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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • COLLOQUE MAURRASSISME ET LITTERATURE. L’Action française. Culture, société, politique. AF4. 20, 21 et 22 octobre 2011. U

            Voici une annonce importante, à laquelle il convient de donner, dès à présent, l'écho qu'elle mérite : le quatrième Colloque organisé sur le thème général - et fort vaste... -  de Maurras, l'Action française, la Culture etc... se tiendra fin octobre à Paris.

            Nous en donnons d'ores et déjà les principaux renseignements : dates, orateurs et sujets, répartition des interventions par demi-journées etc...

            En souhaitant un plein succès à cette initiative, venant après les trois précédentes - qui sont rappelées ci-après - nous communiquerons au fur et à mesure toute nouvelle information utile dont nous disposerons....

    Maurrassisme et littérature. L’Action française. Culture, société, politique IV 

     
            Charles Maurras et l’Action française constituent un pôle important de la vie politique et culturelle de la France du XXe siècle. La série de colloques interdisciplinaires réalisés et publiés ces dernières années a mis en lumière la multiplicité des facettes du maurrassisme ; celui-ci dépasse la personne et l’œuvre propre du théoricien du « nationalisme intégral », qui jouit d’un magistère intellectuel indéniable ; ces colloques ont aussi permis de prendre la mesure –et les limites- de son influence politique, idéologique et culturelle.
            Le projet proprement politique échoue : la République n’est pas renversée, le « coup de force » n’est pas possible. Mais le projet idéologique et culturel, central à l’Action française, a connu une audience certaine et mérite qu’on l’étudie de plus près.
            Le premier colloque de la série (L’Action française. Culture, société, politique¸ P. U. du Septentrion, 2008) s’est penché sur les héritages revendiqués ou refusés, les milieux sociaux et religieux que le mouvement informe, sur ses vecteurs de diffusion et les régions plus particulièrement sensibles à ses thématiques, sans négliger les oppositions et les dissidences que suscite cet « envers de la République » (Pierre Nora).
            Le deuxième (Charles Maurras et l’étranger. L’étranger et Charles Maurras, Peter Lang, 2009) a explicité les relations que Maurras et les maurrassiens entretiennent avec des interlocuteurs étrangers, favorables ou hostiles, ainsi que la réception, les divers usages et les transferts culturels et politiques du maurrassisme hors de France.
            Le troisième colloque (Le maurrassisme et la culture. L’Action française. Culture, société, politique III, P. U. du Septentrion, 2010) a été plus spécifiquement consacré au maurrassisme et à la culture, aux liens entre histoire, politique, philosophie et esthétique ; il a permis d’étudier la place et les productions de quelques-unes des personnalités majeures qui ont incarné les différentes générations du mouvement.
            Le quatrième colloque -« Maurrassisme et littérature »- se tiendra les 20-22 octobre 2011 à Paris 3 : conservant la perspective interdisciplinaire qui caractérise ce cycle depuis ses débuts, il s’intéressera plus précisément à la sphère littéraire, tout aussi bien aux figures et aux groupes -de Mistral ou Lemaître aux « hussards »-, qu’aux institutions et aux milieux de la critique littéraire prise dans sa diversité, puisqu’il s’agit d’étudier les réceptions favorables et celles qui sont au contraire réservées voire hostiles. Comme lors des précédents colloques, le regard se portera sur les relations entre le maurrassisme, la littérature et l’étranger en privilégiant l’aire francophone et l’aire latine.
    Olivier Dard, Jeanyves Guérin, Michel Leymarie

    COLLOQUE « MAURRASSISME ET LITTERATURE »
    L’Action française. Culture, société, politique IV
    20, 21 et 22 octobre 2011 Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle

     

    Jeudi 20 octobre matin
    Jeanyves Guérin : Mot de bienvenue
    Président : Pascal Ory (Paris 1)
    Introduction : Michel Leymarie (Lille 3/ IRHIS)
    Mistral-Maurras, les enjeux d’une filiation : Martin Motte (Paris IV /Saint-Cyr Coëtquidan)
    Paul Bourget, Jules Lemaître et l’Action française : Laurent Joly (CNRS)
    Paul Claudel, Maurras et l’Action française : Pascale Alexandre (Paris Est Marne-la-Vallée)
    La NRF. Tentations et refus du maurrassisme : Pierre Masson (Nantes)

    Jeudi 20 octobre après-midi
    Président : Marc Dambre (Paris 3)
    Les Lettres dans La Revue universelle : Michel Leymarie (Lille 3, IRHIS)
    L’Académie française et l’Action française : Jean Touzot (Paris 4)
    Léon Daudet critique : Jean El Gammal (Nancy 2, MSH Lorraine)
    Georges Bernanos et l’Action française : Denis Labouret (Paris 4)

    Vendredi 21 octobre matin
    Président : Pascale Alexandre (Paris Est Marne-la-Vallée)
    Maurice Blanchot et l’Action française : Jérémie Majorel (Paris 7)
    Relire le Corneille de Brasillach et le Racine de Maulnier : Hélène Merlin – Kajman (Paris 3)
    Maurrassisme et théâtre : Jeanyves Guérin (Paris 3)
    Contre le maurrassisme, deux revues de gauche : Europe et Commune : Nicole Racine (FNSP)
    La Jeune Droite, le maurrassisme et la littérature : Olivier Dard (Metz, MSH Lorraine)

    Vendredi 21 octobre après-midi
    Président : Olivier Dard (Metz)
    Francis Balance (Liège) : Maurrassisme et littérature en Belgique
    Robert Kopp Bâle) : Maurrassisme et littérature en Suisse
    Ana Sardinha-Desvignes (Paris 3) : Contre Maurras : le « néoclassicisme scientifique » de Fernando Pessoa
    Xavier Pla (Gérone) : Maurrassisme et littérature en Catalogne
    Georgiana Medrea (Bucarest, Centre Mousnier Paris 4) : Maurrassisme et littérature en Roumanie

