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  • Du côté de ”La petite feuille verte”, d'Annie Laurent.....

    annie laurent,la petite feuille verte,clarifier,islam        On ne présente plus Annie Laurent. Par contre, même chez ceux qui la connaissent, certains ignorent qu'est publiée régulièrement La Petite feuille verte, qui est du reste en train de se transformer.

            Nous venons justement de recevoir, à ce sujet, le message suivant, que nous reproduisons tel quel ci-après, avec le pdf qui l'accompagne : 

    pfv_aimer_les_musulmans ?_n° 97_98.pdf

            Précisons qu'Annie Laurent viendra clôturer notre deuxième saison de Cafés politiques de lafautearousseau, le samedi 9 juin prochain, à Marseille, comme elle avait clôturé la première, au même mois de juin, l'annnée dernière : Le monde arabo-musulman brûle-t-il ? était son sujet l'an passé; elle fera le point, un an plus tard, sur la situation dans ce grand ensemble en ébullition.... 

    CLARIFIER

    « La charité met sa joie dans la vérité »

     

     Madame, Monsieur,

             Veuillez trouver en pièce jointe une nouvelle parution de la "PETITE FEUILLE VERTE".

             Cette revue périodique sera désormais publiée par l'association ‘CLARIFIER' dont la finalité est d'apporter un éclairage sur :

    * ce qu'est l'Islam,

    *ce qu'il conviendrait d'être et de faire pour favoriser les fondements d'un « vivre ensemble » pacifié.

            Ce numéro est double en raison de l'ampleur du sujet. Son titre est ‘'Aimer les musulmans ?''. Sa rédactrice est Annie LAURENT, docteur d'Etat en sciences politiques, spécialisée dans les domaines touchant à l'Islam, aux questions politiques au Proche-Orient, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses et auteur de plusieurs ouvrages sur ces thèmes.

             Nous vous considérons, sauf avis contraire de votre part, comme abonné(e).

             Cet abonnement est gratuit, même si nous avons toujours besoin d'aide financière pour assurer la rédaction, la gestion et la diffusion de ce document. Nous ferons alors appel à votre générosité.

             Bien amicalement à vous.

     

    François Dary, Président de CLARIFIER

     Adresse de gestion :

    3, Résidence Villeneuve - 13, Rue Jean de La Bruyère -

    78000 VERSAILLES - 06 24 34 58 00 

    Association régie par la loi de 1901 - SIRET 531 248 979 00019

  • Humeur : Squats et bidonvilles, ”La Provence” indignée : quelle inconséquence !.....

            Mardi 18 janvier 2011. La Provence s'indigne (c'est à la mode, en ce moment, de s'indigner, chez les Bobos...), et elle consacre sa Une, sa 2 et sa 3 aux conditions effroyables dans lesquelles vivent des populations fraîchement débarquées chez nous (essentiellement des Roms).

            Afin que tout soit bien clair, disons, avant même de commencer, que ce que dénonce La Provence est effectivement ignoble et indigne - et même répugnant, le mot n'est pas trop fort... - et qu'il est scandaleux que des choses pareilles puissent se passer dans un pays réputé civilisé, comme le nôtre. Le problème n'est évidemment pas là....

    la provence indignée.jpg

            Le problème, il est chez ces gens, et dans cette mentalité, et cette "mode", et cette manipulation etc... qui consiste à se faire les chantres d'un déplacement mondial des populations, alors même que l'on n'a pas de conditions de vie décentes à proposer à ces gens qu'on laisse venir chez nous (au premier plan desquelles le logement et le  travail). Et de leur mentir, en leur promettant des lendemains qui chantent, alors que c'est la misère qui est au bout du chemin, et le sordide qui les attend; et alors que le bon sens le plus élémentaire dit qu'il faut aider ces malheureux chez eux, plutôt que d'ajouter un mal supplémentaire (le déracinement) aux maux dont ils souffrent déjà....

            Et, là, La Provence est à fond dans ce mouvement, dont elle est totalement partie prenante. Et, après, elle vient s'étonner - et même s'indigner !... - des conséquences d'une situation effectivement ignoble, mais dont elle fait semblant de ne pas voir qu'elle a elle-même contribuée à la créér ! Et des conséquences desquelles elle doit être tenue, volens nolens, pour solidairement responsable....

            Qu'est-ce qu'on à pris, comme titre ? "Inconséquence" ? Qu'est-ce qu'on est polis !.....

    PS : dans le même numéro, La Provence revient sur l'affaire qu'elle avait annoncé la veille : un commando - non encore identifié - a attaqué un camp de Roms. Là aussi, tout le monde l'a dit cent fois : cette politique insensée, qui consiste à faire venir des flots ininterrompus de pauvres hères à qui l'on n'a, en réalité, rien à offrir, finit par exaspérer et créer des tensions multiples. "Ca finira mal", dit Jaco, le perroquet du Conte de Jacques Bainville. En est-on aux prémices de violences épuvantables, avec cette "affaire" de Marseille ? Des violences évidemmment condamnables, mais dont les responnsables premiers seront les idéologues, qui auront sciemment et volontairement créés les circonstances qui font arriver des catastrophes..  par pure idéologie.

  • Lucien Jaume aux Mercredis de la Nar...

     

    lucien jaume.jpg

    www.canalacademie.com/ida3097-Tocqueville-dans-le-texte-et-le....

                  Directeur de recherche au CNRS, membre du Centre de recherches politiques de Science Po (CEVIPOF), Lucien JAUME enseigne la philosophie politique à Sciences Po Paris. Ses ouvrages sur le jacobinisme et sur le libéralisme politique, qu’il a bien voulu nous présenter successivement, sont des références majeures.

                  Lucien Jaume revient parmi nous -ce mercredi 24 mars- pour répondre à la question qui fait l’objet d’un livre tout récent : « Qu’est-ce que l’esprit européen ? ».

                  C’est s’interroger sur une généalogie spirituelle, philosophique, scientifique et artistique et sur une certaine conception de la société. Pour nous éclairer, Lucien Jaume a choisi Locke, Bossuet, Pierre Nicole, Adam Smith, Tocqueville et Bachelard mais il n’oublie pas, chemin faisant, bien d’autres auteurs qui nous permettront de reprendre avec notre invité le débat sur l’autorité légitime, la liberté, la nation et sur cette Union européenne qui ne parvient pas à donner d’elle-même une claire définition...

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     171 pages

    Sait-on encore ce qui fonde l'Europe ? Quel ordre juridique et constitutionnel les peuples européens peuvent-ils et doivent-ils adopter ? Quelle éducation doit être proposée pour perpétuer la civilisation dont nous sommes issus ?

    C'est à ces questions que Lucien Jaume répond en menant une enquête sur la nature de l'esprit européen.

    Ni " identité " ni " conscience " européenne, ce dernier est bien plutôt un héritage intellectuel, artistique, spirituel et scientifique, ainsi qu'une attitude de l'esprit vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de la société. On peut parler d'un " sens commun " qui, depuis la Renaissance, a nourri et façonné nos nations aujourd'hui membres de l'Union.

     Entre la règle et le marché, mais aussi à travers la puissance (ambivalente) de l'opinion, l'esprit européen s'exprime par les créations de la liberté qui se soumet aux règles et aux normes.


    Depuis Bossuet et Pierre Nicole, en passant par Locke et Adam Smith, pour arriver, grâce à Tocqueville, à notre démocratie d'opinion, cet ouvrage invite chacun à se remémorer le lien original que l'Europe a forgé entre l'individu et la communauté.

    Un recueil de textes de Locke, Bossuet, Nicole, Adam Smith, Tocqueville et Bachelard prolonge cet essai.

