UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • Syrie : Eviter le pire en attendant le meilleur

     

    par Jean-Baptiste d'Albaret

     

    C’est peu dire que les réactions politiques occidentales ont été discrètes après la reprise de Palmyre par l’armée syrienne. Il est vrai que nos gouvernants ont dû se livrer à un difficile exercice de style. Comment reconnaître à cette victoire militaire l’importance qu’elle mérite après avoir expliqué pendant des années que la priorité était de « renverser Assad » ? Camouflet suprême, il a même fallu saluer le concours des forces russes, comme l’a fait du bout des lèvres le département d’état américain. C’est déjà une avancée : il n’y a pas si longtemps, soutenir le régime syrien contre les islamistes revenait à préférer la peste au choléra. Jusqu’où peut aller l’aveuglement idéologique… N’est-ce pas Laurent Fabius ?

    à l’évidence, l’offensive de l’armée syrienne, aidée du Hezbollah libanais et de l’aviation russe, est une victoire stratégique et symbolique pour Bachar el-Assad. Elle n’est certes qu’une bataille dans la guerre contre le groupe état islamique. Mais le régime continue de pourchasser les djihadistes pour les extirper de leurs principaux fiefs dans le pays. Surtout, ce succès est le plus important obtenu face à Daech dans le conflit syrien. Le pouvoir alaouite s’impose comme l’adversaire le plus efficace et le plus déterminé de l’organisation terroriste, organisation qui a revendiqué les attentats meurtriers de Paris et de Bruxelles.

    C’est pourquoi la victoire de Palmyre devrait être célébrée comme telle par les chancelleries occidentales. Elle contribue à la stabilisation politique de la région et laisse entrevoir un avenir à des populations éprouvées par cinq années de guerre. C’est le cas, en particulier, des populations chrétiennes qui ont subi violences et discriminations. Politique magazine a pu rencontrer ces communautés dont la présence sur ces terres des origines du christianisme n’est aujourd’hui même plus assurée. L’enjeu est donc à la hauteur de l’espoir soulevé par le recul de l’hydre djihadiste aux confins syro-irakien. Présents en Syrie depuis 2000 ans, acteurs majeurs du tissu économique et social, les chrétiens sont des facteurs d’équilibre et de dialogue dans un Moyen-Orient en fragmentation. Nul besoin d’être prophète pour comprendre que la « transition » politique syrienne, sur laquelle se sont focalisés les Occidentaux au prix de compromissions dramatiques, n’est clairement pas une priorité.

    Ainsi, un léger frémissement se fait sentir du côté américain. Alors que les islamistes sont de plus en plus isolés dans Alep, la grande ville syrienne du nord, Barack Obama a répété que ce serait « une erreur de renverser le régime d’Assad ». Mieux vaut tard que jamais. Mais que de temps, et de vies, perdus ! On attend désormais une réaction officielle française à la hauteur des événements. Elle pourrait s’inspirer de cette réflexion du député des Français de l’étranger, Thierry Mariani : « M. el-Assad n’est pas un président idéal et sans reproche mais il est en train de gagner la guerre. Et nous avons avec lui des intérêts communs et des ennemis communs ». 

    Une151.jpg

    Rédacteur en chef de Politique magazine

  • Totalitarisme des soit disant anti racistes : maintenant, c'est au tour de Baden-Powell.

    Source : https://www.fr24news.com/

    La statue du fondateur du scoutisme Baden-Powell sera démontée en Grande-Bretagne.

    Une autorité locale du sud de l’Angleterre a déclaré qu’elle supprimerait une statue de Robert Baden-Powell, fondateur du mouvement scout mondial, le dernier mémorial à être abattu à la suite des manifestations antiracistes déclenchées par la mort de George Floyd.

    Une statue de Robert Baden-Powell est vue à Poole, la statue devrait être retirée à la suite de manifestations contre la mort de George Floyd décédé en garde à vue à Minneapolis, Poole, Grande-Bretagne, le 10 juin 2020. REUTERS / Matthew Childs

    Les manifestations qui ont balayé les États-Unis et l’Europe ont relancé un débat sur les monuments à ceux qui sont impliqués dans le passé impérialiste britannique.

    Le conseil de Poole a déclaré que la statue de Baden-Powell, un héros de la guerre des Boers britannique, serait déplacée de son emplacement sur le quai de la ville balnéaire pour être stockée jeudi alors qu’il y avait des discussions avec les communautés locales sur son avenir.

    « Bien que réputés pour la création des scouts, nous reconnaissons également que certains aspects de la vie de Robert Baden-Powell sont considérés comme moins dignes de commémoration », a déclaré le chef du conseil Vikki Slade.

    Baden-Powell est largement saluée pour la mise en place du mouvement scout qui compte 54 millions de membres dans le monde. Dans un sondage de 2007, il a été élu 13e personne la plus influente du Royaume-Uni au 20e siècle. Mais les critiques disent qu’il avait des opinions racistes et était un partisan d’Adolf Hitler et du fascisme.

    Sa statue, qui a été érigée il y a un peu plus d’une décennie, regarde actuellement à travers le port jusqu’à l’île Brownsea où il a commencé le mouvement scout en 1907.

    Un porte-parole des Scouts a déclaré que l’organisation attendait avec intérêt de discuter de la question avec le conseil « pour prendre une décision éclairée sur ce qui se passera ensuite ».

    «Le mouvement scout est résolu dans son engagement envers l’inclusion et la diversité et les membres réfléchissent et se défient continuellement dans la façon dont nous vivons nos valeurs», a-t-il déclaré.

    Dimanche, des manifestants à Bristol, dans l’ouest de l’Angleterre, ont abattu une statue du marchand d’esclaves du XVIIe siècle Edward Colston et l’ont jetée dans le port. Il a été récupéré jeudi et le conseil local a déclaré qu’il serait exposé dans un musée.

    D’autres monuments ont également été supprimés depuis et des conseils dirigés par le parti travailliste d’opposition ont déclaré qu’ils examineraient la «pertinence des monuments et statues locaux» sur les terres publiques.

    Reportage de Michael Holden; édité par Kate Holton et Andrew Heavens

    Nos normes : Les principes du Thomson Reuters Trust.
  • Le Premier ministre part, le Système - malfaisant - demeure...

    1A.png

    Ici, on ne va ni accabler, ni regretter Edouard Philippe, encore moins s'inquiéter pour lui : c'est pour la France que nous nous inquiétons, elle qui vit son pire quinquennat de la Vème République, si Jacques Chirac en fut le pire Président.

