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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (209)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

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    Treizième partie : rentré en France, le combat continue !...

    Aujourd'hui : Palerme, 1931 : au mariage du Comte de Paris...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Maurras est de dos, à gauche sur la photo, à la droite de Léon Daudet, en train de s'exprimer à la radio....

     

    Le 8 avril 1931, à Palerme, eut lieu le mariage du Dauphin Henri – fils du duc de Guise (Jean III) et d’Isabelle d’Orléans-Bragance.
    Le 14 et le 15 mars précédent, la princesse avait "reçu", à Paris, dans l’hôtel Lambert, propriété de ses cousins Czartoryski.
    Cette réception était ouverte à tous ceux qui souhaitaient présenter leurs voeux à la future Dauphine.
    Le duc de Guise, père du Dauphin, et le fiancé lui-même étaient absents, en raison de la loi d’exil.
    Le 8 avril, le mariage fut célébré en la cathédrale de Palerme.
    Après la messe, les jeunes mariés se rendirent au Palais d’Orléans, où une somptueuse réception fut offerte aux 1.500 invités.
    Le prince planta un chêne dans le parc et le couple apparut au balcon, d’où la princesse lança son voile de tulle, donnant lieu à une joyeuse bousculade.
    En France, la journée du 8 avril 1931 fut marquée par le dépôt d’une palme sur la tombe du soldat inconnu.
    Le Dauphin avait chargé le général Lavigne-Delville d’accomplir ce geste en son nom. La palme portait l’inscription "Au Soldat inconnu. Un exilé. Henri, comte de Paris".

     

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    C'est ce jour-là que la duchesse de Guise a dit à Maurras :
    "La grande renaissance de l'idée monarchique, si visible et si manifeste ici, c'est à vous qu'on la doit".

     

     

    À la mort sans héritier de Philippe VIII, en 1926, ce fut son cousin Jean, duc de Guise, qui devint Jean III.
    Jean III était le fils de Robert, duc de Chartres, le deuxième fils de Ferdinand, duc d'Orléans, l'un des cinq fils de Louis-Philippe, mort accidentellement.
    Le duc de Guise fut le père du Comte de Paris (Henri VI), lui-même père du Comte de Clermont, devenu Comte de Paris (Henri VII), père de l'actuel Comte de Paris Jean, duc de Vendôme (Jean IV), et de son frère, Eudes, duc d'Angoulême.

  • La France périphérique et les oubliés de la politique : panorama géographique (partie 2), par Fabrice VALLET (Juriste).

    OPINION. La France des oubliés identifiée par le géographe Christophe Guilluy a explosé à la figure d’un système médiatique aveugle à travers les GIlets jaunes. Comment ce phénomène de déclassement géographique a-t-il été enclenché ? Cette France des gens ordinaires parviendra-t-elle à se faire entendre en 2022 ? Éléments de réponse dans cette analyse en trois volets.

    La mise en lumière d’une « France périphérique », qui recouvre des territoires urbains, notamment de petites villes et de villes moyennes, périurbains les plus fragiles socialement, et ruraux, permet de souligner la place des nouvelles classes populaires à l’heure de la mondialisation. Face à un processus de désaffiliation universelle, le fait ou le sentiment d’enracinement local est une ressource essentielle pour les catégories populaires. Il apparaît ainsi que ces réseaux relationnels constituent un capital d’autochtonie en France périphérique. L’attachement à un territoire, à une cité, participe à une construction identitaire. La perte de ce capital d’autochtonie est l’une des causes de la fuite des quartiers populaires et banlieues des métropoles, mais aussi du regroupement dans des espaces périurbains et ruraux des catégories modestes d’origine française ou d’immigration ancienne. Le surinvestissement sur le territoire, la maison, son environnement culturel est désormais une tendance lourde dans les milieux populaires.

    Au sein de la France périphérique, la part des bas revenus, des chômeurs, des pauvres, des emplois précaires et des propriétaires pauvres y est surreprésentée. Cette nouvelle géographie sociale, qui s’impose en France, depuis 20 ans, révèle les contours d’une nouvelle sociologie, où les catégories sociales se définissent tout autant par leur statut socio-spatial que par leur degré d’intégration à l’économie-monde. Elle contribue à une recomposition du paysage politique entre ceux qui plébiscitent la globalisation libérale et ceux qui la subissent.

    Une France périurbaine et rurale

    Des marges périurbaines les plus fragiles des grandes villes jusqu’aux espaces ruraux en passant par les petites villes et villes moyennes, c’est 60 % de la population qui vit à l’écart des métropoles mondialisées. Ces espaces ouvriers et populaires se caractérisent par l’importance des ménages précaires et pauvres.

    L’ensemble de ces espaces forme la France périphérique, c’est-à-dire les agglomérations plus modestes, notamment quelques capitales régionales, et surtout le réseau des villes petites et moyennes. Il comprend aussi l’ensemble des espaces ruraux et les communes multipolarisées (dépendantes en termes d’emploi de plusieurs pôles urbains) et les secteurs socialement fragilisés des couronnes périurbaines des 25 premières agglomérations. La France périphérique comprend près de 34 000 communes et regroupe 61 % de la population. Les communes les plus fragiles sont concentrées dans la France périphérique qui regroupe 98 % des communes classées « populaire/fragile » représentant 72 % des Français vivant dans les territoires fragiles.