     

    Le service librairie de la Nar vous propose le livre de

    Lucien Jaume "Qu'est-ce que l'esprit européen ?

    au prix promotionnel de 9,50 euros (frais de port inclus).

    Commande et chèque a adresser a Royaliste, 17 rue des Petits-Champs, 75001 Paris 

    ou bien commande en ligne (paiement sécurisé) en cliquant sur ce lien.

  • Le mystère de l’élection

     

    par Ph. Delelis

     

    REGIME DES PARIS - HUMOUR  Une élection très importante a eu lieu le week-end dernier, en prélude à d’autres qui se succèderont cette année. C’est l’occasion de s’arrêter un instant sur ce phénomène assez singulier qui consiste, pour un ensemble d’êtres conscients, à désigner l’un d’entre eux pour l’investir d’une mission particulière, quelquefois surhumaine.

    Le sacre démocratique de l’élection n’est pas moins mystérieux que l’investiture divine des anciens monarques. Qu’est-ce qui fait que tel ou tel candidat se distingue ? Qu’est-ce qui fait qu’il est « choisi », au sens premier du terme (electio : le choix) ? Il y a bien sûr ce qu’il dit, mais les plus grands orateurs ne sont pas nécessairement élus.

    Il y a ce qu’il pense, mais les philosophes les plus lucides sont souvent éliminés. Il y a surtout ce qu’il est : le charisme – ou même, au-delà du charisme, un certain pouvoir de séduction – peuvent être déterminants. Les candidats charismatiques peuvent compenser leurs possibles défauts par leur rayonnement personnel, leur capacité à faire se lever les foules, à provoquer une adhésion spontanée et enthousiaste…

    Mais ce phénomène est aussi celui qui se produit dans les stades où des milliers de personnes – plus ou moins imbibées, ce qui les distinguent peut-être des électeurs – peuvent avoir la même réaction, non pas à l’annonce d’un programme ou d’une pensée profonde sur l’avenir du monde, mais à un simple ballon entrant à bonne vitesse dans un filet. Conscients de ce risque de l’irrationnel, les révolutionnaires de 1789 se méfiaient de l’élection et considéraient le tirage au sort comme bien plus démocratique.

    Hélas ! Ils l’instaurèrent trop tard… Si, plutôt que Maximilien Robespierre, élu député du Tiers Etat, on avait tiré au sort son voisin de la rue de la Gouvernance à Arras, Marcel Pinard, cabaretier de son état, la révolution eut sans doute été moins sanglante voire franchement plus festive. Les communistes se méfient également de l’élection et lui préfèrent le parti unique dont les vertus ont été célébrées par moult intellectuels français (dont, à ce jour, peu de repentis et aucun jugé pour complicité de crimes contre l’humanité).

    Si on ajoute les autres dictatures, les organisations étatiques tribales ou familiales, les théocraties, etc., on s’aperçoit que l’élection n’est pas le mode de désignation des responsables le plus répandu au monde : le mystère de l’élection continue à susciter une certaine réticence. Il faut donc se réjouir lorsque le processus électif se déroule normalement et aboutit de surcroît à un résultat remarquable. C’était le cas le weekend dernier : Iris Mittenaere a été élue Miss Univers.  

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  • Europe : L’armée n’est pas un corps de fonctionnaires comme les autres, elle a, avec la nation, un lien existentiel

     

    En deux mots.jpgHier, nous avons reproché à Emmanuel Macron d’avoir utilisé l’expression « peuple européen » au singulier, lors du sommet de Bruxelles.

    Il existe, en effet, des peuples européens et entre eux de profondes parentés – que l’on s’obstine, d’ailleurs, à nier depuis quelques décennies – mais de peuple européen, unique et singulier, point. Vouloir mobiliser ses énergies en oubliant sa diversité relève donc de la gageure, en fait de l’idéologie utopique. Quant à vouloir en même temps, renouer avec l’Histoire - ce qui est méritoire - cela ne peut se faire en oubliant que ladite histoire est d’abord celle de terribles et incessants conflits. Une certaine identité européenne ne s’en trouve pas pour autant empêchée. Encore faut-il faire la part des choses. 

    Une autre orientation macronienne nous semble appeler la vigilance et la circonspection. Il s’agit des avancées que prône Emmanuel Macron en matière de défense européenne. 

    L’article 15 de notre constitution fait du président de la République le chef des armées. Qu’est-ce, en effet, qu’une armée sans chef ? Une bande armée. Si elle ne sert pas une diplomatie, un Etat, une nation, un peuple, qu’est-elle, quelle est sa mission ? Elle ne peut, d’ailleurs, avoir qu’un seul chef. Le commandement, comme la souveraineté, suppose l’unité.  

    L’armée n’est pas un corps de fonctionnaires comme les autres. Elle a, avec la nation, un lien existentiel. Elle est l’ultime garant de son existence. L’ultima ratio. Et à l’ère nucléaire, seul le Chef de l’Etat est en charge de la décision suprême. Celle qui peut risquer le tout pour le tout et, dans une large mesure, la vie même de la nation.  

    Qu’il y ait, entre Etats européens, des accords de coopération militaire renforcée est une chose. La France est le seul pays des 27 disposant d’une armée encore digne de ce nom et elle pourrait trouver dans l'affaire un rôle, une position, présentant quelques avantages. Que l’on veuille ressusciter la défunte C.E.D*., sans diplomatie commune, sans unité de peuple ni de commandement, ni même d’intérêts réellement communs, en est une autre.    

    Si le projet devait prendre un tour plus concret, il devrait être frontalement combattu. Et, s’il le fallait, il faudrait faire en sorte de raviver les vieilles alliances franco-françaises qui, en leur temps, avaient abattu la C.E.D. 

    * Communauté européenne de défense - Wikipédia

  • Dimensions de la raison, par Gérard Leclerc.

    « L’école de la Troisième République n’excluait pas Port-Royal avec Pascal »

    Une quarantaine de personnalités signent un manifeste pour une laïcité « pleine et entière ». Dans le climat actuel cela se conçoit, sans pourtant qu’il y ait certitude d’une démarche commune. Qu’est-ce que la laïcité ? Qu’est-ce la raison ? Pas sûr qu’on puisse trouver un consensus à leur propos.

    gerard leclerc.jpgLe Journal du dimanche, publiait, hier, une sorte de manifeste, sous le titre « Pour une laïcité pleine et entière ». La qualité des signataires suscite forcément l’attention, surtout en cette période sensible, où l’on s’interroge sur les moyens propres à juguler l’extrémisme islamiste. Il s’agirait, nous dit-on, de se rassembler autour d’un projet de salut public, et celui-ci serait nourri d’une ambition « sans autres limites que celles de la raison, de la science et du droit ». Raison, science et droit, voilà certes de grands mots, vénérables, et dont on conçoit qu’ils constituent des recours sérieux lorsque c’est le fanatisme, le dérèglement de l’esprit et la violence s’emparant d’une faction qui a amplement montré sa puissance de nuisance. Pourtant, il s’agirait d’explorer sereinement leur contenu afin de déterminer à quel point ils peuvent rallier l’opinion, et surtout contrer efficacement les maux qui nous entourent. Car le texte publié consiste surtout en ce que nos amis italiens appellent un fervorino, c’est-à-dire l’expression ramassée d’une ferveur.

    La raison ? On comprend qu’il s’agit de l’arme suprême de l’humanité, qu’elle exprime sa grandeur et sa force. Est-on sûr pour autant que tous s’accordent sur ce qu’elle est, sur son usage et sur ses dimensions ? Autant il semble aisé de définir en première approche la laïcité comme séparation du spirituel et du temporel, autant il paraît extrêmement délicat de préciser en quoi consiste cette laïcité dans le domaine scolaire. L’école de la Troisième République n’excluait pas Port-Royal avec Pascal, et donc la question du jansénisme et des querelles de la grâce. Ce qui contredisait les limites d’un rationalisme étroit.

