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  • Au Cinéma : Le Petit Nicolas - Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Le Petit Nicolas - Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?, un film d’Amandine Fredon et Benjamin Lassoubre, avec la participation de la romancière Anne Goscinny (fille de René) qui a notamment collaboré au scénario, et de Jean-Jacques Sempé, qui a validé les dessins.

    Je n’ai aucun souvenir des films de 2009 et 2014 - Le Petit Nicolas et Les Vacancesguilhem de tarlé.jpg du Petit Nicolas - réalisés par Laurent Tirard avec Kad Merad  et Valérie Lemercier, et je n’ai pas vu l’an dernier, en raison de « L’impasse vaccinale », Le Trésor du Petit Nicolas de Julien Rappeneau.
    A vrai dire ce Petit Nicolas ne fait pas partie de ma culture ni de mes souvenirs d’enfance que j’ai passée d’abord et avant tout avec Tintin. C’est l’une de mes filles qui m’a offert en 2004 les Histoires inédites du Petit Nicolas, et je lui avoue que je ne me suis pas jeté dessus. Ce nouveau film, selon l’autre de mes filles, est « un bel hommage » à Sempé, mais, malheureusement n’ayant aucun sens artistique, j’éprouve rarement de l’intérêt pour les dessins et les caricatures. Dans Tintin comme dans Astérix, je lisais (et relis) l’histoire, je m’amusais, et me réjouis toujours des répliques mais je regardais peu les images. Le Petit Nicolas me fait rire aujourd’hui par les propos que lui prête Goscinny, alors que je ne m’arrête pas sur les illustrations de Sempé.

    Ce sont ces réflexions –sans intérêt pour vous qui lisez ces pauvres lignes – que m’inspire ce très joli « dessin animé » – comme on ne dit plus – et ces éléments de biographies comparées des auteurs du héros.
    On passe un bon moment plaisant et intéressant, mais je me suis trompé en pensant qu’il s’agissait d’un film drôle destiné aux enfants et jeunes adolescents.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (163), Piteux effondrement pour la IIIème république...

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    ...et pire désastre de notre Histoire !

    La France avait chèrement payée sa victoire de 1918 : un million cinq cent mille morts, la jeunesse du pays...


    Or, que fit la République de cette victoire si chèrement acquise ? Elle laissa le Président des Etats-Unis imposer ses vues, contraires à celles de l'intérêt national d'une France qui avait supporté la plus grande part des désastres de cette Guerre.


    Clémenceau lui-même déclara : "Nous n'avons pas obtenu ce que nous aurions pu et du obtenir...".

    Jacques Bainville, Ferdinand Foch et tant d'autres, voyant - dès la victoire... - celle-ci sabotée et gâchée par un Traité de Versailles "trop fort dans ce qu'il avait de faible, trop faible dans ce qu'il avait de fort" annoncèrent "une nouvelle guerre dans les vingt ans"...


    Alors que, jusqu'aux derniers moments avant la guerre que tout le monde voyait venir (sauf nos gouvernants) l'Action française titrait, en manchette, "armons, ARMONS, ARMONS !", de Gaulle a raconté comment il sortit, furieux, de son entrevue avec Léon Blum : celui-ci venait de lui déclarer qu'il ne pouvait pas, lui, le pacifiste de toujours, voter les crédits militaires !


    Moyennant quoi, vingt et un ans après sa brillante mais douloureuse victoire en 1918, la France, désarmée et non préparée, subit la plus écrasante défaite de son Histoire, face à une Allemagne qu'Hitler avait - pour reprendre une expression de l'époque - "transformée en forges de Vulcain"...


    La France fut d'abord divisée en deux zones, l'une occupée, l'autre libre, l'Alsace-Lorraine étant de nouveau annexées au Grand Reich allemand, et la région des Flandres étant rattachée au commandement allemand de Bruxelles.


    Puis la totalité du pays fut occupée, à partir du 11 novembre 1942...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Grandes ”Une” de L'Action française (2/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable m

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Mardi 11 février :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766240h

    • Maurras ayant rendu son hommage la veille, il reprend "La Politique" dans les colonnes trois quatre et cinq (presque complète, dont Pujo occupe la partie inférieure avec son article commencé la veille : "À quoi servent les bagarres")... 

    • Ce sont donc les deux premières colonnes de gauche qui sont consacrées à Bainville, avec l'article de Daudet et les condoléances :

    • d'abord, les condoléances des Princes :

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    • puis celles de nombreuses personnalités... :

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    • ...dont Albert Lebrun, Président de la République :

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    Voici le lien donnant accès à la page trois, dans laquelle toute la première colonne et la moitié de la seconde énumèrent la liste impressionnantes des messages reçus :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766240h/f3.item.zoom

    Nous en extrayons juste cette toute petite partie de liste :

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    Le reste de la deuxième colonne :

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    Voici maintenant l'article de Daudet, dans son intégralité :

    • Sous le sobre titre "Jacques Bainville", Daudet y parle comme Maurras : "Le deuil qui frappe l'Action française frappe aussi les Lettres et la Patrie. Car le clair génie de Jacques Bainville servit avec lucidité les trois Causes connexes de la France, de la Monarchie et de l'Histoire... C'est un grand maître qui disparaît, mais ne disparaît pas tout entier... L'homme en lui était si attachant qu'il en aurait presque fait oublier l'oeuvre immense, aux perspectives de soleil sur la mer, de "trélus" disent les Provençaux. La poésie, la plus belle, la plus noble, le hantait et accompagnait toutes les démarches de son vaste esprit... Bainville est un moment de notre Histoire..." Et là, avec ce bel hommage, ce n'est plus à Léonard que l'on pense, mais à Horace et son "Non omnis moriar" ("Je ne mourrai pas tout entier"...).

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    • Enfin, en page quatre, Pierre Tuc consacre le début de sa Revue de Presse à Bainville :

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    Pour lire les articles...

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  • Au cinéma : Napoléon, par Guilhem de Tarlé

    Napoleon - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Napoléon, un film anglais de Ridley Scott, avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre, et Vanessa Kirby (Joséphine de Beauharnais).

    Du général Bonaparte à son épouse :

     Nice, le 10 germinal, an IV (30/03/1796)
    « A la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon cœur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée ».

    Il n’empêche que de réduire Napoléon, et 28 ans d’Histoire, à Joséphine et aux expéditions militaires avec 3 millions de morts…

      « c’est un peu court, jeune homme !
    On pouvait dire… Oh ! Dieu !... bien des choses en somme ».

