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  • Une époque de dérèglement des esprits, avant la crise économique qui vient… par Marc Rousset

    La justice rendue d’une façon officieuse en France au nom d’Allah ou de l’humanité en lieu et place du peuple français, comme le remarque Éric Zemmour, des hélicoptères monétaires de la BCE demandés publiquement par les médias, des taux d’intérêts négatifs, du jamais vu dans l’histoire économique qui commence à préoccuper de nombreux responsables éclairés de grandes banques internationales…

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    Sans être un sachant infaillible politiquement correct, un citoyen normalement constitué, avec le plus élémentaire bon sens, peut se demander si nous ne vivons pas une époque d’esprits déréglés avec des idées saugrenues, ce qui caractérise toujours les périodes en ébullition pré-révolutionnaires ou de changement de régime politique, les krachs économiques les plus marquants dans l’histoire du monde.

    Comme l’ont remarqué de nombreux chroniqueurs, les militants de Génération Identitaire qui avaient manifesté pacifiquement avec des pancartes « Défendre l’Europe », ont été condamnés injustement en première instance à 6 mois de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir soi-disant « créé une confusion avec la fonction publique » du contrôle de la frontière franco-italienne, au col de l’Échelle, ce qui est inexact.

    Par contre la Cour de cassation a cassé la condamnation de Cédric Herrou, passeur d’immigrés clandestins, à 4 mois de prison avec sursis, prononcée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, suite à un recours devant le Conseil constitutionnel qui a reconnu, en se fondant sur les préambules de 1946 et 1958, « un principe de fraternité » d’où découlerait « la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire ».

    En matière économique, l’ubuesque règne aussi de nos jours en maître ! Alors que l’économiste Milton Friedman dans son ouvrage « The optimum quantity of money » avait pris comme symbole imagé un hélicoptère qui pourrait lâcher de l’argent au-dessus d’une ville pour relancer l’économie, cette idée est reprise le plus sérieusement du monde sur BFM TV, par l’économiste Daniel Cohen dans Les Échos, par l’économiste Moritz Kraemer dans le Financial Times, par le vice-président Philipp Hildebrand du géant de gestion d’actifs Black Rock… L’idée, pour tirer d’affaire les décadents incapables en faillite, est de reconstituer le miracle de Jésus-Christ avec la multiplication des pains !

    La BCE se transformerait en Père Noël qui distribuerait 1 000 euros pour chaque Européen, en créant en plus du « quantitative easing » non conventionnel par achat de titres obligataires pour les banques, davantage de fausse monnaie, sans aucune contrepartie à l’actif du bilan, qui serait distribuée directement aux Européens. Ceci, afin de relancer l’économie et si possible l’inflation, voire même l’hyper-inflation, afin de diminuer le poids de la dette des emprunteurs. Cet argent distribué représenterait la bagatelle de 340 milliards d’euros ! IL y aurait immédiatement une perte totale de confiance dans la monnaie, plus personne ne voulant garder ses euros qui deviendraient progressivement des bouts de papier sans valeur, semblables aux « Deutsche Mark » de 1923 dont les Allemands tapissaient leurs murs !

    Tout aussi grave est le cri d’alarme des banquiers qui commencent à mettre en avant la folie des taux d’intérêts négatifs en Europe, les États-Unis s’y refusant jusqu’à ce jour. Ces taux négatifs et bas correspondent à un vol annuel pur et simple de 160 milliards d’euros pour les épargnants. Lors d’un séminaire organisé le 4 septembre par Handelsblatt à Hamburg, Christian Sewing, DG de Deutsche Bank a contesté l’idée émise par Christine Lagarde de continuer à baisser les taux d’intérêt négatifs, car cela devient trop dangereux pour les banques et car cela n’aurait pas de conséquences positives pour l’économie. Le plus grave, c’est que Sergio Ermotti, DG d’UBS, la première banque suisse, partage cette opinion. Sewing a même pu dire : « À long terme, les taux d’intérêt négatifs vont ruiner et mettre à bas le Système » !

    Sont également du même avis : le Norvégien Yngve Slyngstad, DG de Norges Bank Investment Management, le Hollandais Kees van Djikhuizen, DG de la célèbre banque ABN Amro Bank NV aux Pays-Bas et Martin Zielke, DG de la très grande banque allemande Commerzbank. Pendant ce temps Macron ne fait rien contre l’invasion migratoire ni pour diminuer les dépenses publiques d’une France en faillite et se préoccupe du réchauffement climatique non provoqué par le C02 humain ainsi que des feux en Amazonie moins nombreux que les années précédentes, afin d’amuser la galerie !

  • A la découverte de l'homme Maurras (6) : Belle maison des XVIIème et XVIIIème siècles, d'où le père est parti trop tôt..

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (6) : Belle maison des XVIIème et XVIIIème siècles, d'où le père est parti trop tôt...

    La maison des Garnier (famille de la mère de Maurras) est un bel édifice des XVIIème et XVIIIème siècles, construit avec les pierres d'un couvent démoli au XVIème, durant les Guerres de religion...

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    Osons un parallèle historique : on sait que Louis XIV était très fier de ses jardins de Versailles, et qu'il aimait beaucoup les faire visiter lui même à ses hôtes de marque.
    Il a d'ailleurs rédigé de sa main une "Manière de montrer les jardins de Versailles" (dont on possède une quinzaine de variantes, revues et corrigées par le roi lui-même).

    Maurras a fait un peu la même chose - mutatis mutandis évidemment... - pour expliquer ce qu'il avait voulu faire dans le jardin de sa maison du Chemin de Paradis.
    Le texte est consultable dans les Oeuvres Capitales, Tome IV, Le Berceau et les Muses, Partie intitulée Suite provençale, paragraphe sept : Mon jardin qui s'est souvenu.

