternelle, elle a été inventée au XIXe siècle, elle n’existait pas avant ». Moix use ici d’une tactique héristique tout à fait caractéristique de notre intelligentsia, qui consiste à prendre prétexte du caractère relativement récent de la représentation conceptuelle d’une réalité historique, pour affirmer qu’il s’agit d’une pure construction intellectuelle, sans existence réelle, et donc spécieuse. Et ainsi, au motif que l’identité culturelle de la France s’est élaborée très progressivement tout au long de notre histoire, et n’a été intellectuellement appréhendée dans sa globalité qu’au XIXe siècle, Moix la réduit à un fantasme. N’ayant donc jamais été judéo-chrétienne, la France peut alors très bien devenir musulmane, de par un « mouvement de l’histoire » que nous sommes condamnés à subir.

    Une conception délibérément perverse de la laïcité

    Et chercher à enrayer cette islamisation est attentatoire à la laïcité.

    Ici, Yann Moix confond scandaleusement (car intentionnellement) l’Etat et la nation, et Mme Morano lui a judicieusement rappelé qu’il fallait distinguer le premier de la seconde. C’est l’Etat, en effet, qui est laïque, a précisé le député, non la nation. Un Etat laïque se veut confessionnellement neutre, et cela peut se concevoir. Mais une nation laïque, qu’est-ce que cela veut dire ? Rien. Cela n’a aucun sens. Une nation a une âme, des croyances, des valeurs fondatrices, des traditions, une manière de penser, une tournure d’esprit, et tout cela n’est pas neutre et ne peut pas l’être. Une nation n’est pas une pure abstraction constituée d’êtres de raison anonymes, indifférenciés, interchangeables, sans âme. Précisons de surcroît que si le mot laïque (ou laïc) vient du grec laos, autrement dit le peuple, il ne signifie pas populaire. En cela, un « peuple laïc », cela n’a pas plus de sens qu’une « nation laïque ». La notion de laïcité se rapporte exclusivement à l’Etat, en aucun cas au peuple ou à la nation. La référer au peuple ou à la nation est, intellectuellement, un non-sens, et, moralement, une tromperie (pour ne pas dire une escroquerie) utilisée par ceux qui, comme Moix, veulent donner à croire à nos concitoyens que les notions de nation, de peuple, d’identité culturelle, sont de pures constructions de l’esprit, dénuées de toute réalité, lourdes de dérives perverses, et, en tout cas, obsolètes et contraires à la vérité (qui n’admet censément qu’un Homme universel et abstrait réduit à sa seule raison) et au sens de l’Histoire (lequel nous mène à l’indifférenciation clonique d’une humanité mondialisée s’acheminant vers le meilleur des mondes).

     

    LeaSalame

    Lea Salame, donneuse de leçons plates… 

    La laïcité, selon Yann Moix, n’est donc pas une simple caractéristique de l’Etat, consistant en une neutralité confessionnelle délibérée, mais la pièce maîtresse d’une conception de l’homme et de l’histoire et le fondement irréfragable de la morale. En cela, elle interdit toute pensée et toute politique fondée sur les notions de peuple, de nation et d’identité culturelle. Par là, elle nous interdit de considérer comme dangereuse une immigration massive, lors même que ses effets nocifs sont d’ores et déjà avérés. Mme Morano peut bien déplorer (et avec elle, des millions de Français qui ne vivent pas dans le même quartier que M. Moix) l’islamisation effective de nombreuses communes et l’islamisation rampante de nos mœurs, M. Moix lui réplique (avec l’approbation de Ruquier et les applaudissements serviles de sa claque complice) que c’est le « mouvement de l’histoire » et qu’il convient de s’y résigner. A défaut, on bascule dans l’horreur et la malédiction. On doit se résigner à l’islamisation de la France, à l’altération de son identité culturelle, qui, d’ailleurs, n’a jamais été une réalité et est une construction théorique du XIXè siècle qui a alimenté tous les fantasmes nationalistes et racistes contemporains. Toute action politique tendant à enrayer cette altération de notre identité nous ramène au temps honni de Vichy et de l’Occupation nazie. On doit donc y renoncer. Mieux (ou plutôt pire), il n’y faut même pas songer, ne fût-ce qu’une seconde. A l’inquiétude de Mme Morano quant à l’islamisation graduelle de la nation française, Yann Moix répond que « la laïcité c’est de ne pas se poser cette question », que se tourmenter à ce sujet et vouloir que l’islam « soit une religion minoritaire » revient à violer le parti pris de neutralité inhérent à cette laïcité, laquelle est, de toute nécessité, « indifférence » et « incompétence » (sic).

    Autrement dit, selon Moix, au nom de la laïcité, l’Etat doit se montrer absolument indifférent au sort de la nation, fermer les yeux sur ce qui menace son identité culturelle, et aller jusqu’à nier l’existence même du problème. Nier le danger, c’est bien, ne pas même y songer, c’est encore mieux. Voilà à quelle conclusion aussi suicidaire qu’aberrante mène cette conception dévoyée de la laïcité. Telle que la conçoivent Yann Moix, Laurent Ruquier, les médias et toute notre classe politique, la laïcité ligote l’Etat, le rend sourd, aveugle, muet et impuissant, et lui interdit même de penser, le privant de toute lucidité. Elle n’est pas une simple règle de neutralité confessionnelle, mais une valeur ogresse ou cancéreuse qui dévore toutes les autres, se substitue à elles et constitue le tout de la morale politique et de la morale tout court. Ce que Moix et tous les contradicteurs de Mme Morano défendent, c’est une conception sidaïque et mortifère de la laïcité, qui prive la nation de tout moyen de prévention et de défense contre le danger migratoire qui la menace. La laïcité ainsi conçue devient une arme contre l’identité de la France. Léa Salamé, lors de l’émission de Ruquier, somma Mme Morano de choisir entre « la France laïque » et « la France judéo-chrétienne », affirmant que les deux notions s’excluaient réciproquement. C’est faux et malhonnête. Redisons-le : c’est l’Etat qui est laïque, pas la France, qui, elle, est une nation aux fondements spirituels et éthiques judéo-chrétiens. Et un Etat, pour être laïque, n’est pas tenu de méconnaître et de nier l’identité culturelle de la nation qu’il gouverne et dont il a la responsabilité de la sauvegarde, tout au contraire. La même Léa Salamé reprochait à Mme Morano d’exclure implicitement les Antillais de la France au motif de leur couleur de peau. Mais, autant que l’on sache, la France peut très bien comporter des citoyens noirs sans cesser pour cela d’être in essentia une nation de race blanche. Et cela vaut pour la religion : Senghor, le plus illustre des Sénégalais, catholique pratiquant, a dirigé durant 20 ans le Sénégal, et ce dernier n’en est pas moins demeuré un « pays musulman » pour la simple raison que les musulmans représentent 94% de sa population. Et s’il existe des Sénégalais blancs, cela n’empêche nullement le Sénégal de rester une nation de race noire.

    Une entreprise d’aliénation en faveur de l’édification d’un monde de clones indifférencié

     Il est vrai que, aux yeux de Yann Moix, « race » est un mot « indécent » qu’il faut « ne plus jamais utiliser ». Il est d’ailleurs devenu fréquent d’entendre dire que « les races n’existent pas ». Un professeur d’histoire-géographie, membre du Modem, rappelle d’ailleurs à Mme Morano, sur le site de Metro News, que « la race blanche n’existe pas et [que] plus personne n’en parle depuis que les derniers théoriciens nationaux-socialistes ont été pendus à Nuremberg » (sic). Les races n’existent pas, donc, non plus que les sexes, depuis la théorie du gender, au nom de laquelle on nous assène que le sexe d’un individu relève d’une situation, et non pas de sa nature, moins encore de son identité, et que d’ailleurs la notion de sexe est une construction mentale (une de plus) élaborée et imposée par une société archaïque dont il convient de s’émanciper.

     

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    Laurent Ruquier accuse Morano de favoriser le racisme. 

    Pas de race, donc, ni de sexe, ni d’identité culturelle secrétée par l’histoire ; rien de tout cela n’est réel ; ce sont là autant de fantasmes oppressifs qu’il faut détruire ; il n’existe, il ne doit exister que des clones anonymes, interchangeables, évoluant en un meilleur des mondes planétarisé, sans frontières, ni nations, ni peuples, ni cultures particulières, dont la « laïcité » interprétée par les Moix, les Ruquier, les Salamé, est l’instrument de l’édification.

    Il est assurément dommage que les musulmans, eux, ne partagent pas cette vision « républicaine », « laïque » et universaliste du monde et prétendent nous imposer leur religion, leur culture, leurs traditions et leur mode de vie. Mais M.Moix n’en a cure, puisqu’on n’a pas le droit de contrarier ce « mouvement de l’histoire ».

    Yann Moix et consorts illustrent au plus haut degré l’immense entreprise d’aliénation de nos concitoyens, à l’œuvre depuis des décennies. Aliénation, oui, car elle vise à nous déposséder de notre identité pour nous faire devenir autres que ce que nous sommes, que ce que notre histoire, notre civilisation, ont fait de nous.

    Laurent Ruquier, lors de son émission du 26 septembre, a reproché à Mme Morano de favoriser le racisme en prétendant que la France était un pays blanc et judéo-chrétien. Tragique (et volontaire) erreur : ce qui stimule le racisme, c’est le refoulement permanent des identités culturelles et nationales, lesquelles finissent alors par ressurgir sous de violentes formes éruptives ; les musulmans de France le prouvent, eux qui, aujourd’hui, refusent notre société et le modèle républicain et laïque que les Moix, les Ruquier, les Hollande et les Sarkozy veulent leur imposer.