    Mais, c’est vrai que Ridley Scott n’est plus un jeune homme, et que, fils de la perfide Albion, il ne pouvait pas traiter avec panache celui qui fut l’ennemi juré de l’Angleterre.
    C’est vrai aussi que ce long-métrage est déjà fort long (2h38) et que l’on parle d’une version de 4H30, qui en dirait forcément davantage…

    J’ai déjà écrit que nul ne sait dans quel camp il aurait été s’il avait vécu tel ou tel événement historique… On ne peut que constater l’héritage, et ignorer ce que celui du camp adverse aurait été. 

    Il faut donc se contenter de recenser les faits – ceux que l’on connaît ! – et de les caractériser, aujourd’hui, sans savoir quelle aurait été notre interprétation et notre appréciation à l’époque.

    Ce Napoléon se présente comme une succession de tableaux, de durées variables selon ce qu’ils racontent, plus ou moins intéressants, qui se caractérisent généralement, précisément comme dit ci-dessus, par l’absence de panache, avec certaines scènes regrettables, et inutiles, de « relations amoureuses » interdisant de montrer ce film aux enfants.

    Dommage car, malgré certaines facilités cinématographiques et quelques « libertés » historiques, cette fiction aurait pu être une bonne introduction à une étude sérieuse d’une période importante de l’Histoire de France et de l’épopée d’un Homme d’Etat qui ne laisse personne indifférent et, quoiqu’on en pense, nous change des ludions quinquennaux que vous savez.

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (43)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Mélanges, souvenirs, explications...

     

     

    Aujourd'hui : Maurras l'Académicien...

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    Le costume complet (chapeau, pantalon, épée)... faisait partie - avec sa bibliothèque - des trésors que renfermait "la maison"...

    Sentant que les choses ne se passeraient pas aussi pacifiquement que prévu, après la donation de la Bastide à la Mairie, Nicole Maurras remit le tout à l'Académie française, en la personne d'Hélène Carrère d'Encausse, le mercredi 19 février 2020.

    Vous aurez une petite idée de l'ensemble dans notre Catégorie Documents pour servir à une histoire de l'URP  enconsultant la note suivante : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (3)...

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    Maurras reçoit son épée d'Académicien... Photo "Excelsior", Roger-Viollet

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    L'épée d'académicien (détail)

    Elle a été fabriquée, comme celle de Bainville, par Mellerio dits Meller, le plus ancien joaillier du monde
    Charles Maurras a été élu à l’Académie française le 9 juin 1938.
    Financée par une souscription nationale, son épée lui fut offerte le 4 mars 1939, salle Wagram, par Charles Trochu, président du conseil municipal de Paris.
    Conçue par Maxime Real del Sarte, sa poignée représente Sainte Geneviève protégeant de ses mains un écu fleurdelysé posé à la proue d’une nef d’où se détache le chapiteau de pierre dit "bucrâne" qui orne la terrasse de la maison du Chemin de Paradis.
    Les vagues évoquent la vocation de marin à laquelle Charles Maurras dut renoncer lorsque, adolescent, il devint fortement mal-entendant; elles battent contre un mur de pierres surmonté de merlons", semblables à ceux du mur grec de Saint Blaise, site archéologique proche de Martigues qui inspira profondément Maurras.
    La bastide du Chemin de Paradis, maison de famille de Charles Maurras, gardée par deux cyprès d’émeraudes, est encadrée par les armes de Provence et de Martigues, et surmontée d’un ciel où brille une Grande Ourse de diamants.
    Sur le revers se trouve le château de Versailles, flanqué des armes de France et de Versailles, et surmonté du bouclier d’Orion.
    Le fourreau de l’épée se termine par une petite amphore grecque.

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  • Au cinéma : Et la fête continue, par Guilhem de Tarlé

    ET LA FETE CONTINUE – Cinéma le Séz'Art

     

    A l’affiche : Et la fête continue, un film de Robert Guédiguian, avec Jean-Pierre Darroussin et Lola Naymark (Henri et sa fille Alice), Ariane Ascaride, Robinson Stévenin et Grégoire Leprince-Ringuet (Rosa et ses deux fils, Sarkis et Minas).

    Et la fête continue… Eh bien non ! Nous n’étions pas à la fête, et après m’être demandé où était « la fête » et quelle était l’histoire, j’avais hâte que ce lent et long-métrage (1h46) s’arrête.

    J’avais pourtant deux raisons d’aller voir ce film avec plaisir, à savoir Ariane Ascaride, que j’aime bien en tant qu’actrice malgré son militantisme gauchiste, et Marseille où se déroule l’action… pour autant qu’il y ait une action…

    C’est en effet le gros défaut de cette réalisation.

    Robert Guédiguian, sous l’égide de la révolutionnaire allemande Rosa Luxembourg, veut nous parler de tout, allant de l’effondrement d’immeubles, rue d’Aubagne le 5 novembre 2018, jusqu’au génocide arménien qui perdure au  Haut-Karabakh, en passant par l’union de la gauche aux élections municipales de 2020, avec une histoire d’amour particulièrement factice et quelques gros plans qui se veulent intellectuels et poétiques. Finalement un ensemble décousu pour un scénario cousu de fil blanc, dans lequel – reconnaissons-le – Guédiguian règle quelques comptes avec les militants des partis de gauche tout en déversant un discours humanitariste et gauchisant.

    On peut d’ailleurs s’étonner de la contradiction de ces « nationalistes » arméniens que sont Minas et Sarkis (qui veut des enfants pour l’Arménie), en même temps militants des Sans-Papiers et, finalement, du Grand Remplacement en France.

    Bref un film sans intérêt, au cours duquel on s’ennuie, qui ne me laisse pas d’autre issue que de lui faire sa fête.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Notre-Dame de Paris est en feu ! lafautearousseau y était...

    2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...

     
     
    Il est environ 18h30, en cette fin de journée du lundi 15 avril, dont nul ne sait encore qu'il sera l'un des jours les plus sinistres de l'histoire de la ville de Paris, en général, et de sa cathédrale, en particulier...
     
    Il est environ 18h30 et, sans que personne ne soit présent sur les lieux pour donner l'alerte, le feu se déclare dans les combles de Notre-Dame, où d'importants travaux de restauration de la flèche sont en cours depuis plusieurs semaines.
     
    La suite n'est que trop connue, et fut vécue "en direct", par les Parisiens arrivés sur place et par tous les Français, désespérés, devant leurs téléviseurs...
     
