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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Au cinéma : Toni en famille, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : Toni en famille, Un film français de Nathan Ambrosioni, avec Camille Cottin dans le rôle-titre.

    Toni en famille… la bande annonce est meilleure que le film, et les critiques trop favorables ne l’ont probablement pas vu… une femme seule à la tête d’une famille nombreuse. L’un des fils demande à aller voir son père… en fait aller sur sa tombe. On n’en saura pas davantage sur l’histoire de cette mère « célibataire » de  5 adolescents !

    L’important est sans doute ailleurs de nous présenter une femme qui cherche à se « réinventer », qui veut être « à la hauteur » de ses enfants et être « une mère qui leur ressemble» !  Ce vocabulaire « moderne », prétentieux – « pas qu’un peu » - et ces expressions « intellectuello-snobinardes » sont destinées à nous immerger au cœur d’une « famille monoparentale » dont les adolescents se chamaillent avant de « fusionner » et de faire leur « coming out » sous le regard attendri de leur mère !

    Convenons qu’il y peut-être du réalisme dans cette photo de notre (triste) société et reconnaissons au réalisateur de n’avoir pas coché toutes les case du « cinématographiquement correct » : ni « sexe », ni « joints », ni « diversité » !

    Je laisse donc à mon épouse le mot de la fin : « cela aurait pu être pire » !

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : (2/2) Canonisation de Jeanne d'Arc...

    Comme on l'a vu dans notre précédente livraison, en 1920, Jeanne d'Arc fut honorée deux fois : la France décréta une Fête nationale en son honneur, et le Vatican la canonisa. Bien entendu, L'Action française rapporta ces deux évènements mais, curieusement, d'une façon assez discrète, dans ses "Une" : rien à voir avec celles de la mort de Philippe VIII, ou de la rocambolesque évasion de Léon Daudet de la Prison de la Santé; ni avec les élections de Jacques Bainville, puis de Charles Maurras à l'Académie française...

    C'est donc à chaque fois le sujet lui-même, c'est-à-dire Jeanne, offerte comme modèle à la France entière, qui fait tout l'intérêt des "Une" que vous allez pouvoir découvrir, et pas ces "Une" elles-mêmes, dans leur composition et l'effet qu'elle produit...

    Après la "Une" du jeudi 1er juillet 1920 (précédente livraison) rapportant sobrement le vote de l'Assemblée, instituant la Fête nationale, voici six "Une" aujourd'hui (du moins, les liens qui y amènent) : L'Action française choisit en effet, à l'occasion de la canonisation, de "raconter" en plusieurs fois, sur six jours, les origines du Cortège, qu'elle avait d'abord imposé au Régime - au prix de 10.000 jours de prison pour les Camelots du Roi !... - avant que, en l'espace de trois mois, en cette même année 1920, République française et Vatican ne rendissent à la Sainte de la Patrie l'hommage qu'elle méritait...

    Nous commençons par la "Une" du Mercredi 12 Mai 1920. Il n'est pas possible "d'afficher en grand" plus d'une photo à la fois; vous devrez donc, pour les autres numéros, procéder comme indiqué ci-après...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    C'est Benoît XV qui canonisa Jeanne d'Arc. Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 potos) on pourra lire l'excellent opinion qu'avait de lui Léon Daudet en consultant la photo :

    "À la Chambre : sur Gambetta et Benoît XV"...

     

    Voici les six liens qui vous permettront de lire les six "Une" du mois de Mai 1920, consécutives à la canonisation :

     

    • 1. Mercredi 12 Mai : Le Cortège est remis à une date ultérieure...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760487h/f1.image.zoom

    Ici, l'article, assez court, est en deuxième colonne, dont il n'occuppe même pas la moitié !

    • 2. Jeudi 13 Mai : Histoire du Cortège (1)...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760488w/f1.image.zoom

    L'article de Pujo occuppe la moitié inférieure de la deuxiéme colonne, et se termine par huit lignes en haut de la troisième...

    • 3. Vendredi 14 Mai : Histoire du Cortège (2)... 