    La faillite de la laïcité républicaine

     Ce modèle prouve aujourd’hui tragiquement sa faillite. Cette dernière tient à la nature idéologique et à la propension totalitaire de la laïcité à la française. Celle-ci ne se présente pas comme une simple neutralité confessionnelle de l’Etat et de la loi qui protège la liberté de conscience, mais comme la manifestation éthique, politique et juridique d’un parti-pris antireligieux découlant d’une vision athée de l’Homme conçu comme un être de pure raison, identique en tous lieux et en tous temps. Une telle conception de l’homme détruit tout sentiment d’appartenance à une nation et à une civilisation données, et empêche l’intégration des immigrés, lesquels refusent instinctivement de se départir de leur spécificité culturelle pour se fondre dans une masse indifférenciée. Des immigrés peuvent accepter de s’intégrer à une communauté soudée par une identité culturelle forte, mais refuseront toujours de devenir les clones d’un magma sans âme, et les passants d’

  • 20 juin 2021, mort de la démocratie indirecte, par Michel Onfray.

    Les élections régionales et départementales ont eu lieu et, comme d’habitude, journalistes, éditorialistes, sondeurs, hommes et femmes politiques, politologues et autres animaux du cirque médiatique, y sont allés de leurs verbigérations pour expliquer que ce qui fut n’a pas été. 

    michel onfray.jpgOr ce qui fut est simple :

    Leçon numéro 1 : les grands gagnants de cette consultation électorale sont les abstentionnistes, comme toujours depuis des années. Près de 70 % des électeurs ne se sont pas déplacés. Mais, pour tout ce monde- là, ça n’est pas une information — pire : ça n’est pas l’information.

    Les animaux du cirque ont commenté, sérieusement : il faisait beau, les gens sont restés en famille ; ils ont eu peur du covid et ne sont pas sortis ; c’est la fin du confinement, ils ont voulu en profiter ; les dates de la consultation ont été reportées, ça a perturbé les électeurs ; la confusion des départementales et des régionales a créé un trouble qui les a conduits à ne pas se déplacer ; les professions de foi ont été mal distribuées dans les boîtes aux lettres ; les attributions du conseiller départemental et celles du conseiller régional ne sont pas claires pour beaucoup, ça a démobilisé les votants . Pour ces gens-là, bien payés pour déblatérer des sottises au kilomètre, les Français sont si futiles, si jouisseurs, si bêtes, si abrutis, si demeurés, si incultes, si crétins, si mal informés, si Gilets jaunes, si demeurés en effet ! Tout s’explique …

    Je ne voudrais pas parler au nom de tous les abstentionnistes, mais je crois qu’une explication majeure de leur comportement est qu’ils ont compris que les élections relevaient d’une parodie de démocratie. En 2005, lors du référendum sur le Traité européen, sur le principe de la démocratie directe que permet le référendum, les Français ont massivement dit non à ce traité. Or, trois ans plus tard, sur le principe de la démocratie indirecte qui s’appuie sur des représentants, les élus du peuple ont voté contre lui et, de ce fait, annulé sa volonté. 2008 fut un coup d’État des élus du peuple contre le peuple dont on n’a pas fini de mesurer l’écho. Car le peuple a longue mémoire.

    Ce même peuple a compris que les médias, apparemment nombreux, mais finalement concentrés entre les mains d’une infime poignée de milliardaires qui défendent un même système, celui du marché libéral maastrichtien, que ces médias, donc, fabriquent une opinion qui, à force de coup de pouces donnés aux Le Pen pendant un lustre moins quelques jours doublés d’une diabolisation in extrémis de ceux à qui on a déroulé le tapis rouge médiatique pendant cinq ans mois une semaine, ils portaient au pouvoir le candidat  d’une même idéologie  (maastrichtienne) sous des emballages différents  (mitterrandiens, chiraquiens, sarkozystes, hollandais, macroniens…) Cette construction de l’opinion s’effectue avec l’invitation des Le Pen et de leurs amis invités sur les plateaux de télévision jour et nuit, y compris ceux du service public, sans que jamais on leur trouve mauvaise haleine, sauf entre les deux tours où on leur associe la puanteur du diable nazi !

    Le même peuple a également compris que les députés, les sénateurs ne représentaient pas la France sociologique. La « France légale » et la « France réelle » — une opposition qui se trouve dans Les Misérables de Victor Hugo (les demi-sachants qui croient qu’elle est de Maurras iront voir l’œuvre de Hugo en Pléiade à la page 811) —, ne se recouvrent pas : le Rassemblement national et le PCF ne sont pas représentés au parlement en proportion des votes obtenus…

    Des catégories entières du peuple ne sont pas représentées : où sont les petits paysans, les patrons pécheurs, les jeunes au chômage, les travailleurs précaires, les femmes au foyer, les étudiants salariés, les chauffeurs de taxi, de bus, de métro, de train, les ouvriers, les prolétaires, les femmes seules s’occupant d’une famille monoparentale, les petits artisans et les petits commerçants, les éleveurs, les bergers, les vachers, les fromagers, les viticulteurs sur de petites parcelles ou de petites propriétés, les quinquagénaires au chômage, les petits retraités, les veuves avec demi-retraites de leur défunt mari, les fonctionnaires humiliés, maltraités ( instituteurs, enseignants, policiers, gardiens de prison, militaires, infirmières, contrôleurs SNCF, postiers), les ruraux sans permis de conduire ou sans argent qui leur permettent  d’aller au cinéma, au restaurant ou en vacances, les Gilets jaunes du départ, ceux des Ronds-Points, où sont-ils représentés ? Par qui ? Quand ? Où ?

    Il n’est pas interdit de penser que ceux-là ne se sont pas déplacés pour élire un conseiller départemental ou régional socialiste, macronien, insoumis, communiste ou lepéniste. À quoi bon ? Pour quoi faire ? Pour être trahis le jour où le président de la République maastrichtien les sonne avec pour projet de voter contre le peuple qui les a élus ? Combien de députés ou de sénateurs ont-ils refusé d’aller voter contre leurs élus à Lisbonne*, sinon démissionné, ce qui aurait eu de la gueule ? Aucun… Le peuple n’a pas forcément envie d’être éternellement le dindon de la farce…

    Leçon numéro 2 : les instituts de sondage se sont encore trompés. À coup de milliards d’euros, les sondeurs fabriquent une opinion sous prétexte de la mesurer afin… d’influencer l’opinion ! Ils créent la peur lepéniste pour mobiliser le camp présenté comme antifasciste et passent à côté de la vérité populaire.

    En 2002, aucun n’avait prévu un : l’échec de Jospin, deux : la présence de Le Pen au second tour, et trois : l’élection de Chirac. On dira que, pour le moins, il s’agit d’erreur et de fautes professionnelles : qui a été démissionné ? Mis au chômage ? Évincé ? Quel institut de sondage a vu sa direction renvoyée à Pôle Emploi ? Lequel a perdu ses clients ?

    Les sondeurs nous annonçaient un raz-de-marée lepéniste. Une, deux, trois régions gagnables. Voire plus. Les Darmanin, Macron, Dupond-Moretti, Schiappa et autres seconds couteaux de la macronie, du genre Castex, y allaient de leur cri de guerre antifasciste ! Il fallait éviter que des régions soient gagnées par l’arrière-petite-fille d’Adolf Hitler ! La France ne s’en remettrait pas ! Ces présidents de région risquaient de mettre à feu et à sang la France en se faisant photographier avec des repris de justice effectuant des doigts d’honneur ! Ils allaient recevoir dans leurs hôtels de région des YouTubers qui ne manqueraient pas d’abaisser leur fonction et de faire une galipette sur les pelouses ! Ils allaient soutenir mordicus leurs amis très proches qui, déguisés en policiers, tabasseraient des manifestants sans investiture républicaine ! Ils allaient tellement dévaloriser la fonction qu’ils se feraient gifler par le premier crétin venu ! Il fallait vraiment faire barrage à la menace de ce fascisme-là.

    Leçon numéro 3 : le Rassemblement national paie la facture de sa chiraquisation. Retournons la formule de Jean-Marie Le Pen contre sa fille : « les électeurs préfèrent toujours l’original à la copie ». Les électeurs ont en effet montré que Marine Le Pen, qui s’est limé les dents — c’est métaphorique… — pour être présentable, ressemble comme deux gouttes d’eau au personnel politique dominant : respect pour l’euro, respect pour Maastricht, respect pour Schengen, respect pour la Cour européenne des droits de l’homme, pas d’amalgame pour l’islam. Plus question, si tant est qu’un jour c’eût été une tentation, de Frexit, de sortie de l’euro. Errante sur ces questions lors du désormais fameux débat d’entre les deux tours, elle s’est donné les moyens de ne plus errer : elle pense désormais comme Macron sur tous ces sujets… Elle ne risque plus de confondre monnaie commune et monnaie unique, euro et écu, elle se montre dorénavant une bonne élève de Maastricht. Elle devrait finir par trouver des banques pour financer ses campagnes et des signatures en quantité pour valider sa candidature.