    Michel Onfray, l’autre jour face à Éric Zemmour sur CNews n’hésitait pas à faire l’éloge de certaines qualités spirituelles et morales propres aux musulmans. Voilà aussi qui va dans le sens d’une ouverture de l’intelligence hors du cercle rationaliste. Il y a donc lieu de creuser ce que peut signifier aujourd’hui un tel projet de salut public.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 26 octobre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Derrière le contentieux algéro-marocain, la frustration historique de l’Algérie face au Maroc, par Bernard Lugan.

    Aboutissement d’une tension qui n’a cessé de croître ces dernières années, l’Algérie vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc.

    Le contentieux entre les deux pays est certes d’ordre politique, mais également historico-psychologique. Pour quatre grandes raisons :

    bernard lugan.jpg1) Directement passée de la colonisation turque à la colonisation française, l’Algérie jalouse le Maroc et ses 1200 ans d’histoire (voir à ce sujet mon livre Algérie, l’Histoire à l’endroit). Elle refuse d’admettre que les brillantes principautés de Tlemcen à l’ouest, et de Bougie à l’est, ne constituèrent pas les matrices de l’Algérie,  quand Fès et Marrakech  créaient le Maroc. Avec les Idrissides, les Almoravides, les Almohades, les Saadiens, les Mérinides et les Alaouites, durant 1200 ans, le Maroc développa en effet un Etat, puis des Empires s’étendant à certaines époques sur tout le Maghreb, une partie de l’Espagne et jusqu’à Tombouctou. Rien de tel à l’est de la Moulouya, où, ni les Zianides de Tlemcen, ni les Hafsides de Bougie, n’eurent un destin comparable à celui des grandes dynasties marocaines. Là est le non-dit de toute la politique maghrébine d’Alger.

    2) Les dirigeants algériens ne veulent pas reconnaître qu’ils ont hérité de la France de territoires historiquement marocains, la colonisation française ayant amputé le Maroc au profit des départements français d’Algérie. Voilà pourquoi le Touat, la Saoura, le Tidikelt, le Gourara et la région de Tindouf sont aujourd’hui Algériens. Ils refusent d’admettre qu’au moment des indépendances, il fut  demandé au Maroc millénaire d’entériner ces amputations territoriales faites au profit d’une Algérie née au mois de juillet 1962.

    3) Pour une Algérie, « enclavée » dans cette mer fermée qu’est la Méditerranée, il est insupportable de constater qu’avec la récupération de ses provinces sahariennes, le Maroc dispose d’une immense façade maritime océanique partant de Tanger au nord, jusqu’à la frontière avec la Mauritanie au sud, ouvrant ainsi le royaume à la fois sur le « grand large » atlantique et sur l’Afrique de l’Ouest. Refusant  obstinément d’admettre cette réalité, l’Algérie porte à bout de bras le Polisario pour tenter d’affaiblir le Maroc. Or, pour Alger, il y a urgence. Le dernier carré des 24 Etats -sur 193 membres de l’ONU-, reconnaissant encore ce fantôme qu’est la RASD (République arabe sahraouie démocratique), achevant de se déliter, une tension avec le Maroc pourrait permettre de freiner l’hémorragie.

    4) L’Algérie traverse une très profonde crise économique, politique, institutionnelle et identitaire. Il lui faut donc tenter de rassembler les énergies nationales et pour cela, depuis l’indépendance, elle a toujours eu recours à deux boucs émissaires : la France et le Maroc. Actuellement, pour des raisons diverses, elle a besoin de la France. Reste donc le Maroc. En espérant que cette politique de fuite en avant ne débouchera pas sur une nouvelle « guerre des sables », comme en 1963…

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

  • Terrorisme & Société  • Paris, terrorisme islamiste : Bravo au soldat qui a tiré !

     

    Mur-bleu gds.jpgParis, matinée du vendredi 3 février, Palais du Louvre. Un terroriste islamiste, armé d'une machette et d'une autre arme blanche, se précipite sur un militaire en criant le sinistre Allahou Akbar. Le soldat riposte par cinq balles, et le met hors d'état de nuire. Excellent réflexe, méthode à suivre : Messieurs les militaires et les policiers, tirez les premiers ! Et tirez pour mettre hors d'état de nuire, s'il le faut pour tuer, n'ayons pas peur des mots ! Vous qui êtes chargés de la défense de la France contre ces terroristes, répondez à la folie meurtrière par l'usage résolu des armes, d'une main ferme et qui ne tremble pas. Mieux vaut un terroriste islamiste mort qu'un Français, soldat ou civil, blessé. 

    Et, au moins, on n'encombrera pas nos prisons de gibier de peloton d'exécution, comme ce sinistre Salah Abdeslam que l'on continue à engraisser et à qui l'on offre une salle de sport privée alors qu'une Cour martiale reconstituée (puisque nous sommes en guerre) aurait dû le juger, depuis son arrivée sur le sol national, la sentence, en temps de guerre, pour les traîtres (puisque le Salah est officiellement français, mais ‘ «de plastique » seulement) étant d'ordinaire le peloton d'exécution. Qu'est-ce qu'on attend ? Sommes-nous en guerre, ou pas ? Le Salah a-t-il fait allégeance à l'armée ennemie, ou pas ? Oui ! Donc, recréons, comme cela s'est toujours fait en temps de guerre une Cour martiale, jugeons-le, et exécutons la sentence... 

    Quant à nos soldats et forces de police dans la rue, qu'ils continuent à défourailler sans trembler, avec un seul objectif : sortir les assassins du circuit ! 

    Qu'ils pensent à cette phrase de Voltaire, adaptée au temps présent : les fous furieux de Daech ne valent pas les os d'un soldat français !...

    Dernière chose : protestons à nouveau contre ces journaleux ignares qui reprennent systématiquement le mot de « martyr » que s'octroient les assassins islamistes. Non, ils ne sont pas martyrs, et il ne faut pas leur faire le cadeau de les appeler tels.  « Je ne puis rien nommer, si ce n’est par son nom. / J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon », disait Boileau.

    Faisons comme lui, nommons les choses par leur nom : un assassin est un assassin, en aucun cas le héros pur qu'est un martyr. 

  • Nouveaux scénarios à l’ère du Coronavirus Le Coronavirus est-il un châtiment divin ? Considérations politiques, historiq


    (Un grand merci à Annie Laurent qui m'a transmis hier matin ce texte extrêmement intéressant... François Davin, Blogmestre)

     

    Le sujet de mon intervention s’intitule : “les nouveaux scénarios en Italie et en Europe pendant et après le Coronavirus”. Je n’aborderai pas la question d’un point de vue médical ou scientifique : je n’en ai pas la compétence. Mais je traiterai cette question sous trois autres angles : celui du spécialiste de sciences politiques et sociales ; celui de l’historien ; et celui du philosophe de l’histoire. 

    Spécialiste des sciences sociales 

    Les sciences politiques et sociales sont celles qui étudient le comportement de l’homme dans son contexte social, politique et géopolitique. De ce point de vue, je ne m’interroge pas sur les origines du Coronavirus et sa nature, mais sur ses conséquences sociales actuelles et à venir. 

    Une épidémie est la diffusion à l’échelle nationale ou mondiale (en ce cas, on parle de pandémie) d’une maladie infectieuse qui touche un grand nombre d’individus d’une population donnée, en un espace de temps très bref. 

    Le Coronavirus, rebaptisé par l’OMS Covid-19, est une maladie infectieuse dont la diffusion a commencé en Chine. L’Italie est le pays occidental apparemment le plus touché. 

