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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : SOS Éducation, le Collectif Némesis / La Cocarde étudiante /Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Mercredi 20 Octobre à 18h30, l'Action Française Arras vous convie en son Cercle Robert d'Artois pour une conférence dont le thème sera " approches de Ivan Illich " animée par Enzo Sandré.

    Que penser de la société industrielle, de l'emballement techniciste caractéristique de notre temps ?
    Quelques clefs de réponses avec Enzo Sandré, qui nous présentera Ivan Illich, prêtre et écologiste !

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    Mercredi 20 Octobre à 18h30, l'Action Française Paris vous convie en son Cercle Charles Maurras pour une conférence dont le thème sera " la République liberticide " animée par Adam Validet.

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    Mercredi 20 Octobre à 20h00, l'Action Française Toulon vous convie à une conférence dont le thème sera " l'humanisme en Europe, le sens d'une renaissance " animée par Benjamin Mathieu.

    Inscription par mail toulon@actionfrancaise.net ou en MP.

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    Jeudi 21 Octobre à 20h00, l'Action Française Poitiers vous convie à une conférence dont le thème sera " histoire de l'Action française jusqu'en 1945 " animée par Louis Bourrier.

    Plus d'infos en mp.

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    Jeudi 21 Octobre à 20h00, l'Action Française Vannes vous convie à une conférence dont le thème sera " histoire de l'Action française " animée par Lucas Kroener en direct sur discord.

    Nous continuons notre dynamique de formation.
    MP pour plus d'informations.

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    Vendredi 22 Octobre à 20h00, l'Action française Vannes organise son prochain Banquet Camelot : patriotisme, convivialité et bon esprit seront au rendez-vous !
    MP pour plus d'informations et contact. Faites passer autour de vous !

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    Samedi 23 Octobre à 16h00, l'Action Française Bourgogne fait sa Réunion de Rentrée à Chalon-sur-Saône.

    Au programme :
    - Stands
    - Conférence
    - Camaraderie
    Venez pour nous rejoindre, adhérer ou simplement prendre contact !
    Plus d’informations en MP !

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    Samedi 13 Novembre à 19h30, l'Action Française Strasbourg vous convie à une conférence dont le thème sera " la postmodernité " animée par Michel Maffesoli universitaire et sociologue réputé, sur "la postmodernité".

    Pour plus d'informations, nos messages privés sont ouverts.
    On vous y attend nombreux.
    " La postmodernité est d’abord et surtout “glissement du vertical à horizontal”, passage de la loi du Père à la loi des Frères. "

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     
    Vendredi 22 octobre à 20h, le Cercle de Flore recevra Paul Sugy pour la sortie de son dernier livre " L'extinction de l'homme, le projet fou des antispécistes. "
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.
    Plus d'informations sur la page de l'évènement :
     
  • Littérature • Daniel Halévy, grand intellectuel juif ami de Maurras, évoqué par Jean Guitton

     

    Gérard Leclerc évoquait ici le mois dernier, à propos de l'accélération de l'Histoire, la figure de Daniel Halévy. Historien, essayiste, directeur de collection chez Grasset, il était le fils de Ludovic Halévy, académicien français, le frère d'Élie Halévy, philosophe; il devint le beau-père de Louis Joxe, le ministre du général De Gaulle, le grand-père de Pierre Joxe. Le rôle qu'il joua au siècle dernier dans le monde des lettres et des idées, Jean Guitton l'évoque ici. Daniel Halévy - Guitton le dit - fut aussi l'indéfectible ami et admirateur de Charles Maurras. Qu'Halévy fût Juif et Maurras se voulût "antisémite d'État" ne fut jamais un obstacle à leur amitié.  LFAR     

     

    Guitton-Jean-Un-Siecle-Une-Vie-Livre-323077311_L.jpg« De tous les êtres que j'ai connus, il est le seul qui m'ait donné l'impression de vraiment écouter l'autre. Il écoutait les princes comme les enfants, avec une préférence pour les simples, et même (chose singulière, et que je n'ai vue qu'à lui) pour les bavards, les fâcheux, les « raseurs », qu'il trouvait très instructifs. Il les écoutait avec un air de grand seigneur distrait. 

    Je savais qu'il avait été le compagnon de Péguy, l'exégète de Proudhon, le condisciple de Proust à Condorcet, l'ami des deux frères Tharaud, le correspondant de Croce et de Malaparte - et le découvreur d'un officier inconnu appelé Charles de Gaulle, qui dans son salon lui avait retracé les vues prophétiques du colonel Émile Mayer sur le rôle des chars dans une prochaine guerre.

    Halévy avait le don du prophète. C'est lui qui, dans la collection créée par Grasset, « Les Cahiers verts », avait lancé dans l'espace, comme une constellation : Montherlant, Mauriac, Maurois, Malraux, Guéhenno, Louis Hémon (l'auteur de Maria Chapdelaine).

    En France, il avait été l'un des premiers à croire en Nietzsche, sur lequel il avait écrit un si beau livre.

    Son génie était celui de Samuel, lorsque Samuel mit la main sur Saül ; celui de Lamartine, lorsqu'il sacra Mistral. Sans profession, sans métier, sans titre, placé au centre des idées et des êtres, il avait reçu la mission, comme Socrate, non pas de créer (ce qui est assez facile) mais de recréer : en révélant les autres à eux-mêmes.

    Le sang de la France, disait-il, l'avait fixé, lui juif, venant d'un canton suisse et d'un ghetto allemand, entre le Pont-Neuf et l'Institut. Par sa mère, il se rattachait aux Bréguet, famille protestante de Neuchâtel, qui était venue en France autour de 1760 pour fabriquer des montres, puis des moteurs d'avion.

    Juif de race, protestant de formation, catholique de tendance, il résumait en lui la substance de ces trois religions, avec une préférence pour le catholicisme. Et c'est sans doute pour cela qu'il avait aimé sans me connaître mon livre sur Monsieur  Pouget. « Votre Pouget, me disait-il, ce que j'aime en lui, c'est qu'il appartient à l'ordre des Pauvres. »

    Un soir d'été, ce prince de l'esprit, revêtu du manteau d'un berger, vint nous voir dans notre chaumière, au centre de la France. Il m'avait demandé de réunir sous un tilleul les paysans de mon village. Passa le facteur, Maufut, qui était communiste et braconnier. Il l'interrogea sur la chasse, la pêche, le braconnage. Je n'ai jamais rencontré d'esprit plus ouvert que lui. Il avait connu la « Vierge rouge » de la Commune, Louise Michel ; il l'avait aimée. Il avait un culte pour Charles Maurras, qui était pour lui le type de l'athlète portant le poids d'un univers en décadence. Et l'on sait qu'à la fin de sa vie, comme Michelet, il redoutait « l'accélération de l'histoire ».

    Il m'a répété cet axiome : « Ist Erhebung möglich ?  (« l'anoblissement est-il possible ? »). La noblesse, n'était pas pour lui confiée aux aristocrates ou aux nobles ; elle reposait dans cette source de toute noblesse qu'est le peuple.   

    Jean Guitton,

    Un siècle, une vie, Robert Laffont, 1988 

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Société • Accélération de l’histoire ?

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Ce montage d'Olivier nous a plu (sur tweeter) :

    "Le véritable journalisme. Des femmes et des hommes d'honneur."
     
    On est d'accord, on partage...

