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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, prédit un krach financier

     

    Par Marc Rousset 

    En matière de prévision économique, une bonne dose de prudence s'impose. Bernard Maris disait qu'un économiste est un monsieur qui est capable d'expliquer le lendemain pourquoi il s'est trompé la veille. Une addition de principes de bon-sens et de connaissance des dossiers conduit toutefois à envisager sérieusement ce qui peut attendre nos sociétés dans un avenir plus ou moins proche. C'est l'exercice auquel Marc Rousset se livre ici pour nous au fil d'une analyse documentée qui intéressera ce qu'on appelait jadis les pères de famille aussi bien, d'ailleurs,  que les patriotes. La racine est la même ! ...   LFAR 

     

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    Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, gère 160 milliards de dollars. Ray Dalio, son fondateur, s’est rarement trompé. En 2007, il avait prophétisé la fin du boom immobilier américain, l’effondrement imminent des banques et l’implosion des marchés du crédit. Selon le Financial Times du dimanche 18 février, Bridgewater est d’avis qu’après le mini-krach récent d’environ 10 %, « une secousse bien plus grande arrive ; les marchés vont entrer dans une nouvelle ère de volatilité »« La fin de l’argent facile » va déclencher une cascade de ventes et un krach financier.

    Les raisons principales sont la peur d’une inflation grandissante, la fin de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif et le rendement de presque 3 % des bons du Trésor américain. Les États souverains en quasi-faillite ainsi que les entreprises « zombies » ne supporteront pas le choc à venir de la hausse des taux d’intérêt.

    Les prix des actions et des obligations sont au plus haut et les déficits jumeaux commercial et budgétaire des États-Unis vont continuer à se creuser d’une façon abyssale. Lloyd Blankfein, le président de Goldman Sachs, se déclare soucieux que Trump jette du combustible sur le feu pour les dix prochaines années avec une baisse des impôts de 1.500 milliards de dollars, un plan de modernisation des infrastructures de 1.500 milliards de dollars, une relance des dépenses militaires de 1.200 milliards de dollars et 400 milliards de dépenses nouvelles en 2019, ce qui porterait le déficit de l’État fédéral à 984 milliards de dollars. Ce déficit serait le plus important de l’histoire américaine par rapport au PIB, hors périodes de récession et de guerre.

    Le PER de Shiller, qui compare la capitalisation boursière du S&P 500 américain à la moyenne des bénéfices réels ajustés en fonction de l’inflation, est à un score historiquement élevé de 32. Il est plus élevé que celui du jeudi noir de 1929 et n’a été dépassé que lors de la bulle Internet en 2000. 

    Quant au magazine Capital, il craint que le krach de 2018 ne soit pire qu’en 1987. Les systèmes de vente automatiques et les stratégies de protection du portefeuille avaient joué un rôle primordial lors du krach de 1987. Le phénomène pourrait se reproduire en 2018. Mais les autorités, en 1987, avaient des cartouches dont elles sont aujourd’hui démunies. Les pays occidentaux n’ont plus de marges de manœuvre budgétaires, monétaires ou sur les taux, tandis que la BCE n’a même pas encore mis un terme à son programme de rachats d’obligations européennes. 

    Il n’y a donc plus de prêteur de la dernière chance qui soit prêt à soutenir le système financier mondial. En outre, la Fed est désormais dans l’incapacité légale d’entreprendre les mêmes actions d’urgence qu’en 2008. Le Dodd-Frank Act, adopté à la va-vite sous Obama après la faillite de Lehman Brothers, empêche la Fed de voler à la rescousse de sociétés individuelles en difficultés ou de prêter dans l’urgence à des sociétés non bancaires. La Fed ne peut prêter de l’argent qu’à des institutions assurées, et avec la permission du Trésor.

    En 2008, c’est la Fed qui avait sauvé le système financier européen en créant des dollars pour soutenir le marché interbancaire européen. Le 14 octobre 2008, le montant des « swaps » en dollars passa brusquement de 50 milliards de dollars à 580 milliards de dollars.

    Le paradoxe, c’est que seule la concurrence mondiale exacerbée, qui a pour conséquence la disparition à terme de toutes les industries occidentales, freine la remontée de l’inflation ! Mais depuis 2008 et Lehman Brothers, la dette mondiale globale est passée de 57 % à 327 % du PIB. Face à la faillite de nombreuses entreprises et de nombreux États, dont la France, suite à la remontée des taux d’intérêt à long terme, on pourrait alors assister à l’éclatement simultané des bulles dans les cinq classes d’actif, les trois plus périlleuses étant les cryptomonnaies, les obligations et les actions, suivies de l’immobilier ainsi que des œuvres d’art, biens réels gardant toujours une valeur substantielle si l’on se réfère à la crise hyperinflationniste de 1923 en Allemagne.   • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

  • Bordeaux : Echos d'une conférence très suivie de Jean Sévillia

     

    Dans le cadre des Rencontres Amitiés Françaises, nous signalons que plus de trois-cents personnes ont assisté, mercredi dernier, à l'Athénée municipal de Bordeaux, à la conférence de Jean Sévilla : « Le catholicisme en France, quel avenir ? »

    Jean Sévilla y a également présenté son livre « La France catholique ». (Editions Michel Lafon).

    Lafautearousseau avait naturellement annoncé cette importante rencontre.

    Remerciements au site Action française à qui l'on doit l'illustration ci-dessus.

    Action française

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Mercredi 14 Avril, à 19h00, l’Action française-Restauration Nationale vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera introduction à l'augustinisme animée par Gabriel Marchenoir sur Discord.

    Plus d'infos en mp.

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    Mercredi 14 Avril, à 19h30, l’Action française Bordeaux vous convie à son Cercle Léon de Montesquiou pour une audio-conférence dont le thème sera le souverainisme en Egypte du XIXème au XXIème siècle animée par Angélique Leroyia sur Discord.

    Lien du serveur discord en mp.

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    Jeudi 15 Avril, à 18h00, l’Action française Brest vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera le libéralisme animée par Arthus et Right sur Discord.

    Plus d'infos en mp.

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    Samedi 17 Avril, à 17h00, l’Action française Arras vous convie à son Cercle Robert d'Artois pour une conférence dont le thème sera la démocratie animée par Jacques Escroc sur Discord.

    Inscriptions en mp.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

     

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    • GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    Site Officiel : http://www.actionroyaliste.fr/

    Page FB : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.co

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    Samedi 17 Avril, à 17h00, l’Action française Arras vous convie à son Cercle Robert d'Artois pour une conférence dont le thème sera la démocratie animée par Jacques Escroc sur Discord.

    Inscriptions en mp.