    Maurras explique d'abord qu'il aurait aimé "offrir à la municipalité de Martigues la statue ou le buste de ce fameux Gérard, gloria civitatis, gloire de la cité, dit une inscription, pour avoir été fondateur des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les futurs chevaliers de Rhodes et de Malte... Je ne l'ai pu faire sur la place publique, j'ai dû agir entre les haies de mon jardin".

    "Il y a fort longtemps aussi que je rêve de n'être plus le simple et oiseux possesseur de mes myrtes et de mes roses, et veux y aménager quelque chose qui le fasse servir à la communauté" (page 250).

    C'est en 1942/1943 que Maurras a mis son projet à exécution, aidé de l'architecte Henri Mazet, qui avait déjà dessiné les corbeilles rustiques de buis et d'agaves....

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    C'est dans cette grande et belle maison que le petit Charles commença une vie heureuse et insouciante entre un père et une mère adorés.

    Très sportif (il passait des heures à se baigner dans l'Etang, où il pratiquait assidûment l'apnée, cause probable de ses futurs problèmes d'audition...), le petit Charles voulait devenir marin (marine de guerre) comme son grand-père maternel...

    Hélas, le père est parti trop tôt : ici, le petit Charles en 1877 (son père est mort en 1874 : il avait six ans; il en a neuf sur la photo)...

    Dans un de ses poèmes en partie crypté, Destinée (que nous verrons demain) il donne les clés de son existence contrariée...

     

     
  • A la découverte de l'homme Maurras (13) : ”...De la conque de Fos aux frères de La Mède...”

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (13) : "...De la conque de Fos aux frères de La Mède..."

    Vous commencez à mieux connaître et situer lieux et personnages de "Mon Martigues, plus beau que tout" qu'évoque Maurras dans son magnifique poème, Où Suis-je ?, écrit juste après l'inique condamnation de 1945; et surtout ce qui se rapporte à la maison de Maurras.

    Cette maison de Ferrières, "jardin" et "pavillon carré" (voir les deux notes d'hier et d'avnt-hier), se trouve assez en hauteur pour qu'on y jouisse d'une vue splendide, comme vous l'avez déjà vu également, dans le texte des Trente beautés de Martigues...

    Et Martigues se trouve à égale distance de deux autres beautés, nommés par Maurras dans ce poème Où Suis-je ? : "la conque de Fos" (ci-dessous), ouverte sur la grand'mer (reliée à Martigues par le Canal de Caronte) et, de l'autre côté, vers Marseille, "les frères de La Mède"

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    Fos, on le verra plus tard sur le Mur des Fastes du jardin de la Maison de Maurras,  tire son nom des "Fosses mariennes", ce gigantesque canal que fit creuser Marius, lequel, nous dit Plutarque, "tira le Rhône jusqu'à la mer", lorsque le consul vint chez nous, en Provence, pour écraser les Cimbres et les Teuton, un siècle avant notre ère...
    Ce canal partait du Rhône proprement dit, là où le fleuve était toujours un fleuve puissant, et le continuait en le suppléant, à partir du moment où il se perdait en divagations et marécages.
    Le consul voulait en effet à tout prix barrer la route maritime et côtière aux barbares, qui auraient pu, sans ce "mur liquide" qu'il leur opposa, se rendre très rapidement à Massalia puis à Rome.
    Marius, en bon général, avait choisi l'endroit où il voulait livrer bataille : près d'Aix, au pied de la montagne qu'on appellera, après son triomphe , la montagne de la Victoire, et qui deviendra par la suite la Sainte Victoire....
    Fos est donc le premier maillon de cette sorte de "route de Marius", dont elle conserve l'histoire en son nom toponymique...

     

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    Curiosité géologique, situés sur la commune de La Mède, à deux pas de Martigues "li dous fraire" (les deux frères, ci-dessus) sont deux rochers de taille très inégale, situés tout près du rivage.
    Alexandre Dumas - qui aimait beaucoup le site de l'Etang de Berre -  et la commune de Martigues en particulier - parle de ces rochers dans son ouvrage "Le Midi de la France" (texte ci dessous).
    Il y en avait trois autrefois : il n'en subsiste plus que deux, le troisième ayant été détruit au début du XXème, lors du creusement du canal de Marseille au Rhône; mais, si l'on regarde au bord du rivage, on voit très bien son emplacement et ses restes au fond de l'eau...

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    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras (10) : dans le quartier de l'Île, la maison natale de Maurras...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (10) : dans le quartier de l'Île, la maison natale de Maurras...

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    Une plaque devait être apposée par la Mairie sur la façade de cette "maison natale"; elle existe, mais on ne sait plus trop où elle se trouve...

     

    Le Quai sur lequel s'élève cette maison s'appelait autrefois Quai Brescon sur toute sa longueur.
    De nos jours, sa moitié ouest s'appelle Quai Marceau, seule la partie est (du côté de l'Etang de Berre) s'appelle encore Quai Brescon..
    C'est la raison pour laquelle, dans les Oeuvres capitales, on voit une vieille photo de l'autre extrêmité du Quai (aussi appelé par les martégaux "le Miroir aux oiseaux") avec, écrite de la main de Maurras, cette légende" : "Mon quai natal"...

    On voit ci-dessus la façade avant de la maison "sur le rivage" (comme il est dit dans le poème Destinée), avec un peu plus de recul ci-dessous :

     

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    Très étroite, sur trois plans (deux étages sur rez-de chaussée) la maison ne comporte qu'une fenêtre par plan !
    Elle occupe par contre le pâté de maison sur toute sa longueur, et possède donc la même apparence sur sa façade arrière (ci dessous)...