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    1. Dans la double série "La France a un incroyable talent" et "Il faut donner des moyens à nos Armées, avec un budget militaire à 4% du PIB" : 

    (Source : OpexNews)
     "Le #Patroller répond aux besoins des armées. C'est une plateforme modulaire qui pourrait accueillir d'autres charges utiles. Nous sommes d'ailleurs prêts à développer une version armée en un temps record."
     

    https://www.lefigaro.fr/societes/safran-pret-a-developper-une-version-armee-du-drone-patroller-20230217

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    1 BIS. Et, toujours pour OpexNews :

    "Nous devons investir dans les SNLE 3G, dans l’hypervélocité pour préserver la capacité de pénétration de nos missiles et dans la sécurisation de nos transmissions contre la menace #cyber et le quantique car il en va, à terme, de la crédibilité de notre dissuasion."

    https://blog.ametragroup.com/snle-3g-sousmarins-nucleaires-lanceurs-engins-navalgroup-technicatome/

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    3. Évidemment d'accord avec François Devedjian :

     "#ArtsakhBlockade - Jour 69 La dictature azéri poursuit sa guerre silencieuse contre la population civile arménienne d’#Artsakh, qui reste sous blocus.  
    réouverture sans délai ni condition du #LachinCorridor  
    interposition d’une force de paix  
    sanctions contre le régime Aliyev"

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    SOUTIEN TOTAL À L'ARMÉNIE !

    (on aimerait juste que ce soutien s'exprimât en français !)

     

    4. De Driss Ghali :

    "Marcel Gauchet a écrit une superbe recension de mon livre sur la colonisation française. Il conseille même à Emmanuel Macron de le lire. "Une contre-histoire de la colonisation française" vient de paraître chez Jean-Cyrille Godefroy."

    https://www.marianne.net/agora/lectures/une-contre-histoire-de-la-colonisation-francaise-le-livre-que-macron-devrait-lire-selon-marcel-gauchet

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    296 pages, 24 euros

     

    5. Deux fois d'accord avec Fabien Bouglé ! La première... :

    "Très important ! @rte_france dévoile encore l'incroyable échec des #éoliennes.
     Malgré 10,5% de puissance éolienne installée en plus en 2022, leur production électrique totale en France n'a augmenté que de 2,7%. Le facteur de charge reste très faible à 21,6%"
     

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    D'après le bilan @rte_france, entre 2020 et 2022 la France a installé environ 1200 #éoliennes en plus. Et leur production a baissé de 5,5 %, passant de 39,6 twh en 2020 à 37,6 twh en 2022. Conclusion : plus d'éoliennes égale moins de production électrique...

     

    5 BIS. ... et la seconde :

     "D'après le bilan @rte_france, la France a importé en 2022, 27,4 Twh d'électricité au #charbon et à la lignite venant d'Allemagne. Jamais dans l'histoire de l'électricité en France de ces 40 ans dernières années nous avions été importateur net d'électricité. C'est une HONTE !"

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir...

     

    7. Et l'on nous permettra, pour terminer cette série d'aujourd'hui, de nous réjouir du succès remporté par notre publication sur notre Page facebook Lafautearousseau Royaliste (pour rendre hommage à l'immense Molière, en cette période où l'on célèbre l'anniversaire de son décès, le 17 février 1673)

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    L'insulte impardonnable de Nathalie Loiseau envers nos voisins et amis Suisses, bel exemple - eux... - de véritable et saine démocratie; de véritable et saine république... : cette bonne femme a osé déclarer (parlant de la crise Ukrainienne) : 

    "Face à Moscou, l’Europe ne doit pas être une grosse Suisse molle"

    Mais pour qui se prennent-ils ces gens du "monde Macron" (qui, lui, traite les patriotes européens de "lépreux" et leur désir de garder leurs racines de "lèpre") ?

    Et qui sont-ils, bande de corrompus/mis en examen et autres..., pour baver ainsi sur les autres ?

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    1. Après une minable, un autre minable, au masculin cette fois. Et, là, c'est Morandini qui dénonce et condamne son attitude : un certain Laurent Joly, qui se prétend "historien" et qui est le co-auteur de "Zemmour contre l'Histoire", a déclaré sur un plateau télé : "Non seulement Eric Zemmour ment sur l'Histoire, mais il ment même sur sa propre histoire, sur ce qu'il raconte de sa famille !" Jean Marc Morandini a donc proposé à cet "historien" (?) de venir en débattre pendant 1h30 avec Zemmour : refus catégorique du faux historien/vrai menteur. Tweet de Morandini : "Il a refusé ! Dommage de refuser le face à face quand on accuse quelqu’un…"

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    Il croit parler de Zemmour, mais c'est de lui qu'il parle, en fait...

     

    2. Bien vu, bien dit :

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    3. "Où que tu sois, fais ce que vois", rappelle Charlotte d'Ornellas :

    (extrait vidéo 0'33)

    https://twitter.com/herstalle/status/1489317310254960646?s=20&t=9wdnuQo8gEab9vH9YAldiA

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    4. En quoi le Système a transformé notre ancienne "Douce France"...

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-barrage-filtrant-au-mas-de-mingue-a-nimes-1643968833 

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    4 BIS. En Corse, Jean-François fut victime, avec sa mère de 92 ans d’un vol avec séquestration. Sa mère en mourra. Aujourd'hui Soufiane B. et son complice sont devant le tribunal...

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/assises-de-corse-du-sud-le-commercant-agresse-a-sartene-en-2018-temoigne-1643795092

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    6.                                           #saccageparis :

    •Budget d’acquisition des douze musées parisiens : 1 million d’euros.

    • Budget d’acquisition du seul Musée Fabre de Montpellier (7,5 fois moins d’habitants) : 500 000 euros !

    Tout est dit, et tout commentaire serait... superfétatoire...

     

    7. Allez, pour terminer en beauté cette série d'aujourd'hui, on change un peu de monde (pourri) et d'air (pourri, à son image) et on prend une bon moment d'élévation et de respiration spirituelle (Proust dirait "une cure d'altitude mentale") : le Diocèse aux Armées française communique...

    Diocèse aux Armées françaises
    "Les marins de la base navale de Brest remercient les donateurs pour la statue de la "Vierge aux Marins", qui a pu voir le jour grâce au talent d'Athanase, sculpteur au Puy du Fou, et bénie le 30 janvier 2022 par Mgr de Romanet. Que la Vierge Marie intercède pour nos marins !"

    https://twitter.com/diocese_armees/status/1489599634158850056?s=20&t=7rwHaTjmPlELFgcWGAtorw

     

     

    À DEMAIN !

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  • Pourquoi la Russie s’en prend à l’ONG Memorial, qui s’occupe du passé soviétique et des droits de l’homme

    Le monde occidental est en émoi. La Justice russe vient de prononcer la dissolution des deux branches de l’ONG Memorial : celle qui se consacre à l’étude du passé soviétique et celle qui défend les droits de l’homme en Russie. Chacun y va de sa rengaine habituelle : le secrétaire d’État américain Blinken dénonce la « persécution » dont est victime Memorial, « affront à ses nobles missions et à la cause des droits de l’homme partout dans le monde ». Jean-Yves Le Drian, notre sémillant ministre des Affaires étrangères, nous fait part de son « indignation », l’Allemagne de son « inquiétude », etc.

    Mais il est vrai, aussi, que le président russe a toujours refusé de faire de l’ère soviétique une parenthèse dans l’Histoire de la Russie. Il a affirmé avec force qu’il fallait accepter le passé et qu’il y avait continuité entre la Fédération de Russie et l’Union soviétique. Ce lien est d’ailleurs inscrit dans la Constitution russe. Il n’est pas question, pour Poutine, de tirer un trait sur cette période, en particulier sur la « Grande Guerre patriotique » qui vit la victoire de l’Armée rouge sur les Allemands. Ce fait d’armes et les vingt millions de morts qui l’ont accompagné sont essentiels pour lui comme pour la majorité des Russes. Cette ambivalence est au cœur du souci des dirigeants russes de donner une cohérence au roman national du pays. Et la cohérence de cette histoire passe par l’acceptation du passé glorieux comme tragique. Cela ne signifie pas pour autant que les millions de morts du goulag sont oubliés.

    Tout cela peut être discuté, mais c’est ainsi que les Russes voient leur Histoire et Poutine sait bien que l’aspect mémoriel de sa présidence est important pour le peuple russe. Il pousse, d’ailleurs, le processus très loin puisqu’il s’était rendu en France en 2011, à l’invitation de François Fillon, pour honorer le corps expéditionnaire des 20.000 Russes qui ont combattu à nos côtés de 1916 à 1918. Un monument a été alors inauguré, place du Canada, à Paris.