    Car le Système malfaisant qui déclasse inexorablement ce cher et vieux pays que nous ont légué nos ancêtres va poursuivre, sous un autre Premier ministre, son action ininterrompue d'abaissement de la Patrie : oui, ce quinquennat, dont Edouard Philippe a été le Premier ministre depuis son début, est celui qui a commencé, avec l'affaire Benalla, par montrer les mensonges sur le "nouveau monde" promis, qui ressemblait furieusement à l'ancien; puis qui, avec les Gilets Jaunes, les Retraites et, maintenant, les racistes/racialistes a sombré dans une violence quasi quotidienne, dans lesquelles le Pays montre au monde l'image lamentable d'une société fracturée de partout, en état de violences constantes, des affrontements dans toutes les villes, des secteurs entiers en état d'exaspération absolue : Pompiers, Forces de l'Ordre, Personnels de Santé...

    Oui, tout va mal en France, sous Macron et sous son premier Premier ministre, et, selon toutes les apparences, tout va aller de plus en plus mal avec son nouveau, car l'on recueille de plus en plus vite et de plus en plus fort les fruits de plus en plus nombreux et de plus en plus pourris d'une politique pourrie menée depuis des décennies.

    1AA.jpgMacron n'est certes pas le seul responsable de cette politique pourrie, même s'il en a sa part, puisqu'il la continue... : son aspect le plus immédiat, ces derniers jours, est l'invasion migratoire insensée que subit notre pays, une invasion voulue par la collusion des puissances d'Argent et des Révolutionnaires, dans le but de dissoudre l'historique Nation France, et qui amène avec elle le lot de violences communautaires que nous n'avions jamais connues avant. Avant, lorsque, malgré ses oppositions et ses divisions, notre Société restait malgré tout, homogène : européenne et blanche, de religion judéo-chrétienne et de culture gréco-romaine.

    Cet heureux temps est révolu, et nous vivons maintenant dans la société métissée et "multi-tout" que l'on nous a imposée, de force et sans jamais nous demander notre avis. On voit les résultats : Dijon, le Gang des Traoré qui tient le haut du pavé, les Juges gauchisés à l'extrême ayant pris le pouvoir, et on en passe...

    De tout cela, Edouard Philippe et Emmanuel Macron ne sont pas les seuls responsables, c'est certain : LE responsable, et coupable C'EST LE SYSTEME !

    Il faut remettre la France en ordre mais, pour cela, il faut d'abord mettre le Système en cause, car si le désordre est dans la rue, c'est d'abord et avant tout parce qu'il est dans les esprits. Et il y a  été mis par un Ministère de la des-Education nationale qui a menti aux Français depuis des générations sur leur Histoire, leurs Racines, leurs Traditions, en les montant contre elles et en leur inculquant leur détestation.

    Voilà pourquoi, si l'on veut rendre sa grandeur à notre Pays et enrayer son déclin, il importe de mener la seule politique qui vaille, "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet).

     

    A BAS CETTE REPUBLIQUE IDEOLOGIQUE QUI CONDUIT LA FRANCE A SA PERTE !

     

    VIVE LE ROI, QUI SERA PROTECTEUR ET GARANT DES REPUBLIQUES FRANCAISES !

     

    lfar fleur de lys.jpg

  • « Si tu veux parler de l’universel, parle de ton village ! », par Paul Bridier.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    « Si tu veux parler de l’universel, parle de ton  ! » : c’est le mot d’ordre du conteur Yannick Jaulin, en conclusion du festival du conte et de l’imaginaire (Le Nombril du monde) dont il est le créateur et qui vient de fêter son 30e anniversaire, ce 15 août, en Deux-Sèvres. Un cri du cœur en même temps qu’un appel à la résistance de la part de cet artiste inclassable, collecteur de la mémoire orale et du patois de son terroir, pour le maintenir vivant dans un monde moderne qu’il reproche d’uniformiser toute manière particulière de parler et de vivre.

    5.jpegJusqu’à craindre, aujourd’hui, sa disparition pure et simple sous les doubles coups de la standardisation accélérée du monde et de la perte de mémoire de ceux qui ont pourtant tant de choses à transmettre. Le titre de son dernier spectacle, et de son dernier livre, résume tout de cet état d’esprit mélancolique qui nous traverse tous : « Ma maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour… »

    Sa parade ? Une pirouette : faire de son village, moqué comme un « trou du c… du monde », son exact contraire – le nombril du monde, son lieu de naissance, siège de tout un univers à créer et à conter. « Comme à Brocéliande au XIXe, nous avons légendarisé le lieu. » Pougne-Hérisson, un nom qui ne s’invente pas, insolite mais inspirant, est ainsi devenu, il y a trente ans, le cœur battant d’un nouveau monde tel que celui que notre société « covidée » cherche aujourd’hui à en trouver.

    Un village de sauvé, capitale imaginaire d’un monde recréé, comme Raspail et sa Terre de feu, le Petit Prince et sa planète ou Tolkien et sa communauté de l’Anneau ! Mais si le génial saltimbanque a su parler de son village, le faire parler, en faire parler, force est de constater qu’il reste beaucoup à faire encore dans les autres contrées ! « Je chante pour mon vallon en souhaitant que dans chaque vallon un coq en fasse autant », semble nous dire notre Chantecler poitevin. En nous invitant, chacun là où nous sommes, à une nouvelle parade, à une nouvelle pirouette, dans le patois de notre propre pays : avant qu’ils ne se retrouvent dans les villes, isolés, éperdus et de plus en plus nombreux, les idiots étaient dans nos villages, au milieu, aidés et aimés de tous, comme une richesse pour toute la communauté : c’étaient les idiots du village.

    « Idiot », étymologiquement « singulier », « entier », « incontournable », « imbougeable », nous rappelle Jaulin, cet amoureux des mots. Et si nous devenions, chacun là où nous sommes, non comme des honteux mais comme des résistants, les idiots du village mondial ?

  • Turquie : après Sainte-Sophie, Saint-Sauveur-in-Chora à son tour reconvertie en mosquée.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Dans un décret présidentiel? publié le vendredi 21 août au Journal officiel turc, un mois après la basilique Sainte-Sophie, le chef d’État turc a ordonné l’ouverture au culte musulman de l’église Saint-Sauveur-in-Chora à Istanbul, s’appuyant sur une décision du Conseil d’État rendue en 2019 stipulant sa reconversion.

    Haut lieu touristique de la ville et joyau de l’époque byzantine dont les vestiges actuels datent du XIe siècle, saint-Sauveur-in-Chora remonte au Ve siècle et fut, jusqu’au XVe siècle, un monastère orthodoxe, avant d’être convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453. Désacralisé, le lieu devint un musée en 1958.

    Crainte pour les mosaïques

    Outre son histoire millénaire, « l’église byzantine de la Chora est surtout connue pour ses magnifiques mosaïques et fresques datant du XIVe siècle, dont une monumentale composition du Jugement dernier », explique Le Monde.

    Ces mosaïques byzantines sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, elles avaient été recouvertes de chaux pendant la période ottomane.

    L’annonce de cette reconversion en mosquée a suscité des craintes pour la survie des mosaïques et fresques de l’édifice car l’islam interdit les représentations figuratives. Zeynep Turkyilmaz, historienne de l’Empire ottoman, estime qu’il sera impossible de les dissimuler temporairement lors des heures de prière (comme à Sainte-Sophie) car elles décorent l’ensemble des parois : « C’est l’équivalent d’une destruction, car il est impossible de transformer cette architecture intérieure en la préservant », s’inquiète-t-elle.

