Un pavé de plus dans la mare
par Louis-Joseph Delanglade
C’est un petit pays d’Europe (moins de cent mille km2 et à peine dix millions d’habitants). Un pays souvent malmené par l’Histoire, un pays qui a connu la domination ottomane et le joug soviétique, un pays brutalisé par le traité de Trianon (1920) qui l’amputa des deux tiers de son territoire au profit de ses voisins immédiats. Mais c’est aussi un pays essentiellement européen, situé au milieu du milieu de l’Europe, dont le peuple est toujours chrétien depuis l’an mille, dont les élites souvent brillantes ont toujours été partie prenante de la grande culture de notre continent. Petite par la taille mais grande par ce qu’elle symbolise, c’est la Hongrie. Cette Hongrie incarne désormais l’esprit de résistance. Résistance à l’immigration imposée, d’abord modérée puis envahissante comme on peut le constater dans les pays d’Europe occidentale. Résistance aussi au « multiculturalisme » mortifère tel qu’il est vécu ailleurs, c’est-à-dire à l’implantation forcenée des pratiques religieuses et culturelles de populations manifestement allogènes.
Les hypocrites subtilités lexicales (migrants, réfugiés, persécutés, etc.) n’ont eu cette fois aucun effet. Pourtant, le pape François avait fait de leur accueil un devoir pour les catholiques, l’agence de l’Onu qui leur est dédiée s’était émue de leur sort, l’organisation « Amnesty International » avait dénoncé « l’illégalité » des mesures prises à leur encontre… Ignorant injonctions et menaces, M. Orban, Premier ministre hongrois, a maintenu son référendum. Et, à la question si dérangeante pour les bonnes consciences « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? », les Hongrois ont donc répondu non. A 92%, tout de même, fût-ce sans que que le quorum de 50% des votants ait été atteint. Au fond, peu importe le nombre de ceux qui ont voté non ce dimanche 2 octobre, seul compte ici le principe.
C’est ce qu’avaient bien compris ces journalistes et politiciens français qui, dans leur majorité, avaient par avance condamné Budapest. Rien d’étonnant à cela. Une fois de plus, leur malhonnêteté intellectuelle aura été sans limite aucune. Pas du tout remis du vote britannique actant la sortie du Royaume Uni de l’Europe de Bruxelles, ils ont donc ciblé cette semaine notre petite Hongrie et ses dix millions d’habitants, ces racistes qui ont le culot de préférer ce qu’ils sont à ce que sont les autres, ces xénophobes qui par principe détestent les migrants fauteurs de troubles et de violences.
Sur le plan politique, le vote hongrois pourrait bien enclencher une dynamique positive. M. Juncker a bien vu le danger pour l’Union : « Si des référendums sont organisés sur chaque décision des ministres et du Parlement européen, l'autorité de la loi est en danger. » D’autant que la Hongrie n’est pas seule. Déjà Slovaquie, République tchèque et Roumanie avaient, comme elle, voté contre le projet de politique migratoire porté par l’Allemagne dès septembre 2015, faisant valoir, horresco referens, « que leurs sociétés ne sont pas prêtes à accueillir autant d'étrangers, qui, de surcroît, sont musulmans ». De surcroît : comme c’est bien dit. •
A Calais, à peine 200 personnes se sont réunies pour « le soutien aux migrants ». En fait, à côté de quelques migrants enragés (on nous les présente comme des anges, alors que beaucoup sont de vraies bêtes fauves...) se trouvaient quelques dizaines d'authentiques racailles, dont beaucoup venaient d'Angleterre, violents, casseurs, délinquants, bref, des voyous en vrai (le terme est faible...), prêts à tout pour imposer « leur » ordre, « leur » vision du monde et des choses. La violence terroriste à l'état pur...
Un camp naturiste devrait bientôt voir le jour à Paris. C'est en tout cas le sens de la proposition qui est votée aujourd'hui au Conseil de Paris et qui semble susciter l'unanimité chez les élus de la majorité. Comprenez-bien : « Nous avons deux millions de naturistes en France, deux fois plus l'été avec les visiteurs. Paris est pour eux la première destination touristique au monde et il n'y a aucun lieu qui leur est dédié en plein air ». Sans aucun doute, cela appelait un règlement.

« Le réel est reporté à une date ultérieure », écrivait Philippe Muray. C'était il y a quatorze ans. Cette formule ferait un beau slogan pour la campagne perpétuelle d'Anne Hidalgo. C'est un monde enchanté qu'elle promeut, une éternelle île aux enfants.
C’est un livre qu’on dévore et qui empêche de dormir car il frappe vrai. Nous sommes rivés à notre siège, à oublier tout ce qui n’est pas Guerilla, du nom que se donne à la dernière page une petite survivante métisse, debout parmi les ruines et les morts.
Gaspard Proust n'est pas du genre à se demander si on peut rire de tout, avec qui ou à quel moment. Dans son « nouveau spectacle »*, il le fait, tout simplement. Et brillamment. En réponse à ceux qui estiment la liberté d'expression bâillonnée au pays de Voltaire, nous conseillerons d'aller respirer ses effluves les plus délicats en allant voir (ou plutôt : admirer) ce parangon contemporain de l'humour français — quoique Gaspard Proust soit slovéno-suisse. La gauche, les fa
Ils ont sorti leurs rames. L'Institut Montaigne, le rapporteur Hakim El Karoui et les médias. Tous ont fait assaut de titres lénifiants, d'analyses anesthésiantes, d'optimisme forcé. Tous, en bons libéraux tolérants, étaient persuadés qu'une étude scientifique sur les « musulmans de France » détruirait les « fantasmes sur l'islam ».