    Sur Memorial, ce ne sont pas tant les recherches sur le goulag qui ont posé problème, mais la volonté de cette ONG de publier des listes de bourreaux. Les dirigeants russes ont toujours refusé de se lancer dans des procès mémoriels interminables qui auraient potentiellement concerné des millions de personnes. Boris Eltsine en avait parlé, puis avait reculé devant l’ampleur des protestations. Les Allemands eux-mêmes y avaient renoncé lors de la réunification. Le président de la branche française de Memorial, Nicolas Werth, déclarait ainsi, sur France Culture, le 30 décembre : « Les ennuis ont commencé pour Memorial à partir du moment où elle a commencé à publier des listes de personnels du NKVD responsables de massacre. » Plus de 40.000 noms ont ainsi été publiés. Outre le fait que ces listes comportaient des erreurs, le pouvoir russe ne l’a pas accepté.

    Surtout, comme le dit Le Monde du 30 décembre, « l’ONG est en effet progressivement sortie du seul champ historique et mémoriel pour s’impliquer dans la promotion des droits de l’homme, les programmes éducatifs ou la défense de prisonniers politiques ». Nous sommes loin du goulag et de Staline. Cerise sur le gâteau : « C’est elle encore qui a dénoncé les exactions commises en Tchétchénie durant les deux guerres russo-tchétchènes des années 2000. » Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet… L’affaire Memorial est donc bien plus complexe que ce qu’en disent les médias et les dirigeants occidentaux. Mais nous savons depuis longtemps que la caricature outrancière est inhérente au système.

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (50)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Pourquoi des monuments ?...

    Pourquoi des monuments ?...

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    "...J'avoue pourtant qu'au premier aspect des Pyramides, je n'ai senti que de l'admiration. Je sais que la philosophie peut gémir ou sourire en pensant que le plus grand monument sorti de la main des hommes est un tombeau. Mais pourquoi ne voir dans la pyramide de Chéops qu'un amas de pierre et un squelette ? Ce n'est point par le sentiment de son néant que l'homme a élevé un tel sépulcre, c'est par l'instinct de son immortalité: ce sépulcre n'est point la borne qui annonce la fin d'une carrière d'un jour, c'est la borne qui marque l'entrée d'une vie sans terme; c'est une espèce de porte éternelle bâtie sur les confins de l'éternité. "Tous ces peuples (d'Egypte), dit Diodore de Sicile, regardant la durée de la vie comme un temps très court, et de peu d'importance, font au contraire beaucoup d'attention à la longue mémoire que la vertu laisse après elle: c'est pourquoi ils appellent les maisons des vivants des hôtelleries par lesquelles on ne fait que passer; mais ils donnent le nom de demeures éternelles aux tombeaux des morts, d'où l'on ne sort plus. Ainsi les rois ont été indifférents sur la construction de leurs palais; et ils se sont épuisés dans la construction de leurs tombeaux."

    On voudrait aujourd'hui que tous les monuments eussent une utilité physique, et l'on ne songe pas qu'il y a pour les peuples une utilité morale d'un ordre fort supérieur, vers laquelle tendaient les législations de l'Antiquité. La vue d'un tombeau n'apprend-elle donc rien ? Si elle enseigne quelque chose, pourquoi se plaindre qu'un roi ait voulu rendre la leçon perpétuelle ? Les grands monuments font une partie essentielle de la gloire de toute société humaine. A moins de soutenir qu'il est égal pour une nation de laisser ou de ne pas laisser un nom dans l'histoire, on ne peut condamner ces édifices qui portent la mémoire d'un peuple au-delà de sa propre existence, et le font vivre contemporain des générations qui viennent s'établir dans ses champs abandonnés. Qu'importe alors que ces édifices aient été des amphithéâtres ou des sépulcres ? Tout est tombeau chez un peuple qui n'est plus. Quand l'homme a passé, les monuments de sa vie sont encore plus vains que ceux de sa mort. Son mausolée est au moins utile à ses cendres; mais ses palais gardent-ils quelque chose de ses plaisirs ?

    Sans doute, à le prendre à la rigueur, une petite fosse suffit à tous, et six pieds de terre, comme le disait Mathieu Molé, feront toujours raison du plus grand homme du monde; Dieu peut être adoré sous un arbre, comme sous le dôme de Saint-Pierre; on peut vivre dans une chaumière comme au Louvre: le vice de ce raisonnement est de transporter un ordre de choses dans un autre. D'ailleurs un peuple n'est pas plus heureux quand il vit ignorant des arts, que quand il laisse des témoins éclatants de son génie. On ne croit plus à ces société de bergers qui passent leurs jours dans l'innocence, en promenant leur doux loisir au fond des forêts. On sait que ces honnêtes bergers se font la guerre entre eux pour manger les moutons de leurs voisins. Leurs grottes ne sont ni tapissées de vignes, ni embaumées du parfum des fleurs; on y est étouffé par la fumée, et suffoqué par l'odeur des laitages. En poésie et en philosophie, un petit peuple à demi barbare peut goûter tous les biens; mais l'impitoyable histoire le soumet aux calamités du reste des hommes. Ceux qui crient tant contre la gloire ne seraient-ils pas un peu amoureux de la renommée ? Pour moi, loin de regarder comme un insensé le roi qui fit bâtir la grande pyramide, je le tiens au contraire pour un monarque d'un esprit magnanime. L'idée de vaincre le temps par un tombeau, de forcer les générations, les moeurs, les lois, les âges, à se briser aux pieds d'un cercueil, ne saurait être sortie d'une âme vulgaire. Si c'est là de l'orgueil, c'est du moins un grand orgueil. Une vanité comme celle de la grande Pyramide, qui dure depuis trois ou quatre mille ans, pourrait bien, à la longue, se faire compter pour quelque chose....."

    (Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, La Pléiade, pages 1142/1143)

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (199), Aux marges du Palais... (II) : Wallonie...

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    Quel paradoxe que la Belgique !


    À la fois, inscription dans la réalité des faits de l'abaissement de la France, et "barrière" faite par ses ennemis (menés par les Anglais et les Prussiens) pour arrêter son expansion vers le Nord-est...


    Mais aussi, les choses étant ce qu'elles étaient alors, "dernier cadeau de la monarchie", et protection pour la France, comme cela s'est avéré an 1914 et 1939...

    Après l'écrasement de la France, suite à la folle guerre révolutionnaire de 23 ans déclarée par la République à l'Autriche, puis continuée à grands frais par Napoléon contre presque toute l'Europe, nos ennemis ont voulu créer une "barrière" pour nous empêcher d'atteindre le Rhin.

    La création de la Belgique, mariage de la carpe et du lapin puisqu'elle réunissait artificiellement deux "peuples" fort opposés, est le triomphe de l'utopie anti-française, menée par les Anglais.

    Afin de mieux consolider la "barrière", "on" détacha même, au mépris évident du droit des communautés et des héritages historiques, la partie orientale du Luxembourg, que l' "on" offrit, en propriété personnelle, au roi de Hollande ! Il ne s'agissait ni de respecter le droit des peuples, ni les héritages historiques, mais d'entraver au maximum, et avec la "barrière" la plus solide possible, la marche séculaire de la France vers l'est : on peut dire que nos ennemis - à qui la Révolution, la République et l'Empire avaient donné le bâton pour nous faire battre... - ont bien réussi...

    Il est clair que, depuis fort longtemps, les Flamands - qui, au partage de Verdun en 843, firent partie de la Francie occidentale - ne s'accommodaient plus, depuis bien longtemps, d'une vie commune avec la France; une vie commune qui, pendant quelques siècles, ne posa pas de problèmes majeurs, mais qui devait devenir impossible du jour où les intérêts économiques majeurs des Flamands - par exemple dans le domaine de l'industrie drapière... - les tournait davantage du côté de nos adversaires (notamment l'Angleterre) que vers la France...

