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  • Union Royaliste Provençale : un ami véritable vient de nous quitter, pour le vrai Royaume...

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    Dès le premier jour, quand je lui ai ouvert la porte de notre beau local de la Rue Saint-Suffren à Marseille, Guy de Balanda est devenu -  et resté - un ami, notre camarade militant, notre frère Camelot...

    Nous étions cinq hier après-midi qui l'avons entouré et lui avons parlé jusqu'au dernier instant : deux de ses frères, Pierre et Hugues, un de ses fils, Axel, une de ses nièces, Aude, et moi-même; puis sont arrivés Albert et Roseline Motte : tous ensemble, nous avons récité un Je vous salue Marie...

    Ses infirmières ont été des modèles de douceur et d'humanité.

    Nous nous réunirons autour de lui probablement au Sacré Coeur et probablement Mardi; la famille me donne les informations dès que possible...

     

    Pour toi, Guy, après ces décennies de militantisme passées ensemble...

    La devise de Marie Stuart, "En ma fin est mon commencement".

    Et ce court poème de Pierre Boutang :

    Ce qu’on appelle vie est de ne pas Te voir.

    Ce qu’on appelle mort c’est regard qui commence.

    Ce qu’on appelle vie est l’attente de Toi

    Qui s’échappe à soi-même et en est l’ignorance.

    C’est de ne pas savoir ce que veut le détour.

    C’est croire en ce détour qui vient du creux de l’être

    Que l’on recherche et fuit dans la haine et l’amour.

    Ce qu’on appelle vie est la peine de naître.

    Ce qu’on appelle mort est le plus grand soupçon,

    Le regard d’en dessous vers l’être qui s’éveille,

    Et la peine de vivre a trouvé sa raison.

    « La rose est sans raison », sa racine est merveille.

     

    François Davin, lafautearousseau et tes amis et frères Camelots et militants

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    Fidélités royalistes Catalanes...

    De "Vers le Roi", page 85 (Léon Daudet) :

    "...A Perpignan, le soleil est plus chaud et moins mystique qu'à Lyon. Mais il y a, comme, à Lyon, dans toute la région, un ardent foyer royaliste entretenu, propagé, par nos amis Bertran de Balanda et d'Espéramoins, ce dernier orateur de premier ordre..."

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    lafautearousseau

  • Le procès Weinstein par Gérard Leclerc

    À dire vrai, je me serais bien dispensé, de commenter un événement particulièrement triste et qui me rebute profondément. Mais il revêt une telle importance sociale et morale, il conditionne tellement nos modes de vie qu’il est impossible d’y échapper. Et il y aurait même une sorte de lâcheté intellectuelle à l’ignorer.

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgEn effet, le procès qui s’ouvre aujourd’hui à New York contre le producteur hollywoodien Harvey Weinstein a bien une dimension hors-normes, pour reprendre l’expression d’une consœur. Non tellement parce que le prévenu risque la prison à perpétuité pour agression et pour viol, mais parce que l’affaire Weinsten est devenue emblématique de ce qu’on appelle le combat des femmes. Avec toutes les conséquences qu’a entraînées la révélation du caractère insupportable d’une domination dont se sont plaintes des dizaines de femmes.

    Certes, Hollywood c’est un monde particulier, élitiste, bien au-delà de l’existence ordinaire de la plupart des hommes et des femmes des États-Unis et du monde entier. Mais la révolte qui est née du scandale a pris une allure de guerre généralisée. Ce qu’écrit à ce sujet la romancière Marie Darieussecq dans Le Journal du dimanche, ne peut que faire frémir et même atterrer. Car ce qui nous est décrit comme une réalité universelle ne nous donne, à nous pauvres hommes et forcément animaux de proie, aucune chance. Je cite : « TOUTES, nous avons été touchées contre notre gré, malmenées, insultées, salies. TOUTES, un type nous a mis un sexe sous le nez dans la rue. TOUTES. » Et Marie Darieussecq de poursuivre, implacable : « C’était un monde d’hommes et nous apprenions non à le changer, mais à tenter d’y circuler le plus discrètement possible. »

    Certes, les chrétiens pourraient discerner dans pareil propos ce qui résulte de la situation déséquilibrée d’une humanité foncièrement peccamineuse. Certains parleront même de concupiscence invincible, à la suite de Martin Luther. Pour autant, faut-il se résigner à un tel pessimisme mortifère ? Est-il encore possible de réfléchir à ce que la Bible appelle l’Alliance sans laquelle, il n’y a plus de possibilité de vivre ?

  • Famille de France • Le 7ème BCA rend hommage au Prince François, Duc d’Orléans (1935-1960)

     

    Le 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins a rendu hommage récemment au Prince François, duc d’Orléans (1935-1960), mort au combat en Algérie alors que le Prince était affecté au 7ème BCA, Bataillon créé en 1840 par son aïeul le Prince Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans.

    En souvenir du Prince François, second fils du défunt Comte de Paris, la nouvelle section du Lieutenant Mayeul s’est vue présenter son nouveau fanion sur la place d’armes du Bataillon. Symbole de ralliement et de cohésion le fanion « François d’Orléans » accompagnera désormais les jeunes engagés volontaires tout au long de leur formation.

    14680993_1383887194974219_6880307594749758319_o-1.jpgLe lien entre le 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins et les Princes d’Orléans est toujours d’actualité puisque la Princesse Marie, Princesse Gundakar de Liechtenstein (photo), nièce du Prince François, est aujourd’hui la Marraine du Régiment.

    La soeur aînée du prince Jean, Dauphin de France, participe chaque année aux cérémonies du 7ème BCA et offre le bénéfice de ses expositions de peintures aux oeuvres sociales du Régiment.

    Le rôle de Marraine a été assuré auparavant par la princesse Isabelle, Princesse Pierre Murat, puis par la Princesse Hélène, comtesse Evrard de Limburg Stirum qui décida de transmettre le flambeau à sa nièce la Princesse Marie en 2009.

    On peut également rappeler que le prince Robert, comte de La Marche, a effectué son service militaire au sein du 7ème BCA. Autre geste fort d’un membre de la Maison d’Orléans,avant de mourir la défunte Comtesse de Paris offrit au 7ème BCA les effets militaires du prince François que la Princesse conserva précieusement tout au long de sa vie.  

    Source :  Noblese et Royautés

    (Merci à Charles – Copyright photos : 7ème BCA)

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : les saphirs de la Couronne de France.

    L’un des bijoux les plus précieux de la famille royale de France, porté lors de grandes occasions par Madame la Comtesse de Paris sont les boucles d’oreilles en saphirs et diamants provenant de la Couronne de France. Ces boucles d’oreilles proviennent d’une parure créée par le joaillier Bapst pour la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, en 1819. 

    Les saphirs qui ornent les boucles d’oreilles auraient même garnis la couronne de sacre de Charles X, ( ancêtre de Monseigneur le Comte de Paris ) le jour de son couronnement. Ces bijoux vendus en 1887 lors des célèbres ventes des joyaux de la Couronne furent acquis quelques années après par le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha, futur roi des Bulgares en prévision de son mariage avec la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme.