    La "forêt", charpente unique et merveilleuse des XIIème et XIIIème siècle, l'un des plus beaux joyaux de notre Patrimoine; la "forêt" qui vit passer Saint Louis, pieds nus, et simplement vêtu d'une pauvre tunique de toile, venant déposer la Couronne d'épines et d'autres reliques de la Passion du Christ; la "forêt", constituée de plus de 1.300 chênes, dont la plupart avaient été plantés avant l'an mil (pour certains, au IXème et même au VIIIème siècle !) : cette "forêt" disparut en quelques heures, dévorée par les flammes, devant des Parisiens et des téléspectateurs littéralement sidérés... 
     

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    Dans cet immense malheur, au milieu de ce désastre irrémédiable, un soulagement de taille cependant : les Sapeurs Pompiers de Paris ont réussi l'exploit - si la charpente est perdue à jamais... - de sauver le "corps" du bâtiment, voué, sans leur action d'éclat, à un écroulement certain :

    MAGNIFIQUES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS : ILS NOUS ONT SAUVÉ NOTRE DAME !

     

    Le lien suivant vous donne accès au court article paru dans lafautearousseau, dès le lendemain; on y explique par le menu le déroulement de cette opération de sauvetage, aussi réussie que risquée, qui restera dans l'Histoire... :

    Pour un 14 juillet dédié aux Pompiers qui ont gagné la bataille du feu de Notre-Dame !

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  • Au cinéma : L’Affaire Abel Trem, par Guilhem de Tarlé

    Infos & horaires pour L'Affaire Abel Trem - Le Sélect - Antony

     

    Mostra de Venise : L’Affaire Abel Trem, un film hongrois de Gabor Reisz, avec Gaspar Adonyi-Walsh (dans le rôle-titre).

    Ave Cesar, morituri te salutant…
    Ne serait-ce que ces quelques mots… qui seraient pourtant bien tombés, mais qu’Abel Trem est incapable de prononcer quand, à l’épreuve orale d’Histoire du baccalauréat, les examinateurs lui demandent d’évoquer Jules César.

    C’est vrai que nous, nous avons La Guerre des Gaules, nous avons Vercingétorix, alors qu’on peut s’interroger sur ce que représente César dans la tête d’un jeune lycéen  hongrois. Sans doute aurait-il été plus loquace sur Kroutchev qui, en 1956, lança les chars russes contre les étudiants de Budapest. D’autant plus qu’Abel arbore à sa boutonnière la cocarde des Hongrois nationalistes, ardents soutiens de Victor Orban.

    L’Affaire Abel Trem …  c’est l’histoire d’un étudiant qui échoue à un examen et en rejette la faute sur son examinateur, un gauchiste sectaire (pardon pour le pléonasme) qui l’aurait « saqué »…

     

    L’Affaire Abel Trem… une charge contre la Hongrie d’Orban où la presse aux ordres condamne un enseignant sans enquêter sur le mensonge  dont il est victime.

    Chacun conviendra qu’une telle situation ne pourrait pas se produire dans notre « République » dont les « valeurs » imposent de faire la chasse aux « fake-news », comme le dit Adèle Van Reeth, Directrice de France Inter : « Nous avons choisi de ne pas donner la parole à des personnes qui contesteraient le fait même du réchauffement climatique, c’est un engagement de Radio France au nom d’une valeur qui est à la hauteur de la mission même qu’on doit accomplir ».

     

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  • Au cinéma : Captives, par Guilhem de Tarlé

    Captives - film 2023 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Captives,  un film français d’Arnaud des Pallières, avec Mélanie Thierry (Fanni),  Josiane Balasko (Bobotte, alias Marguerite Bottard, infirmière à la Salpêtrière, qui finit sa carrière comme directrice de service sous l’autorité du Professeur Charcot),  Marina Fois (La Douane), Carole Bouquet (Hersilie Rouy, pianiste), Yolande Moreau (Camomille) et Dominique Frot (Emilie).

    Captives… un docu-fiction fondé sur des faits réels à la Salpêtrière, à la fin du XIXème siècle, avec des personnages qui ont parfois véritablement existé (Bobotte ou Hersilie) tandis que d’autres ont été «recomposés» à partir de témoignages.

    L’Histoire de La Pitié-Salpêtrière remonte à Louis XIV qui décida de construire un hôpital à l’emplacement d’un bâtiment où l’on fabriquait de la poudre à canon, d’où le nom de Salpêtrière. Le mot hôpital ne doit pas nous tromper, il s’agit davantage d’un hospice ou d’un lieu d’enfermement et, si l’on y « traite » depuis toujours les pauvres et les malades, ce n’est qu’au début du XXème siècle que l’Académie française utilise à son endroit le verbe « soigner ».

    J’apprends que dans les années 1890, on enfermait à la Salpêtrière les folles, les filles de mauvaise vie, ou les femmes « rejetées » par leurs familles ! Ainsi Hersilie Rouy aurait été victime d’une simple affaire d’héritage, ce qu’elle rapporte sans doute dans ses Mémoires d’une aliénée, que je n’ai pas lus.
    C’est, en tout cas, ce pan d’histoire, cet univers et ces « pensionnaires » que nous raconte le réalisateur, autour d’un scénario, quant à lui peu crédible ou mal ficelé, déjà écrit lors de la parution d’un livre, sur le même sujet, Le Bal des folles, de Victoria Mas (2019).

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  • La Dizaine de MAGISTRO...

     L'homage d'André Pertuzio à François Georges Dreyfus : "cet homme d’exception, nous a quittés, et il nous laisse attristés et appauvris". 

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             Issu d’une famille alsacienne d’origine juive, François-Georges Dreyfus se consacra à l’étude de l’histoire à la Sorbonne où il eut des maîtres réputés tels que Pierre Renouvin, Jean-Baptiste Duroselle ou Fernand Braudel. Il étudia aussi à l’université Gutenberg de Mayence. Après l’armée où il servit en zone française d’occupation en Allemagne, cet historien et ce germaniste fut nommé professeur au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg, ville où il demeura trente ans....

            Il y fut professeur d’histoire à l’Université et, pendant dix années, directeur des Hautes Études européennes et du Centre d’Études germaniques. Il reviendra à Paris, nommé par ses pairs à la Sorbonne dont il fut, à sa retraite, nommé professeur émérite. Mais si cette activité d’universitaire et d’écrivain – comme on le verra avec sa bibliographie – fut intense, il s’engagea aussi religieusement et se convertit au luthérianisme en 1953 où il occupa des fonctions importantes. Il était également proche de l’Eglise catholique avec laquelle il entretenait d’excellents rapports. C’est ainsi qu’il participa à un colloque sur Paul VI puis, de nombreuses années après sur Pie XII. Entre-temps il écrivit même une étude Des évêques contre le Pape que Jean-Paul II lui dit avoir lu avec intérêt.

