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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • À bientôt

     
     
    Par François Marcilhac

     

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    Être politique, c’est refuser de se laisser submerger par l’émotion. Nul cynisme, en cela, encore moins de l’indifférence, mais la claire conscience que le devoir demeure, par-delà les aléas. Il ne s’agit pas seulement de mon dernier éditorial, ce qui, en soi, n’aurait aucune importance, même si plus de sept années passées à analyser l’actualité politique à la lumière de l’empirisme organisateur, «  selon le principe du Rempart  », aura été une tâche aussi lourde qu’exaltante ; mais, surtout, ce numéro est le dernier de L’Action Française 2000, puisque nous sommes contraints de cesser notre parution en raison de problèmes financiers que nous ne pouvons plus éluder. Cela peut paraître, en un sens, une victoire de l’oligarchie et de ceux pour qui la parole et l’action patriotes doivent absolument disparaître du paysage national. Avec la nation elle-même. Ils ont même remporté une autre victoire, cette semaine, avec le retrait de Maurras du Livre des commémorations nationales de 2018, à la suite d’une polémique qui en dit long sur l’état moral et intellectuel de nos élites autoproclamées, lesquelles font régner leur dictature sur le pays. La mutilation de la mémoire nationale, c’est évidemment celle de notre héritage, et donc de notre compréhension de nous-mêmes et, pour finir, de notre identité. Or, que cela plaise ou non, Maurras en fait pleinement partie.

    L’heure du renouveau

    Pourtant, que l’oligarchie et ses idiots utiles ne se réjouissent pas trop vite de ce qui peut apparaître au premier abord comme un recul de leurs adversaires à la fois les plus résolus et les plus conséquents. Si des raisons financières ne nous permettent plus de continuer de paraître, celles-ci ne disent rien ni de notre développement ininterrompu depuis cinq années, où nous avons vu le nombre des adhérents croître de manière exponentielle, comme en témoigne le succès sans cesse grandissant de notre université d’été et de nos actions militantes sur tout le territoire, ni, surtout, du progrès de nos idées en France, devant la déliquescence d’un régime dont le replâtrage macronien dissimule de plus en plus mal la décomposition – les dernières révélations sur l’affaire Fillon donnent la nausée en confirmant la nature de ce régime. Il nous faut tout simplement repenser notre présence politique pour accompagner notre renouveau. Comment n’entamerions-nous pas cette nouvelle étape avec exaltation l’année du cent cinquantième anniversaire de la naissance de Maurras, alors même que, une fois nettoyée de ses scories historiques – la tradition est critique –, sa doctrine demeure toujours aussi pertinente, voire d’une urgence tragique  ? Chaque jour qui passe confirme, malheureusement, la nécessité d’en finir avec un régime auquel le pays doit, depuis deux siècles, ses principaux malheurs et son érosion lente mais continue.

    Depuis sa naissance, en dépit des accidents de l’histoire, l’Action française a toujours été à la fois un journal et un mouvement politique. Les Camelots du Roi ont toujours été au centre de son action et ceux d’aujourd’hui n’ont en rien démérité de leurs aînés. Que ce soit l’occasion pour toute l’équipe de L’Action Française 2000 de saluer leur courage et leur abnégation. Ils sont le fer de lance de cette royalisation du pays sans laquelle rien ne sera jamais possible. Oui, l’année 2018 sera bien une année maurrassienne, n’en déplaise à tous les censeurs et diffamateurs de la pensée de notre maître. Notre site prend le relais – je vous y retrouverai chaque semaine. Les rédacteurs de La Nation Française, dans leur manifeste publié à la une du premier numéro, le 12 octobre 1955, déclaraient qu’ils s’efforceraient «  de résoudre chaque problème réel en fonction de l’intérêt bien entendu des Français honnêtes gens et efficaces, présents ou à venir, intérêt qui porte finalement le nom d’Intérêt national  », car «  le peuple français, qui travaille et subit le désordre établi, demeure sain dans ses profondeurs  »  ; «  sa décadence est surtout le fait de fausses élites qui l’aveuglent d’un écran de grossiers mensonges et l’étourdissent de modes et de mots  ». Avant d’ajouter  : «  Pour la plupart, les rédacteurs de ce libre journal pensent qu’une monarchie moderne, dessinée par l’expérience, sévère à toute vieillerie, serait la moins coûteuse condition de notre survie. Mais c’est le présent, la nécessité de rendre ce présent raisonnable et de créer enfin un esprit public, qui les a réunis.  » Telle sera toujours notre ambition  : parler au nom de l’intérêt commun, en vue de créer cet esprit public nécessaire à la résurrection de la patrie, tout en travaillant à la royalisation du pays, qui seule pourra donner un sens pérenne à la renaissance d’un esprit public. Comme Maurras en 1899, il nous faut toujours tenter de convaincre les Français, en premier lieu les plus sincèrement patriotes d’entre eux, de la nécessité d’incarner l’esprit public dans la personne du Roi.