    Ces précieux joyaux sont restés propriété de la Maison royale de Bulgarie jusqu’en 1957, puisque c’est à cette date que le roi Siméon II, petit-fils du roi Ferdinand, décida d’offrir ces pendants d’oreilles à la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg à l’occasion de son mariage avec feu le Comte de Paris, Henri VII de France. Le roi Siméon avait alors expliqué à la duchesse de Montpensier qu’il lui offrait ces bijoux en raison de leur caractère historique. La duchesse de Montpensier a transmis ces joyaux a son fils le prince Jean de France, alors Dauphin de France. Madame la Comtesse de Paris a porté ces boucles d’oreilles lors du mariage religieux du grand-duc héritier Guillaume de Luxembourg et de la comtesse Stéphanie de Lannoy, à l’occasion des baptêmes de ses enfants et lors d’une réception en Allemagne chez le prince de Schaumburg-Lippe. Une parure royale, pour la Première Dame de la France royale.

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Hier, à Dreux obsèques du Comte de Paris conduites par le Prince Jean de France. Premières photos et vidéo

    Le Prince Jean de France, Comte de Paris, la Reine Sophie d'Espagne

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgCe sont nos amis du blog La Couronne qui ont réuni et publié, les premiers, les premières photos de presse et une brève vidéo des obsèques du Comte de Paris. Nous reprenons ici leur commentaire. 

     

     Cliquer pour activer le son

    Ce samedi ont eu lieu les funérailles du chef de la Maison royale de France, Monseigneur le prince Henri d’Orléans, comte de Paris, en la chapelle royale de Dreux, nécropole de la Famille d’Orléans. 

    Parmi les 900 personnes venues saluer la mémoire du prince et présenter leurs condoléances à la Famille royale de France,  on a pu noter la présence du Prince Albert de Monaco, la reine Sofia d’Espagne, le Prince Hassan du Maroc, le grand duc Georges Romanovle prince Charles de Bourbon-Sicile, le prince Charles Emmanuel de Bourbon-Parme, le prince Sixte de Bourbon-Parme, l’impératrice Farah d'Iran, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, l’archiduc Karl et Georges de Habsbourg-Lorraine ou encore Stéphane Bern… 

    De nombreux journalistes étaient également présents pour couvrir la cérémonie, l’AFP,  BFM TV, France 3, RTL , Tf1, Point de vue… 

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     Le prince Albert de Monaco et le nouveau Comte de Paris

     

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    Messe de Requiem célébrée par Monseigneur Rey, Évêque de Fréjus-Toulon

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    Aux cotés des Princes, le Prince Albert de Monaco, le Prince Moulay Hassan du Maroc, la reine Sophie d'Espagne, l'impératrice Farah d'Iran ...  AFP

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    La Duchesse de Montpensier, née Marie-Thérèse de Wurtemberg, mère du prince Jean

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    Le prince Albert de Monaco, le prince Hassan du Maroc, la reine Sophie d'Espagne

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    La fille aînée du défunt, la Princesse Marie, les Princesses Hélène, comtesse Evrard de Limburg Stirum et Anne, Duchesse douairière de Calabre ainsi que leur frère Jacques, Duc d’Orléans et le prince Eudes, Duc d’Angoulême ont lu les intentions de prières.

    Photos AFP.

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (37)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Le grand "oublié" du Mur des Fastes...

     

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    Blason des Comtes et Ducs de Penthièvre

     

    Il s'agit de Sébastien de Luxembourg-Martigues : une erreur, ou plutôt un oubli, ne venant pas de Maurras mais du sculpteur, est cause que ce Sébastien de Martigues, Amiral de Charles IX, s'est donc retrouvé exclu du Mur des Fastes...
    "Si l'on excepte cette lacune - dit Maurras, en parlant de l'inscription en général - tout le reste est bel et bon..."

    Rétablissons-donc Sébastien de Luxembourg-Martigues, dit le chevalier sans peur, dans cette liste des Fastes, où il aurait dû figurer...

    Vicomte de Martigues il fut nommé duc de Penthièvre par le roi Charles IX le 15 septembre 1569. Son premier fait militaire d'importance est sa participation au Siège de Metz où, assiégés par le duc d'Albe, les Français résistèrent quatre mois avant que les Espagnols ne se replient en janvier 1553.
    En 1558, il aide le duc de Guise à reprendre Calais puis Guines. En 1559-1560, il participe à l'expédition française en Écosse destinée à soutenir Marie de Guise, régente pour sa fille Marie Stuart.
    L'expédition compte environ 1.800 hommes.
    Les Français, très inférieurs numériquement, furent contraints à la capitulation à Leith.

    Pendant les Guerre de religions, en 1562, Sébastien de Luxembourg fut nommé colonel-général de l'infanterie puis se distingua à la bataille de Dreux où il porta une attaque décisive contre l'amiral de Coligny.
    Il devint gouverneur de Bretagne en 1565.

    Après de multiples actions militaires, souvent héroïques, le roi de France éleva pour lui le comté de Penthièvre en duché-pairie.
    Il participa encore à la victoire catholique de Montcontour où il enfonça deux fois l'avant-garde protestante le 3 octobre 1569.
    Il trouva la mort quelques jours plus tard à Saint-Jean-d'Angély où il fut tué d'un tir d'arquebuse à la tête.
    Son corps est inhumé dans l'église des Cordeliers à Guingamp.


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  • Au cinéma : L’Été dernier, par Guilhem de Tarlé

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    Cannes 2023 : L’Été dernier, Un film français de Catherine Breillat, avec Léa Drucker (Anne), Olivier Rabourdin (Pierre, le mari d’Anne) et Samuel Kircher (Théo, le fils de Pierre d’un précédent mariage).

    «Quand ils sont tout neufs
    Qu’ils sortent de l’œuf
    Du cocon 
    Tous les jeun’s blancs-becs
    Prennent les vieux mecs
    Pour des c… ».

    C’est ce dont se plaint Pierre, le père de Théo (17 ans), qu’il a pourtant abandonné avec sa mère au profit d’Anne, pour finir par adopter deux petites filles.
    On peut sans doute comprendre Théo même si, des trois, Pierre reste le personnage le plus sympathique.

    Théo a la hargne de l’adolescence et, peut-être aussi, entre autres désirs à assouvir celui de se venger de son père par la décomposition de sa famille recomposée,

    Quant à Anne, jalouse de sa mère de la « génération pilule et libération des mœurs » alors qu’elle appartient à la « génération Sida », avocat spécialisée dans la défense de l’enfance maltraitée, elle se rend coupable de détournement de mineur, en même temps – et Léa Drucker le joue très bien - que de mensonge et manipulation.

    La cohabitation et la confrontation de ces individus auraient pu donner un bon film, mais malheureusement avec une succession de longueurs la réalisatrice se complait dans le voyeurisme.