    Samedi 22 octobre matin
    Président : Michel Leymarie (Lille 3, IRHIS)
    Maurrassisme et histoires de la littérature (Lasserre, Clouard, Haedens…) : Didier Alexandre (Paris 4)
    Les Hussards et l’Action française : Marc Dambre (Paris 3)
    Jacques Laurent et le maurrassisme : François-Jean Authier (Paris 3, CERRAC)
    Roland Laudenbach et La Table ronde, Jacques Perret et Aspects de la France : Guillaume Gros (Toulouse, FRAMESPA)
    Conclusion : Jeanyves Guérin et Olivier Dard

  • La Cinquième, ce n'est pas la Monarchie ! par le Groupe d'action royaliste

    Peut être une image de texte
     
    Soyons clairs : la Cinquième République, ce n’est pas la Monarchie et le président n’est pas le roi, comme l’a signalé avec justesse le philosophe Marcel Gauchet il y a quelques années :
     
    "Mais [Macron] s’est trompé sur ce que l’on attendait d’un roi. Un roi, ce n’est pas un manager, pas un patron de start-up qui secoue ses employés pour qu’ils travaillent dix-huit heures par jour pour que les Français, par effet d’entraînement, deviennent tous milliardaires ! Dans la tradition française, un roi, c’est un arbitre. Quelqu’un qui est là pour contraindre les gouvernants à écouter les gouvernés. Quand les gens accusent Macron d’être le président des riches, ils lui reprochent surtout de ne pas être l’arbitre entre les riches et les pauvres. (1)"
     
    En quelques lignes, le philosophe fait litière de la confusion savamment entretenue par certains doctrinaires d’une Gauche qui se veut républicaine façon Révolution française pour éviter de se pencher sur les limites de leur modèle idéologique, souvent plus idéalement fantasmé que réellement convaincant, au regard de l’histoire comme de la promesse du lendemain…
    Dans le même temps, Marcel Gauchet peut nous permettre de préciser ce qu’il ébauche de la nature et de la forme de la Monarchie royale en France, qui ne peut être confondue avec la « monocratie » (2), qui est sans doute un terme plus exact pour définir la Cinquième République fondée par le général de Gaulle. Quand la monocratie est le pouvoir d’un seul sans contre-pouvoirs effectifs et efficaces, nous sommes bien loin d’une Monarchie royale à la française où le pouvoir central ne peut s’émanciper complètement des pouvoirs locaux (provinciaux et communaux) ou sociaux (socioprofessionnels, corporatifs et syndicaux, entre autres).
    En Monarchie, le pouvoir royal « ordonne » l’ensemble, il n’intervient pas forcément dans le fonctionnement et les décisions des organes et des corps intermédiaires : il est, d’abord, un arbitre, et il laisse « jouer les ordres et libertés » selon le principe de subsidiarité, rappelé régulièrement par Maurras, reprenant la vieille formule héritée des légistes médiévaux, « Sous le Roi, les Républiques » : ce qu’il faut bien entendre ici, ce n’est pas un rapport de soumission des républiques locales, professionnelles ou universitaires à l’État central, mais le fait qu’elles se trouvent à l’abri de l’État royal, leurs libertés étant garanties par cet État qui les surplombe sans les plomber. Tout l’inverse de cette République qui, en se disant aujourd’hui inclusive, se fait de plus en plus intrusive, au risque d’étouffer toute initiative libre ou non-conforme aux dogmes de l’idéologie dominante.
     
    Notes :
    (1) : Marcel Gauchet (Entretien à Le Soir du 25 décembre 2018).
    (2) : La monocratie, qui vient du grec monos (le seul) et kratein (l’emporter sur, dominer), c’est le pouvoir, la domination sans partage d’un seul, sans contre-pouvoirs (au contraire de la tradition monarchique française et de ses lois fondamentales) et sans légitimité autre que celle de Créon...

  • Dans maurras.net : le Charles Maurras, de Tony Kunter (en attendant la vidéo...).

                Le site maurras.net ( http://maurras.net/ ) a signalé la sortie (le 1er septembre) du Charles Maurras, la Contre-Révolution pour héritage, de Tony Kunter, aux Nouvelles Éditions latines.

                Le premier livre de Tony Kunter s’appuie sur une épistémologie de l’histoire des idées novatrice, en se rattachant à l’école de la contextualisation de Quentin Skinner tout en en énonçant les limites. Cet essai est aussi fondé sur une histoire à la source, dépassant la traditionnelle histoire-problématique à la française.

    maurras kunter.jpg

     
    Nouvelles Editions Latine, 305 pages, 17 euros

                Analysant les rapports entre Louis de Bonald et Charles Maurras, Tony Kunter conclut à la captation d’un héritage en déshérence. Autour de Joseph de Maistre se jouent les rapports entre positivistes et catholiques au sein de l’Action française. Enfin, cette récupération et ce recalibrage d’auteurs s’apparentent à une refondation contre-révolutionnaire, centre névralgique de la pensée de Charles Maurras.

                Voilà tout le programme de l’ouvrage de Tony Kunter qui présente une analyse de la pensée de Charles Maurras sous un angle inédit. Le sujet reste de plus d’actualité : la pensée maurrassienne a largement influencé la Ve République jusqu’au concept de monarchie républicaine souvent évoqué de nos jours.

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    Louis de Bonald

                Tony Kunter a contribué à la variété des publications du site maurras.net — voir l’onglet Textes sur Charles Maurras. La plupart de ces apports constituent des outils complémentaires à son ouvrage, l’ensemble constituant son master en histoire des idées politiques, soutenu à L’Université Toulouse II Le Mirail en 2007 sous la direction de Jacques Cantier et Jean-François Soulet.