    Une volonté d’effacer les traces de la civilisation grecque et chrétienne

    Ce geste politique des autorités turques, fort de symboles, pourrait provoquer de nouvelles tensions, en particulier avec l’Église orthodoxe et la Grèce voisine, qui a aussitôt dénoncé la reconversion de l’église de la Chora, y voyant « une autre provocation envers les croyants et la communauté internationale ».

    « Il y a une volonté d’effacer les traces de la civilisation grecque et chrétienne », estime Zeynep Turkyilmaz, dans Le Monde. « En mettant la main sur un lieu appartenant à la civilisation grecque, on rappelle aussi à la Grèce sa place d’ancien membre de l’empire que les Turcs dominaient. »

    Cette décision, qui, selon Connaissance des arts, « vise à contenter l’électorat islamiste et ultra-nationaliste du président turc », risque de provoquer « une nouvelle vague d’émotions dans le monde chrétien comme auprès de tous les tenants de la laïcité ».

  • Le Partenariat eurafricain.

    Le Partenariat eurafricain est né de la volonté que la réunification européenne, à partir de 1989, ne se fasse pas au détriment des relations que les pays, tant de l'Europe de l'Ouest que de l'Europe del'Est, avaient nouées avec l'Afrique.

    Animé par Joël Broquet et Hervé Nyam, l'action du Partenariat eurafricain s'étend aujourd'hui dans deux directions: d'une part, le soutien à des projets de développement en Afrique et, d'autre part,l'encadrement des diasporas africaines en France.

    Sur le premier point, le Partenariat eurafricain se concentre actuellement, en coopération avec l'association Le français en partage, à la fourniture de livres en français pour des bibliothèques de pays africains. Ainsi viennent d'être conclues des conventions avec la Faculté de Médecine de Toamasina à Madagascar et l'Université de la Corne à Boruma au Somaliland, tandis que des conventions sont en préparation avec l'Académie militaire d'Antananarivo à Madagascar et l'Université de Yaoundé au Cameroun. Le Partenariat africain suit aussi avec vigilance l'expansion chinoise en Afrique et développe une action spécifique dans l'Océan Indien.Sur le second point, le Partenariat africain s'attache à ce que les diasporas africaines réussissent à lafois à s'intégrer en France et à apporter une contribution utile à leurs pays d'origine. Il travaille avecune trentaine d'associations dont Les Chemins de la réussite, Laissez les servir, La France quelle Histoire! ou bien encore Mayesha Espoir France.Par ailleurs, le Partenariat eurafricain a contribué à la diffusion de l'exposition «Les Tirailleurs sénégalais pendant et après la Grande Guerre» montée par l'association Solidarité internationale quia été présentée entre 2015 et 2018 dans plusieurs villes en France et à l'étranger.

    Les publications

    Le CAS dispose de plusieurs supports de communication destinés à la fois à maintenir le lien entre les membres du réseau et à faire rayonner, au-delà, les initiatives qu'il porte ou qu'il soutient.

    Les lettres électroniques.

    La Lettre aux Abonnés, hebdomadaire, est adressée à ses quelques 500 abonnés dont elle relate les initiatives et qu'elle informe des activités du Carrefour.Les destinataires sont également membres de doit du Comité d'animation du CAS, dirigé par Joël Broquet, qui se réunit au moins une fois par an et qui constitue le cœur du réseau animé par le Carrefour.LaNote d'Information, trimestrielle, est envoyée à environ 20 000 contacts dans le but d'assurer le rayonnement du Carrefour au-delà de son réseau.

    Vivre l'Histoire ensemble!

    15.jpg

     

     

     

     

    Il s'agit d'une revue imprimée, à périodicité irrégulière, mettent l'accent sur les actions du CAS présentant également un contenu historique. Six numéros ont été diffusés à ce jour.C'est aussi un label accordée à des manifestations à caractère historique organisées ou soutenues parle Carrefour.

  • Éric Zemmour: «Fin de partie pour les “gilets jaunes”, vaincus par l’extrême gauche et les voyous de banlieue».

    Manifestation de «gilets jaunes» le 12 septembre 2020 à Paris. Frederic DIDES/SIPA

    La mobilisation n’est plus au rendez-vous, l’enthousiasme non plus ; l’approbation tacite de tout le pays encore moins.

    Pour les «gilets jaunes», l’automne 2020 ressemble à une fin de partie. Au fameux match de trop des boxeurs vieillissants. La mobilisation n’est plus au rendez-vous, l’enthousiasme non plus ; l’approbation tacite de tout le pays encore moins.

    9.jpgRevenons à l’origine: le mouvement des «gilets jaunes» fut d’abord une révolte fiscale. On l’a oublié, mais c’est une augmentation de la taxe sur les produits pétroliers qui suscite les premières réactions outragées. Cela rapproche les «gilets jaunes» des poujadistes des années 1950 ou des «émotions» d’Ancien Régime contre les fermiers généraux. On pourrait dire que c’est un mouvement de droite, en tout cas pas un mouvement de gauche. D’ailleurs, la gauche regarde d’abord avec méfiance les «gilets jaunes» quand elle ne les insulte pas. Alors qu’ils n’ont pas encore ouvert la bouche, La France insoumise les traite de beaufs, racistes, misogynes, antisémites mêmes.

    Les travaux de Christophe Guilluy nous permettent de tout comprendre. C’est sa fameuse «France périphérique»qui se rebelle, celle des ouvriers et employés de souche française ou d’immigration européenne, que la hausse des loyers dans les métropoles et l’immigration arabo-musulmane dans les banlieues ont reléguée au loin. D’ailleurs, les manifs des « gilets jaunes » chaque samedi à Paris et dans les grandes villes de province sonnaient comme une réappropriation symbolique de ces lieux d’où ils avaient été chassés.

    Mais voilà, Guilluy ne pouvait pas prévoir qu’à côté des « gilets jaunes » s’affaireraient les black blocs, antifas d’extrême gauche et petits voyous de banlieues. Les premiers casseraient et les seconds pilleraient, le tout avec un curieux attentisme de la police. Après le saccage de l’Arc de triomphe par les voyous de banlieue, la police se réorganise et frappe… sur les « gilets jaunes ». Surtout, Guilluy ne pouvait pas prévoir le génie manipulateur de l’extrême gauche, qui est entrée comme dans du beurre parmi les « gilets jaunes ». Ceux-ci se sont avérés sans leaders, sans ligne politique, sans structure idéologique. Encadrés par les militants de La France insoumise, les « gilets jaunes » n’ont plus parlé d’impôts et n’ont pas osé évoquer l’immigration. Ils ont réclamé une nouvelle Constitution et un «RIC ». Rééduqués comme à Pékin au temps de la Révolution culturelle, ils se sont mis à parler tels des militants CGT. Certains ont accepté la « convergence des luttes » avec les Traoré. Tout est rentré dans l’ordre de la gauche. Les médias bien-pensants, qui les insultaient et les méprisaient, se sont mis à les aduler et à les vénérer, tandis que, par un effet de vases communicants, leurs effectifs se vidaient.