    L’implosion de la classe moyenne du périurbain subi s’illustre parfaitement dans l’exemple du canton de Brignoles. Sa localisation dans ces territoires est subie, dans le sens où si elles en avaient les moyens financiers, ces populations habiteraient probablement en périurbain plus proche ou plus chic. La fragilité sociale des habitants est une des caractéristiques du périurbain subi. Les problèmes financiers sont structurels (ayant du mal à s’acquitter du paiement des traites de leur maison, des nombreux déplacements, de l’obligation de posséder deux voitures) et de l'endettement répandu.

    La deuxième circonscription de l’Oise (Noailles/Chaumont-en-Vexin) comprend dans sa partie méridionale un espace périurbain subi, correspondant à des communes pavillonnaires qui ont accueilli des classes moyennes basses ayant fui la région Île-De-France. Dans sa partie septentrionale, elle se compose de territoires ruralo-industriels qui souffrent de la désindustrialisation et du chômage. Ce secteur illustre un contexte picard marqué par une très grande fragilité sociale.

    Dans le Sud, les ressorts du ressentiment social tiennent au chômage et à la précarité, mais aussi au séparatisme entre une population autochtone et une population d’origine immigrée plus jeune. Ce cocktail détonnant, que l’on rencontre aussi bien à Fréjus, à Béziers, à Cogolin ou Moissac, alimente la dynamique frontiste, et est essentiellement dû à la surreprésentation des familles immigrées dans le centre-ville et parmi les ménages pauvres.

    Initiative de quatre départements, l’Allier, le Cher, la Creuse et l'Allier, « les nouvelles ruralités » visent à s’appuyer sur le potentiel économique de ces territoires en favorisant un processus de relocalisation du développement et la mise en place de circuits courts.

    Au sein du rural profond, que ce soit dans la Mayenne, le Cantal ou la Corse, les ménages pauvres ruraux éprouvent des réticences à demander des aides qui les assimilent à des « publics pauvres ». La pauvreté rurale concerne surtout des ménages ouvriers et employés, des chômeurs et souvent des populations jeunes. Les ménages pauvres en milieu rural sont essentiellement des familles à faibles revenus d’activité avec des enfants. Aux populations pauvres déjà présentes (agriculteurs, ouvriers, personnes âgées, chômeurs, jeunes sans qualification) sont venus s’ajouter des néo-ruraux qui se sont installés à la campagne pour des raisons de coût du logement.

    Aujourd’hui, ce sont les communes peu denses de la France périphérique qui attirent le plus d’habitants en proportion. Les gens ordinaires n’ont jamais abandonné l’idée de préserver un capital social et culturel protecteur. Ils sont restés attachés à la préservation du bien commun et à une forme d’enracinement.

    L’équilibre fragile entre « accueillant » et « arrivant » a été remis en cause par la permanence et l’accentuation des flux migratoires. Il en a résulté l’évitement systématique des quartiers ou immeubles qui concentrent les minorités ethniques. Par ailleurs, on mesure peu le choc qu’a pu constituer l’émergence du multiculturalisme dans des quartiers populaires imprégnés d’égalitarisme républicain. Leurs habitants ont difficilement vécu le développement du différentialisme qui a contribué à une forme de racialisation des rapports sociaux. Cela a conduit les plus modestes à vouloir vivre dans un environnement où leurs valeurs restent des références majoritaires.

    Il s’ensuit que le désir de fuir la ville et ses quartiers difficiles, pour les ménages populaires, est plus fort que toute rationalité économique. Les gens ordinaires ne souhaitent pas vivre à côté « d’autres gens » qui utilisent parfois des kalachnikovs pour régler leurs différends. C’est naturel. Ces mêmes gens ordinaires ne souhaitent pas non plus scolariser leurs enfants dans des collèges susceptibles d’accueillir des adolescents violents. Des rapports parlementaires établissent que les dégradations d’immeubles gênent avant tout la population résidente et que les vols à la roulotte affectent plus particulièrement les propriétaires de véhicules à revenus modestes. D’autres rapports de police attestent que « les véhicules des personnes les plus modestes, pour lesquels elles n’ont pas de garage personnel et dont peu sont munis d’alarmes, restent des journées et des nuits entières le long des rues sur des parkings des cités HLM… Ce sont également elles qui fréquentent les grandes surfaces dont les parkings sont un des lieux de prédilection des roulottiers. Pour elles, un vol d’autoradio ou d’accessoires représente, proportionnellement à leurs revenus, une perte importante. »

    Si beaucoup d’habitants ont vu leur paysage et leur environnement totalement bouleversé — comme en Seine–Saint-Denis, où en 1997, la population quittant le département était équivalente, à celle qui était accueillie —, sans avoir été consulté, les conséquences des effets destructeurs d’une immigration non maîtrisée ne datent pas d’aujourd’hui. Dans son célèbre essai, Louis Chevalier démontrait qu’un processus mêlant engorgement et déficit d’accompagnement provoquait l’entassement, l’insalubrité et une promiscuité explosive. Avec des conséquences immédiates : maladies, criminalité, peurs sociales. « Injures, graffitis, coups dans les portes, boîtes aux lettres descellées à la barre à mine, porte du hall arrachée, ascenseurs souillés par l’urine » sont souvent la vie quotidienne de nombreux habitants de HLM, et ne sont qualifiés d’incivilités qu’aux yeux de ceux qui en sont prémunis par la distance sociale et les inégalités dans l’habitat. Tout en faisant mine de repeindre les cages d’escalier, on encourage à casser l’ascenseur social. Les logiques économiques et foncières ont créé les conditions de l’éviction des nouvelles classes populaires des lieux de production. Lorsqu’on porte un diagnostic sur l’évolution d’un quartier de logements sociaux où les populations immigrées sont devenues majoritaires, on constate que les catégories populaires d’origine française, souvent des retraités, sont devenues minoritaires. Quant aux DOM-TOM, ils font aussi partie de cette France périphérique. Ces territoires perçoivent avec anxiété les effets de la mondialisation, le recul de l’Etat-Providence et l’intensification des flux migratoires.