    Pourquoi l’Italie est-elle aujourd’hui en quarantaine ? Parce que, comme l’ont compris dès le début les plus fins observateurs, le problème du Coronavirus n’est pas tant le taux de mortalité de la maladie, mais bien sa rapidité de contagion. 

    Tous sont d’accord pour dire que la létalité de la maladie en elle-même n’est pas très élevée. Un malade peut guérir, s’il est assisté par le personnel spécialisé dans des structures sanitaires bien équipées. Mais si le nombre de malades s’étend, du fait de la rapidité de la contagion qui peut toucher simultanément des millions de personnes, on va manquer de structures et de personnel : les malades meurent faute de recevoir les soins nécessaires. En effet, les cas graves ont besoin du support des soins intensifs pour ventiler les poumons. Sans ce support, les patients meurent. Si le nombre de contagions augmentent, les hôpitaux ne seront plus en mesure de garantir à tous les soins intensifs et le nombre de morts augmentera. 

    Les projections épidémiologiques sont inéluctables et justifient les précautions prises. Si on ne le contrôle pas, le coronavirus pourrait toucher toute la population italienne. Même en supposant qu’il n’y ait en définitive que 30% de personnes infectées, soit environ 20 millions, si on compte à la baisse que 10% de ces cas se compliquent et ont besoin de soins intensifs, ces cas sont destinés à décéder. On aurait alors 2 millions de décès directs, plus tous les décès indirects résultant de l’écroulement du système de santé et de l’ordre social et économique qui en découle”.

    L’écroulement du système de santé aura à son tour d’autres conséquences, dont la première est la faillite du système productif du pays. 

    D’ordinaire, les crises économiques apparaissent lorsque font défaut l’offre et la demande. Mais si ceux qui voudraient consommer doivent rester chez eux, les magasins sont fermés et ceux qui seraient en mesure d’offrir ne peuvent faire parvenir leurs produits aux clients, parce que les opérations logistiques, le transport des marchandises et les points de vente entrent en crise, les chaînes d’approvisionnement, les supply chain, s’écroulent. Les banques centrales ne sont plus en mesure de sauver la situation : “la crise post coronavirus n’a pas de solution monétaire”, écrit Maurizio Ricci, sur La Repubblica du 28 février. 

    L’expression “tempête parfaite” a été forgée il y a quelques années par l’économiste Nouriel Roubini, pour désigner un ensemble de conditions financières qui pourrait conduire à un krach financier : Il y aura une récession globale due au Coronavirus”, affirme Nouriel Roubini, qui ajoute : “la crise va exploser et mener au désastre. A l’appui des prévisions de Roubini, nous constatons déjà la chute du pétrole : suite à  l’échec de l’accord à l’Opec, l’Arabie Saoudite, pour défier la Russie, a décidé d’augmenter la production et de baisser les prix. Et les évènements à venir viendront probablement confirmer ces prévisions.  

    Le point faible de la globalisation est l’”interconnexion”, ce mot magique de notre époque que l’on emploie tant en économie qu’en religion. L’exhortation apostolique Querida Amazonia du pape François est un hymne à l’interconnexion. Mais le système global est fragile, précisément parce qu’il est trop interconnecté. Et le système de distribution des produits est l’une des chaînes de cette interconnexion économique.  

    Ce n’est pas un problème de marchés, mais d’économie réelle. Ce n’est pas seulement la finance, mais aussi l’industrie, le commerce et l’agriculture, autrement dit les piliers de l’économie d’un pays, qui peuvent s’effondrer si le système de production et de distribution entre en crise.  

    Mais on commence à entrevoir aussi un autre point : il n’y a pas que l’écroulement du système sanitaire, ni l’éventualité d’un crack économique, mais il peut aussi y avoir un écroulement de l’Etat et de l’autorité publique, en un mot l’anarchie sociale. La révolte dans les prisons en Italie en est un indicateur. 

    Les épidémies ont des conséquences psychologiques et sociales, du fait de la panique qu’elles peuvent provoquer. Entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle, la psychologie sociale a fait son apparition. Et l’un de ses premiers représentants est Gustave Le Bon (1841-1931), auteur d’un ouvrage célèbre intitulé Psychologie des foules (1895).

    Le Bon analyse le comportement collectif et explique que dans une foule l’individu subit un changement psychologique : sentiments et passions se transmettent d’un individu à l’autre “par contagion”, comme on se transmet les maladies infectieuses. La théorie de la contagion sociale moderne, qui s’inspire de Le Bon, explique que, protégé par l’anonymat de la masse, même l’individu le plus calme peut devenir agressif, en agissant par imitation et suggestion. La panique est l’un de ces sentiments qui se transmet par contagion sociale, comme ce fut le cas lors de la Révolution française, dans la période dite de la “grande peur”

    Si, outre la crise sanitaire, nous avons aussi une crise économique, une vague incontrôlée de panique peut déchaîner les pulsions violentes de la foule. L’Etat est supplanté par les tribus, les bandes, surtout dans les périphéries des grands centres urbains. L’anarchie a ses agents et la guerre sociale, théorisée par le Forum de San Paolo, une conférence des organisations d’extrême-gauche d’Amérique Latine, est déjà à l’oeuvre de la Bolivie au Chili, du Venezuela à l’Equateur. Elle peut rapidement s’étendre aussi à l’Europe. 

    Ce processus révolutionnaire répond certainement au projet des lobbys globalistes, Mais si c’est là une vérité, il faut dire aussi que cette crise signe précisément la défaite de l’utopie de la globalisation, présentée comme la voie principale qui doit mener à l’unification du genre humain. En effet, la globalisation  détruit l’espace et abat les distances : aujourd’hui, pour échapper à l’épidémie, la règle est la distance sociale, l’isolement de l’individu. La quarantaine s’oppose diamétralement à la “société ouverte” appélée de ses voeux par George Soros. La conception de l’homme comme relation, caractéristique d’un certain personnalisme philosophique, disparaît. 

    Le pape François, après l’échec de Querida Amazonia, comptait beaucoup sur le congrès dédié au “global compact” prévu au Vatican le 14 mai. Il se trouve que ce congrès a été décalé et non seulement il s’éloigne dans le temps, mais ses hypothèses idéologiques se dissolvent. Le Coronavirus nous ramène à la réalité.

     Ce n’est pas la fin des frontières, telle qu’elle avait été annoncé après la chute du Mur de Berlin. C’est la fin d’un monde sans frontières. Ce n’est pas le triomphe du nouvel ordre mondial : c’est le triomphe du nouveau désordre mondial. Le scénario politique et social est celui d’une société qui se désagrège et se décompose. 

    Tout cela a-t-il été planifié ? C’est possible. Mais l’histoire n’est pas une suite déterministe d’évènements. Le maître de l’histoire est Dieu, et non les maîtres du chaos. C’est la fin du “village global”. Le killer de la globalisation est un virus global, le Coronavirus.

     

    Le point de vue de l’historien

    De l’analyse de l’observateur politique, nous passons à celle de l’historien qui cherche à voir les choses dans une perspective à long terme. Les épidémies ont accompagné l’histoire de l’humanité depuis toujours jusqu’au XXème siècle. Avec elles, il y eut toujours deux autres fléaux :  les guerres et les crises économiques. La dernière grande épidémie, la grippe espagnole des années 1920, fut étroitement liée à la Première Guerre Mondiale et à la Grande récession de 1929, connue aussi comme “the Great Crash”, crise économique et financière qui impacta l’économie mondiale à la fin des années 20, avec de graves répercussions également sur la décennie qui suivit. Puis ce fut la Seconde guerre mondiale.