    Ajoutons à cela que Marine Le Pen a pris soin récemment de donner des gages au camp du bien en disant combien elle souhaitait ne pas être assimilée à ce gueux d’Éric Zemmour, à ce pestiféré, à ce réprouvé qui dit tant de mal de nos compatriotes musulmans, qui se montre excessif en tout, qui, lui, est vraiment d’extrême-droite ! Elle croyait se dédiaboliser encore un peu plus en brûlant l’Éric sur le bûcher de ses vanités, elle sait désormais qu’elle a perdu les voix qu’elle a cru gagner. Cette fois-ci elle ne pourra pas invoquer l’influence maléfique de tel ou tel conseiller, comme ce fut le cas avec le fantasque Philippot, un faux « gaulliste » aujourd’hui vrai compagnon de route de Francis Lalanne et de Jean-Marie Bigard, jadis sacrifié en bouc émissaire de son échec aux dernières présidentielles.  À un moment donné, il faut aussi assumer les conseillers qu’on s’est choisis… On ne peut se contenter d’holocaustes dans sa garde rapprochée. À errer ainsi sans cesse Marine Le Pen a perdu le nord — si je puis me permettre…

    Leçon numéro 4 : Mélenchon récolte ce qu’il a semé. L’homme qui a d’abord mis en doute les résultats de la dernière élection présidentielle parce qu’ils ne correspondaient pas à son attente qui culminait au niveau de la haute idée qu’il se fait de lui-même ; l’homme qui a affirmé qu’en étant quatrième aux dernières présidentielles il avait failli être élu à peu de voix près ; l’homme qui s’est fait le ventriloque de Jaurès et de Gaulle avant d’estimer, eu égard aux résultats obtenus avec cette palinodie, que ça n’était pas assez payant et, dans la foulée, s’est fait le perroquet de Plenel et de Tariq Ramadan ; l’homme qui a vociféré que la République c’était lui en oubliant les caméras qui filmaient son interminable accès de déraison ; l’homme qui insulte Macron quand il se trouve loin de lui mais qui l’enduit de sucre candi et le bombarde de loukoums quand il le croise sur le port de Marseille ; l’homme qui assimile la police française à une milice fasciste et les militaires inquiets de l’avenir de la France à des factieux et qui, en même temps, trouve des vertus à Robespierre, Trotski, Fidel Castro et Hugo Chavez, tous amateurs bien connus de liberté ; l’homme qui aimait diner à la table de Jean d’Ormesson tout autant qu’à celle de Patrick Buisson ; l’homme qui estime que la Famille Traoré, dont Assa, nouvelle égérie de Louboutin, est une chance pour la France ; l’homme qui croit que la créolisation du pays est un projet de civilisation : cet homme ne fait même plus rire, désormais, il fait peur.

    Après les résultats, il a annoncé que tout allait bien pour lui et les siens ; que le système en revanche allait mal ; qu’il fallait le réformer en reconnaissant le vote blanc et en ne validant pas certaines consultations électorales quand elles ne recueillaient pas assez de suffrages. Traduit en mélenchonien cela donnait : quand 70 % de gens s’abstiennent, le si peu de voix qu’il obtient ne signifie rien. Fermez le ban. Les élections qui ne lui conviennent pas, il les annule et voudrait que ce soit gravé dans le marbre de la loi. Ensuite, il part boire une bière avec ses copains nostalgiques de Lénine.

    Leçon numéro 5 : les Républicains bénéficient de la chiraquisation de Marine Le Pen. Si elle a pour modèle le Chirac des années soixante-dix, celui du « bruit et de l’odeur », celui des rodomontades de Charles Pasqua et des pipes de Robert Pandraud, celui du lance-flammes d’Ouvéa, on sait ce qu’est son destin : une juppéisation de la France, l’eau tiède maastrichtienne présentée comme un alcool fort néo-gaulliste, un retrait du chef de l’État dans son bureau à compulser des catalogues d’art premier — en 1789, Louis XVI chassait et bricolait ses serrures … Et, loin de la période du Supermenteur de Canal +, des obsèques de héros national ayant tant mérité de la patrie pour avoir annoncé un jour : « la maison brûle et nous regardons ailleurs ».

    C’est le moment de citer le bon mot de Marie-France Garaud qui, parlant de ce tigre en papier, disait qu’elle a cru de lui qu’il était « du marbre dont on faisait les statues alors qu’il n’était que faïence dont on fait les bidets ». On peut ne pas avoir un destin de marbre, mais se battre pour avoir celui d’un bidet n’est pas bien digne.

    Marine Le Pen a dragué dans les eaux des Républicains, elle les a de ce fait remis en eau. Pour son père, ce ne doit pas être un détail de l’histoire du parti qu’il a créé.

    Pas sûr que Xavier Bertrand, qui a le charisme d’un acteur de pub pour Carglass, puisse investir le bureau du général de Gaulle dont il se réclame, mais tellement de comiques s’y sont installés depuis qu’il peut en avoir la prétention. Le ridicule ne tuant pas, sa survie est assurée.

    Juppé doit se ronger les ongles en regardant sa télévision en famille, dans un appartement des beaux quartiers de Paris, Bordeaux est si loin, pendant que son disciple affûte ses couteaux : si Édouard Philippe décide en septembre d’y aller, il pourrait ne pas se présenter en vain.

    Leçon numéro 6 : les Socialistes bénéficient de la désintégration en vol de Mélenchon. On les croyait morts et enterrés comme DSK, Hollande, Ségolène Royal, Jack Lang, sinon Jean-Marc Ayrault, l’homme au camping-car ; mais le cadavre bouge encore. Ils en sont encore tout étonnés. Mélenchon qui voulait préempter la gauche a raté son coup - trop de pathologies personnelles pour faire un destin, la télévision montre les vérités qu’on croit cacher. Elle révèle l’exactitude d’un être sans lui demander son avis. Ses conseillers en communication numérique débauchés à la sortie de l’école n’en peuvent mais.

    Moins d’un an pour faire un programme c’est trop peu. Lors de cette consultation, les écologistes n’ont pas cassé trois pattes à un canard. La compassion pour les sapins de Noël, la pollution carbone des bateaux à voile, la religion de la trottinette, la légalisation du pétard, les menus véganes dans les écoles pour éviter le jambon, le suivisme woke et son compagnonnage avec l’islamo-gauchisme, l’indigénisme, le déconstructionnisme, l’intersectionnalité, le racialisme et autres modalités du néo-fascisme, rien de tout cela n’a convaincu.

    Le socialisme des notables a sauvé sa peau à coup de clientélisme — une recette qui a également marché pour LR. Ce ne sera pas suffisant pour trouver un candidat socialiste crédible d’ici un an. D’autant que l’actuel locataire de l’Élysée en est lui-même un, nourri au lait bien gras de François Hollande… Il en a l’idéologie, la rondeur en moins.

    Leçon numéro 7 : c’est une déculottée pour LREM, mais Macron va crier au succès. Ce parti fait de rien avec rien pour rien est bel et bien rien. La chose est démontrée ce dimanche 20 juin dans les grandes largeurs. Les caciques de ce faux parti, vrai baltringue, disent qu’il faut du temps pour s’installer dans le paysage politique. Or ça n’est pas du temps qu’il faut mais du talent. Du talent, de la compétence, de la rigueur, de la méthode, du professionnalisme. Et de la passion pour la France et pour les Français. Or tout ça manque cruellement…

    LREM est un club d’afficionados créé par et pour un homme qui, sauf peut-être son épouse, n’aime personne d’autre que lui. Son projet ? lui. Son programme ? lui. Son avenir ? lui. Son passé ? lui. Sa ligne ? lui. Or, lui, c’est tout et le contraire de tout, en même temps, c’est une passion affichée sur sa photo officielle pour l’auteur de Corydon et celui des Mémoires d’espoir, c’est une alliance à chaque main, c’est un parti dont l’acronyme est constitué par ses initiales. Il est normal, quand l’homme s’effondre, que son parti épouse son mouvement.

    Ci

  • Les 60 Messes pour Louis XVI 2012 recensées....

    Les Messes pour Louis XVI ne doivent pas être de pure commémoration.....

          Les Messes pour Louis XVI, dites partout en France, et même à l'étranger, depuis son exécution, ne doivent pas être de pure commémoration. Elles doivent aussi, elles doivent surtout, pour aujourd'hui, nourrir le processus de dérévolution dont la France a besoin pour renouer avec son Histoire, se replacer dans le droit fil de sa trajectoire historique et, s'il se peut, reprendre, un jour, sa marche en avant.

          Pendant bien des années, en effet, tous les 21 janvier, les Messes pour Louis XVI étaient, essentiellement, commémoratives.

          Les dernières de cette longue série, que l’Action française était presque seule à maintenir, ne réunissaient plus, du moins en province, malgré une fidélité admirable des participants, que peu de monde; elles étaient plutôt tristes; souvent, le célébrant ne disait pas un mot du roi Louis XVI; ces Messes avaient un air de naufrage du grand souvenir qui les motivait.

          Les choses ont bien changé depuis déjà quelques années. 

          Il nous semble qu'elles ont basculé, pour un certain nombre de raisons assez identifiables, autour des années 1987, 1989 et 1993 ... 

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      1987, c'était le millénaire capétien où le comte de Paris eût l'heureuse initiative de titrer, avec solennité, ses petits-fils Jean et Eudes, ducs de Vendôme et d'Angoulême ; de désigner le prince Jean comme devant reprendre le flambeau de la Famille de France, de la tradition royale. Par là, il semble qu'il rouvrait à l'espérance monarchique un horizon nouveau ...

           1989, ce fut l'échec patent des commémorations de la Révolution.

          1993, deuxième centenaire de l'exécution de Louis XVI, ce fut, grâce à l'action de quelques uns (Jean Raspail, Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut ...) l'occasion d'un procès en règle de la Révolution, de ses horreurs, de l’exécution du Roi et de la Reine, du martyre de Louis XVII, de la Terreur, du génocide vendéen ...  