    Depuis les années 2000, le ressenti des catégories populaires confrontées à l’intensification des flux migratoires, dans le contexte nouveau de l’émergence d’une société multiculturelle, a donné naissance à une insécurité culturelle. Un zonage impersonnel a relégué le peuple dans une « France périphérique » formée de zones éloignées, mal reliées aux centres-villes, peu sûres, constituées des paysages ingrats de cités ou de lotissements sommaires, avec des équipements insuffisants ou dégradés qui attestent l’échec de la « politique de la ville ». (Christophe Guilluy, Atlas des fractures françaises, 2000). Il a fallu l’alerte, bien étouffée, d’un Paul Yonnet, en 1993, observant qu’« après l’ouvrier, l’immigré était devenu la figure rédemptrice de la corruption capitaliste, et en cela, agent d’une inéluctabilité historique, dans l’imaginaire prophétique de la gauche »pour que près de trente ans plus tard, Emmanuel Macron reconnaisse, en 2019, que les bourgeois ne croisent pas l’immigration contrairement aux classes populaires qui vivent avec. Il est vrai que l’élite, dans ses quartiers réservés, échappe à la détérioration sociale jusqu’à en ignorer l’existence.

    Institutions, services & marchés négligent de plus en plus les populations périphériques. En effet, plus de 60 % des ouvriers ou employés parisiens n’habitent pas la capitale. Néanmoins, les banlieusards du réseau SNCF parisien empruntent toujours un matériel roulant vieux de plus de trente ans. C’est pourquoi les retards sont devenus banals, affectant en permanence de 10 % à 30 % des trains sur plusieurs trajets. Si la SNCF invoque des actes de vandalisme, elle ne peut malheureusement nier que le confort et la propreté se sont eux aussi dégradés.

    La transformation de l’économie française et son adaptation à la mondialisation économique se sont accompagnées d’un double mouvement de désindustrialisation des villes et de métropolisation des emplois.

    La France des petites et moyennes villes

    Ce sont les villes les plus touchées par la désindustrialisation et le chômage qui enregistrent les plus fortes poussées du Front national, comme Hénin-Beaumont, Saint-Dizier ou Hayange. Particulièrement dans les bassins miniers, la pauvreté s’incruste dans les petites et moyennes villes industrielles. De 2009 à l’été 2016, 1974 sites industriels ont été fermés en France. Ces fermetures se sont poursuivies début 2019 comme Ford à Blanquefort. Néanmoins, depuis de nombreuses années les plans sociaux à Gandrange, Beaucaire ou Lorient se multiplient. Et cela dans des villes où les pertes d’emplois représentent une part très importante de l’ensemble de l’emploi total de la zone concernée. Dans des villes aussi où les licenciements frappent d’abord des petites entreprises qui n’accompagnent pas les salariés par un plan social. Au sein des petites villes où l’emploi industriel était encore important, seuls la présence d’un important secteur « administration publique, enseignement, santé, action sociale » et le développement des services à la personne ont permis d’atténuer les effets de la crise.

    Pour la première fois dans l’histoire, les gens ordinaires sont contraints de se déplacer vers les territoires qui concentrent le plus d’emplois. Ces mobilités contraintes sont une des conséquences de la désindustrialisation des territoires périphériques. L’employée d’aide à domicile, l’ouvrière dans l’électronique ou la logistique, la bénévole d’une maison de retraite, le préparateur de commande, l’ouvrier du bâtiment et évidemment le chauffeur routier doivent parcourir des kilomètres et des kilomètres pour accomplir leur journée de travail. À la fin, des journées qui ne cessent de s’allonger et surtout un budget transport qui vient fragiliser des ménages modestes ayant des difficultés à boucler leur fin de mois.

    Une centaine de villes ont intégré en 2014 la géographie prioritaire « politique de la ville ». La nouvelle carte des quartiers aidés a été dessinée à partir d’un seul critère, celui de la faiblesse du revenu des habitants. Ce redéploiement de la politique de la ville permet d’intégrer une nouvelle question sociale, celle des territoires les plus à l’écart des zones d’emplois les plus actives. Ainsi, Villeneuve s/lot, Marmande, Joigny ou Beaune y font leur entrée.

    Autour de la France périphérique, un réel modèle de développement économique alternatif, basé sur une offre & une demande locale (circuits courts, économie circulaire, économie sociale) peut voir le jour dans la mesure où ces initiatives s’inscrivent durablement dans un processus global de relocalisation des activités industrielles.

    Les mécanismes de relégation géographique et culturelle ont alimenté la spirale de la relégation économique des territoires périphériques. Cette recomposition économique et sociale des territoires a cristallisé une nouvelle géographie sociale où les gens ordinaires sont de plus en plus contraints à la sédentarisation. Pour les couches populaires des espaces périurbains, ruraux et industriels, la mondialisation se confond avec une sédentarisation imposée par la faiblesse des revenus. En effet, ce sont des raisons économiques et foncières qui ont en réalité le plus contribué à séparer les catégories populaires en fonction de leur origine. Il est indéniable que la recomposition économique & sociale des territoires a été favorisée par la relégation en dehors des grandes villes des catégories populaires d’origine française et européenne.