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    L'Action française-Restauration Nationale vous donne rendez-vous ce Samedi 17 Avril, à 19h00 pour une foire aux questions en audio-conférence en présence d'Antoine Grosjean et de Francis Venciton secrétaire général adjoint de l'AF sur Discord.
    Venez nombreux, et n'attendez plus pour nous rejoindre ! 
    Accès :
    Plus d'infos en mp.

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    Lundi 19 Avril, à 18h00, l’Action française Chalons sur Saône vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera la pensée d'action française sur Discord.

    Plus d'infos en mp.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    • GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    Site Officiel : http://www.actionroyaliste.fr/

    Page FB : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/user/SACRvideos/videos

     

     

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, indépendants/"électrons libres"...)

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    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    Samedi 2 Novembre à 20h00, l’Institut nantais historique et littéraire vous convie à une conférence sur les guerres de Vendée.

    Le lieu vous sera communiqué par mails aux personnes intéressées (ou par MP) .

    Richard Lueil, de Cerizay dans les Deux-Sèvres, historien passionné des guerres de Vendée et animateur du blog Chemins Secrets, viendra nous entretenir au sujet du génocide vendéen : Le Génocide, un levier politique ?

    Renseignement : contact@inhl.fr

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Pensée Classique et Pensée Chrétienne" le Mardi 5 Novembre à 20h00.

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    Le Samedi 9 Novembre à 15h00, l'Action française Bordeaux recevra, en son Cercle Jean-Baptiste Lynch, Françis Venciton pour une conférence sur "la contre-culture".

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    Le Cercle Gustave Thibon se dote enfin d’un local à Vichy et vous invite à la conférence inaugurale qui aura lieu le Samedi 9 Novembre à 17h00.


    Au Programme:
    – Présentation de notre association.
    – Conférence de Beatrice Bourges, porte-parole du Printemps Français et du Collectif pour l’enfant : “Quels enjeux pour l’avenir”.

    Renseignement : cerclegustavethibon@gmail.com

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    Lundi 11 Novembre dès 18h30, place Carnot, l'Action française Lyon au coté de leurs amis serbes vous attendent nombreux afin de célébrer l'amitié franco-serbe en commémorant nos ancètres lors de l'hommage aux morts de 14-18.

    A cette occasion, une messe, un souvenir du poilu (rassemblement avec flambeaux) et un banquet auront lieu.

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    Mercredi 13 Novembre à 20h00, l'Action française Toulon accueillera Julien Langella pour une conférence à laquelle il présentera son ouvrage " Catholiques et Identitaires".

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    Ce Jeudi 14 Novembre de 19h00 à 21h00, conférence-débat de Martial Bild, avec la participation d'Anne Brassié, sur le thème "Information et liberté d'expression" à la salle Porquerolles, Maison de la Méditerranée, rue du Commandant Infernet à Toulon.

    Entrée libre avec apéritif d'accueil.

    Martial Bild et Anne Brassié auront le plus grand plaisir de vous compter parmi eux à cette occasion et comptent sur votre présence.

    Merci d'avertir de votre présence par retour de ce courriel à l'adresse developpement@tvlibertes.com ou au 06 29 25 40 85.

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    Vendredi 15 Novembre à 19h00, la Fédération Royaliste du Maine et de l'Anjou, la Restauration Nationale et l'Action française du Maine et de l'Anjou vous convient au diner-débat avec Phillippe Mesnard (Journaliste, Rédacteur en chef de Politique Magazine) dont le thème sera "la République française : Vers un Etat totalitaire".

    Un pot de l'amitié sera servi à 19h00.

    La conférence débutera à 19h45, elle sera suivie d'un débat, auquel succèdera le diner. Respect de l'horaire recommandé !

    PAF : 18€ (adultes), 9€ (étudiants, ecclésiastiques, chomeurs)

    Vous etes donc attendus, le plus nombreux possible, à la Salle socio-culturelle de COSSE-EN-CHAMPAGNE (53340).

    La salle socio-culturelle est située à la sortie du bourg de Cossé en direction d'Avessé-Brulon, sur la droite.

    (prendre la 1ère ruelle à droite après la place située devant l'école - pancartes "Pont muletier", "chemin de la Ragottière").

    Courriel : xavier.d-albaret@orange.fr

    Tel : 02.43.98.43.44/06.25.75.26.90

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    Jeudi 21 Novembre à 19h45, l'Action française Lyon et le Cercle de Flore de Lyon vous invitent à leur diner conférence, avec Nikolas Mirkovic, cofondateur de l’association Solidarité Kosovo et auteur de la BD « Bienvenue au Kosovo », œuvre engagée à travers laquelle il continue de dénoncer l’imposture des mensonges occidentaux et éclabousse la version officielle de la guerre du Kosovo.

    Inscription obligatoire avant le Mardi 19 novembre

    PAF : 30€ adhérents/ 35€ sympathisants

    Renseignement : contact@cercledeflorelyon.fr

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Le droit naturel" le Samedi 23 Novembre à 16h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" le Mardi 3 Decembre à 20h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Saint-Martin de Tours, évangélisateur de la Gaule" le Mardi 17 Decembre à 20h00.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

    Jean Sévillia sera l'invité du Cercle le Vendredi 8 Novembre pour une conférence sur le thème de "l'église en procés".

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence :

     

    Jeudi 7 Novembre à 18h45, le Café d'Actualité que dirige Antoine de Crémiers sera animé par Hilaire de Crémiers dont le thème sera "De la lutte intestine à la guerre civile … Vous avez dit la République ?".

    Café le Festival, 1 cours Mirabe

  • Éphéméride du 13 juillet

             1992 : Premières Fêtes maritimes de Brest
     

     

     

     

     

    1380 : Mort de Du Guesclin

     

    Charles V ordonna que son corps fût porté à Saint-Denis, pour y être enterré à côté de son propre  tombeau (ci dessous, son gisant, dans la Basilique).

    "N'oubliez pas ce que je vous ai répété mille fois, qu'en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d'église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis."

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    D'Eustache Deschamps (Ballade sur le trépas de Du Guesclin) :
     
    "...Estoc d'honneur et arbre de vaillance,
    Coeur de lion épris de hardiment,
    La fleur des preux et la gloire de la France..."
     
     
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    1793 : Assassinat de Marat

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    Dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand voir la photo "Le pandemonium révolutionnaire : Marat"

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XVI, La Révolution :

    "...Marat, "fanatique désintéressé", a été l'homme le plus influent de la Révolution celui qui l'a menée du dehors avec le plus de suite, parce qu'il avait l'instinct démagogique, c'est-à-dire le don de deviner les passions populaires et le talent d'exprimer les haines et les soupçons de la foule de la façon même dont elle les sentait. Marat, écrivain et agitateur, a été un terrible artiste de la démagogie.