    Je n’ai pas vu le film danois Queen of hearts (2019) dont cet Été dernier est un remake… j’aime à penser qu’une fois de plus l’original est préférable à la copie même si, pour promouvoir cette dernière, Catherine Breillat et Léa Drucker  évoquent Le Caravage et principalement Marie-Madeleine en extase… N’ayant aucune culture et aucun sens artistique, je vous laisse juge de cette référence qui me paraît quand même peu digne de la Sainte de la Sainte Baume…

    Brassens n’a-t-il pas raison ?

    « Quand on est c…, on est c… ».

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  • Au cinéma : Àma Gloria, par Guilhem de Tarlé

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    Arts & Ciné : Àma Gloria, un film belge de Marie Amachoukeli, avec Ilça Moreno Zego (Gloria) et Louise Mauroy-Panzani (Cléo).

    Ama Gloria… La réalisatrice transpose la relation filiale qu’elle a eue, enfant, avec la concierge de l’immeuble qu’elle habitait, et le déchirement ressenti lorsque celle-ci repartit dans son pays.
    Gloria, c’est une mère de substitution, mais la vraie, la seule mère de la petite orpheline Cléo.

    « Oh! l’amour d’une mère !  amour que nul n’oublie !

    Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !

    Table toujours servie au paternel foyer !

    Chacun en sa part  et tous l’ont tout entier ! »

    En l’occurrence, non, et tant pis pour Victor Hugo, chacun n’en a pas sa part, puisque Gloria a confié ses propres enfants à sa mère, au Cap Vert, pour gagner sa vie à Paris en s’occupant de Cloé.

    Quiconque a été élevé par une nounou, une « bonne » ou une domestique, sait bien l’affection qui se noue entre celle-ci et l’enfant, et la relation rémunérée que Gloria entretient avec Cloé n’empêche pas entre elles la réalité d’un véritable amour maternel et filial… Cloé d’ailleurs n’imagine  sans doute pas l’existence, au loin, d’autres enfants de « sa maman », tandis que ceux-ci jalousent cette fausse petite sœur qui leur vole leur mère… C’est là l’un des éléments de ce long-métrage…


    Ce ne me semble pas le plus important qui me paraît un documentaire sur la vie au Cap vert, et notamment son catholicisme. Après avoir pris soin de nos faire voir un crucifix dans toutes les chambres, la réalisatrice nous filme une procession à un saint patron de l’île, puis le baptême d’un bébé (même s’il s’accompagne de rites peu orthodoxes !) et, surtout, toute une scène où la famille récite en entier un « Je Vous salue Marie » !

    La critique évoque « une pépite »… A-t-elle remarqué cette « atteinte à la laïcité » ?

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  • 21 Janvier 2010, Marseille, Eglise des Réformés, 18h30: Messe de Requiem pour Louis XVI et toutes les victimes de la Rév

                Cette année, le 21 Janvier 2010, l’évènement est à Marseille, Église des Réformés, à 18h30 : la Messe de Requiem pour Louis XVI et toutes les victimes de la Révolution, y est célébrée en présence de S.A.R le prince Jean de France....

                Les mots sont faibles pour rendre compte d'une cérémonie d'une telle intensité, et d'une telle hauteur de sentiments. On aura pourtant un aperçu, en cliquant sur le lien ci-après, de la grandeur du moment -réellement un moment de grâce - qu'il fut donné aux participants de vivre en cette Église des Réformés, ce jeudi 21 janvier. Et l’on en connaîtra l’essentiel, si l’on écoute – ou réécoute – l’homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine.

                 Plus une place de libre dans l'église; des allées latérales remplies de fidèles debout; un nombre de jeunes impressionnant; une communion -pourtant distribuée par trois officiants- qui a duré douze minutes; un Salve Regina de conclusion, et d'anthologie, repris, en un choeur unanime, par la totalité des participants; la trompette de Laurent Friss et l'orgue de Jean-Robert Cain, sans le moindre petit raté, ni chez l'un, ni chez l'autre... oui, vraiment, les simples mots sont trop faibles pour traduire la beauté de cette cérémonie, et la grandeur de l'accueil qu'a reservé la père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au couple princier, au petit prince Gaston de France, et à tous ceux qui sont venus -"sans haine et sans ressentiment"- prier pour Louis XVI et toutes les victimes de la Révolution.

                "Regardez, mes frères, comme l'âme humaine devient inhumaine lorsqu'on la laisse à ses propres forces, loin de l'Evangile qui la redresse !..."

             

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  • Boussole anti Macron [2]

    « Et toute la clique ... »

     

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    Soutien de poids et qualité : ex-conseillère de Pompidou Marie-France Garaud votera Marine Le Pen, « la seule à pouvoir rendre à la France sa souveraineté... ».

    « ...Elle a, je crois, le sens de l'Etat au point de préserver notre nation... manifestement, elle est la seule à avoir le tempérament pour rétablir la souveraineté de la France... aujourd'hui, elle est la seule candidate qui n'est pas pieds et poings liés devant les Allemands... »

    Sale temps pour le politiquement correct et le Front républicain tout pourri : Marie-France Garaud et Dupont-Aignan ont déchiré le voile, ont mis une grande claque à l'Etablissement, aux Tartuffes, au Système, à son bourrage de crâne. An 1 de la libération mentale ? 

    Ils peuvent bien hurler les généraux de l'armée morte (Sarko, Fillon, Bertrand, Estrosi, Le Maire, Raffarin, Juppé, NKM et toute la clique) : leur « machin » ne marche plus, et c'est tant mieux ! Dupont-Aignan a raison : « Tous ceux qui ont échoué depuis 30 ans sont avec Macron ». L'urgence ? Faire barrage à Macron, aucune voix pour lui !

    Dupont-Aignan a déposé plainte - et il a très bien fait - contre 3 voyous, qui l'ont insulté, comme des racailles qu'ils sont : 

    1. Benjamin Biolay: «À tes risques et périls petite teupu. Tu vas le payer cher» ;

    2. Mathieu Kassovitz : « espèce de trou du cul » ;

    3. Gilles Lellouche : « grosse merde » ;

    Conscients, mais trop tard, de l'énormité de leur haine et de leur racaillerie, ces trois énergumènes ont assez vite retiré de leurs comptes Instagram ou Facebook ces propos orduriers qui, pourtant, les reflétaient si bien, et les montraient sous leur vrai jour : ceux qui dénoncent une prétendue « haine » sont haineux; ceux qui se présentent, évidemment, comme des républicains et des démocrates, ce sont eux les « fâchistes », qui veulent faire taire leurs adversaires et faire régner leur ordre; ceux qui sont pour la tolérance et l'accueil de l'autre (sic !) sont férocement intolérants et radicalement hostiles  à toute autre idée que la leur. Dans leur tête, inconsciemment (?), la guillotine !... 

  • Au cinéma : Une Affaire d’honneur, par Guilhem de Tarlé

    Une affaire d'honneur - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Une Affaire d’honneur, un film français de Vincent Perez, avec Vincent Perez (le colonel Louis Berchère), Roschdy Zem (le Maître d’armes Clément Lacaze) et Doria Tillier (Marie-Rose Astié de Valsayre).

