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A la découverte de l'homme Maurras (6) : Belle maison des XVIIème et XVIIIème siècles, d'où le père est parti trop tôt...

lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

Aujourd'hui  (6) : Belle maison des XVIIème et XVIIIème siècles, d'où le père est parti trop tôt...

La maison des Garnier (famille de la mère de Maurras) est un bel édifice des XVIIème et XVIIIème siècles, construit avec les pierres d'un couvent démoli au XVIème, durant les Guerres de religion...

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Osons un parallèle historique : on sait que Louis XIV était très fier de ses jardins de Versailles, et qu'il aimait beaucoup les faire visiter lui même à ses hôtes de marque.
Il a d'ailleurs rédigé de sa main une "Manière de montrer les jardins de Versailles" (dont on possède une quinzaine de variantes, revues et corrigées par le roi lui-même).

Maurras a fait un peu la même chose - mutatis mutandis évidemment... - pour expliquer ce qu'il avait voulu faire dans le jardin de sa maison du Chemin de Paradis.
Le texte est consultable dans les Oeuvres Capitales, Tome IV, Le Berceau et les Muses, Partie intitulée Suite provençale, paragraphe sept : Mon jardin qui s'est souvenu.

Maurras explique d'abord qu'il aurait aimé "offrir à la municipalité de Martigues la statue ou le buste de ce fameux Gérard, gloria civitatis, gloire de la cité, dit une inscription, pour avoir été fondateur des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les futurs chevaliers de Rhodes et de Malte... Je ne l'ai pu faire sur la place publique, j'ai dû agir entre les haies de mon jardin".

"Il y a fort longtemps aussi que je rêve de n'être plus le simple et oiseux possesseur de mes myrtes et de mes roses, et veux y aménager quelque chose qui le fasse servir à la communauté" (page 250).

C'est en 1942/1943 que Maurras a mis son projet à exécution, aidé de l'architecte Henri Mazet, qui avait déjà dessiné les corbeilles rustiques de buis et d'agaves....

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C'est dans cette grande et belle maison que le petit Charles commença une vie heureuse et insouciante entre un père et une mère adorés.

Très sportif (il passait des heures à se baigner dans l'Etang, où il pratiquait assidûment l'apnée, cause probable de ses futurs problèmes d'audition...), le petit Charles voulait devenir marin (marine de guerre) comme son grand-père maternel...

Hélas, le père est parti trop tôt : ici, le petit Charles en 1877 (son père est mort en 1874 : il avait six ans; il en a neuf sur la photo)...

Dans un de ses poèmes en partie crypté, Destinée (que nous verrons demain) il donne les clés de son existence contrariée...

 

 

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