          Quelques uns encore (Jean-Marc Varaut, Alain Besançon, Jean-François Mattéi) ont développé l’idée que cette révolution était la matrice des horreurs révolutionnaires et totalitaires qui ont marqué tout le XXème siècle. Ainsi, le rejet de la Révolution commençait à s’inscrire dans notre modernité. Et aboutissait, de facto, à la remettre en cause.

          Au cours des années qui ont suivi, la redécouverte progressive de notre histoire monarchique par un certain nombre d’intellectuels, mais aussi dans la presse, les médias, et, finalement, une frange non négligeable de l’opinion française, s’est faite, de plus en plus, de façon non plus négative, mais positive.

          De fait, notre hypothèse étant qu’un certain basculement de ce que Barrès nommait « les puissances du sentiment » s’est produit, en France, à partir de 1987 jusqu’à aujourd’hui, l’on ne peut plus parler ni de la Révolution ni de notre passé monarchique, après, comme on en parlait avant…  

          Ce n’est sûrement pas une coïncidence, si, simultanément, dans toute la France, les Messes du 21 janvier ont pris, de façon a priori surprenante, un nouveau visage. Les assistances sont devenues nombreuses, ferventes, priantes ; les prêtres sont devenus sensibles à l’exemplarité du Roi et de la Reine, au sort indigne infligé à Louis XVII, aux conséquences sociales, politiques et, même, religieuses de la Révolution. Ces Messes ont cessé d’être des Messes d’enterrement. Elles ont retrouvé un sens. La liturgie y est, souvent, redevenue très belle et la présence des Princes, à Paris, comme en Province, donne à ce qu’elles commémorent une incarnation qui pourrait être utile au temps présent.

          C’est ainsi que les Messes pour Louis XVI contribuent symboliquement et performativement à ce que nous appelons le processus de dérévolution. Processus dont la France a besoin pour rompre le cycle schizophrène qui, depuis deux siècles, l’a coupée d’elle-même.

          Nous avons la chance historique – pour la première fois depuis fort longtemps – que les Princes de la Maison de France, y soient, à titre éminent, partie prenante.  

          Si nous savons contribuer à activer et amplifier ce processus, tout simplement, nous serons utiles, non à notre propre plaisir, mais à notre Pays.

          Nous publierons ici la liste de toutes celles dont nous aurons connaissance.... 

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    Albert Camus, L’homme révolté (La Pléiade, pages 528/529) : 


    "Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI.  Certes,  c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.

    Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Evangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait,  de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme. Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt, mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau."   

    * LUNDI 16 JANVIER :

    * Bayonne : Mgr. Marc AILLET, Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron célèbrera la Messe pour le roi Louis XVI et pour la France à 19 heures en la cathédrale de Bayonne. Nous nous retrouverons à 20 h 15 dans un restaurant bayonnais proche de la cathédrale (prix du repas : 20 €). Contact : louis.angulo@experts-comptables.fr

    * VENDREDI 20 JANVIER :

    * Lyon : 18h30, à l’église Saint-Denis à la Croix-Rousse, métro Hénon. La Messe sera suivie d’un pot et de la traditionnelle Galette des rois. Contact : 06 82 83 92 00
     
    *Pau : 19h, en l'église Saint-Martin de Pau.

    * SAMEDI 21 JANVIER :

    * Belgique :

        - Bruxelles :  11h00, Messe de Requiem pour le roi célébrée par Monseigneur Gilles Wach, Eglise Conventuelle du Couvent Sainte Anne, Avenue Léopold Wiener 26 B - 1170 Bruxelles.

        -  Rixensart (1330) : 11h00, en l'église de la Sainte-Croix, au château des Princes de Mérode.

    * Paris : - 12h, le Cercle de l’Oeillet Blanc vous invite à participer à la messe qui sera célébrée en l’église Saint–Germain–l’Auxerrois à la mémoire de la mort du Roi Louis XVI. Monseigneur Ravel, Evêque aux Armées, officiera....

                 - 11h, Paroisse Saint Eugène-Sainte Cécile, 4 rue du Conservatoire, 75009.

                 - 18h30, Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins, 75005.

                 - 19h00, Centre Saint-Paul, 12, rue Saint-Joseph – 75002.

    * Agen : 9h, église Sante Foy.

    * Avignon :  18h, en la chapelle de la Sainte Croix (Pénitents gris), 8 rue des Teinturiers.

    * Beaune : 9h, Cloître Notre-Dame.

    * Bergerac : 15h30, en l’église Saint-Jean, rue Clairat à Bergerac (24100)

    * Béziers : 18h00, Chapelle des Pénitents Bleus, rue du 4 Septembre.

    * Bordeaux : à 19h, en l'église Saint Bruno.

    * Caen : à 11h, Chapelle Saint-Pie X 16, rue de Vaugueux - Degrés du Sépulcre.

    *Carcassone : 18h, église Saint Vincent.

    * Coligny : 10h, à Coligny (01270).

    * Dieppe : 9h30, en l'église Saint Jacques.

    * Dijon : 11h, église de St Bernard de Fontaines lès Dijon.

    * Fabrègues : 18h30, Prieuré Saint François de Sales, 1 rue Neuve des Horts.

    * Fontainebleau : 19h, au Carmel.

    * Grenoble : 11h, Collégiale Saint-André.

    * La Gaubretière : 11h, Prieuré de la Sainte Famille de La Gaubretière, Ramberge 85130. 

    * Lanvallay : 11h00, Prieuré Sainte-Anne, Lanvallay 22100.

    * Le Puy en Velay: 10h30, en l'église de Ceyssac (43000).

    * Lille : 11H, CHAPELLE 26 rue d'Angleterre (Vieux LILLE).

    * Limoges : 11h15, église Saint-Michel-des-Lions, rue Adrien Dubouché. A 12H30, reaoas au Restaurant “Croquenbouche " en  face du “Grain de sel”, 14 rue Haute-Cité. Pour participer au déjeuner, il  faut  s’inscrire   obligatoirement (le lundi  16 janvier au plus tard)  auprès d'Alain Rougevin-Bâville (Tél (Rép): 05-55-35-90-72) Courriel: alain.rougevin-baville@wanadoo.fr

    * Louailles (Sarthe) : 11h00, en l’église, route de La Flèche, 72300. Après la messe déjeuner-débat à 12 h 30, salle polyvalente de Vion (3,5 km de Louailles) animé par Jacques Trémolet de Villers, sur le thème « La crise actuelle, agonie d’un régime ou aurore d’un royaume ? ». (Général : 17€ -Autre : 8 € (étudiants, ecclésiastiques, chômeurs)

    * Marseille : 19h, Basilique du Sacré-Coeur, 81 Avenue du Prado (8ème - Métro : Castellane ou Périer).

    * Montpellier : 18h, Chapelle des Pénitents bleus, rue des étuves.

    * Mulhouse : 11h, église Saint Etienne.

    * Nancy : - 17h30, église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg.

                  - 18H30, Chapelle du Sacré-Coeur, 65 rue du Maréchal Oudinot.

    * Nantes : 9h30, à Saint Clément. 12H15 dépôt de gerbe à la statue Louis XVI.

                   Invitation_21_janvier_2012.doc

    * Nice : - 10h, (avec la chorale des Pénitents Rouges), Chapelle du Saint Suaire.

                - 18h30, en la Chapelle de la Visitation-Sainte-Claire, située au bout de la rue Sainte-Claire (perpendiculaire à la rue Saint-François), dans le Vieux-Nice.         

    * Nîmes : 11h, Eglise Sainte Perpétue.

    * Orléans : 11h,Eglise Notre-Dame de Recouvrance, 10 rue Notre-Dame de Recouvrance.

    * Perpignan : 18h30, Prieuré du Christ-Roi.

    * Poitiers :  8 h 30, en l'église Notre-Dame-la-Grande.

    * Port-Marly : 8h45, église Saint Louis du Port Marly, 78160 Marly-le-Roi.

    * Reims : 11h en l'Eglise Notre Dame de France, 8 rue Edmé Moreau.

     

    * Roullet : (11km au sud-ouest d'Angoulême)18h30.

    * Saint-Denis : 12h, en la Basilique.

    * Thiberville : 17h30, en l'église du Planquay. La messe sera célébrée par Monsieur l'abbé Michel, recteur. Eglise du Planquay (à Thiberville, prendre la direction Orbec sur 5 Km - Dans le Planquay, 1ère à droite). 

  • Éphéméride du 28 avril

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    Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-choseou bien pour lesquels les rares évènements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".

    Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel  à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.

    Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :  

     1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)

     2. Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire (12 février)

     3. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. I : La cathédrale de Reims et la cérémonie du sacre du roi de France (15 février)

     4. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. II : La basilique de Saint-Denis, nécropole royale (19 février)

     5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)

     6. Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France (11 avril)

     7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)

     8. Les Chambiges, père et fils (Martin et Pierre), constructeurs de cathédrales, élèvent à Beauvais (cathédrale Saint-Pierre) le choeur ogival le plus haut du monde : 46 mètres 77 ! (4 mai)

     9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)

     10.  Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)

     11. Le Mont Saint Michel (11 août)

     12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)

     13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre)   

     

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    Aujourd'hui : Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème, humaniste, politique et chrétien. 

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    À Versailles, la Galerie des Glaces, aujourd'hui...

    Octobre 1660 : Louis XIV emmène sa jeune épouse, Marie-Thérèse, a Versailles...

     

     

    Il s'en faut de beaucoup que le château ressemble à ce qu'il devait devenir, ni même qu'il soit simplement habitable. Pourtant, le jeune Roi sait très bien ce qu'il va édifier là :

    le palais du soleil, un triple poème : humaniste, politique et chrétien.