    Une Affaire d’honneur… Le titre n’est pas anodin puisque depuis bientôt deux siècles, selon le dictionnaire de l’Académie française, l’expression « signifie quelquefois Duel ». C’est en effet, de la salle d’arme au pré, à partir de faits réels, l’histoire, le fonctionnement et la chorégraphie de l’institution du duel que nous présente Vincent Perez.
    Interdit par des édits depuis le XVIème siècle, passible de la peine de mort depuis Richelieu, le duel perdura jusqu’après la deuxième guerre mondiale, avec des « temps forts » notamment à la fin des années 1880, allant jusqu’à devenir une revendication féministe…
    Cette Affaire d’honneur se révèle un docufiction où l’on apprend que, si tous les coups sont permis, le duel doit répondre à la défense de son honneur et jamais à un esprit de vengeance.

    « Une femme ne peut-elle pas défendre son honneur ? » interroge Marie-Rose Astié de Valsayre – qui ne figure ni dans mon dictionnaire historique Mourre, ni dans mon Larousse en 10 volumes de 1960, mais sur Wikipédia -.

    Je retiens pour ma part qu’un homme ne se bat pas contre une femme, et j’avais précisément été choqué de voir en duel d’Artagnan et Milady.
    J’en reste donc à la seule idée qu’une femme s’honore, et c’est l’homme qui se déshonore à déshonorer une femme.

     

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  • GRANDS TEXTES (35) : La Monarchie fédérale, par Charles Maurras

    COLONNE GRECQUE 1.jpg"Quoi de plus moderne qu'une colonne grecque ?" répondait Ionesco, sous forme de boutade - mais boutade sérieuse et profonde... - aux tenants d'un art abscons, qui s'enivraient des mots "nouveau", "contemporain", "moderne" etc...

    En le paraphrasant, et en appliquant la paraphrase à la chose politique, ne pourrait-on dire : quoi de plus moderne que ces textes de Maurras, qu'il s'agisse de livres écrits il y a cent ans, au tout début du XXème siècle, comme L'Avenir de l'Intelligence, Kiel et Tanger ou, comme ici, d'un texte beaucoup plus court : La monarchie fédérale ?

    Quoi de plus moderne, mais aussi et surtout, quoi de plus révolutionnaire ? Alors que les tenants du Système sont devenus, de fait, les conservateurs du des-ordre établi de  ce Système, de cette république idéologique qui s'écroule aujourd'hui, après avoir fait faillite en tous domaines, nous sommes, nous les critiques de ce Système, les vrais révolutionnaires de ce des-ordre à l'échec retentissant. "Révolutionnaires" étant pris, bien sûr, non dans son sens idéologique - celui que se sont attribué ceux qui ont voulu 1789 - mais dans son sens naturel et premier : nous voulons retourner les choses, les remettre à l'endroit, pour, expliquait Boutang, retrouver "l'ordre légitime et profond"...

    Ainsi, dans la société induite par la révolution de 1789 et par la République de 1875, qui en est l'héritière, et qui était appelée "société bloquée" dès les années 1970 par Jacques Chaban-Delmas, il est bien révolutionnaire de parler de républiques au niveau municipal, de fédéralisme au niveau provincial (certains préfereront le technocratique "régional"...) et de royalisme à la tête de l'Etat : un Etat a-démocratique, "séquestré", disait Renan, "libéré" disait Maurras - là où Boutang parlait de "Reprendre le Pouvoir" - afin que les forces de l'Argent ne prévalent point contre lui et ne s'en emparent, ce qui est bien le cas aujourd'hui...

    Frédéric Amouretti est bien inconnu aujourd'hui : pourtant, Maurras était en pleine amitié et communion d'esprit et de pensée avec lui sur le régionalisme et le fédéralisme, comme lorsqu'il écrivait : "...En adoptant le plan de Sieyès, et en découpant la France comme matière inerte en départements tracés arbitrairement sur la carte, la Convention a anéanti ces admirables cadres historiques où les hommes, unis par l’identité des souvenirs, de la langue, des mœurs, des intérêts pouvaient bien s’entendre pour s’occuper de tout ce qui les touchait de près...".

    Pour Amouretti, au contraire, et pour les "fédéralistes", il faut respecter la liberté des communes reliées entre elles selon "sis enclin istouri, ecounoumi, naturau...", ce qui passe par la suppression des départements au profit des anciennes provinces avec à leur tête "uno assemblado soubeirano, à Bourdèus, Toulouso, à Mount-Pelié, à Marsiho o à-z-Ais". Ces assemblées devant jouir d'une autonomie complète en ce qui concerne l'administration, la justice, l'enseignement, les travaux publics…

    L'engagement régionaliste d'Amouretti se concrétisa davantage avec la Déclaration des Félibres Fédéralistes du 22 février 1892, co-rédigée avec le jeune Charles Maurras, Amouretti pouvant être considéré, à bon droit, comme "lou paire e lou redatour de la declaracioun", les deux amis se lançant donc face à l’ennemi républicain et jacobin. Face aux multiples reproches de séparatisme ou d’anarchisme, Amouretti répondait :

    "...Quelle erreur ! C’est l’unitarisme au contraire qui mène la France au séparatisme. La fusion, c'est-à-dire l’anéantissement des nationalités particulières où vivent et se distinguent les citoyens en une nationalité abstraite que l’on ne respire ni ne connaît plus, voilà l’unité. Le fédéralisme au contraire, respectant les diversités ethniques et favorisant le libre développement de chaque région, est le plus grand ennemi du séparatisme en le rendant inutile...". 

    Amouretti avait compris que seule la voie monarchique et la présence d'un Roi au sommet de l'Etat pourrait permettre cette fédération : "...Il faut rétablir les provinces, leur rendre la gestion des intérêts provinciaux, surtout en matière de travaux publics, et rétablir les assemblées provinciales avec une compétence assez étendue pour qu’elles aient des sessions fréquentes, longues, fécondes, de nature à attirer l’attention, le respect, la vue..."

    Nous renvoyons le lecteur à l'excellent Cahier de l'Herne sur Charles Maurras (voir aussi ici) dans lequel se trouve la non moins excellente communication de Frédéric Rouvillois, Maurras fédéraliste (pages 232 à 243). Le "Cahier" donne aussi, juste après, la très courte Lettre au curé de Martigues (écrite "vers 1950", soit deux ans avant sa mort...) dans laquelle Maurras dit ceci : "...Nos opinions politiques peuvent ne pas coïncider, mais, outre qu'elles sont inspirées toutes par le même désir du bien d e la France, nous nous rejoignons dans le même sentiment de patriotisme municipal : vous devez connaître assez mes idées pour savoir que, royaliste à Paris et pour les affaires nationales, je suis républicain à Martigues pour les affaires municipales et en Provence pour les affaires de la province; les Républiques sous le Roi ont toujours été ma devise. Voilà un terrain d'accord ! En tout cas, il reste toujours l'amitié que l'on peut avoir entre dignes concitoyens..."

