Ces eurocrates qui n'aiment pas la Russie, par Charles Saint-Prot.
Directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques
L’eurocratie n’a honte de rien, c’est même ce qui la caractérise. Ainsi, les eurocrates n’aiment pas Poutine et la Russie, c’est sans doute leur droit mais cela ne les autorise pas à dire n’importe quoi. C’est dans ce contexte qu’un certain Thierry Breton, commissaire européen qui serait chargé de la vaccination a eu le culot d’affirmer, le 21 mars dernier, que les nations membres de l’Union européenne n’auraient pas besoin du vaccin russe pour mener sa campagne de vaccination.