    Laura Spinney est une journaliste scientifique anglaise, auteur d’un ouvrage intitulé La Grande Tueuse. Comment la grippe espagnole a changé le monde. Elle écrit que de 1918 à 1920, le virus de la grippe espagnole a contaminé environ 500 millions de personnes, dont certains habitants d’îles éloignées de l’Océan Pacifique et de la Mer Glaciale Arctique, provoquant le décès de 50-100 millions d’individus, dix fois plus que la Première Guerre Mondiale. La première guerre mondiale contribua à répandre le virus dans le monde entier

    Dans le monde interconnecté de la globalisation, la facilité de contagion est certainement plus grande qu’elle ne l’était il y a cent ans. Qui pourrait le nier ?

     

    Mais le regard de l’historien nous fait remonter plus loin dans le temps. 

      Le XXème siècle fut le siècle le plus terrible de l’histoire, mais il y eut un autre siècle terrible, celui que l’historienne Barbara Tuchman, dans son ouvrage A distant Mirror, définit comme“The Calamitous Fourteenth Century”.

    Je voudrais m’arrêter sur cette période historique qui marque la fin du Moyen-Age et le début de l’ère moderne. Je le fais en me basant sur les oeuvres d’historiens non catholiques, mais sérieux et objectifs dans leurs recherches. 

    Les Rogations sont les processions instaurées par l’Eglise pour implorer l’aide du Ciel contre les calamités. Dans les Rogations, on prie A fame, peste et bello libera nos, Domine : de la faim, de la peste et de la guerre, délivrez-nous Seigneur. La faim, la peste et la guerre ont  toujours été considérées par le peuple chrétien comme des châtiments de Dieu. L’invocation liturgique de la cérémonie des Rogations, écrit l’historien Roberto Lopez “reprit au XIVème siècle toute son actualité dramatique . “Entre le Xème et le XIIème siècle – observe Lopez – aucun des grands fléaux qui déciment l’humanité ne semble avoir fait massivement rage ; ni la peste, dont on n’entend pas parler en cette période, ni la famine, ni la guerre, qui fit un nombre très restreint de victimes. De plus, les horizons de l’agriculture furent alors élargis par un adoucissement progressif du climat. Nous en avons la preuve dans le recul des glaciers en montagne et des icebergs dans les mers du Nord, dans l’extension de la viticulture dans des régions comme l’Angleterre où elle n’est plus possible aujourd’hui, dans l’abondance d’eau dans les territoires du Sahara, reconquis ensuite par le désert .

    Le contexte fut bien différent au XIVème siècle, qui vit converger des catastrophes naturelles et graves, tant sur le plan religieux que politique. 

    Le XIVème siècle fut un siècle de profonde crise religieuse : il s’ouvrit avec la gifle d’Anagni (1303), l’une des plus grandes humiliations de la Papauté dans l’histoire ; puis il vit le déplacement des papes, pendant soixante-dix ans, dans la ville d’Avignon en France (1308-1378) et il se termina, de 1378 à 1417, par les quarante ans du Schisme d’Occident, où l’Europe catholique était divisée entre deux, puis trois papes opposés. 

    Si le XIIIème siècle fut une période de paix en Europe, le XIVème siècle fut une époque de guerre permanente. Il suffit de penser à la “guerre de cent ans” entre la France et l’Angleterre (1339-1452) et à l’irruption des Turcs dans l’Empire Byzantin par la prise d’Andrinople en 1362.  

     L’Europe connut en ce siècle une crise économique due aux changements climatiques provoqués non par l’homme, mais par les périodes glaciaires. Le climat du Moyen-Age avait été doux et tempéré, tout comme ses moeurs. Au XIVème siècle, les conditions climatiques se firent brusquement plus rudes. 

      Les pluies et les inondations du printemps 1315 eurent pour conséquence une famine générale qui s’empara de l’Europe entière, et en particulier des régions du Nord, causant la mort de millions de personnes. La faim se répandit partout. Les vieux refusaient volontairement la nourriture dans l’espoir de permettre aux jeunes de survivre et les chroniqueurs de l’époque rapportèrent de nombreux cas de cannibalisme.  

    L’une des principales conséquences de la famine fut la destructuration agricole. Il y eut, en ce temps-là, de grands mouvements de dépeuplement agricole caractérisés par la fuite des terres et l’abandon des villages ; la forêt envahit les champs et les vignes. À la suite de l’abandon des campagnes, il y eut une forte réduction de la productivité des sols et un appauvrissement du bétail. 

    Si le mauvais temps provoque la famine, cette dernière affaiblit les populations et ouvre la voie aux maladies. Les historiens Ruggero Romano et Alberto Tenenti rapportent qu’au XIIIème siècle, le cy

  • De Black Lives Matter au djihadisme, entretien avec Pierre Rehov, spécialiste franco-israélien de l’anti-terrorisme, par

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

    Pierre Rehov est reporter de guerre, réalisateur de documentaires, chroniqueur dans la presse française, israélienne et américaine et romancier. Bien avant que le grand public n'entende parler de "Black Lives Matter" et même que n'éclatent les affaires Floyd aux Etats-Unis et Traoré en France, Rehov avait pressenti l'émergence de ce nouveau "fascisme anti-occidental" rouge-black-vert qui unit des suprématistes noirs, des islamistes et des mouvements d'extrême-gauche décidés à détruire de l'intérieur l'Occident judéo-chrétien.

    Alexandre del Valle. Vous vivez entre les Etats-Unis et Israël et connaissez bien le fonctionnement des médias américains pour y avoir été souvent invité, comment expliquez-vous la gigantesque médiatisation autour du mouvement Black Lives Matter ?


    Pierre Rehov. Officiellement, BLM serait un « mouvement décentralisé appelant à la désobéissance civile et à des manifestations pacifiques pour protester contre la violence policière que subissent les AfroAméricains ». Rien que de très louable, donc, si ce n’est que la réalité est sensiblement différente. L’organisation est en réalité née en 2013 après l’acquittement de George Zimmerman, un Latino accusé d’avoir tué Trayvon Martin, un Afro Américain qui s’était infiltré dans une résidence et l’avait agressé alors qu’il gardait la propriété. L’affaire serait restée un fait divers, puisqu’il s’agissait d’autodéfense, si des politiciens tels qu’Élisabeth Warren et Pete Buttigieg (démocrates)ne s’en étaient emparés, suivis par des médias de gauche hystériques. Le BLM s’est agrandi en 2014 après la mort de Michael Brown et Eric Gardner, tous deux tués par des policiers blancs au cours d’une arrestation. Dans les deux cas, la justice américaine a suivi son cours normal et a exonéré les policiers des charges de meurtre et de déni de droits civiques, tandis que politiques et médias montaient les affaires en épingle. N’oublions pas que le système judiciaire américain fait appel à des simples citoyens, interviewés et retenus par les deux parties, avant de participer à un grand jury, dont le verdict est retenu par un juge professionnel. Difficile d’accuser un grand jury de sentence partisane. Mais l’idéologie de combat est rarement ancrée dans les faits. Dès lors, le mouvement s’est répandu avec la rapidité d’une trainée de poudre dans l’ensemble des Etats Unis et, bientôt, du reste du monde, en voulant imposer l’idée que les USA sont un pays raciste où les Noirs sont systématiquement la cible de violences policières et de discrimination. Ce qui était encore vrai dans les années soixante mais est totalement faux aujourd’hui. Je vous donne quelques chiffres intéressants qui vont dans le sens inverse de la doxa BLM. Par exemple, en 2018, il y avait 52 Afro-Américains élus au Congrès, soit une représentation de 12%, égale au pourcentage de Noirs Américains. Parmi les 100 agglomérations américaines les plus importantes, 38 avaient un maire Noir en 2017, tandis que les municipalités de 57,1% des villes de plus de 40.000 habitants, sans majorité Noire, étaient également tenues par des personnes de couleur. En 2018, 399 Blancs, 148 Latinos et 209 Noirs ont été tués par des policiers. Selon le FBI, en 2014, 90 % des homicides contre des Noirs ont été perpétrés par d’autres Noirs. Ces dernières statistiques représentent la réalité d’un terrain où la criminalité est souvent plus importante – comme en France d’ailleurs – au sein des minorités, mais sont loin d’illustrer un climat foncièrement raciste. Ce sont les chiffres qui font l’histoire et pas les mouvements de foule instrumentalisés à des fins politiques. Les chiffres sont clairs. On ne vote pas pour des Noirs quand on est raciste et l’on ne peut non plus affirmer qu'un pays dirigé pendant 8 ans par Obama est globalement raciste.