            François-Georges Dreyfus déploya aussi son activité dans la politique puisque, gaulliste de toujours mais sans aucun sectarisme, il fut élu au conseil municipal de Strasbourg dont il devait être adjoint au maire chargé des Affaires culturelles. Homme de bon sens et grand connaisseur des problèmes d’éducation nationale, il se battit sans succès contre la calamiteuse réforme Haby sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. Ainsi, concurremment avec sa profession, ses travaux, ses études et ses livres, François-Georges Dreyfus ferrailla sur de nombreux fronts avec la même foi, la même pugnacité mais aussi l’honnêteté et le courage de l’homme libre qu’il fut toujours. Sa combativité et son immense culture s’exprimèrent aussi dans les revues et publications auxquelles il collaborait régulièrement telles que la Nef où le luthérien côtoyait le catholicisme traditionnel, la Nouvelle Revue d’Histoire, Géostratégiques dont il était membre et conseil scientifique, la Nouvelle Revue Universelle entre autres. Il dirigeait également une émission mensuelle sur Radio Courtoisie, il était un membre actif du Club de l’Horloge et du Cercle Renaissance et donnait de nombreuses conférences où la clarté de son discours et la fermeté de ses propos n’avaient d’égal que son extraordinaire érudition. Il était enfin royaliste et membre du cercle de l’œillet blanc autour du prince Jean.

            Spécialiste de l’histoire des guerres mondiales et de leur temps, il leur consacra plusieurs remarquables ouvrages dont L’Engrenage 1919-1939, 1917, l’année des occasions perdues et surtout une Histoire de Vichy qui fit scandale chez les bien-pensants et se heurta au silence total de la presse lors de sa seconde édition en 2004, ainsi qu’une Histoire de la Résistance. Ce gaulliste en effet y rendait notamment justice au Maréchal et malgré l’hostilité de "l’établissement", il persévéra dans d’excellentes études sur la question et, récemment son article dans le numéro 2803 de L’AF 2000, « Pétain et le problème juif ».

            Aujourd’hui, François Georges Dreyfus, cet homme d’exception, nous a quittés, et il nous laisse attristés et appauvris.

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    Henri HUDE  Professeur agrégé de philosophie  Réflexions sur la corruption et la défense nationale (1) et (2)
    Aude de KERROS  Critique d'art  Nuits Blanches 2011 : “What_next ?”, une image pieuse de la post-modernité  "Pourquoi ? What next ?" ...
    Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur  De l’usage du radicalisme  Il existe une Académie toulousaine du rugby ...
    Ivan RIOUFOL  Journaliste  Comment les politiques retrouveront la confiance des Français  Les "déclinistes", ainsi nommés par ceux qui …
    Eric ZEMMOUR  Journaliste  La vraie réussite de l'UMP  Ils n'étaient rien. Des zozos. ...
    François JOURDIER  Officier, contre amiral (2S)  Grève générale à Mayotte  C’est dans une indifférence générale, ...
    Roland HUREAUX  Essayiste  La vraie raison de la défaite de l'UMP aux sénatoriales  Que l’actuel président connaisse peu les ressorts de l’Etat ...
    Chantal DELSOL  Membre de l'Institut  Le genre, ou comment fonctionne l'Éducation nationale  Résumons la situation.
    Ivan RIOUFOL Journaliste  Le centrisme, au cœur des trente calamiteuses  Le centrisme ne peut être le remède pour la France, ...
    Henri HUDE  Professeur agrégé de philosophie  L’impossible break-up de la zone Euro  L’Euro ? Peut-on dire que l’Europe se porterait mieux …

  • Fêtera-t-on le Tri-centenaire de la révolution ? Le Livre noir de la Révolution française fait son chemin... (1/3).

          couv7741g_260.jpg                                             Ce livre a d'ores et déja fait du bruit. Les ahurissants propos tenus par un Jean-Clément Martin, Professeur d'Histoire de la Révolution française à l'Université Paris I - Panthéon Sorbonne et directeur de l'Institut d'Histoire de la révolution farnçaise (CNRS) en témoignent. La roue tourne, elle a tourné, et c'est maintenant le camp d'en face qui est sur la défensive. Ses armes ? Mensonges et enormités, comme au bon vieux temps de la Révolution. Deux exemples, tirés du-dit Martin: la Terreur ? "Une invention pure et simple" ! ou: "La Terreur est une arme employée par l'Ancien Régime..."  A quoi "ils" en sont réduits !.....

                Voila pourquoi il faut lire, faire lire et donner un maximum de diffusion à cet ouvrage.

               Jean Tulard l'a brillamment présenté, dans "Valeurs Actuelles" (1), en contrepoint d'une "sorte d'histoire convenue de la Révolution qui négligeait le sang, les massacres, le génocide Vendéen". Et ce livre est écrit non par des polémistes, en vue d'alimenter simplement la polémique, mais bel et bien par des historiens, dans un souci avant tout d'objectivité et de vérité historique....

              Tant pis pour ceux que cela dérange dans leurs douillettes certitudes, tant pis pour le conformisme, et tant mieux pour ceux qui refusent le conformatage des esprits par une vérité officielle, quelle qu'elle soit. Coïncidence: ce livre collectif est sorti au moment même où l'on a ré-édité Jules Michelet. Mais Michelet c'est aussi précisément, au moins pour une bonne part, l'histoire officielle, telle qu'on l'a enseignée pendant si longtemps dans nos écoles, avec ses mensonges, ses omissions, ses travestissements de la Vérité. C'est un bon représentant de cette époque et de cette façon de voir les choses qui a fait dire à des historiens étrangers que l'Histoire de France semblait avoir été écrite par des ennemis de la France. La roue tourne: livres, films, émissions de télévision: on ne présente plus la Royauté comme on l'a fait si longtemps, on remet les choses à leur vraie place. En un mot la Vérité est en train de reprendre droit de cité, et toute sa place: ceci est un fait nouveau, majeur, et qui ne pourra pas rester sans conséquences...

    Place à Jean Tulard...

    (1): Le livre noir de la Révolution Française, Editions du Cerf (2008), 882 pages, 44 euros (poids: 1085 grammes !).

              La chute du mur de Berlin se produisit la même année que la célébration du bicentenaire de la Révolution. La coïncidence était fortuite mais les deux révolutions, la française et la russe, avaient été intimement liées. Albert Mathiez, spécialiste à la Sorbonne de la première, se plaisait à dresser un parallèle avec la seconde, citant Lénine qu’il admirait profondément. Les révolutionnaires russes avaient d’emblée fait référence à la Révolution française, donnant le nom de Marat à l’un de leurs navires.