     La monarchie Fédérale

     

    Le Bulletin de l'une des trois paroisses de ma petite ville m'est arrivé avec un poème provençal en l'honneur de saint Éloi, suivi d'un cantique à la gloire du même saint, en provençal toujours, suivi lui-même d'un sermon prononcé par le curé pour le jour de la Trinité, en provençal encore. À la fin du numéro, autre cantique en provençal. Le titre du Bulletin est seul en français d'oui ; encore porte-t-il une épigraphe de Mistral. Huit vers du grand poète servent aussi de devise et d'invocation aux Quatre Dauphins, la revue aixoise, qui est bilingue. Les jeunes gens de 1890 fondaient des revues cosmopolites ; elles s'appelaient, par exemple, Le Saint Graal. Ils entendaient exclure de leurs soucis et de leurs amitiés tout ce qui ne leur venait pas de Bayreuth; en 1912, au même âge, dans le même monde et la même classe, on a le cœur rempli du murmure des cloches, et des fontaines du pays natal, le tremblement de la mer natale, et nos jeunes Aixois prennent plaisir à émouvoir l'élite de Paris et des provinces en faveur des Saintes-Maries de la Mer menacées par le flot et qu'il faut endiguer à tout prix.

    Le succès est-il acquis à ces grandes causes ? Ni la langue provençale, ni l'église des Saintes ne sont encore à l'abri des dévastations; le culte du sol sacré n'est pas encore inscrit d'office dans la vie publique et privée. Mais le mouvement est lancé ; d'année en année, il avance, il fait partie de la renaissance de la Patrie. À l'esprit public indifférent ou hostile succède peu à peu une aspiration favorable assez puissante pour s'exprimer et se définir.

    Il n'est rien de meilleur. En travaillant à la reconstruction de la ville ou de la province, on travaille à reconstituer la nation. Le provençal ne fait aucun obstacle à l'épuration et à l'illustration de la langue française, et bien au contraire il y aide. Le patriotisme français nourri et rafraîchi à ses vives sources locales est peut-être un peu plus compliqué à concevoir et à régler que le patriotisme unificateur, simpliste, administratif et abstrait de la tradition révolutionnaire et napoléonienne. Mais comme il est plus fort ! Et surtout, comme il est plus sûr ! À la place d'un simple total de milliers de fiches contenues dans un carton vert, voici la plante naturelle qui boit la sève de son sol.

     

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    Quelle France voulons-nous ? Une France héritée de l'Histoire, bâtie patiemment autour de solidarités et d'affinités naturelles, même lorsqu'elles sont fort dégradées par le Système, après 140 ans de république idéologique... 

     

     

    Aussi bien, si les amis de la patrie peuvent quelquefois s'égarer jusqu'à se prononcer contre les provinces pour un régime d'uniformité, les ennemis du patriotisme ne commettent pas la faute inverse. Leur haine est lucide ; elle unit dans la même insulte le drapeau de Wagram et les fanions de nos comtés, duchés, marches et bonnes villes ! Du temps où le vent qui souffle n'avait pas rallié Marc Sangnier à ce « patriotisme territorial » qu'il critiquait avec une si sincère âpreté, il avait bien soin de stipuler que ses sections du Sillon de Bretagne devaient s'appeler « le Sillon en Bretagne », nullement le Sillon breton, son association cosmopolite et anti-physique devant se retrouver la même partout. Les libéraux logiques et les anarchistes sincères, les économistes qui disent la planète est un atelier, comme Léon Say, les collectivistes à la Hervé qui lui font un si juste écho, sont tout à fait d'accord pour répudier la diversité des régions au même titre que la diversité des nations.

    Tout ce qu'on dit contre la province vaut contre la nation. Tout ce qu'on dit contre la nation est utilisé contre la province. M. Sixte Quenin, aujourd'hui député socialiste unifié de l'arrondissement d'Arles, se prononçait, dès sa jeunesse militante, contre la délicieuse « chapelle » et le gracieux hennin des filles d'Arles ; ces belles choses lui paraissant coupables de n'être pas à l'alignement de Paris. D'ailleurs, disait M. Quenin, « on n'y peut rien, cela s'en va ». Les dialectes, les coutumes, les goûts locaux s'en allaient, il n'en fallait pas davantage à la fin du XIXème siècle ; l'on noyait ce qui ne demandait qu'à se sauver à la nage. On se gardait d'examiner pour chaque victime condamnée ses titres à la vie. On alléguait, en bloc, la formation prochaine d'États-Unis d'Europe, la fatale tendance du monde à s'unifier, l'inévitable disparition des nationalités consécutive à l'effacement des anciens petits États devenus simples préfectures ou sous-préfectures de pays plus grands.

     

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    ... ou bien une France "hors sol", abstraite, issue du désir fou de refuser les Racines historiques, sentimentales, culturelles.. : c'est Jacques-Guillaume Thouret (1746-1794), plusieurs fois président de l'Assemblée - avant de perdre sa tête pendant
    la Terreur - qui proposa, en 1790, une dissolution du vieux découpage des provinces
    (ce qui sera fait) par un système de grille (ce qui ne sera pas fait !)...

    Pour la Révolution, il s'agit "du passé de faire table rase", afin de créer un citoyen nouveau, pour un monde nouveau, dans un esprit nouveau.
    Ce citoyen doit être "libéré" de tous ses héritages spirituels, religieux, politiques etc...
    Et, en ce qui concerne l'administration de ce nouveau monde, le citoyen nouveau doit être libéré"des héritages historiques que véhiculent les Provinces.
    Déconnectée du réel, la pensée va si loin dans son abstraction que, dans un premier temps, "on" imagine, tout simplement, 80 départements carrés !
    Un peu de bon sens dans le délire hystérique ramènera les choses à nos actuels départements... qui portent toujours la tare de leur origine et de leur raison d'être : avoir été voulus pour tourner le dos à notre Histoire, à notre Être profond venu du fond des âges...

     

     

     

    Les instituteurs primaires du XXème siècle commencent à ne plus vouloir d'un verbiage dont s'est nourri plus d'un lettré du XIXème. On s'est rendu un compte parfait de la frivolité de certaines oppositions, de la fragilité de certaines déductions. Il n'y a pas antinomie, mais affinité entre l'unité française et les diversités régionales qui la composent. L'Europe moderne n'assiste pas à un mouvement d'unification fatale, elle subit deux efforts en sens divers, mais non contraires, et l'effort unitaire n'est pas le plus puissant ; les peuples heureux, les politiques adroits sont d'ailleurs ceux qui savent combiner ces diversités au lieu de les entrechoquer. Enfin, loin de se fusionner et de se fédérer, les grandes nations modernes vivent dans un état croissant d'antagonisme qui suffirait à montrer que l'avenir européen et planétaire appartient à l'idée de la défense des nations, nullement à la concorde cosmopolite. Pour faire face à cet avenir, la France contemporaine n'aura point trop de toutes ses forces, de leur organisation la plus pratique et la plus vigoureuse !