    Il inspirait du dégoût à Robespierre lui-même, mais il était, depuis l'origine, indispensable au progrès de la Révolution dont le développement - c'est la clé dont on ne doit pas se dessaisir - était lié à une agitation chronique de la population parisienne, à la possibilité de provoquer des émeutes à tout moment.

    Camille Desmoulins disait avec raison "qu'il n'y avait rien au-delà des opinions de Marat". La marche de la Révolution ne s'arrêtera pas le jour même où Charlotte Corday aura tué ce monstre, mais elle en sera sensiblement ralentie..."

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     "...le talent d'exprimer les haines et les soupçons de la foule de la façon même dont elle les sentait. Marat, écrivain et agitateur, a été un terrible artiste de la démagogie..." (Jacques Bainville) 
          
     
    Marat vu par Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 297/298 :
     
    "D'après ces préséances de hideur, passait successivement, mêlée aux fantômes des Seize, une série de têtes de gorgones. L'ancien médecin des gardes du corps du comte d'Artois, l'embryon suisse Marat, les pieds nus dans des sabots ou des souliers ferrés, pérorait le premier en vertu de ses incontestables droits. Nanti de l'office de fou à la cour du peuple, il s'écriait, avec une physionomie plate et ce demi-sourire d'une banalité de politesse que l'ancienne éducation mettait sur toutes les faces : "Peuple, il te faut couper deux cent soixante-dix mille têtes !"...
     
    Quand Marat était descendu de sa planche, ce Triboulet populaire devenait le jouet de ses maîtres : ils lui donnaient des nasardes, lui marchaient sur les pieds, le bousculaient avec des huées, ce qui ne l'empêcha pas de devenir le chef de la multitude, de monter à l'horloge de l'Hôtel-de-ville, d'y sonner le tocsin d'un massacre général, et de triompher au tribunal révolutionnaire...
     
    On visitait dans un cénotaphe de gazon élevé sur la place du Carrousel, le buste, la baignoire, la lampe et l'écritoire de la divinité. Puis le vent tourna : l'immondice, versée de l'urne d'agathe dans un autre vase, fut vidée à l'égout."
     

    • Et Marat "vu" par le compte-rendu d'une séance de la Convention, à la mi-avril 1793 (Marat prend la parole pour justifier le Tribunal révolutionnaire) :

    "C'est par la violence que doit s'établir la liberté et le moment est venu d'organiser momentanément le despotisme de la liberté pour écraser le despotisme des rois !"

    Vergniaud : "Donnez un verre de sang à ce cannibale : il a soif !"

    Le député Buzot déclare :

    "Quant à Marat, je le pense et je le déclare, la majorité de Paris applaudira au décret qui chassera cet homme impur du sanctuaire de la liberté; dans nos départements, on bénira le jour où vous aurez délivré l'espèce humaine d'un homme qui la déshonore."

    Quant à Lecointe il en rajoute une couche : "Je vous dénonce un homme qui ne cesse de tapisser les murs de ses déclarations incendiaires. Un homme en état de démence !"

     

    Sur Paris, livré à cette démence révolutionnaire, voir notre Éphéméride du 15 janvier, qui donne de larges extraits du roman d'Anatole France, Les Dieux ont soif, dans lequel ce délire de folie sanguinaire que fut la Révolution et sa Terreur est magistralement montré... et demontré !

     

     

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    1842 : Mort accidentelle du duc d'Orléans
     
     
    Il était le fils aîné du roi Louis-Philippe.

    13 juillet

    Le prince Ferdinand d'Orléans, par Ingres

             

    Le prince Ferdinand devait partir, ce jour-là, pour Saint-Omer en tournée d'inspection militaire. Il voulut, à 11 heures du matin, aller faire ses adieux à la famille royale au château de Neuilly. Sur le chemin, les chevaux du cabriolet du prince s'emballèrent soudain. Le prince s'élança hors de la voiture.

    Le marchepied était bas, mais, selon un témoin, "la puissance d'impulsion de la voiture multipliant la rapidité d'un élan irréfléchi, les deux talons portèrent sur le sol avec une telle force que le contrecoup produisit une violente commotion cérébrale, et probablement un épanchement instantané".

    Le soir même, à 4 heures et demie, le duc d'Orléans rendait l'âme dans la boutique d'un épicier où on l'avait transporté.

    C'est de lui que descendent les actuels représentants de la Famille de France : il est père de Robert, duc de Chartres; lui-même père de Jean III, duc de Guise; père d'Henri VI Comte de Paris; père d'Henri VII, aussi Comte de Paris et père de Jean, duc de Vendôme et Eudes, duc d'Angoulême. Le prince Jean est l'actuel Comte de Paris...

    "… Il faut la saluer, la sinistre journée

    Où ce jeune homme est mort dans sa force et sa fleur,

    Préservé du néant par l'excès du malheur,

    Par sa jeunesse même et par sa destinée…"

     

    Alfred de Musset, Le 13 juillet (texte intégral du poème :

    Alfred de Musset 13 juillet.pdf )

     

     

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    1921 : Mort de Gabriel Lippmann

     

    100 ans après son Prix Nobel (1908), ses découvertes retrouvent un formidable écho dans les nanotechnologies contemporaines.

    Gabriel Lippmann, en effet, a réussi en 1891 l’exploit de reproduire par la photographie les tonalités et les teintes des couleurs grâce à un procédé révolutionnaire basé sur le phénomène d’interférence, dont les résonances se retrouvent aujourd’hui dans les technologies les plus modernes : fabriquées à partir de nanotechnologies au temps où ce mot n’existait pas, ces photographies ont conservé une vivacité et un éclat étonnants...

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    1926 : Maurras critique l'emplacement retenu pour édifier la Grande mosquée de Paris...
     
    Il explique sa position en page "Une" de L'Action française et donne ses raisons : qu'on en juge...
     
  • En vente à la Librairie de Flore...

    Jacques Bainville a voué son intelligence et sa clairvoyance à l’histoire de France. Son talent de psychologue est admirablement servi par la limpidité de son style. Certains de ses livres sont devenus à juste titre des classiques. Bainville donne le goût de l’histoire parce qu’il a le don de l’expliquer. Écrire l’histoire, selon lui, c’est appréhender les doctrines, les idées et donc connaître les hommes.

