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Social, Économie... - Page 99

  • Plutôt les bergers que les ours, ou les loups....

              Dans les Alpes il s'agit de loups, que l'on a laissé revenir de l'Italie profonde; dans les Pyrénées il s'agit d'ours, que l'on a fait venir de Slovénie pour les ré-implanter. Dans les deux cas, ceux qui payent -très cher...- les pots cassés, ceux qui supportent les conséquences des lubies idéologiques de certains écologistes, ce sont les bergers; et, plus généralement, toutes celles et tous ceux qui peinent et luttent au quotidien pour un pastoralisme qui essaie de sauver nos montagnes en les faisant vivre; en y maintenant une présence humaine à laquelle nous devons, en très grande partie, l'entretien et la survie de ces paysages, dont la beauté et la richesse constituent une part non négligeable de notre Patrimoine; et dont l'abandon par l'homme signifierait un désolant appauvrissement de notre pays, et une perte irréparable, non seulement pour notre économie (le matériel) mais aussi et peut-être surtout pour notre Héritage (l'immatériel, ce qui n'a pas de prix...).

              Certes, si l'on pouvait faire plaisir à tout le monde, si l'on pouvait toujours tout faire partout, il n'y aurait pas d'objection à faire cohabiter l'homme et le loup, l'homme et l'ours. Seulement voilà: l'expérience montre que cette cohabitation n'est pas possible; ou plutôt qu'elle l'est, mais au bénéfice exclusif du loup et de l'ours, les troupeaux des bergers étant régulièrement attaqués, voire décimés: qui accepterait de travailler, et de continuer à travailler, dans ces conditions? Veut-on que les bergers cessent leur activité? Et que le fragile équilibre qui tourne autour d'eux, dont ils sont l'ossature, l'épine dorsale, s'effondre? Ce sont eux qui, pour une large part, font vivre nos montagnes: il faut donc choisir, entre celles et ceux à qui nous devons le maintien de la vie sur les sommets, et une "ré-introduction" idéologique d'animaux qui ont disparu de ces montagnes: de toutes façons, l'ours qu'on ré-implante à grand frais dans les Pyrénées est slovène (1); il n'est donc plus tout à fait l'ours "naturel" (ô Rousseau!...) des Pyrénées; il n'en n'a plus forcément les mêmes caractéristiques, les mêmes habitudes, le même comportement; certes, c'est un ours; mais un faux témoin en quelque sorte, représentant involontaire d'une idéologie écologiste de pacotille, une idéologie en toc;  alors que les bergers de nos montagnes, eux, sont de vrais bergers; qui mènent une vie rude, et dont l'on vient régulièrement détruire les troupeaux!

              Poussons le raisonnement jusqu'à l'absurde: il y avait des bisons en Europe il y a bien longtemps; ils ont disparu -c'est une loi de vie, la disparition de certaines espèces...-: va-t-on en importer des États-Unis afin de les ré-implanter, dans les plaines cette fois? Et dire aux paysans, aux touristes et à tout le monde de s'en accommoder? Soyons sérieux, et puisque problème il y a, choisissons de préferer les bergers de nos montagnes aux rêveries fumeuses d'écolos-bobos, chantres du toc, de la pacotille et de la contrefaçon....

    (1) et c'est la même choses dans les Alpes, pour des loups que l'on va chercher en Italie... 

  • Une question qui va bien au delà des Brevets... (2)

              Le coup de force des anglo saxons (l'affaire des Brevets) pose donc un problème beaucoup plus général et beaucoup plus grave que le seul aspect technique et économique du sujet (encore que cela soit déjà, en soi, fort important...); il s'agit en fait de quelque chose de vital (ou mortel, comme on voudra...) pour notre langue, donc notre Culture, donc notre Être profond et notre Civilisation: rien que cela! Sous couvert d'une prétendue rationalisation, qui permettrait de faire des économies, les anglo-saxons et leurs alliées souhaitent tout simplement donner à leur langue, de facto, le statut de langue unique, de langue de référence pour tous, à tous moments et sur tous les sujets: bref une langue supérieure, "la" langue supérieure.