    Des devoirs et des tâches

    Car aujourd’hui, assurément, fleurissent, et sont appelées encore à fleurir, ici ou là, des initiatives éditoriales qui vont dans le sens d’une telle renaissance. Nous ne pouvons que nous en réjouir, puisque ces initiatives témoignent, au milieu de la victoire apparente de tous les nihilismes, de cette contre-révolution spontanée en train d’accoucher que Maurras appelait de ses vœux. Toutefois, ces initiatives, pour si sympathiques qu’elles soient, ne vont jamais jusqu’à s’attaquer à la racine même de nos maux  : elles en sont toujours encore, malgré cent cinquante ans de décomposition continue, à chercher les conditions d’une bonne république. Comme si une bonne république n’était pas chose encore plus improbable que la réinstauration du régime qui a fait la France  ! C’est dire combien la présence de l’Action française est nécessaire, sous une forme ou sous une autre.

    «  Il n’y a que des devoirs et des tâches  »  : nous avons fait nôtre ce mot de Boutang au lendemain de la mort de Maurras. Parce que «  qui veut bien quelque chose en veut la condition  » et que «  cette condition préalable, c’est le Roi  »  ; «  pas de Roi, pas de puissance nationale, pas de garantie pour l’indépendance de la nation  »  ; «  pas de Roi, […] pas de résistance à l’étranger de l’intérieur, pas de réformes bien conduites ni sérieusement appliquées  ». Parce que «  c’est en cela précisément que réside le nationalisme intégral  »  ; «  il met en ordre les problèmes français, il permet de les comprendre, et ce qu’ils peuvent offrir de contradictoire sans lui s’accorde en lui parfaitement  »  ; alors, oui, «  la Monarchie est la condition de la paix publique  »  ; «  la Monarchie est la condition de toute renaissance de la tradition et de l’unité dans notre pays  ». Alors oui, «  c’est pour l’amour de cette unité, de cet ordre, que commence aujourd’hui notre guerre quotidienne au principe de la division et du mal, au principe du trouble et du déchirement, au principe républicain  ». Parce que cette déclaration, parue dans le premier numéro de L’Action Française quotidienne, le 21 mars 1908, n’a pas pris une ride, alors oui, nous pouvons conclure comme ses auteurs  : «  À bas la République  ! et, pour que vive la France, vive le Roi  !  » À bientôt  !    

  • Le moment sans ambigüité de la Fête nationale : l'hommage à l'Armée française....

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    La Patrouille de France ouvre chaque année le défilé : elle célèbre cette année son cinquantième anniversaire (voir éphéméride du 17 mai)
     
     
     

  • Vidéo • « La diplomatie française : tradition et rupture », entretien du Cercle Henri Lagrange avec Roland Dumas

     

    Un entretien en tous points remarquable du Cercle Henri Lagrange* avec Roland Dumas, avocat, ministre des Relations extérieures de 1984 à 1986 et des Affaires étrangères de 1988 à 1993, président du Conseil constitutionnel de 1995 à 2000. Un document exceptionnel qui traite - sous les divers angles de la géopolitique mondiale - des intérêts majeurs de la France et de la diplomatie qu'il conviendrait de conduire pour les servir.  LFAR

     

    54 minutes

    Source : Action française

    Les entretiens du Cercle Henri Lagrange

  • LIVRES • LEON DAUDET ... UN POLÉMISTE D'AUTREFOIS

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    En quelques lignes rapides Rémi Soulié signale aux lecteurs du Figaro magazine de ce week-end la parution de l'ouvrage ci-dessous. Il nous faudra sans-doute y revenir !