    Emmanuel Macron, qui avait eu très peur, en ce jour où un hélicoptère tournait autour de l’Élysée pour l’exfiltrer, pouvait respirer. Ce n’était pas son « grand débat » qui avait vaincu les « gilets jaunes », mais les black blocs et les antifas, les racailles de banlieue et l’extrême gauche. Les braves gens.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Éric Zemmour: «Ce que sont les écologistes français: verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur».

    Éric Zemmour. Jean-Christophe MARMARA

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox

    L’engagement écologique des Verts s’arrête là où leurs convictions de gauche, voire d’extrême gauche, commencent.

    Ils ont été les vainqueurs immodestes de ces municipales. Les Verts ont crevé les écrans de la soirée électorale du second tour des municipales. Rien de plus normal. D’abord leurs victoires à Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Besançon, etc., mais aussi leurs belles défaites à Lille ou à Toulouse, sont incontestables et spectaculaires. Par ailleurs, les médias ne s’intéressent qu’aux métropoles et le succès dans ces grandes villes vaut triomphe médiatique national.

    On se souvient qu’en 2001, les seules conquêtes de Lyon et Paris avaient occulté la terrible défaite des socialistes sous Lionel Jospin alors premier ministre.À l’époque déjà – il y a vingt ans -, la gauche était plurielle ; mais les écologistes étaient la troisième roue d’un carrosse dont les rênes étaient entre les mains des socialistes. C’est cela qui a changé lors de ces municipales, comme un changement d’attelage: toujours l’union de la gauche, mais sous direction écologiste. Les Verts ont enfin réalisé leur rêve : faire aux socialistes ce que ceux-ci avaient fait aux communistes pendant les années 1970 et 1980, les remplacer comme patrons de la gauche.

    C’est pourquoi les Verts sont une pastèque : verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur. Et souvent rouge vif. L’engagement écologique des Verts s’arrête là où leurs convictions de gauche – et même d’extrême gauche – commencent : contre le CO2 mais contre le nucléaire, l’énergie la moins carbonée. Contre les expérimentations sur les animaux, mais pour les expérimentations sur l’homme que sont la PMA et la GPA pour tous. Pour les circuits courts, mais pour l’Europe qui multiplie les accords de libre-échange. Pour la protection de la planète, mais contre la protection des peuples envahis par l’immigration. Pour la défense de la nature, mais pour les éoliennes qui enlaidissent les paysages. L’écologie a été prise en main par l’extrême gauche depuis les années 1960 alors qu’elle était à l’origine une révolte de vieux conservateurs – voire réactionnaires – qui grognaient contre « le progrès ».

    Chez les Verts, ont table ouverte toutes les minorités qui s’agitent depuis des décennies: féministes, antiracistes, LGBT, islamistes, racialistes, etc. Les Verts sont la mise en œuvre du modèle théorisé par Terra Nova il y a quelques années pour le PS : remplacer l’électorat populaire traditionnel français, parti au RN ou réfugié dans l’abstention, par l’alliance des bobos des métropoles, des jeunes femmes diplômées et de la jeunesse issue de l’immigration. C’est l’illustration du modèle grenoblois du maire écolo Éric Piolle: subventions aux associations, logement social pour les familles immigrées, tolérance à l’islam le plus vindicatif et laxisme face au trafic de drogue et la violence endémique qui l’accompagne.

    Mais la victoire aux municipales ne vaut pas promesse de triomphe à la présidentielle. La présidentielle, c’est l’affaire de la nation et la dernière élection où les gens votent. Et les Verts détestent la monarchie républicaine. Ils veulent sauver la planète mais pas la nation.

  • La statue de Louis XIV reviendra-t-elle à Rennes ?, par Agnès Le Morvan.

    Une statue représentant Louis XIV à cheval se trouvait place du Parlement en 1726, avant d’être fondue pendant la Révolution. Sa réduction en bronze pourrait rejoindre les collections du musée des Beaux-Arts de Rennes. | OUEST-FRANCE

    Source : https://www.ouest-france.fr/

    La réduction en bronze de la statue équestre de Louis XIV, réalisée par Antoine Coysevox pour la place du Parlement de Bretagne, pourrait rejoindre les collections du musée des Beaux-Arts de Rennes.

    Il s’agit d’une pièce d’exception, une « œuvre d’intérêt patrimonial majeur ». L’avis d’appel au mécénat a été publié au Journal officiel par le ministère de la Culture dimanche 19 juillet 2020. L’idée : acquérir la réduction en bronze de la statue équestre de Louis XIV, réalisée par Antoine Coysevox pour la place du Parlement de Bretagne entre 1688 et 1689, à la demande des États de Bretagne, initialement destinée à Nantes, et finalement installée à Rennes en 1726.

    1.jpg

    Une statuette représentant Louis XIV sur son cheval. | DR

    Une fois acquise, cette réduction rejoindrait la collection du musée des Beaux-Arts de Rennes, ainsi que les reliefs qui ornaient le soubassement de la statue royale de Rennes, seuls vestiges conservés de cette œuvre monumentale. Fondue lors de la Révolution française, on ne la connaissait donc qu’à travers les gravures et dessins de Jean-François Huguet.

    L’appel au mécénat d’entreprise porte sur la somme de 2 370 000 €. Une coquette somme. Mais le classement en œuvre d’intérêt patrimonial majeur permet un abattement de 90 %.

    Découverte dans une collection britannique

    La statuette était conservée depuis le début du XXe siècle dans une prestigieuse collection aristocratique britannique. C’est un bronze inédit. Remarquable par la qualité de sa ciselure, son bel état de conservation, elle est aussi à ce jour l’unique témoignage en volume de la célèbre statue de Coysevox, le plus important sculpteur français de la fin du règne de Louis XIV.

    Cette statue, représentant le roi vêtu à l’antique, est une évocation de la volonté du roi de signifier dans les plus grandes villes de France (Bordeaux, Lyon…), par l’érection de statues monumentales lui rendant hommage, la présence d’un État puissant et centralisé.

    Témoignage de l’histoire de la Bretagne

    « C’est une occasion de faire revenir un trésor national en France. Et dans un musée de région, ce qui est rare », témoignait Guillaume Kazerouni, responsable des collections anciennes du musée, en novembre. Ce bien met en relief toute une histoire de l’Ancien régime et de la Bretagne, la révolte du papier timbré en 1675, la rivalité entre Nantes et Rennes pour avoir la statue…

    L’acquisition de cette statuette, témoin de l’unique monument élevé dans cette région à un roi de France au XVIIe siècle, viendrait enrichir le corpus encore peu fourni des réductions anciennes des statues équestres royales conservées dans les collections publiques françaises.