     

                Tony Kunter est né à Toulouse le 15 septembre 1983. Il s’intéresse très vite à l’écriture et à l’histoire. Deux fois lauréat du Concours de la Résistance et de la Déportation (en 1998 et en 1999), il poursuit ensuite des études historiques où il rencontre rapidement la figure et l’œuvre de Charles Maurras, dans le cadre d’un commentaire de l’affiche annonçant le premier numéro de L’Action française quotidienne en mars 1908.

                 Après la mort de son père dans des circonstances douloureuses en 2005, il se passionne pour les auteurs contre-révolutionnaires Louis de Bonald et Joseph de Maistre (ci dessous). De là lui vient l’idée de cette étude sur les filiations de la pensée maurrassienne avec celle des théocrates.

    de-maistre-joseph-1753-1821.jpg
  • Série : Le legs d’Action française ; rubrique 6 : Les traces de guerre civile – les « quatre États confédérés », l’antis

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    Voici la sixième rubrique de Gérard Leclerc sur «  Le legs de l’Action française  ». Il y aborde la problématique bien française de la guerre civile. Donc de l’implication de l’Action française dans ces luttes. Sa question est de savoir si le bien commun exige la perpétuation indéfinie de ces luttes civiles. Ne faut-il pas, sous peine de catastrophe, mettre les pouces et dire que l’on passe à autre chose ? Ne faut-il pas, pour l’A.F. savoir, comme Henri IV, décréter la fin des combats et proclamer la paix civique et l’amnistie  ? Il fait allusion entre-autres à l’Affaire Dreyfus et à l’antigaullisme.

    gerard leclerc.jpgSur ce dernier point il est possible de se procurer le dernier numéro de la Nouvelle Revue Universelle n° 59 qui sera présentée au Camp Maxime Réal Del Sarte. Son dossier traite de  : De Gaulle – Maurras  : Influences, discordance, confluences. (ndlr)

    Je voudrais maintenant aborder une question d’une tout autre nature et, là encore, je vais devoir le faire très rapidement, sans pouvoir prendre le temps d’en tirer toutes les conséquences. C’est un problème inhérent à tout mouvement qui s’engage avec vigueur et conviction dans le combat politique  : il risque, à tout moment, d’y laisser des traces regrettables. Et notamment des traces de guerre civile. C’est un problème pour l’Action française et plus particulièrement pour Maurras, d’avoir été lié aux troubles de l’affaire Dreyfus, avec, disons-le, un ressentiment à l’égard des Juifs, toujours censés avoir des intérêts différents de l’intérêt national, voire opposés à lui. D’où la théorie des “quatre États confédérés” qui associe les Juifs, les Protestants, les Francs-maçons et les “métèques” (du mot grec désignant les étrangers, non-citoyens). Cette théorie, que Maurras va reprendre à son compte, à l’origine n’est pas de lui. Elle est due à La Tour du Pin, un sociologue catholique qui va jouer un rôle très important dans le mouvement du christianisme social, et qui va rallier l’Action française dès ses débuts.

    Là aussi, il y a toute une analyse à développer – je crois d’ailleurs que la Nouvelle Revue universelle va s’en occuper – parce ce qu’on ne peut pas comprendre l’antisémitisme de l’Action française indépendamment du contexte historique du début du siècle. Or celui-ci ne concerne pas la seule Affaire Dreyfus. Il y a à ce moment-là, dans le cadre de la République, une lutte antireligieuse dont le but délibéré est d’arracher au catholicisme français la place majeure qu’il occupe dans la vie des Français. La question religieuse a dès lors pris une place cruciale dans les débats civiques. C’est pour cela qu’à l’époque, des journaux comme La Croix ou Le Pèlerin, n’ayant rien à voir avec l’Action française, sont d’un antisémitisme extraordinairement virulent. Parce que la bataille se joue aussi à ce niveau-là.

    Ce que je veux souligner ici, c’est le problème que pose le combat civique lorsqu’il risque de se traduire par une guerre civile à perpétuité. Nous autres Français, nous avons été trop souvent divisés, entretenant détestations, rancunes et hostilités tenaces. Il y a cette véritable guerre civile que fut l’affaire Dreyfus. Il y a aussi l’immense question du désastre de juin 1940 et de ses responsabilités, le soutien de l’Action française à Vichy et l’engagement d’un grand nombre de ses fidèles dans la Résistance, et les drames de la Libération. La question est de savoir si le bien commun exige la perpétuation indéfinie de ces luttes civiles. Ne faut-il pas, sous peine de catastrophe, mettre les pouces et dire que l’on passe à autre chose ? Ne faut-il pas savoir, comme Henri IV, décréter la fin des combats et proclamer la paix civique et l’amnistie  ?

    Hier, j’entendais certains de nos amis rappeler les moments de souffrance liés à l’Algérie, au gaullisme, au colonel Bastien-Thiry, etc. Une période de l’histoire qui a été infiniment douloureuse. Cela réveillait en moi des souvenirs, j’étais tout jeune mais j’y ai été associé. La question n’est-elle pas, là encore, de savoir s’il ne faut pas dépasser cette querelle et se retrouver sur de nouveaux objectifs ?

    Cela a été ma politique, dès les années 60, avec Bertrand Renouvin. C’est une histoire qui nous est propre, elle ne concerne pas toute l’Action française. Nous avons été les premiers, à l’époque, à dresser dans Aspects de la France un bilan critique du gaullisme dans un sens qui n’était pas purement négatif. Et nous avons établi des liens avec des gaullistes de gauche avec qui nous avions de larges zones d’accord  : Frédéric Grendel, Philippe de Saint-Robert, et les responsables de L’Appel, la revue de l’Institut Charles de Gaulle, qui sont restés des amis, comme Olivier Germain-Thomas.