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7604898/f1.image.zoom

    L'article de Pujo occuppe l'intégralité de la cinquième colonne; tout en bas de la sixième, commence un article de Robert Havard de la Montagne, qui s'achève en première colonne de la page deux ("Monseigneur Touchet et Jeanne d'Arc - La Sainte de la Patrie - Le courage militaire "surnaturalisé" ")...

    • 4. Samedi 15 mai : Histoire du Cortège (3)..

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7604906/f1.image.zoom

    Là, c'est l'article de Maurras qui occuppe les deux premières colonnes, et le tout début de la troisième; juste après la fin, Pujo occuppe toute la colonnes, et termine en début de quatrième...

    • 5. Dimanche 16 Mai : début d'un article de deux colonnes avec photo, tout en bas à droite de la "Une" et, en page 2, fin de l'article sur les trois colonnes de gauche

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760491k/f1.image

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    • Lundi 18 Mai : juste une simple manchette...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760492z/f1.image

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    Pour lire les articles...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du mercredi 12 mai 1920, annonçant sobrement :

    "Fête de Jeanne d'Arc - Le Cortège traditionnel est remis à une date ultérieure".

    Procédez de même pour chacun des liens, pour avoir à chaque fois le "feuilleton" de l'histoire du Cortège...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760487h/f1.image.zoom

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (56), la fin de la Gaule romaine (III) : les Francs...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre I, Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome...

    "...De bonne heure, la Gaule était devenue chrétienne et elle avait eu ses martyrs. L'Église de Lyon, illustrée par le supplice de Pothin et de Blandine, fut le centre de la propagande. De bonne heure, ce christianisme gallo-romain eut pour caractère d'être attaché à l'orthodoxie.

    Dès qu'elle avait commencé à se répandre, la religion chrétienne avait connu les hérétiques.

    Nulle part les dissidents ne furent combattus avec autant d'ardeur qu'en Gaule. Saint Irénée avait pris la défense du dogme contre les gnostiques. Saint Hilaire lutta contre une hérésie plus grave et qui faillit l'emporter : l'arianisme.

    Les Barbares déjà établis en Gaule, s'étant convertis, étaient tout de suite devenus ariens. Lorsque les Francs parurent à leur tour, il y avait une place à prendre. La Gaule elle-même les appelait.

    Et l'Église comprit que ces nouveaux venus, ces païens, rivaux naturels des Burgondes et des Goths, pouvaient être attirés dans la vraie croyance. Ce fut le secret de la réussite de Clovis et c'est une des raisons pour lesquelles on ne peut pas dire qu'il y ait eu de conquête franque..."

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (57), un exemple de royaume barbare : les Burgondes...

    Le premier royaume de Bourgogne fut créé par le peuple burgonde à son arrivée sur les bords du Léman, en Sapaudie, au Vème siècle. Son souverain le plus glorieux, Gondebaud, gouverne alors un territoire qui s'étend de Langres à Marseille et du Rhin à la Loire.

    Pendant les six siècles qui suivent l'installation de ce peuple, les remous de l’histoire font naître successivement différentes entités géopolitiques aux limites territoriales toujours changeantes qui prennent le nom de Bourgogne.

    Le traité de Verdun de 843 divise la Bourgogne en deux grandes entités territoriales : une Bourgogne franque à l'ouest, (le futur duché) et une Bourgogne impériale à l'est dans laquelle se trouve le futur comté de Bourgogne ou Franche-comté.

    Au IXème siècle, la Bourgogne impériale voit naître, en son sein, deux royaumes :

    - l'un, tout au sud, touchant les rives de la Méditerranée, qui prend le nom de « Bourgogne-Provence » appelé aussi « royaume d'Arles »;

    - le second, appelé « royaume de Bourgogne », situé à l'origine en Helvétie, (en Transjurane, au-delà des monts du Jura).

    Il s'y ajoute rapidement d'autres domaines, dont les terres du diocèse de Besançon.

    Vers 933, sous le règne de Rodolphe II, roi de Bourgogne Transjurane, le royaume de Bourgogne et le royaume d'Arles s'unissent. Le royaume ainsi formé prend le nom de « royaume de Bourgogne et d'Arles », et se place sous la suzeraineté des souverains germaniques.