              Il était donc logique, qu’après un Livre noir du communisme, paru en 1997, suivit un Livre noir de la Révolution française, onze ans plus tard, livre noir rédigé par plus de quarante collaborateurs. N’en attendons pas un réquisitoire passionné contre dix ans de notre histoire, mais une remise en perspective de faits dont la violence parle d’elle-même et la réhabilitation d’idées qui ont été jusqu’à ces dernières années soigneusement occultées.

              Au cœur de l’ouvrage, revenant sans cesse dans les contributions, un mot : la Terreur. Elle symbolise la Révolution. C’est elle qui sauve en 1793 le gouvernement révolutionnaire face à la guerre civile et à la coalition des monarchies européennes. Mais c’est elle qui le condamne aux yeux de la postérité.

              La Terreur a été voulue, pensée et proclamée par le gouvernement révolutionnaire. Elle n’est pas un accident, un dérapage involontaire.

              La Terreur est mise à l’ordre du jour le 5 septembre 1793. Ce jour-là, la Convention, envahie par les émeutiers des faubourgs parisiens, vote l’arrestation des suspects, l’épuration des administrations, la création d’une armée révolutionnaire. La Terreur devient le mode de fonctionnement d’un gouvernement défini comme « révolutionnaire jusqu’à la paix ». La Terreur n’est qu’une politique de circonstance mais qui s’étend à tous les domaines, de la conduite des armées à l’économie, des finances aux arts. Elle donne une cohérence idéologique à des mesures improvisées et sans lien entre elles, et surtout sert de justification à l’élimination brutale des adversaires du gouvernement révolutionnaire.

              En réalité, les instruments de la Terreur avaient été mis en place bien avant le mois de septembre 1793. Chargé de juger des attentats contre la liberté, l’égalité et l’indivisibilité de la République, le Tribunal révolutionnaire, dont les jugements étaient sans appel, date du 10 mars 1793. Les comités de surveillance, qui ont pour mission de découvrir les suspects, sont établis le 21 mars. C’est au cours de ce même mois que l’envoi de représentants de la Convention dans les régions de guerre civile devient systématique.

              Les grands procès politiques débutent en octobre : Marie-Antoinette, les girondins, Philippe Égalité, Bailly, Barnave… sont condamnés à mort et aussitôt exécutés. Hébert célèbre dans son journal, le Père Duchesne, « la sainte guillotine ».

              Il s’agit de "terroriser" au sens propre l’ennemi politique. Déjà, en juillet 1789, les têtes coupées du gouverneur de la Bastille et du prévôt des marchands, portées au bout de piques, avaient semé l’épouvante et paralysé les résistances. Par la suite, les condamnés conduits à la guillotine doivent aller en charrette de la Conciergerie au lieu de l’exécution. Ce trajet dans les rues de Paris dure souvent plus d’une heure. Pourquoi ? Pour faire peur aux opposants. (à suivre.....)

  • Propositions pour une autre manière de penser le Politique.

              Est-il suffisant de dresser le constat d’une faillite ou faut-il tenter d’en sortir ? Pour nous, qui sommes depuis deux siècles en rupture avec le grand courant destructeur qui a emporté la France, l’Europe et le monde, quelques pistes nous semblent évidentes. Nous les proposons modestement à la réflexion de ceux qui, précisément, tels Jacques JULLIARD, remettent fortement en question jusqu’aux fondements de ce monde, celui que Jean-François MATTEI a appelé l’immonde moderne…

              Peut-on dresser un bilan des idéologies qui ont façonné, trituré, et d’une certaine manière martyrisé l’univers tout entier, sans en rejeter le principe même ? Le règne de l’Idéologie se prépare, selon nous, dans ce que les « Lumières », au XVIIIème siècle, comportent de pire. Leur « rationalisme intégral » prend forme, réalité, et, si l’on peut dire, vie, avec la révolution française et commence par l’exécution d’un roi qui fut mis à mort non à raison des crimes qu’il n’avait pas commis mais à raison de sa naissance; premier acte du racisme moderne, première manifestation du totalitarisme que le monde verra se développer dans toute sa cruauté et avec une ampleur inouïe, inédite dans l’Histoire, au XIXème et au XXème siècles: les années de Terreur qui suivront ces crimes, car à l'assassinat de Louis XVI s'ajoute l'assassinat de Marie Antoinette et celui, terrible et déshonorant, d'un enfant, par définition innocent de tous crimes; les guerres révolutionnaires qui ont ensanglanté l'Europe et décimé sa jeunesse; les deux guerres mondiales qui ont ruiné la première civilisation du monde; la révolution bolchevique et la chape de plomb du stalinisme qui ont détruit tout l'est européen; le maoïsme et ses crimes à grande échelle qui ont mis l'Asie à feu et à sang; la folie nazie qui, pour la première fois dans l'Histoire, humiliant l'Allemagne pour longtemps, a donné les dimensions d'une industrie à la haine et à la volonté de mort; sans oublier le totalitarisme mou -celui très "soft" de la société marchande- dont souffre "hic et nunc" le monde moderne... 

              N'est-il pas évident qu'il y a un lien entre ces différentes manifestations de l'Idéologie? Pour ceux que préoccupent les éventuels fanatismes que les religions et les croyances peuvent effectivement induire, n'y a-t-il pas là matière à relativiser et réviser leurs craintes?

              Est-ce que le temps ne serait pas venu de reconnaître à la fois l’unité de l’Idéologie que nous venons de décrire brièvement, sa nocivité, et, peut-être, en dernier lieu, son actuel épuisement ? Et si comme les virus et les épidémies, cette Idéologie, sous ses diverses formes et mutations, était d’en train d’achever son cycle ? Car, après tout, si l’idéologie, comme les virus, parcourt la totalité de l’Histoire et ne meurt jamais tout à fait, il peut lui arriver aussi – notamment après deux siècles de ravages destructeurs – de s’effacer peu à peu de l’imaginaire des peuples, de lasser leurs volontés, de perdre, pour un temps, de sa virulence. De cet échec de l’Idéologie à dominer le monde n’a-t-on pas vu, ces vingt dernières années, de saisissantes images ?