    C'est pour la bien organiser que nous voulons aller au Roi ; mais c'est pour ne rien gaspiller, pour tout utiliser dans le meilleur état possible que nous conseillons l'autonomie des pouvoirs locaux et professionnels. Les républicains autonomistes et fédéralistes, qui s'étaient cachés longtemps, ne se dérobent plus. Ils ne nous disent pas comment leur régime, où la centralisation est fatale, réalisera ce qu'ils veulent ; mais enfin ils le veulent, d'une volonté plus profonde qu'on ne le croit dans le pays. Le mouvement du Narbonnais en 1907, la crise de Champagne en 1911 ont fait apparaître des passions et des intérêts dont on ne se doutait guère. Le pays s'intéresse à de simples problèmes de division administrative. Ces jours-ci, lorsque le parlement a essayé de grouper les départements en des circonscriptions électorales plus vastes, mais sans égard à la nature et à l'histoire, les protestations se sont élevées des « anciennes provinces » restées plus fermes qu'il n'eût semblé dans le sentiment et dans le souvenir de leur unité.

    À Perpignan, une municipalité radicale-socialiste a protesté contre toute idée d'adjonction à l'Ariège et c'est à l'Aude, à une région méditerranéenne comme la leur, que les élus de la Catalogne française veulent être rejoints. Déjà, à Paris même, les députés de la Normandie avaient « sans acception de parti » (ce qui est beau) protesté contre « l'expulsion de l'Orne de la famille normande » et réclamé la division rationnelle et traditionnelle en Haute et Basse-Normandie. En Lorraine, on s'élève contre la tentative de dissociation dont la province est menacée ; les Vosges étaient juxtaposées au département champenois de la Haute-Marne et séparées du groupe formé par la Meurthe-et-Moselle et la Meuse ! Mais autant que ces résistances, les gauches initiatives du pouvoir central établissent que le réveil est assez fort pour poser la question et préoccuper le gouvernement.

     

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    "...En adoptant le plan de Sieyès, et en découpant la France comme matière inerte en départements tracés arbitrairement sur la carte, la Convention a anéanti ces admirables cadres historiques où les hommes, unis par l’identité des souvenirs, de la langue, des mœurs, des intérêts pouvaient bien s’entendre pour s’occuper de tout ce qui les touchait de près...".

     

     

     

    Un historien de ce mouvement, M. Charles Brun, dans son livre du Régionalisme que l'Académie a couronné, reconnaît quelle influence exerça la Déclaration de 1892. Les signataires qui survivent ne peuvent qu'être sensibles à la justice qui leur est rendue. Mais il y aurait une injustice considérable à s'en armer pour contester, au nom du Midi, l'originalité du mouvement lorrain. Il est parfaitement inexact de prétendre que l'initiative de Maurice Barrès ait dû quoi que ce soit à nos Provençaux. Que la flamme et la science d'Amouretti, son génie, sa passion aient été admirés de Maurice Barrès, cela est certain. Mais peut-on croire que nous n'ayons rien dû à Barrès, Amouretti et les amis d'Amouretti ?

    Il était naturel, qu'une fois lancés, les deux mouvements dussent se pénétrer et se soutenir l'un par l'autre. Ils se sont entraidés. L'origine de chacun d'eux reste indépendante. Amouretti ne connut Barrès que longtemps après moi. À la première visite que je fis à Barrès en 1888, l'auteur de Sous l'œil des Barbares me parla des bonnes feuilles d'Un homme libre qu'il était en train de revoir, et du chapitre consacré à ses racines lorraines, premier germe de cette « Vallée de la Moselle » qui devait faire l'ornement des Déracinés.

    Nous venions de Mistral et de ne nos braves comtes ; il dérivait de Gellée, de Callot et de ses bons ducs, comme, en Bretagne, Le Goffic s'inspirait de la duchesse Anne, des celtisants et de Renan. Je ne vois aucun avantage à diminuer par la chronique des suggestions mutuelles la spontanéité profonde et convergente d'un élan général de fédération qui vaut par la mise en ordre et la synthèse utile, mais qui vaut aussi comme expression directe de la nature et de l'histoire du pays. Il est insupportable d'en voir suspecter l'origine, la vérité et la franchise. Le retour aux provinces est venu des provinces, le réveil de la conscience nationale est venu de la conscience de la nation.

    Ces deux points de vue sont inséparables. Comme le dit un grand vers de Mistral : « il est bon d'être le nombre, il est beau de s'appeler les enfants de la France. » Ceux qui l'oublieraient auraient tort à leur point de vue même ; ils auraient tort pour leur province et pour leur cité. L'Unité française a pu gêner parfois ; elle aura surtout protégé. Sans elle, on aurait succombé d'abord aux querelles intestines, puis aux jalousies du dehors. Ce qui fut fait pour l'unité française a fini par servir toutes les parties de la France. Je n'oublie pas les coups de canif pratiqués par le pouvoir royal dans la lettre des Pactes et des Traités d'union, mais au lieu d'agiter un peu vainement si cela fut juste ou juridique ou politique, on devrait jeter un coup d'œil hors de France pour comparer à l'histoire de nos provinces le régime imposé aux éléments analogues d'autres États !

     

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    En attendant, le Système s'est contredit lui-même et a condamné l'oeuvre de la Révolution, puisqu'il a rétabli les Provinces, sous forme de Régions - terme évidemment plus "technocratique"... - mais d'une manière souvent idéologique et aberrante...

     

     

    Si l'on épluche quelques fautes, d'ailleurs rares, imputées aux « rois de Paris », il faut se rappeler le martyrologe des catholiques d'Angleterre ou le statut de l'Irlande, tel qu'il subsiste de nos jours. Citera-t-on le Canada ? Mais le Canada a commencé par être très rudement mené, et il a dû prendre les armes ; c'est les armes à la main qu'il dicta le respect de son autonomie en retour de quoi il accorda à l'Angleterre l'estime, le « loyalisme », presque l'amour. Or, c'est pleinement de l'amour, et tout de suite, que nos pères Provençaux ou Bretons ont donné, plusieurs siècles, aux rois de Paris.

    Comme ils n'étaient pas plus mal doués que leurs descendants, ils devaient avoir leurs raisons.

    Leurs raisons, c'étaient les nôtres ; c'est qu'il est beau et bon d'être de la France. La destruction de cette unité matérielle et morale serait un immense malheur atteignant tout le monde, ceux qui s'en doutent et, plus encore, ceux qui ne s'en doutent pas. Le dernier de nos frères en pâtirait autant que l'auteur de Colette Baudoche, si magnifiquement averti de tous les maux privés qui peuvent découler, après trente ans et plus, d'une catastrophe publique telle que la chute de Metz. Les enfants qui vont à l'école, l'épicier, le porteur, le cocher, le mineur enfoncé toute la journée sous la terre souffriraient les plus dures répercussions du partage ou de la diminution de la France. Autre chose est la condition des participants d'une France indépendante et la qualité de sujets d'un Pays d'Empire quelconque ! Il ne faudrait pas trop compter qu'on « neutralisera » des positions comme Toulon, Marseille, Bordeaux ou Brest dans l'Europe de lord Beasconsfield, de Cavour et de Bismarck ou que les droits et les biens des personnes y seraient sacrés.