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • Raspail au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence, autour de 1980 ....

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    Sur ce montage photo - hélas, de mauvaise qualité - on voit très bien Raspail, malgré tout, sur la demi photo de gauche; sur la demi photo de droite, au premier-plan, on reconnaît Gustave Thibon, à gauche en regardant l'image; au milieu, Pierre Chauvet, en bleu; à l'extrême-droite, François Davin; derrière Pierre Chauvet, Franck Lesteven et, derrière Franck, Jean-Marc Montoya, devant le "N" de la banderole...

     

    Hier, nous vous avons proposé de regarder et d'écouter l'entretien au cours duquel, pour TV Libertés, Jean Raspail reparle du Camp des Saints, ce roman prophétique publié il y a un peu plus de quarante ans.

    À propos de Jean Raspail, nous avons aussi évoqué des souvenirs qui nous sont propres. Plus ou moins  anciens. Nous avons notamment rappelé que Raspail est venu et a pris la parole deux fois au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence

    Et nous avons extrait des archives de Lafautearousseau l'enregistrement du plus connu des deux discours qu'il y a prononcés.

    Si vous regardez cette vidéo - qui remonte à plus de trente ans - vous y trouverez, de surcroit, deux discours de Gustave Thibon et un discours de Gérard de Gubernatis.

    Ainsi que quelques figures connues...

    Bien entendu, ces rassemblements ont toujours été organisés au nom et dans l'esprit de l'Action Française. Il font partie de son histoire. 

    Lafautearousseau  

     

     

     

  • Au Cinéma : Limbo, par Guilhem de Tarlé

    Limbo - film 2021 - AlloCiné

     

    Art et Essai :  Limbo, un film Hongkongais (VOSTF) de Soi Cheang, avec Yase Liu (Wong To),   Ka Tung Lam et Mason Lee (le flic vétéran et son supérieur).

    Limbo… Deux acteurs principaux n’apparaissent pas au générique à savoir les bas-fonds de Hong-Kong et, surtout, la Violence extrême de ce long-métrage (1h58).

    Malgré la nuit et les coins sombres que surplombent des tours vertigineuses de lumière blafarde, impossible de s’endormir au milieu des poubelles, des détritus, des mains coupées et autres membres démembrés sous les coups qui pleuvent autant que le déluge qui inonde les ruelles de la ville.
    Certes, on ne s’ennuie pas à tenter de dénouer ces histoires qui s’enchevêtrent, du trafic de « caisses » à celui de la drogue en passant par un serial killer, avec la « violence policière » et un « homicide routier »… mais trop de violences tuent sans doute la violence ; et l’émotion, et l’empathie pour les victimes, et l’intérêt pour l’intrigue, disparaissent sur les visages des spectateurs qui quittent la salle, se regardant les uns les autres, avec un sourire au coin des lèvres.

    Mon épouse est plus bienveillante que moi, qui n’a pourtant pas su m’expliquer ce titre de Limbo. Le nom d’Enfer nous semblerait plus approprié.

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  • 21Janvier 1793, 21 Janvier 2019, 21 Janvier 2022 : L’ASSASSINAT - LA RÉDEMPTION - LA PROVIDENCE.

    21Janvier 1793
    21 Janvier 2019. 
    21 Janvier 2022
     
    L’ASSASSINAT - LA RÉDEMPTION - LA PROVIDENCE.
     
     
    1793
     
    L’horreur du meurtre du 21 janvier 1793 et le sang innocent qui a coulé dans le panier du Docteur Guillotin rendent inoubliables le régicide, le matricide, et l’infanticide commis en ces jours maudits de folie républicaine. Une tâche sanguinolente marque l’abomination de ces actes odieux.

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    2019
     
    La vieille âme de feu Monseigneur Henri d’Orléans, comte de Paris, choisit ce jour pour tirer sa révérence et rejoindre le royaume céleste éternel ; mettant ainsi fin à l’opprobre qui outrageait l’honneur de notre Histoire de France.
    Il fallait cette date symbolique et ce saut de l’ange d’une magnifique noblesse pour retrouver l’honneur… Qui lui aussi était perdu !

