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  • Au cinéma : Une vie, par Guilhem de Tarlé

    Une vie - Film 2023 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Une Vie,  le premier long-métrage, britannique, de James Hawes, avec Anthony Hopkins (Nicholas Winton),
    d’après le livre de Barbara Winton, publié en 2014, qui raconte le haut fait de son père.

    « Ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions ».

    Rappelons-nous avec émotion cette profession de foi du Colonel Bastien-Thiry à son procès, alors qu’en ce jour anniversaire nous faisons mémoire (le devoir de mémoire) de son exécution le 11 mars 1963. Je n’ai pas souvenance qu’à cette époque le « Panthéonisé » Robert Badinter, ni personne à gauche, ni personne chez les Gaullistes, se soit élevé contre la Peine de mort !

    Une Vie raconte l’action d’un Homme de volonté, un héros méconnu, Nicholas Winton, l’un de ces Hommes qui font l’Histoire, en sauvant 669 enfants de la barbarie nazie.
    Il y a aujourd’hui environ 6 000 personnes qui lui doivent leur existence.

    1938, les 29 et 30 septembre sont signés les « Accords de Munich » par la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, en l’absence de la Tchécoslovaquie. Ils reconnaissent l’annexion par l’Allemagne du pays des Sudètes à savoir, en Tchécoslovaquie précisément, bordant la Bohême et la Moravie, le long de la frontière du Reich, une région dont les 3 millions d’habitants germanophones avaient demandé vainement en 1919 leur rattachement à l’Allemagne.
    Au lendemain de ces accords, l’Allemagne occupa ce « pays des Sudètes », et provoqua ainsi une fuite de réfugiés vers Prague, la capitale tchécoslovaque en plein cœur de la Bohême.
    Informé par un ami, Nicholas Winton s’investit dans leur accueil puis, dès l’invasion des pays tchèques de Bohême et de Moravie, le 15 mars 1939, il affrète des trains d’enfants, pour la plupart juifs, vers le Royaume Uni.

    Le film, malheureusement, n’est pas très didactique sur l’enchainement de tous ces événements, ni même sur les raisons de l’engagement du banquier Nicholas Winton, sans doute à cause du choix du réalisateur de procéder par « flash-backs ». Il nous instruit néanmoins et met en valeur une action héroïque et un véritable grand homme, à la veille de la deuxième guerre mondiale, dont on salue – et ce n’est pas le moindre de ce qu’il fut – l’humilité qui l’a caché au grand public jusqu’à ce jour.
    En France, il mériterait, lui, certainement, le Panthéon.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Soljénitsyne reçu par Bernard Pivot, dans ”Apostrophes”...

    1975 : Bernard Pivot reçoit Soljénitsyne dans "Apostrophes..."

     

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    Bernard Pivot raconte :

     "...J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne quatre fois, quatre moments extraordinaires. Avant même de l'inviter dans Apostrophes, le 11 avril 1975, je lui avais consacré, fin 1973, au moment de la sortie de L'Archipel du Goulag, l'une des émissions d'Ouvrez les guillemets. Le débat avait été fort animé, notamment entre Jean Daniel et Max-Pol Fouchet. Le premier parlait d'un témoignage capital, tandis que le second minimisait son importance. Tout comme Alain Bosquet, également sur le plateau, qui était fort dubitatif. Car, il faut bien le rappeler aujourd'hui, il n'y avait pas alors de belle unanimité au sein de l'intelligentsia française. Nombre d'intellectuels critiquaient l'aspect partiel du récit de Soljenitsyne, d'autres encore considéraient qu'il n'était pas de grande qualité littéraire. Début 1975, alors que, expulsé d'URSS, il résidait en Suisse, je l'ai convié à l'occasion de la sortie de ses Mémoires, Le Chêne et le Veau. C'était l'une de mes premières émissions d'Apostrophes et je venais d'avoir Nabokov. Deux grands Russes coup sur coup. Quel bonheur ! C'était formidable. L'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch et du Pavillon des cancéreux était vraiment impressionnant. Par sa stature, sa barbe, son physique. Tout ce qu'il représentait, la guerre, le goulag, le cancer, bref, tout ce que à quoi il avait échappé, et son courage incroyable faisaient que vous vous sentiez bête et tout petit en face de lui. C'est comme si vous aviez reçu de Gaulle ! On me disait qu'il n'avait pas bon caractère. Comment aurait-il pu survivre sinon ? Cela dit, il a fait montre, à chacune de nos rencontres, d'une vraie gentillesse et d'une grande disponibilité. Il tenait à sa femme, à ses enfants, à la Russie, à Dieu et au temps. Le temps était son bien le plus précieux, car il savait qu'il pouvait mourir d'un moment à l'autre et qu'il lui fallait finir La Roue rouge, sa monumentale histoire de la Russie d'avant 1917. Aussi, lorsque je suis allé le retrouver dans son refuge du Vermont, aux États-Unis, en 1983, pour un long tête-à-tête, j'avais conscience qu'il s'agissait là d'un cadeau inestimable. Une fois le principe de l'interview télévisée accepté - j'étais le seul à m'être entretenu avec lui dans le Vermont - il était tout à vous. Plus tard, je l'ai reçu, dans le cadre de Bouillon de culture ; enfin, je suis allé tourner un reportage en 1998, après son retour en Russie, dans sa maison des environs de Moscou. Chaque fois, j'ai eu le sentiment d'avoir en face de moi un témoin et un acteur capital de l'Histoire..." 

     

    Deux de nos Grands Textes sont de Soljénitsyne : 

    1. Son discours prononcé le 25 septembre 1993 aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée : texte intégral ...

    2. ... et son  Discours d'Harvard.

  • 28 février 2007/28 février 2024 : lafautearousseau fête ses dix-sept ans !...

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    Encore une année passée en votre compagnie, chers lecteurs, amis, militants et sympathisants, à nous donner autant que possible à la noble Cause qui est la nôtre : Dieu, la Patrie, le Roi, dans la fidélité absolue à cette Action française que nous nous efforçons de faire toujours mieux connaître, notamment avec la nouvelle Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", que nous avons ouverte, justement, l'an dernier, pour célébrer notre seizième anniversaire : et voici que, un an après, venant juste de terminer l'importante livraison sur la terrible inondation de 1910 à Paris, et l'image extrêmement positive qu'ont montrée les Camelots du Roi à ce moment-là, en se mettant généreusement et efficacement au service des sinistrés, notre Catégorie est déjà riche de 116 livraisons !...