    Gérard Leclerc ( à suivre)

    Retrouvez les rubriques de l’été militant 2020 du site de l’Action française  :

    Par Christian Franchet d’Esperey

    1 – Est-il opportun de s’accrocher à un homme aussi décrié ?
    2 – Les positions les plus contestées de Maurras ne doivent plus faire écran à ses découvertes majeures
    3 – maurrassisme intra-muros et maurrassisme hors les murs
    4 – Une demarche d’aggiornamento cest-a-dire de mise au jour

    Par Philippe Lallement

    Le maurrassisme est-il devenu un simple objet d etude historique

    Par Gérard Leclerc

    1. Le legs d’Action française
    2. Maurras humaniste et poete
    3. L homme de la cite le republicain
    4. Un mouvement dote dune singuliere force d attraction
  • Fondamentaux d'Action Française • La civilisation

     

    par Stéphane BLANCHONNET

    Un Article de Stéphane BLANCHONNET paru dans à-rebours.fr et dans L'AF2000. Et un article parmi plusieurs autres qui rappellent utilement les fondamentaux de la politique d'Action française.  LFAR

     

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    Contrairement à ce qu'affirment les préjugés à son égard (et ils sont légion !), Maurras n'a jamais fait de la nation un absolu. Nous avons déjà évoqué ce point dans deux autres chroniques doctrinales (sur « la nation et la nationalité » et sur le « nationalisme intégral »). Elle est à ses yeux la forme la plus complète, au temporel, des cercles communautaires. Rien de moins, rien de plus. Enfin, un peu plus tout de même !

    La France pour Maurras appartient à un ensemble plus vaste auquel elle nous relie. Cet ensemble, c'est la civilisation. Il s'agit en quelque sorte d'un universel concret qui ne doit surtout pas être confondu avec l'universalisme abstrait, négateur des réalités nationales, ethniques et religieuses, défendu sous ce même nom par les partisans du cosmopolitisme.

    Maurras n'a aucun mépris pour les cultures différentes de la nôtre. Toutes à ses yeux méritent le nom de civilisation « parce qu'il n'y a point de société sans tradition, ni d'hommes sans société. » Mais il n'est pas non plus aveuglé par un absurde apriori égalitariste. Si toutes les civilisations consistent en un capital moral et matériel transmis, une seule, LA civilisation, a donné au monde la juste conception du beau, du bien, du vrai et de la raison, c'est la civilisation gréco-romaine, prolongée par le catholicisme, dont la France n'est pas la seule héritière dans la modernité mais sans conteste la plus éminente. 

    Repris de A rebours

    Voir aussi ...

    Fondamentaux d'Action Française • Le nationalisme intégral

    Le Quadrilatère maurrassien

    La Monarchie que nous voulons

    Le « coup de force »

  • Fondamentaux d'Action Française • Le nationalisme intégral

     

    par Stéphane Blanchonnet   

     

    3411685988.jpgLe « nationalisme intégral » n'a jamais désigné autre chose pour Maurras que la monarchie elle-même, en tant qu'elle répond « intégralement » aux attentes des nationalistes français. Toute autre interprétation, notamment celle qui en ferait l'expression d'un nationalisme exacerbé, est erronée ou malveillante.

    Le grand mérite de Maurras est d'avoir réussi, à l'aube du XXème siècle, à opérer la synthèse de la contre-révolution et du nationalisme. Le « nationalisme intégral » est à la fois le symbole et le résultat de cette synthèse. Le propre de l'Action française est ainsi de rappeler la formule traditionnelle, royale, d'un ordre spécifiquement français dans le contexte et avec le vocabulaire de la politique moderne.

    À la lumière de ce qui précède, l'erreur d'interprétation évoquée plus haut se révèle être un contresens radical. En effet, le « nationalisme intégral » est un nationalisme modéré, tempéré par la tradition, un nationalisme en quelque sorte vacciné contre les dérives du césarisme, du fascisme ou du totalitarisme. Ces formes de « nationalitarismes » (terme forgée par les maurrassiens pour s'en distinguer) répondent à des logiques (légitimité charismatique, divinisation du peuple et de la volonté générale) fondamentalement étrangères au modèle de la monarchie traditionnelle et décentralisée que nous défendons. 

    Repris de A rebours

  • Fondamentaux d'Action Française • Le nationalisme intégral

    Publié le 21 mars 2016 - Actualisé le 22 mai 2019

    Par Stéphane Blanchonnet

    3411685988.jpgLe « nationalisme intégral » n'a jamais désigné autre chose pour Maurras que la monarchie elle-même, en tant qu'elle répond « intégralement » aux attentes des nationalistes français. Toute autre interprétation, notamment celle qui en ferait l'expression d'un nationalisme exacerbé, est erronée ou malveillante.

    Le grand mérite de Maurras est d'avoir réussi, à l'aube du XXème siècle, à opérer la synthèse de la contre-révolution et du nationalisme. Le « nationalisme intégral » est à la fois le symbole et le résultat de cette synthèse. Le propre de l'Action française est ainsi de rappeler la formule traditionnelle, royale, d'un ordre spécifiquement français dans le contexte et avec le vocabulaire de la politique moderne.

    À la lumière de ce qui précède, l'erreur d'interprétation évoquée plus haut se révèle être un contresens radical. En effet, le « nationalisme intégral » est un nationalisme modéré, tempéré par la tradition, un nationalisme en quelque sorte vacciné contre les dérives du césarisme, du fascisme ou du totalitarisme. Ces formes de « nationalitarismes » (terme forgé par les maurrassiens pour s'en distinguer) répondent à des logiques (légitimité charismatique, divinisation du peuple et de la volonté générale) fondamentalement étrangères au modèle de la monarchie traditionnelle et décentralisée que nous défendons.   