              Alors revient le temps des réalités. En sommes-nous là ? Ce serait une bonne nouvelle pour la France et pour le monde. Nous savons en effet, aujourd’hui, que les réalités sont moins dures à affronter que le poids exorbitant des fausses idées … Ne serait-ce pas le moment que les dites réalités « reprennent le pouvoir » ? Et, par exemple, que la France soit à nouveau considérée pour ce qu’elle est : une réalité historique et humaine qui a au moins quinze siècles d’existence, qui ne commence, ni d’ailleurs ne finit radicalement en 1789, 1792 ou 1793 et qui, au demeurant, pour en revenir aux questions que pose Jacques JULLIARD, ne se divise en partis politiques que très artificiellement…

              La destinée historique du peuple français, dans sa globalité issue du fond des âges, et, disons-le mot, dans son identité profonde, n’est-elle pas plus importante que celle des partis politiques ? Au fond, c’est peut-être tout simplement, ce qu’a voulu dire le vote majoritaire du peuple français en faveur de Nicolas SARKOZY et que celui-ci, volens nolens, a su reprendre et décliner en différents thèmes de campagne et de gouvernement…

              Pour notre part, si nous proposons qu’au sein de nos institutions et, en quelque façon, de notre « république », la charge suprême soit soustraite à l’élection pour incarner la totalité de la Nation et garantir sa pérennité historique, s’il nous paraîtrait utile et naturel que cette fonction soit dévolue au Chef de la Maison de France, famille parmi les familles et, aussi, dynastie fondatrice, c’est bien pour répondre concrètement à cette aspiration du peuple français et aux nécessités de notre temps. Alors, les partis redeviennent possibles, mais ils ne se prennent plus pour le tout, ils cessent d’être un absolu. Et, par delà les différences naturelles, l’unité et la paix sociales sont rendues plus faciles.

              Aucun des peuples européens n’a radicalement renié la quasi-totalité de leur histoire ni la conscience claire de leur origine et de leur destinée comme nous avons voulu le faire en France. N’est-ce pas là notre réel mal français ? Puisqu’il est à la mode de regarder chez les autres comment les choses se passent, regardons. Ce que nous proposons « marche » ailleurs, chez d’autres grands peuples qui n’ont perdu ni leur mémoire, ni leur unité, ni, naturellement, leurs libertés.

              Il y reste les vices et les maux des sociétés modernes. Le Politique, à lui seul, ne suffit jamais à les abolir. Mais si nous entrions dans un temps nouveau où, après deux ou trois siècles de négation, l’aspiration des peuples, et en premier lieu de leurs élites, était de « renaître à l’ordre », de retrouver le sens de leur Histoire, de leurs identités, le goût de la culture et l’envie d’une civilisation vraie ? Pourvu qu’il soit doté d’Institutions et d’ambitions dignes de ce nom, le Politique pourrait y concourir de tout son poids. En sommes-nous là ? Rien n’est moins sûr. Mais les renaissances, toujours fragiles, toujours éphémères, toujours à recommencer, font aussi partie de l’Histoire des hommes ...

              Voici quelques réflexions et propositions qu’il devrait être permis de s’exposer et de se faire entre Français.

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  • Education • Jean-François Chemain : » On produit des citoyens frustrés »

     

    par Jean-Baptiste d'Albaret

    A l’heure de la rentrée des classes, Politique magazine a rencontré Jean-François Chemain, un professeur pas comme les autres. Ancien cadre dirigeant d’un grand groupe industriel français, il décidait, en 2006, de se consacrer à l’enseignement dans un collège de ZEP de la banlieue lyonnaise. Rencontre avec un homme qui porte un regard aimant mais lucide sur notre système éducatif.

    Chemain-600x417.jpgPourquoi avez-vous choisi d’enseigner l’histoire dans des quartiers réputés difficiles ?

    C’était sans doute ma vocation. J’ai fait mon collège en banlieue lyonnaise, à Villeurbanne, où, dans les années 70, il y avait déjà une forte immigration maghrébine et cela m’a marqué. Or l’intégration des enfants d’immigrés est aujourd’hui en panne et laisse le terrain à un communautarisme où le mépris le dispute au ressentiment. Situation préoccupante, surtout quand ce communautarisme prend la forme du radicalisme le plus violent. Comment certains de ces jeunes débordant de vie en viennent-ils à avoir des pulsions de mort ? Je crois que l’éducation nationale a un rôle à jouer dans la réussite de l’intégration.

    Comment ?

    Comme le disait Simone Weil : « Il faut donner à la jeunesse quelque chose à aimer et ce quelque chose c’est la France »… Croyez-moi, ces jeunes n’attendent que ça. J’obtiens d’excellents résultats en évoquant Jeanne d’Arc ou Napoléon, fortement minimisés dans les programmes. A l’évocation du dernier carré de la garde à Waterloo, les yeux brillent de fierté. Donnons-leur de bonnes raisons d’aimer notre pays ! Même si dans leur famille ou leur pays d’origine ils entendent toutes sortes de clichés négatifs sur notre histoire – mais la faute à qui ? –, il n’en demeure pas moins que leurs parents ont, à un moment donné, choisi la France. C’est de cette histoire qu’ils attendent qu’on leur parle. Malheureusement, ce n’est pas le projet de ceux qui, au contraire, s’appliquent à déconstruire le roman national en imposant par les programmes un regard critique et distancié sur la France car il faudrait faire accéder notre jeunesse à une conscience supérieure, cosmopolite et mondialisée. Mais la mère de toutes les violences, c’est précisément celle qu’on lui inflige en refusant d’étancher sa soif d’aimer et de connaître. Dans ces quartiers, on risque de produire des citoyens frustrés.

    Ou, à défaut d’aimer la France et de se sentir français, on se revendique musulman…

    En banlieue, beaucoup se définissent en effet par rapport à l’islam. Il y a les convictions mais il y a aussi un fait sociologique : la grande majorité étant de confession musulmane, l’islam est une culture populaire qui homogénéise et structure l’environnement. C’est très net au moment du ramadan quand ceux qui ne le font pas sont regardés de travers. C’est que cette majorité religieuse n’imagine sincèrement pas que l’on puisse ne pas croire en Dieu ni même que l’on puisse venir d’une autre culture. Aussi faut-il montrer des signes d’appartenance. D’où de nombreux européens « de souche » qui se disent musulmans.

    On parle de plus en plus de laïcité à l’école. Ce discours a-t-il prise sur ces jeunes ?

    L’école s’est donné pour but d’éduquer les enfants afin d’en faire de bons petits républicains… Mais ce n’est pas avec des programmes édulcorés qu’on va leur donner le goût de notre pays. De même, quelques heures de morale laïque ne suffiront pas à faire d’une population très ancrée dans son identité culturelle et religieuse d’origine, un peuple unifié autour des « valeurs » promue par l’Education nationale. L’ambition est démesurée ! Certains tombent des nues en découvrant que certaines familles n’ont de cesse de déconstruire ce que leur enfant apprend à l’école. Dans les quartiers populaires, tel Sisyphe, le professeur doit recommencer le lendemain ce qu’il croyait acquis la veille.

