A la découverte de l'homme Maurras (15) : huit dessins/croquis du Plan masse de la maison...
lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.
C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.
Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...
Aujourd'hui (14) : franchissons le portail, et entrons dans le jardin... (2); huit dessins/croquis du Plan masse de la maison...
Nous dédions bien sûr l'ensemble de notre "feuilleton Maurras" - et tout spécialement ce numéro d'aujourd'hui - à ce pauvre membre de l'équipe municipale qui a refusé l'entrée du jardin à Franz Olivier Giesbert et à nous-même en osant déclarer :
« Nous ce qu'on dit, c'est que cette maison elle n'est rien. Ce n'est pas un musée. C'est quatre murs où a vécu Charles Maurras. Rien d'autre. Eh oui ! C'est tout. »
Vous avez pu voir hier le croquis d'ensemble de la maison et du jardin, vu "d'en haut".
En voici maintenant les détails, vus de face...
• La façade :
• Détail des fenêtres (toutes identiques) :
• Détail de la porte, dominée par son "chapeau de gendarme" :
• Détail du fronton :
• Coupe de la maison :
• Le rez-de-chaussée :
La porte d'entrée donne sur un couloir qui partage en deux parties égales la totalité du rez-de-chaussée, et va - tout droit jusqu'au fond - à l'escalier menant aux étages (escalier en dessous duquel sont les toilettes).
La première pièce, à gauche, est la salle-à-manger, et la seconde - derrière - une pièce "de rangement", ou "boudoir".
A droite du couloir central, on a, tout de suite en entrant, le "salon-bibliothèque", et, au fond à droite (on est "côté est") la cuisine....
Le rectangle "du fond" est une construction beaucoup plus récente, qui a été rajoutée, en partie, pour gagner de la place et en partie pour des raisons d'assainissement de l'édifice, afin de lutter contre l'humidité...
Dans le cadre de travaux d'assainissement définitif de la maison, cette verrue ne serait pas à conserver...
• Le premier étage :
On arrive, au milieu de l'étage, dans le bureau de Charles Maurras; sa chambre à coucher - donnant sur le sud, comme son bureau et comme la chambre de sa mère - est à droite sur le plan, une deuxième chambre la jouxte, au fond ("côté est").
A gauche, sur le plan, on a la chambre de Madame Maurras, mère, et une deuxième chambre, derrière ("côté ouest").
Même remarque qu'au rez-de-chaussée pour le rectangle "du fond"...
• Le second étage :
Au second étage, on a quatre pièces, dont l'une (celle de droite sur le plan) dispose de deux fenêtres en façade, plein sud, et se trouve donc être beaucoup plus spacieuse que les trois autres.
L'une de ces pièces conserve, dans une grande armoire provençale, une collection de L'Action française.
Dans une autre se trouve le "tub" et la baignoire en zinc de la maison...
On remarque que "la construction rajoutée" - côté nord - ne monte pas jusqu'au second...
Au-dessus se trouvent "les combles" et la charpente qui soutient la toiture, le tout bâti, bien évidemment, à la façon du dix-septième siècle, c'est-à-dire, superbe...
lafautearousseau