     

    Fabrice VALLET
    Juriste
    Juriste de formation et doté de cinq diplômes d’enseignement supérieur, il dirige actuellement une association d’insertion dans les quartiers prioritaires de Clermont-Ferrand. Il a travaillé pour le Ministère de la Cohésion sociale, de la Justice et pour la Présidence de la République.Il est l’auteur de plusieurs articles, notamment « Sauver notre modèle social aujourd’hui » et « L’Euro : croissance ou chômage ? ». Il a participé à Nuit debout et aux Gilets Jaunes.

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • Le Duc et la Duchesse de Vendôme aux Grandes Bravades de Saint-Tropez

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    Complicité entre le père et le fils

    Le Duc et la Duchesse de Vendôme se sont rendus dans le Var. Ils ont profité de cette occasion pour assister avec leurs enfants aux Grandes Bravades de Saint-Tropez.

    Ce jour là, les Tropéziens commémorent Saint Torpes, patron de la ville, dont la dépouille qui avait été placée dans une barque avec un coq et un chien, après avoir été décapitée par Néron, s’échoua sur le rivage de Saint-Tropez le 17 Mai 68.

    Cette date à aussi été choisie pour rappeler une longue tradition, qui permettait aux Tropéziens par ordre du roi de France, de former leur propre armée pour se défendre contre les nombreuses attaques de pirates. De nos jours le conseil municipal se réunit encore tous les ans pour élire un capitaine de ville.    

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    Saint Tropez

    Source : Site officiel du prince Jean de France

    princejeandefrance.fr/les-grandes-bravades-de-saint-tropez/ 

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    Honneur au bailli de Suffren

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    Les princes avec le capitaine du bateau de la SNSM de Saint-Tropez 

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    Les princes avec deux mousquetaires

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     Le Prince Gaston tenant fièrement le tromblon d'un mousquetaire 

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    Moment de détente après une journée chargée en émotions

  • Rose mafia, ou : Heureux comme un socaliste en France...

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    (Source : Le Figaro magazine, 14 février 2014)

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     Plon, 200 pages, 18 euros 

     

    Heureux comme un socialiste en France

    Philippe ALEXANDRE, Béatrix DE L'AULNOIT

     

    Comment le Parti Socialiste a conquis tous les pouvoirs de la République, de la présidence à la plupart des grandes villes ? Une enquête inédite sur des méthodes et des stratégies très calculées... et pas toujours licites ! Un livre explosif à deux mois des élections municipales de mars 2014. La donne pourrait être changée. 

    Heureux, les socialistes ont tout pour l'être : l'Elysée, Matignon, le gouvernement, le Parlement, les régions, la moitié des départements, les grandes villes, la France est à eux ! Mais cette conquête, que même les gaullistes n'avaient pu réaliser en leurs belles années, est le fruit d'une stratégie méticuleuse de quadrillage du territoire.
    Douze ans après avoir évoqué la prise de Lille par Martine Aubry dans leur best-seller La Dame des 35 heures, Philippe Alexandre et Béatrix de L'Aulnoit racontent cette conquête dans ses épisodes les plus saignants : Marseille et sa dérive mafieuse, l'Ile-de-France et ses associations innombrables, le Pas-de-Calais et le trésor très convoité des Houillères, Paris enfin ou la droite a prêté à la gauche un concours inattendu.
    Pour mettre un comble à leur bonheur, il ne reste aux socialistes qu'à gagner la confiance des Français. Et, en attendant, ils ont tout mis en place pour conserver coûte que coûte leurs chers bastions.

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

     

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     Dimanche : 1380 : Mort de Du Guesclin. 1793 : Assassinat de Marat. 1842 : Mort accidentelle du prince Ferdinand d'Orléans. 1921 : Mort de Gabriel Lippmann. 1992 : Première des Fêtes maritimes de Brest.... 

     Lundi : 1077 : Consécration de la cathédrale de Bayeux. 1223 : Mort de Philippe Auguste. 1789 : Falsification historique des évènements meurtriers de la Bastille : inauguration du "spectacle de sang"... 1790 : Fête de la Fédération. 1793 : Mort de Cathelineau. 

    • Mardi : 1099 : Prise de Jérusalem par les Croisés. 1533 : Pose de la première pierre de l'Hôtel de Ville de Paris. 1673 : Aux origines de la Porte Saint Martin. 1737 : Naissance de Louise de France, dernière fille de Louis XV. 1791 : Barnave prononce son discours sur l'inviolabilité de la personne royale. 2005 : Signature de l'accord franco-brésilien pour la construction d'un pont sur l'Oyapock. 

    • Mercredi : 1465 : Bataille de Montlhéry. 1767 : Canonisation de Jeanne de Chantal. 1801 : Signature du Concordat. 1965 : Ouverture du Tunnel du Mont Blanc. 

    Jeudi : 1429 : Sacre de Charles VII. 1453 : Bataille de Castillon. 1613 : Louis XIII pose la première pierre du "grand Regard de Rungis" de l'Aqueduc Médicis. 1729 : Naissance du Bailli de Suffren. 1794 : Les Carmélites de Compiègne sont guillotinées. 1796 : Naissance de Corot. 1888 : Découverte du gouffre de Padirac. 1912 : Mort d'Henri Poincaré. 1967 : Montpellier offre sa statue de Louis XVI à Louisville, Kentucky, sa "ville jumelle". 

  • Copinage ”artistique” (?!)....

