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Riposte laïque : « En disant le réel, Hollande a appuyé sur le bouton, tout va sauter…»

 

Par Marcus Graven

Une recension - fût-elle partielle - qui en dit long à la fois sur le réalisme privé de François Hollande et sa duplicité publique. Il faut lire ces citations qui font douter de l'équilibre mental du président de la République. Ou font conclure à un suicide politique. Cet article publié par Riposte laïque [13.10] offre ici une sélection époustouflante de citations extraordinaires et livre en conclusion de fort justes réflexions. Lafautearousseau ne peut que s'y associer. « Et si le roi est fou ? » est une très ancienne question-objection faite aux royalistes. Ils en ont l'habitude. On voit ici qu'elle ne devrait plus leur être réservée ...  LFAR 

 

images.pngUn Président ne devrait pas dire ça…, le livre d’entretiens de Hollande avec deux journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, fait quelques remous que la caste va tenter de faire disparaître le plus rapidement possible.

Hollande n’est pas encore qualifié de déséquilibré, mais cela ne devrait pas tarder. Pour l’instant, ses « amis » parlent de suicide politique.

Pourtant, les propos de Hollande devraient être loués, puisque pour la première fois, un homme politique dit la réalité.

Que dit le petit François ?

Sur la justice : « Cette institution est une institution de lâcheté… Parce que c’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux… On n’aime pas le politique. La justice n’aime pas le politique… ».

Sur la crise identitaire : « Quand on lit Finkielkraut, Zemmour, Houellebecq, qu’est-ce que ça charrie ? Toujours la même chose, la chrétienté, l’histoire, l’identité face à un monde arabo-musulman qui vient… C’est ça qui fait que les gens basculent, ce n’est pas parce qu’ils ont perdu 3 % de pouvoir d’achat - qu’ils n’ont pas perdu d’ailleurs ! - ou parce qu’ils sont chômeurs. Il y a des choses qui les taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées…»

« L’insécurité culturelle » n’est pas un sentiment.

Sur l’intégration: « Il y a à la fois des choses qui marchent très bien et l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue. »

Sur l’équipe de France de football : elle est en proie à une « communautarisation, une segmentation, une ethnicisation ». « Il n’y a pas d’attachement à cette équipe de France. Il y a les gars des cités, sans références, sans valeurs, partis trop tôt de la France. »

Sur les footballeurs : « Ils sont passés de gosses mal éduqués à vedettes richissimes, sans préparation. Ils ne sont pas préparés psychologiquement à savoir ce qu’est le bien, le mal. » « La Fédération, c’est pas tellement des entraînements qu’elle devrait organiser, ce sont des formations. C’est de la musculation de cerveau. »

Sur Benzema : « Moralement, ce n’est pas un exemple »

Sur l’immigration : « Je suis convaincu que, quand on interroge les Français, ils sont majoritairement sur sa position (celle de Nadine Morano). (…) Ils pensent : “ On est plutôt des Blancs, il y a plus de Blancs que d’autres. ” »

« Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là. »

« On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats. »

Sur les classes remplies de gamins issus de l’Afrique noire et du Maghreb : « C’est Sisyphe ! On les fait parler français, et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais (…). Donc, il faut à un moment que ça s’arrête. »

Sur l’islam: « Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute. »

Sur les zones de non-droit : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. »

Sur les écolos : « Des cyniques et des emmerdeurs »

Sur les frondeurs : « Une agrégations de gens intelligents peut faire une foule idiote »

Pour toutes les bonnes âmes de gauche, du centre, de droite, pour tous les politicards, pour tous les journaleux, la parole « libérée » de Hollande est un vent mauvais.

Elle met en lumière leurs mensonges permanents, leur volonté de tromper le peuple français.

Elle est l’aveu qu’une fois à l’abri des regards, derrière les murs du pouvoir, la caste connaît très bien la situation dramatique du pays.

Elle prouve que la prétendue fachosphère a des analyses pertinentes de la situation, que sa dénonciation du discours hypocrite des gouvernants et de leurs domestiques médiatiques est juste, que sa critique de la magistrature est fondée.

Elle dit que la vertu proclamée des élites est un masque, que de refuser sciemment le réel est la seule possibilité de se maintenir au pouvoir pour ces « petits hommes », tous bâtis sur le même modèle, tous clamant les mêmes bobards : pas de « zone de non-droit », « l’islam n’est pas le problème », « les migrants sont une chance pour la France ».

Et quand l’un d’eux, comme Hollande, dit le réel (sans peut-être le vouloir), ils resserrent les rangs, regardent ailleurs, apportent un démenti.

Mais le barrage commence à céder, le bourrage de crâne perd en puissance, la désinformation s’écaille.

Espérons que les Français iront jusqu’au réveil complet. 

Merci à Yves BOULON de nous avoir signalé ce texte.