    Cette année, pour célébrer notre dix-septième anniversaire, nous arrivons au cinquantième de nos Grands Textes, et nous avons surtout choisi de lancer notre cinquième feuilleton : "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu !", Léon Daudet", dont la publication, à raison de deux livraisons par jour, s'étalera sur environ trois mois.

    Parallèlement, avant les vacances d'été, nous donnerons tous les comptes-rendus de l'intégralité des Rassemblements royalistes tenus en Provence (notamment à Barbentane et Roquemartine), entre les deux guerres...

    Et, ne pouvant tout faire à la fois - ce qui, d'ailleurs ne serait pas souhaitable - nous garderons le sixième feuilleton pour notre prochain dix-huitième anniversaire : à ce moment-là, entre les Grandes "Une" et les Documents pour servir à une histoire de l'URP d'une part, et les feuilletons sur Maurras, Bainville et Daudet (sans oublier l'Histoire de France, les Guerres de Vendée et Chateaubriand) d'autre part, nous commencerons à offrir aux nouveaux lecteurs, aux nouveaux publics, un ensemble de plus en plus complet permettant à ceux qui l'ignorent (ils sont, hélas, légion...) de découvrir la richesse de ce que l'on pourrait appeler le fonds d'Action française...

    Ces nouveaux lecteurs, ces nouveaux publics dont je parle proviennent, entre autres, des 43 groupes privés qui nous ont proposé de les rejoindre : nous étions membres de 36 groupes, lorsque facebook - vous vous en souvenez - nous a scandaleusement "restreint" notre page pendant trois mois, puis encore pendant un mois, quelques jours à peine après nous avoir rendu un accès normal au réseau : évidemment, pas de "partages" dans les groupes à ce moment-là ! En réaction, et par mesure de soutien, dont nous leur savons gré, les responsables et administrateurs de sept nouveaux groupes nous ont invité à les rejoindre : c'est donc maintenant dans 43 groupes que nous "partageons" notre Revue de presse et d'actualité quotidienne, sans compter trois groupes "historiques", dans lesquels nous ne publions que nos Éphémérides, et deux groupes "internes", si je puis dire, regroupant des anciens du mouvement... 

    Merci donc à tous, et Joyeux anniversaire à nous ! Continuons à servir sans relâche, en accomplissant ce gros travail au quotidien - qui est une des formes du militantisme... - que représente la réalisation de notre quotidien, et

    SURTOUT, SUR TOUT, VIVE LA FRANCE !

    ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE,

    VIVE LE ROI !

     

    François Davin, fondateur et Blogmestre de lafautearousseau;

    Jean-Baptiste Collomb, Rédacteur en chef;

     

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  • 28 février 2007/28 février 2024 : lafautearousseau fête ses dix-sept ans !...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgEncore une année passée en votre compagnie, chers lecteurs, amis, militants et sympathisants, à nous donner autant que possible à la noble Cause qui est la nôtre : Dieu, la Patrie, le Roi, dans la fidélité absolue à cette Action française que nous nous efforçons de faire toujours mieux connaître, notamment avec la nouvelle Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", que nous avons ouverte, justement, l'an dernier, pour célébrer notre seizième anniversaire : et voici que, un an après, venant juste de terminer l'importante livraison sur la terrible inondation de 1910 à Paris, et l'image extrêmement positive qu'ont montrée les Camelots du Roi à ce moment-là, en se mettant généreusement et efficacement au service des sinistrés, notre Catégorie est déjà riche de 116 livraisons !...

    Cette année, pour célébrer notre dix-septième anniversaire, nous arrivons au cinquantième de nos Grands Textes, et nous avons surtout choisi de lancer notre cinquième feuilleton : "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu !", Léon Daudet", dont la publication, à raison de deux livraisons par jour, s'étalera sur environ trois mois.

    Parallèlement, avant les vacances d'été, nous donnerons tous les comptes-rendus de l'intégralité des Rassemblements royalistes tenus en Provence (notamment à Barbentane et Roquemartine), entre les deux guerres...

    Et, ne pouvant tout faire à la fois - ce qui, d'ailleurs ne serait pas souhaitable - nous garderons le sixième feuilleton pour notre prochain dix-huitième anniversaire : à ce moment-là, entre les Grandes "Une" et les Documents pour servir à une histoire de l'URP d'une part, et les feuilletons sur Maurras, Bainville et Daudet (sans oublier l'Histoire de France, les Guerres de Vendée et Chateaubriand) d'autre part, nous commencerons à offrir aux nouveaux lecteurs, aux nouveaux publics, un ensemble de plus en plus complet permettant à ceux qui l'ignorent (ils sont, hélas, légion...) de découvrir la richesse de ce que l'on pourrait appeler le fonds d'Action française...

    Ces nouveaux lecteurs, ces nouveaux publics dont je parle proviennent, entre autres, des 43 groupes privés qui, nous ont proposé de les rejoindre : nous étions membres de 36 groupes, lorsque facebook - vous vous en souvenez - nous a scandaleusement "restreint" notre page pendant trois mois, puis encore pendant un mois, quelques jours à peine après nous avoir rendu un accès normal au réseau : évidemment, pas de "partages" dans les groupes à ce moment-là ! En réaction, et par mesure de soutien, dont nous leur savons gré, les responsables et administrateurs de sept nouveaux groupes nous ont invité à les rejoindre : c'est donc maintenant dans 43 groupes que nous "partageons" notre Revue de presse et d'actualité quotidienne, sans compter trois groupes "historiques", dans lesquels nous ne publions que nos Éphémérides, et deux groupes "internes", si je puis dire, regroupant des anciens du mouvement... 

    Merci donc à tous, et Joyeux anniversaire à nous ! Continuons à servir sans relâche, en accomplissant ce gros travail au quotidien - qui est une des formes du militantisme... - que représente la réalisation de notre quotidien, et

    SURTOUT, SUR TOUT, VIVE LA FRANCE !

    ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE,

    VIVE LE ROI !

     

    François Davin, fondateur et Blogmestre de lafautearousseau;

    Jean-Baptiste Collomb, Rédacteur en chef;

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : ”les” Victor Hugo...