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    La mère de Maurras était une Garnier (Marie-Pélagie, qui épousa Jean Maurras, fonctionnaire de Roquevaire fraîchement muté à Martigues).

    Et la famille Garnier possédait trois "biens", à Martigues :


    * une "maison", dans le quartier de l'Île (celle-ci, où est né Maurras);
    * une "campagne", c'est-à-dire, en fait un terrain planté de vignes et d'oliviers;
    * et un "jardin", l'actuelle "maison de Maurras" et son jardin....

    Or, il y avait trois filles dans la famille : Marie-Pélagie - la mère de Maurras - et ses deux soeurs : Valérie et Mathilde.
    Maurras est donc né dans l'une des maisons de la famille Garnier, celle que l'on voit ici, donnant sur la Quai Brescon (aujourd'hui, Quai Marceau)...

    Rappelez-vous du poème Destinée : c'est là, dans cette minuscule maison, que naquit Maurras "le jour de la lune", quand "le soleil n'en finissait ps de se lever sur ta lagune"; et voilà pourquoi il y parle de son "île"...

    lafautearousseau

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    Illustration : la réédition de 2013 du Tome consacré à la première année de la Grande Guerre...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 14. Oeuvre majeure longtemps cachée : le "Journal"...

    A partir du 30 août 1901, date de la première note qu'il y a rédigée, et jusqu'au au 11 octobre 1935, c'est-à-dire - à deux jours près - quatre mois avant sa mort prématurée, Jacques Bainville a tenu un Journal, intime et personnel, dans lequel il déposa tout ce qu'il ne voulait ou ne pouvait écrire dans le quotidien L'Action française. 

    Primitivement, le "Journal" de Bainville fut édité en trois Tomes :

    1. De 1901 à 1918 ("achevé d'imprimer" le 25 octobre 1948).
    2. De 1919 à 1926 ("achevé d'imprimer" le 30 avril 1949).
    3. De 1927 à 1935 ("achevé d'imprimer" le 25 octobre 1949) : très émouvante, la dernière note de ce troisième Tome est datée du "11 octobre 1935". Elle commence par ces mots : 
    "Empêché - depuis quelques semaines - d'écrire, mais non de regarder, je me suis plu à voir l'autre côté des choses et des temps, celui que toute contestation néglige..." 


    Et Bainville poursuit sur l'Italie, l'Ethiopie et critique les sanctions prises contre l'Italie, qui vont la précipiter dans l'alliance d'Hitler, alors que - même si, idéologiquement, "nous sommes séparés du fascisme par l'immense fossé de la religion d'Etat - religion politique, s'entend - dont nous a dispensés le régime le plus souple et le plus évolué de l'Histoire, la monarchie française" - comme le disait Léon Daudet - la France pouvait très bien s'allier avec elle, par pur intérêt politique et militaire, contre le Reich allemand. 


    Stupidité criminelle du Système, qui préféra une fois de plus et jusqu'au bout l'idéologie à l'intérêt national; et lucidité, clairvoyance du côté de Bainville qui, atteint du cancer de l'oesophage qui allait l'emporter moins de quatre mois plus tard, continua jusqu'à l'extrême limite de ses forces à servir son pays, en prodiguant de sages conseils à un Pays légal qui, jusqu'au bout, refusa de les écouter et, à fortiori, de les suivre. 


    On sait comment tout cela a fini...

    A ces trois Tomes du "Journal" vint s'ajouter, pour ainsi dire, un "Journal dans le Journal" : celui de la première année de la Grande Guerre (sa première note étant du 2 août 1914, et sa dernière du 15 juin 1915).

    Ce "Journal de la première année de la guerre" remplaça pratiquement le Journal proprement dit, puisque, dans le Tome 1 de son Journal, Bainville n'a déposé que dix notes pour 1914 et treize pour 1915, à partir du moment où il eut entrepris la rédaction de ce Tome particulier, auquel il devait donner le nom de "La Guerre démocratique".

    Pas plus que les autres tomes du Journal, cette réflexion sur "La Guerre démocratique" n'était pas destiné à être publiée du vivant
    de Jacques Bainville. C'est son unique enfant, Hervé Bainville - décédé le 17 juin 2014 - qui autorisa en 1953, d'accord avec sa mère, la publication de sa première partie, sous le titre "Journal - Inédit, 1914" ("achevé d'éditer" le 25 avril 1953, par la librairie Plon). Cette première partie s'achevait donc sur la note du 31 décembre 1914.
    Enfin, en 2000, Hervé Bainville autorisa la publication de la partie inédite, de janvier à juin 1915... 

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • L’union des droites avec Éric Zemmour et Marion Maréchal pour se débarrasser d’Emmanuel Macron, par Marc Rousset

    Marion Maréchal et Éric Zemmour seront les vedettes d’une première grande convention de la droite, le 28 septembre à Paris. L’union des droites est la seule façon de se débarrasser de Macron qui trahit la France en favorisant l’invasion migratoire de plus de 460.000 personnes par an, au lieu de la combattre.

    marc rousset.jpgPatrick Buisson, théoricien abstrait, a créé, selon moi, la confusion dans les esprits, commettant la même erreur qu’Alain de Benoist. Il prétend que l’union des droites est impossible, car le libéralisme individualiste d’argent destructeur d’une droite avide irresponsable « louis-philipparde » est incompatible avec les valeurs véritables de droite et s’oppose au patriotisme conservateur. Patrick Buisson en conclut, si l’on suit son raisonnement jusqu’au bout, que la seule stratégie possible en France, pour vaincre Macron, c’est une alliance populiste Marine Le Pen/Mélenchon.

