En réponse à Joëlle Delmas de Gaillac, et en guise d'information pour tous, en cette période de Noël (et de cadeaux)...
Reçu en "commentaire", ce jour :
"Bonjour,
Effectivement, ce chapitre est totalement inconnu en métropole, sauf de quelques érudits !
Je souhaiterais me procurer ce livre - Pouvez m'indiquer son éditeur ?
Avec mes remerciements - Excellente journée"
Éditeur : Via Romana, 92 pages, 15 euros
Préfaciers : Philippe Pichot-Bravard et Reynald Secher
(ndlr : et, de plus, Odile de Lacoste est la soeur de notre excellent ami et chroniqueur régulier Antoine de Lacoste...)
Histoire inconnue du grand public et ignorée des manuels scolaires, la victoire de la Vendée créole contre la République en 1794 fut celle des blancs, mulâtres et noirs unis dans une même résistance à la barbarie révolutionnaire. Mais quelles furent les motivations, les figures et les campagnes de cette armée fidèle à son Dieu, fidèle à son roi ? Qui connaît encore l'incroyable destinée de son chef Bernard de Percin, le Charette de la Martinique, celle de Dubuc de Marcoussy le fier artilleur, de Sainte-Catherine et Montlouis Jaham à la tête de leurs compagnies d'hommes de couleur ?
Odile de Lacoste Lareymondie est une enfant de la Martinique. Elle s’est penchée sur les archives de ce moment clef de la contre-Révolution sur cette île paradisiaque, et c’est en pleine lumière que revit sous nos yeux l’épopée de son ancêtre Percin-Canon, aux côtés des principaux témoins et acteurs de ce triomphe des humbles sur les chimères des coupeurs de tête jacobins en Caraïbes.
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Dans la presse
Action Familiale et Scolaire, n°244
C'est dans un style enlevé et avec le souci du détail qu'Odile de Lacoste nous plonge au cœur d'une chouannerie trop méconnue. Ses ancêtres béqués, planteurs à la Martinique, eurent une part active dans le soulèvement contre-révolutionnaire de l'île. Alors que la vie y était harmonieuse, les petits bourgeois de Saint-Pierre furent acquis aux idées subversives des Lumières. Bernard de Percin, surnommé "Percin-Canon", prit donc la tête d'une petite armée composée de nobles, de mulâtres et de noirs unis dans le même combat pour défendre Dieu et leur Roi. Au-delà du récit de cette épopée chouanne victorieuse, c'est l'histoire de la Martinique restée longtemps fidèle aux coutumes de l'Ancien Régime, que nous brosse l'auteur avec talent. (15 ans, ce livre intéressera également les parents) MC
Le Figaro Magazine, 18 septembre 2015
Vendée créole? Le qualificatif étonnera. C'est pourtant bien une réaction contre-révolutionnaire à la Martinique que raconte l'auteur, originaire de l'île. Situation étonnante! Aidés des Anglais, fort d'une bonne connaissance du terrain, ces Vendéens d'outre-mer, noirs, mulâtres et békés, tous unis, portent un coup d'arrêt, lors de la bataille de l'Acajou, aux troupes venues de Guadeloupe, évitant à la Martinique les affres de la Terreur. Une page méconnue, doublée d'un beau récit d'aventures.
Philippe Maxence
Le Figaro Histoire, octobre-novembre 2015
On a chouanné ailleurs qu'en métropole mais pour la même cause: Dieu, le roi et les libertés. Contre la République qui voulut s'imposer aussi sur les îles d'outre-mer, la Martinique se souleva, unissant dans un même effort, blancs, mulâtres et noirs. A leur tête Bernard de Percin, véritable Charrette de la Martinique et ancêtre de l'auteur. L'épopée de ces hommes, généralement inconnue, est racontée avec simplicité par Odile de Lacoste Lareymondie dans ce petit livre au titre évocateur qui résume à lui seul le sens de cette résistance antirévolutionnaire: la Vendée Créole. "Le Choc sera d'une grande violence", souligne Reynald Secher, dans sa préface. Mais il permettra d'éviter à la Martinique les horreurs de la Terreur et de garder longtemps un parfum d'Ancien Régime.
Philippe Maxence
Valeurs Actuelles, 11 août 2016
L'ampleur de la révolte vendéenne a masqué les nombreuses autres petites "Vendée" qui ont éclos sur le sol français en réaction à la passion destructrice de la tyrannie révolutionnaire: "Rares furent les anciennes provinces françaises qui n'eurent pas leur Vendée", note Philippe Pichot-Bravard dans sa préface. La Martinique eut la sienne, qu'Odile de Lacoste Lareymondie réssuscite dans un récit rapide et enlevé. Bernard de Percin, qui aimait à dire : "Si dans cent ans on exhume mes ossements et qu'on les heurte les uns contre les autres, le son qui en sortira sera celui de "Vive le Roi!"", fut son Charrette. Mais un Charrette victorieux grâce à la protection des Anglais, qui préserva l'île de la Terreur et lui permit de conserver tout au long du XIXème siècle, selon l'auteur, son charme d'Ancien Régime.
L.D.