              Daniel Buren, qui a enlaidi le Palais Royal avec ses "colonnes", vit bien avec les commandes de la république: outre les dites colonnes -vendues fort cher...- qui défigurent un des plus beaux sites de la capitale, il a fourgué à Jack Lang sept mâts, installée en 1989 dans sept villes françaises: ces mâts étaient censés rappeler le parcours des Fédérés,et furent installés sur une diagonale allant de Marseille à Lille.

              Il ne reste aucun de ces sept mâts, facturés tout de même 100.000 euros chacun: cinq ont disparu, Avignon a monté une éolienne sur le sien, et Marseille vient de ranger le septième (ci dessous) -tout rouillé- dans ses réserves: l'"art" (!) républicain ne semble pas, en l'occurrence, avoir une très grande longévité !

              Il est scandaleux qu'un ministre en exercice -Jack Lang en l'occurrence- ait fait profiter ses copains de gauche de commandes de l'Etat, c'est à dire d'un argent public, aussi mal employé. On songe, à l'inverse, au propos de Sacha Guitry:

    "On nous dit que nos Rois dépensaient sans compter,

     Qu'ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils,

     Mais quand ils construisaient de semblables merveilles,

      Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ?" 

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    Le mât de Marseille, avant qu'il ne finisse, tout rouillé, dans les réserves de la Ville !
  • Charles Revet (sénateur UMP): ”Notre pays s'est construit au fil des siècles...”

                A propos des idées dans l'air du temps en ce qui concerne la réforme des "territoires" (!) :

     revet_charles95062k.jpg           - Comment réformer les communes, si on renonce à réformer les territoires ?

                -Certains veulent diviser par dix le nombre des communes, pour fabriquer d'immenses métropoles, comme l'a fait l'Allemagne dans les années 70. Je doute vraiment du résultat. La France, ce n'est pas n'importe quoi ! Notre pays s'est construit au fil des siècles, grâce à la sagesse des hommes et des femmes qui ont su le mettre en valeur.

                  Quand un étranger vient en France - le pays le plus visité au monde - c'est cette France-là qu'il veut voir. Il veut sentir le coeur du pays, découvrir un château, une vieille chapelle... La vraie France, quoi ! Je ne dis pas une France éternelle qui ne doit pas bouger. Il y a toujours eu des regroupements, des séparations, des mutations. Mais le nouveau découpage est à l'image de la société actuelles : en manque de valeurs et de repères...

    C'est une France artificielle, alors que la moindre ville doit avoir une âme. Le Vaudreuil, une ville nouvelle près de chez moi (1), devait accueillir 100.000 habitants... Elle en compte aujourd'hui quelques milliers. C'est un constat..."

    (1): Président de "Chrétien élu public", Charles Revet, Sénateur de Seine-Maritime, a été maire de Turretot jusqu'en 2001;

  • Lyon : « SOS Racines » et AF Lyon se mobilisent en défense du musée des tissus

     

    Il est difficile de ne pas voir qu'en différents points de France, une nouvelle génération d'Action française est en train de se former, s'affirmer, se faire connaître. Fortement ancrée dans l'actualité - locale et nationale - mais tout aussi attachée aux traditions et à l'Histoire.

    Dans la vidéo qui suit, Bayard se présente comme responsable de la section lyonnaise de l'Action française, agissant en participation avec le collectif SOS Racines, en l'occurrence pour défendre le musée des tissus menacé de fermeture. Un musée, explique-t-il, enraciné, basé sur l'histoire traditionnelle de Lyon ...

    Ce n'est pas la première fois, rappelle-t-il, que les dirigeants lyonnais trahissent leur ville. Et de rappeler ce que les années de Terreur ont coûté à la ville de Lyon, passée de 150 000 habitants en 1789 à 80 000 à l'issue de la Révolution.

    Regarder cette vidéo, c'est faire une assez longue balade dans les rues de Lyon, réécouter le chant des canuts et suivre les claires explications de Bayard.

    C'est constater surtout la montée d'une nouvelle génération d'Action française qui pourrait bien être, dans l'effondrement du Système, celle du succès. Et SOS Racines est un nom intelligemment choisi !   LFAR 

     

     

  • L'Association « Gens de France » a tenu son Assemblée générale à Dreux, par Francesca

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    Nous avons lu cette question, posée dans une chronique qui s'inquiète du temps présent : « Y a-t-il quelque part un gentil Dauphin ? ». La réponse n'est pas douteuse : le gentil Dauphin est à Dreux.  Lafautearousseau   

    L'Association « Gens de France » a tenu cette année son Assemblée générale à Dreux, chez nos Princes.

    C'était un souhait de la Présidente, la Duchesse de Vendôme, qui voulait donner à cette manifestation un caractère convivial et chaleureux. Ainsi est notre Princesse. 

    Après les différents rapports et la confirmation que notre association continuerait à vivre et à se développer selon le souhait de la Princesse Philomena, les Princes Gaston et Antoinette se sont chargés d'une part de l'animation, autour d'un délicieux buffet. Le maire de Dreux est venu apporter son soutien et dire combien la ville se réjouit que le Domaine royal soit devenu aussi vivant, et combien la présence des Princes contribue à la renommée de la ville. Il envisage une sorte de partenariat avec l'Association ce qui sembla enchanter tout le monde et particulièrement le Secrétaire général, M. Deutsch, qui verrait ainsi son dévouement bien récompensé. 