    Est-ce donc le fruit d'une manipulation de la part de forces d'extrême-gauche qui tentent d'instrumentaliser les minorités dans une logique révolutionnaire, puis de relais au sein des démocrates ?


    L’une des fondatrices de BLM, Patriss Culors, a avoué que le mouvement découle d’une organisation marxiste visant à remplacer l’économie américaine par un système de type soviétique ou maoïste. Je ne peux que la citer : « Alicia et moi [Alicia Garza, 39 ans, conseillère stratégique du BLM] sommes des Marxistes bien entrainés et nous essayons de créer un mouvement qui pourrait être utilisé par beaucoup, beaucoup, de potes de couleur. » Il ne s’agit donc plus de défendre une minorité contre une forme hypothétique de "racisme", mais bien de changer fondamentalement un système par l’instrumentalisation d’incidents iconisés. Assez curieusement, ce sont pour la plupart des Blancs qui participent à ce mouvement, certainement mus par ce fameux « Complexe occidental » que vous décrivez si bien dans l’un de vos essais. Ce qui conduit à des situations absurdes, où des policiers Noirs font face à des émeutiers Blancs affirmant défendre la cause des Noirs tandis que d’autres Noirs s’insurgent contre un mouvement qu’ils estiment ne pas les représenter. Il y a même des témoignages de policiers noirs expliquant que dans certaines manifestations BLM, il y a plus de noirs du côté des policiers que des manifestants.
    Nous vivons à une époque de communication globale, où les réseaux sociaux ont majoritairement remplacé les courants d’information officielle. Le peuple, aujourd’hui, participe à l’information davantage qu’il ne la subit et chacun espère obtenir son quart d’heure de gloire ce qui entraine une surenchère dans l’interprétation des faits. Le Marxisme, qui est à mon sens l’exutoire de la médiocrité conduisant à l’échec dans un système fondé sur le mérite - à l’exception, bien sûr, de quelques intellectuels revanchards ou utopistes - ne peut fonctionner, comme l’a exprimé son fondateur, qu’après une phase de dictature, celle du prolétariat. Dans les périodes de grande inquiétude et de frustration sociale, l’humain a tendance à préférer la sécurité d’un système dictatorial pseudo égalitaire, à la responsabilité individuelle découlant de la liberté. Ce réflexe est à la source de tous les fascismes. Le capitalisme original, tel qu’inventé par Adam Smith, avait pour but de créer des richesses partageables par multiplication des opportunités. J’aurais tendance à dire que le monde de la finance l’a perverti en créant de l’argent stagnant au lieu de créer des richesses, mais c’est un autre débat. A l’inverse, l’utopie marxiste surfe sur la déresponsabilisation individuelle au profit de la responsabilité collective, en partant du concept attractif mais irréalisable de « à chacun selon ses besoins » remplaçant « à chacun selon ses mérites ». Il s’agit de mettre du charbon dans les wagons pour les chauffer, au lieu de les mettre dans la locomotive pour faire avancer le train… et chauffer les wagons. C’est sur cette vague de mécontentement, de crainte pour l’avenir, d’utopie de changement, que surfe BLM en utilisant l’étiquette de l’antiracisme pour faire avancer son véritable agenda.

    Les démocrates et leur candidat Joe Biden sont-ils prêts à risquer le chaos en soutenant les BLM et donc des ennemis intérieurs puis en prenant des mesures défavorables à l’économie américaine (et donc mondiale) juste pour affaiblir Donald Trump et gagner la présidentielle ?


    Hélas oui. Novembre 2020 approche et la crise sanitaire née en Chine leur a donné une opportunité formidable, à laquelle s’est ajoutée celle autour de la mort de George Floyd. Et comme le disait Obama : « Il ne faut jamais rater l’occasion de tirer avantage d’une crise. » Les démocrates ne se sont jamais remis de la défaite d’Hillary Clinton. Ils ont donc utilisé tous les moyens mis en place par Obama (l'Etat Profond dénoncé par le président Trump) pour renverser les résultats d’une élection démocratique et n’ont jamais hésité à promouvoir le pire, sachant que leurs mensonges et manipulations seraient colportées comme paroles d’Evangile. L’explication du succès de BLM devient simple quand l’on connaît les stratégies à la limite de la légalité visant à empêcher une nouvelle victoire des Républicains. Les avancées de ces derniers sous Trump (économie, sécurité et sociétal) étant spectaculaires, et les diffamations systématiques des démocrates puis leurs tentatives d’impeachment (pourtant soutenues par la quasi-totalité des médias) n’ayant pas abouti, il ne leur restait qu’à ralentir l’économie par tous les moyens pour faire grandir le nombre de mécontents(le fameux « freiner la croissance » cher aux écologistes). Le Covid19 et les émeutes BLM ont été instrumentalisés dans ce but, avec le soutien indéfectible des médias aveuglément acquis à la machine démocrate, tel le New York Times et le Washington Post. Il est vrai que Joe Biden, personnage sans envergure, a par lui-même peu de chances de gagner. Il traine plusieurs casseroles et est incapable de remplir un centième de stade lors de ses rares apparitions publiques, alors que le Président Trump rameute des foules innombrables. Sa famille, impliquée dans des scandales financiers, semble aussi corrompue que des Ayatollahs… La seule façon pour les démocrates de gagner les élections étant de détruire Trump, ils ont tout essayé après avoir espionné sa campagne en 2016. L’affaire de la collusion avec la Russie durant la présidentielle s’est avérée un dossier monté de toutes pièces et a révélé un véritable panier de crabes au sein du FBI, de la CIA et du ministère de la justice. Le rapport Mueller a totalement exonéré Trump, alors que d'énormes pressions, parfois inconstitutionnelles, ont été exercés sur des témoins pour le faire condamner. Il y a eu l’affaire de l’actrice porno soutenue par son avocat marron. Récemment les démocrates, majoritaires au Congrès, ont lancé contre lui une procédure d’Impeachment pour une conversation avec le président ukrainien évoquant la corruption du fils Biden…

    Existe-t-il des risques de guerre civile aux Etats Unis ou est-ce un délire de complotistes et d’alarmistes ? N'est-ce pas également culotté de voir les démocrates ex-partisans de l'esclavage récupérer les BLM ?