    1885 : Mort de Victor Hugo

     

    Depuis son inhumation au Panthéon, l'histoire officielle a figé "le" Victor Hugo que chacun est tenu de révérer ès-qualité.

    L'histoire officielle imposée par le Système oublie juste de rappeler que, girouette politique presque parfaite, Victor Hugo aura quasiment "fait" tous les partis, et commença sa "carrière" dans les rangs légitimistes, très proche fidèle de Chateaubriand, avant de passer à l'Orléanisme, puis de saluer la IIème République et même, un court temps il est vrai, Louis-Napoléon Bonaparte, avant de se brouiller avec lui et de partir pour son très long exil dans les îles de la Manche, d'où il ne devait rentrer que peu de temps avant sa mort.

    22 mai,denis papin,watt,victor hugo,gerard de nerval,revolution industrielle,marly,caisse d'epargneDe sa toute première période, royaliste légitimiste, il reste la bouleversante, magnifique et grandiose Ôde à Louis XVII, qui atteint au sublime.

    Et aussi - non sans mérite mais néanmoins plutôt moins réussie - une Ôde à Louis XVIII, pour ses funérailles... (Louis XVIII lui avait octroyée une rente annuelle de mille francs lorsqu'il avait fait paraître - à dix-neuf ans - son Ôde à Louis XVII...)

    Il ne faut pas oublier non plus que son puissant Notre-Dame-de-Paris - dont l'un des personnages répond au doux nom de... "fleur-de-lys", cela ne s'invente pas ! - paraît en 1831 : Charles X n'est tombé que depuis un an, et, déjà, Hugo, toujours royaliste, est orléaniste. Il le restera jusqu'en 1848, date de la chute de Louis-Philippe. Date aussi de la mort de Chateaubriand, aux obsèques duquel il assiste (on connaît son mot fameux : "Je veux être Chateaubriand ou rien"...).

    De sorte que c'est par le livre d'un royaliste  que Victor Hugo réhabilite le Moyen-Âge et rend à l'art ogival ou français, improprement appelé "gothique", ses lettres de noblesse : il le qualifie même, avec justesse, comme l'archétype de l'art français... Avec Chateaubriand, Victor Hugo, dans sa période royaliste, est celui qui a rendu son art médiéval, et donc une partie de son âme, à la France : ce n'est tout de même pas rien...

    Quant au reste, s'il y a un personnage officiel et embaumé, devant lequel on est tenu de s'incliner, révérence gardée, il y a bel et bien "un autre Victor Hugo", comme le montre Léon Daudet. 

    Celui-ci épousa, le 12 février 1891, en un premier mariage raté, qui ne devait pas durer quatre ans, sa petite fille, Jeanne Hugo (celle-là même que le poète a célébrée dans L'art d'être grand-père), sœur de son meilleur ami Georges Hugo. Léon Daudet, dans Fantômes et vivants et dans La tragique existence de Victor Hugo a tracé un portrait saisissant - et parfois féroce dans sa vérité... - de cet "autre Victor Hugo"

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les six photos qui traitent de Hugo : "Un autre Hugo (I) : chez Hugo, à Hauteville House" et les cinq suivantes...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Sociaux parce que royalistes... Frédéric Le Play

    1882 : Mort de Frédéric Le Play     

     

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    Photographie de Frédéric Le Play vers la fin de sa vie (non datée)

     

    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 2644/2645) :

    "...Procédant par une observation minutieuse d'un petit nombre de faits, suivie d'une généralisation (méthode de la monographie), il aboutit à la conclusion que la disparition de la paix sociale en Europe est due aux "faux dogmes" de 1789, à la croyance en la perfection originelle de l'homme et en l'égalité naturelle. La science sociale doit au contraire, selon lui, se fonder sur la conception chrétienne pessimiste de l'homme et sur le Décalogue : la société européenne sera réorganisée sur le triple fondement de la morale religieuse, de la propriété (liberté de tester), de la famille, "cellule sociale" fondamentale, à l'image de laquelle doit se modeler l'organisation professionnelle, dans laquelle les grands propriétaires et les patrons joueront un rôle patriarcal. Les tendances paternalistes de Le Play exercèrent une grande influence sur certains catholiques sociaux et sur l'école d'Action française..." 

     

     http://www.annales.org/archives/x/leplay.html

     

    Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Alban de Villeneuve Bargemon (voir l'Éphéméride du 8 août), Le Play fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :

     

    "…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.

    Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Bainville dénonce ces anglo-saxons qui ont toujours ”joué” contre la France...

    1920 : Parution de "Les conséquences économiques et politiques de la paix", de Jacques Bainville; ou : Bainville contre Keynes...

     

    24 avril,marie stuart,françois ii,notre-dame de paris,stefan zweig,saint louis,aigues mortes,blanche de castille,tyr,croisades,louis xiii,concini,richelieuOn pourrait tout aussi bien dire : Bainville "contre" Keynes, au sens où les sportifs emploient le terme de "contrer" l'attaque d'un adversaire, et de l'empêcher...

    Ce cri de colère - politique... - de Bainville répond en effet pour ainsi dire du tac au tac à un scandaleux ouvrage - se voulant purement économique - de Keynes, qui, prenait ouvertement parti pour un traitement amical envers l'Allemagne :

    Keynes expliquait (!) qu'il fallait non pas dissoudre l'Empire allemand (qui n'avait que 48 ans d'existe24 avril,marie stuart,françois ii,notre-dame de paris,stefan zweig,saint louis,aigues mortes,blanche de castille,tyr,croisades,louis xiii,concini,richelieunce...), comme le réclamaient les royalistes français (et aussi tous les patriotes et les "lucides"...) mais au contraire intégrer la nouvelle Allemagne (!) dans l'économie européenne, pour renforcer celle-ci et, croyait-on, préserver l'Allemagne de ses vieux démons, en la rendant "démocratique"  : "Les Princes des nuées", tel est le titre d'un livre de Maurras, qui s'applique directement à de telles croyances niaises mais mortifères, comme l'Histoire allait très vite le montrer...

    Les théories fumeuses de Keynes - mais aussi d'un grand nombre d'anglo-saxons, notamment le malfaisant président des État-Unis, Woodrow Wilson - allaient directement contre les intérêts vitaux du peuple français, et son livre était à ce titre malfaisant au dernier degré. D'où la réponse immédiate, énergique et d'une fureur contenue de Jacques Bainville...