    Tâchons d'entrer dans les pensées du Roi, de suivre son idée conductrice, et nous verrons alors tout l'ensemble, palais et jardins, confondus parcequ'indissociables, obéir à une pensée profonde, en même temps qu'ils nous la révéleront.....

    Versailles n'obéit pas seulement à un plan architectural, mais se rattache à toute une tradition symbolique. C'est un hymne à la lumière ordonnatrice. Ici, plus qu'ailleurs, l'orientation donne tout son sens au monument. Voilà pourquoi à Versailles il faut, en tout, se reporter constamment au grand axe royal Est -Ouest.

    Perdons cela de vue, et l'on ne verra qu'un palais de plus, peut-être un peu plus grand, un peu plus beau, un peu plus richement décoré que les autres; mais pas vraiment différent d'eux.

    Au contraire, suivons et comprenons ce grand axe, et tout deviendra clair et lumineux; et nous verrons alors pourquoi Versailles est fondamentalement et essentiellement différent de tous les autres châteaux et palais royaux.....        

    Pour bien saisir ce qu'a voulu faire Louis XIV de Versailles, et à Versailles, voir notre album : 

    Racines (IV) : Versailles, le Palais-temple du soleil

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    Les Métamorphoses d'Ovide et la mythologie étaient familières à nos ancêtres : il nous faut fréquenter l'une et les autres, et nous les ré-approprier, si nous voulons comprendre Versailles. Ainsi, comme le soleil est la devise du roi, et que les poètes confondent le soleil et Apollon, il n'y a rien à Versailles qui n'ait rapport à cette divinité.

    Versailles reprend la leçon de Phidias, apprise de Périclès, qui la tenait lui-même d'Anaxagore : L'Esprit organise la confusion et donne forme au chaos.

    L'esprit est personnifié par l'action ou la journée d'Apollon qui, dans sa course quotidienne, apporte au monde les bienfaits de la chaleur et de la lumière, de la vie; dissipe les ténèbres; fait fructifier la nature. Ce rôle poétique, tenu dans la mythologie par Apollon, est assuré par le Roi soleil dans son action politique quotidienne, qui apporte au peuple français les bienfaits de l'ordre, par la Monarchie.

    Mais la lumière et la vie que le roi, moderne Apollon, est chargé d'apporter au peuple, est aussi celle du seul vrai Soleil : Dieu, dont Louis XIV n'est que le lieu-tenant sur terre. 

     

     

    I. L'axe Est - Ouest dans ses trois éléments principaux 

     

     

    1. Tout en bas du Tapis Vert, Apollon sortant de l'eau avec son char (ci dessus et ci dessous) débute sa journée : il regarde vers sa mère, Latone, et, par une gradation subtile, vers la chambre du Roi (au dessus de Latone, car le Roi est plus important que la mythologie...) et vers la chapelle (encore au dessus de la chambre du Roi, car Dieu est plus important que le Roi...).

    Au cours de sa journée, il va recommencer à dispenser ses bienfaits et dissiper les ténèbres.

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    2. On sait qu'Apollon est le fils de Jupiter et de Latone (ou Létho).
     

    Injuriée par des manants, Latone demanda vengeance à Jupiter, qui les transforma en grenouilles (ci dessous, le Bassin de Latone).

    Ici, à Versailles, les grenouilles représentent aussi les Hollandais vaincus dans leurs marais.

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    3. La chambre du Roi, centre et coeur du château, d'où tout part et vers où tout converge.

     

    Il restait aux artistes et à Louis XIV à repenser en chrétiens cette légende et ce mythe d'Apollon, reçu de l'Antiquité; et, après le passage du Dieu mythologique au Roi très Chrétien, à matérialiser le passage du Roi très Chrétien au seul vrai Roi, celui du Ciel.

    Le symbole retenu a été celui de la Chapelle, qui est le seul édifice à casser l'horizontalité des toits et qui, en émergeant de la masse imposante du château (ci dessous), manifeste bien que Dieu est plus haut. 

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    Dans sa course quotidienne, Apollon a rejeté à sa gauche tout ce qui était mauvais : la guerre, le chaos, le désordre...; et il a permis, à sa droite, que prospère et s'étende tout ce qui était bon : la paix, les fleurs et les fruits. 

     

     

     

    II. L'axe secondaire Nord-Sud, créé par la course d'Apollon, et donc totalement tributaire de l'axe principal Est-Ouest

     

     

    1. À l'extrême Nord, on a le Bassin de Neptune, qui symbolise la mer, l'élément indompté, toujours en mouvement et rébellion.

    Et aussi le Bassin du Dragon, animal terrible symbolisant les puissances maléfiques que doit vaincre le soleil, lui qui dissipe les ténèbres : c'est une représentation du chaos primitif, du chaos des origines, avant que ne paraisse le soleil (Apollon, le roi).

    Il faut noter aussi que le dragon symbolise la Fronde et les désordres politiques graves qu'a connu le roi lorsqu'il était enfant : or le roi a vaincu la Fronde, imitant en cela le dieu Apollon qui a vaincu le dragon Python (ci dessous).

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    De même, au nord, les arbres sont tout proches du château : symbole d'une Nature très dense, voire hostile et non encore transformée par le travail d'Apollon.

    Alors qu'au sud on a au contraire des fontaines, une nature aimable, maîtrisée et domptées; et les arbres sont repoussés au loin. Les bienfaits du soleil ont été répandus partout...

    En se rapprochant de la Chambre du Roi, on a - dans les jardins - la statue du Rhin (fleuve théâtre de nombreuses guerres), avec le Vase de la Guerre dans le parterre Nord. Et, à l'intérieur du château, le Salon de la Guerre. Le Nord marque donc bien toujours les dangers et les obstacles qu'Apollon / Louis XIV doit vaincre.

     

    2. C'est tout le contraire du côté Sud.

    Là ne sont que les bienfaits apportés par le soleil.

    D'abord, dans les jardins, la statue de la Loire (fleuve de douceur et de paix) avec le Vase de la paix. Et, à l'intérieur du château, le Salon de la Paix.

    Puis l'extraordinaire Orangerie (ci dessous).

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    Le Sud marque donc bien toujours les bienfaits qu'ont apporté le dieu Apollon et la monarchie de Louis XIV : l'ordre, au Sud, s'oppose au désordre et au chaos du Nord; les fleurs et les fruits d'une nature harmonieuse parce que fécondée par le soleil (par le roi) s'opposent à la nature primitive, sauvage et indomptée...

    On remarquera enfin la subtile hiérarchisation des rôles et des pouvoirs.

    En arrivant à la Galerie des Glaces, qui se trouve exactement entre le  Nord et le Sud et qui précède la Chambre du Roi, l'avant corps central est le seul précédé d'une terrasse de sept marches : tout est hiérarchisé à Versailles...

    Le dernier symbole ne sera plus le fait de marches, mais du toit de la Chapelle (où sont représentés les Apôtres, car ils ont été les propagateurs de "la" Lumière): jaillissant par dessus la longue ligne horizontale de l'attique, le toit brise cette horizontalité pour s'élancer perpendiculairement

  • Les illusions de Trump sur l’état réel de l’économie américaine, par Marc Rousset.

    Lors de son discours du 4 février sur l’état de l’Union au Congrès, Donald Trump aurait mieux fait d’être un peu moins sûr de lui et triomphant, d’en rabattre un peu sur « tout ce qu’[il a] créé », sur « les réussites les plus palpitantes à venir devant nous », sur l’état réel de l’économie américaine, qui est en fait portée par une croissance malsaine et artificielle.

    marc rousset.jpgTrump n’est pas à l’abri d’un retour de boomerang en pleine figure, d’un krach soudain à Wall Street, même s’il va tout faire dans les mois qui viennent, bien évidemment, pour ouvrir encore plus les vannes de la Fed, poursuivre sa politique de fuite en avant des dépenses publiques afin de passer au moins le cap des élections présidentielles en novembre 2020.

    Suite au laxisme sans fin du « QE », aux diminutions d’impôts, aux diminutions des taux d’intérêt, l’économie américaine est en train de battre un record établi en 1857, soit 127 mois ininterrompus de croissance éternelle pour « God Save America » ! Le NBER (National Bureau of Economic Research) a pourtant calculé que, depuis 1945, les récessions et les périodes d’expansion n’ont duré respectivement que 11 mois et 58 mois. Wall Street vit donc une période d’euphorie qui rappelle les années 1920 avec, à la clé, le krach de 1929 et certains spéculateurs qui ont mis fin à leurs jours. L’ère triomphante du numérique, des GAFA et de Goldman Sachs a seulement remplacé l’ère triomphante du moteur à explosion, de Ford, de General Motors et de Rockefeller.

    Jusqu’à présent, les causes des crises dans des économies occidentales gérées d’une façon rationnelle ont toujours été la hausse des taux d’intérêt ou une élévation subite du prix du pétrole. Mais, suite à la politique nouvelle des banques centrales, l’augmentation des taux d’intérêt à court terme est provisoirement écartée, tout comme l’augmentation des taux à long terme, suite aux rachats anormaux par ces dernières d’obligations sur le marché secondaire. Les banques centrales ne font que reporter la date des explosions à venir, ce qui, suite à une perte subite de confiance, ne pourra pas durer éternellement.

    Continuer à imprimer des billets de banque et acheter des actions, voilà la nouvelle formule magique pour l’Occident en matière économique, les banques centrales étant là pour garantir que les arbres montent jusqu’au ciel ! Si les crédits et l’endettement provoquent, en Occident, la faible croissance artificielle d’un maximum de 2 % depuis 2007, les revenus de la récession à venir devront rembourser les crédits et les dettes d’hier. Les bénéfices des entreprises doivent beaucoup plus à l’endettement accru, à l’effet de levier hyper-élevé en raison des taux d’intérêt ridicules, au rachat d’actions pour augmenter le bénéfice par action, qu’à la croissance des marchés.