    Cette stratégie a conduit à l’impasse italienne actuelle entre Luigi Di Maio et Salvini. L’alliance des patriotes de droite et des gauchistes contestataires irresponsables, c’est, comme disait de Gaulle, le mélange instable de l’huile et du vinaigre. L’erreur de Patrick Buisson est de se laisser hypnotiser par le terme « libéral » qui, en fait, ne veut rien dire, car ce terme « libéral » est devenu une véritable auberge espagnole. Un grand nombre d’hommes de droite bourgeois ou des élites des classes moyennes et supérieures se disent « libéraux » alors qu’ils sont, en fait, tout ce qu’il y a de plus « antilibéraux ». Ces « libéraux » patriotes sont tout simplement favorables à l’efficacité de l’économie du marché par opposition au technocratisme, au bureaucratisme, au laxisme irresponsable, au gâchis socialiste. Et le seul à tirer profit de cet énorme malentendu, de cette confusion dans les esprits du terme « libéral », c’est Emmanuel Macron !

    C’est ainsi que la plupart des hommes de droite patriotes qui se définissent comme « libéraux-conservateurs » sont, en fait, des antilibéraux car hostiles au libre-échange mondialiste, favorables au protectionnisme et à la préférence communautaire (idées de Maurice Allais), favorables à la diminution du nombre des fonctionnaires et à l’arrêt du gaspillage public, hostiles aux stock options et aux rémunérations folles des hauts dirigeants d’entreprises, favorables à la primauté du politique sur l’économique, hostiles à l’économie financière et à l’argent-roi, favorables à la réindustrialisation et opposés aux délocalisations dans les pays émergents, favorables à la relance de la natalité et à l’immigration zéro, tout à fait favorables, comme de Gaulle, au holisme du bien commun qui doit prévaloir sur le libéralisme individualiste matérialiste d’argent, ce qui caractérise justement le libéral, selon Adam Smith.

    Le plus souvent, ces « libéraux-conservateurs » patriotes sont également favorables à un budget de défense nationale conséquent (2,5 % minimum du PIB), à la défense des valeurs traditionnelles, de la famille et des droits de l’enfant, au rétablissement de l’autorité parentale et des maîtres dans le système actuel de l’« inéducation » nationale, à la défense du multilinguisme et de la langue française face à l’anglo-américain, à une écologie responsable et non pas idéologue (réchauffement climatique par l’homme), hostiles au droit-de-l’hommisme naïf et à la tyrannie actuelle des juges français et européens.

    Il importe donc qu’une union des droites, avec à sa tête un homme nouveau charismatique, mette en place un programme commun de droite qui inclurait tous les partis de droite, dont le Rassemblement national, DLF et la « droite dure » de LR, tout comme le socialiste Mitterrand, avec son programme commun de gauche, avait fait alliance avec le Parti communiste. Sinon, ce sera de nouveau Macron en 2022 comme Président avec, à la clé, au minimum 460.000 entrées d’immigrés de plus par an pendant les cinq années de présidence, c’est-à-dire un afflux migratoire supplémentaire de 2,3 millions d’immigrés de plus en 2027, nonobstant leur taux de natalité prolifique de 3,4 enfants par femme, soit le double du taux de fécondité moyen de 1,7 des femmes françaises d’origine européenne.

  • A la découverte de l'homme Maurras (3) : Il y a bien longtemps, bien avant l'actuelle maison de Martigues...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Il y a bien longtemps, bien avant l'actuelle maison de Martigues...

    Ce sont donc les hasards de l'existence qui ont fait se rencontrer les Maurras - venant de Haute Provence - et les Garnier, habitant Martigues de longue date, et propriétaires de ce qui deviendra "la maison de Charles Maurras" : Jean Maurras, père de Charles, receveur à Roquevaire, fut muté à Martigues, où il rencontra celle qui allait devenir sa femme, et la mère de Charles.

    Mais il nous faut d'abord parler un peu de Martigues, "avant"...

    Au seizième siècle, avant que les trois communes de Jonquières (la première, en arrivant de Marseille), l'Île et Ferrières (au Nord) ne s'unissent pour former une seule commune - Martigues - selon la volonté expresse d'Henri III, le "quartier" de Ferrières - où se trouve la très belle "maison de Maurras" - était le moins favorisé des trois.

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    Une église, du XVIIème siècle, dominait sa colline : elle est toujours là, aujourd'hui, dominant l'ensemble de la ville et donc, aussi, sur l'arrière, la maison de Maurras : c'est l'église Notre-Dame de Miséricorde, dite également Notre-Dame des Marins (ci dessus)...

    Non loin de cette église, mais en contrebas, se trouve le seul moulin restauré - du moins, pour l'instant... - de Martigues, qui en compte plusieurs autres. Il est situé entre l'église et la maison de Maurras, qu'il domine donc, lui aussi...

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    Pour le reste, l'ensemble du quartier était constitué d'une terre relativement ingrate, vouée à l'agriculture, et plutôt instable.

    Tout en bas, au bord de l'eau, se trouvaient des marais salants : ils s'étendaient devant la maison, entre elle et les eaux séparant Ferrières (le quartier de Maurras) de l'Île...


    Sur cette (mauvaise) photo d'époque, la maison de Maurras est à gauche; le quartier de l'Île est en face d'elle, "au loin" :

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    Aujourd'hui, les marais salants que l'on voit devant la maison ont intégralement disparus, remplacés par un Stade, le Théâtre et... l'urbanisation, et il y a, maintenant, plusieurs centaines de mètres entre la maison et l'actuel Quai Paul Doumer.
    Si certains sites, certains lieux ont peu, ou pas changés depuis qu'on les connaît, il est clair qu'on ne peut en dire autant du "quartier de Charles Maurras", ni, du reste, du "Martigues de Charles Maurras"...

