Jean Sévillia présente le "Revenir à la Nation", de Jean-Louis Harouel...
(source : Le Figaro magazine du 2 mai 2014)
166 pages, 15 euros
Les Européens sont victimes d'un déni de nation. Alors que le modèle de l'État-nation est dominant dans le monde, les peuples européens sont sommés d'y renoncer pour se dissoudre dans l'universel.
Chaque groupe humain a besoin d'un cadre correspondant à son identité, et dons la forme la plus adéquate est aujourd'hui l'État-nation.
Jugée normale pour les États-Unis, la Chine ou l’Inde, la fierté nationale est interdite à la France. Celle-ci, reniant son histoire et sa culture, devient un insipide Hexagoland à la dérive, noyé dans une calamiteuse Union européenne qui n’aime pas les Européens et ne veut pour identité collective qu’une ouverture inconditionnelle à l’autre.
L’exemple de petites nations fières de leur particularisme et résolues à le préserver, comme Israël ou la Suisse, montre que, pour un pays, mieux vaut être seul et déterminé plutôt que mêlé à un groupe confus et tyrannique qui le fait mourir à petit feu.
Le salut de l’Europe passe par la réintroduction d’un nécessaire et légitime particularisme national. Il faut faire revivre les peuples d’Europe, en recentrant l’État sur la nation.
Commentaires
Pour "faire revivre les peuples d'Europe", il faut que les nations européennes quittent l'UERRS ! Il n'y a pas d'autre alternative.
L'Europe des technocrates est vraiment à contre sens de l'Histoire! Quel modèle de civilisation ont-ils? Je crains que ce soit le néant