    D’un côté, tous les moyens semblent avoir été mis en oeuvre pour parvenir à une situation de fracture dans laquelle l’auto proclamé « camp du bien » s’arroge tous les droits d’humilier, d’insulter, de dénoncer, voire de faire violence à tout individu qui ne participerait pas à ce qui ressemble de plus en plus à une révolution. De l’autre, les classes moyennes, les ouvriers, la majorité silencieuse, ne semblent pas se reconnaître dans ce mouvement dès lors qu’il devient violent. Or, contrairement à ce que les médias partisans voudraient faire croire, BLM et son quasi-jumeau Antifa sont des organisations violentes qui prônent l’insurrection civile pacifique jusqu’au moment où leur objectif n’est pas atteint. C’est ce qu’a indiqué le leader newyorkais de BLM, Hawk Newsome, dans une interview de Martha MacCallum au cours d’une manifestation en faveur de George Floyd : « Si ce pays ne nous donne pas ce que nous voulons, alors nous détruirons et remplacerons le système. »
    Les Américains sont-ils prêts à s’entretuer comme lors de la guerre de sécession ? Il s’agissait à l’époque d’abolir l’esclavage (soutenu, il faut le rappeler, par les démocrates opposés aux Républicains abolitionnistes avec Abraham Lincoln), ce qui entrainait un changement économique fondamental mal vécu dans les Etats sudistes. Aujourd’hui, le débat tourne autour d’actes racistes ponctuels qui n’affectent pas davantage les USA que la plupart des pays européens et s’exercent souvent dans les deux sens, même si le racisme anti-blancs n'y est pas reconnu comme tel. BLM vend de l’illusion. Antifa agit en réalité comme une organisation fasciste. Les valeurs se sont inversées et rien n’est vraiment plus clair. L’un des camps remet carrément en question la constitution de 1786, fondement de l’identité américaine, et voudrait réécrire l’histoire, avec une forme d’autoflagellation qui confine à l’infamie. Toutefois, les Américains ne se sont jamais battus pour s’autodétruire et même si les universités produisent des progressistes et des socialistes parmi les héritiers des classes privilégiés, leur discours reste marginal dans un pays qui a peut-être à rougir de ses origines mais pas de son développement. Enfin, il y a la « cancel culture » qui est le cran supérieur du politiquement correct : un récent sondage montre que la majorité des Américains ont peur désormais d’exprimer leur opinion, que ce soit les Démocrates ou les Républicains — sauf l’extrême gauche — mais courber le dos et raser les murs ne correspond pas à la mentalité américaine. Je pense que, les Américains finiront par se révolter contre cette oppression comme ils se sont révoltés contre le politiquement correct. Ce sera une “guerre civile culturelle”. Je ne crois donc pas à une guerre civile classique, même si les élections présidentielles de novembre pourraient produire l’étincelle qui mettrait le feu au baril de poudre…

    Comment expliquez-vous l’évolution radicale de la cause noire, passée d’un Martin Luther King pacifique et combattant tous les racismes, y compris l’antisémitisme, à celle des héritiers les plus radicaux de Malcolm X et de la Nation de l’Islam, à la judéophobie décomplexée ?


    L’assassinat de Martin Luther King a déstabilisé le mouvement des droits civiques qui était, lui, pacifique et a pavé la route des dissidents partisans de l’insurrection armée. C’est ainsi que l’on a vu apparaître sur le devant de la scène des personnalités telles que Louis Farrhakan, Angela Davis, Malcolm X, Stokely Carmichael ou Jesse Jackson. N’étant pas les héritiers de la philosophie pacifiste de Gandhi, comme avait pu l’être le pasteur King, ils ont prôné au contraire la violence comme réponse à ce qu’ils considéraient comme une violence d’Etat. Mais il y a un autre facteur non négligeable, c’est l’influence de l’Islam sur les communautés noires. Dans sa volonté expansionniste, conquérante et dominatrice, l’Islam politique (que je distingue de l’Islam religieux et relativement pacifique) a su adopter les méthodes qui ont fait leurs preuves dans l’avènement des fascismes du XXème siècle : violence, propagande et aides sociales… Le bâton et la carotte. Il n’y a rien de nouveau quand l’on sait que les deux premiers djihads ont conquis le Moyen Orient, une partie de l’Asie et l’Andalousie en utilisant des méthodes similaires. A choisir entre la mort, la torture, l’esclavage ou la possibilité de prospérer, les peuples colonisés par l’Islam ont toujours choisi ce qui leur était favorable. De la même manière, l’Islam a su se répandre dans les communautés noires américaines en affirmant être une alternative au système, en diffusant des aides sociales dans les secteurs les plus défavorisés, et en établissant des secteurs de domination locale, notamment dans les prisons. Lorsqu’une communauté est en échec, le premier réflexe est d’accuser l'autre de ses propres malheurs au lieu d’endosser une part de responsabilité.

    Est-ce vrai que Louis Farrakhan, dont le mouvement soutient les BLM aux Etats-Unis et les comités Traoré en France, a le surnom de "Hitler noir" ?


    Le leader de La Nation de L’Islam, Louis Farrhakan, est fondamentalement antisémite comme la plupart des musulmans radicaux. Il l’a exprimé à de nombreuses reprises. En 1972, il affirmait que « les Juifs contrôlent les médias ». En 1984 il a dit que « Hitler était un très grand homme ». En 1995, il a lancé au cours d’un discours que « vous (les Juifs) êtes la synagogue de Satan, et vous avez enroulé vos tentacules autour du gouvernement américain, vous trompez et vous envoyez cette nation en enfer ». Antisémite, il l’était encore et homophobe par la même occasion lorsqu’il aboya, en 2007, que c’étaient « les méchants Juifs qui font la promotion du lesbianisme et de l’homosexualité ». Et le 4 juillet dernier, il s’exprimait avec la même haine en affirmant qu’il avait « exposé ce Juif satanique » et qu’il était ici pour « leur dire que leur temps était écoulé, que leur monde était fini ». Entretemps, il s’était également permis de traiter les Juifs de « termites »... Son antisémitisme affirmé est aussi une façon de rassembler les troupes autour d’un ennemi commun dont les succès sont montés en épingles, déformés, et inscrits négativement dans l’inconscient collectif. Les Juifs sont donc, une fois de plus, les boucs émissaires d’une organisation qui a compris que la haine est plus fédératrice que l’amour et la promesse de prospérité. Ce qui conduit à cette vague honteuse de hashtags dénonçant des privilèges juifs hypothétiques. Les Juifs seraient des « blancs privilégiés responsables de tous les malheurs du monde » selon l’artiste Hip Hop « Professeur Grif » interviewé par Nick Cannon. Ce dernier a d'ailleurs lui-même affirmé que les "vrais" hébreux étaient Noirs. Quant à la figure emblématique du rap, Ice Cube, il s'est fait photographier devant une fresque exhibant une quantité de « memes » antisémites. Étonnamment, c'est une communauté bénéficiaire depuis des décennies de la ségrégation positive (quotas de Noirs imposés dans les Universités et dans les arts) qui a choisi comme cible une communauté qui n’en a jamais bénéficié et qui l’a beaucoup aidée par le passé.

    Pouvez-vous donner quelques exemples ?


    Commençons par la « lettre sur l’abolition de la traite de noires » publiée au XIXème siècle par Granville Sharp et William Wilberforce sur la base des traditions juives anti esclavage remontant à Moïse et à la sortie d’Egypte du peuple hébreu. L’ouvrage anti-esclavagiste du rabbin M. Mielziner, traduit de l’allemand, a eu un succès retentissant aux USA lors de sa publication en 1859. Des Juifs immigrés tels que Theodore Viener, Jacob Benjamin et August Bondi ont fait partie des premiers combattants aux côtés de l’abolitionniste John Brohn au Kansas. Nathan Meyer Rothschild a financé une partie des 20 millions de livres sterling versés par le gouvernement britannique pour « compenser la perte de main d’œuvre » de l’industrie des plantations. Sans cette « rançon », les exploitants refusaient de libérer leurs esclaves. Le mécène

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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     Dimanche : 1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire. 1666 : Mort de Mazarin. 1720 : Dernière grande réforme de la Gendarmerie. 1831 : Création de la Légion étrangère. 1945 : Sortie du film Les enfants du paradis.