  • A la découverte de l'homme Maurras... : Les deux reliquaires de Gérard Tenque dans l'église de la Madeleine...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : les deux reliquaires de Gérard Tenque dans l'église de la Madeleine...

    Après une courte interruption dans notre visite, revenons à la mémoire de Gérard Tenque, à qui Maurras rêvait d'offrir un témoignage d'admiration magnifique en ville, mais qui, n'ayant pu le faire, dut se contenter d'oeuvrer dans son jardin.

    Gérard Tenque est malgré tout honoré deux fois, et en deux endroits, de la ville de Martigues : dans l'église de la Madeleine (que les Martégaux appellent souvent "la cathédrale"), comme nous allons le voir aujourd'hui, avec deux reliquaires du religieux; et sur le mur de l'ancienne Mairie, comme nous le verrons demain, avec une plaque commémorative, apposée en présence de Frédéric Mistral...

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    L'église de la Madeleine : on aperçoit dès l'entrée, à droite et à gauche du maître-autel, les deux petits reliquaires, placé symétriquement sur deux pilastres blancs cannelés...

    La Madeleine est l'église du quartier de l'Île, le quartier natal de Maurras, comme on l'a vu précédemment. L'église du quartier de Maurras - Ferrières - est dédiée à Saint Louis d'Anjou (c'est là que se trouve le petit musée de la fusion des trois communes en une, comme nous l'avons vu aussi précédemment;  la troisième église, celle de Jonquières, dédiée à Saint Genest, est celle sur la façade de laquelle se trouve le buste de Gérard Tenque, lui aussi vu précédemment...

    Voici les détails des deux reliquaires, sur les deux piliers de gauche (ci dessous) et de droite (ensuite):

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    P.S. : Proposition permanente :

    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

    François Davin , Blogmestre

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : 11 Août 1891, l'hommage de Martigues à Gérard Tenque, en présence de Frédéric Mistr

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : 11 Août 1891, l'hommage de Martigues à Gérard Tenque, en présence de Frédéric Mistral...

    Ce 11 Août 1891, c'est grande fête à Martigues : Frédéric Mistral et des représentants de tout le Félibrige inaugurent une plaque en marbre, apposée au premier étage de la Mairie, l'Hôtel Colla de Pradines, pour rendre hommage à Gérard Tenque, fondateur de l'Ordre de Malte....

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    La plaque porte ces mots :



    L'AN DOU SAN CRIST MXL
    DINS NOSTO CIEUTA DOU MARTEGUE
    NASQUE LOUS BENUROUS
    GERARD TENQUE
    FOUNDATOUR DI MOUNGE ESPITALIE
    DE SAN JAN DE JERUSALEN
    E
    LOU XI D'AVOUST
    MDCCCXI
    LI CIGALIE ME LI FELIBRE
    AN OUNOURA PER AQUEST MABRE
    LA MEMORI
    DOU GRAND PROUVENCAU PIETADOUS

    L'an du saint Christ 1.040
    Dans notre ville de Martigues
    Naquit le Bienheureux Gérard Tenque
    Fondateurs des Moines Hospitaliers
    De Saint Jean de Jérusalem
    Et
    Le 11 Août
    1.891
    Les Majoraux (1) et les Félibres
    Ont honoré par ce marbre
    La mémoire
    Du grand provençal miséricordieux

    (1) : Le Félibrige possède en son sein une académie appelée consistoire (counsistòri), garante de la philosophie félibréenne, composée de cinquante "majoraux", dont le Capoulié, élus à vie par cooptation.
    Le majoral (majourau) est détenteur d’une cigale d’or : d'où ce nom de "CIGALIE"...

     

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    P.S. : Proposition permanente :

    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

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    François Davin , Blogmestre

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Le Mur des Fastes (1)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Le mur des fastes (1)...

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    Vous le savez, maintenant : le terrain sur lequel se trouvent maison et jardin de Maurras est un terrain assez fortement pentu.

    Lorsque Maurras a voulu honorer Gérard Tenque dans son jardin, il a pensé aussi à ne pas se limiter à une seule gloire "municipale" - fût-elle immense - mais à rappeler l'ensemble des gloires de sa chère cité, "Mon Martigues plus beau que tout", écrit-il dans son poème Où suis-je ?

    Il a donc architecturé le quart supérieur gauche - comme vous l voyez ci-dessus - où il a pu, tout à loisir, réaliser son dessein...

    On commence, en bas de cette composition, par Gérard Tenque, qui est à la base de tout ("à la base", au propre comme au figuré puisque, pour voir le reste des hommages il va falloir monter...).

    Et, tout en haut de cette composition, vous voyez une balustrade : elle surmonte le Mur des Fastes, sur lequel Maurras a raconté, à grands traits, l'histoire de Martigues.

    Cette suite d'énumérations commencera par les "armes parlantes" de la cité, et sa devise latine :

    "Tuta manet in pelago, damnoque fit tutior" (Elle reste forte dans la mer calme et devient plus forte dans la tourmente)... 

    "Tour d'argent, sur fond d'azur, aux clefs de dextre et de senestre, auxquelles est confiée la garde de notre mer... écrit Maurras sur son Mur. Puis commence l'abrégé des gloires historiques, en débutant par les plus anciennes :

    "Six cents ans avant notre ère, au témoignage de Strabon, Aristarchê, prêtresse de Diane d'Ephèse, accompagna en Gaule les colons phocéens. Son monument a été retrouvé à Martigues....

     

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    P.S. : Proposition permanente :

    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

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    François Davin , Blogmestre

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras (15) : huit dessins/croquis du Plan masse de la maison...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (14) : franchissons le portail, et entrons dans le jardin... (2); huit dessins/croquis du Plan masse de la maison...