    Vous dites que le discours sur la laïcité est inadapté auprès de la jeunesse des quartiers populaires ?

    Oui, car il est complètement à côté de la plaque. Dans un de mes livres (Une autre histoire de la laïcité, NDLR), je démontre que la laïcité, ce n’est pas le combat de l’état pour se libérer de la tutelle de l’église mais exactement l’inverse. Ce combat n’a pas 200 ans mais 2000 ans. Si nous sommes effectivement dans un pays laïc, c’est d’abord parce que ce pays est chrétien, et particulièrement catholique. La laïcité n’est donc pas neutre. D’ailleurs les principes dits « républicains » qu’elle veut imposer sont très largement issus du message évangélique : partage des richesses, accueil des étrangers, reconnaissance et expiation de ses fautes… Sauf que la gauche qui s’en réclame veut les appliquer sans référence à Dieu et les rendre obligatoires sous peine de sanctions pénales ! C’est ce que j’appelle une forme d’augustinisme politique… Pour résumer, contrairement à ce qu’on dit, la laïcité n’est pas une logique de neutralité religieuse mais un principe chrétien. On ne la fera pas accepter tant qu’on ne l’aura pas définie avec précision et vérité.

    Quelles sont, selon vous, les autres tares de l’éducation nationale aujourd’hui ?

    La toute-puissance de l’idéologie en son sein est un véritable drame. Un exemple. Au nom de l’égalité, on a supprimé partout les classes bilangues qui drainaient beaucoup de bons élèves. De mêmes origines sociales et religieuses que les autres, ces élèves « d’élite », mis dans une ambiance de travail et d’excellence, réussissaient souvent brillement leurs études et leur vie professionnelle. Demain, ces jeunes « bons » à l’école et motivés par les études se retrouveront dans des classes dissipées où ils seront aspirés vers le bas. Par idéologie égalitariste, on prive ainsi une part non négligeable de la jeunesse des banlieues de la possibilité de faire de bonnes études !
    Le collège unique est un autre fléau. Certains jeunes ont de l’or dans les mains mais sont obligés de rester au collège jusqu’à l’âge de 16 ans pour étudier des matières qui ne les intéressent pas. Naturellement, ces gamins décrochent et rentrent dans un cercle vicieux de chahut et d’indiscipline. Ils sortent finalement du système scolaire avec un total sentiment de dévalorisation mais aussi d’impunité qui en conduira certains à faire bien autre chose qu’un travail manuel. Concrètement, le collège unique, c’est ça. Mais nous avons affaire à des idéologues. Et le propre des idéologues, c’est de s’entêter à marcher tout droit, même quand le chemin emprunté mène manifestement à l’impasse. 

    Jean-François Chemain a publié plusieurs livres, tous chez Via Romana : La vocation chrétienne de la France (2010), Kiffe la France (2011 et 2015 en version poche), Une autre histoire de la laïcité (2013), L’argent des autres, histoire de la caution à Rome (2015).

      - Politique magazine

     

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

     Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    Le Centre Lesdiguières vous convie à sa conférence sur “L’énigme du troisième infini” le Lundi 21 Octobre à 20h00 par Marc Périnet-Marquet,biologiste, développeur Macintosh, mathématicien centré sur la reconnaissance des formes, admirateur de Raimon Panikkar qui écrivait “Toute réalité est trinitaire”.

    10 place Lavalette, 38000 Grenoble salle du 1er étage

    Tram: arrêt “Notre-Dame"

    (Participation aux frais)

    Renseignement : centrelesdiguieres@gmail.com

    Merci de nous informer de votre participation par retour de courriel

     

    Vendredi 22 Octobre à 19h00, l'Action française Le Mans vous convie à son prochain cercle dont le thème sera "la décentralisation face au jacobinisme" animé par un militant de cette section.
    Pas d'action sans formation !

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Charles Maurras l'histoire d'un maître" le Mardi 22 Octobre à 20h00 animé par Denis Rochereul.

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    Jeudi 24 Octobre à 20h00, l'Action française Rennes continue dans sa dynamique et propose son premier cercle de formation de l'année qui traitera d'une question récurrente et cruciale : "Pourquoi sommes-nous royalistes ?"

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    Mercredi 30 Octobre à 20h00, l'Action française Toulon a le plaisir et l'honneur d'accueillir Julien Langella pour une conférence où il nous présentera son ouvrage "Catholiques et Identitaires".

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    Ile de France : Hommage à nos morts

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    Le Vendredi 1er Novembre 2019 à 10h00

    Comme chaque année, une délégation d’amis de l’Action française ira fleurir les tombes de Georges Calzant, Pierre Juhel, Marcel Langlois, Marius Plateau et de plusieurs Camelots du Roi qui reposent dans le cimetière de Vaugirard.

     320, rue Lecourbe – Paris XVème (Métro Boucicaut)

     L’hommage rendu à nos morts est un témoignage aussi fondamental que le combat que nous menons au quotidien pour préserver la souveraineté de la France et œuvrer à la restauration des institutions monarchiques.

    L’histoire des Camelots du Roi est riche d’enseignements pour les batailles que nous avons à mener cette année.

     

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Pensée Classique et Pensée Chrétienne" le Mardi 5 Novembre à 20h00.

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    Le Cercle Gustave Thibon se dote enfin d’un local à Vichy et vous invite à la conférence inaugurale qui aura lieu le Samedi 9 Novembre à 17h00.


    Au Programme:
    – Présentation de notre association.
    – Conférence de Beatrice Bourges, porte-parole du Printemps Français et du Collectif pour l’enfant : “Quels enjeux pour l’avenir”.

    Renseignement : cerclegustavethibon@gmail.com

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Le droit naturel" le Samedi 23 Novembre à 16h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" le Mardi 3 Decembre à 20h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Saint-Martin de Tours, évangélisateur de la Gaule" le Mardi 17 Decembre à 20h00.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

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    Jean-Pierre Deschodt sera l'invité du Cercle le Vendredi 25 Octobre pour son livre sur le socialisme :

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence :

     

    Comme chaque année, le Café d’Actualité d’Aix-en-Provence reprendra en Octobre.
    A noter : la prochaine réunion n’aura pas lieu le premier mais le second jeudi du mois (Café Le Festival, Place de la Rotonde).
     