    SOUVENIRS ET POLÉMIQUES, de Léon Daudet, Robert Laffont, « Bouquins », I 504 p.. 32 €

    Léon Daudet (1867-1942) définissait la polémique comme l'alcool fort du journalisme. C'est peu dire que le bretteur rabelaisien et parfois injuste qu'il fut s'en enivra, notamment dans L'Action française de Charles Maurras mais aussi dans ses Souvenirs : « Il y avait le clan Millerand, le clan Briand. le clan Poincaré. Entre ces deux derniers oscillait le hideux et sournois Barthou, l'hyène qui suit la caravane. » En nos temps aseptisés, de telles rasades redonnent du coeur au ventre !

    RÉMI SOULIÉ

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Gustave Thibon...

    1903 : Naissance de Gustave Thibon

     

    De Charles Maurras (L’Action française, 10 juin 1942, page 2)  :

    "Gustave Thibon est sans conteste le plus brillant, le plus neuf, le plus inattendu, le plus désiré et le plus cordialement salué de nos jeunes soleils."

    (tiré de notre Catégorie Grande "Une" de L'Action française)

    Grandes "Une" de L'Action française : c'est un Maurras enthousiaste qui "présente" Thibon aux lecteurs du journal...

     

    • Retrouvez deux des Discours de Gustave Thibon aux Rassemblement Royaliste des Baux, qui constituent deux de nos Grands Textes :

    GRANDS TEXTES (IV) : Le suprême risque et la suprême chance.

    GRANDS TEXTES (X) : La paille des mots remplace le grain des choses.

     

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    Au Rassemblement Royaliste des Baux, dont il fut sans conteste l'un des piliers, par la régularité et la qualité de sa participation

    "Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse".

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     • 193 courtes citations, "Au fil de mes lectures"... : http://www.gilles-jobin.org/citations/?au=290

     

     • Radioscopie du 9 avril 1974, Jacques Chancel reçoit Gustave Thibon :

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  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la famille royale de France, une famille au service de l’armée française.

    Si la famille royale de France ne règne plus aujourd’hui sur notre pays, les princes de la Maison de France continuent néanmoins d’entretenir les liens millénaires qui unissent la dynastie capétienne à l’armée de notre pays. Aujourd’hui encore, et même si nous sommes en république, nos princes parrainent et soutiennent activement plusieurs régiments de l’armée, à commencer bien sûr par le chef de la Maison royale de France Monseigneur le Comte de Paris.

    4ème Régiment de Chasseurs Clermont Prince, parrainé par Mgr le Comte de Paris

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    Le 5 mai 2016, le 4ème Régiment de Chasseurs a accueilli son parrain, le prince Jean d’Orléans. Il devient officiellement le parrain du 4ème Régiment de Chasseur. La convention de parrainage qui scelle l’engagement du Prince avec le régiment des Alpes du Sud a été signée dans la salle d’honneur du “4” par le Colonel Jean-Jacques Fatinet.

    Le Prince, Colonel de Réserve depuis l’été 2015, a visité le Régiment et a également participé à une prise d’arme. Il a accepté cette responsabilité au nom de son frère ainé le Prince François, comte de Clermont, car le 4ème Régiment de Chasseurs porte également le nom de Clermont en l’honneur de son fondateur le Prince Louis de Bourbon-Condé, Comte de Clermont.

     

    GRS IDF – OM / 8ème BCP, parrainé par le prince Eudes de France

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    En 2018, au cours de la commémoration de la Sidi-Brahim, au château de Vincennes, le fanion du 8ème Bataillon de Chasseurs à Pied est remis au Groupement de Recrutement et de Sélection Île-de-France-Outre-Mer, qui en assure la garde et entretient les traditions, sous l’appellation de GRS-8eme Bataillon de Chasseurs à Pied (GRS IDF/OM – 8eme BCP).