    Repris de À rebours

  • Grandes ”Une” de L'Action française : 13 juillet 1926, Maurras, visionnaire et prophétique, réagit à l'inauguration de l

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Mardi 13 Juillet 1926 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7627391

     

    Maurras, Bainville, Daudet et Pujo la remplissent presqu'entièrement, laissant juste deux "bas de colonne" (la deuxième et la sixième) à la réception de Primo de Rivera - chaleureusement salué par le journal (2ème colonne) et au compte-rendu de "la réunion triomphale de Nîmes" (6ème colonne), qui réunit 40.000 personnes autour de Léon Daudet...

    DAUDET.jpg• l'article de Daudet, justement ("Le silence de Lannes"), est à "sa" place : colonne de gauche (et, ici, première moitié supérieure de la deuxième colonne).

    Il est consacré aux suites de l'assassinat de son fils Philippe par une collusion entre les anarchistes et la police politique du Régime et à la poursuite de l'enquête...

    • l'article de Bainville (qui signe toujours, modestement, "J.B.") est luiBainville.jpg aussi a "sa" place : sixième colonne, en haut. Intitulé "L'éclipse", il est économique : Bainville s'y inquiète de "la faiblesse de notre monnaie" et de "notre devise dépréciée", ce qui "entraîne des conséquences qu'il était facile de prévoir"; avec un mark à huit francs, Bainville s'inquiète de cette Allemagne qui se relève si bien et si vite de sa défaite de 18, c'est-à-dire d'il y a huit ans à peine !...

    • l'article de Pujo ("La jaunisse") est consacré à Georges Valois : hélas, la rupture est consommée avec lui, et, considéré avec le recul du temps, c'est un épisode qui fut bien triste pour notre mouvement...

    1A.jpg

    • Enfin, et c'est ce qui nous intéresse ici, Maurras consacre le court deuxième paragraphe de sa "Politique" (toujours en plein milieu de la "Une" : 3ème, 4ème et début de la cinquième colonne ), intitulé sobrement "La Mosquée", à l'inauguration de la Grande mosquée de Paris.

    Voici, d'abord, le paragraphe 2 dans son entier :

    1A.png

    1A.png

    Comme on le voit dès les premières lignes, Maurras s'y montre, d'emblée, plein d'estime envers "ces majestueux enfants du désert" et, dit-il en fin du premier paragraphe "Notre Garde républicaine elle-même, si bien casquée, guêtrée et culottée soit-elle, cède, il me semble, à la splendeur diaprée de nos hôtes orientaux."

    Mais...

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    Oui : Maurras, visionnaire et prophétique... Notre actualité ne nous le montre que trop, aujourd'hui !

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    Un siècle après que ce court texte ait été rédigé, il apparaît clairement que Maurras avait vu juste, et que son pressentiment n'était que trop fondé : aujourd'hui, les termes d' "invasion/acculturation" semblent plus appropriés pour parler de la situation que celui de "colonisés" !

    Enfin, en annexe du sujet, si l'on peut dire, rien à rajouter, rien à retrancher dans ce court billet que nous avons publié ici-même le 7 avril 2017, presque cent ans après le texte de Maurras :

    Mieux vaudrait créer un jardin public à la place de la Grande Mosquée de Paris, si on devait la céder à l'Algérie !

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : c'est un Maurras enthousiaste qui ”présente” Thibon aux lecteurs du journal...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Comme d'habitude, voici le lien qui vous permet d'accéder à la "Une" de ce mercredi 10 juin 42 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7683903/f1.item.zoom

    même si c'est en page 2 que Maurras "présente" Gustave Thibon (avec la première partie de son texte, qui s'achèvera le lendemain, jeudi 11 juin) :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7683903/f2.item.zoom

    Les temps sont difficiles pour L'Action française, qui n'a guère plus de deux ans à vivre... Le journal n'a plus que deux pages, et il est édité à Lyon; bien entendu, Bainville n'est plus là, depuis longtemps maintenant, mais, depuis, peu, c'est Léon Daudet qui commence à manquer à l'appel : il va décéder dans peu de temps, au début du mois de juillet, des suites de nombreuses attaques cérébrales...

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    C'est Thierry Maulnier qui "tient" la Revue de Presse, qui occupe un peu moins du tiers des six colonnes de la page 2, dans laquelle Maurras parle de Thibon.

    Il le fait dans sa "Politique", divisée en cinq paragraphes dont les trois premiers sont en "Une" et les deux derniers (avec la fin du troisième) sont en page 2 : l'enthousiasme éclate dès la première ligne du cinquième et dernier (et long !) paragraphe de cette "Politique" du jour, intégralement consacré à Thibon et intitulé "V. Le réalisme de la terre" :

     

    "Gustave Thibon est sans conteste le plus brillant, le plus neuf, le plus inattendu, le plus désiré et le plus cordialement salué de nos jeunes soleils..."

     

    (Né le 2 septembre 1903, Thibon a donc 39 ans lorsque Maurras écrit ces lignes enthousiastes. Il sera à ses côtés, comme il l'a raconté, lors de ses tous derniers jours, de ses toutes dernières promenades, de ses toutes dernières discussions...)

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    Et c'est donc le lendemain, jeudi 11 juin, que paraît la seconde partie de cette "présentation" au lecteur de Thibon : toujours dans la "Politique", qui cette fois n'a que trois paragraphes, le dernier étant à nouveau consacré à Thibon, avec le même titre, mais bizarrement "numéroté quatre" : "IV. Le réalisme de la terre"...