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    2022
     
    Souvenons-nous et prions !
    Gens de France,
    Gens d’honneur
    Louis  XVI du haut de l’échafaud a pardonné aux auteurs de sa mort et prié que son sang ne retombe pas sur la France.
    Et ce 21 JANVIER 2022 s’annonce comme une année exceptionnelle et il ne tient qu’à nous de redonner aux Français le goût d’une France Royale !

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  • Autour du Prince Jean !: Le bonheur de nos princes est notre bonheur.....

    1A.jpgFête, joie(s), bonheur intense et profond: qu'on prenne les mots qu'on voudra, la fête de Senlis et de Chantilly a été une vraie, une belle, une grande fête. De celles qui comptent, et qui marquent, dans une vie.

    Nous y étions, et nous allons vous raconter ce que nous y avons vécu, sous forme de courts billets, relatifs chacun à l'un des moments forts de cette journée....

    Comme on le sait, pendant deux mois, nous nous sommes démenés comme de beaux diables pour présenter, du mieux que nous l'avons pu, le Prince Jean. Dans notre chronique tri hebdomadaire - "Autour du prince Jean!" - nous nous sommes attachés à présenter ses propos, ses articles, ses prises de position. Nous l'avons abondamment cité, nous permettant même à l'occasion de réfléchir, d'approfondir et donc de prolonger sa réflexion, comme pour le Discours de Vizille.

    Nous avons aussi présenté les déplacements du Prince en France (à Cadarache, ou avec le Professeur Henry de Lumley par exemple...) et ses voyages à l'étranger (en Pologne, au Liban, au Canada, au Maroc...).

    Enfin, nous avons tâché de bien tenir les deux bouts de la chaîne, si l'on peut dire: si nous nous sommes plongés dans notre Histoire pour y retrouver les sources de la légitimité de la Famille de France, sources qui s'appellent tout simplement services rendus, nous avons aussi voulu montrer comment le Prince se prépare à la tâche que les temps que nous vivons lui réservent.

    Le Prince s'informe et réfléchit; il écoute et il voyage; il fait preuve de sérieux dans sa volonté d'assumer les responsabilités qui sont les siennes, et c'est cela que nous avons tâché de faire toucher du doigt à nos lecteurs: ce sérieux du Prince, qui ne se contente pas d'être un héritier, mais qui se prépare véritablement à l'être, ce qui justifie tous les espoirs que nous plaçons en lui.

    Hier, il nous a convié à "sa" fête, qui fut aussi la nôtre. Nous allons vous dire pourquoi, tout au long de la semaine....(à suivre...)

  • Au Cinéma : Sweat, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : Sweat,  un film suédois de Magnus von Horn, avec Magdalena Kolenisk (Sylwia).

    guilhem de tarlé.jpg« On est cent que la gloire

    Invite sans raison

    Mais quand meurt le hasard

    Quand finit la chanson

    On se retrouve seul »

                                (Jacques Brel)

     

    Sweat…   Mon épouse, à qui rien n’échappe, avait remarqué la formule en haut de l’affiche – Tout le monde l’adore, personne ne l’aime – qui identifie parfaitement le sujet, à savoir l’histoire d’une fille extravertie dont les « 600 000 followers »

    « N’empêchent que dans la glace

    On se retrouve seul(e) ».

     

    Mon épouse a aimé ce regard sur notre société du virtuel avec tous ses clichés – le culte du corps, « un jour végan, un jour homo » - tandis que je me suis copieusement ennuyé à voir cette poupée Barbie faire du « coaching sportif ».

  • Au Cinéma : Nostalgia, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgEn avant-première : Nostalgia, Un film italien de Mario Martone, avec Pierfrancesco Favino, Sofia Essaïdi et Aurora Quattrocchi (Felice Lasco, son épouse et sa mère Teresa Lasco), Tommaso Ragno (Oreste Spasiano, l’ami d’enfance), Francesco Di Leva (le padre, Don Luigi Rega).