  • Sur Sacr TV, nos raisons pour la Monarchie - 3.


    Contrairement à ce que l’on nous fait souvent croire, la république n’est pas le meilleur des systèmes de gouvernement. Il n’existe pas à vrai dire de système politique parfait, et la Monarchie ne fait pas exception. Mais dans son imperfection, la Monarchie offre bien plus de possibilité que la république actuelle. Il ne sert à rien non plus d’envisager une sixième ou septième voire huitième république, car lorsque l’on fait le bilan des cinq premières depuis 1792, force est de constater que la faiblesse, l'absence de continuité et l’instabilité sont des symptômes inhérent à ce système. Ce qui explique l’état actuel de notre pays en a peine deux siècles. Une république forte, stable et durable ne serait qu’une république singeant la monarchie. Et pour ainsi dire ça ne serait même plus une république car comme nous l'avons dit c'est la faiblesse, l’absence de continuité et l'instabilité qui constituent les caractéristiques principales d’une république.

    C’est ce que le Norvégien diplomate et homme d’Etat Fridtjof Nansen avait compris, lorsqu’il répondit à un journaliste français sur le choix de ses compatriotes pour la Royauté, et non la République en 1905, après leur séparation du royaume de Suède :

    « Nous avons choisi la Monarchie pour trois motifs :

    « Le premier, c'est que, la Norvège n'étant pas riche, nous voulons un gouvernement économique, et, vous le savez, il n'y a pas de gouvernement plus coûteux que la République.

    Le deuxième, c'est que nous voulons être forts ; et la République nous eût rendu trop faible vis-à-vis de la Suède.

    Enfin, nous voulons être libre ; nous ne nous soucions nullement de subir la tyrannie des partis. »

    Alors qu’attendons-nous aussi pour être libre ? La Monarchie c’est l’autorité en haut et les libertés en bas ! L’un étant la conséquence de l’autre !

    Quelque-soit la Monarchie de demain, la seule chose que nous pouvons garantir c’est que dans tous les cas, le Roi sera indépendant, il sera au-dessus des lobbies et des partis. Qu'il reste un gouvernement humain avec ses qualités et ses défauts. La durée lui exige un sens aigu des responsabilités au risque d'une déstabilisation qui lui serait fatale comme ce fut le cas dans l'histoire. Le règne des partis disparaitra naturellement car son pouvoir, pour durer, devra reposer sur une représentation réelle de la nation, basé sur les familles et associations professionnelles, les villes et les provinces libérée du joug partisan...

    La monarchie sera toute à la fois active, "traditionnelle dans ses principes, moderne dans ses institutions".

    Il ne tient qu’à nous d’en reconnaître les vertus, et de tout faire pour que dans un futur proche, les lys refleurissent notre destinée pour une nouvelle aventure Capétienne. Nous retrouverions alors la possibilité d'un humanisme dont un univers dominé par des financiers restera à jamais dépourvu...

    Notre jour viendra ! Frédéric Winkler

  • Beyrouth ravagée par une gigantesque explosion qui semble accidentelle, par Antoine de Lacoste.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Le n’avait pas besoin de cela ! À la crise financière, économique et politique qui détruit le pays à petit feu, voilà que s’est ajoutée une explosion d’une violence folle qui a anéanti des quartiers entiers de Beyrouth, son port et toutes ses réserves de céréales. Le bilan humain, qui devrait s’alourdir encore, est terrible : plus d’une centaine de morts et au moins 4.000 blessés, dont beaucoup gravement atteints. Les hôpitaux sont débordés alors que plusieurs ont eux-mêmes subi des dégâts importants.

    antoine de lacoste.jpgL’enquête ne fait que commencer mais, en l’état actuel des informations diffusées par les médias libanais, il semblerait que la cause soit accidentelle. Ce seraient 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium stockées dans des entrepôts qui ont explosé en deux temps : une première explosion, suivie d’une seconde qui semble encore plus terrible. Les nombreuses vidéos amateurs visibles sur le Net montrent cela très explicitement.

    Selon le Premier ministre Hassan Diab, qui a pris la parole à la télévision libanaise, cette matière hautement explosive est stockée depuis… 2014. De nombreux responsables politiques et militaires se sont successivement exprimés, diffusant des informations parfois contradictoires sur l’origine de ces nitrates. Ainsi, le général Ibrahim, directeur de la sûreté générale au Liban, a indiqué que ces tonnes de matières explosives avaient été saisies sur un cargo, plusieurs années auparavant. Mais plus rien n’a été dit, ensuite, sur ce cargo.

    Une commission d’enquête a déjà été nommée et ses premières conclusions, qui seront rendues publiques d’ici quelques jours, sont attendues avec impatience.

    Mais au-delà des causes et des responsabilités, c’est toute une ville qui est détruite. De très nombreux immeubles ne sont plus que des carcasses et plusieurs des derniers édifices historiques de Beyrouth se sont effondrés. La capitale, déjà ravagée par quinze ans de guerre civile (1975-1990) et reconstruite par des groupes saoudiens au mépris de la préservation du patrimoine, va encore devoir se relever, si cela est possible.

    Les messages de solidarité affluent du monde entier, même d’Israël, pourtant officiellement en guerre avec le Liban. L’armée israélienne, dont l’aviation passe son temps à violer l’espace aérien libanais, a d’ailleurs fait savoir qu’elle n’était pour rien dans cette explosion, ce dont on se doutait tout de même un peu.

    a annoncé l’envoi de plusieurs tonnes de matériel sanitaire et de personnel de la Sécurité civile. Lui-même devrait se rendre, jeudi, dans la capitale meurtrie.

    Les premières réactions des Libanais oscillaient entre accablement et volonté de se redresser encore et toujours. Mais le vent de la colère pourrait souffler à nouveau si l’État (ou ce qu’il en reste) n’organise pas correctement la gestion de la catastrophe. Les grandes manifestations de l’automne dernier pourraient reprendre, attisées non plus seulement par les multiples pénuries et l’appauvrissement croissant du peuple libanais, mais aussi par l’incurie meurtrière de responsables massivement corrompus cherchant avant tout à sauver un système dont ils vivent.

    En attendant, Beyrouth doit, une nouvelle fois, panser ses plaies et c’est le moment, pour tous les amis des chrétiens d’Orient, de leur manifester leur solidarité.

  • Le retour des centrales à charbon, un crime français, par Jean-Marc Frenove.

    Depuis 40 ans, c’est-à-dire depuis la fin de la présidence Giscard, la France est exportatrice d’électricité. Vitrine de l’excellence française, jamais le moindre problème, jamais le moindre accident. Et une électricité parmi les moins chères du monde. Ah, mais ! Il fallait que cela cesse. On a arrêté d’autorité les deux réacteurs de Fessenheim qui fournissaient 75 % de l’électricité d’Alsace-Lorraine.