              Ils ne sont peut-être pas tous conscients des conséquences ultimes de leur action; ils ne sont peut-être pas tous "linguistiquement racistes", donc "culturellement racistes"; ils ne mesurent peut-être pas tous la catastrophe culturelle qu'occasionnerait leur "victoire"; et certains sont peut-être même sincères lorsqu'ils affirment tout de go que disposer d'une seule langue de référence ce serait tellement plus simple et plus facile, donc plus efficace (vielle idole des anglo saxons: l'efficacité....que de crimes aura-ton commis en son nom...!).

              Ce coup de force politico-économico-culturel appelle donc une réponse du même type, du même ordre: une réponse politique. La France doit se faire la championne de la diversité culturelle, elle doit refuser -pour elle et pour toutes les autres cultures, qui n'ont pas ses capacités d'action- cet hégémonisme et cet impérialisme que nos Rois ont toujours refusé dans le passé..: cela s'appelle l'Histoire de France, et c'est ainsi que les 40 Rois, en mille ans, firent la France. Le nouveau gouvernement sera jugé sur ses actes, mais il faut agir, et vite...

    (1): heureusement pour les défenseurs de la diversité culturelle le pire n'est pas forcément sûr, et la question est  complexe et subtile; car en fait de "langue", on est confronté à trois réalités: d'abord l'anglais traditionnel, langue de "départ" (un peu comme le Latin vis à vis des langues "latines" qui lui ont succédé...): contrairement à ce que croient certains, l'anglais ne progresse pas dans le monde, et ne représente pas de danger (c'est même lui qui est menacé le premier...); ensuite l'anglo-américain, en fait la langue des États-Unis, qui sont le vecteur actuel du dynamisme anglo-saxon; enfin, et surtout, le "globish". vrai danger pour la Culture mondiale car vrai danger pour toutes les Cultures du monde...

  • Une question qui va bien au delà des Brevets... (1)

              Oui, le problème des Brevets est une question qui dépasse très largement, et de très loin, le simple sujet des Brevets; et il nous oblige, pour être bien compris, à prendre du recul pour bien comprendre ce qui se passe. Les anglo-saxons ne s'en cachent pas: sans complexe, ils agissent quotidiennement pour la promotion de leur "langue" (1), et pour imposer leur esprit, leur façon de voir et de penser, leur manière d'être et de faire, bref leur modèle, qu'ils souhaitent imposer partout dans le monde, et dans tous les domaines; ils ne ménagent pas leurs efforts en ce sens, pas seulement en économie, mais aussi -et peut-être surtout- dans le domaine de la Culture (par le biais du cinéma, de la musique et de la chanson etc...).

              Disons tout de suite qu'ils ont raison, ou du moins qu'on ne peut pas leur reprocher de proposer et défendre leur culture; ils en font peut-être un peu trop, mais au fond il est normal qu'un peuple, qu'une culture, ait la fierté d'elle-même et qu'elle souhaite la faire connaître, voire adopter, à l'extérieur. Le problème ne vient pas d'eux, en réalité, il vient de nous. La France a peu à peu disparu, depuis que la Révolution a "cassé" le régime qui l'avait construite et qui en avait fait la première puissance d'Europe et du monde. La décadence de notre pays est continue depuis cette époque, et surtout depuis que la république a été instaurée à la fin du XIX° siècle.

              Il faut en effet prendre un peu de recul pour bien mesurer et saisir, pour bien comprendre aussi, l'étendue du problème et du désastre; sous Louis XV et Louis XVI la France donnait le ton et le monde nous enviait, nous imitait, nous suivait. Nous n'avions aucun problème d'identité ni de défense de la Langue française, de la Culture française; ce statut de "dominants" a fait tourner la tête des philosophes, qui ont dû croire qu'il en serait toujours ainsi, que les choses dureraient toujours comme cela, pour l'éternité, et qui se sont mis à rêver..., un rêve qui aujourd'hui, pour nous, vire au cauchemar, parce que la France, du moins en tant que grande puissance, a disparu; et qu'elle en est réduite à lutter pour la simple survie de sa langue, en tant qu'instrument de rayonnement universel (ce qui n'aurait même pas paru ahurissant à un contemporain de Voltaire: la question n'aurait tout simplement pas été envisagée...).  (à suivre...)