    Les courbes des valeurs des Bourses divergent de celles des taux de croissance de l’économie réelle. Si Trump n’avait pas provoqué un déficit public annuel énorme de 1.000 milliards de dollars aux États-Unis, l’Amérique serait déjà en récession ! L’économie américaine démarrera la prochaine récession avec un déficit public annuel qui sera, alors, de 2.000 milliards de dollars, une dette de 24.000 milliards de dollars et un sous-financement des retraites de 6.000 milliards de dollars.

    Et si Trump regardait autour de lui, il devrait réaliser que ce n’est pas brillant non plus en Europe et dans le monde. L’industrie allemande souffre et certains redoutent une récession en Allemagne, tandis qu’en zone euro, la production industrielle a affiché une baisse prononcée de 4,1 % en 2019. L’économie italienne, maillon faible de la zone euro, est à l’arrêt, avec une croissance de 0,2 % en 2019 et une prévision de 0,3 % en 2020.

    Quant à la France, l’endettement des grandes entreprises explose. La dette des entreprises a augmenté de 27 % depuis 2009 et, pour la Banque de France, il y aurait 187 milliards d’euros de crédits d’entreprise dits à risque dans l’économie française. On assiste, en fait, à une japonisation de l’économie française avec l’accélération de la dette publique (100,4 % du PIB), mais aussi de celle des ménages et des entreprises, favorisée par les taux négatifs et le déversement des liquidités par la BCE. L’hyperendettement est le seul virus qui continue de menacer l’économie mondiale.

  • Paris samedi 11 mai 2019 • Colloque : Vers la désunion européenne ? Dimanche 12 mai : Défilé de Jeanne d'Arc

    Thème

    La montée des populismes, formule préférée des éditorialistes en mal d'analyses subtiles, cache des réalités très différentes mais qui convergent. Les Européens veulent moins d'Union européenne et plus de nations européennes. Moins de discours moralisants, plus d'actions efficaces. Moins de sentiments, plus de puissance. Moins de proclamations, plus de preuves. L'influence de la Chine, les relations avec les États-Unis, la question de l'immigration, la politique de l'Allemagne, autant de sujets où l'Union européenne, balbutie, se montre incapable de décider, fait la preuve de son impuissance et donc de son incompétence.

    Peut-elle se contenter de détester les expressions populaires, de disqualifier les gouvernements illibéraux, de traiter tous ses opposants comme la France traite ses Gilets jaunes ? Et ne pourrait-elle pas courir le risque du concert des nations européennes plutôt que de courir le risque de la désunion ?

    Programme

    Introduction par François Marcilhac

    L’Europe comme elle ne va pas
    Table ronde animée par Philippe Mesnard

    Comment un projet fédéraliste d’union économique s’est-il transformé en une structure technocratique hors de contrôle, en un espace économique sous influence américaine, en un ensemble économique sans puissance, en institutions législatives et judiciaires qui nient les souverainetés nationales ?

      Alain de Benoist
      Jacques de Guillebon
      Charles de Meyer
     Pierre-Yves Rougeyron
      Frédéric Rouvillois

    Six minutes pour convaincre

    Trois jeunes Français engagés prennent la parole !
     Pour une politique spatiale européenne
     La politique agricole européenne
     Disqualification et relégitimation du Peuple

    De la cause du peuple à la haine du peuple

    Allocution de Patrick Buisson

    Demain, quelle Europe ?

    Table ronde animée par Philippe Mesnard

    Si l’UE présente de graves insuffisances, faut-il abandonner toute idée d’union européenne ? Mais alors sur quelle base la créer ? Vers quoi ? Avec qui ?

     Jean-Claude Martinez
     Bernard Monot
     Philippe Murer
      Jean-Luc Schaffhauser

    Conclusion par Jacques Tremolet de Villers

    Grand Banquet

    Librairie de Flore

    Sur présentation de votre carte d'adhérent 2019, le stand de la Librairie de Flore vous proposera une réduction de 10% pour tous vos achats.

    Le Bien Commun

    Un stand du Bien Commun vous présentera les six numéros publiés depuis sa création et vous proposera de vous y abonner.

    Infos pratiques

    Samedi 11 mai 2019 à partir de 14 heures
    Espace Charenton : 327, rue de Charenton 75012 Paris

    Tarifs

    Pour assister au colloque :
    adhérents : 10 euros
    non adhérents : 12 euros
    Pour assister au colloque et au banquet qui suivra :
    adhérents : 25 euros
    non adhérents : 30 euros

    Pour vous associer au développement de la Restauration nationale, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de déterminer vous-même le montant de votre participation.

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    57321557_2247029118685044_803249100140052480_n.jpgEt le lendemain, dimanche 12 mai, à Paris Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc

    Chaque année, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.

    Rendez-vous le dimanche 12 MAI 2019 à 10h Place de l'Opéra - 75009 Paris. Métro : Opéra

    Renseignement  : contact@actionfrancaise.net

  • Aujourd'hui à Paris • Colloque : Vers la désunion européenne ? Et demain dimanche : Défilé de Jeanne d'Arc

    Thème

    La montée des populismes, formule préférée des éditorialistes en mal d'analyses subtiles, cache des réalités très différentes mais qui convergent. Les Européens veulent moins d'Union européenne et plus de nations européennes. Moins de discours moralisants, plus d'actions efficaces. Moins de sentiments, plus de puissance. Moins de proclamations, plus de preuves. L'influence de la Chine, les relations avec les États-Unis, la question de l'immigration, la politique de l'Allemagne, autant de sujets où l'Union européenne, balbutie, se montre incapable de décider, fait la preuve de son impuissance et donc de son incompétence.

    Peut-elle se contenter de détester les expressions populaires, de disqualifier les gouvernements illibéraux, de traiter tous ses opposants comme la France traite ses Gilets jaunes ? Et ne pourrait-elle pas courir le risque du concert des nations européennes plutôt que de courir le risque de la désunion ?

    Programme

    Introduction par François Marcilhac

    L’Europe comme elle ne va pas
    Table ronde animée par Philippe Mesnard

    Comment un projet fédéraliste d’union économique s’est-il transformé en une structure technocratique hors de contrôle, en un espace économique sous influence américaine, en un ensemble économique sans puissance, en institutions législatives et judiciaires qui nient les souverainetés nationales ?

    59022828_2269967393057883_819463915942445056_n.png

      Alain de Benoist
      Jacques de Guillebon
      Charles de Meyer
     Pierre-Yves Rougeyron

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      Frédéric Rouvillois

    Six minutes pour convaincre

    Trois jeunes Français engagés prennent la parole !
     Pour une politique spatiale européenne
     La politique agricole européenne
     Disqualification et relégitimation du Peuple

    Avec une grande allocution

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    de Patrick Buisson :

    De la cause du peuple à la haine du peuple

    Demain, quelle Europe ?

    Table ronde animée par Philippe Mesnard

    Si l’UE présente de graves insuffisances, faut-il abandonner toute idée d’union européenne ? Mais alors sur quelle base la créer ? Vers quoi ? Avec qui ?

     Jean-Claude Martinez
     Bernard Monot
     Philippe Murer
      Jean-Luc Schaffhauser

    Conclusion

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    par Jacques Tremolet de Villers

    Grand Banquet

    Librairie de Flore

    Sur présentation de votre carte d'adhérent 2019, le stand de la Librairie de Flore vous proposera une réduction de 10% pour tous vos achats.

    Pour bénéficier des meilleurs tarifs, pensez à adhérer immédiatement ! 

    Le Bien Commun

    Un stand du Bien Commun vous présentera les six numéros publiés depuis sa création et vous proposera de vous y abonner.

    À découvrir : le nouveau mensuel de l'Action française 

    Infos pratiques

    Samedi 11 mai 2019 à partir de 14 heures
    Espace Charenton : 327, rue de Charenton 75012 Paris

    Tarifs

    Pour assister au colloque :
    adhérents : 10 euros
    non adhérents : 12 euros
    Pour assister au colloque et au banquet qui suivra :
    adhérents : 25 euros
    non adhérents : 30 euros

    Pour vous associer au développement de la Restauration nationale, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de déterminer vous-même le montant de votre participation.

    57321557_2247029118685044_803249100140052480_n.jpgEt le lendemain, dimanche 12 mai, à Paris Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc

    Chaque année, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.

    Rendez-vous le dimanche 12 MAI 2019 à 10h Place de l'Opéra - 75009 Paris. Métro : Opéra

    Renseignement: contact@actionfrancaise.net

  • Le coup de Jarnac de Washington, par Jacques Myard.

    Le coup de Jarnac de Washington qui a torpillé sans vergogne le contrat des sous-marins de la France avec Canberra est un acte inqualifiable entre alliés qui aura des répercussions de long terme, pour autant que les gouvernements français aient de la mémoire et ne se laissent pas séduire par quelques facéties américaines de séduction ou des séances d’époussetage !

    56.jpgL’explication de ce camouflet est en réalité très simple et s’explique aisément par la soumission idéologique de la diplomatie française depuis des lustres aux États-Unis qui considèrent que la France est une vassale taillable et corvéable à merci.

    Le titi parisien dirait que la France compte pour du beurre, et il a raison : ces dernières années, a « gobé » les actions extraterritoriales américaines sans broncher en se couchant sans barguigner.