     
    La présente anthologie atteste de ces qualités de pénétration des événements et de compréhension des ressorts de l’action humaine.
    Depuis la Gaule romaine jusqu’à la révolution de 1830, à laquelle l’auteur borne son propos, des moments décisifs dictent le cours de l’histoire nationale. Des personnages historiques incarnent presque toujours ces époques décisives. Ainsi, les tableaux que Bainville trace de celles-ci sont augmentés de deux remarquables portraits, celui de Richelieu et encore celui de Napoléon, « l’homme inimitable, qui fit le lien entre la France d’autrefois et la France nouvelle».
    Ces textes rares n’avaient jamais été réédités depuis les années 30.
  • Autour de nos amis, les Bertran de Balanda, ce dimanche, à Aix-en-Provence...

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    bouquet.jpgComme je vous l'avais annoncé, je me suis rendu avec Bayard à la cathédrale Saint Sauveur d'Aix, hier, dimanche 7 mars, pour assister à la Messe, dite en particulier en mémoire de Guy, d'Hubert (son beau-frère, mari de Bénédicte), et de Madame de Balanda.

    J'ai redit à tous les membres de la famille présents notre amitié et notre affection à tous : à Renaud, l'un des deux fils de Guy, à Hugues, son frère, à Bénédicte, sa soeur (et épouse d'Hubert de Lapeyrouse) ainsi qu'à Florence - son autre soeur - et à son mari.

    Je leur ai transmis également le salut et l'affection d'Annie Laurent (que la famille de Balanda connaît bien...) : je l'ai rencontrée samedi après-midi, et elle serait très volontiers "monté" avec moi si elle n'avait eu un rendez-vous ecclésial de longue date ce dimanche...

    Enfin le salut fraternel et militant de notre camarade, collaborateur et rédacteur Jean-Baptiste Colvert, qui apporta tout son concours et toute son aide à Guy quand il décida d'écrire l'histoire de sa famille...

    François Davin, Blogmestre

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  • Impossible décentralisation ?, par Jean-Baptiste Donnier

    J.B. DONNIER 1.JPG« Voici une très belle chose sous un très méchant mot », écrivait Charles Maurras dans L’idée de la décentralisation en 1898. Le mot de « décentralisation » pourrait bien, en effet, contenir en lui les pièges dans lesquels la chose semble condamnée à se perdre, alors même que la nécessité n’en est plus guère contestée. 

    Parler de décentralisation donne l’impression d’un mouvement certes inverse à la centralisation, mais obéissant à la même méthode. Décentraliser consisterait à défaire par le haut, au moyen d’une politique volontariste, la centralisation imposée de la même manière. Or, pour paraphraser Joseph de Maistre, une décentralisation véritable ne saurait être une centralisation en sens contraire, mais devrait être, plutôt, le contraire de la centralisation. Il faudrait pour cela retrouver le sens des réalités qui constituent la nation française et, au-delà du « méchant mot » de décentralisation, la vérité de l’idée.

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    Le sens des réalités

     

    FRANCE PROVINCES.jpgLoin de sortir tout armée du cerveau de quelque démiurge, la France se constitua à partir de réalités physiques et historiques qui lui préexistaient. Pendant tous les siècles de la monarchie capétienne, il n’est pas d’exemple de création ex nihilo d’une seule circonscription territoriale. Nos 36 000 communes épousent les limites des paroisses et nos anciennes provinces et autres pays sont directement issus des cités et des pagi gallo-romains sur lesquels s’étaient déjà formés nos antiques diocèses et métropoles ecclésiastiques. Au fur et à mesure de la formation de l’unité française, chaque réunion au domaine de la Couronne intégrait un territoire tel qu’il était, avec ses institutions, ses lois et ses frontières. Certes, le pouvoir royal pouvait déléguer dans ces territoires, pour le représenter et y défendre le bien commun, des « procureurs » ou « commissaires » dont la compétence territoriale ne coïncidait pas toujours avec les limites des provinces ou des pays auprès desquels ils exerçaient leurs fonctions. Ce fut le cas, à partir du xvie siècle, des intendants. Mais, d’une part, les domaines de compétence assignés de la sorte à l’action de l’état ne faisaient que se superposer, sans les supprimer, aux entités territoriales préexistantes et, d’autre part, le représentant du Roi ne pouvait guère imposer sa volonté aux institutions locales sans provoquer de très vives réactions. L’ancienne France, « hérissée de libertés », ne laissait à l’action de l’état qu’une marge de manœuvre souvent très réduite.

    Tout change avec la Révolution, qui engage d’emblée un processus de centralisation dont nous ne sommes jamais sortis. Il est significatif de constater que, dès le début, l’Assemblée constituante qui, comme l’indique le nom qu’elle s’est donné, prétend « constituer » la France en état, le fait en créant les départements. Le mouvement est lancé immédiatement puisque c’est le 22 décembre 1789 que l’Assemblée Nationale constituante décrète qu’il « sera fait une nouvelle division du royaume en départements ». à partir de ce moment, le processus de centralisation est enclenché car c’est d’en haut, de la loi et, par conséquent, de la volonté de ceux qui la font, que procèdent non seulement les divisions territoriales de l’état mais aussi les pouvoirs conférés à leurs organes.

    FRANCE departements.JPGCe processus centralisateur, mis en place dès 1789, ne fera que s’amplifier par la suite sous l’effet d’une contrainte politique trop souvent occultée par l’historiographie révolutionnaire. à partir de la Législative (octobre 1791), jusques et y compris à la constitution de l’an VIII (1799), le pouvoir fut constamment exercé par des minorités, souvent issues de coups d’état, qui trouvèrent dans la centralisation le moyen inespéré d’imposer leur volonté à l’ensemble d’un pays pour le moins récalcitrant. La centralisation apparut de la sorte aux pouvoirs successifs comme un instrument particulièrement efficace de gouvernement qui permettait, avec des moyens relativement limités, de « tenir » le pays.

    Après la Révolution, aucun gouvernement n’osa se passer des moyens qu’il pensait puiser dans cette centralisation qui, depuis 1789, avait démontré son aptitude à servir tous les pouvoirs. Ni la Restauration, malgré les tentatives du baron de Vitrolles ou les velléités de Villèle, ni la monarchie de Juillet, malgré l’extension des pouvoirs des conseils généraux en 1833 et 1838, n’engagèrent une véritable politique de décentralisation. Pourtant, l’idée de décentralisation gagnait de plus en plus d’esprits dans tous les partis.