    En Wallonie, par contre, un tel phénomène de séparation ne s'est pas produit. Et si une intégration naturelle à la France ne s'est pas faite, cela est dû, pour une très large part, aux bouleversements qu'a causés la Révolution, venue interrompre et briser une trajectoire historique constante depuis des siècles...


    L'influence et l'expansion française furent évidemment contrecarrées, à partir de 1814 et 1815 par la création de la Belgique indépendante : c'était le but recherché par nos plus virulents ennemis, Anglais et Prussiens, et c'est ainsi que l'on peut dire de la France qu'elle est séparée de l'Espagne par les Pyrénées, de l'Italie par les Alpes, et de la Wallonie... par les Anglais !

    Malgré tous les aléas de l'Histoire, la réelle proximité de la Wallonie avec la France reste indéniable : depuis le temps où elle était le berceau de la monarchie franque (c'est à Tournai qu'a été découvert le tombeau de Childéric, père de Clovis, le premier Roi de France...) jusqu'à ce 24 juillet 1919 où la ville de Liège (qui célèbre la Fête nationale française) a été décorée de la Légion d'honneur, pour sa contribution décisive à la victoire de la Marne - par sa résistance héroïque aux troupes allemandes...

    Aujourd'hui, nous ne sommes plus en 1814/1815. L'Histoire continue, et "tourne", modifiant sans cesse les choses; et les utopies d'hier peuvent avoir fait leur temps.


    Dans le cas d'une indépendance flamande de plus en plus clairement revendiquée - et méritée... - il n'est pas impossible que la Wallonie et la France puissent unir leur destin, si l'Histoire, qui a fait une chose, la défait et en propose une autre...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • En réponse à Joëlle Delmas de Gaillac, et en guise d'information pour tous, en cette période de Noël (et de cadeaux)...

    Reçu en "commentaire", ce jour :

    "Bonjour,

    Effectivement, ce chapitre est totalement inconnu en métropole, sauf de quelques érudits !
    Je souhaiterais me procurer ce livre - Pouvez m'indiquer son éditeur ?
    Avec mes remerciements - Excellente journée"

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    Éditeur : Via Romana, 92 pages, 15 euros

    Préfaciers : Philippe Pichot-Bravard et Reynald Secher

    (ndlr : et, de plus, Odile de Lacoste est la soeur de notre excellent ami et chroniqueur régulier Antoine de Lacoste...)

    Histoire inconnue du grand public et ignorée des manuels scolaires, la victoire de la Vendée créole contre la République en 1794 fut celle des blancs, mulâtres et noirs unis dans une même résistance à la barbarie révolutionnaire. Mais quelles furent les motivations, les figures et les campagnes de cette armée fidèle à son Dieu, fidèle à son roi ? Qui connaît encore l'incroyable destinée de son chef Bernard de Percin, le Charette de la Martinique, celle de Dubuc de Marcoussy le fier artilleur, de Sainte-Catherine et Montlouis Jaham à la tête de leurs compagnies d'hommes de couleur ?

       Odile de Lacoste Lareymondie est une enfant de la Martinique. Elle s’est penchée sur les archives de ce moment clef de la contre-Révolution sur cette île paradisiaque, et c’est en pleine lumière que revit sous nos yeux l’épopée de son ancêtre Percin-Canon, aux côtés des principaux témoins et acteurs de ce triomphe des humbles sur les chimères des coupeurs de tête jacobins en Caraïbes.

    --------------------------------------

    Dans la presse

    Action Familiale et Scolaire, n°244

       C'est dans un style enlevé et avec le souci du détail qu'Odile de Lacoste nous plonge au cœur d'une chouannerie trop méconnue. Ses ancêtres béqués, planteurs à la Martinique, eurent une part active dans le soulèvement contre-révolutionnaire de l'île. Alors que la vie y était harmonieuse, les petits bourgeois de Saint-Pierre furent acquis aux idées subversives des Lumières. Bernard de Percin, surnommé "Percin-Canon", prit donc la tête d'une petite armée composée de nobles, de mulâtres et de noirs unis dans le même combat pour défendre Dieu et leur Roi. Au-delà du récit de cette épopée chouanne victorieuse, c'est l'histoire de la Martinique restée longtemps fidèle aux coutumes de l'Ancien Régime, que nous brosse l'auteur avec talent. (15 ans, ce livre intéressera également les parents) MC

    Le Figaro Magazine, 18 septembre 2015

       Vendée créole? Le qualificatif étonnera. C'est pourtant bien une réaction contre-révolutionnaire à la Martinique que raconte l'auteur, originaire de l'île. Situation étonnante! Aidés des Anglais, fort d'une bonne connaissance du terrain, ces Vendéens d'outre-mer, noirs, mulâtres et békés, tous unis, portent un coup d'arrêt, lors de la bataille de l'Acajou, aux troupes venues de Guadeloupe, évitant à la Martinique les affres de la Terreur. Une page méconnue, doublée d'un beau récit d'aventures.
    Philippe Maxence

    Le Figaro Histoire, octobre-novembre 2015

       On a chouanné ailleurs qu'en métropole mais pour la même cause: Dieu, le roi et les libertés. Contre la République qui voulut s'imposer aussi sur les îles d'outre-mer, la Martinique se souleva, unissant dans un même effort, blancs, mulâtres et noirs. A leur tête Bernard de Percin, véritable Charrette de la Martinique et ancêtre de l'auteur. L'épopée de ces hommes, généralement inconnue, est racontée avec simplicité par Odile de Lacoste Lareymondie dans ce petit livre au titre évocateur qui résume à lui seul le sens de cette résistance antirévolutionnaire: la Vendée Créole. "Le Choc sera d'une grande violence", souligne Reynald Secher, dans sa préface. Mais il permettra d'éviter à la Martinique les horreurs de la Terreur et de garder longtemps un parfum d'Ancien Régime.
    Philippe Maxence

    Valeurs Actuelles, 11 août 2016

       L'ampleur de la révolte vendéenne a masqué les nombreuses autres petites "Vendée" qui ont éclos sur le sol français en réaction à la passion destructrice de la tyrannie révolutionnaire: "Rares furent les anciennes provinces françaises qui n'eurent pas leur Vendée", note Philippe Pichot-Bravard dans sa préface. La Martinique eut la sienne, qu'Odile de Lacoste Lareymondie réssuscite dans un récit rapide et enlevé. Bernard de Percin, qui aimait à dire : "Si dans cent ans on exhume mes ossements et qu'on les heurte les uns contre les autres, le son qui en sortira sera celui de "Vive le Roi!"", fut son Charrette. Mais un Charrette victorieux grâce à la protection des Anglais, qui préserva l'île de la Terreur et lui permit de conserver tout au long du XIXème siècle, selon l'auteur, son charme d'Ancien Régime.
    L.D.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "Jour après jour le scandale sur le sabotage du #nucleaire français est mis à jour. Il faut aller plus loin. Derrière les #antinucléaires virulents et sectaires, il y a la filière #Eoliennes et les gaziers. Ce scandale n'a que trop duré !"

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    1. Quand le Professeur Laurent Toubiana accuse ceux qui nous gouvernent au sujet de la gestion de la crise sanitaire Covid19 : "Quand j’ai lu le rapport des travaux de la commission du Sénat sur l’épidémie de H1N1, d’il y a 10 ans, je me suis dit : ce n’est pas possible, c’est un faux..."... :

    "Vous faites un procès en incompétence de ceux qui nous ont gouverné, c'est çà", lui dit Rioufol. À quoi Toubiana répond : "C'est à peu près ça, oui, oui... c'est exactement ce queje dis... Aujourd'hui on nous dit qu'on nous a protégés, mais non, on a fait exactement le contraire de ce qu'il y avait dans ce rapport"

    FERMEZ LE BAN !!!!!