    Des étudiants d'Action française  qui avaient proposé leurs services ont été fort utiles à la soirée ; la jeunesse royaliste se rapproche beaucoup de notre Prince qui est appelé fréquemment « le Prince des Jeunes » ; qui peut avoir peur de l'avenir maintenant ? 

  • Royauté • « Le Sacre du Roi », un ouvrage de Patrick Demouy

     

    Demouy.jpgParu le 1er Octobre 2016, cet ouvrage de Patrick Demouy raconte le Sacre des Rois et des Reines de France. Ce somptueux livre de référence est destiné au grand public. Plus de mille ans d’histoire célébrant l’union du Roi et de la Nation.

    Patrick Demouy raconte l’origine et l’évolution du Sacre, cette onction unique en Europe. Il décrypte les enjeux symboliques et politiques de cette cérémonie qui a permis d’assoir la légitimité du Roi et de sa dynastie pendant des siècles. Il éclaire la légende de la Sainte Ampoule, les guérisons miraculeuses des écrouelles, et comment Reims s’est imposée comme ville du sacre. Toutes les étapes du Rituel du sacre sont détaillées, du Lever du Roi au magnifique Festin offert par la ville, qui clôturait une cérémonie longue de 7 heures.

    L’ouvrage comprend également le récit, sous forme de notices illustrées, des 76 sacres royaux, de Pépin le Bref en 751 à Charles X en 1825.

    Une somptueuse iconographie composée de 270 images : miniatures médiévales, gravures, tableaux, photos des insignes royaux (couronnes, sceptres …) et des lieux du sacre. 

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    L’auteur, Patrick Demouy, Professeur émérite d’histoire médiévale à l’université de Reims Champagne-Ardenne et à l’Institut catholique de Paris, portent ses travaux sur les cathédrales, les évêques, les rois et la vigne en Champagne.

    Édition « La Nuée Bleue », coédité avec « Place des Victoires ».
    Grand format : 27 x 36 cm – reliure de prestige.
    288 pages. 45 Euros.

  • Famille de France • La duchesse de Vendôme aux Naturalies à Dreux

    Photos Jean Cardoso – Ville de Dreux

     

    La Princesse Philomena, Duchesse de Vendôme, était présente samedi 16 avril à l’inauguration des Naturalies, le célèbre marché aux plantes de Dreux, qui a lieu chaque année dans le Parc de la Chapelle Royale Saint-Louis. L’épouse du Prince Jean, accompagnée de sa belle-sœur la Princesse Blanche de France en vacances chez son frère  à Dreux, a visité l’ensemble des 70 exposants en compagnie de Gérard Hamel, le Maire de la ville, du sous-préfet Wassim Kamel et du vice-président de la Fondation Saint-Louis, Frédéric du Laurens. 

     

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    Vue générale des Naturalies, un endroit bucolique et boisé idéal pour accueillir le marché aux Plantes de Dreux.

     

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    La Duchesse de Vendôme pose pour les photographes en compagnie du Prince Gaston costumé pour l’occasion et de la Princesse Antoinette qui inaugure sa nouvelle coupe de printemps « à la garçonne ».

     

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    Gérard Hamel, Maire de Dreux, en compagnie de la Duchesse de Vendôme, de la Princesse Blanche, du sous-préfet et du vice-président de la Fondation Saint-Louis rendent visite aux 70 exposants du salon « Les Naturalies ». 

     

    Noblesse et royautés

  • Tout ce qui est Racines est bon ! A Menton, c'est la ”Fête du citron”...

    (Tiré de notre Album Fêtes de France, Identité française : ces fêtes qui "font", qui "sont la France...)

     

    A Menton, c'est Carnaval et Fête du citron...

    En 1875, et considérant le succès du Carnaval de Nice, des hôteliers proposent à la municipalité de créer le Carnaval de Menton.
    Le succès fut immédiat et, en 1882 la reine Victoria elle-même vint à Menton, où le Carnaval se termina par un feu d’artifice, tiré dans la baie de Garavan.

    Au début, le carnaval de Menton s’apparentait au Carnaval niçois : défilé de grosses têtes, jets de confettis, batailles de fleurs, mise à feu du char de Sa Majesté Carnaval.
    Mais, très vite, les Mentonais vont innover, et comme "doubler" le Carnaval, en célébrant, aux mêmes jours et lieux, une fête bien particulière à la ville : la fête du citron.
    En 1928, Menton était encore le premier - ou l'un des tout premiers... - producteur de citron d'Europe.
    Un hôtelier eut l’idée d’organiser une exposition privée de fleurs et d’agrumes dans les jardins de l’Hôtel Riviera : là aussi, le succès fut tel que l’année suivante la municipalité décida de parrainer cette manifestation, et de l'ajouter au Carnaval : et, depuis, des chariots d’arbustes plantés d’oranges et de citrons défilent dans la ville...
    Le terme "Fête du Citron" naît en 1934 : les "figures" et thèmes des chars du Carnaval sont alors réalisés avec des tonnes d'agrumes, et peuvent atteindre jusqu'à plusieurs mètres de haut...
    Les agrumes sont fixés sur des guirlandes de buis structurées sur des cages en fil de fer.
    À la fin de la manifestation les fruits, dont 90% sont en bon état, sont vendus à bas prix...

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  • Les communautés de métier, diversité, par Frédéric Poretti-Winkler.