     

    L’idée de décentralisation

     

    Révolutionnaire dans son principe, la centralisation fut d’abord combattue par les tenants de la contre-révolution. Mais l’idée de décentralisation s’imposa peu à peu au-delà des clivages politiques. Ainsi, le Programme de Nancy publié en 1865 par un groupe de notables lorrains dont certains étaient royalistes et d’autres républicains, présente un projet de décentralisation tendant en particulier à émanciper les communes de la tutelle préfectorale. En 1871, c’est toutefois un député légitimiste, Claude-Marie Raudot, qui dépose sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi de décentralisation qui ne sera pas adoptée mais qui manifeste néanmoins l’émergence dans le champ politique de l’idée de décentralisation. Au même moment, des auteurs comme Auguste Comte et Frédéric Le Play défendent également des projets de décentralisation tandis qu’en Provence, le Félibrige qui se forme autour de Frédéric Mistral illustre une décentralisation culturelle qui ne sera pas sans prolongements politiques. Le fédéralisme du jeune Maurras en est directement issu.

    Pourtant, malgré les progrès de l’idée, la chose fut sans cesse repoussée et la centralisation ne cessa de progresser. De territoriale, elle en vint même à étendre ses tentacules à tous les corps sociaux, au point qu’il n’est plus guère d’activité qui ne relève de nos jours d’un ministère qualifié « de tutelle », du travail à l’agriculture, du commerce à l’industrie, de la culture à l’université. Comble du paradoxe, la décentralisation elle-même s’est parfois vu attribuer un « ministère de tutelle », avec à sa tête un ministre de l’intérieur et de la décentralisation !

    france régions.JPGCe simple constat montre suffisamment ce que les lois dites de décentralisation de 1982 ont d’illusoires. Elles n’ont eu en réalité pour effet que de diffuser dans les collectivités locales, tel un cancer qui se généralise, le principe de la centralisation. Au lieu de n’avoir qu’un état centralisé, nous avons aujourd’hui une multitude d’échelons administratifs, tous plus centralisés les uns que les autres dans la mesure où ils n’ont de cesse de dépouiller du maximum de prérogatives les échelons inférieurs, dans le seul but de conforter ou d’étendre le pouvoir de ceux qui s’en sont emparé.

    Pouvait-il en être autrement ? Sans doute pas dès lors que l’élection constitue la source unique de légitimité de tous les pouvoirs. Aucun pouvoir élu ne peut accepter, sans remettre en cause la source de sa propre légitimité, que l’élection d’organes véritablement décentralisés échappent à son contrôle. Une décentralisation authentique, qui ne soit pas uniquement une centralisation inversée, passe dès lors par la réintroduction dans l’état d’une autre source de légitimité.

  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (22)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Antilles : la Vendée créole de Bernard de Percin...

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    "Histoire inconnue du grand public et ignorée des manuels scolaires, la victoire de la Vendée créole contre la République en 1794 fut celle des blancs, mulâtres et noirs unis dans une même résistance à la barbarie révolutionnaire" dit Odile de Lacoste-Lareymondie, qui raconte dans son livre l’incroyable destinée de son chef, Bernard de Percin, le Charette de la Martinique, celle de Dubuc de Marcoussy, le fier artilleur (de Sainte-Catherine) et Montlouis Jaham, à la tête de leurs compagnies d’hommes de couleur...

    À la veille de la Révolution française, les trois iles d’Amérique fournissaient à la métropole l’essentiel du sucre dont elle avait besoin.
    On avait pris l’habitude de les différencier par un dicton qui en disait long sur la qualité de leurs habitants :

    "Les seigneurs de Saint Domingue, ces messieurs de la Martinique et les gens de la Guadeloupe".

    À l’heure de la grande tourmente révolutionnaire, cette sociologie ne fut pas indifférente au sort que le destin devait réserver à chacune de ces îles.
    Saint-Domingue devint Haïti. La révolte des esclaves et des gens de couleurs avait anéanti tous les colons blancs, résisté aux troupes de Bonaparte et fondé la première république noire indépendante du monde.
    La Guadeloupe, pourtant ouverte aux idées nouvelles, avait dû subir l’effroyable guillotine du sinistre Victor Hugues, que la Convention avait dépêché sur l’île pour anéantir tout ce qu’elle pouvait contenir d’aristocrates et de contre-révolutionnaires.
    Ces messieurs de la Martinique, eux, résistèrent.
    Il y eut suffisamment d’hommes courageux et déterminés pour s’opposer au nouvel ordre des choses. Et ce fut ce que l’histoire a retenu sous le nom de "Vendée Créole" : une Vendée qui eut ses chefs, ses combats victorieux, ses revers, ses débarquements, ses embarquements, qui connut les horreurs de la guerre civile mais aussi les éclats victorieux de ses hauts faits d’armes.
    L’histoire officielle moderne n’est évidemment guère prolixe sur cet épisode de la Vendée créole.
    C’est essentiellement grâce à un homme exceptionnel que les habitants de la Martinique n’ont pas subi le même sort tragique que leurs voisins de la Guadeloupe.
    Cet homme s’appelle Claude Joseph Bernard de Percin, marquis de Montgaillard, comte de Northumberland.
    Selon l’historien Sydney Daney, "parmi ses autres compagnons d’armes, sa réputation brilla comme celle de Charette et de La Rochejaquelein."
    Petit cousin de Joséphine dont il favorisa le départ de la Martinique pour rejoindre son mari, le général de Beauharnais, et sa destinée impériale, et qui l’appelait "mon petit cousin Canon", Claude Joseph Bernard de Percin, dit "Percin-Canon" était issu d’une des plus vieilles familles du midi de la France.
    Originaire de Percy en Normandie, sa famille avait compté un compagnon de Guillaume le Conquérant et s’était installée en Angleterre, puis était revenue en Guyenne avec le Prince Noir.
    Un cadet de cette famille, enseigne de vaisseau en 1726 en Louisiane, prit son congé en 1727 à la Martinique où il finit par s’établir.
    Son petit-fils, notre héros, fut nommé en 1782 sous-lieutenant au régiment de Hainaut, qui faisait partie de ceux envoyés pour la guerre d’Amérique et prit part aux expéditions du Marquis de Bouillé. Ses qualités militaires, son ascendant naturel, sa fidélité à Dieu et au Roi, son intrépidité inouïe, son courage hors pair, l’appelèrent à la tête des "Habitants" et il devint peu à peu le chef de la "Vendée
    créole"...

    Voir le récit détaillé de la Bataille de l'Acajou dans notre note du Jeudi 30 Juin 2016 :

    Martinique, "Vendée créole" : la victoire des royalistes sur les républicains en 1794...

     

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (178)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1922 : "Sylla et son destin"...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    La vie et l'oeuvre de Sylla, homme d'état romain du dernier siècle avant Jésus-Christ, racontée et commentée par Daudet qui, au travers de la vie aventureuse et exemplaire de son héros, s'efforce de tirer des leçons pour le gouvernement de son époque.
    Une belle leçon d'histoire qui s'appuie sur une vaste culture...