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/AlienorAubigne/status/1586224949139853313?s=20&t=PsdJ6-SEo-qRmitw2rAUrA

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    2. République idéologique et Système "des copains et des coquins" : la soupe est bonne, et il faut en faire profiter les amis, "placer" ses pions... Macron nomme Jean-Marc Berthon, ambassadeur aux droits LGBT+ Encore un poste évidemment inutile, dans un Système qui n’a ni ministre de la famille, ni ministre de l’immigration ! Question à un centime d'euro : ce monsieur Berthon ira-t-il plaider la cause des homosexuels dans les mondes arabos-musulmans ? S'il en a l'intention, nous lui rappelons que le Qatar organise le prochain mondial de foot; ou que, en Iran, on pend les homosexuels, pour la plus grande joie d'une certaine Houria Bouteldja : au fait, cette dame n'est-elle pas une grande amie de LFI et de l'islamo-gauchisme ?... 

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    3. (Source : CNews) Islamisme : le repli identitaire se renforce en France, alertent les service de renseignement...

    https://www.cnews.fr/videos/france/2022-10-28/islamisme-le-repli-identitaire-se-renforce-en-france-alertent-les-service

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    4. Bravo au Système, car il fait toujours plus, il va toujours plus loin, toujours plus haut ! En quoi, dans quel(s) domaine(s) ? Dans le prix qu'il nous coûte, et pour vraiment... pas grand-chose : (dans Valeurs) "Rémunérations, chauffeurs, jardiniers : le gouvernement d’Elisabeth Borne est le plus cher de la Ve République..."

    https://www.valeursactuelles.com/politique/remunerations-chauffeurs-jardiniers-le-gouvernement-delisabeth-borne-est-le-plus-cher-de-la-ve-republique

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    5. Nos amis de SOS Éducation communiquent :

    "Bonne nouvelle pour les passionnés d'Histoire : l'éditeur Quelle Histoire propose une série illustrée, "Apprendre l'Histoire de la préhistoire à l'Antiquité", à découvrir sur TV 5 Monde !"

    https://enseignants.lumni.fr/collections/801

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    6. Un autre aspect, moins connu mais tout aussi ravageur, du SACCAGE PARIS : Dominique Dupré-Henry dénonce le bétonnage du pied des arbres...

    "Merci @BucheronsParis pour ces précisions: cette résine-ciment-béton-grave applique des contraintes mécaniques sur le collet de l’#arbre, très sensible, en réaction l’arbre va produire des rejets de souche pour l’évacuer. Il faut arrêter d’urgence !"

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

    7. "La" question inutile et superfétatoire, à ne surtout pas poser : que préférons-nous, Saint Michel (ici, terrassant les horribles et ridicules "dragons/citrouilles") ou la volonté de la "mode" (?) états-unienne de faire du sale fric en imposant chez nous une mascarade laide et moche et de très mauvais goût, nommée halloween ?...

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    À DEMAIN !

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  • La visite de Macron à Oradour : une ignominie

    A qui fera-t-il croire que ce n'était pas une visite électorale

     

    Mur-bleu gds.jpgMacron prétend qu’« il ne faut pas oublier », alors qu'il participe du crime de mémoricide du génocide vendéen.

    Une odieuse action de récupération moralino-politique de l'horreur d'Oradour. Une indécence malsaine qui pue : il n'y a pas d'autre mot pour qualifier la honteuse visite (!) de Macron à Oradour-sur-Glane.

    Car, pourquoi le candidat du PC et du Medef, de Hollande et du pédophile Cohn-Bendit, de Juppé-Sarko-NKM etc.… et Robert Hue, est-il allé à Oradour ? Pour, selon lui - mais il ment - « ne pas oublier » !

    Alors, oui ! Nous pouvons affirmer qu'Emmanuel Macron a menti. Car, comment peut-il prétendre qu’ « il ne faut pas oublier » , lui qui incarne et prétend présider le Système qui a commis le premier génocide des temps modernes, le génocide vendéen ? Et qui ajoute à ce premier crime, justement parce qu'il le nie, un second, aussi terrible : celui de mémoricide ?

    Comment cet homme, qui accepte le génocide vendéen et, pire encore, le nie, ose-t-il venir nous dire qu'il ne faut « jamais oublier Oradour » ? Avec lui, la tartufferie passe les bornes !

    Bien sûr qu'il ne faudra jamais oublier Oradour.

    Ni, surtout, la République qui en est directement responsable :

    - elle qui a perdu une paix glorieusement mais trop chèrement acquise : un million et demi de jeunes français, couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue ;

    - elle qui, malgré les objurgations d'un Bainville, d'un Maurras, d'un Daudet, mais aussi de tant d'autres, n'a pas démembré l'Allemagne, à peine âgée de quarante-huit ans, en 1918 ;

    - elle qui n'a pas préparé la France à la revanche que l'Allemagne, de son côté, a préparée dès cette date ;

    - elle qui a désarmé mentalement et militairement la France, préférant aider la République espagnole et gâchant les dernières années qui restaient avant 39 pour nous mettre au niveau d'une Allemagne transformée par Hitler en forge de Vulcain ;

    - elle dont le Pays légal a délibérément ignoré les dénonciations par Bainville, dès 1930, de « l’énergumène », du « monstre », du « minotaure » Hitler et « la persécution d’Israël » ainsi que « les camps de concentration ». 

    Alors, monsieur Macron-Hollande, si vous voulez que l'on n'oublie pas, chiche ! nous vous prenons au mot !

    Commencez donc par ne pas oublier, commencez donc par reconnaître, le génocide vendéen, matrice de tous les génocides qui suivront, de même que la sinistre Révolution française est la matrice de tous les totalitarismes du XXe siècle. 

    Commencez donc par apprendre leur Histoire aux jeunes Français, une histoire dont la vérité officielle - qui n'est qu'un grossier mensonge - les a privés : l'horreur absolue d'Oradour avait déjà eu lieu cent cinquante ans auparavant, en 1794, par des mains françaises, dans le petit village des Lucs-sur-Boulogne, et elle est le fait des sinistres Colonnes infernales de la Convention, envoyées sur place avec les ordres écrits de Robespierre et de Lazare Carnot, des ordres que tout un chacun peut consulter...

    Commencez donc par reconnaître la culpabilité de la République idéologique française dans le désastre de 39-45, et tout ce qui s'en est ensuivi, afin qu'on commence à y voir un peu plus clair.

    Alors, et alors seulement, on pourra vous prendre au sérieux, et voir dans vos propos lors de votre misérable exploitation du drame d'Oradour autre chose que ce qu'il y a : une minable tentative de récupération moralino-politicienne d'une page terrible de notre Histoire, dont le Système mortifère qui nous accable est le premier responsable.  

    A consulter dans Lafautearousseau ...

    L'album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, Guerre de géants..., voir : Quand Oradour-sur-Glane était en Vendée

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la Révolution est la mère de tous les tyrans sanguinaires du XXème siècle : de Robesp

    1793 : Plaidoirie de Romain De Sèze, défenseur de Louis XVI, devant la Convention

     

    Il est peut-être le premier - en tous cas l'un des tous premiers... - à avoir pointé, devant les Hommes et pour l'Histoire, le défaut de la cuirasse des "bourreaux barbouilleurs de lois", comme les appelait un autre de ceux qu'ils ont guillotiné, le poète André Chénier : l'absence totale d'humanité chez ces gens qui se proclament vertueux et régénérateurs.

    Après eux viendront les Staline, les Hitler, les Pol Pot, les Mao et autres Ceaucescu, Ho Chi Minh, Castro : tous aussi ardents régénérateurs, et tous aussi prétendument purs, que leur pureté soit celle de la race aryenne ou celle de la classe ouvrière.

    Or, comme le dit très justement de Sèze, sans l'humanité, les grandes vertus dont on se prévaut ne sauraient être que fausses.

    De Sèze a réalisé, là, une magistrale analyse pour l'éternité.

    Et il a eu le courage de la prononcer, en risquant sa vie, devant "les bourreaux barbouilleurs de lois" !...