    Le 21 décembre 2018, a eu lieu la cérémonie de parrainage organisée par le colonel Forestier du GRS/8°BCP au Château de Vincennes en présence de son parrain, le prince Eudes d’Orléans, duc d’Angoulême.

     

    7ème BCA – Bataillon de Chasseurs Alpins, parrainé par la princesse Marie de France

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    Depuis 2009, date à laquelle la Princesse Marie d’Orléans a succédé à sa tante la Princesse Hélène en tant que Marraine du 7eBCA, la Princesse a choisi d’aider et d’accompagner les malades et les blessés de son régiment ainsi que leurs familles. La tradition de la marraine du bataillon est instaurée au cours de la guerre d’Algérie. L’usage veut que le rôle soit confié à une descendante du créateur des chasseurs à pied, Ferdinand d’Orléans. Ainsi se sont succédé :

    • La princesse Isabelle d’Orléans (1900-1983), comtesse d’Harcourt puis princesse Murat sœur d’Henri VI, comte de Paris de de 1929 à 1999 ;
    • La princesse Hélène d’Orléans, nièce de la précédente, comtesse Evrard de Limburg Stirum, sœur aînée du sous-lieutenant François d’Orléans, tué en Algérie dans les rangs du bataillon, de 1999 à 2009 .
    • La princesse Marie d’Orléans est aujourd’hui la marraine en titre du 7eBCA

     

    Amicale du 7ème BCA, parrainé par la princesse Hélène de France

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    Après s’être retirée de son engagement auprès du 7ème BCA en 2009, la princesse Hélène d’Orléans, comtesse Evrard de Limburg Stirum, préside les évènements de l’Amicale du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins comme invitée d’honneur lors de cérémonies organisées par l’Amicale.

    Comtede Paris, Site Officiel

    Comte de Paris, Page Facebook 

    Compte Twitter

    Instagram

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Sur Radio Courtoisie : Le français en partage (21 mai 2012) : “Langue française et langues de France : opposition ou com

    Le français en partage du 21 mai 2012 : “Langue française et langues de France : opposition ou complémentarité ?” 

            Albert Salon recevait Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, Olivier Dazat, scénariste, écrivain, et Axel Tisserand, historien, pour une émission consacrée à la question : “langue française et langues de France : opposition ou complémentarité ?”

             http://www.radiocourtoisie.fr/3188/le-francais-en-partage-du-21mai-2012-langue-francaise-et-langues-de-france-opposition-ou-complementarite/

  • Dans la dernière parution de la Revue des Deux Mondes : analyse de l'antisémitisme au sionisme, Pierre Boutang.

    Vu sur la page FB de Bertrand de Réviers.

    Au printemps 2016, Fabrice Luchini déjeunait avec François Hollande. L’acteur raconta qu’il était en train de lire un livre de Pierre Boutang. La réponse fusa : « Vous lisez Boutang ! C’est l’écrivain préféré de mon père ! » Georges Hollande était loin de partager les options socialistes de son fils.