    Voici le lien pour la page 1 de ce jeudi... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k768391g/f1.item.zoom

    ... et le lien vous donnant accès à la page 2 du journal, où se trouve ce troisième paragraphe, numéroté pourtant "quatrième" :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k768391g/f2.item.

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    Pour saluer Gustave Thibon, voici le "Dans notre Éphéméride de ce jour" qui lui est consacré (le second, du  2 septembre, pour l'anniversaire de sa naissance, est identique) :

    • le 19 janvier, pour l'anniversaire de son entrée dans la Vie : Dans notre Éphéméride de ce jour : permanence de Gustave Thibon...

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    et, pour évoquer la relation tout à fait particulière qu'il a entretenue avec Simone Weil, notre Éphéméride du 3 février, à l'entrée "1909 : Naissance de Simone Weil, à Paris"

     

     

    30 septembre,munich,hitler,daladier,chamberlain,mussolini,jean perrin,lehn,bainville,denikine

     

     

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : (1/2) Novembre/Décembre 1938, Charles Maurras est en tournée en Algérie...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Fin novembre/début décembre 38, Maurras effectua une tournée en Algérie, avec Maxime Réal del Sarte et Joseph Delest : tous les trois seront reçus chaleureusement à Oran, Alger, Sidi-Bel-Abbès, Philippeville, Batna, Bougie, Tlemcen, Mostaganem, Bône, Blida...

    L'embarquement eut lieu à Marseille (pour Oran) le 26 novembre; l'embarquement "retour" eut lieu le samedi 10, à Philippeville, toujours pour Marseille, d'où Maurras se rendit au Banquet d'Hyères...

    Nous allons raconter ce voyage - qui fut un très grand succès - en deux livraisons, en nous permettant deux entorses à notre règle habituelle concernant la "Une" mise en avant de la note :

    • la "Une" ci-dessus n'est pas celle du jour du départ de Maurras, qui n'est annoncé que par un tout petit pavé, certes en "Une", mais, si l'on peut dire, "sans plus", dans le numéro du vendredi 25 novembre; comme cela n'est pas très "parlant" pour une "Grande "Une"...", nous avons préféré mettre, pour cette première livraison, la "Une " du mardi 6 décembre, avec, en bas de page, occupant les quatre colonnes centrales, les deux photos de Maurras déposant deux gerbes, l'une à Sidi-Bel-Abbès, l'autre dans "la cour de la caserne du 1er Etranger"...

    • et, dans notre seconde livraison sur ce voyage triomphal, nous mettrons en avant non pas une "Une" mais une "Cinq" ! : celle du lundi 12 décembre, dont la page cinq est presqu'intégralement consacrée aux discours de bienvenue et à un très intéressant article sur... l'Algérie !...

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    • Voici donc, maintenant, pour commencer le récit, et reprendre l'ordre logique et chronologique, le "détail" de cette "Une", concernant le début de la tournée de Maurras, dans le numéro du Vendredi 25 Novembre 1938 : Maurras vient d'embarquer, à Marseille, le 24, et il commencera ses conférences par Oran, dès le 26... :

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    • En "Une" du numéro du Dimanche 27 novembre (en bas de la cinquième colonne), on a quelques précisions sur le programme général de la tournée et d'autres lieux de réunion :

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    • Dans le numéro du Lundi 28 Novembre (page trois, juste en-dessous du compte-rendu d'une conférence-repas très réussie en Avignon) on a le beau compte-rendu de la première réunion de cette tournée, à Oran :

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    • Il n'y a rien sur la "tournée algérienne" dans les numéros du 29 et du 30; les informations reprennent, en "Une", dans le numéro du Jeudi 1er Décembre, tout en bas de la sixième et dernière colonne : on raconte la très belle journée du 27 Novembre, à Sidi-Bel-Abbés... :

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    • Rien, ensuite, dans les numéro des 2 et 3 Décembre; c'est dans le numéro du Dimanche 4 Décembre que l'on a, en "Une" (en haut de la cinquième colonne) le très court - voire laconique... - compte-rendu d'Alger et de Blida (signé du Docteur Costa)... :

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    ... un peu compensé, et complété, le lendemain (Lundi 5, et toujours en "Une", milieu de la cinquième colonne) :

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    • C'est dans le numéro du Mardi 6 Décembre que l'on trouve, tout en bas de la "Une", les deux photos que nous avons placées en début de cette note :

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    Détail des deux photos :

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    • Dans le numéro du Mercredi 7 Décembre, toujours en "Une", tout en bas de la deuxième colonne, le court compte-rendu de la visite à Bougie (qui fut - en plus d' "une parfaite réussite" - "la première réunion d'Action française donnée à Bougie" :

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    • Après un silence de deux jours, les 8 et 9, c'est dans la Revue de Presse du Samedi 10 (en page sept, signée "Intérim") que l'on trouve de nouvelles informations :

    d'abord dans la partie inférieure de la troisième colonne :

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    ...et la suite et fin, tout en haut de la colonne quatre :

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    • Le lendemain, Dimanche 11, en "Une" (sixième colonne) c'est Maxime Réal del Sarte qui, par un télégramme, dément - depuis Philippeville - les bobards d'hurluberlus fantaisistes parlant d'accident ou d'attentat contre Maurras et "sa troupe" :

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    • Et encore le lendemain, Lundi 12, c'est l'annonce du rembarquement pour Marseille (en "Une", sixième colonne)... :

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    ... et la quasi totalité de la page cinq consacrée au voyage, avec le discours de bienvenue du Maire d'Alger à Charles Maurras; l'allocution de M. Gabet, président de l'Union nationale et sociale d'Alger; et l'intégralité des deux colonnes centrales de la page consacrées à un très intéressant "Faut-il faire de l'Algérie un dominion", signé Abd-el-Latif : vous verrez l'intégralité de cette page dans notre livraison de demain...