    D’après le roman éponyme d’Ermanno Rea.

    Nostalgia…  Encore cette fois, ce film porte le même titre qu’un drame américain de Mark Pellington, de 2018, que je n’ai pas vu, pas plus que je n’ai lu le roman d’Ermanno Rea (2016), ni celui de Jonathan Buckley portant toujours le même nom qui serait celui d’un jardin imaginaire d’une petite ville de Toscane (2019).

    Nostalgia… Le 1er acteur ou plutôt la première actrice de ce nouveau long métrage est la ville de Naples et son quartier populaire et misérable de la Sanità.

    La nostalgie c’est, étymologiquement,  à la fois le retour et la douleur, et ce titre neguilhem de tarlé.jpg pouvait pas mieux convenir à l’histoire de Félice dont on imagine qu’il menait une vie bourgeoise, avec son épouse probablement médecin à l’hôpital du Caire. Le voilà de retour dans « son » pays, sa ville et son quartier où il vécut de petite délinquance.

    ’o sole, ’o sole mio, sta nfronte a te,

    Sta nfronte a te !

  • Au Cinéma : La petite sirène, par Guilhem de Tarlé

    La Petite Sirène en DVD : La Petite Sirène - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Petite sirène,  un film américain de  Rob Marshall,  avec Halle Bailey (Ariel, dans le rôle-titre) et Jonah Hauer-King (qui, malgré son nom n’est que Prince, Éric),

    D’après le conte éponyme d’Andersen.

    "L'intérêt de cette Petite sirène 2023, selon La Provence, est de coller aux mœurs avec une célébration de la diversité sous toutes ses formes".
    Quand on lit que les parcs Disney vont tenir leur première nuit de la Fierté LGBTQ, on peut s'attendre au pire !

    Cette Petite sirène est en effet une adaptation très libre et même très "libérale" et ethnique du conte d'Andersen. avec des dialogues et des propos tantôt écolos, tantôt de "créolisation", confortés par la bande son, les rythmes, les tam-tam et les voix des chanteurs.
    Mais on est plongé néanmoins dans un très beau conte de fée qui pourrait se terminer par la formule : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".
    Gaïa Merci,  pour "la Planète (qu')Il faut sauver"… Les réalisateurs ont su y résister !
    Déjà qu'on peut s'interroger sur le " crédit social" et la quantité de CO2 que cette Petite sirène  a dû consommer sur le "pass climatique" de Disney !

    Ne crachons donc pas dans la soupe, ni dans l'océan, et même si elle est un peu longue (2h15) menons y nos enfants ou petits-enfants qui verront une belle histoire d'amour avec un "mâle blanc et hétéro" dans une société monarchique dont le "prince" a nom "Éric" !
    Ils apprendront aussi qu'avant les mangas et autres Harry Potter, il y avait et il y a des contes, et même des Contes de Perrault ou d'Andersen !

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (34), routes d'Hannibal...

    Le 25 Août 218 avant Jésus-Christ, après avoir franchi les Pyrénées, et avant de franchir les Alpes, Hannibal traverse le Rhône, très probablement entre Arles et Avignon.

    S'agissant d'un événement aussi lointain, on n'aura jamais de certitude absolue sur telle ou telle date précise, mais le jour du 25 août est communément retenu par plusieurs spécialistes pour le franchissement du fleuve.

    Il emmène avec lui cinquante mille hommes, neuf mille chevaux et trente-sept éléphants de guerre, sans compter ses impedimenta: Polybe, Sénèque, Tite Live, Varron (et, plus généralement, l'ensemble du monde antique) ont considéré cette marche d'Hannibal comme l'un des exploits les plus fascinants de l'Histoire.

    Cet épisode, qui frappa l’imagination des anciens, fut considéré comme un exploit Herculien parce que c’était la première fois qu’une armée entière le réalisait.