    12.jpgEt aujourd’hui, zéro. Pas un seul ministre, pas un seul média pour dire à M. Macron qu’il allait priver d’emploi 3.000 personnes et transformer en désert une petite ville où le bonheur était palpable.

    Cette décision infantile a déjà sa sanction, qui va sans doute satisfaire le gamin : ce mois-ci, et malgré les températures estivales, EDF a dû rallumer ses centrales à charbon pour faire l’appoint, informe LCI. Ça ne s’était jamais vu en dehors des vagues de froid de l’hiver.

    Comment est-ce possible ?

    Dans notre système hexagonal parfaitement rodé, on profite des mois d’été peu gourmands en énergie pour faire la maintenance des réacteurs nucléaires, sous le contrôle sévère de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire). Ils sont donc indisponibles à tour de rôle, et ça n’a jamais posé le moindre problème. Nos centrales zéro fumée zéro CO2 ont toujours fait face. Jusqu’à présent…

    Or, malgré ce fonctionnement sans faille du système nucléaire, la France, saoulée par la propagande écolo, a lancé, en 2010, un gigantesque programme de subventions d’éoliennes et de capteurs photovoltaïques. Ce programme a été dénoncé par la Cour des comptes, dans son rapport de 2018, pour son coût faramineux et pour son résultat dérisoire. Car il va coûter, s’il va à son terme, 121 milliards d’euros. Dépense totalement inutile. En France, les éoliennes et le solaire n’apportent rien au climat, puisque notre énergie électrique est entièrement décarbonée.
    En revanche, ils enrichissent des industriels aux méthodes douteuses, étrangers pour la plupart, et dont les porte-coton sont les politiciens . 121 milliards, c’est le jackpot ! Et sachez qu’ils sont financés par des taxes spécifiques qu’on ne cesse de greffer sur votre facture d’électricité.

    Selon le bon vieil adage : puiser dans la poche des pauvres pour enrichir quelques-uns. Au passage, on peut constater que le mouvement écolo, allié à l’extrême gauche, favorise en toute connaissance de cause un business où pullulent des entreprises à la moralité parfois douteuse. Règne de l’argent vite gagné et sans risque. Et ce business a des conséquences clairement négatives sur le climat, car la fabrication des éoliennes et du photovoltaïque est tout sauf décarbonée, et sur notre richesse nationale car la plus grande partie des milliards soustraits au contribuable va à des entreprises autres que françaises.

    Mais revenons à notre impasse électrique du mois de septembre : l’EDF, victime des deux réacteurs manquants de Fessenheim, comptait sur les éoliennes pour faire la jonction jusqu’à la fin des travaux de maintenance. Vu leur prix faramineux, elles allaient enfin servir à quelque chose.

    Hélas, les moulins de pacotille, commandés par des politiciens de pacotille, n’ont pas fonctionné : il n’y avait pas de vent !

    *Cour des comptes : Le Soutien aux énergies renouvelables, communication à la commission des finances du sénat, 117 pages, mars 2018. Disponible sur Internet.

     

     

    Jean-Marc Frenove

    Economiste et spécialiste des énergies
     
  • L'Incorrect censuré !, par Jacques Guillebon.

    Chers lecteurs,

    Depuis hier matin, jeudi 18 juin, la couverture de L’Incorrect devrait être affichée sur de nombreux kiosques de Paris et de sa banlieue, et ce pendant quatre jours. Nous avions pris cette décision et parce que nous étions fiers de cette Une et parce que ce nous semblait une contribution normale à l’effort économique fourni par les kiosques et les maisons de la presse qui avaient subi de plein fouet le conséquences du confinement.

    Las. Nous avons été censurés.

    Censurés non pas même par une décision de l’État ou sur instigation d’une quelconque association gauchisante ennemie de la liberté comme ce pays en compte encore trop : non, censurés par le principal propriétaire de kiosques dans la région parisienne qui dispose d’un quasi-monopole de fait, Mediakiosk, filiale du géant JC Decaux.

    Ce Mediakiosk qui proclame fièrement sur son site internet que le kiosque est « essentiel au maintien de la presse écrite en centre-ville, symbole de la liberté d’expression » n’hésite pourtant pas dans le même temps à refuser l’affichage qui lui déplaît idéologiquement.

    Nous avions pourtant un contrat avec Mediakiosk et nous l’avons réglé en conséquence. Et sans même prendre la peine de nous avertir, cet acteur central de la diffusion de la presse écrite, laquelle est déjà à la peine depuis plusieurs décennies, se change en professeur de vertu, en inquisiteur, en censeur à la petite semaine.

    Cinq ans après Charlie hebdo, et quoi que proclament les bonnes âmes des terrasses, rien n’a changé. Ou plutôt si, tout a changé : on ne tombe plus sous les balles de terroristes musulmans, heureusement ; mais le petit kapo du treizième étage d’une tour de la Défense se charge de nous réduire au silence.

    Alors même que la loi Avia vient d’être heureusement censurée par le Conseil constitutionnel et que le fantôme d’une censure d’État reculait, c’est comme en tout temps de collaboration un citoyen anonyme qui se charge motu proprio d’éteindre les idées hardies.

    Il faut croire qu’il y a des sujets tabous dans cette société « ouverte » ; qu’il est impossible d’évoquer la remigration sans subir des foudres incultes. Notre couverture ne tombe évidemment pas sous le coup de la loi. L’Incorrect peut de toute façon se vanter, en trois ans d’existence, de n’avoir jamais été condamné à aucun titre, ni d’avoir jamais répandu aucune fausse nouvelle. C’est pour nous un point d’honneur que de n’écrire que la vérité, et toujours dans le respect des personnes.

    Aussi cette censure est-elle bien entendu sans objet autre que celui d’effacer nos idées. Mais ça ne marchera pas. Chers lecteurs, chers abonnés, ne nous faites pas taire ! Aidez-nous à passer outre cette censure, et la meilleure façon reste d’acheter ce numéro, de le lire et de le faire lire. Alors, en connaissance de cause, on pourra commencer à nous critiquer si nous nous sommes trompés.

    En attendant que le tribunal nous rende justice, ruez-vous donc, s’il vous plaît, plus que jamais dans les kiosques, les relais et les maisons de la presse. Pour que liberté continue. Merci d’avance.

     

    Jacques de Guillebon

    Directeur de la rédaction

  • L'idéocologie, par Vincent Trémolet de Villers.

    Source : https://www.lefigaro.fr/

    Les conventionnels qui ont élaboré les 150 propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas candidats aux municipales. Leurs travaux pourraient cependant éclairer les électeurs. C’est un dévoilement, en effet, que ce manifeste. L’écologie, assimilée originellement à la liberté, à la bienveillance, à la confiance, à la poésie, même, se montre normative, punitive, intrusive. Elle s’occupe de tout : votre maison sans doute mal isolée, vos déplacements certainement inutiles, votre assiette forcément déséquilibrée.