    Arrêté après le procès du Roi, il sera libéré.

    "Son éternel honneur sera d'avoir été associé à l'évènement le plus terriblement religieux de notre Révolution" (Prosper de Barante)

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    Extrait de la plaidoirie :

    "...Citoyens je vous parlerai avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n’y vois que des accusateurs ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c’est vous mêmes qui l’accusez ! Vous voulez et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis et vos opinions parcourent l’Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n’existe aucune loi, ni aucune forme ! Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !

    Entendez d’avance l’Histoire, qui redira à la renommée : "Louis était monté sur le trône à vingt ans, et à vingt ans il donna l’exemple des mœurs : il n’y porta aucune faiblesse coupable ni aucune passion corruptrice; il fut économe, juste et sévère; il s’y montra toujours l’ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d’un impôt désastreux qui pesait sur lui, il le détruisit; le peuple demandait l’abolition de la servitude, il commença par l’abolir lui-même dans ses domaines; le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l’adoucissement du sort des accusés, il fit ces réformes; le peuple voulait que des milliers de Français que la rigueur de nos usages avait privés jusqu’alors des droits qui appartient aux citoyens, acquissent ces droits ou les recouvrassent, il les en fit jouir par ses lois. Le peuple voulut la liberté, il la lui donna ! Il vint même au devant de lui par ses sacrifices, et cependant c’est au nom de ce même peuple qu’on demande aujourd’hui...

    Citoyens, je n’achève pas... JE M’ARRÊTE DEVANT L’HISTOIRE : songez qu’elle jugera votre jugement et que le sien sera celui des siècles...".

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    Deux documents de la Défense de Louis XVI : 

    ci dessus, péroraison de la plaidoirie de de Sèze, signée par le Roi et ses trois défenseurs;

     • ci dessous, extrait des plaidoiries, signées des trois défenseurs :

    François-Denis Tronchet, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes et Romain de Sèze...

     

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     Sur le pseudo-procès de Louis XVI, ouvert trois semaines auparavant, voir :

     • l'Éphéméride du 3 décembre...

     

     notre Grand Texte XVIII  : Discours de Maximilien de Robespierre (première intervention, le 3 décembre 1792, au cours du pseudo procès de Louis XVI)

     

     • et l'Éphéméride du 13 novembre, sur le discours (!) de Saint Just : "...Cet homme doit régner ou mourir..."

  • Comme on se retrouve !...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgVoilà, nous venons donc de terminer (hier) la publication de cette longue série de "Grandes "Une"..." consacrée à la belle et noble action des tous jeunes Camelots de la toute jeune Action française, dans le Paris tragique de l'inondation catastrophique de 1910...

    Cette publication faisait suite à celle concernant la Croisère du Campana (en 34); celle concernant la semaine tragique, qui vit la mort de Bainville et la misérable machination de Blum, aboutissant à la dissolution de la Ligue d'Action française et des Camelots du Roi (en 36); et celle concernant les douze premiers jours de la Guerre civile espagnole, lorsque la Tradition se souleva contre la Révolution, en un formidable combat, titanesque, qui devait s'achever par la victoire pleine et entière de la Civilisation sur la barbarie révolutionnaire... (en 36 également).

    Notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française" compte donc, maintenant, 117 notes, mais bondira vite dans les semaines et mois qui viennent; tout comme notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'Union Royaliste Provençale", qui en compte actuellement 63 mais bondira très vite, elle aussi, ces prochains mois...

    Nous allons arriver, maintenant, dans la période de notre anniversaire : dix-sept1A.jpg ans !

    Nous le célèbrerons cette année en publiant, dès le Mercredi 28, jour de cet anniversaire, notre feuilleton "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu !" : Léon Daudet", qui prendra pas mal de temps (environ trois mois). Au préalable, nous aurons donné notre 50ème Grand Texte et publié encore une "grande "Une"..." (sur la mort de Péguy, salué par Maurras et Bainville, en pleine période de désorganisation totale du Pays et du mouvement, à cause de l'avancée des troupes allemandes vers Paris et du départ du Gouvernement vers Bordeaux...).

    Dès que ce feuilleton aura pris sa vitesse de croisière (mi mars/fin mars) nous passerons à la publication des comptes-rendus de tous les Rassemblements Royalistes tenus en Provence (Roquemartine, Barbentane...).

    Cette plongée dans nos Racines et notre Histoire, afin d'en mettre à la portée du plus grand nombre possible la "substantifique moelle", se fera, bien entendu, en poursuivant notre regard quotidien sur l'actualité de nos compatriotes, avec notre Revue de presse et d'actualité quotidienne (à notre connaissance, unique dans la presse royaliste).

    Car c'est bien cela que nous souhaitons : avoir un pieds dans l'actualité la plus immédiate et l'autre dans ce que le mouvement nous a apporté - qui fonde notre originalité et la spécificité de notre École de pensée - et que nous souhaitons (nous l'avons dit) mettre à disposition de tous, sous une forme commode, et facile de consultation...

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    Je terminerai juste ces quelques précisons en notant que cette plongée dans nos archives à tous nous a permis de retrouver (pour trois d'entre nous, pour l'instant) nos patronymes dans le quotidien, et donc la trace de notre enracinement personnel dans l'histoire du mouvement, à travers de membres de nos familles citées dans la Chronique quotidienne "Ligue d'Action française" : je veux parler de Jean-Baptiste (le premier a avoir trouvé le nom de ses grands-parents dans le journal) de Guy (Bertran de Balanda) et de votre serviteur : mais nous en reparlerons très vite...

    François Davin, Blogmestre;

    Jean-Baptiste Collomb, Rédacteur en Chef...

    P.S. : absolument rien à voir, mais, au moment de commencer à "partager" dans les groupes privés auxquels nous appartenons, nous recevons une nouvelle invitation, et pour la première fois d'un groupe "étranger" : des États-Unis ! (qui regroupe 2K6 de membres). Bien entendu, nous acceptons l'invitation, et puis... on verra bien !

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  • Glané dans la rubrique ”Ligue d'Action française” du quotidien (de 1908 à 1944)...

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    Le but que nous nous sommes fixé est de lire, du premier au dernier numéro du quotidien, la Rubrique "Ligue d'Action française" (appelée, à partir de la dissolution de la Ligue, en 36, "Les amis de L'Action française") et d'en extraire toutes les annonces, comptes-rendus et informations diverses concernant l'URP, afin d'aborder son histoire d'une façon autre que par la rédaction d'un ouvrage traditionnel; et de mettre ainsi un maximum d'informations, puisées à la source, à la portée du public et de quiconque voudrait, soit simplement connaître, soit - pourquoi pas ? - écrire "une" histoire de l'URP...

    C'est dire que cette Rubrique est appelée à grandir, et qu'il faudra probablement la scinder en deux, trois quatre (voire plus...)

    La Rédaction.

    N.B. : Pour lire les articles... après avoir cliqué sur le lien que nous donnons pour accéder à tel ou tel numéro du journal :

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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    ANNÉE 1910...

    • Le Bureau de la Section de Toulon en 1910 (numéro du Lundi 24 Janvier 1910, page deux)...

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    • Message des Camelots marseillais aux Camelots parisiens (sur la "Une" du numéro du Lundi 31 Janvier 1910)...

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    ...et, dans le même numéro, page deux, dans la rubrique Ligue d'Action française :

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    • À Toulon (on notera l'amusante coquille "toulousaine" de la deuxième ligne, mais ce sont bien le même Président - de Preville - et le même Segond, ainsi que le même trésorier Escande - devenu Escaude - et Ottaviani -devenu Ottavain - deuxième et troisième coquilles !) dont il s'agit, dans ce numéro du premier février 1910, page deux)

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    • Numéro du 5 Février 1910 (page trois) : En Avignon...

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    • Numéro du 6 Février 1910 (page deux) : Á Toulon...

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    • Numéro du Vendredi 11 Février 1910 (page deux) : À Vitrolles...