     Lundi : 1628 : Naissance de Girardon. 1661 : Prise du pouvoir par Louis XIV. 1764 : Premier concert de Mozart à Paris. 1793 : Révolte de Machecoul. 1793 : Création du Tribunal révolutionnaire. 1906 : Catastrophe de Courrières.

    • Mardi : 1794 : Création de l'École polytechnique. 1811 : Naissance d'Urbain Le Verrier. 1882 : Renan prononce sa Conférence Qu'est-ce qu'une Nation ?...

    • Mercredi : 1613 : Naissance d'André Le Notre. 1788 :  Naissance de David d'Angers. 1793 : Début du soulèvement de la Vendée. 1814 : Bordeaux proclame Louis XVIII Roi de France... 1856 : Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.

    Jeudi : Évocation Quand Le Nôtre donnait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française...

     Vendredi : 1590 : Henry IV vainqueur à Ivry. 1593 : Naissance de Georges de la Tour. 1793 : Cholet aux mains des Vendéens. 1913 : Mort d'Auguste Desgodins.

  • Quand De Gaulle rime avec casserole

    Grain de sel avec bordure.jpgA l'heure où des associations de Pieds-Noirs et de Harkis tentent de faire reconnaître la responsabilité du pouvoir gaulliste dans les crimes contre l'humanité commis en 1962 contre des dizaines de milliers de Français d'Algérie, voici que « nos » députés viennent de voter une loi reconnaissant la responsabilité de ce pouvoir dans la déportation vers des départements dépeuplés de l'Hexagone de 1600 enfants réunionnais arrachés à leurs familles et auxquels on avait fait croire qu'ils partaient en vacances respirer le bon air de France.

    Cependant, à aucun moment, ni les députés ni la presse n'ont osé citer le nom du Grand Charles. On sait pourtant ce que notre héros national de la décolonisation pensait des Français d'outre-mer, lui qui traitait les Harkis de clochards et de « magma » dont il fallait « se débarrasser sans attendre » et demandait à son ministre « Alors, Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots ? ».

    Et ce n'était guère mieux pour les Pieds-Noirs dont il disait, le 22 octobre 1962 : « Qu'est-ce que c'est que tous ces Fernandez, ces Lopez et autres Segura qui se voudraient français ? » ou encore « Jouhaud, ce n'est pas un Français...Je veux dire ce n'est pas un Français comme vous et moi, c'est un Pied-Noir ». Mais avait-il une plus haute opinion des « vrais Français » lorsqu'il les traitait de veaux ?

    L'heure est peut-être venue de rétablir certaines vérités et la loi que vient de voter l'Assemblée nationale est une première égratignure à la statue du commandeur.

  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg=Louis-Joseph Delanglade "ouvrira" notre semaine de réflexion, et Champsaur la clôturera en traitant un sujet tout à fait d'actualité : les méthodes de renseignement dites par moyen technique, autrement dit les écoutes et ce qu’est la NSA américaine : Nuit, silence et amulettes...
     
    Nous l'avions fait remarquer la semaine dernière, mais le fait est maintenant régulier, et c'est tant mieux : plusieurs sites et blogs reprennent nos posts (notes, PDF, vidéos, Albums ou autres de lafautearousseau...). 
     ___
    hilaire[1].jpg =Mardi, on lira avec intérêt l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers (qui vient d'animer coup sur coup la réunion de rentrée de la Fédération Royaliste Provençale, et le dernier Café actualités d'Aix-en-Provence). Son sujet est : Hollande, l'impasse...

    L’impasse est maintenant institutionnelle. La malfaisance essentielle du régime des partis va se révéler dans les mois qui viennent au point de compromettre l’avenir même de la France.

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    capture d'ecran blog.jpg
    = Mercredi, nous présenterons quelques uns des liens "partagés" sur notre très dynamique Page Facebook Lafautearousseau Royaliste (une toute petite partie).
     
    Et nous présenterons également le dernier numéro de La Nnouvelle Revue universelle (n° 33) qui vient de paraître : la Revue poursuit sur sa nouvelle lancée, sa nouvelle dynamique, et propose - entre autres - les réflexions de Jacques Trémolet de Villers (La génération qui se lève), Yvan Blot (La théorie du Genre ou le triomphe de l'immonde), Gilles Varange (Proche-Orient : la diplomatie dégénérée d'un régime crépusculaire), François Reloujac (Quand la monnaie n'est que dette, le chiffre l'emporte sur la réalité) etc.
     
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  • Vous avez dit Français ?

    1318608586296 - Copie - Copie.jpgPas un jour ne passe sans qu’une star du showbiz ne nous assène, avec l’air d’avoir gravement réfléchi à la question, la phrase-tarte à la crème ressassée depuis 45 ans : « Je suis citoyen du monde ». 

    Plus que d’une conviction, il s’agit là de montrer que l’on est bien de son temps, allergique à toute idée de nation, sauf dans des pays lointains et si possible ennemis, et pas spécialement fier d’être Français.

    De même, nos lycéens descendent par milliers dans la rue pour crier leur colère de voir une adolescente sans papiers expulsée dans son pays d’origine. Car, enfin, est Français tout individu qui vit sur le sol français, non ? Et il doit pouvoir voter comme tout le monde !

    Les politiques eux-mêmes, pourtant mieux avertis des choses publiques, semblent parfois oublier ce qu’est la nationalité. C’est le cas de Dominique Voynet qui ne comprend pas que l’on ait peur de ne pas parvenir à intégrer les Roms alors que nous avons su assimiler des vagues d’immigrés, « comme les rapatriés d’Algérie » ! Elle oublie simplement que ces derniers étaient français et même très conscients de l’être !

    Voilà donc le résultat de décennies de reniement national, de pensée mondialiste et européiste, de culpabilisation et de repentance et de dénigrement du patriotisme. Souvenez-vous de l’accueil réservé, par ceux qui prétendent penser pour les autres, au débat proposé par Sarkozy sur le thème de l’identité nationale. Il fut contraint de le ranger en vitesse dans ses tiroirs.

    Face à cette débandade, dans un pays qui touche le fond, j’ai vraiment envie de hurler : « Vite, Sainte Jeanne d’Arc, reviens ! Ils sont devenus fous !

  • Immigration et bourrage de crâne, ”l'arnaque du siècle” : d'accord avec... Yves-Marie Laulan

    YVES MARIE LAULAN.jpg"La France est un pays d’immigration depuis Adam et Eve, mais comme disait Paracelse, c’est dans la dose qu’est le poison. Au XIXème siècle et auparavant, il existait une certaine porosité des frontières, mais ces mouvements de population restaient très faibles par rapport à l’ensemble de la population français, ce qui se comprend puisqu’en 1789, avec 20 millions d’habitants, la France était le pays le plus peuplé. Au XIXe siècle, on ne constate pas non plus de mouvements migratoires très significatifs. Il n’est donc pas possible de dire que les Français sont un peuple d’immigrés. C’est seulement au cours du XXe siècle qu’ils se sont produits, d’abord après la guerre de 1914-1918, avec l’arrivée d’Espagnols, d’Italiens et de Polonais, pour combler les pertes provoquées par le conflit, puis après la Deuxième Guerre mondiale, en 1945-1947. Mais les courants migratoires ont surtout pris une ampleur considérable depuis trente ans, et plus significativement encore depuis dix ans, pour des raisons non pas économiques mais largement idéologiques et politiques. Au nom des principes de liberté, égalité, fraternité, on laisse les portes ouvertes et on accueille environ 250.000 nouveaux immigrés par an, soit 2,5 millions en dix ans, principalement originaires d’Afrique et du Maghreb. C’est énorme..."

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    Rappel deux de nos Catégories traitent plus particulièrement - et très souvent... - de ce sujet : "Anti Racisme : la grande mystification" et "Immigration idéologique, desintégration nationale"