     

    De "Maurras et notre temps", d'Henri Massis, pages 47/48 :

    Sylla, poème de l'Ordre.

    Comment cet homme qui joignait à d'écrasantes besognes de journaliste et de directeur l'effroyable surcroît des tournées de conférences en province, des réunions de faubourg, sans parler de son assiduité aux séances de la Chambre (quand il était député, il n'en manquait pas une), comment Léon Daudet trouvait-il encore le loisir de rêver, de composer et d'écrire des romans ?
    Ses journées avaient donc quarante heures ?
    Sachant ce qu'était alors sa vie quotidienne, quelle ne fut pas notre stupeur à Bainville et à moi lorsque Léon Daudet, en 1922, nous apporta "Sylla et son destin" !
    Toute son hérédité latine, méditerranéenne, toute sa méditation de politique, toute sa volonté de grand réactionnaire qu'alarmaient les périls de la cité s'étaient concentrés autour du nom de Sylla.
    Ce nom avait agi sur lui comme une métaphore soudaine, comme une grande image de lutte qui avait tout fixé dans son orbe.
    C'étaient les vivantes similitudes qu'il avait découvertes entre la situation politique de Rome en l'an 87 avant Jésus-Christ et celle de la France de 1922, qui avaient conduit Daudet à étudier le caractère du grand Romain, son génie d'action et à montrer en lui un de ces hommes à qui incomba le génie de l'espèce.
    Et comment n'eût-on pas été frappé par ce qu'il y avait d'autobiographie dans ce récit de l'aventure syllanienne, de consanguinité entre son héros et lui ?
    Ce qui se dégageait du livre de Daudet, dans la lumière de l'évidence, c'était que ce tonique de l'autorité reste le même à toutes les époques et que, dans ce domaine, il ne peut pas plus y avoir de changement qu'il n'y en a dans la constitution anatomique et physiologique du cerveau humain !
    De Sylla, Daudet avait fait le poème de l'Ordre et de l'Autorité.
    En composant au Romain cette épitaphe, n'était-ce pas celle qui eût pu être la sienne que Daudet avait gravée :
    "Lucius Cornelius Sylla, le plus grand, le plus sage et le meilleur des Romains, en qui apparut comme en nul autre cet art de développer tous les possibles politiques, avec majesté, dans tous les sens, et de les rendre favorables à la Cité".

  • Du communisme de bistrot à la chouannerie populaire ?

    Par Jean-Philippe Chauvin

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    « Le comptoir du café est le parlement du peuple » Balzac

    « Le comptoir du café est le parlement du peuple », affirmait Balzac, et je fais souvent mienne cette célèbre citation du non moins célèbre royaliste, en entretenant discussions et parfois querelles dans les estaminets et restaurants des villes et villages de France que je traverse ou dans lesquels j’habite et vis.

    Ainsi, il y a quelques jours à Versailles : alors que je me régalais d’un mille feuilles aux framboises fait maison (c’est tellement meilleur qu’un surgelé décongelé), deux « communistes » sont arrivés, forte carrure et blouse de travail sur le dos, salués de leur présumée étiquette par le patron des lieux. Aussitôt, évidemment, la discussion, brève et cordiale, s’engagea, m’étant moi-présenté comme royaliste.

    bistrotsdoisneau.jpgLe plus virulent, sorte de Peppone sans moustache, s’engagea dans un discours sur les congés payés, les 35 heures, et les progrès sociaux du XXe siècle, avec le ton déclamatoire d’un Georges Marchais façon Thierry Le Luron, tandis que l’autre me soufflait, d’un air amusé, qu’ils n’étaient pas vraiment communistes… Mais, au travers de sa harangue, le premier évoquait une sorte de nostalgie d’un temps apparemment révolu, celui des « conquêtes sociales » devenus, pour le meilleur mais parfois aussi pour le moins bon, des « acquis sociaux ». Il est vrai que, depuis une quarantaine d’années, notre société est entrée dans une période et un climat d’insécurité sociale, entre chômage structurel et crainte du déclassement. Pendant longtemps, les économistes et les politiques ont, pour la plupart, minimisé ces phénomènes et raillé les sentiments des classes populaires, puis des classes moyennes, arguant que la mondialisation était heureuse, forcément heureuse parce que l’on n’avait jamais autant consommé depuis les débuts de l’humanité. De l’ouvrier producteur et exploité des temps de l’industrialisation, on était passé au consommateur qu’il s’agissait de contenter et d’inciter, toujours et encore, à consommer, non seulement pour son plaisir mais pour le plus grand profit de la Grande distribution et d’un système de « désir infini dans un monde fini », selon l’expression de Daniel Cohen, dont, justement, il s’agissait d’oublier la seconde partie de la formule pour que ce système perdure et garde sa « profitabilité ».

    Aujourd’hui, la France est en fin de désindustrialisation, et les délocalisations spéculatives continuent, pour le plus grand bonheur des actionnaires souvent peu intéressés par les conditions de leurs gains, et notre nation a perdu, dans le même mouvement, son fin maillage de services publics et de cafés, renouant avec un « désert français » que Jean-François Gravier dénonçait à l’orée des années Cinquante et que l’action de la gaullienne DATAR avait cherché à éviter, ou à ordonner pour en limiter les effets délétères. En fait, la répartition des habitants de notre pays était moins déséquilibrée du temps de la rédaction du livre de Gravier, et la « déconcentration » des années de Gaulle puis la « décentralisation » des lois Defferre et des politiques Pasqua et Raffarin n’ont, en définitive, abouti qu’à rendre « plus acceptable » un processus de métropolisation qui a littéralement asséché les territoires ruraux de France et concentré les populations actives autour des grandes cités et au sein des grandes aires métropolitaines. Non que les intentions des uns et des autres fussent mauvaises, mais la République et les féodalités qu’elle préserve et dont elle dépend ont dévoyé le noble mouvement de « retour au local » qui s’ébauchait par la Loi et l’ont transformé en nouvel âge féodal, libéral en principe et égoïste en fait, au profit d’une nouvelle classe dominante globale, mondialisée et nomade tout autant qu’intéressée et hypocrite, peu soucieuse du Bien commun. Suis-je trop sévère dans mes appréciations ? Peut-être est-ce un moyen d’éviter d’être cruel dans la pratique, préférant toujours la juste colère à l’injuste violence…