     

    Dans notre Album Maîtres et témoins... (II) : Jacques Bainville voir les deux photos consacrées à ce débat : "Les conséquences politiques de la paix (1) et " "Les conséquences politiques de la paix (2)"

     

    Et, sur l'action néfaste elle aussi du président des États-Unis Woodrow Wilson, voir l'Éphéméride du 3 février...

    24 avril,marie stuart,françois ii,notre-dame de paris,stefan zweig,saint louis,aigues mortes,blanche de castille,tyr,croisades,louis xiii,concini,richelieu

    Ce n'est pas la première fois que les deux textes sont publiés côte à côte. Cependant, à quatre-vingts ans de distance, l'Histoire a parlé, elle a montré qui avait raison...

    Le texte de Bainville parle très peu d’économie. Or le point de vue économique intéressait au premier chef l’opinion britannique ou américaine. En France en revanche, "Les Conséquences politiques de la paix" passa pour ce qu’il est : un chef d’œuvre de l’analyse géopolitique.

    L’auteur y montre en particulier qu’en démantelant l’Autriche-Hongrie sans démanteler de manière similaire l’Empire allemand, les négociateurs de la Conférence de Paris ont détruit, au centre de l’Europe, les conditions de l’équilibre européen. Il décrit, en 1920, avec une précision étourdissante, la manière dont une Allemagne révisionniste s’y prendra pour reconstituer sa puissance : annexion de l’Autriche; conquête de la Pologne; éclatement de la Tchécoslovaquie.

    Il n’y manque rien, même pas la durée de vie de l’ordre de Versailles : une vingtaine d’années...

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (128)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : La dernière Saint Philippe d'avant-guerre...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    C'est parce que le duc d'Orléans s'appelait Philippe, et qu'il aurait été Philippe VIII, "le grand roi qui a manqué à la France", comme disait Maurras, que l'on célébrait chaque année, avec faste, la "Saint Philippe".
    Celle à laquelle a participé Léon Daudet à Barbentane, le dimanche 7 juin 1914, est racontée par lui en première page de L'Action française le jeudi suivant, 11 juin, sous le titre sobre "La Saint Philippe".

    De "Vers le Roi", pages 265/266/267 :

    "...En juin, enfin, eut lieu à Barbentane la fête conjointe de la Saint-Philippe et de Jeanne d'Arc. Cet admirable village provençal, ses rues pittoresques, son église étaient remplies de drapeaux qui frémissaient, chatoyaient, resplendissaient aux zones de soleil, puis brillaient doucement dans la fraîche pénombre.
    Un banquet de 600 couverts, suivi de quelques harangues, fut servi dans la salle de verdure du vieux domaine des marquis de Barbentane.
    Arnavielle, notre cher "Arabi" entonna au dessert "le chant de la coupe", qui nous mit à tous les larmes aux yeux, car le grand Mistral venait de disparaître (le 25 mars 1914, ndlr), emportant avec lui un des plus beaux mouvements épique et lyrique que la France et le monde aient connus : celui du premier essor félibréen.
    Fasse le ciel qu'il y en ait un second, puis un troisième de la même envergure, et que la Mère Provence en effet, comme dit le refrain de "La Respelido", n'ait pas encore crevé la peau de son tambour !
    De tous nos vaillants amis réunis dans ce commun amour du Roi, de l'héroïne et du poète par excellence, combien, oh ! combien allaient tomber, dans les mois qui suivirent, pour la préservation de la grande, de la petite Patrie, de la langue française et de cette langue d'oc qui fait frémir (trefouli) tout véritable méditerranéen !
    Je ne sais ce qui me prit, ni quel sombre pressentiment se saisit de ma parole, quand, au lieu de célébrer le saint signal fait sur la Tour Magne, ainsi que j'en avais l'intention, j'annonçai, sans ménagements, la guerre imminente, une effroyable consommation d'hommes et d'efforts, par la faute de l'imprévoyante démocratie.
    Ce fut une déchirure noire dans le beau ciel, et la communion poétique; je distinguais, au pied de la tribune, des visages de femmes, de ces incomparables filles du Rhône et de la lumière, déjà assombris et inquiets sous leurs coiffes...
    Nous remontâmes vers le village, par les ruelles dorées, au son de la flûte et du tambourin..."



    Voir la suite immédiate de ce texte dans le document suivant, concernant le vote de la " Loi des 3 ans", voulue et appuyée entre autres, par l'Action française...

    Et, dans notre Catégorie "Documents pour servir à une Histoire de l'URP" voir :

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (55) : Barbentane, Dimanche 7 Juin 1914...

  • Nadine Morano et la folie idéologique des « élites »

     

    par Yves Morel  

    Invitée de l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, le samedi 26 septembre dernier, Nadine Morano, définit la France comme un pays judéo-chrétien et de race blanche.

    Aussitôt, toute la classe politique poussa des cris d’orfraie, et les très vertueux Républicains retirèrent à la « coupable » son investiture sur la liste du « Grand Est » ( lol ) aux prochaines régionales. NKM, égérie de la droite parisienne bobo, qualifia d’ « exécrables » les propos de l’eurodéputé et rappela que « la République ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid », pas moins. Sarkozy, lui, affirma qu’il ne laisserait « jamais dire que la France est une race ».

    Une évidence

    Or, Mme Morano n’a fait, en l’occurrence, que proférer ce qui apparaît à tout esprit censé et de bonne foi, comme une évidence. « Les Français sont un peuple de race blanche » : les très républicains et très laïques instituteurs, et leurs manuels scolaires de géographie rédigés par des inspecteurs primaires tout aussi laïques et républicains l’ont enseigné expressément et sous cette forme textuelle aux élèves depuis Jules Ferry jusqu’au seuil des années 1980, voire plus. Et nul ne les a jamais taxés de racisme, tant cela paraissait indubitable.