     

  • Il a baissé, ou pas....?

              La polémique sur les chiffres du chômage n'est pas close: certes les chiffres qu'on nous présentent indiquent une baisse, mais c'est essentiellement à cause de radiations "techniques" ou à cause de départs en retraite, associés à une baisse de la démographie, inquiétante et très négative à terme. Seule l'apparition de vrais emplois, durables et bien rémunérés, vraiment créateurs de vraie richesse, pourra résoudre le problème du chômage: s'il y avait eu véritablement 100.000, 200.000, 300.000 emplois crées, ou plus, et de "vrais emplois", vraiment créateurs de vraie richesse, on aurait vu tous les soirs à la télé Chirac et Villepin venir se gargariser de leur succès et de ce qui, pour le coup, aurait vraiment été "une baisse du chômage"; s'ils ne s'en sont pas vantés, c'est que malheureusement celle-ci n'a pas eu lieu, du moins pas de la façon qu'ils voudraient nous faire croire....et c'est bien triste. 

  • Lundi de Pentecôte...

    Troisième année de cafouillage: 59% des Français sont restés chez eux! il est clair maintenant que la "journée de solidarité" -approuvée dans son principe- ne passe pas si le jour choisi est le Lundi de Pentecôte: la loi dresse les gens les uns contre les autres, "le public" s'oppose au "privé", on ne sait plus si c'est risible ou attristant. Au point où les choses en sont arrivées, il semble qu'il n'y ait plus de choix qu'entre la suppression pure et simple de cette "journée", ou l'élection d'une autre date: pourquoi ne pas rendre un jour au travail et à la création de richesses pendant ce mois de mai, aberrant du point de vue économique et scolaire: Giscard avait rendu le 8 mai au travail, ne serait-ce pas une solution, comparée à l'inefficace pagaille actuelle?...

  • Pour qui se prend José Bové ?...

              Hier il fauchait des champs de maïs; aujourd'hui il "envisage" (sic !) d'inciter les citoyens à démonter les pylônes de la ligne à très haute tension alimentant le futur EPR, à Flamanville. Se croit-il investi d'une mission divine, pour se mettre régulièrement en dehors des lois ?

              Ce n'est certes pas le suffrage universel ni son score ultra confidentiel qui l'autorisent à agir ainsi. Où allons-nous si chacun des 62 millions de Français, sitôt mécontent, incite ses concitoyens à la violence et à l'illégalité ? Si on laisse impunément chacun "envisager..." à tout propos, comme le fait José Bové, montrant par là un exemple détestable, on sera vite surpris des "actions" "envisagées" !

             Soyons sérieux, un grand pays ne pourrait vivre dans la paix civile en tolérant des comportements pareils ! José Bové, auto-proclamé "Je sais tout", c'est l'exemple type d'une certaine perversion intellectuelle, que Talleyrand résume assez bien avec sa formule, Aussi suffisant qu'insuffisant.....

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  • Il faut supprimer l'ENA....

              Il faut supprimer l'ENA, mais la supprimer vraiment: et non pas, comme le propose curieusement François Bayrou, la remplacer par une École des Services Publics: celle ci deviendrait en effet, très vite, une nouvelle Ena, dont seul le nom aurait changé; c'est seulement par sa dissolution, si on supprime le mal à la racine, en tirant les leçons de l'évolution négative de cette institution, que l'on effacera cette erreur qu'a été la création de cette École; et que l'on évitera à l'avenir la reproduction à l'infini des mêmes "dysfonctionnements" (comme on dit dans le langage abscons des jargonautes....pour éviter de dire que c'est une pétaudière!). Car, dans les faits, de quoi s'agit-il? Il est exact que l'État a besoin de grands commis, de serviteurs zélés et de fonctionnaires compétents et formés; et l'on peut admettre la bonne foi qui a présidé à la création d'une école pour former et préparer ces serviteurs dont l'État a besoin;