    La réalité d’aujourd’hui que la France subit est la conséquence directe de ce suivisme, de cette soumission à l’Amérique impériale sure d’elle-même et dominatrice, que les salonnards parisiens bien-pensants admirent.

    Cette démission est d’autant plus inadmissible que les experts géostratégiques et lucides savent depuis toujours que les Américains ne sont pas nos amis !

    Les exemples de leurs actions contre nos intérêts sont multiples :

    – violation de notre souveraineté pour rechercher des preuves en France pour poursuivre nos entreprises aux États-Unis ;
    – sanctions contre nos entreprises au motif qu’elles ne respectent pas leurs embargos ;
    – écoute sans vergogne des transmissions de notre gouvernement ;
    – sans oublier les actions du passé contre la présence française en et ailleurs.

    Ouvrons les yeux : les Américains ne sont pas nos amis, c’est aussi simple que cela !

    Il ne suffit pas de rappeler nos ambassadeurs à Washington et à Canberra, il convient de prendre des mesures de rétorsion, les Américains ne comprennent que les rapports de force et ils ne respectent que ceux qui leur résistent, je l’ai moi-même expérimenté et vécu.

    Mais ce coup antifrançais dépasse largement les relations franco-américaines et doit être analysé en termes géostratégiques en et dans la zone Pacifique. Après leur fiasco en Afghanistan, les Américains se doivent de recréer leur crédibilité fortement mise à mal.

    La stratégie américaine est toujours la même : rassembler autour d’eux tous leurs vassaux contre un nouvel ennemi, en l’occurrence la Chine, qui inquiète fort dans la zone. Certes, la Chine, par ses prétentions maritimes et militaires, interpelle et elle joue un jeu de réelles tensions qui ne peut pas être ignoré. Mais pour les Américains, c’est une aubaine pour prendre la tête d’une nouvelle coalition et pousser ses pions, toutes proportions gardées : en étant lucide sur la politique chinoise, Washington se fabrique un nouvel ennemi.

    Mais la vente à l’ de sous-marins nucléaires en substitut des sous-marins classiques français crée une novation importante en faisant de l’Australie une nouvelle puissance nucléaire.

    Cette nouvelle donne est un facteur d’importance qui a toute les chances d’amplifier les tensions. On comprend que, dans ce cadre géostratégique, la France ne fait pas le poids et a été écartée sans état d’âme.

    Les visées américaines portent en elles-mêmes des conséquences imprévisibles face aux prétentions de la Chine qui sont tout autant imprévisibles. Le Pacifique risque de perdre sa sérénité d’océan légendaire, il s’y joue un jeu risqué et dangereux.

    La France, tout en étant aussi circonspecte sur la politique de Pékin, se doit de le rester tout autant à l’égard de Washington. Elle ne doit pas se laisser entraîner par un jeu de dominos dans la montée des tensions. Elle doit garder son libre arbitre et la maîtrise de son destin. Elle doit, en conséquence, sortir de l’OTAN, une machine exclusivement américaine et sous le seul contrôle du Pentagone.

    Les Américains comprendront alors que la France existe par elle-même et n’est pas une servile vassale !

    « L’essentiel, pour jouer un rôle international, c’est d’exister par soi-même » (Charles de Gaulle). Gageons que la gifle reçue réveille notre conscience nationale !

     

    Jacques Myard

    Homme politique
    Maire de Maisons-Laffitte
  • Livres & Politique • Eric Zemmour : « Le livre de trop »

     

    Par Eric Zemmour    

    « On comprend ce que la gauche ­reproche le plus à François Hollande : dire ouvertement ce qu'elle cache depuis des lustres et interdit aux autres de dire. » Figarovox libelle ainsi son introduction à cette chronique [28.10]. Mais Zemmour constate aussi « ce qu'est devenue la Ve République décadente : un régime d'impuissance ». Il pointe la soumission des hommes qui prétendent le diriger à « la force de l'idéologie dominante ». Sa conclusion - qui contredit quelque peu son « gaullo-bonapartisme » - est la suivante : « De Gaulle a perdu, qui croyait que les institutions s'imposaient aux hommes. Gramsci avait raison, qui pensait que l'action politique passe d'abord par la conquête idéologique et culturelle. » Dans l'actualité Zemmour a raison. D'ailleurs, sans rien vouloir enlever aux mérites novateurs de Gramsci, cette proposition était déjà formulée par Renan*  à la fin du XIXe siècle et reprise par Maurras au début du XXe dans sa préface à l'Avenir de l'Intelligence** : « Rien n'est possible sans la réforme intellectuelle et morale de quelques uns » Et c'était bel et bien pour que le Politique d'abord pût s'appliquer que l'A.F. voulait construire une contre-encyclopédie. Les deux options, nous semble-t-il, ne sont pas aussi opposées que Zemmour le marque ici. C'est affaire de circonstances et des réalités du moment. Ce qui nous paraît certain c'est que tôt ou tard, reconquête idéologique et culturelle ou pas, sans la restauration du Politique - des Institutions - dans son plein exercice, rien ou presque ne peut s'accomplir.  Lafautearousseau

     

    picture-1649413-612mqxqb.jpgOn nous dit : c'est le livre de trop ! On nous dit : c'est inamissible ! On nous dit : ce n'est pas un homme d'Etat ! On nous dit : un président ne devrait pas dire ça ! D'ailleurs, les auteurs de l'ouvrage ont repris la formule pour accrocher le lecteur. Et ça marche. Les magistrats protestent avec véhémence ; les ministres et les élus socialistes protestent mezza voce. Personne ne défend François Hollande. Mais on ne sait pas vraiment de quoi on l'accuse. De passer autant de temps avec les journalistes ? Mais il a bâti sa carrière en inspirant des articles aux journalistes, qui en retour, le mettaient en lumière. D'être sarcastique, cynique, méchant parfois. Mais il l'a toujours été, comme Chirac avant lui. Et Mitterrand ? D'être désinvolte, sans souci de sa fonction ? Mais Sarkozy avait déjà désacralisé ce qu'il appelait « le job ». D'avoir insulté les magistrats ? Mais les juges ont-ils le droit de répliquer aussi vertement sans outrager le chef de l'Etat ?

    Finalement, on comprend ce que la gauche reproche le plus à son ancien/futur candidat : dire ouvertement ce qu'elle cache depuis des lustres et interdit aux autres de dire : qu'il y a trop d'immigrés, que les profs ne peuvent s'en sortir face aux flux incessants, que l'islam pose un grave problème à la France, que tout cela finira par une « partition ». Que le pouvoir est une tragi-comédie, que la guerre est un jeu vidéo, où on tue des « terroristes » sans se salir les mains. Curieusement, on ne lui reproche pas l'essentiel : tout voir et ne rien dire publiquement ; tout savoir et ne rien faire. Hollande s'avère le meilleur commentateur de son impuissance.

    Un président ne devrait pas dire ça... (Stock) restera comme un remarquable témoignage de ce qu'est devenue la Ve République décadente : un régime d'impuissance. Comme la IVe, mais pour d'autres raisons. Pas à cause du Parlement, mais à cause de l'Europe, de la mondialisation, de la religion des droits de l'homme et de ses grands prêtres médiatiques et judiciaires. Il faut rattacher cet ouvrage à un autre livre, sorti quasi en même temps, et qui conte, sous la plume acérée et brillante de Patrick Buisson (La Cause du peuple, Perrin), le précédent quinquennat, celui de Nicolas Sarkozy.

    La coïncidence des temps est aussi une concordance des leçons. La même lucidité, le même cynisme, la même gouaille. Et finalement, la même impuissance. Chacun des deux derniers présidents dit exactement ce que son camp veut entendre ; mais aucun des deux n'agit vraiment. En lisant ces deux livres, on constate la force de l'idéologie dominante, qui inhibe deux hommes intelligents et lucides. De Gaulle a perdu, qui croyait que les institutions s'imposaient aux hommes. Gramsci avait raison, qui pensait que l'action politique passe d'abord par la conquête idéologique et culturelle. 

    Eric Zemmour  

    Un président ne devrait pas dire ça... (Stock)    

    La Cause du peuple (Perrin)

    *   Renan : la réforme intellectuelle et morale (1871)

    ** Maurras : L'avenir de l'Intelligence (1905)  

    Lire en ligne ...

    L'Avenir de l'intelligence - Charles Maurras 

    et sur Lafautearousseau ... 

    « En disant le réel, Hollande a appuyé sur le bouton, tout va sauter…»

  • Pour la France, pour la Famille de France, pour vous tous, chers amis, et pour notre oeuvre au service du Bien commun :

    lafautearousseau logo definitif.jpgQui aurait pu imaginer, l'année dernière à pareille époque, cette sorte d'irruption du pays réel dans les rues, à partir du mois de janvier, occupant nos écrans, les journaux, les radios, nourissant ici l'enthousiasme le plus communicatif, et là l'incompréhension, le déni  - et le déni-grement ! - bref, l'incompréhension et la fureur les plus extrêmes ? Pour être tout à fait honnêtes, personne, et en tout cas nous pas plus que d'autres. Pourtant, "c'est arrivé", et après les manifestations monstres et répétées, chaque fois plus impressionnantes, de La manif pour tous ont surgi d'autres manifestations de réveil de l'opinion : les Veilleurs, par exemple, et d'autres formes de "soulèvement", en tout cas de réaction, comme celles de ces catégories socio-professionnellles (les "Pigeons") qui ont réussi à faire reculer le pouvoir et qui, surtout, ont fait des émules (les Poussins, les Tondus, les Moutons, les Plumés...) ou bien, évidemment, les Bonnets rouges, montrant - pour reprendre une formule que Bainville aimait à employer - que, décidément, "le remède est à côté du mal"...