    Des contradicteurs qui ont de qui tenir

     

    Morano

    Nadine Morano coupable d’avoir parlé de « race blanche »… 

    Il est vrai que tout a changé depuis les années Mitterrand. Rappelons que Mitterrand, ce président mégalomane et irresponsable dont on ne dénoncera jamais assez la responsabilité dans la décrépitude de notre pays, déclarait, au milieu des années 1980 : « Je veux qu’on bouscule les habitudes et les usages français » et, en conséquence, se prononçait pour une immigration massive, le refus de l’intégration, et le multiculturalisme fondé sur l’encouragement donné aux immigrés de cultiver leurs spécificités culturelles. Visitant une école de Maisons-Alfort, dont la majorité des élèves était d’origine arménienne, il déclarait aux instituteurs : « Faites de ces élèves des garçons et des filles fiers d’être arméniens » (pas français, au grand jamais). Et il galvanisait le prosélytisme immigrationniste de SOS-Racisme, cependant que son épouse se déclarait favorable à la liberté des jeunes musulmanes de porter le foulard à l’école. Etonnons-nous que trente ans après, les musulmans de France s’enhardissent jusqu’à prétendre nous imposer leurs coutumes, et qu’un Yann Moix, un des contradicteurs de Mme Morano, âgé de treize ans en 1981, objecte à celle-ci qu’il est conforme aux lois de l’évolution que la France perde son identité judéo-chrétienne pour devenir musulmane, et qu’il est aussi vain qu’immoral de prétendre s’y  opposer.

    Le fatal mouvement de l’histoire selon Yann Moix

    Moix asséna en effet à Mme Morano que « demain, la France sera peut-être musulmane », qu’il s’agira là du « mouvement de l’histoire». Selon Moix, en effet, « la France dont vous parlez, la France éternelle, elle a été inventée au XIXe siècle, elle n’existait pas avant ». Moix use ici d’une tactique héristique tout à fait caractéristique de notre intelligentsia, qui consiste à prendre prétexte du caractère relativement récent de la représentation conceptuelle d’une réalité historique, pour affirmer qu’il s’agit d’une pure construction intellectuelle, sans existence réelle, et donc spécieuse. Et ainsi, au motif que l’identité culturelle de la France s’est élaborée très progressivement tout au long de notre histoire, et n’a été intellectuellement appréhendée dans sa globalité qu’au XIXe siècle, Moix la réduit à un fantasme. N’ayant donc jamais été judéo-chrétienne, la France peut alors très bien devenir musulmane, de par un « mouvement de l’histoire » que nous sommes condamnés à subir.

    Une conception délibérément perverse de la laïcité

    Et chercher à enrayer cette islamisation est attentatoire à la laïcité.

    Ici, Yann Moix confond scandaleusement (car intentionnellement) l’Etat et la nation, et Mme Morano lui a judicieusement rappelé qu’il fallait distinguer le premier de la seconde. C’est l’Etat, en effet, qui est laïque, a précisé le député, non la nation. Un Etat laïque se veut confessionnellement neutre, et cela peut se concevoir. Mais une nation laïque, qu’est-ce que cela veut dire ? Rien. Cela n’a aucun sens. Une nation a une âme, des croyances, des valeurs fondatrices, des traditions, une manière de penser, une tournure d’esprit, et tout cela n’est pas neutre et ne peut pas l’être. Une nation n’est pas une pure abstraction constituée d’êtres de raison anonymes, indifférenciés, interchangeables, sans âme. Précisons de surcroît que si le mot laïque (ou laïc) vient du grec laos, autrement dit le peuple, il ne signifie pas populaire. En cela, un « peuple laïc », cela n’a pas plus de sens qu’une « nation laïque ». La notion de laïcité se rapporte exclusivement à l’Etat, en aucun cas au peuple ou à la nation. La référer au peuple ou à la nation est, intellectuellement, un non-sens, et, moralement, une tromperie (pour ne pas dire une escroquerie) utilisée par ceux qui, comme Moix, veulent donner à croire à nos concitoyens que les notions de nation, de peuple, d’identité culturelle, sont de pures constructions de l’esprit, dénuées de toute réalité, lourdes de dérives perverses, et, en tout cas, obsolètes et contraires à la vérité (qui n’admet censément qu’un Homme universel et abstrait réduit à sa seule raison) et au sens de l’Histoire (lequel nous mène à l’indifférenciation clonique d’une humanité mondialisée s’acheminant vers le meilleur des mondes).

     

    LeaSalame

    Lea Salame, donneuse de leçons plates… 

    La laïcité, selon Yann Moix, n’est donc pas une simple caractéristique de l’Etat, consistant en une neutralité confessionnelle délibérée, mais la pièce maîtresse d’une conception de l’homme et de l’histoire et le fondement irréfragable de la morale. En cela, elle interdit toute pensée et toute politique fondée sur les notions de peuple, de nation et d’identité culturelle. Par là, elle nous interdit de considérer comme dangereuse une immigration massive, lors même que ses effets nocifs sont d’ores et déjà avérés. Mme Morano peut bien déplorer (et avec elle, des millions de Français qui ne vivent pas dans le même quartier que M. Moix) l’islamisation effective de nombreuses communes et l’islamisation rampante de nos mœurs, M. Moix lui réplique (avec l’approbation de Ruquier et les applaudissements serviles de sa claque complice) que c’est le « mouvement de l’histoire » et qu’il convient de s’y résigner. A défaut, on bascule dans l’horreur et la malédiction. On doit se résigner à l’islamisation de la France, à l’altération de son identité culturelle, qui, d’ailleurs, n’a jamais été une réalité et est une construction théorique du XIXè siècle qui a alimenté tous les fantasmes nationalistes et racistes contemporains. Toute action politique tendant à enrayer cette altération de notre identité nous ramène au temps honni de Vichy et de l’Occupation nazie. On doit donc y renoncer. Mieux (ou plutôt pire), il n’y faut même pas songer, ne fût-ce qu’une seconde. A l’inquiétude de Mme Morano quant à l’islamisation graduelle de la nation française, Yann Moix répond que « la laïcité c’est de ne pas se poser cette question », que se tourmenter à ce sujet et vouloir que l’islam « soit une religion minoritaire » revient à violer le parti pris de neutralité inhérent à cette laïcité, laquelle est, de toute nécessité, « indifférence » et « incompétence » (sic).