    Trois décennies auparavant, Pierre Boutang était sorti de l’ombre à laquelle le condamnaient son œuvre philosophique difficile et ses positions politiques. En 1987, il avait enregistré avec George Steiner deux débats qui, bien que cela ne fût pas leur but, montraient ce que peut être, ce que doit être, un service audiovisuel public. Ils montrent aussi, à plus de trente ans de distance, que c’est terminé et que, dans ce domaine-là comme d’autres, il ne nous reste que les yeux pour pleurer.
    Boutang fut un philosophe, c’est-à-dire, selon la définition moderne – en laquelle ni Platon, ni Descartes, ni Spinoza ne se reconnaîtraient – un personnage écrivant des livres ou des articles et qui, de manière parallèle, enseigne la philosophie comme discipline académique. Boutang fit surtout un voyage surprenant et peut-être sans équivalent, qui le conduisit de l’antisémitisme à la judéophilie et au sionisme.
    Pierre Boutang naquit en 1916. Des recherches généalogiques ultérieures révéleront qu’un de ses ancêtres fut un marrane. Pierre Boutang père était maurrassien et son fils apprit à lire en déchif-frant les numéros de L’Action française qui traînaient à la maison. La pensée politique de Charles Maurras est connue : mépris de la République, antisémitisme impardonnable, mais également germano phobie militante. Maurras fut un des premiers à comprendre quel danger mortel représentait Hitler. « Si, écrivait le colonel Rémy, dès l’après-midi du 18 juin 1940, je me suis jeté dans une barque pour aller continuer la lutte ; si, pen-dant quatre ans, aucune pensée ne m’a inspiré que celle de porter à l’envahisseur tous les coups en mon pouvoir, c’est que, pendant les vingt années qui avaient précédé notre défaite, M. Maurras avait su m’apprendre dans L’Action française ce que signifiait le grand mot de servir. »
    Le jeune Pierre Boutang fut un élève doué et rebelle. Il accomplit une scolarité brillante qui l’amena au lycée du Parc, à Lyon, où il eut pour professeur de philosophie Vladimir Jankélévitch, qui devint un ami. Boutang « monta » ensuite à Paris et écrivit dans des journaux liés à l’Action française, où il déployait l’antisémitisme ordinaire dans cette presse, sans que cet antisémitisme l’empêchât de se lier avec des personnalités juives. Pendant sa période lyonnaise, Boutang rencontra, outre Jankélévitch, Jean Wahl, qu’il aidera à faire passer aux États-Unis durant la guerre. Aux Décades de Pontigny, Boutang connut Martin Buber, dont il dira : « Son œuvre philosophique et théologique nous intéressait moins que sa personne, qui surplombait généreusement les désastres, les abîmes du temps [...] > LIRE LA SUITE
  • Sur TV Libertés, Perles de Culture n°294 avec Andreï Makine de l'Académie française.

    Anne Brassié reçoit Andreï Makine de l'Académie française pour son dernier très beau livre "L'ami arménien". Chacun de ses livres est un événement. Celui-ci nous rappelle les souffrances de ce peuple encore durement éprouvé récemment, grâce à une histoire poignante d'une grande poésie et vérité.

  • Reims, haut lieu de la Royauté française : le huit centième anniversaire de la cathédrale a débuté ce 6 mai ....

            L'Union propose sur son site une évocation du spectacle Son et lumières Rêve de couleurs, qui a été projeté pour l'ouverture des cérémonies marquant le 800ème anniversaire de la construction de la cathédrale:

            http://www.lunion.presse.fr/diaporama/la-cathedrale-de-reims-reve-en-couleurs

            Voici par ailleurs le dossier proposé par Herodote.net, auquel nous ajoutons notre Album et nos Ephémérides consacrées à Suger et à l'Art ogival, afin que vous puissiez disposer d'une présentation la plus complète possible sur ce haut lieu de la Royauté française et de notre Histoire..... 

    reims,sacre,herodote.net 

    I : Le dossier proposé par Herodote.net :

    I : Notre-Dame de Reims :

    http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=12110506

     

    II : Art gothique ? Disons plutôt Art français :

    http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=306

     

    III : Reims, la ville des sacres… :

    http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=603

     

    IV : Le sacre et la royauté :

    http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=231

     

     

     reims,sacre,herodote.netreims,sacre,herodote.net

     

     Sur le portrail Nord, Le beau Dieu (à gauche), et L'Ange au sourire (à droite) : le beau treizième siècle.....

     

     

     

     

     

    II : Notre Album :

    Reims, cathédrale du Sacre...

     

    reims,sacre,herodote.net

     

     

     

    III : Nos Ephémérides consacrées à la cathédrale, à l'art ogival, à Suger... : 

     

    I : Ephéméride du 12 Août. (Le beau treizième siècle).

    II : Ephéméride du 13 Janvier. (Mort de Suger, initiateur de l'art ogival).

     

    reims,sacre,herodote.net 

  • (Communiqué) La langue française est le service public de la liberté d’expression et de la liberté de penser. Pourquoi l

    asselaf.jpgBonjour,

    Notre association, l’Asselaf (Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française) souhaite vous faire connaître, si ce n’était pas déjà le cas, la revue Lettre(s) qu’elle édite.
    Cette revue pose sans complaisance la question du maintien, y compris en France même, d’un français de qualité comme langue de la cité et alerte les francophones pour que des « élites » mondialisées n’abandonnent pas, au profit de l’anglo-américain, la langue française, qui est notre premier lien social et la seule voie d’accès au débat public dans notre pays et dans les pays francophones.