    Nous dédions bien sûr l'ensemble de notre "feuilleton Maurras" - et tout spécialement ce numéro d'aujourd'hui - à ce pauvre membre de l'équipe municipale qui a refusé l'entrée du jardin à Franz Olivier Giesbert et à nous-même en osant déclarer :

    « Nous ce qu'on dit, c'est que cette maison elle n'est rien. Ce n'est pas un musée. C'est quatre murs où a vécu Charles Maurras. Rien d'autre. Eh oui ! C'est tout. »

    Vous avez pu voir hier le croquis d'ensemble de la maison et du jardin, vu "d'en haut".

    En voici maintenant les détails, vus de face...

    • La façade :

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    • Détail des fenêtres (toutes identiques) :

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    • Détail de la porte, dominée par son "chapeau de gendarme" :

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    • Détail du fronton :

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    • Coupe de la maison :

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    • Le rez-de-chaussée :

    La porte d'entrée donne sur un couloir qui partage en deux parties égales la totalité du rez-de-chaussée, et va - tout droit jusqu'au fond - à l'escalier menant aux étages (escalier en dessous duquel sont les toilettes).
    La première pièce, à gauche, est la salle-à-manger, et la seconde - derrière - une pièce "de rangement", ou "boudoir".
    A droite du couloir central, on a, tout de suite en entrant, le "salon-bibliothèque", et, au fond à droite (on est "côté est") la cuisine....

    Le rectangle "du fond" est une construction beaucoup plus récente, qui a été rajoutée, en partie, pour gagner de la place et en partie pour des raisons d'assainissement de l'édifice, afin de lutter contre l'humidité...

    Dans le cadre de travaux d'assainissement définitif de la maison, cette verrue ne serait pas à conserver...

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    • Le premier étage :

    On arrive, au milieu de l'étage, dans le bureau de Charles Maurras; sa chambre à coucher - donnant sur le sud, comme son bureau et comme la chambre de sa mère - est à droite sur le plan, une deuxième chambre la jouxte, au fond ("côté est").
    A gauche, sur le plan, on a la chambre de Madame Maurras, mère, et une deuxième chambre, derrière ("côté ouest").

    Même remarque qu'au rez-de-chaussée pour le rectangle "du fond"...

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    • Le second étage :

    Au second étage, on a quatre pièces, dont l'une (celle de droite sur le plan) dispose de deux fenêtres en façade, plein sud, et se trouve donc être beaucoup plus spacieuse que les trois autres.
    L'une de ces pièces conserve, dans une grande armoire provençale, une collection de L'Action française.
    Dans une autre se trouve le "tub" et la baignoire en zinc de la maison...
    On remarque que "la construction rajoutée" - côté nord - ne monte pas jusqu'au second...
    Au-dessus se trouvent "les combles" et la charpente qui soutient la toiture, le tout bâti, bien évidemment, à la façon du dix-septième siècle, c'est-à-dire, superbe...

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  • A la découverte de l'homme Maurras (18) : deux autres personnalités majeures de la commune de Martigues...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (18) : deux autres personnalités majeures de la commune de Martigues...

    A partir de lundi, et maintenant que vous commencez à connaître maison, jardin et personnalité de Charles Maurras, nous visiterons point par point l'oeuvre qu'il a réalisée dans son jardin du Chemin de Paradis.

    Encore nous reste-t-il à clôre cette semaine en expliquant brièvement le pourquoi de ce que vous commencerez à découvrir lundi : il nous faut pour cela parler de deux gloires locales (auxquelles s'ajoute Maurras, évidemment...) :

    - Gérard Tenque, qui vécut au Moyen-Âge est la personnalité essentielle dans la création du lieu ("Mon jardin qui s'est souvenu...", disait Maurras). C'est lui qui a fondé - excusez du peu ! - l'Ordre de Malte...

    - mais on  verra apparaître aussi une autre personnalité éminemment sympathique : Joseph Boze, peintre du roi Louis XVI, dont vous aurez une biographie abrégée dans les jours qui viennent...

     

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    Portrait de Marie-Antoinette

    Cité au procès de Marie-Antoinette, Joseph Boze déclara : "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté"...  

     

    Maurras voulait rendre un hommage tout particulier au grand Gérard Tenque. La mairie communiste de l'époque - déjà haineuse et sectaire - lui interdisit de le faire dans l'une des rues ou places de la ville. Il se résolut donc à l'honorer dans son jardin, profitant de l'occasion pour honorer aussi toutes les autres gloires de la ville : là est l'origine de cette transformation du quart nord-ouest supérieur du jardin en général, et du Mur des Fastes, en particulier, que nous allons découvrir ensemble dans les jours qui viennent...

    Dans tout ce que nous verrons les prochains jours, Maurras explique d'abord qu'il aurait aimé "offrir à la municipalité de Martigues la statue ou le buste de ce fameux Gérard, gloria civitatis, gloire de la cité, dit une inscription, pour avoir été fondateur des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les futurs chevaliers de Rhodes et de Malte"...
    "Je ne l'ai pu faire sur la place publique, j'ai dû agir entre les haies de mon jardin".

    "Il y a fort longtemps aussi que je rêve de n'être plus le simple et oiseux possesseur de mes myrtes et de mes roses, et veux y aménager quelque chose qui le fasse servir à la communauté".

    C'est en 1942/1943 que Maurras a mis son projet à exécution, aidé de l'architecte Henri Mazet, qui avait déjà dessiné les corbeilles rustiques de buis et d'agaves....

     

    lafautearousseau

  • Le prix Nobel d’économie Robert Shiller voit des bulles et des krachs à venir partout !