Commentaires

  • Le politicien n'a qu'un objectif, se faire réélire, donc sa devise doit toujours être "Je veux les commander, donc je les suis", autrement dit, un Hollande, pour ne citer que le dernier navrant en place, est un miroir de dissimulation des peurs cachées. Il y a trente ans, les media n'avaient pas encore transformé ces narcisses obsessionnels, en acteurs de comédie de boulevard à l'attention de la ménagère de moins de cinquante ans, pour plaire aux lessiviers. Aujourd'hui ils ne sont plus, au mieux que des interludes entre deux pubs, au pire que des punchingballs aux mains de faux journalistes-vrais camelots de la vulgarité professant un "vivre ensemble de plage" et de boites de nuit, avec les mots de la "branchitude" électronique, pour faire techno. C'est que pour assurer les salaires de toute cette médiocrité, il faut de l'argent, celui d'une pub qui désire des cerveaux réceptifs commercialement bien formatés, et certainement pas des gens cultivés capables d'avoir une opinion critique sur les navrances télévisuelles qu'on leur sert. En ayant introduit les politiques dans des programmes de divertissement volontairement débiles, les media ont rempli leur part du contrat, et ont éradiqué le peu de réflexion, d'intelligence, et de discernement que des hommes dans l'ensemble instruits, pouvaient leur apporter sur l'avenir de la Cité. Que dans cet exercice de serpillère permanente, où le vomi des anathèmes glace la réflexion, certains plus égocentriques que d’autres, au mieux devant le dégout intellectuel ressenti pour leur tromperie, au pire la peur de passer à la postérité pour ce qu’ils affichent, éprouvent le désir d’affirmer qu’ils sont autres que ce qu’ils semblent être, ne pourra étonner que les naïfs accros à nauséabonde tambouille de la propagande. Pour faire machine arrière ce sera difficile, voire presque impossible dans des temps ordinaires, en raison de tous les intérêts croisés qui tendent les cordes entre elles, pour que le système perdure, or on ne pousse pas sur une corde, si on ne peut la détendre il faut la casser, et personne n’y a intérêt.

  • Pour une fois qu'il dit la vérité ,on dit qu'il est fou!
    Pour une fois qu'il dit ce qu'il pense on dit qu'il se suicide!
    Curieux pays assurément!

  • La contradiction schizophrénique entre son propos officiel et celui qu'il tient ici ne vous apparaît pas, ne vous gêne pas ? Qu'est-ce qu'il vous faut !

  • Hollande semble faire une découverte et il nous donne à lire le résultat de ses réflexions si ce n'est son testament. Il nous montre que la classe politique est bien consciente des problèmes mais ne fait rien pour les résoudre . Contrairement à ce qu'on pense l'élite n'est pas déconnectée du réel , elle cherche a le nier et vit comme le banquier en faillite qui donne des fêtes pour aveugler ses clients.
    Au lieu de villipender cet exercice de communication pervers nous ferions mieux de réfléchir à sa gravité qui donne la mesure de la vacuité du pouvoir actuel et de l'impuissance populaire.

  • Mais c'est précisément ce qui est fait ici. Sur le reste, d'accord avec vous.

  • Pardonnez-moi, j'avais bien compris et mes propos s'adressent en général plutôt à l'ensemble des critiques en abondant dans le sens de l'article pour ajouter que ce déballage de psy est pathétique et nous rabaisse à un niveau pitoyable où la république se perd.
    Nul doute que la plupart d'entre-nous pense ici même chose . Pour moi je ressens avant tout honte et amertume.

  • François Hollande reconnaît une certaine vérité de la situation de la France d'aujourd'hui et de son avenir probable telle qu'une majorité de français les perçoivent consciemment ou inconsciemment, en paroles ou en écrits ou bien dans le silence d'une angoisse croissante que le politiquement correct les retient d'exprimer publiquement.
    François Hollande a le mérite de la franchise mais ses propos font peur car il est le Président de la République, celui dont les français attendent des solutions, alors qu'il paraît incapable d'en proposer dans le livre dont il est question. Où va le France ?

  • Succulent
    https://www.facebook.com/notes/pat-dupont/de-gaulle-au-paradis/1410925715870378

    De Gaulle réfléchit

    Nous avons été nombreux à ranger cette pauvre cervelle dans une chambre psychiatrique à la photo d'un premier magistrat sur un scooter avec un casque sur la tronche. Cette opération avec les deux plus tordus du Paris branché dépasse l'imagination. Carboniser ainsi le Très Secret de la raison d'Etat est justiciable des tribunaux et de sévères sanctions. On pourrait au moins attendre que le cinq étoiles de l'Elysée réagisse fermement et publiquement, voire démissionne. Comme personne ne bouge, la conclusion est simple, il a massacré toutes les fonctions régaliennes dans l'indifférence générale, ce qui en dit long sur notre déliquescence.

  • La psychopathologie de l'Homo Politicus ? une vaste fumisterie quand on n'a rien compris...à rien !

    Phase 1/ Pour être élu il faut monter un bateau. Parfait exemple ? le Bourget en janvier 2012:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2012/sources-brutes/20120122.OBS9488/l-integralite-du-discours-de-francois-hollande-au-bourget.html

    Plus c'est gros mieux ça passe. Il suffit de faire la somme de toutes les attentes et exigences de sa base électorale.