     

    • Enfin, dans le numéro du Mardi 13 (en "Une", milieu de la deuxième colonne)... :

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    • Banquet dont on a un court compte-rendu dans la "Une" du lendemain (milieu de la cinquième colonne) :

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    Et, dans L'Action française du 15, comme si de rien n'était, "La Politique" est là, occupant plus de la moitié (inférieure) des quatre colonnes centrales; signée Maurras, évidemment, comme si, pour cet homme de près de 71 ans il ne s'était rien passé, depuis ces presque trois semaines !...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : (2/2) Novembre/Décembre 1938, Charles Maurras est en tournée en Algérie...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Voici maintenant l'intégralité de ce qui se trouve dans la page cinq du numéro du Lundi 12 Décembre :

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    • À tout seigneur, tout honneur : commençons donc par le "discours de bienvenue du Maire d'Alger à Charles Maurras" : Alger, grande ville française (partie supérieure des deux colonnes de droite)... :

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    • Juste en-dessous de ce discours du Maire, dans le reste de la cinquième colonne, l' "Allocution de M. de Lassus au banquet d'Alger" :

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    • Après les deux colonnes de droite, passons aux deux colonnes de gauche... D'abord avec, en partie supérieure, l'allocution de M. Gabet, président de l'Union nationale et sociale d'Alger :

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    • Et, enfin, pour en terminer avec cette page, l'intégralité des deux colonnes centrales, qui sont occupées par l'article d'Abd-El-Atif : "Faut-il faire de l'Algérie un Dominion ?" : inutile de commenter cet article, qui se passe aisément de commentaires... Disons seulement que sa lecture, aujourd'hui ("après...") laisse rêveur, nostalgique et... attristé !...

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  • Le legs d'Action française (VI/X) : Les traces de guerre civile – les « quatre États confédérés », l’antisémitisme

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    (Conférence de Gérard Leclerc, donnée au Camp Maxime Réal Del Sarte - 2019)

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    Je voudrais maintenant aborder une question d’une tout autre nature et, là encore, je vais devoir le faire très rapidement, sans pouvoir prendre le temps d’en tirer toutes les conséquences. C’est un problème inhérent à tout mouvement qui s’engage avec vigueur et conviction dans le combat politique : il risque, à tout moment, d’y laisser des traces regrettables. Et notamment des traces de guerre civile. C’est un problème pour l’Action française et plus particulièrement pour Maurras, d’avoir été lié aux troubles de l’affaire Dreyfus, avec, disons-le, un ressentiment à l’égard des Juifs, toujours censés avoir des intérêts différents de l’intérêt national, voire opposés à lui. D’où la théorie des « quatre États confédérés » qui associe les Juifs, les Protestants, les Francs-maçons et les « métèques » (du mot grec désignant les étrangers, non-citoyens). Cette théorie, que Maurras va reprendre à son compte, à l’origine n’est pas de lui. Elle est due à La Tour du Pin, un sociologue catholique qui va jouer un rôle très important dans le mouvement du christianisme social, et qui va rallier l’Action française dès ses débuts.

    Là aussi, il y a toute une analyse à développer – je crois d’ailleurs que la Nouvelle Revue universelle va s’en occuper – parce ce qu’on ne peut pas comprendre l’antisémitisme de l’Action française indépendamment du contexte historique du début du siècle. Or celui-ci ne concerne pas la seule Affaire Dreyfus. Il y a à ce moment-là, dans le cadre de la République, une lutte antireligieuse dont le but délibéré est d’arracher au catholicisme français la place majeure qu’il occupe dans la vie des Français. La question religieuse a dès lors pris une place cruciale dans les débats civiques. C’est pour cela qu’à l’époque, des journaux comme La Croix ou Le Pèlerin, n’ayant rien à voir avec l’Action française, sont d’un antisémitisme extraordinairement virulent. Parce que la bataille se joue aussi à ce niveau-là.

    Ce que je veux souligner ici, c’est le problème que pose le combat civique lorsqu’il risque de se traduire par une guerre civile à perpétuité. Nous autres Français, nous avons été trop souvent divisés, entretenant détestations, rancunes et hostilités tenaces. Il y a cette véritable guerre civile que fut l’affaire Dreyfus. Il y a aussi l’immense question du désastre de juin 1940 et de ses responsabilités, le soutien de l’Action française à Vichy et l’engagement d’un grand nombre de ses fidèles dans la Résistance, et les drames de la Libération. La question est de savoir si le bien commun exige la perpétuation indéfinie de ces luttes civiles. Ne faut-il pas, sous peine de catastrophe, mettre les pouces et dire que l’on passe à autre chose ? Ne faut-il pas savoir, comme Henri IV, décréter la fin des combats et proclamer la paix civique et l’amnistie ?

    Hier, j’entendais certains de nos amis rappeler les moments de souffrance liés à l’Algérie, au gaullisme, au colonel Bastien-Thiry, etc. Une période de l’histoire qui a été infiniment douloureuse. Cela réveillait en moi des souvenirs, j’étais tout jeune mais j’y ai été associé. La question n’est-elle pas, là encore, de savoir s’il ne faut pas dépasser cette querelle et se retrouver sur de nouveaux objectifs ?

    Cela a été ma politique, dès les années 60, avec Bertrand Renouvin. C’est une histoire qui nous est propre, elle ne concerne pas toute l’Action française. Nous avons été les premiers, à l’époque, à dresser dans Aspects de la France un bilan critique du gaullisme dans un sens qui n’était pas purement négatif. Et nous avons établi des liens avec des gaullistes de gauche avec qui nous avions de larges zones d’accord : Frédéric Grendel, Philippe de Saint-Robert, et les responsables de L’Appel, la revue de l’Institut Charles de Gaulle, qui sont restés des amis, comme Olivier Germain-Thomas.