    J'essaie de faire peur aux anti-patriotes. Mais à l'abominable tableau de ce qui se passerait si l'armature française venait à crouler, il conviendrait d'opposer l'image de ce que donnerait aux Français d'abord, au monde ensuite

  • AUDIOVISUEL PUBLIC • La République et sa courte honte

     

    Par Christian Tarente

     

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    Ce n’est pas d’aujourd’hui que les radios et télévisions publiques, financées par la redevance, sont sur la sellette : toujours trop coûteuses pour des audiences toujours trop piteuses. Une honte ! Donc, une seule politique, serrer la vis. Mais la question de fond demeure : à quoi sert un audiovisuel d’État ? 

    « L’audiovisuel public est la honte de la République ! » On s’est demandé quelle mouche a bien pu piquer Emmanuel Macron lorsqu’il a proféré cette imprécation. Si l’on songe à toutes les hontes que traîne notre République, ce n’est sûrement pas celle-là qui vient la première à l’esprit ! Quant à ce qui fait le plus honte à l’audiovisuel public aujourd’hui, c’est qu’il se soit fait le champion de la langue de bois, de la pensée unique et du politiquement correct réunis. Or on n’a pas beaucoup entendu le président de la République, toute honte bue, s’exprimer sur ce registre…

    Il y avait donc une autre explication, qui est vite venue. Il fallait que les médias publics prennent leur part de la cure d’amaigrissement du budget de l’État. Décision a été prise de les taxer de 500 millions d’euros d’économies sur quatre ans (pour un budget annuel global d’un peu moins de 4 milliards). Un choix drastique, impossible à tenir selon les responsables concernés, au premier chef la présidente de France-Télévisions, Delphine Ernotte, qui commença à protester vertement. C’est alors que surgit, de l’Élysée, la fameuse saillie présidentielle. Mme Ernotte se sentit aussitôt visée – de même que ses collègues des autres entités concernées, Radio-France, France-Médias Monde, TV5 Monde et l’INA. Alors tout ce petit monde, accablé par la « honte », est rentré dans le rang, applaudissant des deux mains le nouveau cap officiellement annoncé par la voix du ministre de la culture, Françoise Nyssen.

    ÉVOLUTIONS TECHNIQUES ET BOULEVERSEMENTS DES COMPORTEMENTS

    Que l’audiovisuel public doive « bouger » est une évidence, eu égard aux évolutions techniques qui bouleversent les comportements du public. D’autant plus que les appétits commerciaux attisent sans cesse, chez le citoyen consommateur, le désir d’innovations. La TNT, télévision numérique terrestre – diffusée par émetteurs hertziens – est de plus en plus concurrencée par la diffusion par satellite, par câble, par ADSL (via les lignes téléphoniques) et, de plus en plus, par la fibre optique, beaucoup plus puissante. La possibilité pour chacun de s’affranchir des grilles de programme des chaînes ne cesse ainsi de s’accroître. Cela a commencé par le replay puis le podcast, la possibilité offerte par les chaînes de choisir le moment où l’on regarde leurs programmes (snobisme et paresse aidant, le vocabulaire anglo-saxon règne ici avec une arrogance qu’on ne pense même plus à contester !). Cela va désormais, on le sait, jusqu’à la capacité pour un abonné d’accéder en permanence à des catalogues proposant des centaines voire des milliers de films de cinéma et de séries télévisées : l’entreprise californienne Netflix propose près de 6000 films et séries aux États-Unis, et déjà 2000 en France, dont beaucoup d’exclusivités. L’usage d’Internet affecte aussi énormément les comportements : il n’y a pas que les jeunes atteints de toxicomanie aux jeux vidéos, le plus large public est lui aussi concerné. S’ajoutent, bien sûr, les réseaux sociaux – Facebook, Twitter,… – ainsi que l’écoute de musique en streaming, qui ont mis fin, dans les jeunes générations, à l’usage habituel de la vieille « téloche ». Seuls les grands événements résistent à la tendance, ce qu’illustre une petite histoire qui court sur les réseaux sociaux, celle du Séoudien qui dit à un copain : – Tiens on ne t’a pas vu à la dernière lapidation ! – Non, mon vieux, c’était jour de match !… Encore notera-t-on qu’il lui eût suffi d’apporter son smartphone…

    L’audiovisuel public ne peut donc que s’adapter à ces réalités nouvelles. C’est à la faveur de ces mutations imposées, présentées comme des éléments de la marche triomphale du progrès, que le gouvernement espère faire avaler la pilule des 500 millions disparus… Prenant acte de l’impasse totale que constitue la traditionnelle course à l’audience, le gouvernement a fixé quatre nouvelles priorités : reconquérir le public des jeunes, largement perdu en route, en effet, relancer une politique éducative, intensifier la création et développer les programmes de proximité (France 3). De vieilles lunes, à vrai dire : ce furent toujours des priorités de l’audiovisuel d’État. Mais elles seront désormais proposées sur des « plateformes » numériques et thématiques : jeunes, éducation, culture, etc. Multimédias, ces plateformes proposeront des « modules » aussi bien radio que TV, et feront une place à l’interactivité.

    Tout ne s’annonce pas bien, cependant. Ainsi est-il prévu, au nom de la « proximité », de faire passer de 2 à 6 heures quotidiennes les programmes proprement régionaux de France 3. Il y a un précédent : en 1983, Mitterrand regnante, Serge Moati avait eu une ambition analogue, fondée sur un système d’échanges entre les régions plutôt astucieux. Mais très vite, faute de moyens, les programmes se révélèrent nuls, et le fiasco fut total ! Il est à craindre que cela se renouvelle…

    UN  MÉDIA « ENGAGÉ DANS LA VIE CITOYENNE » ? … AÏE, AÏE, AÏE !

    francetele_sipa.jpgLes sacrifices délibérés vont toucher les chaînes elles-mêmes. La mort annoncée de la diffusion hertzienne de France 4, spécialisée dans les spectacles et les programmes pour enfants et adolescents, fait quelques remous. Moins pour cette disparition même que pour la nouvelle guerre de l’ombre qu’elle déclenche : qui occupera désormais l’excellent canal dont France 4 disposait sur la TNT ? L’idée a d’abord été d’en faire profiter la version télévisée de France Info. Mais ses concurrents – BFM-TV, LCI (TF1) et C-news (Bolloré) – s’agitent dans les couloirs de l’Assemblée et à Matignon : leurs ressources étant exclusivement publicitaires, il y aurait inégalité de traitement. Pour mettre d’accord les belligérants, une autre voie est évoquée : affecter le canal disputé à la téléphonie mobile. La décision finale appartient au CSA, censé appliquer des critères « non-discriminants »… Le CSA tiendra d’autant plus à marquer là son territoire que sa plus prestigieuse prérogative – nommer le président de France-Télévisions – devrait lui échapper : on a fini par s’apercevoir qu’elle était peu compatible avec sa fonction judiciaire de gendarme de l’audiovisuel… Sarkozy en avait tiré les conséquences à sa manière, Hollande y était revenu sans l’ombre d’une réflexion. Aujourd’hui, pour la télévision publique, structure centralisée ou éclatée ? Macron s’interroge. De toute façon, on l’aura compris, la question présentera, à l’avenir, de moins en moins d’intérêt.