    Encore faut-il préciser qu’Hannibal, parti de Carthagène avec 100.000 hommes, avait déjà perdu la moitié de ses effectifs en arrivant au Rhône, et qu'il allait en perdre encore la moitié puisque, sur les 50.000 hommes qui franchissent le Rhône avec lui, seuls 26.000 entreront en Italie...

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (72), La route des Croisades... (I/II)

    Beaucoup parlent - et parfois avec dédain, voire mépris... - de l'échec des Croisades.
    Certes, "la Terre sainte" ne fut pas définitivement reconquise sur "les infidèles", et, d'un strict point de vue matériel et humain, au bout du compte, elles se soldèrent bien par un échec.
    Pourtant, il y eut six Croisades, qui remuèrent profondément le monde européen occidental durant deux siècles, et qui aboutirent à la création d'Etats qui vécurent presque, pour certains, deux siècles également.
    Mais, souvent, cet aspect des choses est occulté par beaucoup, dont certains d'ailleurs - sans crainte du paradoxe... - iront s'extasier sur l'aventure napoléonienne, qui, elle, n'aura duré que quinze ans, pour s'achever dans le désastre que l'on sait...

    Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, Chateaubriand propose cette défense des Croisades (La Pléiade, Oeuvres romanesques, tome II, pages 1052/1053/1054) :

    "...Les écrivains du XVIIIème siècle se sont plu à représenter les Croisades sous un jour odieux. J'ai réclamé un des premiers contre cette ignorance ou cette injustice. Les Croisades ne furent des folies, comme on affectait de les appeler, ni dans leur principe, ni dans leur résultat. Les Chrétiens n'étaient point les agresseurs. Si les sujets d'Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l'Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l'Espagne, sur la France même, où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France, n'auraient-ils pas faits le tour de l'Asie pour se venger des descendants d'Omar jusque dans Jérusalem ? C'est un grand spectacle sans doute que ces deux armées de l'Europe et de l'Asie, marchant en sens contraire autour de la Méditerranée, et venant, chacune sous la bannière de sa religion, attaquer Mahomet et Jésus-Christ au milieu de leurs adorateurs.

    N'apercevoir dans les Croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c'est montrer une vue très bornée en histoire. Il s'agissait, non seulement de la délivrance de ce Tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l'emporter sur la terre, ou d'un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l'ignorance, au despotisme, à l'esclavage, ou d'un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et aboli la servitude ?

    Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont, pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n'avaient pas les petites idées qu'on leur suppose, et qu'ils pensaient à sauver le monde d'une inondation de nouveaux Barbares. L'esprit du Mahométisme est la persécution et la conquête; l'Evangile au contraire ne prêche que la tolérance et la paix. Aussi les chrétiens supportèrent-ils pendant sept cent soixante-quatre ans tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir; ils tâchèrent seulement d'intéresser en leur faveur Charlemagne; mais ni les Espagne soumises, ni la Grèce et les deux Sicile ravagées, ni l'Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer, pendant près de huit siècles, les Chrétiens à prendre les armes.

    Si enfin les cris de tant de victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la Chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des Guerres Sacrées fut injuste ? Où en serions-nous, si nos pères n'eussent repoussé la force par la force ? Que l'on contemple la Grèce, et l'on verra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. Ceux qui s'applaudissent tant aujourd'hui du progrès des Lumières, auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d'Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

    Les Croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes aux portes mêmes de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. Elles ont fait plus : elles nous ont sauvé de nos propres révolutions; elles ont suspendu, par la paix de Dieu, nos guerres intestines; elles ont ouvert une issue à cet excès de population qui, tôt ou tard, cause la ruine des Etats; remarque que le Père Maimbourg a faite, et que M. de Bonald a développée.

    Quant aux autres résultats des Croisades, on commence à convenir que ces entreprises guerrières ont été favorables aux progrès des lettres et de la civilisation. Robertson a parfaitement traité ce sujet dans son Histoire du Commerce des Anciens aux indes orientales. J'ajouterai qu'il ne faut pas, dans ces calculs, omettre la renommée que les armes européennes ont obtenue dans les expéditions d'outre-mer. Le temps de ces expéditions est le temps héroïque de notre histoire; c'est celui qui a donné naissance à notre poésie épique.