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    • Et, dans le numéro du Samedi 12 Février, on voit - déjà ! - que Louis Dromard est bien présent, lui qui deviendra, dans quelques temps, l'organisateur et le premier Président de notre Union Royaliste Provençale :

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    • Le numéro du Dimanche 13 Février donne - en page deux - le compte-rendu de la réunion annoncée quatre photos plus haut, qui célébra la fondation des Camelots en Avignon; et parle aussi de Rognonas, en pleine Vendée provençale...

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    Et, toujours en Avignon, cette courte annonce, dans le quotidien du lendemain (page deux) :

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    • À Aix-en-Provence, dans le numéro du Vendredi 18 Février (page deux) :

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    • À Toulon, dans le numéro du Dimanche 20 Février (page deux), l'Union Fraternelle de Prévoyance de l'Action française a renouvelé son bureau... :

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    Ndlr, en général, et de François Davin, en particulier :

    Si ma famille paternelle est bien "de Martigues", et depuis des générations (voir ici et ici) une branche quitta la ville pour s'installer à Toulon, au début du siècle dernier : c'est grâce à elle que mon père obtint son premier emploi, à l'Arsenal (il avait - comme on le voit avec le portrait de Maurras - un réel don pour le dessin); son adresse était, alors, "Villa Les Olivettes - Chemin Foulcon, Petit-Bois, Cap brun".

    Il y eut trois enfants dans ma famille martégale : deux garçons (Raoul et mon père) et une fille, Noëllie. Raoul quitta très vite la Provence, attiré par l'Hôtellerie-Restauration; mon père vint se fixer à Marseille, après avoir rencontré et épousé ma mère; et ma tante Noëllie, à force d'aller à Toulon, visiter notre "branche exilée", y rencontra Tòni Rufo, un artisan boulanger-patissier, qu'elle épousa, se fixant elle aussi, à son tour, à Toulon. Du coup, restés seuls à Martigues, mes grands-parents vinrent aussi s'installer à Toulon, où ils aidèrent à la boulangerie familiale, quartier des Routes...

    La "branche toulonnaise" de ma famille paternelle était évidemment restée ardemment royaliste, comme en témoigne ce compte-rendu...

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    • Marseille (page deux, chronique "Ligue d'Action française"), numéro du Samedi 4 Juin :

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    • Nans-les-Pins, en page deux du numéro du Dimanche 5 Juin (Chronique "Ligue d'Action française") :

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    • En Avignon... En "Une" du numéro du Lundi 6 Juin 1910 :

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    • Marseille, en page deux du numéro du Mardi 7 Juin (Chronique "Ligue d'Action française") :

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    ANNÉE 1912...

    • La Fête des Rois à Vedènes, numéro du Mardi 16 Janvier 1912 (en page deux ) :

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    • À Marseille, des Camelots acteurs, numéro du Mercredi 17 Janvier 1912 (en page deux) :

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    • En Arles et à Chateaurenard... Numéro du Samedi 24 Février 1912 (page deux) :

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (204)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : En exil, la gestation de "Paris vécu"...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    La Première série, "Rive droite", est dédiée :
    "À la mémoire de Plateau, de mon fils Philippe et de Berger, assassinés, aux Commissaires des Camelots du Roi; je dédie, de l'exil, ces images de notre Paris que nous aimons" Léon Daudet, Décembre 1928).

     

    Introduction aux Aspects et Souvenirs

    "C'était en l'an 19.. qui suivit la grand'guerre, un soir de février doux et blanc.
    Celle qui éclaire et gouverne ma vie et mes travaux depuis de longues années, depuis le jour radieux de notre mariage dans ce petit village de Touraine, me dit qu'il fallait voir et reconnaître l'éveil du printemps sur la Seine.
    Nos enfants dormaient. La maison était silencieuse, le quartier divinement paisible.
    Nous descendîmes notre rue provinciale et déserte jusqu'au pont, que l'on traversa.
    La Seine était à la fois brillante et noire comme un poème de Villon. Le "jardin des Rois" comme disait Marguerite, la servante des Bainville, était devant nous : silhouettes d'arbres dépouillés; vagues formes de statues fantômales sous deux tiers d'une lune couleur citron.
    Environnés de la perfection du silence (beaucoup plus proche de la musique que le bruit), nous étions parfaitement bien, et devant un secret entrevu, lequel concernait la grande ville, où nous sommes nés l'un et l'autre, à de longues années de distance, dans un même quartier : le Marais.
    Assis sur un banc, tels deux purotins (mot d'argot pour "pauvres", ndlr), nous nous demandions en quoi réside le charme unique, extraordinaire de Paris.
    - Est-ce la Seine ?
    - Elle y est pour beaucoup par son frisson, ses moires, ses reflets. Mais elle n'est pas tout et, quand on pense de loin à Paris, ce n'est pas elle qu'on voit immédiatement.
    - Est-ce le centre luxueux et brillant : la rue Royale, la Place de la Concorde, les Champs-Elysées, la rue de la Paix ?
    - Certainement non. La partie luxueuse de Londres, Picadilly, Saint James, Hyde Park, donnent une impression de richesse et de fête supérieure à celle de Paris.
    - Est-ce le mélange de vieux et de neuf, le maintien de pans, somptueux ou haillonneux, d'histoire, Notre-Dame et Saint-Séverin, ce conglomérat de villages, de gros bourgs qu'on appelle les faubourgs de Paris ?
    - Nous approchons de la vérité. Paris est beau comme une eau-forte, où il y a des noirs et des blancs, des noirs du passé, des blancs de l'heure.
    Méryon l'a buriné à merveille, Baudelaire aussi, Alphonse Daudet également, et, après ces trois graveurs de Paris, il y a quelques bonnes lithographies de Victor Hugo dans "Les Misérables".
    Ensuite, au loin, on peut citer honorablement "La Bièvre" d'Huysmans, le quartier de la Goutte d'Or de Zola et le Belleville de Geffroy.
    C'est à peu près tout.
    Ah ! pardon, Drumont, bien qu'assez peu poète, a écrit "Mon vieux Paris" qui, moins didactique, eût été un chef d'oeuvre.
    Quant à l'ouvrage de Maxime du Camp, c'est un compendium, un répertoire et rien de plus.
    Nous convenions ensuite que Paris étai comme l'inclusion d'une foule de romans - l'histoire des familles qui l'habitent - dans un très grand drame, son histoire à lui.
    C'est une ville ardente et menacée.
    Elle garde des amours et des haines qui peuplent ses nuits, des travaux qui peuplent ses jours.
    Elle est menacée par les peuples voisins et sous des formes très différentes, qui vont du bombardement à l'immigration.
    Elle est menacée par la politique et, comme la France, par le régime républicain qu'elle s'est donné.
    Elle est menacée par ses gueux, ses avides, ses révoltés, ses rôdeurs, ses souteneurs et ses filles.
    Elle est menacée par ses vices, issus de ses plaisirs.
    C'est de cette causerie nocturne aux Tuileries qu'est né le projet que je consacre aujourd'hui à ma ville, à notre ville : raconter Paris, où je suis né, à travers mes souvenirs et ceux des miens.
    L'exil, qui fait de la distance et donc une certaine objectivité, m'a paru propice à sa réalisation."

  • DU BON USAGE DE LA CRISE ET DES ELECTIONS, par Pierre Chalvidan*

    la crise quelles crises.jpgJ’emprunte pour partie ce titre à un récent article de Gérard Leclerc (Politique Magazine Janvier 2014) dans lequel, avec sa perspicacité habituelle, il souligne la profondeur de la crise que nous traversons- il est un des rares à le faire – et en même temps, aussi, l’opportunité qu’elle représente si on veut bien la regarder en face, l’apprécier correctement et en tirer les conséquences qui s’imposent…

    "Voir, juger, agir", c’était, on s’en souvient, la bonne méthodologie de l’Action Catholique, qui n’a rien perdu, au fond, de sa pertinence. 