              Mais le moins que l'on puisse dire est que cette École a rencontré au moins deux obstacles majeurs, qui l'ont conduit à ses dérives actuelles: le premier de ces obstacles est que, notre système étant dominé, sur-investi par les partis, ou du moins ceux-ci ayant une influence excessive dans l'Administration, du fait de la faiblesse de l'État, il était fatal que les appareils des partis investissent et colonisent cette École; et celle ci, insensiblement mais irrésistiblement, est devenue au fil des ans autant tournée vers le service des partis qui l'investissaient ( version douce du "clientélisme", en quelque sorte...) que vers le service exclusif des seuls intérêts de l'État...

              Lorsqu'il n'y a pas d'Arbitre indiscuté, de Pouvoir vraiment indépendant, l'impartialité et le service exclusif du Bien Commun sont une ligne de conduite trop difficile à tenir...Le deuxième obstacle auquel s'est heurté l'ENA est plus grave encore; formés en vase clos, ayant des contacts insuffisants avec les "vrais gens", la "vraie vie", les énarques sont de brillantes intelligences et ont de grandes compétences; mais ils souffrent d'un déséquilibre structurel -pourrait-on dire- de leur formation, et ce déséquilibre ne peut que se répercuter sur leurs actions et leurs décisions; et c'est là que le bât blesse: la part du contact avec les réalités est trop faible, dans l'ensemble de leur formation, par rapport  à la part de formation théorique, abstraite, purement intellectuelle...

              Si l'État a besoin, et il en a besoin, de former ses serviteurs, la meilleure façon de procéder est de leur donner la formation générale dont ils ont besoin, mais de leur faire passer le plus clair de leur temps dans des stages pratiques, à l'intérieur des Ministères dont ils relèveront plus tard: sinon, ils ressembleront -toutes proportions gardées- à ces Inspecteurs de l'Éducation Nationale, qui n'enseignent plus depuis des années (voire des dizaines d'années...) et qui débarquent un beau jour dans un Lycée pour dire au Professeur qui, lui, est au contact quotidien des élèves, ce qu'il faut faire, ou ne pas faire...

              A celles et ceux qui ne trouveraient pas pertinente cette comparaison, qu'il nous soit permis de poser cette simple question: comment se fait-il -même s'ils n'en sont pas les seuls responsables- que ce soit maintenant, depuis que tous nos Ministères sont truffés de ces brillantissimes intelligences, que la France cumule une Dette ahurissante de 2000 milliards d'euros, c'est à dire pas très loin de 14.000 milliards de francs, soit un million quatre cent mille milliards (en centimes de francs...): cherchez l'erreur!

  • Deux commentaires intéressants de Vautier et Catoneo sur "la spoliation des caisses de retraite"...

    1. De Vautier :

    Le régime général promet un nivellement par le bas du standing de vie de tous les travailleurs par le biais d'une spoliation de toutes les épargnes qui avaient été accumulées par les gestionnaires les plus prévoyants et les plus avisés, et cela, suivez mon doigt , pour le profit quasi exclusif des intérêts privés et des compagnies d'assurance.

    2. De Catoneo :

    Personnellement je suis contre tout régime universel. La logique systémique et paramétrique (ça fait cossu) devrait organiser un régime général à points dans lequel seraient versés tous les régimes spéciaux déficitaires.
    En même temps, les cotisations de pension complémentaire devraient être défiscalisées (comme la Prefon) afin que chacun améliore son avenir selon ses choix de vie en déduction de ses revenus imposables.
    On peut accepter des conditions particulières pour les agents exposés du domaine régalien stricto sensu (police, armées, ballet).

    Par contre on ne devrait pas toucher aux régimes autonomes qui sont à l'équilibre voire en excédent, libéraux, Agirc, Arrco...etc.

    Il y a une frénésie jacobine complètement débridée à l'Elysée qui finira mal.