    Contrairement à une autre question qui, elle, touche à l’essentiel. Quel message l’État entend-il faire passer à travers les médias publics ? Un État entièrement voué au bien commun n’aurait pas d’autre souci que d’en rechercher sans cesse le contenu, l’audiovisuel public pouvant contribuer puissamment à l’expression de cette recherche. Mais lorsque règne en maître un ultra-libéralisme à la Luc Ferry – à qui l’idée même d’un bien commun des Français fait horreur –, on peut redouter le pire. Ainsi a-t-on entendu Françoise Nyssen, ministre de la culture, en appeler à un « média engagé dans la vie citoyenne » car, plaidait-elle, « sur le sujet de la diversité, le pays des Lumières est hautement réactionnaire… Avec une volonté politique sans ambiguïté, notre média engagé changera les mentalités sur le terrain. » On se demande pourquoi Mme Nyssen a mis ce discours au futur, tant elle décrit une réalité déjà très présente. On est pourtant presque rassuré d’entendre énoncer à haute voix ce que l’on sait être la pensée profonde de nos élites ! Nous voilà prévenus par la voie officielle que la liberté d’expression a encore du souci à se faire. 

    Christian Tarente

  • Benoît Hamon discrédité et disqualifié, par lui-même : il voit des nationaux-socialistes en France !

    Benoit-Hamon.jpgOn connaît bien l'effet oratoire cherché - et réussi... - par de Gaulle, le jour de la libération de Paris : "Paris libéré... libéré par lui-même ...". Mutatis mutandis, évidemment, car Benoît Hamon - qui vient encore de le prouver - n'est pas à ce niveau-là, on peut paraphraser : Benoit Hamon discrédité... et discrédité par lui-même. Et plus que discrédité : disqualifié...

    Ce lundi 6 janvier, interrogé sur France info, il donne son sentiment sur "l'affaire Dieudonné" et la quenelle. Il veut qu'on interdise Dieudonné : c'est son droit de le penser, et même de le dire. Mais il y a la motivation : et, là, on tombe des nues ! Cette affaire de la quenelle, dit-il, favorise l'extrême-droite - passe encore...- mais, et c'est là qu'on bondit : "et les nationaux-socialistes" ! Si, si : il l'a dit : des nationaux-socialistes, en France, aujourd'hui !

    En son temps, Simone Veil avait dit son effroi et sa répulsion lorsqu'elle avait entendu le "fameux" slogan "CRS/SS"; et, s'adressant par voie de presse et de radio/télévision aux manifestants qui hurlaient cette insanité, elle leur disait, en substance, que s'ils avaient connu les SS, s'ils avaient vécu l'horreur de ceux qui en furent les victimes, ils auraient la décence de ne pas offenser ceux qui furent leurs victimes en pratiquant une confusion et un amalgame scandaleux et répugnant...

    On peut penser, par ailleurs et sur d'autres sujets, ce qu'on veut de Madame Veil, mais sur ce point précis, elle avait parfaitement raison : il est indigne et scandaleux de n'avoir que l'injure à la bouche, et de parler sans cesse, et à tout propos, du nazisme et autres fariboles, qui n'ont rien à voir avec le débat.

    Que l'horloge mentale et intellectuelle de Benoit Hamon se soit arrêtée en 1944, c'est triste pour lui. Mais qu'il vienne rabaisser, polluer, crétiniser le débat, c'est tout simplement se mettre - de lui-même - hors-jeu, et s'exclure, précisément, du débat.

    Faut-il que la panique règne à bord du pédalo socialo pour que certains des membres de l'équipage en arrivent à une telle hystérie, un tel délire !...

    Benoît Hamon est devenu un personnage grotesque et caricatural, à la Pagnol, mais au mauvais sens du terme (pour lui) : on l'imagine au Bar de la Marine, tenant des propos extravagants et insensés, tandis que, derrière ou à côté, Panisse et Monsieur Brun se regardent, affligés, et murmurent un consterné : "Hamon, peuchère !...", "Eh, oui, monsieur Brun, peuchère..." 

     

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  • Ces voix qui s'élèvent pour dénoncer les dérives du Système : sur France 2, un général courageux acuse la Justice et, su

    contre la pensée unique.jpgAlors que la situation générale est réellement catastrophique (on en est à une moyenne de 1.515 chômeurs par jours depuis l'élection de Hollande...) la France, stupéfaite, a appris que son "normal" de Président, au lieu de consacrer tout son temps et toute son énergie à affronter le fléau, en était revenu aux gallipettes d'un gamin/collégien allant courir le guilledou, aussi furtif et discret qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, avec son casque et... ses chaussures, dont il a, dans son excitation fébrile, oublié de changer !

    Pendant ce temps, lui et son équipe de privilégiés du Système passent leur temps à nous faire des promesses (comme la baisse des impôts) mais, bien sûr, toujours pour demain, voire après-demain; et, en attendant la baisse (qui, comme Godot, risque fort de ne jamais venir...), c'est le "matraquage d'impôts" qui est là, est bien là... 

    Il ne faut bien sûr pas se mettre au niveau où ces personnages ont fait descendre l'Etat, mais tâcher, au contraire, de "faire de la Politique", de la vraie. Par exemple, en écoutant tout simplement ce qui se dit sur ces chaînes de télé où sur ces radios que nous critiquons si souvent, pour leur conformisme et leur politiquement correct. Elles méritent tant de reproches que, les fois où elles laissent passer quelques rayons de pensée libre et iconoclaste, cela mérite bien d'être signalé, non ? Car, et c'est le paradoxe, dans cette domination quasi monopolistique de la pensée unique, du politiquement/moralement/historiquement-et-tout-ce-qu'on-voudra-correct, surgissent de temps en temps, ça et là, quelques instants de franchise et de parler-vrai : il convient de les relever !... 

    Nous avons donc choisi de nous arrêter, aujourd'hui, sur deux reportages - l'un de France 2, l'autre de France info - d'y faire écho et de, tout simplement, nous effacer devant ceux qui ont eu l'audace de parler clair et vrai : tout commentaire serait superfétatoire, ce qu'ils disent étant suffisament net...

    1. Le reportage de France 2 dans lequel un général de gendarmerie courageux explique comment "la délinquance" a reçu "cinq sur cinq" le signal fort que ne cesse de lui envoyer une magistrature laxiste intoxiquée par l'idéologie du "bon délinquant", descendant direct du "bon sauvage" de Rousseau :  

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Delinquance-le-severe-constat-d-un-general-de-la-gendarmerie-22508.html

    2. La "page" de France info qui revient sur cette plaie endémique du Système qu'est cette sur-administration qui nous étouffe, nous paralyse et finalement nous ruine et nous déclasse : plus de 400.000 textes, règlements, circulaires, normes et contraintes en tous genres 

    http://www.franceinfo.fr/economie/le-plus-france-info/normes-la-france-au-bord-de-l-asphyxie-1274849-2014-01-09

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