  • Création de section Action française Mulhouse.

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    https://www.facebook.com/Action-Française-Mulhouse-104262448139359/

    Bienvenue sur notre page Facebook !

    Jeunes patriotes soucieux de servir notre pays, nous avons récemment fondé une section de l’Action Française à Mulhouse.

    Notre notoriété grandissante à Mulhouse et alentours nous a conduit à créer cette page afin de relayer sur Internet, un militantisme qui portait grandement ses fruits sur le terrain.

    Cohabitation malheureuse de 136 nationalités, principal foyer français de diffusion du Covid, hôte du sulfureux plus grand centre islamique d’Europe : Mulhouse n’a définitivement pas bonne réputation.

    Parce que « tout désespoir en politique est une sottise absolue » (Charles Maurras) nous sommes convaincus qu’il est possible de faire souffler l’esprit français sur Mulhouse et redonner à notre ville, naguère glorieuse Cité industrielle, ses lettres de noblesse.

    Formation physique
    Formation intellectuelle
    Militantisme et camaraderie

    voilà le programme qui t’attend en t’engageant à nos cotés.

    Alors si tu souhaites œuvrer pour ta ville, ton pays, n’hésite plus, rejoins l’Action Française, rejoins la jeunesse de France !

    Pour que vive Mulhouse et la France, Vive le Roi.

  • Action française Arras : Fronde de maires.

    "Le pays officiel et légal, qui s'identifie au gouvernement parce qu'il en retire l'aliment de sa vie, ce petit pays constitutionnel commence néanmoins à voir et à entendre l'émotion qui gagne le pays vrai, le pays qui travaille et qui ne politique pas."

    Si seulement ces quelques lignes de Maurras étaient aujourd'hui vraies ! Là est le rêve de moults Français, confinés de façon démesurée et illégitime.

    Le pays légal, qui discute, qui ordonne, non sans les directives d'officines pleines d'intérêts, est celui qui tue le pays réel, celui du quotidien, du travail, qui vit.

    Il est redondant que les administrations républicaines assène des coups inutiles à la société, par leur centralisme, leur déracinement, leur détachement du réel.

    Les maires qui lancent une fronde sont de type français : courageux, têtus (et à raison !). Face à la démagogie macronienne, ce sont eux qui luttent contre le pays légal et ses inepties. Leur combat est de salut public, car il est juste et essentiel pour nos commerçants et nos concitoyens.

    L’État ne manquera pas de les rappeler à l'ordre grâce à ces pions de Paris que sont les préfets. Une fois de plus, le gros mange le petit, le faible tombe face au fort. Bienvenue en République !

  • 2012, soixantième anniversaire de sa mort : une année Maurras ?…

            Dans sa livraison du 12 février, le site Maurras.net choisit de revenir sur ce thème qu’il avait – à juste titre – déjà évoqué précédemment : il est indispensable, si l’on veut réintroduire Maurras dans le concert des penseurs et de la réflexion politique aujourd’hui, d’obtenir la révision de la condamnation de 1945.

            On ne peut que s’associer à cette démarche, et la soutenir de toutes ses forces, 2012, et le symbole qu’elle représente, pouvant être une sorte de catalyseur pour fédérer et multiplier les bonnes volontés en ce sens (1), même si l’année sera, par ailleurs, largement occupée par l’élection présidentielle, les Jeux Olympiques et le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie…

            Car, oui, "viendra le temps d’éclairer, d’émanciper les esprits plutôt que de les formater, de tirer les meilleures leçons de l’histoire plutôt que de l’enfermer dans la camisole des bons sentiments. Viendra le temps où le monde aura besoin de Charles Maurras…. »

            (Extraits de la livraison du 12 février) :

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    « ….(les vainqueurs de 1945) Ceux-ci avaient bien d’autres choses à faire oublier que leur ancien pacifisme. L’occasion leur était donnée de se débarrasser d’un rival en situation de faiblesse ; Maurras était à terre, un geste leur suffisait pour achever une organisation, un système, une pensée, dont la renaissance au plus haut niveau aurait menacé leur hégémonie planifiée. Peut-on leur faire grief d’avoir agi en politiques ?....

     « ….Deux nouveaux tiers de siècle après ce procès de tartufes, la révision s’impose et doit s’imposer.

    « Bien entendu, les enjeux ne sont plus ceux de 1945. Ni même ceux d’aujourd’hui, tant le climat actuel risque de rendre le succès encore plus improbable que du temps de la captivité de Maurras. Mais l’heure est à la prospective ; nous devons œuvrer à rendre le personnage de Maurras à la France et à la culture universelle, à faire vivre le patrimoine oublié, négligé, que représente sa pensée et sa critique du système démocratique. Avec la progressive extinction démographique de la classe d’âge dominante des vieux pays occidentaux, viendra la fin de l’ordre moral, humanitariste et hédoniste qui cimente son hégémonie. Et viendra le temps d’éclairer, d’émanciper les esprits plutôt que de les formater, de tirer les meilleures leçons de l’histoire plutôt que de l’enfermer dans la camisole des bons sentiments. Viendra le temps où le monde aura besoin de Charles Maurras…. »

    (1)    : On se rappelle, par ailleurs, que dans ses vœux, le site Maurras.net annonçait que, d’ici cette année prochaine, les grands textes qui manquent encore à sa recension des œuvres de Maurras seraient numérisés, ce qui est, évidemment, une excellente nouvelle. En ce qui nous concerne, nous comptons bien, également, apporter notre contribution au succès de cette année Maurras 2012 : « nous avons en tête une affaire… » (comme on le chante dans Carmen…)…