    Voici donc en fichier joint quelques précédents numéros afin que vous puissiez faire connaissance avec nous et, si le coeur vous en dit, relayer notre action.

    Nous espérons que vous trouverez plaisir et intérêt à être de nos lecteurs et amis, et nous vous prions d’agréer nos salutations francophones les plus cordiales,


    Philippe Loubière,rédacteur en chef de Lettre(s), 22, rue François-Miron,75004 Paris.


    asselaf@asselaf.fr /www.asselaf.fr

    Lettres 49.pdf

    Lettres 48.pdf

    Lettres 47.pdf

    Lettres 46.pdf

  • Mardi 20 janvier 2015 à 15h00 : Café Histoire de Toulon...

    LE RÔLE DE LA MARINE FRANÇAISE 
    PENDANT LA GUERRE DE 14-18
     

    toulon cafe histoire.png

     
    par François Schwerer, 
    membre de la Société française d'histoire maritime,
    au musé de la Marine,
    place Monsenergue - 83000 Toulon.
    Entrée gratuite
  • Demain, mardi 20 janvier à 15h00 : Café Histoire de Toulon...

    LE RÔLE DE LA MARINE FRANÇAISE 
    PENDANT LA GUERRE DE 14-18
     

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    par François Schwerer, 
    membre de la Société française d'histoire maritime,
    au musé de la Marine,
    place Monsenergue - 83000 Toulon.
    Entrée gratuite
  • Civilisation • Robert Redeker : « La langue française malmenée par François Hollande, ou l'héritage disloqué »

     

    Par Robert Redeker           

    TRIBUNE - Les tweets de l'Élysée rendant compte des vœux du président, le 31 décembre, ont été émaillés de fautes de français grossières. Robert Redeker pointe ici [Figarovox - 4.01] cette stupéfiante désinvolture. C'est celle d'un Système déliquescent auquel aucune indulgence n'est due.  LFAR  

     

    17178152.2.jpgAnecdotique en apparence, la multitude de fautes d'orthographe constatées dans les tweets présidentiels à l'occasion du passage à l'an 2017 ne sont pas des accidents. Ils s'inscrivent au contraire dans une lignée d'innombrables petites attaques contre la langue française dont François Hollande, à la suite de son prédécesseur à l'Élysée, et à l'image d'une foule de politiciens, de journalistes et d'artistes de variétés, s'est rendu coupable.

    François Hollande s'adresse au peuple de la plus détestable des manières : en usant et abusant redoublement du sujet. Exemple : «la police, elle a ma confiance ». Cette mauvaise manie puérilise (Malraux emploie le verbe puériliser dans L'Espoir) aussi bien son propos que ceux à qui il s'adresse. À travers cette horreur syntaxique, le chef de l'État parle aux Français comme à des enfants de grande section de maternelle, voire à des demeurés.

    De leur côté, les journalistes audiovisuels, à commencer par ceux des chaînes tout-infos, ignorent la concordance des temps, ne savent pas que le subjonctif présent existe, accordent le verbe avoir avec le sujet (« l’erreur que le candidat à la primaire de la droite a fait »). Ils emploient supporter comme en anglais, ne sachant pas qu'en français il signifie souffrir : « souffrez ma présence… », « supportez ma présence… ». Les journalistes du matin sur France Info, pourtant chaîne publique, emploient un français si fautif qu'un professeur de lettres digne de ce nom ne l'accepterait d'aucun de ses élèves de seconde.

    La quasi-totalité de ceux qui font profession de parler, «la caste palabrante » stigmatisée par Donoso Cortes, a sombré, paradoxalement, dans l'oubli de ce qu'est la langue. De l'essence de la langue. Cet oubli témoigne de la généralisation d'un état d'esprit utilitariste. Les mots, supposent ces gens, sont des instruments à mettre au service de la pensée ou de l'ambition. Voici la langue confondue avec un outil à double face : exprimer sa pensée (quand on en a une, richesse devenue rarissime dans les milieux politiques et médiatiques), et influencer l'opinion (opération confiée à la «com », entraînant la soumission servile de la langue aux impératifs de la communication). Or, la langue n'est pas qu'un outil. Elle est la chair de la nation. Maltraiter la langue est blesser cette chair - la déchirer toujours plus.