    Jeudi 7 Novembre à 18h45, le Café d'Actualité que dirige Antoine de Crémiers sera animé par Hilaire de Crémiers dont le thème sera "De la lutte intestine à la guerre civile … Vous avez dit la République ?".

    Café le Festival, 1 cours Mirabeau 13100 Aix-en-Provence, salle du 1er étage.

    Participation aux frais sous forme d'une consommation.

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

     

    Le Café Histoire de Toulon  vous informe de plusieurs conférences pour les mois d'Octobre/Novembre 2019.

     

     

    Ce mois d'octobre 2019, exceptionnellement afin de pouvoir bénéficier de la présence de François-Marin Fleutot en Provence et en Languedoc, la causerie du Café Histoire de Toulon aura lieu le

  • Les totalitarismes : prendre une partie pour le tout (1e) (13), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le treizième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    LES TOTALITARISMES : prendre une partie pour le tout (1e)

    QUAND UN ARBRE CACHE LA FORÊT.
    Luttes des classes. Luttes des races.

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/76/60159a33-0b80-44b7-b432-99536f3cb308.mp3

    Les totalitarismes dans l’époque contemporaine se sont particulièrement illustrés dans le champ de la politique. Mais on peut aussi les retrouver dans d’autres domaines de la pensée. Les totalitarismes sont une forme d’utopie. C’est un peu comme quand on essaye de faire rentrer un bateau dans une bouteille en en forçant le goulot. Par ailleurs avec ces totalitarismes c’est prendre un élément de la réalité, prendre un arbre dans une forêt, se mettre devant l’arbre et ne plus voir la forêt qui est derrière. La forêt avec ses multiples arbres de couleurs, de variétés différentes. Ainsi dans les totalitarismes on prend une partie pour le tout. Et on fait plier la réalité devant cette pensée unique. On fait rentrer le réel dans l’utopie. Cela ne se passe pas sans mal. Réduire le réel à un seul de ses éléments, une seule de ses composantes, se passe avec dureté, souvent avec violence, voire au prix du sang.

     

    1° la classe : la lutte des classes

    Fondateur dans les totalitarismes de l’époque contemporaine, ce système inventé par Karl Marx avec la dialectique appliquée aux classes sociales est appelé « lutte des classes » (qui a été la cause de 70 millions de morts en 70 ans). La classe bourgeoise qui lutte contre la classe aristocratique lors de la Révolution de 1789 et instaure un régime conforme à ses vœux : la République - dite bourgeoise par Karl Marx. Puis la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie qui amène à la révolution communiste dont l’exemple fondateur est la Révolution d’Octobre en Russie. Cette Révolution de 1917 va se répandre à travers le monde entier selon ce même principe de « lutte des classes » pour instaurer le règne du prolétariat contre la bourgeoisie. Les « bourgeois » étant le terme que l’on utilise pour tous ceux que l’on veut éliminer et qui sont considérés comme des adversaires, destinés au goulag ou à l’extermination. Qu’ils soient en fait ouvriers, paysans, militaires ou intellectuels. Comme pendant la Révolution française, on appelait « aristocrates » tous ceux qui n’étaient pas pour la Terreur ou la République et que l’on voulait envoyer à la guillotine.

    Dans « la lutte des classes » on prend une partie pour le tout. Effectivement les classes sociales existent. Par exemple dans la France de l’Ancien Régime, il y avait trois ordres : la noblesse, le clergé et le Tiers-État. Ils n’étaient pas des groupes sociaux destinés à s’éliminer les uns les autres, mais au contraire à coopérer. De la même façon dans une usine : il y a des patrons et des capitaux, il y a aussi le travail, la non plus l’objectif n’est pas de se diviser et de s’éliminer les uns les autres. Mais d’avancer ensemble dans la même direction en respectant les différences et en trouvant la possibilité de travailler pour un bien commun. Dans la naissance de ces totalitarismes modernes, on prend un élément de la réalité pour en faire l’unique moteur de l’Histoire. Karl Marx prend les classes et spécialement le prolétariat qui dans leur lutte serait le principal moteur. Cette « lutte des classes » qui aurait existé de tous temps et ce jusqu’à la victoire du prolétariat qui clôturerait enfin l’Histoire et mettrait fin à la « lutte des classes » par un « paradis socialiste ». En attendant il fallait passer par la « dictature du prolétariat » qui n’était en fait que la dictature du Parti Communiste sur L’État et sur la société.

    Bien sûr le prolétariat existe. Il est une composante particulière des ouvriers de ce XIXe siècle où le capitalisme exploitait effectivement à grande échelle cette classe ouvrière. Mais pour en sortir la solution n’est pas d’exterminer tous ceux qui pourraient s’opposer à une certaine forme de justice sociale. On peut construire ensemble la justice sociale en s’appuyant – non pas sur la lutte ou la haine – mais sur des valeurs positives comme la nation, la religion, le respect de la personne humaine. Toutes valeurs qui sont aussi des composantes, des moteurs de la marche de l’histoire (il n’y a pas que les luttes, les révolutions et les guerres). On peut aussi utiliser la coopération, semer l’Amour là où était la haine. Donc il y a bien d’autres arbres dans la question sociale que le seul arbre de « la lutte des classes ».

     

    2° la race : la lutte des races

    Deuxième totalitarisme qui lui aussi a fait des millions de morts.** C’est le totalitarisme qui a pris la « lutte des races » comme moteur, c’est le nazisme.** Là également c’est l’arbre qui cache la forêt : on prend la race comme seul moteur de l’Histoire. Un élément, la race va cacher l’ensemble des autres composantes de l’histoire sociale et politique. Cacher les classes sociales, cacher les nations, cacher la religion, cacher le progrès scientifique, etc. au profit d’une prétendue « lutte des races ».

    Ainsi Hitler a voulu promouvoir le règne de la « race aryenne » (que représenterait le peuple allemand) sur l’ensemble des autres races. En en éliminant certaines comme les Juifs, les Tziganes, etc. Ou mettant en seconde zone d’autres « races » comme les Polonais, les Russes, les Slaves, plus généralement ceux qui ne faisaient pas parti de cette « race aryenne », qui était censée être la race des seigneurs, des dominateurs. Voire même des surhommes selon la définition du philosophe Nietzsche, si prisé par Hitler. C’est de cette « lutte des races » qu’Hitler faisait l’histoire future avec la construction d’un Reich de 1000 ans, d’un Reich allemand qui dominerait ainsi le monde. On sait ce qu’il est advenu de cette utopie totalitaire. Au prix du sang et des larmes, une fois encore. Et d’une grande guerre mondiale.

    (à suivre 2e Partie sur le site)