    Autrement dit, selon Moix, au nom de la laïcité, l’Etat doit se montrer absolument indifférent au sort de la nation, fermer les yeux sur ce qui menace son identité culturelle, et aller jusqu’à nier l’existence même du problème. Nier le danger, c’est bien, ne pas même y songer, c’est encore mieux. Voilà à quelle conclusion aussi suicidaire qu’aberrante mène cette conception dévoyée de la laïcité. Telle que la conçoivent Yann Moix, Laurent Ruquier, les médias et toute notre classe politique, la laïcité ligote l’Etat, le rend sourd, aveugle, muet et impuissant, et lui interdit même de penser, le privant de toute lucidité. Elle n’est pas une simple règle de neutralité confessionnelle, mais une valeur ogresse ou cancéreuse qui dévore toutes les autres, se substitue à elles et constitue le tout de la morale politique et de la morale tout court. Ce que Moix et tous les contradicteurs de Mme Morano défendent, c’est une conception sidaïque et mortifère de la laïcité, qui prive la nation de tout moyen de prévention et de défense contre le danger migratoire qui la menace. La laïcité ainsi conçue devient une arme contre l’identité de la France. Léa Salamé, lors de l’émission de Ruquier, somma Mme Morano de choisir entre « la France laïque » et « la France judéo-chrétienne », affirmant que les deux notions s’excluaient réciproquement. C’est faux et malhonnête. Redisons-le : c’est l’Etat qui est laïque, pas la France, qui, elle, est une nation aux fondements spirituels et éthiques judéo-chrétiens. Et un Etat, pour être laïque, n’est pas tenu de méconnaître et de nier l’identité culturelle de la nation qu’il gouverne et dont il a la responsabilité de la sauvegarde, tout au contraire. La même Léa Salamé reprochait à Mme Morano d’exclure implicitement les Antillais de la France au motif de leur couleur de peau. Mais, autant que l’on sache, la France peut très bien comporter des citoyens noirs sans cesser pour cela d’être in essentia une nation de race blanche. Et cela vaut pour la religion : Senghor, le plus illustre des Sénégalais, catholique pratiquant, a dirigé durant 20 ans le Sénégal, et ce dernier n’en est pas moins demeuré un « pays musulman » pour la simple raison que les musulmans représentent 94% de sa population. Et s’il existe des Sénégalais blancs, cela n’empêche nullement le Sénégal de rester une nation de race noire.

    Une entreprise d’aliénation en faveur de l’édification d’un monde de clones indifférencié

     Il est vrai que, aux yeux de Yann Moix, « race » est un mot « indécent » qu’il faut « ne plus jamais utiliser ». Il est d’ailleurs devenu fréquent d’entendre dire que « les races n’existent pas ». Un professeur d’histoire-géographie, membre du Modem, rappelle d’ailleurs à Mme Morano, sur le site de Metro News, que « la race blanche n’existe pas et [que] plus personne n’en parle depuis que les derniers théoriciens nationaux-socialistes ont été pendus à Nuremberg » (sic). Les races n’existent pas, donc, non plus que les sexes, depuis la théorie du gender, au nom de laquelle on nous assène que le sexe d’un individu relève d’une situation, et non pas de sa nature, moins encore de son identité, et que d’ailleurs la notion de sexe est une construction mentale (une de plus) élaborée et imposée par une société archaïque dont il convient de s’émanciper.

     

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    Laurent Ruquier accuse Morano de favoriser le racisme. 

    Pas de race, donc, ni de sexe, ni d’identité culturelle secrétée par l’histoire ; rien de tout cela n’est réel ; ce sont là autant de fantasmes oppressifs qu’il faut détruire ; il n’existe, il ne doit exister que des clones anonymes, interchangeables, évoluant en un meilleur des mondes planétarisé, sans frontières, ni nations, ni peuples, ni cultures particulières, dont la « laïcité » interprétée par les Moix, les Ruquier, les Salamé, est l’instrument de l’édification.

    Il est assurément dommage que les musulmans, eux, ne partagent pas cette vision « républicaine », « laïque » et universaliste du monde et prétendent nous imposer leur religion, leur culture, leurs traditions et leur mode de vie. Mais M.Moix n’en a cure, puisqu’on n’a pas le droit de contrarier ce « mouvement de l’histoire ».

    Yann Moix et consorts illustrent au plus haut degré l’immense entreprise d’aliénation de nos concitoyens, à l’œuvre depuis des décennies. Aliénation, oui, car elle vise à nous déposséder de notre identité pour nous faire devenir autres que ce que nous sommes, que ce que notre histoire, notre civilisation, ont fait de nous.

    Laurent Ruquier, lors de son émission du 26 septembre, a reproché à Mme Morano de favoriser le racisme en prétendant que la France était un pays blanc et judéo-chrétien. Tragique (et volontaire) erreur : ce qui stimule le racisme, c’est le refoulement permanent des identités culturelles et nationales, lesquelles finissent alors par ressurgir sous de violentes formes éruptives ; les musulmans de France le prouvent, eux qui, aujourd’hui, refusent notre société et le modèle républicain et laïque que les Moix, les Ruquier, les Hollande et les Sarkozy veulent leur imposer.

    La faillite de la laïcité républicaine

     Ce modèle prouve aujourd’hui tragiquement sa faillite. Cette dernière tient à la nature idéologique et à la propension totalitaire de la laïcité à la française. Celle-ci ne se présente pas comme une simple neutralité confessionnelle de l’Etat et de la loi qui protège la liberté de conscience, mais comme la manifestation éthique, politique et juridique d’un parti-pris antireligieux découlant d’une vision athée de l’Homme conçu comme un être de pure raison, identique en tous lieux et en tous temps. Une telle conception de l’homme détruit tout sentiment d’appartenance à une nation et à une civilisation données, et empêche l’intégration des immigrés, lesquels refusent instinctivement de se départir de leur spécificité culturelle pour se fondre dans une masse indifférenciée. Des immigrés peuvent accepter de s’intégrer à une communauté soudée par une identité culturelle forte, mais refuseront toujours de devenir les clones d’un magma sans âme, et les passants d’

  • Jean Sévillia présente le ”Revenir à la Nation”, de Jean-Louis Harouel...

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    (source : Le Figaro magazine du 2 mai 2014) 

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    166 pages, 15 euros

    Les Européens sont victimes d'un déni de nation. Alors que le modèle de l'État-nation est dominant dans le monde, les peuples européens sont sommés d'y renoncer pour se dissoudre dans l'universel.

    Chaque groupe humain a besoin d'un cadre correspondant à son identité, et dons la forme la plus adéquate est aujourd'hui l'État-nation.