    N’affichez pas la moindre distance avec ce programme vertueux : il s’agit de l’intérêt supérieur de la planète. Cette grille de pensée pratique évacue par principe toute contradiction. Qu’importe même la part minuscule de la France dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre : dans la hiérarchie des périls, la fin du monde l’emportera toujours sur la fin du mois.

    C’est un malheur de voir l’indispensable soin du monde enfermé dans cette dialectique, un supplice de supporter une sémantique abstraite – biodiversité, rénovation énergétique, société dé-carbonée – quand des mots – campagne, floraison, éléphants, primevères, rosée, moissons, rochers, torrents… – disent à eux seuls la beauté de la Terre, sa fragilité aussi. Notre génie administratif parviendra- t -il à mettre la nature elle-même sous acronyme ?

    On l’a compris, poursuit notre journaliste, personne ne se plaindra que les hommes aient le souci de préserver leur environnement, rares sont ceux qui minorent encore le dérèglement du climat. Mais quel lien entre cette inquiétude universelle et l’écologie des villes, ce mélange de compulsion fiscale, de progressisme sociétal et d’urbanisme végétal ? Un berger vivant dans la fréquentation permanente de la nature n’y retrouverait pas ses moutons.

    Assistons-nous à l’émergence d’une nouvelle matrice séculière ? », s’interroge Jérôme Fourquet au sujet de la poussée verte. Sans doute : à lire les programmes municipaux comme les propositions de la Convention citoyenne, il s’agit moins d’écologie que d’idéologie.

    L’écologie politique, installée, qui s’assurera sans-doute de quelques mairies, le 28 de ce mois, et qui sera plus présente dans le futur gouvernement qu’Emmanuel Macron mettra en place peu après, cette écologie-là est un danger de plus pour la France. Philippe de Villiers raconte qu’accompagnant Jacques Chirac en campagne, ce dernier lui avait dit tout fier de ses talents : « Tu vas voir comme je suis démagogue ! » S’agissant des écologistes, l’on verra mieux quelles sont les capacités d’Emmanuel Macron en la matière lorsque sera donnée la liste du prochain gouvernement après les Municipales. On se doute pourtant que le principal courant qui se confirmera aux dites Municipales sera celui des abstentionnistes. Peu importe, n’est-ce pas ?

  • Sur le site officiel de l'Action française, un état éco-policier pour une société éco-concentrationnaire ?, l’éditorial

    Table des matières

    Une actualité chassant (presque) l’autre, les médias mainstream ne parlent plus, ou presque, que des 150 propositions formulées par les 150 « tirés au sort » de la Convention citoyenne (sic) pour le climat, voulue par Macron, à la suite de la crise des Gilets jaunes, afin de montrer son attachement à la démocratie directe. Quoi de mieux, alors, que d’imiter un mode de fonctionnement hérité de la démocratie athénienne, mère de toutes les démocraties, à savoir le tirage au sort ? Celui-ci est, par définition, sans malignité.

    françois marcilhac.jpgUNE IMPOSTURE

    Sauf que le nouveau monde macronien n’a rien à voir avec la démocratie athénienne, et que, même le tirage au sort que, du reste, les Athéniens n’employaient pas dans le cadre d’une quelconque convention, mais pour désigner les magistrats et les bouleutes (les conseillers), a été revisité, puisque c’est l’institut Harris Interactive qui a été chargé de choisir les « bons  » tirés au sort, parmi lesquels, au départ, s’est trouvé — coquin de sort ! — Daniel Cohn-Bendit en personne, qui, devant la grosseur de la ficelle, a tout de même décliné l’invitation ! Ou quand, en macronie, l’expression prétendue du pays réel est cyniquement remplacée par les instituts de sondage, qui sont la courroie de transmission du pays légal… Nous reviendrons sur le sujet dans un prochain éditorial.

    Chacun peut trouver sur internet les 150 propositions, certaines, comme le passage à 110 kilomètres heure sur autoroute, ayant été largement médiatisées en raison de leur caractère arbitraire. Ce qu’il est important de comprendre, c’est l’imposture — nous venons d’en toucher un mot — qui sous-tend cette démarche et, surtout, l’idéologie qui fonde cette imposture.

    L’imposture n’est pas tant dans le mode de désignation officiel (le tirage au sort) de ces 150 citoyens-et-citoyennes, que dans le mensonge qui l’enveloppe  : car c’est la plus grande opacité qui a présidé à leur désignation, puisqu’ils ont bien été désignés et nullement «  tirés au sort  », désignation confiée à un institut privé lié à l’oligarchie en place. Il s’agissait, en fait, de composer un échantillon — pardon, un panel  : parlons la langue de nos élites — représentatif de l’opinion avec laquelle le pouvoir souhaite «  échanger  », comme disent également nos élites. Il s’agissait donc de composer de toutes pièces cette opinion en fonction du résultat attendu — pratique démocratique habituelle : cela s’appelle «  forger l’opinion  », le prétendu tirage au sort ne venant que couvrir un artifice politique. Il est donc évident que les Gilets jaunes, pourtant soutenus par une large majorité de Français, n’y avaient pas leur place. Il était évident également que les membres de ladite convention n’avaient d’autre fonction que d’écouter, avec bienveillance, la bonne parole des «  sachants  », avant de pondre, sous leur dictée, les «  bonnes mesures  » — un peu comme au sein des parlements d’enfants  : nous sommes ainsi arrivés au stade ultime de cette infantilisation des citoyens, auprès desquels les politiques, depuis plusieurs décennies, se considèrent comme devant faire toujours plus de «  pédagogie  ». Telle était également la fonction des quelques mesures démagogiques — par exemple, le passage aux 28 heures hebdomadaires  : destinées à prouver la diversité de l’échantillon choisi, leur rejet final montrait combien la raison l’emportait au sein de cette première convention citoyenne. Nous avons à faire avec des enfants qui ont bien appris leur leçon.