    Tout ce qui répand du merveilleux sur une nation, ne doit point être méprisé par cette nation même. On voudrait en vain se le dissimuler, il y a quelque chose dans notre coeur qui nous fait aimer la gloire; l'homme ne se compose pas absolument de calculs positifs pour son bien et pour son mal, ce serait trop le ravaler; c'est en entretenant les Romains de l'éternité de leur ville, qu'on les a menés à la conquête du monde, et qu'on leur a fait laisser dans l'histoire un nom éternel....."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'horreur absolue en baie de Saint Brieuc...

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    Et Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne s'en félicite ! :
    "Quelle émotion de voir cette 1ère ligne d’éoliennes en mer posée en baie de St Brieuc ! Plus de 10 ans de mobilisation, de travail pour voir cette énergie décarbonée au large de nos côtes. Les EMR c’est notre liberté de demain. Hâte de voir les pêcheurs retrouver ces espaces."

    Nous, nous sommes au contraire résolument d'accord avec Vent debout :

    "N'avez vous pas HONTE de saccager l'horizon de cette baie si unique ? Comment pouvez-vous défendre l'intérêt de grands groupes industriels étrangers qui détruisent nos côtes ? HONTE à vous !"Image

     

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    1. De

    Non, Louis XIV n’est pas un “étranger qui a fait l’histoire de France”...

    "TRIBUNE - Une affiche du nouveau Musée de l’histoire de l’immigration présente Louis XIV comme «un de ces étrangers qui ont fait l’histoire de France». Pour l’historien et essayiste Vincent Haegele, directeur de la bibliothèque de Versailles, cette contre-vérité historique témoigne d’une volonté de persuader les Français qu’ils n’appartiennent à aucune nation.

    Vincent Haegele a notamment codirigé, avec Franck Favier, l’ouvrage collectif «Traîtres. Nouvelle histoire de l’infamie» (Éditions Passés composés, 20203).
    À chaque fois, c’est le même dilemme: faut-il relever une énième provocation, quand bien même celle-ci s’affiche en toutes lettres dans l’espace public? La récente campagne de promotion du Musée de l’immigration aurait pu rester d’une banalité affligeante: elle est l’illustration de l’éternelle tentation de draguer le public à grand renfort de pauvres effets de manches. Elle rappelle les aboyeurs des temps jadis qui promettaient un spectacle hors du commun pour les boîtes de Pigalle. Flatter les bas instincts, espérer un soupçon de polémique et voilà, la machine est en route.

    Donc, oui, nous aurions pu ignorer cela. Oublier ce «Louis XIV, mère espagnole, grand-mère autrichienne» et donc «étranger». Mais voilà, au-delà du procédé lamentable, il y a eu nécessairement des réunions, des avis donnés et, on l’imagine, l’accord d’un comité scientifique…"

    "persuader les Français qu’ils n’appartiennent à aucune nation."

    C'est exactement cela, le programme révolutionnaire de 89/93, sur lequel s'appuie notre Constitution d'aujourd'hui, qui l'affirme dans son néfaste "Préambule" : détruire la France traditionnelle, lentement surgie des Âges, et la remplacer par une abstraction (la soi-disante "République", alors que nous ne sommes ni en République ni en Démocratie, ce qu'on nous présente comme telles n'étant rien d'autre qu'un Totalitarisme idéologique et une nouvelle religion).

    Et cette abstraction-là, toute personne sur terre peut la faire sienne, et, donc, devenir "française" puisqu'être français n'est plus naître de parents français mais aligner des mots creux et vides de sens, et qui plus est totalement démentis et contredits par la réalité...

    Il faut donc remonter à la source, à la cause du Mal : la Révolution, sur laquelle se fonde notre Système, et, tout simplement, changer ce Régime qui nous dilue, nous dissout, nous détruit, pour renouer avec "les intuitions de nos origines" :

    • notre Royauté traditionnelle, qui, rappelons-le une fois de plus aux idéologues, a fait la France;

    • et redire sans cesse que la France est une Patrie charnelle, non un enfilage sans fin de niaiseries et billevesées purement abstraites et idéologiques...