    Phase 2/ Ayant promis tout ce que "les gens" attendent, le prétendant est élu. Il fait mine de passer à l'acte alors qu'il sait pertinemment que cet édifice ne tient pas debout : Primature Ayrault sous Hollande 1, Maurois sous Mitterrand 1 etc...

    Phase 3/ Au pied du mur, on recentre à fond la caisse : Fabius sous Mitterrand 1. L'aubaine c'est le déphasage 7 ans/5 ans = cohabitation, Chirac est phagocyté, banco dans la foulée, et Mitterrand 2.

    Le double pb pour Hollande :

    - Plus de déphasage avec cette ânerie sans nom du 5 ans / 5 ans
    - Plus de cohabitation possible et de sortie par le haut

    Mais cette configuration induit une rupture radicale avec sa base flouée et avec sa majorité parlementaire qui bloque toute tentative d'inflexion de l'agenda.

    La pédagogie de Hollande dans ce livre d'entretiens est rude pour son camp - celui des bureaucrates de tous poils et de leurs affidés - mais elle montre que dès le départ, avant même son élection, il sait très clairement comment l'affaire va tourner.

    Son pari est que au final il aura le dernier mot en 2017. C'est pas gagné mais quelle autre carte pouvait-il jouer ?

    Hollande n'étant pas un dictateur, il lui est impossible d'imposer une politique de réforme nécessaire mais dont sa base ne veut à aucun prix et que l'opposition refuse tactiquement de soutenir.

    Tous les discours sur la Fonction de Président, toutes les incantations à la Volonté politique ne sont que des postures puériles ou des invocations pusillanimes.

    C'est au Peuple de savoir ce qu'il veut et de trancher entre le possible et le chimérique, entre le réel et la fantaisie. Le Politique n'est que l'exécutant de la volonté populaire, le conducteur d'une partition qu'il n'a ni écrite ni orchestrée.

  • Après tout ce que vous avez exposé dans vos phases 1 à 3, on se demande comment le peuple pourrait former avec cohérence, unité et pertinence, exprimer et imposer sa volonté.
    "L'électeur, pauvre souverain d'un jour" (Bainville) : c'est la triste et simple réalité.
    La volonté populaire, c'est sans-doute lors de la mise en jeu de la mécanique électorale et ses divers rouages qu'elle peut le moins s'exprimer.
    S'il y en a une, elle est une sorte d'immanence électoralement inexprimable qu'un homme d'Etat véritable, et par excellence un Roi, ressent lui aussi, qu'il partage et qu'il incarne. Alors vient le consentement, l'adéquation du Peuple et du Prince et l'on entre dans un temps où de grandes choses peuvent s'accomplir.
    Le reste, ce sont des magouilles dont on voit bien où elles conduisent.
    Quand nous disons qu'il faut écouter la volonté des peuples face à l'UE, à la mondialisation, au déracinement, je pense que c'est en ce sens que ce doit être compris.

  • Oui, le consentement, le sens partagé du bien commun, qui transcendent l'un et l'autre, tous les processus électoraux imaginables, c'est la seule forme authentique de la démocratie. C'est pour cela que la popularité des rois dépasse infiniment celle des gouvernants élus.

  • Ce billet, s’il insiste beaucoup, avec juste raison sur le déséquilibre mental du chef de l’État, n’aborde pas une atteinte cruciale à la fonction. Il en a été question dans un échange entre amis, en très petit comité, avec le professeur allemand d’économie, remarquable francophone, Markus Kerber, quand il lui a été demandé comment cette opération relevant de la psychiatrie avait été reçue en Allemagne. Ce fut d’abord l’incrédulité, qui fit place à une grande inquiétude mêlée de fureur. Car cet indécent déballage, compromet la confiance qui peut (et doit) exister entre tous les chefs d’État unis à lutter contre l’ennemi du moment. La parole de la France est désormais suspecte, quand on ne sait plus si un secret partagé sur une opération sensible, ne va pas finir dans les tympans de quelques journaleux véreux qui auront porte ouverte chez ce psychiatrique égaré dans le premier palais de l’État. Ce n’est pas seulement le peuple français qui est impatient de le voir partir …

  • Il y a une forme d'intelligence qui semble gravement faire défaut au chef de l'Etat lequel pèche comme beaucoup par une surévaluation de son ego qui n'engage que lui. Voulant laisser sinon une marque au moins une justification de son passage il n'hésite pas devant un déballage dangereux

    Conclusion: au lieu de voter pour un programme que les élus oublient rapidement mieux vaudrait s'attacher à la personnalité d'un homme à son comportement dans le temps et à son style pour choisir un président .
    Un "Homme d'Etat " avec classe et envergure s'interdira un comportement de petit bourgeois exhibitioniste dépassé par les événements. La fonction ne s'improvise pas et beaucoup de méritants n'ont pas la stature. Si vous parler de "représenter un pays " ce n'est pas en élisant un marchand de tapis ou monsieur Bidochon que nous augmenterons notre prestige... Nous sommes loin du grand siècle et même de de Gaulle !

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