    Voir

    Cette crise qui affecte nos sociétés et au premier chef la société française, il s’agit bien d’abord de la voir et de la voir clairement, avec ses yeux propres.

    Clairement, on veut dire en écartant les écrans de fumée que le monde, ou notre propre entendement, tendent à propager pour nous empêcher d’y voir clair. Et Dieu sait s’ils sont nombreux !

    Commençons par battre notre coulpe car nos tentations intérieures sont fortes pour éviter de voir le présent en face. Dont deux principales, toujours les mêmes au demeurant : celle du passé et celle du futur. Celle du passé : nous réfugier dans un passé mythique et idéalisé qu’il s’agirait purement et simplement de restaurer pour un juste retour à l’ordre ancien. Celle du futur : la culture du cataclysme et de la catastrophe "inévitables" qui vont permettre de révolutionner le monde, remettre en un seul grand soir les choses à l’endroit.

    Deux manières, irresponsables, de fuir le présent.

    Car le passé, c’est bien connu, n’a de valeur que s’il nous permet de comprendre et de maîtriser le présent : quand on ne sait plus où on va – ce qui, en effet, est notre cas –, il faut regarder d’où l’on vient. Mais en repartir. Par un autre chemin. Les commémorations n’ont de sens que si elles stimulent la mémoire pour imaginer un présent neuf. Dans cette perspective, l’utopie futuriste peut aussi avoir un effet stimulant mais elle est, comme l’étymologie l’indique, "sans lieu", u – topos. Et sans temps : u – chronie.

    Or, nous n’avons prise que sur l’ici et le maintenant.

    Du côté du monde, les écrans de fumée sont légion, crachés à flux tendus par l’industrie médiatique dominante. Une vraie pollution intellectuelle qui nous condamne à la courte vue. On n’en citera qu’un parce qu’il nous paraît le plus redoutable, celui du paradigme économico-financier : la crise actuelle serait principalement – dans son principe – une crise économique et financière. Eh ! bien non. Bien sûr, le chômage, la désindustrialisation, l’exclusion… sont des réalités certaines et dramatiques. Mais si on veut qu’elles aient des chances de le rester… et pour longtemps, il suffit de s’en tenir à ce registre fallacieux du Grand Satan économique et financier. Car la racine de la crise est ailleurs.

    Pour tenter de la découvrir, il faut abandonner les yeux du monde et faire appel à nos ressources propres qui sont immuables et inépuisables : la Foi et la Raison, ces deux ailes de la pensée que la modernité a prétendu dissocier. Pour son malheur. Et pour le nôtre.

     

    Juger

    Nous voici donc sur le registre du jugement. Avec ici, à nouveau, deux impératifs.

    Le premier commence de plus en plus à être ressenti, proclamé, et c’est un bien. Il s’agit du devoir de penser. La crise que nous traversons est le fruit empoisonné d’une démission et d’une défaite de la pensée. Hannah Arendt y voyait la cause première du totalitarisme. Le propos est toujours d’actualité. Car, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, le totalitarisme n’est pas d’hier ou de demain, il est d’aujourd’hui et de toujours, comme germe maléfique et protéiforme – "prométhéiforme" - présent dans tout organisme social et ne demandant qu’à se réactiver.

    Le second impératif dès lors est, précisément, de mettre en conscience ce "pressentiment totalitaire" qui nous a traversé lors des évènements éthiques du printemps dernier. Ces évènements, pour reprendre une problématique d’Alain Finkielkraut, nous ont réveillés de notre "sommeil anthropocentrique". Ne nous rendormons pas. Veillons en pensée et en actes.

    Et, s’agissant de la pensée, nous avons tout ce qu’il faut avec, côté Raison, toute une pléiade de penseurs – dont ceux qu’indiquait Gérard Leclerc – qu’il nous suffit de retravailler. Arendt, Boutang, Henry, Legendre… etc. Mais nous avons surtout ce trésor de la Révélation sur lequel nous dormons alors qu’il est, comme disait Benoît XVI, une véritable bombe. Une bombe de Vérité.

    Une bombe qui met à jour la vraie racine de notre crise avec cette affirmation centrale de Caritas in Veritate : "La question sociale est devenue radicalement une question anthropologique". Radicalement, à la racine.

    Et une bombe qui pulvérise les lectures mondaines de l’Histoire. Non, l’Histoire ne fonctionne pas de manière cyclique. Non, elle ne fonctionne pas, non plus, de manière linéaire. Elle fonctionne plutôt à la manière d’une spirale ascendante, d’une hélice rédemptrice repassant par des points similaires mais à un degré supérieur. Et chaque crise est le créneau historique ouvrant un acte nouveau pour porter les acquis de celui qui s’achève – car il y en a toujours – à un stade meilleur. Bien sûr, l’affrontement des deux Cités, la lutte du Mal et du Bien se poursuivront tant que le monde ira. Mais c’est le Bien qui triomphera. Ce qui n’est pas une invitation au quiétisme mais au contraire à la confiance active : « un optimisme tragique » disait Henri-Irénée Marrou dans sa théologie de l’Histoire. La Providence est cette force tranquille qui toujours du mal tire un bien. Si nous ouvrons les yeux, nous la voyons tous les jours à l’oeuvre. C’est, en un certain sens, ce qu’Adorno et Horckheimer appelaient l’autodestruction de la Modernité. Le social- libertarisme sape ses propres fondements.

    Il y faudrait plus de place… mais là aussi, pour lire en vérité les signes des temps, de quelles richesses ne disposons-nous pas dans l’Ecriture et la Tradition depuis l’Apocalypse jusqu’aux plus récents textes magistériels en passant par Augustin et bien d’autres !

    Je mentionnerai simplement – parce qu’il nous ramène à l’actualité et à l’agir – cet ouvrage étonnant de Jean-Paul II intitulé Mémoire et Identité (Flammarion 2005) dans lequel il montre comment l’histoire de l’Europe, couronnée des douze étoiles mariales, est la plus belle illustration, par-delà les apparences, de cette inéluctable victoire du Bien sur le Mal, la Bête totalitaire. Une histoire à poursuivre.

     

    Agir

    Mais ne sont-elles pas alors bien dérisoires, par rapport à l’ampleur des défis de la crise, nos échéances électorales démocratiques, communales ou européennes ?!

    Eh! bien non, elles ne le sont pas. Certes, la démocratie n’est pas le meilleur des régimes. Comme l’expliquait encore Benoît XVI (Valeurs pour un temps de crise – Parole et Silence 2005),

    la démocratie permet le "par tous" mais pas le "pour tous", autrement dit le Bien commun. Celui-ci nécessite d’autres fondements que nous savons bien : un enracinement dans une transcendance théologico-politique institutionnellement incarnée. Mais la démocratie permet le "par tous" et c’est un acquis de l’aventure moderne sur lequel il ne faut pas cracher : en démocratie, il n’y a pas d’impuissance. Chacun par son vote ou son abstention contribue à écrire l’Histoire ou à la laisser écrire… Aide-toi et le Ciel t’aidera : on n’a, finalement, que les hommes politiques et les politiques qu’on mérite. C’est justice.

    Laissons donc aussi les trop faciles discours mondains sur le « tous pourris » (ce qui est faux), la sclérose des partis (ils sont indispensables en régime représentatif : y sommes-nous "présents" ?) ou le délabrement des institutions (quel soin, comme disait Ricoeur, leur apportons-nous ?).

    Car si le fond de la crise est anthropologique, la voie de son dépassement est d’abord la voie de ces institutions qui forment et soutiennent la personne humaine. Cette voie institutionnelle, elle est largement ouverte devant nous avec tous les degrés obligatoires, de la racine au sommet : famille, communautés locales, Etat, Europe… Engageons-nous-y résolument : c’est la voie royale !

     

    * Pierre CHALVIDAN est Docteur en Droit, diplômé de Sciences Politiques, licencié en Théologie. Après une carrière universitaire à Paris, il s’est retiré avec son épouse dans ses Cévennes natales tout en continuant à donner articles et conférences.