     

    1 BIS. En deux photos, l'exemple de la malfaisance pernicieuse de cette idéologie du Système : à gauche, "un chrétien"; à droite, "un Français" ! Nous disons, simplement et calmement :

    NON !

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    3. On l'a dit hier ici-même, on va le répéter aujourd'hui, et on le répétera aussi longtemps que des insensés/inconscients nous parleront du "couple franco-allemand", alors que nous n'avons qu'un ennemi : l'Allemagne unifiée, que Clemenceau et le Système n'ont pas voulu démembrer il y a cent ans, après notre sanglante victoire de 1918 :

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    3 BIS. Et, justement, à propos de nos ennemis allemands... d'accord avec Fabien Bouglé :

    "Cette déclaration allemande est une provocation. Le ministre allemand a déclaré que la directive renouvelable allait permettre à l’UE et à la France d’investir massivement dans les #ENR et "de manière aussi cohérente que nous le faisons avec succès en Allemagne"

    https://www.euractiv.fr/section/energie-climat/news/amis-du-renouvelable-la-france-sera-invitee-aux-prochaines-reunions/

     

    5. De Jean-Paul Bourdineaud, toxicologue, sur les Vaccins ARNm, le dévoiement de la science, le Covid... :

    "J'ai le devoir d'informer mes concitoyens... En tant que toxicologue, déclarer que l'hydroxychloroquine est un poison violent, ce n'est pas tenter de me faire avaler une couleuvre...mais un anaconda !"...

    1. Courte vidéo (O'46) :

    https://twitter.com/Dover63A/status/1671428608911351810?s=20

    2. Article dans France-soir :

    https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/vaccins-arnm-devoiement-de-la-science-covid-j-ai-le-devoir-d-informer

    Bourdineaud

     

    5 BIS. Et, comme par hasard, que vient-on d'apprendre ? Que la société médicale qui a porté plainte contre Didier Raoult a touché 800.000€ du labo GILEAD,selon Martine Wonner, ex députée de la République En Marche :

    https://lecourrier-du-soir.com/gros-scandale-france-la-societe-medicale-qui-a-porte-plainte-contre-raoult-a-touche-800-000-euros-du-labo-gilead-selon-wonner-2/

     

    7. Dissolution des terroristes de Soulèvement de la Terre, et leurs cris d'orfraies... Entièrement d'accord avec la savoureuse ironie de Bruno Attal : à Basile Dutertre, porte-parole, qui déclare, martial :

     "On ne se laissera pas intimider par l'emploi de la police antiterroriste à notre encontre"

    Bruno Attal répond, calmement :
    "Je propose au #soulevementsdelaterre d’être violent chez les plus polluants. Je propose la Chine."
     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la genèse de ”Mes idées politiques”, de Maurras...

    1937 : Dans L'Action française, la genèse de "Mes idées politiques", de Charles Maurras...

     

    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : 19 Août 1937, la genèse de "Mes idées politiques"...

     

    Le site Maurras.net reste toujours de la plus haute qualité.

    Il n'est donc pas nécessaire d'ajouter quoi que ce soit, ni le moindre commentaire, aux mille et un trésors que l'on peut y trouver.

    Voici comment Stéphane Blanchonnet y présente la genèse de "Mes idées politiques" :

    Histoire de Mes idées politiques

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    Voici également La Politique naturelle, dont Stéphane Blanchonnet dit avec raison :

    Le texte que nous publions aujourd’hui est sans doute l’exposé le plus complet et le plus rigoureux de la philosophie politique de Maurras.

    Écrites en prison entre 1936 et 1937, ces pages, qui forment l’avant-propos de l’anthologie de textes Mes idées politiques, permettent de comprendre quelles conceptions de l’homme, de la société et de la nation constituent le soubassement philosophique des positions prises par Maurras dans les milliers d’articles de sa prose de combat quotidienne.

    Ce texte fameux est aussi une des plus complètes réfutations de la pensée politique moderne et plus particulièrement du contractualisme.

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