    Jugée normale pour les États-Unis, la Chine ou l’Inde, la fierté nationale est interdite à la France. Celle-ci, reniant son histoire et sa culture, devient un insipide Hexagoland à la dérive, noyé dans une calamiteuse Union européenne qui n’aime pas les Européens et ne veut pour identité collective qu’une ouverture inconditionnelle à l’autre.

    L’exemple de petites nations fières de leur particularisme et résolues à le préserver, comme Israël ou la Suisse, montre que, pour un pays, mieux vaut être seul et déterminé plutôt que mêlé à un groupe confus et tyrannique qui le fait mourir à petit feu.

    Le salut de l’Europe passe par la réintroduction d’un nécessaire et légitime particularisme national. Il faut faire revivre les peuples d’Europe, en recentrant l’État sur la nation.

  • L’artillerie lourde n’a pas suffi

    manipulés.jpgPendant les 10 jours précédant les élections européennes, les médias français ont mené la charge contre le Front national : éditos, interviews de ténors de la politique française et européenne, de Juppé à Cohn-Bendit et Juncker, sortie de la naphtaline des Delors et Giscard, mousse autour de la prise de position de Sarkozy, jeux de vocabulaire (extrême droite, populisme et aventure) sur fond de films télévisés évoquant la résistance, etc...

    Rien n’a manqué dans cette artillerie lourde et à ces valeureux hussards à plumes de la République pour nous éduquer. Il fallait « faire barrage au FN », « enrayer la montée du populisme », « choisir l’Europe plutôt que le déclin », « l’avenir de nos enfants plutôt que l’aventure », « ne pas céder aux thèses nauséabondes rappelant les heures sombres de notre histoire » et autres entorses au devoir d’objectivité d’une presse d’information oublieuse de sa déontologie et militant à gauche sans le moindre scrupule.

    Et jusqu’à Hollande, le jour même de l’élection, saisissant au bond l’attentat du musée juif de Bruxelles pour dénoncer l’antisémitisme – qui comme chacun sait ne peut être le fait que de l’extrême droite - et en appelant aux valeurs de l’Europe.

    Eh bien, tout cela n’a pas suffi à faire taire le peuple ni à le faire tomber dans le piège du referendum anti-FN. Bien au contraire, les Français ont choisi d’en faire le premier parti de France.

    Que l’on approuve en tout, en partie ou pas du tout le programme du Front, que l’on préfère Marine ou son père, que l’on déteste Philippot ou que l’on aime Marion, on ne peut que se réjouir de la liberté de jugement et du courage du peuple de France.

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  • Retour sur son passage à Barcelone : erreurs en série et ignorance crasse pour Manuel Valls

    Valls a Barcelone, sous le slogan : Canviem Europa, Aturem Rajoy. L'article 2 de la Constitution est supprimé ? 

     

    Qui  a parlé à Barcelone : l'homme privé ou le Premier ministre de la France ?

    Evidemment, le Premier ministre de la France.

    Rappelons-lui donc deux choses, avant de commencer à le reprendre sur son ignorance crasse de notre Histoire (dont il parle tant, alors qu'il perd à chaque fois une bonne occasion de se taire...) :

    1. Il est d'usage, pour les gouvernants, de ne pas parler des affaires intérieures de la France lorsqu'on est en déplacement à l'étranger. Pour qui se prend Super Manu : pour quelqu'un au-dessus des lois et usages couramment admis ?...

    2. "La langue de la République est le français", du moins c'est ce que stipule l'article 2 de la Constitution de la Vème République. Super Manu, jusqu'à preuve du contraire, est le Premier ministre de l'actuel gouvernement de cette Vème République : qu'il ait eu un mot en castillan et un autre en catalan, par courtoisie pour ses auditeurs, cela se conçoit : beaucoup de Présidents ou de ministres l'ont fait avant lui. Il a simplement un peu forcé la dose...  

    Bon, maintenant, passons à l'essentiel : l'ignorance crasse de celui qui nous représente.

    Il s'est dit fier de la République (vous savez, celle qui a mené le premier Génocide des Temps modernes, en Vendée, toujours sans reconnaissance ni repentance deux siècles après...). Et pourquoi ? Parce qu'un étranger peut y devenir Premier ministre, et s'appeler Manuel; et parce qu'une "Najat" peut y être ministre. Disons-le tout net : là, les bras nous en tombent ! C'est dans des cas pareils qu'il faut se répéter cent fois qu' il vaut mieux entendre ça que d'être sourd...

    Car, enfin, Giulio Mazzarini, Mazarin pour les intimes, c'était en quelle année, et sous quel régime ? Super Manu se moque du monde quand il veut nous faire croire que la République "accueille" l'étranger et lui confie des postes importants. Ou alors, comme nous l'écrivons en titre, il est nul, mais "nul de chez nul", en Histoire !

    La Royauté française a truffé nos mille ans d'Histoire avec elle d'étrangers placés à de très hauts postes : quel pays, aujourd'hui, quel régime, confie son armée à un allemand, comme le fit Louis XV avec le Maréchal Maurice de Saxe ? Quel pays, quel régime, a reçu chez lui - et a pensionné chez eux... - tant de savants et d'artistes étrangers comme l'ont fait nos rois : de Léonard de Vinci et la cohorte de la Renaissance (Andréa del Sarto, ancêtre de notre Maxime, Le Primatice...) jusqu'à Louis XIV, qui nomma Lully surintendant de la musique ?

    Le plus beau meuble du monde - si l'on s'en réfère au "travail" qu'il a nécessité - le bureau à cylindre de Louis XV, est l'oeuvre d'Oëben et Riesener, deux artistes nés respectivement près de Münster et à Aix-la-Chapelle. La Machine de Marly, qui devait alimenter en eau les fontaines de Versailles, est l'oeuvre du Wallon Rennequin Sualem. Le vérité est qu'un très long article ne suffirait pas à énumérer les personnes de qualité étrangères accueillies et placées à de très hauts postes par la Royauté française... n'en déplaise à Super Manu, qui se croit le premier étranger haut placé en France.