    On parle aujourd’hui de reflexe « CORPORATIF » pour indiquer une défense identitaire professionnelle, en général ce terme est devenu péjoratif mais autrefois on entendait : confrérie, ghilde, maîtrise, charité, hanse, collège, fraternité, jurande…
    Il reste difficile de donner une définition définitive tant les disparités existaient entre lieux, époque et professions…
    Devons nous parler du Moyen-âge ou du XVIème siècle ?
    « Vous avez le choix entre huit siècle d’histoire et entre plusieurs dizaines de provinces…D’une ville à l’autre et, dans chaque ville, d’une profession à la profession voisine, elles diffèrent plus que les amples bliauts du XIIIème siècle et les justaucorps collants du XVIème, que les draps riches et lourds des communes du Nord et les tissus légers du Midi moderne.»(E.Coornaert)

    frédéric winkler.jpgCelles-ci sont de vrais petites républiques autonomes dont les différences sont accentuées encore par le fait qu’elles soient réglés ou libres, c'est-à-dire jurés ou non. L’uniformisation n’est pas de rigueur. Les métiers jurés font des assemblées, le devoir du chef-d’œuvre, de la juridiction professionnelle, du droit du sceau, du contrôle de la production, avec plus de discipline…La différence essentielle entre juré et libre ne réside pas dans les conditions de travail mais dans les rapports avec l’Etat. « La réglementation est une garantie contre les excès de la concurrence, un gage de solidarité pour les producteurs.L’autorité en fait aussi le plus souvent une garantie pour les consommateurs, pour la collectivité.Mais elle y ajoute un autre gage de sécurité pour les premiers en élevant leurs communautés au dessus du droit privé, en leur donnant une personnalité juridique, d’ailleurs plus ou moins parfaite selon les cas, et en leur conférant une autorité propre sur leurs membres. » (E.Coornaert)
    On peut d’ailleurs faire un parallèle avec l’organisation territoriale entre ville franches et communes libres. Les métiers libres sont quelquefois plus contraignants que les métiers réglés. L’organisation autonome fonctionne par serment, qui à l’époque est respecté…Les métiers libres sont sous contrôle des pouvoirs publics ou religieux et leurs recettes sont versés sur un compte municipal ou à l’Eglise. Les chefs plaident avec un échevin ou un agent urbain. Il faut toujours se garder de prendre ses indications pour une stricte observance générale, on dira que ce sont les grandes lignes.Toute organisation dans l’ancienne France reste sur le modèle de la famille élargie avec le principe d’autorité…
    On trouve quelques révoltes sociales, les tisserands, les foulons et autres travailleurs de la laine, au XIIIème et XIVème siècle dans les Flandres. En France, grève des bouchers d’Evreux en 1244 (confrères de St Jacques) sous Charles VI au temps de Caboche et avec les canuts lyonnais en 1744…
    La France était alors hérissé de libertés bien réelles (devoirs avec droits et privilèges), on avait pas besoin alors de le marteler sur les mairies pour y croire. Nous sommes loin alors de l’univers gris des conflits incessants d’aujourd’hui…
    « Ne parlons pas de l’université parisienne du XIIIème siècle :maîtres et étudiants de la Montagne Sainte-Geneviève formaient alors une authentique corporation. Mais, au cours de l’ancien régime, on reunit parfois avec les corps de métiers, sous les mêmes noms de corps et communautés, les universités, collèges, chapitres, monastères et confréries et on tend, aujourd’hui, à allonger cette liste autrefois limitée : ensemble disparate, où les artisans pouvaient trouver, au vrai, des parentés inattendues à nos regards modernes. Leurs groupements sont confondus ainsi plus ou moins avec les « corps intermédiaires » qui contribuaient à assurer à la société d’autrefois hiérarchie et organisation. Ainsi associés à d’autres communautés, ils se rattachent, plus intimement encore qu’il ne paraît à première vue, à un aspect général de la société d’ancien régime, à ses tendances sociales, si différentes de l’individualisme du XIXème siècle. Ils témoignent bien de la place qu’elle accordait à l’homme, de l’idée qu’elle se faisait de la liberté, des rapports qu’elle établissait entre l’économie et les autres formes de la vie collective. »

    « Nous parlions, il y a un instant, des différences provinciales : elles imposent une discipline plus étroite dans le Nord, elles laissent plus de jeu à la liberté dans le Midi ;Toulouse et Montpellier en sont largement pourvues dès le XIIIème siècle ;Bordeaux, Nimes, Marseille se défendront encore au XVIIème siècle contre l’établissement de jurandes ; très tôt, les « chonffes » de Montbéliard, qui empruntent leur nom aux Zünfte, participeront étroitement à la vie artisanale allemande ; la vie corporative ne s’implantera en Franche-Comté qu’au XVIIème siècle. Au vrai, c’est d’une ville à la ville voisine que le décor change : de Saint-Omer, par exemple, à Abbeville, qui en est distante d’une vingtaine de lieues seulement, on passe d’un milieu industriel à un autre, d’une ville riche de traditions, de sève et de vigueur, et de libertés efficaces, à une ville longtemps médiocre où les corporations ont poussé plus tard, et moins librement. Mieux encore, dans la même ville, c’est successivement, métiers par métiers, que l’ambition est née parmi les travailleurs de constituer des corps autonomes ou que le moyen leur en a été procuré : à Lyon, où quelques communautés sont organisées dès la fin du XIIème siècle, c’est au XVème et au XVIème seulement que se propage la conquête corporative ; à Poitiers, c’est de la façon la plus irrégulière au cours de deux ou trois siècles, du XVème au XVIIème, qu’elle gagnera la plupart des professions. » (E.Coornaert)
    C’est un sujet très vaste et ces deux citations sont là pour expliquer qu’il ne faut pas systématiser la structure sociale de l’ancien régime.