    Christine Lagarde, interrogée tout récemment sur RTL pour savoir si elle avait des craintes au sujet d’un krach financier, a répondu que la question ne se posait pas et qu’au FMI, on se préoccupait seulement de taux de croissance ! Mme Lagarde, comme les boursiers et les médias, ne veut voir que ce qu’elle croit, alors que l’investissement recule aux États-Unis et que la croissance américaine est à son plus bas, en rythme annuel, depuis trois ans. 

    A contrario, selon le milliardaire américain Ray Dalio, fondateur de la société d’investissement Bridgewater Associates, le pape du marché obligataire mondial, tout comme Warren Buffett est le pape du marché mondial des actions, la situation est « effrayante » !

     

    marc rousset.jpgCe mercredi 23 octobre, à Los Angeles, le prix Nobel Robert Shiller, l’auteur du livre Irrational Exuberance qui a prédit le  de 2000 et le krach immobilier de 2007, professeur d’économie à Yale, a déclaré, à l’occasion du lancement de son dernier ouvrage Narrative Economics : « Je vois des bulles partout, il n’y a pas de solution sur les marchés actions, sur les marchés obligataires et sur le marché immobilier », sur le site Investor’s Business Daily en date du 25 octobre 2019.

    Shiller est un saint Thomas très intelligent qui ne s’embarrasse pas des pourquoi théoriques des bulles actuelles de tous les actifs en même temps, même si la seule explication valable est la fuite en avant de la création monétaire laxiste ainsi que les bas taux d’intérêt, les taux négatifs des banques centrales, mais il nous éclaire avec un ratio financier indiscutable, appelé le CAPE (Cyclically adjusted price-to-earnings ratio) ou Shiller P/E. En bon français, c’est tout simplement le ratio représentatif cours/bénéfice par action sur dix ans. Le bénéfice retenu n’est plus le dernier bénéfice comptable annuel trop volatil, mais le bénéfice moyen correspondant à une moyenne mobile calculée sur dix ans des bénéfices réajustés chaque année, en tenant compte de l’inflation monétaire.

    Premier élément fondamental : le coefficient moyen P/E Shiller pour le XXe siècle, de 1881 à nos jours, s’élève à 15,21 alors qu’il est aujourd’hui à 29, soit pratiquement le double ! En 1929, il était de 35 et le Dow Jones chuta de 13 %, le 28 octobre. En 1987, il n’était que de 16 et la grande faute des banques centrales fut d’élever les taux d’intérêt, ce qui entraîna le plus grand krach de l’Histoire le 19 octobre 1987, avec une chute du Dow Jones de 23 %. En 2000, le coefficient Shiller était de 45, ce qui entraîna une correction de 49 % entre 2000 et 2002. En 2007, le coefficient Shiller était à 25, donc légèrement inférieur au 29 actuel, ce qui entraîna une correction de 57 % de 2007 à 2009.

    De plus, Shiller s’inquiète autant pour les obligations, dont les cours anciens s’envolent suite à l’écroulement des taux d’intérêt, que pour les actions. Il remarque que le fonds obligataire SPDR™ Portfolio Aggregate Bond ETF a généré un rendement de 8,31 % cette année, soit deux fois plus que la moyenne annuelle de ces dix dernières années. Quid le jour où les taux finiront par s’inverser ?

    Shiller est un peu moins pessimiste pour la bulle immobilière car, si une bulle est de nouveau en train de se reconstituer aux États-Unis, au même niveau qu’en 2005, avec des fonds immobiliers progressant parfois de 29 % en 2019, soit davantage que les 20 % de progression des actions du S&P 500, l’Amérique a toujours en mémoire la sinistre crise des crédits immobiliers subprime de 2008 pour freiner son avidité.

    En résumé, si la baisse des taux et le laxisme monétaire continuent avec Lagarde, qui a déclaré « On sera plus content d’avoir un emploi que d’avoir une épargne protégée », la bulle des actifs pourra gonfler encore jusqu’au krach boursier et la perte de confiance dans la monnaie. Et si les taux remontent, le système explosera immédiatement, comme en 1987, avec un krach boursier encore plus violent ! C’est la raison pour laquelle le très humble et réaliste Shiller, face aux conséquences de la folie humaine passée, n’a plus de solution à nous proposer.

  • A la découverte de l'homme Maurras : Avant d'entamer la visite méthodique du jardin, retour sur la mort de la mère de Ma

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  : Avant d'entamer la visite méthodique du jardin, retour sur la mort de la mère de Maurras...

    Nous allons faire une petite entorse à la chronologie : ce n'est que demain, le 5 novembre, que notre Ephéméride du jour évoquera la mort de Madame Maurras, mère de Charles, en 1922. Mais pour éviter de couper notre longue découverte de ce lieu de mémoire qu'a bâti Maurras chez lui, en l'honneur de Gérard Tenque (fondateur de l'Ordre de Malte) et de toutes les gloires de la Cité de Martigues, nous évoquerons aujourd'hui le décès de cette mère tant aimée (comme son père), par laquelle Maurras s'est trouvé enraciné... à Martigues, dans cette maison qui lui était si chère ("...Et ma vieille maison que nul âge ne ride..." écrit-il dans son merveilleux poème Où suis-je ?)

     

    Charles Maurras connut une petite enfance très heureuse. Il n'eut qu'un frère, Joseph, qui mourut en 1924 à Saïgon (il était médecin militaire), l'autre frère - François - étant mort très jeune. Charles adoptera, d'ailleurs, trois des cinq enfants de son frère à la mort de celui-ci. Et il a fait connaître, d'une façon tendre et plaisante, le caractère heureux, joyeux en enjoué de Joseph, toujours partant pour une promenade, un jeu ou une activité quelconque, en lui donnant le surnom de "Monsieur "allez !" ", signifiant par là la parfaite entente régnant entre les deux frères...