    Le peuple des cafés ne prend pas toujours des précautions oratoires pour parler des princes sans principes qui nous gouvernent, et il n’est guère sensible aux appels médiatiques et politiques à la raison, considérant que celle-ci n’est plus que la tentative des puissants de se préserver d’une colère populaire qui, désormais, déborde en une crue anarchique mais qui pourrait, hors du Pays légal, s’avérer féconde pour le Pays réel. Est-il « communiste », ce peuple-là ? Non, mais il se sert du « mythe » d’un communisme des travailleurs qui, s’il n’a jamais été qu’un leurre ou une terrible illusion qui s’est payée de millions de morts plus à l’est que Strasbourg et que Calcutta, a permis, par son existence étatique et historique en Russie puis en Chine, d’équilibrer, par la peur qu’il suscitait pour les « capitalistes » occidentaux, le rapport de forces entre les travailleurs et les puissances financières et économiques du XXe siècle : c’était, d’une certaine manière, une « réaction » (et c’est Maurras qui, d’ailleurs, l’évoquera comme telle) à la création et à l’exploitation du Prolétariat permise par le triomphe du modèle anglo-saxon d’industrialisation, mais aussi par la destruction du modèle social corporatif français dans les années de la Révolution et de l’Empire au nom d’une drôle de « Liberté du Travail » qui s’émancipait, d’abord, des droits des travailleurs eux-mêmes.

    euro-vampire.jpgAujourd’hui, la dérégulation voulue par la Commission européenne et la privatisation accélérée de pans entiers de l’appareil français d’encadrement et de services, mais aussi d’équipements et d’infrastructures que les Français pensaient « posséder » par leurs impôts (ce qui n’était pas tout à fait faux…), entretiennent ce fort sentiment de « dépossession » qui nourrit la colère des Gilets jaunes, une colère que nombre de Français « délèguent » aux manifestants fluorescents du samedi et qui anime les émissions et les débats télévisuels depuis plus de quatre mois sans que l’on sache vraiment ce qui pourrait épuiser totalement les troupes contestatrices. Que la République, en son gouvernement du moment, méprise à ce point ceux à qui, si l’on suivait les règles d’une démocratie équilibrée sans être toujours décisionnaire (car ce dernier cas de figure pourrait alors mener à la paralysie ou à la démagogie dictatoriale façon Pisistrate), elle devrait rendre des comptes autrement que par l’élection parlementaire (sans la remettre en cause pour autant, car elle a son utilité, en particulier « consultative » ou « représentative »), apparaît bien comme un affront à la justice civique qui n’est jamais très éloignée, en définitive, de la justice sociale. Les dernières annonces sur l’augmentation prévue du prix de l’électricité pour les mois prochains, sur la mise en place de 400 nouveaux radars destinés plus à rapporter de l’argent qu’à prévenir des comportements routiers dangereux, sur le report de l’âge (plutôt « pivot » que « légal ») de la retraite, sur les nouvelles taxes sur l’héritage ou sur la propriété privée des classes moyennes, etc., apparaissent comme la volonté de « passer en force » pour appliquer un programme « social » (« antisocial » serait sémantiquement plus approprié…)  décidé au-delà des frontières de notre pays, en des institutions qui se veulent « gouvernance » ou « européennes » (ou les deux à la fois), et pour complaire à des puissances qui sont d’abord celles de « l’Avoir » quand il serait préférable que « l’Etre » soit pris en compte avant elles…

    La colère du peuple des comptoirs sera-t-elle suffisante pour remettre à l’endroit un monde politique qui pense à l’envers des classes populaires et moyennes ? Il y faudrait un caractère qui y soit politique sans être politicien ; révolutionnaire en stratégie et en pratique sans être nostalgique d’une Révolution française qui a installé les principes qui gouvernent désormais l’économie ; social sans être étatiste ou sectaire… La République ne craint pas vraiment, passés les premiers émois, les jacqueries qu’elle peut réprimer et discréditer en dressant les Français les uns contre les autres, en « classes ennemies » quand elles devraient être des classes complémentaires et fédérées dans le corps civique, mais elle pourrait bien craindre la cristallisation des mécontentements en chouanneries qui ne se contenteraient pas de contester mais seraient animées par un esprit de fondation et de service nécessaire pour le pays, et pour le pays d’abord, compris comme l’ensemble de ce qui vit et travaille au sein des territoires, de la métropole à l’Outre-mer, de l’usine à la ferme, de l’école à l’épicerie. Il n’est pas alors interdit de travailler dès maintenant à préparer cette alternative qui pourrait donner au peuple des cafés, mieux encore qu’un espoir fugace, une espérance pour longtemps et un débouché politique et institutionnel...    

     Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Au cinéma : Et la fête continue, par Guilhem de Tarlé

    ET LA FETE CONTINUE – Cinéma le Séz'Art

     

    A l’affiche : Et la fête continue, un film de Robert Guédiguian, avec Jean-Pierre Darroussin et Lola Naymark (Henri et sa fille Alice), Ariane Ascaride, Robinson Stévenin et Grégoire Leprince-Ringuet (Rosa et ses deux fils, Sarkis et Minas).

    Et la fête continue… Eh bien non ! Nous n’étions pas à la fête, et après m’être demandé où était « la fête » et quelle était l’histoire, j’avais hâte que ce lent et long-métrage (1h46) s’arrête.

    J’avais pourtant deux raisons d’aller voir ce film avec plaisir, à savoir Ariane Ascaride, que j’aime bien en tant qu’actrice malgré son militantisme gauchiste, et Marseille où se déroule l’action… pour autant qu’il y ait une action…

    C’est en effet le gros défaut de cette réalisation.

    Robert Guédiguian, sous l’égide de la révolutionnaire allemande Rosa Luxembourg, veut nous parler de tout, allant de l’effondrement d’immeubles, rue d’Aubagne le 5 novembre 2018, jusqu’au génocide arménien qui perdure au  Haut-Karabakh, en passant par l’union de la gauche aux élections municipales de 2020, avec une histoire d’amour particulièrement factice et quelques gros plans qui se veulent intellectuels et poétiques. Finalement un ensemble décousu pour un scénario cousu de fil blanc, dans lequel – reconnaissons-le – Guédiguian règle quelques comptes avec les militants des partis de gauche tout en déversant un discours humanitariste et gauchisant.

    On peut d’ailleurs s’étonner de la contradiction de ces « nationalistes » arméniens que sont Minas et Sarkis (qui veut des enfants pour l’Arménie), en même temps militants des Sans-Papiers et, finalement, du Grand Remplacement en France.

    Bref un film sans intérêt, au cours duquel on s’ennuie, qui ne me laisse pas d’autre issue que de lui faire sa fête.

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  • Est-il opportun de s’accrocher à un homme aussi décrié ?, par Christian Franchet d’Esperey.

    Voici le premier papier d’une série de cinq rubriques extraites de l’éditorial du n° 58 de la Nouvelle Revue Universelle, fondée par Jacques Bainville en 1920.