    GREVE et CONFLITS
    Loin d'avoir tout inventer, comme nous essayons de le démontrer notre temps semble découvrir aujourd'hui ce qui hier était monnaie courante. La grève existait déjà sous Saint-Louis.Les organisations ouvrières s’organisent avec leurs Saints et fêtes chômés, leurs blasons avec privilèges et devoirs, leurs justice, police et coutumes.Quelques conflits naissent des rivalités entre maîtres et ouvriers car les premiers cherchent à se distinguer des seconds, nous sommes dans les temps dits classiques ou la bourgeoisie s’affirme, loin de l’humilité du Moyen-âge…
    _Maçons et ouvriers du bâtiment à Paris, 1660-62,
    _les papetiers en Auvergne, 1664 les garçons boulangers à Bordeaux, 1666-67 à Lyon…
    _Guerres et disettes en 1694.
    Plus tard il est important d’étudier les problèmes économiques liés aux temps de colères sociales comme l’inflation du système de Law de 1719 à 1721 et la déflation de 1724…
    Les artisans prennent l’habitude de se regrouper par profession et par rue (voir les noms de rues dans Paris…) présent. Un trafic intense se développe en Occident et l’aisance nouvelle permet à un marchand de St Omer de faire construire à lui seul, une Eglise…
    L’ascension des humbles se poursuit et certaines fois les consommateurs se liguent contre le monopole d’une corporation comme en 1267 à Pontoise avec les boulangers.
    _A Paris en 1250, les valets protestent contre les maîtres des foulons.
    C’est à la suite de ces divers conflits que St Louis demandera à Etienne Boileau de codifier les us et coutumes des métiers, jusqu’ici orales dans un livre. Cela n’empêchera pas d’autres conflits comme les tisserands contre les drapiers à Paris en 1270
    _ les valets contre les maîtres foulons en 1277-79.
    Frederic PORETTI - Winkler (Les Communautés de Métier, à suivre)

  • Ca, c'est la meilleure ! Avec Erdogan, qui nous fait la leçon, plus c'est gros, plus ça passe (croit-il) !

    A Constantinople, en cette triste année 1453 qui vit la ville (et, après elle, une bonne partie de l'Europe du sud-est) tomber aux mains des Turcs, il y avait 100% de chrétiens comme habitants de la ville.

    Aujourd'hui, le chiffre "tend vers zéro" comme disent les professeurs de mathématique.

    De ce point de vue-là, si on compare les Turcs avec les nazis (la Turquie a été alliée de l'Allemagne durant les deux guerres mondiales...) on peut se dire qu'au fond les Turcs sont des nazis qui ont réussi : là où Hitler a échoué, lui qui voulait une Allemagne sans juifs, les Turcs ont réussi, eux qui voulaient une Constantinople sans chrétiens : c'est fait.

    Moyennant quoi l'actuel maître des lieux se permet de nous donner des leçons : alors que chez lui, en Turquie, en 18 mois d’état d’urgence, 160 000 personnes ont été arrêtées, 152 000 fonctionnaires licenciés, des enseignants, juges et avocats ont été renvoyés ou poursuivis, des journalistes arrêtés, des médias fermés et des sites web bloqués etc... etc... Erdogan a critiqué les pays européens au motif qu'ils étaient présents en Egypte, en février dernier, cautionnant ainsi le régime du maréchal Sissi, qu'Erdogan juge dictatorial !

    Il a tenu ces propos en juillet dernier - hier... - lors du Sommet du Processus de coopération de l'Europe du Sud-est, à Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine.

    Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd, certes, mais elle est quand même bien grosse, cette grossière "hénaurmité". Mais Erdogan s'en fiche : pour lui, comme pour Goebbels, "plus c'est gros, plus ça passe" (croit-il) !...

  • SCANDALE A MARSEILLE : LES ELUS DE GAUCHE NE VEULENT PAS DE PLACE ”ARNAUD BELTRAME” POUR NE PAS PROVOQUER !

    Voilà où on en est à Marseille (mais, en fait, partout en France...) : les élus de gauche ont refusé, la semaine dernière, d’installer une place Arnaud Beltrame dans le 15ème arrondissement de la cité phocéenne. Ils ont prétexté, d'abord, que "cette place n'était pas assez prestigieuse" mais ont très vite dit le fond de leur pensée : la population "locale" de ce quartier "populaire" prendrait cela pour "une provocation".

    Deux remarques :

    1. On sait ce que veulent dire les mots "population locale" et "quartier populaire" pour le parti immigrationniste/sanspapiériste : ils sont employés pour désigner ces populations entrant en France au rythme fou d'environ 450.000 par an, alors que les Français n'ont jamais été demandeurs d'une telle situation, ni consultés sur elle...

    2. En, somme, être un héros français, donner sa vie pour les autres, c'est devenu "mal" ? C'est une "provocation" ?

    Les élus de gauche ont aussi refusé parce que ce secteur est celui du Maire Rassemblement national, Stéphane Ravier.

    Pourtant, Marseille est assez grande pour avoir deux endroits portant le nom du héros : deux, car il semble que la Ville a heureusement décidé de donner son nom à une grande artère centrale (peut-être l’avenue de la Timone, longeant l’hôpital de la Timone et le centre de la Gendarmerie de Marseille ( qui comprend notamment les logements des gendarmes de la ville...).

    Mais la "tâche" reste pour les élus de gauche du Quinzième : il y a des symboles auxquels on ne touche pas...