    Mais le plus lourd, pour lui, est à venir. Il demande dans quel pays et dans quel régime une "Najat" peut être ministre ? Mais en France, pardi, et sous la Royauté ! Ministre, la belle affaire ! C'est un bien piètre lot de consolation, un cadeau-bonux en plastique : la Royaute a donné à six femmes tout le pouvoir, oui, vous lisez bien : la totalité des pouvoirs, et pas simplement un petit poste de porte-parole ou, après, de minsitre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Ce fut à l'occasion des Régences, la première étant celle de Blanche de Castille, donc presque sept cents ans avant l'instauration de la calamiteuse République idéologique, qui n'est jamais allée aussi loin ! Et, attention, sur ces six femmes, quatre étaient étrangères ! Donc, question promotion de la femme, féminisme, non sexisme ou non discrimination, ou quelle que soit la façon dont les nuls qui nous gouvernent veulent l'appeler, c'est la Royauté qui est le régime moderne et novateur, plusieurs siècles avant notre pitoyable république idéologique... et son actuel premier ministre qui vient faire la leçon !

    Allez, un petit récapitualtif, genre L'Histoire pour les nuls :

    1. Blanche de Castille, régente (deux fois) pour Louis IX : d'abord, durant sa minorité, puis lorsque le roi partit pour la Terre sainte. C'est d'ailleurs la mort de sa mère qui força le roi à rentrer en France ! Qui dit mieux ? Deux fois la totalité des pouvoirs à une espagnole : battu, Manu, archi-battu...

    2. Anne de Beaujeu, régente pour Charles VIII;

    3. Louise de Savoie, régente pour François 1er;

    4. Catherine de Médicis, (une italienne !) régente pour Charles IX;

    5. Marie de Médicis, (encore une italienne !) régente pour Louis XIII;

    6. Anne d'Autriche, une austro-espagnole, régente pour Louis XIV...

    La vérité, puisqu'on est en période de Mundial, c'est que, si la politique était un match de foot, l'équipe royale écraserait l'équipe républicaine par six à zéro, ou quatre à zéro, selon que l'on compte le pouvoir donné à des femmes (6 à 0) ou à des femmes étrangères (4 à 0)...

    Oui, décidemment, Valls a encore beaucoup, mais vraiment beaucoup à apprendre : et, vraiment, ce n'est pas Super Manu, le surnom qui lui convient, mais Super Ma-nul ! 

  • Dreux a fêté Saint-Louis, au Domaine Royal : retour en images...

    dreux domaine royal.jpgÀ Dreux, au domaine royal, a été célébré le 25 avril dernier le 800ème anniversaire de la naissance de Saint-Louis.

    Le Duc et la Duchesse de Vendôme ont tenu à recevoir les royalistes mais aussi les habitants de Dreux, ville où ils sont particulièrement bien intégrés, pour une réception conviviale et chaleureuse. La Princesse Philomena, très attachée aux symboles, avait souhaité évoquer l'Orient et l'Occident : un thé à la menthe et des sucreries orientales accueillaient les invités, juste avant la messe célébrée dans la chapelle royale. 

    Deux jeunes femmes de l'accueil du domaine, l'une en costume médiéval, l'autre en costume oriental, ont guidé les hôtes des Princes de l'apéritif au dîner.  La réussite totale de cette soirée est le résultat du mélange des personnes présentes, qui vraisemblablement ne se seraient pas rencontrées ailleurs, de la joie de vivre et de la générosité de la Princesse qui a conçu cette réception dans un esprit de simplicité sous la tutelle de Saint Louis.

    Un grand merci aux Princes qui nous ont promis d'autres fêtes pour célébrer d'autres grandes dates de notre Histoire.

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    Après un goûter d’accueil, les invités du prince et de la princesse avaient assisté à une messe en la chapelle Royale aux intentions de tous les enfants de France ainsi que les enfants à naitre. Une collation fut ensuite servie dans le parc du Domaine Royal puis un diner aux saveurs orientales en référence aux Croisades. Les images ci-dessus rappellent ce dîner aimablement servi par des personnes heureuses de montrer leurs préparations et de poser sous les portraits des princes de France...

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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     Dimanche : 1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire. 1666 : Mort de Mazarin. 1720 : Dernière grande réforme de la Gendarmerie. 1831 : Création de la Légion étrangère. 1945 : Sortie du film Les enfants du paradis.

     Lundi : 1628 : Naissance de Girardon. 1661 : Prise du pouvoir par Louis XIV. 1764 : Premier concert de Mozart à Paris. 1793 : Révolte de Machecoul. 1793 : Création du Tribunal révolutionnaire. 1906 : Catastrophe de Courrières.

    • Mardi : 1794 : Création de l'École polytechnique. 1811 : Naissance d'Urbain Le Verrier. 1882 : Renan prononce sa Conférence Qu'est-ce qu'une Nation ?...

    • Mercredi : 1613 : Naissance d'André Le Notre. 1788 :  Naissance de David d'Angers. 1793 : Début du soulèvement de la Vendée. 1814 : Bordeaux proclame Louis XVIII Roi de France... 1856 : Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.

    Jeudi : Évocation Quand Le Nôtre donnait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française...

     Vendredi : 1590 : Henry IV vainqueur à Ivry. 1593 : Naissance de Georges de la Tour. 1793 : Cholet aux mains des Vendéens. 1913 : Mort d'Auguste Desgodins.

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs...

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     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

    1. Affaire Taubira : de Jean-Pierre Le Goff, "Nous assistons à l'autodestruction de la politique : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/03/14/31001-20140314ARTFIG00411-jean-pierre-le-goff-nous-assistons-a-l-autodestruction-de-la-politique.php

    2. Zemmour (Le Figaro Magazine) : Depuis la fin de l'URSS, les Américains poursuivent la même politique pour enfermer la Russie" : Scan.pdf

    3. Aymeric Chauprade : "L'Ukraine, pivot de l'union de toutes les Russies" : Scan.pdf

    4. Sur le Blog de Jean-Dominique Merchet : Un "djihadistan" se crée au nord-est de la Syrie : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/jean-pierre-filiu-djihadistan-se-cree-dans-nord-est-syrie-10378

    5. De Franck Ferrand : "Être républicain, qu'est-ce que ça veut dire ?" : http://www.lefigaro.fr/vox/histoire/2014/03/20/31005-20140320ARTFIG00138-etre-republicain-qu-est-ce-que-ca-veut-dire.php

    6. Sur François Hollande, un "billet" de Suisse : HOLLANDE VU PAR LA SUISSE.jpg