    L’IDÉOLOGIE DE L’ÉCOCIDE

    L’idéologie, elle, est contenue dans l’inscription dans la Constitution et par voie de référendum de la lutte contre le réchauffement climatique et de la préservation de l’environnement, avec, notamment la notion d’écocide, dans le droit fil du bavardage constitutionnel chiraquien — charte de l’environnement et principe de précaution. Mais avec l’écocide, nous franchirions un degré supplémentaire, s’il est permis de parler ainsi, dans le réchauffement idéologique, puisque cette notion, inscrite, de plus, dans la Bible de la République, serait, dans la pensée de ses promoteurs, l’équivalent laïque du déicide. Sur fond de catastrophisme climatique, chacun comprend aisément combien nous passerions alors d’une écologie punitive déjà dénoncée partout, à une écologie inquisitoriale. La judiciarisation à outrance qui en découlerait ne menacerait pas que les grandes entreprises qui ont les moyens financiers de se moquer réellement de l’environnement. Chaque citoyen verrait cette épée de Damoclès pendre au-dessus de sa tête. Faire un feu de cheminée l’hiver, au retour d’une promenade dans les bois, si tant est qu’on soit encore autorisé à fouler la biodiversité, ou un barbecue l’été, entre amis, dépasser le 110 kilomètres à l’heure sur autoroute, utiliser sa voiture lorsqu’il aurait été possible de prendre son vélo, voire, demain, avoir plus de deux enfants — d’autant que les migrants attendent à la porte ? Pêle-mêle, autant d’écocides, de nature et d’importance variée… Car tout deviendra possible, comme a été possible, sur fond de peur sanitaire, le confinement de 65 millions de Français à moins d’1 kilomètre de chez eux. Certains esprits mal-pensants n’ont-ils pas fait remarquer que la limite des 100 kilomètres, imposée dans un deuxième temps, était tirée du roman de George Orwell 1984  ? Demain, faudra-t-il justifier ses déplacements eux-mêmes, donner la clé de sa voiture à la gendarmerie ou au commissariat, pour ne la reprendre qu’avec une permission expresse ? Peut-être même la possession d’une voiture sera-t-elle interdite, au profit de sa location, plus transparente pour les autorités. Faudra-t-il justifier de la nécessité de prendre un billet de train, car le train pollue aussi — ne parlons pas de l’avion ? Après tout, Mme Borne, la ministre de l’écologie, alors ministre des transports, n’avait-elle pas déclaré, lors de l’examen de la loi sur les «  mobilités  », que la bonne mobilité est celle qu’on n’effectue pas ? A côté de l’antiracisme, l’écologisme sera-t-il le communisme du XXIe siècle ? Au nom de la Terre, un passeport intérieur deviendra-t-il nécessaire ? Surtout, demain, faudra-t-il justifier le fait même d’exister, puisque exister pollue et qu’au nom de la Terre tout doit devenir possible ? Tout doit être réinventé ?

    Oui, c’est bien la peur, en l’occurrence la peur climatique qu’instille méthodiquement les médias depuis des années. Et puisque nous n’avons qu’une seule terre, qu’une seule Gaïa, et puisque, oui, «  la maison (oïkos) brûle  », l’écocide devient bien, dans une société matérialiste, indifférente à la transcendance, l’équivalent du déicide. Le crime contre l’humanité lui-même est, dans cette logique, appelé à devenir secondaire. Qui ne voit que l’idéologie antispéciste pousse, comme un champignon, sur le fumier de l’écologisme, idéologie par définition fondamentaliste, dont l’antispécisme n’est que l’excroissance la plus nihiliste ? Qui ne voit que l’écologie humaine, dont le pape François a rappelé le caractère premier, est méprisée de nos écologistes qui sont presque tous favorables aux pires dérives artificialisantes, lorsqu’il s’agit de l’être humain, comme si l’homme devait désormais subir ce qu’il a fait stupidement et criminellement subir et continue encore largement de faire subir, sur fond d’industrialisation et de mondialisation, à la faune et à la flore ? Du reste, la volonté de parquer les hommes dans des cages à lapin, qui ressort de la convention, aux dépens de l’habitat individuel — au nom de la lutte contre l’artificialisation des terres à laquelle les éoliennes participent pourtant largement, elles aussi — fait penser à la généralisation, pour les hommes, de l’élevage industriel. Comme si un nouvel aménagement du territoire, la fin de la métropolisation, laquelle, il est vrai, est réputée écologique, et la réhabilitation de villes moyennes et de villages entiers ne permettraient pas de redynamiser le tissu économique dans une démarche écologique responsable ! Nous assistons au contraire à un renversement saisissant ! Alors que la cause animale progresse, ce qui est un bien pour l’homme lui-même et son mode de vie, c’est à l’homme qu’on veut imposer des pratiques reproductives et des modes de vie pires que ceux qu’on dénonce aujourd’hui, à juste titre, s’agissant des animaux d’élevage… En revanche, s’agissant d’enracinement, nos écologistes, tous immigrationnistes, se révèlent les pires mondialistes. On comprend combien l’écologisme, qui est un néomondialisme, est soluble dans le macronisme…

    2.png

    UNE DÉMARCHE COERCITIVE

    Qui lit les 150 mesures ne peut qu’être frappé par la démarche coercitive qui préside à leur adoption. Non que certaines, comme d’en finir avec les passoires thermiques, le plastique jetable, une agriculture destructrice de l’écosystème ou l’élevage industriel, ne soient pas bonnes en soi. Mais la coercition et la judiciarisation pour les citoyens — tous les propriétaires vus comme des nantis, par exemple, ou les agriculteurs comme des pollueurs alors qu’ils ont été contraints par l’Europe de pratiquer depuis plusieurs décennies une agriculture antiécologique, dont ils sont les premières victimes — n’a aucun répondant du côté de l’Etat, sinon dans l’obligation d’en exiger toujours plus des citoyens et dans une intensification à l’école de l’endoctrinement écologiste, sous la volonté de généraliser « l’éducation à l’environnement et au développement durable dans le modèle scolaire français  ». Oui, sur fond de peur, toutes les interdictions, toutes les coercitions, tous les endoctrinements seront permis puisque, comme l’a déclaré un des porte-parole de la convention, c’est « pour le bien de nos concitoyens et de la Terre  ». Manifestement, les dégâts bien réels que cette chanson totalitaro-utopique a provoqués au XXe siècle n’ont pas servi de leçon…

    Cette convention ne serait-elle qu’une étape dans la constitution d’un État éco-policier au service d’une société éco-concentrationnaire ?

    François Marcilhac

    PS 1 : Plus prosaïquement, c’est-à-dire électoralement, nous ne pouvons pas rester indifférents au second tour des municipales, dimanche prochain, d’autant qu’il concernera, pour un grand nombre d’entre elles, des villes importantes au plan national. L’écologie étant une chose trop sérieuse pour être confiée aux écologistes, on ne peut évidemment qu’appeler à faire barrage à tous les candidats écologistes ou soutenus par eux. Cela va sans dire à Paris, mais aussi dans ces villes cœurs de métropoles que les écologistes pourraient remporter soit directement soit dans le cadre d’une alliance. Faisons également barrage aux candidats du pouvoir. Quel que soit l’opposant ? Soyons sérieux ! L’échec de Philippe au Havre aurait certainement un effet plus positif au plan national, en fragilisant la majorité, que la victoire du candidat communiste n’aurait d’impact négatif sur la ville. Et bien sûr, quand c’est possible, votons pour les candidats patriotes. Pour le second tour des municipales, qui est politique, en votant local, pensons national !

    PS 2 : L’Action française a récemment publié un remarquable ouvrage sur la question écologique : j’y renvoie évidemment. Il s’agit de Quelle écologie pour demain ? sous la direction de Francis Venciton et Enzo Sandré, avec une préface de Jacques de Guillebon.

    En vente à la Librairie de Flore. https://www.librairie-de-flore.fr/produit/quelle-ecologie-pour-demain/