    Chacun sent battre en lui la nation et son histoire lorsqu'il parle sa langue avec attention et fidélité. L'idée d'attention - parler et écrire avec attention - met en lumière le soin que la langue exige de chaque Français. L'objet de ce soin n'est pas seulement de maintenir notre langue en vie ; il est aussi de maintenir dans l'existence un ensemble de significations qui lui sont liées : l'histoire, la nation, le regard. La grammaire est le liant des idées. Elle lie aussi les hommes entre eux, les unissant en une nation et à leur histoire. La grammaire est politique. L'histoire de la France et de son peuple se condense dans sa langue, qui en est le précipité. Les liant à leur histoire, cette langue lie les Français entre eux : elle est une certaine façon d'être ensemble. Et enfin, elle est, à travers son vocabulaire et sa syntaxe, un certain regard sur le monde. L'ensemble de ces significations forme ce qu'on appelle la civilisation française.

    Comme la France n'est pas une nation ethnique, ce n'est pas la naissance qui fait l'unité, mais l'histoire et la langue. L'inconscient tapi derrière la dislocation de la langue mise en œuvre par les « élites » de notre pays est celui de la dislocation nationale. Faute morale et politique : disloquer la langue, comme s'y est accoutumé François Hollande, c'est disloquer aussi l'histoire et la nation, rendant vide le regard. Mépriser la langue c'est mépriser l'histoire. C'est mépriser le peuple. C'est mépriser la nation.

    L'orthographe est le rapport d'un peuple à son passé. Les mots sont des monuments. Ils sont l'existence dans le présent d'états passés de la langue. À travers eux continuent de subsister des façons de voir le monde qui se sont effacées. Leur écriture et leur lecture est toujours un voyage dans le temps. Les mots sont des fenêtres ouvertes sur le passé. Maintenir l'orthographe est aérer le présent en ouvrant ces fenêtres. L'intransigeance dans la juste graphie des mots est la signature des intelligences ouvertes qui refusent le cloisonnement de la langue dans la prison du présent.

    Ni François Hollande ni de nombreux journalistes ne parlent plus français. Ils parlent un ersatz de français, misérable en vocabulaire et rachitique en syntaxe. Aucune idée ni pensée de peut naître en pareil désert. Remplacement il y a : une néolangue prend peu à peu la place du français. Dans les écoles elles-mêmes, le prétendu enseignement du français vise à la destruction de la langue française puisque, comme la presse vient de le révéler, selon la parole officielle la grammaire « est négociable » !

    Cette dislocation de la langue - qui, à la suite des élites, verse chaque Français dans la catégorie des syntaxiquement pauvres - est l'expression dans le domaine verbal d'une dislocation plus généralisée : celle de la pensée et celle de la politique. Cette décomposition traduit un projet politique et anthropologique : couper les Français de leur histoire, les muter en zombies. N'étant plus héritiers de leur langue, ils ne le seront plus de leur histoire ni de leur nation. Dans ce gel d'héritage tient - les tweets fautifs le manifestent piteusement - la seule « réussite » du quinquennat de François Hollande. 

    « Mépriser la langue c'est mépriser l'histoire. C'est mépriser le peuple. C'est mépriser la nation. »

    Robert Redeker

    Dernier ouvrage paru de Robert Redeker : « L’École fantôme » (Éditions du Rocher, septembre 2016). 

    Robert Redeker   

  • Sur Valeurs Actuelles, Franck Ferrand : ”Je ne veux pas qu'on vienne défigurer ou pire, nier la culture française”.

    Franck Ferrand publie chez Plon "L'année de Jeanne", un roman de politique fiction sur une Jeanne d'Arc de notre temps. Un livre sous forme de programme politique pour soigner la France de ses maux, la libérer de son étreinte européenne et la sortir d'une archipélisation avancée.