    Le mal, car, en effet, "mal" il y a : nous le voyons bien : alors que les "idéaux" (!) révolutionnaires ont échoué partout, et que plus personne n'ose se référer à la révolution "politique" - sauf quelques uns qui raisonnent au passé prolongé, comme Besancenot, Mélenchon, Front de Gauche et Compagnie - la Révolution, qui est à la tête du pouvoir en France, se déchaîne dans les domaines qu'elle appelle elle-même sociétaux, pour y poursuivre son oeuvre méthodique et mortifère de démolition systématique de notre société traditionnelle. Et la France, la société française, est dans un bien triste état, 138 ans après l'instauration de la République iéologique, en 1875...

    Mais remède, aussi, car des forces de résistance, de réaction sont, donc, apparues, et les prochaines annonces de mouvements de masse pour la fin janvier (Jour de la colère) et le début février (La manif pour tous) ne sont pas de nature à rassurer un exécutif considérablement affaibli, hué és-qualité le 11 novembre, qui s'est abaissé et ridiculisé lui-même avec la tragi-comique "affaire Léonarda", dont on ne saurait dire si elle fut plus grotesque que pitoyable, mais dont l'effet, certain, lui, est d'avoir discrédité et décrédibilisé le Président, qui - du jamais vu - est passé en dessous de 20% de "satisfaits" et en dessus de 80% de "mécontents"...

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    Oui, mais voilà : pour que ces mouvements sains de réaction du pays réel soit authentiquement positifs, et porteurs de changements réels, il faut quelque chose de plus; et c'est là que se situe notre rôle : celui, pour parler clair, du cornac qui guide l'éléphant...

    Car, que faut-il ? Manifester son mécontentement, sa colère, son exaspération etc... ? Oui, il le faut. Mais il faut plus : il faut, tout simplement mais c'est énorme, et c'est indispensable, et c'est fondamental, il faut faire entendre à nos concitoyens en colère et en révolte que ce n'est pas "une" loi qu'il faut changer ou abroger; que ce n'est pas contre (ou pour) "un" sujet de société qu'il faut se battre... mais que c'est le Sytème qu'il faut contester radicalement; que c'est le Système qu'il faut renvoyer; qu'il ne s'agit pas de faire "du" ménage, mais qu'il faut faire "le" ménage : et que c'est, en somme, une révolution qu'il faut faire.

    Nous devrons montrer à nos concitoyens qu'il n'y pas de salut dans l'amendement impossible d'un Sytème dont les fondements théoriques sont intrinséquement pervers, car idéologiques. Et qu'il ne s'agit pas de mener n'importe quelle action - aussi urgent soit-il de manifester par tous les moyens, même légaux. Aujourd'hui, comme hier et encore plus qu'hier, puisque la Révolution a, depuis la tête de l'Etat, dissous encore plus notre société, la seule action qui vaille et qui mérité d'être menée c'est une action "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..." comme le disait si bien Léon Daudet, directeur de L'Action française.

    En tout cas, c'est de le savoir, de le dire, de le faire qui constitue notre originalité, notre raison d'être et, malgré les apparences présentes de faiblesses, notre force.

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    Oui : apparaître aux yeux de cette opinion qui en a assez comme les authentiques révolutionnaires, et les seuls à proposer l'alternative aux conservateurs du dés-ordre établi : telle doit être notre préoccupation constante, en ces temps où les venst sont porteurs pour "nos idées". Une vraie révolution, car de ce régime qui n'a que des banques pour cathédrales - comme le disait si bien Boutang - il n'y a, à proprement parler, rien à conserver; et il faut détromper tous ceux "qui croient en l'amélioration électorale de la peste républicaine" (toujours Léon Daudet).

    Voici le chemin qui nous est tracé : en formant le voeu que nous soyons capables de le suivre, et d'entraîner l'adhésion de ces masses en révolte pour les mener vers la reconstruction de "l'ordre légitime et profond" - comme le disait toujours Pierre Boutang - nous savons que nous travaillerons bien pour la France, pour l'intérêt national, pour le Bien commun. Et que ce sera la meilleure façon de présenter nos voeux, non en paroles mais en actes, au cher et vieux pays...

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    Terminons, maintenant que le "politique" a été dit, en sacrifiant au rituel : lafautearousseau présente donc ses meilleurs voeux à la France, d'abord; puis à la Famille de France : à son chef, le Comte de Paris, et à son fils, le prince Jean, car cette Famille de France est le recours dont notre pays aura besoin un jour ou l'autre. Voeux aussi pour vous tous et pour tous les vôtres, vous, nos chers amis, sans qui nous n'aurions pu faire ce que nous avons fait, depuis que nous avons décidé de lancer, d'abord, notre quotidien sur le Net; puis, notre page Facebook; et, maintenant, notre compte Twitter... Et voeux, enfin, justement, pour ce militantisme au quotidien que nous menons avec vous, tous les jours de la semaine et tous les mois de l'année : un militantisme confiant et tranquille, parce qu'il sait qu'il touche, chaque jour, des milliers de personnes, dans toute la France métropolitaine, dans l'Outre-mer et à l'étranger : que 2014 soit une année de confirmation et d'amplification des progrès que nos idées ont accomplis grâce à l'action incessante que nous avons menée tous ensemble...  

  • Provence : images du colloque qui vient de se tenir à Marseille avec succès ...« Election présidentielle, la défaite du

     

    2504458051.3.jpgCe colloque - largement annoncé tous ces jours derniers dans Lafautearousseau - s'est tenu avec succès. Tant par l'assistance, nombreuse et jeune, que par la bonne tenue de la réflexion programmée et bien menée, que par la qualité des intervenants et par l'intérêt que leurs exposés ont suscité, à quoi s'ajoutent les débats animés qui ont suivi. Il existe visiblement en Provence un groupe de jeunes intellectuels d'Action française et une capacité militante qui sont gages d'avenir et de réussite. Il est bon que cela soit dit et que cela se sache à l'Action française et au delà de l'Action française. Voilà qui contraste avec le chaos de la vie politique actuelle. Il faut aussi que cela se sache et soit pris en compte. Une vidéo est prévue. Voici déjà ici quelques images de cette journée de réflexion politique. Et patriotique, au service non d'un parti mais de la France.  LFAR 

     

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    François Davin : Ouverture du colloque [Photo 1] - Vues de l'assistance et des tables rondes [photo 2 à 5] - L'une des tables rondes : (de gauche à droite) : Antoine de Crémiers, Elie Davy, Charles de Meyer, David L'Epée  [photo 5]

  • Activités • Marseille : Retour en images sur l'excellente réunion du 21 janvier avec Jacques Trémolet de Villers

     

    Samedi 21 janvier, l'Action française Provence, la Fédération Royaliste Provençale, et Lafautearousseau, ont organisé conjointement une journée d'hommage au Roi martyr Louis XVI.

    Après la traditionnelle messe de Requiem, une centaine de personnes venues de toute la Provence s'est retrouvée autour d'un vin chaud, en attendant la conférence de l'excellent Jacques Trémolet de Villers.

    Un cocktail « déjeunatoire » s'en est suivi, dédicaces, échanges entre les générations, chants de tradition ! Un beau succès ! Merci à tous !

    Pour que vive la France, vive le Roi !  •

    Repris de Action française Provence (Facebook).

    Photographies (12)

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    16265614_1076621439114614_2814401314204488030_n.jpgAccueil des participants autour d'un vin chaud à Notre-Dame du Liban

     

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    Diverses vues de l'assistance dans une salle comble

     

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    Images de la tribune où ont pris place : Jean Gugliotta, Guy Bertran, Antoine de Crémiers, Jérémy Bizut et Jacques Trémolet de Villers. En arrière plan, les drapeaux de l'Action française, dont ceux historiques de Marseille.

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE


    Dans la nuit du 16 au 17 avril, le local marseillais de l'Action française a de nouveau été pris pour cible et saccagé. Les portes ont été défoncées et l'intérieur largement dégradé. L'Action française Provence dénonce la lâcheté de ces actes, ainsi que la complicité de certains méedias, qui ironisaient il y a peu sur « les intimidations » dont nous nous serions crus les victimes.

    Une première tentative en milieu de journée, la teneur des graffitis qui recouvrent les murs (« Facho au goulag» ou encore « fachos au four »), et un tract pour la manifestation du 28 avril contre la Loi Travail laissé dans le local ne laissent aucun doute sur l'identité des assaillants et leur appartenance politique.

    Ce déchaînement de violence, ainsi que la référence aux plus sanglants totalitarismes, sont une preuve supplémentaire du sectarisme de l'extrême-gauche, de son intolérance et de son refus viscéral de l'altérité. Il y a tout lieu de penser que ces idiots utiles du capitalisme, qui n'ont rien à envier aux terroristes de Palmyre ou à ceux de 1793 sous le patronage desquels ils se placent (leurs slogans sont explicites : « Guillotine ! Guillotine ! ou Reviens, Robespierre, y a du boulot à faire ! »), ne s'arrêteront que lorsqu'ils auront obtenu notre mort sociale ou physique, comme permettent également de l'assurer la grenade quadrillée et les balles de pistolet et kalachnikov retrouvées devant ce même local en septembre dentier.

    En dépit des intimidations et des violences de ceux qui nous considèrent non pas comme des adversaires politiques mais des « ennemis » à éliminer, l'Action française Provence voit sa détermination renforcée. Pour que vive la France, vive le Roi !

    Le service presse

    A Marseille, le 17 avril 2016

    Contact : actionfrancaise.nresse@email.com