    Cela fait près de soixante-dix ans que Maurras a disparu. En janvier 1945, la justice française, à laquelle il n’a jamais tenté de se soustraire – à aucun prix il n’aurait émigré, l’idée de l’exil l’horrifiait : plutôt mourir sur place ! –, l’a condamné, puis a rejeté tous ses recours. Son image reste lourdement entachée par cette condamnation pénale, parfaitement injuste et injustifiable sur le fond, mais prononcée dans des circonstances ambiguës qui permettent encore de la prétendre « explicable ».

    Au-delà ou plutôt en-deçà de cette condamnation, l’image de Maurras est marquée par son « antisémitisme d’État » remontant à l’affaire Dreyfus. Elle l’est aussi par ses positions après l’invasion allemande de 1940 : convaincu que Pétain était le seul à pouvoir maintenir l’unité des Français face à la puissance occupante, et que cette unité était la condition sine qua non d’un véritable relèvement de la France, il a été hostile aux actes de résistance qui brisaient cette unité, ce qui a servi de prétexte à l’accusation d’avoir de facto collaboré avec l’ennemi. Et dans le contexte de l’occupation militaire du pays par les Allemands, son antisémitisme purement politique a été, contre toute vraisemblance, présenté comme complice de la Shoah. Il faut balayer tout cela si l’on veut aujourd’hui parler, en toute vérité et sans complaisance, de ce qui nous paraît critiquable dans l’antisémitisme de Maurras.

    Mais d’abord une question qui n’a rien d’illégitime : même en supposant ces accusations sans fondement, est-il opportun, dans des conditions aussi défavorables, devant la constance, la convergence et la virulence de ces attaques, de continuer à se référer à lui ? Si nous sommes de ceux qui, à cette question, sans hésiter, répondent oui, ce n’est pas par attirance pathologique pour une cause perdue, ni par empathie pour la victime d’un déni de justice, pas non plus par intérêt pour un sujet de thèse universitaire, ni par inclination esthétique pour une figure d’un autre temps, et moins encore par entretien nostalgique du souvenir d’un cher disparu. Si nous estimons nécessaire de nous référer à ce Provençal destiné à devenir marin et dont seule la surdité a fait un Parisien, c’est parce que nous avons pris une claire conscience de l’importance des découvertes capitales que cet homme a effectuées et énoncées à l’orée du XXe siècle. S’opposant frontalement aux dogmes du siècle des Lumières et de la Révolution, il a, le premier, du moins avec cette hauteur de vue et cette puissance démonstrative, prouvé qu’il y avait une autre voie mieux à même d’assurer la prospérité de la France et le simple bonheur des Français. Et que, dans sa simplicité, son humilité même, cette voie revêtait une dimension universelle.

    CHRISTIAN FRANCHET D’ESPÈREY, rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Universelle

    Prochaine rubrique  : «  Les positions les plus contestées de Maurras ne doivent plus faire écran à ses découvertes majeures  »

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

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    Le Cercle Pierre Boutang à Versailles fait sa rentrée !

    Le Mardi 24 septembre à 20h, se déroulera une conférence sur la "politique naturelle".

    Ce cercle aura lieu à l’étage du franco-belge.

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     Le Cercle Léon de Montesquiou à Bordeaux reprend ses activités.

    Le Mercredi 25 septembre à 19h30 sera une soirée consacrée à "la politique  naturelle, socle de la pensée et de l'anthropologie maurrassienne".

    Ce cercle est ouvert aux lycéens, aux apprentis, aux étudiants ainsi qu'à tous ceux qui souhaitent renforcer leur culture politique et historique.

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    Le Cercle de Flore à Paris fait sa rentrée

    Il recevra Pierre Glaudes le Mercredi 25 septembre pour un entretien autour de son livre "Bloy journaliste. Chroniques et pamphlets".

    Une séance de dédicace suivra la conférence.

    Le 25 septembre à 20h, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre. PAF : 5 €

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    • GRAND RULLECOURT, Samedi 28 septembre : Journée royaliste d’Action française (entre Doullens (80) et Avesnes-le-Comte (62)

    Organisée par la fédération Nord-Picardie de La Restauration Nationale - Centre royaliste d’Action française.

    L’actualité politique avec Philippe Mesnard et Hilaire de Crémiers. Présence de François Bel-Ker , Secrétaire général du mouvement 

    Envoi de la circulaire d'organisation et d'inscriptions sur simple demande à :

     af.picardie@free.fr 

     

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    En vue de lancer une section sur Compiègne, l'Action française vous invite à une réunion d'information le Vendredi 11 octobre à 19h30.

    Renseignement : compiegne@actionfrancaise.net

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    • PARIS, Dimanche 6 Octobre : Marche contre la PMA :

    https://www.nouvelobs.com/societe/20190724.OBS16351/des-associations-anti-pma-annoncent-une-manifestation-en-octobre-a-paris.html

    https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/video-pma-on-va-demultiplier-les-besoins-en-gametes-masculins-alors-que-nous-n-en-avons-pas-suffisamment-selon-la-manif-pour-tous_3592389.html

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    • Aix-en-Provence :

    Comme chaque année, le Café d’Actualité d’Aix-en-Provence reprendra en octobre.
    A noter : la prochaine réunion n’aura pas lieu le premier mais le second jeudi du mois (Café Le Festival, Place de la Rotonde).
    Nous vous attendons donc Jeudi 10 Octobre à 19h.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre. PAF : 5

     

    Fadi El Hage sera l'invité du Cercle le Vendredi 4 octobre :

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    Michel Grunewald sera l'invité du Cercle le Vendredi 11 octobre :

     

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    Jean-Pierre Deschodt sera l'invité du Cercle le Vendredi 25 octobre pour son livre sur le socialisme :

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    Sur Radio Courtoisie : https://www.radiocourtoisie.fr/

    1. Retrouvez Hilaire de Crémiers dans le  libre journal de Jacques Trémolet de Villers, toutes les quatre semaines, à 18 heures...

    Prochaines émissions : Jeudi 19 septembre / Jeudi 17 octobre

    2. Retrouvez Philippe Mesnard dans le libre journal de la réaction, toutes les deux semaines, à 21H30...

    Prochaines émissions : Mardi 17 septembre / Mardi 1er octobre

     

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    Reprise en octobre...

     

    nar.jpgLES MERCREDIS DE LA NAR :

    A Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain.

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19 h 45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 € est demandée), elle s'achève vers 22 h. 
    Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du dîner : 7 €).

    Au siège, 38, rue Sibuet 75012 Paris, Métro: Picpus, Bel-Air (ligne 6). Tél : 01 42 97 42 57 - Courriel : info@nouvelle-action-royaliste.fr