    La même entente et affection profonde régnait entre Charles et ses parents. Malheureusement, très tôt - il avait six ans - Charles perdit son père, le 3 janvier 1874. Sa mère, elle, vécut beaucoup plus longtemps, et toujours en parfaite harmonie avec son fils...

    Charles Maurras a longuement parlé de sa mère et de sa "maison carrée" de Martigues.

    Il a aussi  écrit un ouvrage au titre éloquent, Le bienheureux Pie X sauveur de la France, dans lequel on trouve des choses importantes sur la relation mère/fils. La mère de Maurras, croyante fervente, était inquiète pour son fils Charles qui s'était éloigné de la religion; elle était allé à Rome, voir le pape, qui lui avait déclaré, en substance : je bénis son oeuvre, elle aboutira (entrevue racontée par Maurras lui-même, dans son livre Le bienheureux Pie X sauveur de la France, Plon, 1953, pages 52/53) :

    "Ne parlez pas à votre fils de ce que je vais vous dire... Ne lui en dites jamais rien... Mais je bénis son oeuvre...". Il se tut, pour ajouter : "Elle aboutira". Tel fut le trésor que ma mère emporta de Rome. Elle ne m'en fit jamais part. Pendant les onze années qui lui restaient à vivre, elle n'y fit aucune allusion... J'eus la clef du mystère huit jours après sa mort, survenue le 5 novembre 1922. Deux amies à qui elle s'était confiée, me donnèrent le secret des paroles pontificales : mon oeuvre a été bénie de Pie X. Elle aboutira. J'avais la prophétie et la bénédiction de ce Bienheureux...

    lafautearousseau

  • L’année 2018 sent plus l’apocalypse à venir qu’un simple krach

     

    Par Marc Rousset 

     

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    Le centriste Macron ne fait rien en matière régalienne (immigration, sécurité) et rêve en matière économique, ne pensant qu’Europe et jeunes pousses. Alors que certains s’effraient d’un cataclysme économique à venir, Macron, comme sœur Anne, ne voit absolument rien venir.

    Et pourtant, les faits sont là. Nous aurons au minimum un krach style 1929. Les Bourses et le bitcoin montent dans le monde entier mais vont bientôt s’effondrer. L’indice de Shiller, qui indique la surchauffe des marchés, est actuellement à plus de 31, alors qu’il était pourtant inférieur à 30 en 1929 et qu’il ne doit jamais dépasser ce chiffre. Cet indice, mis en place par le professeur à Yale et prix Nobel d’économie Robert Shiller, consiste tout simplement à diviser le cours de Bourse par le bénéfice par action, mais en ajustant techniquement les données.

    Cette fois-ci, ce sera plus grave qu’en 1929 et qu’en 2008, où l’on a soigné un patient drogué perclus de dettes en augmentant sa dose. Parler de la Grèce, de la dette publique américaine de 20.000 milliards de dollars, de la dette française de 2.000 milliards d’euros est d’un classicisme ringard dépassé. Il faut, en réalité, parler de la dette mondiale totale publique et privée, qui a doublé depuis 2006 pour atteindre 230.000 milliards de dollars. Mais à ce chiffre, il convient d’ajouter les engagements hors bilan des gouvernements et des agents économiques, soit 250.000 milliards de dollars. Et il faut enfin ajouter le volume des produits bancaires et boursiers dérivés, soit 1.500.000 milliards de dollars. La somme totale astronomique de la dette mondiale est donc de deux millions de milliards de dollars, soit ce que les Anglo-Saxons appellent deux quadrillions de dollars !

    Les banquiers prétendent benoîtement qu’il ne faut pas raisonner en valeur absolue du montant des contrats passés pour les produits dérivés et qu’il faut seulement s’intéresser au montant net des transactions, mais encore faut-il que les contreparties puissent répondre à leurs obligations contractuelles. Kerviel, à lui tout seul, a bien failli faire sauter la Société générale !

    Avec Trump, la dette publique américaine va continuer à croître sur la lancée d’Obama. Le Bureau central du budget américain estime la dette publique américaine à environ 40.000 milliards de dollars en 2024, soit le double de la dette actuelle. Il n’est pas possible que les choses restent en l’état et que les taux actuels d’environ 1,25 %, compte tenu des risques démentiels encourus, ne retrouvent pas bientôt les sommets de 19 % des années 1981. 

    Lorsqu’on prend conscience, enfin, à quelle vitesse et d’une façon subite s’est détériorée la situation en Allemagne à partir de janvier 1922, il faut se méfier de l’eau qui dort ! Une once d’or coûtait 3.976 marks en janvier 1922 et 87.000 milliards de marks le 30 novembre 1923.

    Un autre facteur géopolitique, bien plus préoccupant que la Corée du Nord, est le coup d’État réalisé par le prince héritier Mohammed ben Salmane en Arabie saoudite. Les États-Unis, suite à leur défaite en Syrie, sont en train de perdre la main au Moyen-Orient et lorsqu’on a beaucoup d’ennemis des princes du sang, un assassinat est toujours possible dans ces pays. Il suffirait également que l’Arabie saoudite passe au « pétro-yuan » pour que le dollar, dont la domination repose sur le pétrodollar, s’écroule !

    De plus, toutes ces émissions de crypto-monnaies (bitcoin, ethereum), avec l’augmentation vertigineuse des cours, sentent le soufre et l’écroulement d’un système à la Ponzi qui pourrait déclencher le début de l’apocalypse ! Joseph Kennedy, le père du président John Fitgerald Kennedy, fit sa fortune en vendant en 1929 avant tout le monde car, disait-il, « quand votre cireur de chaussures vous parle d’actions, il est temps de vendre ».  • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise