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Actualité Monde

  • Requiem pour la Syrie, par Antoine de Lacoste

    RTL info. - Après des décennies d'oppression, Damas est... | Facebook
     

    Après des années dune guerre meurtrière et une victoire chèrement acquise, il n’a fallu que quelques jours aux islamistes précédemment vaincus pour balayer l’armée syrienne.

    Que s’est-il passé ? Pour le comprendre, il faut partir d’un constat simple : l’armée syrienne n’a jamais valu grand-chose et beaucoup de ses meilleurs éléments sont morts dans les premiers mois de la guerre. Ce n’est donc pas elle qui avait gagné. Les vainqueurs ont été les Russes dans les airs, le Hezbollah libanais, les gardiens de la révolution iraniens et des milices chiites irakiennes au sol. A ces trois forces, il faut ajouter une multitude de petits groupes chrétiens ou alaouites qui avaient pris l’initiative de défendre leurs villages ou leurs quartiers face aux islamistes venus du monde entier (plus de 100 nationalités représentées). On ne le rappellera jamais assez : ce fut le plus grand jihad international de l’histoire. Nous avons rencontré ces combattants chrétiens de Sqalbieh ou Mhardeh, ils n’ont jamais reculé et ont perdu des centaines d’amis : plus de 800 noms entourent la petite église Sainte Sophie construite pour fêter la victoire et remercier la Vierge dont ils ont tous des images chez eux.

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  • A la recherche de la stratégie israélienne, par Antoine de Lacoste

    A la recherche de la stratégie israélienne

     

    Depuis le 7octobre 2023 et la stupéfiante attaque du Hamas contre Israël, chacun cherche à décrypter la stratégie de riposte de l’Etat hébreu.

    Après une période de sidération absolue, la réponse militaire, logique et attendue, vint. Elle disposait en outre d’un paravent inattaquable : libérer les otages. Un déluge de feu s’abattit sur la bande de Gaza tandis qu’une vaste opération terrestre se déploya, à la recherche des tunnels et des combattants du Hamas, éventuellement des otages.

    Gaza ravagé, et après ?

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  • Les fractures américaines, par Antoine de Lacoste

    Présidentielle américaine 2024 : Tout ce qu'il faut savoir sur le débat  entre Kamala Harris et Donald Trump mardi soir

    L’Amérique est divisée comme jamais. Depuis sa fondation après sa guerre d’indépendance victorieuse, un large consensus régnait sur l’ensemble du pays. Il consistait à professer que les Etats-Unis constituent un pays à part, béni de Dieu et appelé à dominer le monde pour l’élever vers la liberté divine et démocratique en même temps. C’est sa « destinée manifeste ».

    Cette foi en sa mission divine a donné à l’Amérique une vision mystique de son propre peuple. C’est ainsi que les Pères pèlerins, les célèbres Pilgrims fathers, ont façonné la conquête et la construction de ce pays. Protestants fanatiques venus des Pays-Bas ou d’Angleterre, bible dans une main et fusil dans l’autre, ils ont donné au nouveau monde son corpus idéologique qui s’imposa jusqu’à nos jours. L’ambiance était à la prière, aux références permanentes à l’Ancien Testament et au châtiment de ceux qui constituaient un obstacle à la mission donnée pour créer cette « nouvelle Israël » : élimination des ennemis de l’extérieur, comme les Indiens, ou mise au ban des dissidents de l’intérieur. La lecture du célèbre roman de Nathaniel Hawthorne, La lettre écarlate, est, à ce titre, très intéressante.

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  • L’or va continuer son envol : la non-convertibilité du dollar a déstabilisé le monde en 1971 ! par Marc Rousset

     

    Le système monétaire actuel est basé sur des « monnaies papier », celle du dollar principalement qui ne sont pas convertibles en or ou en actifs tangibles. De Gaulle s’est toujours battu pour le retour à l’étalon-or, afin de briser le monopole du dollar, source d’inflation, de laxisme monétaire, de taux de changes flottants et incertains et d’hyper-endettement des États.

    Les 950 milliards de billets verts détenus à l’étranger et les 7 000 milliards de dollars de bons du Trésor américain achetés par les banques centrales étrangères pour placer leurs réserves en devises et financer les déficits budgétaires américains abyssaux deviennent des placements de plus en plus risqués, d’autant plus que la dette publique des États-Unis vient de dépasser le chiffre monstrueux de 34 000 milliards de dollars, soit environ 125 % du PIB.

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  • Chypre, l’île occupée depuis cinquante ans, par Antoine de Lacoste

    CHYPRE - Une semaine un pays

     

    C’est un cinquantenaire douloureux. Le 20 juillet 1974, des milliers de parachutistes turcs furent largués sur l’île de Chypre au mépris de sa souveraineté. Appuyés par l’aviation et la marine, les parachutistes remportèrent la victoire et les autorités turques décidèrent d’occuper, à l’Est de l’île, un tiers de son territoire. La partition dure toujours et on ne voit nullement ce qui pourrait y mettre un terme.

    Deux faits majeurs sont à l’origine de cette guerre. Tout d’abord le traité de 1960 qui permit à Chypre d’accéder à l’indépendance. Il fut tripartite et signé par la Grande-Bretagne, Chypre et la Turquie. Par ce traité, la Grande-Bretagne reconnut l’indépendance de l’ile mais conservait des bases militaires. Chypre accéda à l’indépendance, accepta la présence de militaires britanniques sur son sol en zone extraterritoriale et s’engagea à respecter les droits de la population d’origine turque qui représentait entre 15 et 20% de la population totale. De son côté la Turquie se vit octroyer un droit de regard sur le respect de l’ordre constitutionnel et la sauvegarde de la communauté turque.

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  • Vers la fin de l’euro et du dollar : retour aux monnaies nationales et à l’étalon-or ! par Marc Rousset

    Aujourd’hui, le dollar en déclin représente encore 60 % des réserves en devises des banques centrales, l’euro en plus fort déclin encore 20 % ; quant au yuan chinois non convertible, il ne peut constituer à ce jour une monnaie de réserve.

    En tant que monnaie de règlement dans les transactions commerciales, l’euro et le dollar sont en déclin continu, représentant encore chacun aujourd’hui, au maximum environ 40 % des transactions mondiales, tandis que le yuan chinois, lui, connait une progression très rapide pour les transactions commerciales avec la Russie et les BRICS ; le yuan doit représenter aujourd’hui environ 8 % des transactions mondiales.

    Quant à l’or, la soi-disant « relique barbare » de Keynes en 1945, il connait un renouveau et une ascension irrésistible, très rapide, puisqu’il représente déjà plus de 15 % des actifs des banques centrales !

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  • Reçu de notre ami Joël Broquet...

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    Pour la 4ème année consécutive, avec les cérémonies du  23 août à Marseille, un hommage a été rendu aux Tirailleurs Sénégalais. Ce fut en même temps un hommage rendu, avant son départ, au Consul Général su Sénégal Abourahmane Koita, initiateur de ces journées organisées successivement à la mairie des 13ème et 14ème arrondissement des Marseille, au Mont Faron, puis au Parc du 26ème centenaire. Si toutes les interventions des personnalités ont célébré les combattants des deux guerres, le représentant du Partenariat Eurafricain a insisté sur le rôle de la "société civile" ou du pays réel et des familles, des associations et des communautés comme conservatoires de la mémoire par-delà les vicissitudes des relations inter étatiques et les turbulences intergouvernementales. . Ce travail de mémoire sera porté par un collectif d'associations afin de mieux sensibiliser les élus locaux et les candidats aux prochaines élections municipales.

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  • L’effondrement de la diplomatie française, par Antoine de Lacoste

    L'effondrement de la diplomatie française - Action française

    En avril 2022, Emmanuel Macron supprima le corps diplomatique français. Peu s’émurent de cette nouvelle qui semblait pourtant marquer un tournant, car pour la première fois depuis des siècles, la France allait désormais confier ses intérêts diplomatiques à des non-professionnels venus de tous horizons.

    En réalité, cette décision de notre ubuesque président ne marquait pas un tournant mais constituait plutôt un acte de décès, vocation décidemment tenace chez cet homme qui ne croit pas en la France. Sans racines, sans héritage reçu ni à transmettre, sans convictions spirituelles, il est en effet difficile de croire en ce petit pays qui fut grand mais qui, trahi par ses élites, a renoncé à l’être ne serait-ce que moralement.

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  • La Chine est-elle notre ennemi ? par Antoine de Lacoste

     

    Les Chinois n’ont finalement pas que des défauts. Ils ont en tout cas une grande qualité : ils aiment le cognac. Cette appellation, célèbre dans le monde entier depuis des siècles, n’est plus beaucoup prisée dans notre pays. Les Français boivent moins mais pas mieux. Des breuvages étranges venus d’ailleurs supplantent progressivement nos gloires nationales, nos bons vins et nos grands digestifs.

    SAUVER LE COGNAC

    L’hygiénisme militant est solidement installé (quand serons-nous libérés de l’insupportable « à consommer avec modération » infligé par la loi Evin ?) et mène avec succès une offensive générale contre l’alcool. Sauf la bière que notre président consomme volontiers lors de ses sorties hors protocole. Il est certain que les boissons énergisantes, les faux jus de fruits chimiques et le coca-cola sont bien meilleurs pour la santé que les fruits de la vigne cultivés depuis des millénaires (environ -3000 avant Jésus-Christ pour le premier vin produit en Géorgie).

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  • L’Egypte ou l’islamisme vaincu, par Antoine de Lacoste

    L’Égypte, le pays qui a vaincu l’islamisme

    Le voyageur qui désire aller en Egypte s’y rend le plus souvent pour admirer les somptueux vestiges de l’ère des pharaons. Il n’est généralement pas déçu. Beaucoup de ces monuments ont été parfaitement conservés. De plus, d’admirables fresques aux couleurs intactes ornent des tombes ou d’autres monuments à la gloire des pharaons et des multiples dieux de l’Egypte.

    Mais si ce même voyageur compare ce patrimoine avec celui des civilisations grecques et romaines, il ne pourra s’empêcher d’établir une comparaison fatale : le monde des pharaons n'a rien engendré. Il s’est autodétruit et a manqué au premier devoir de toute civilisation et, au-delà, de tout être humain, la transmission. Le catholique français d’aujourd’hui sait ce qu’il doit au monde gréco-romain mais il n’a rien reçu de l’antique civilisation égyptienne. Un trait révèle bien l’état d’esprit de cette longue période, c’était le souci de bâtir en ne changeant rien aux principes architecturaux de la période précédente, pour ne pas insulter ses aînés. C’est très touchant mais les progrès ne sont alors guère rapides et il est heureux que nos bâtisseurs de cathédrales n’aient pas raisonné ainsi.

    L’Egypte pour nous, commence donc avec Jules César qui s’éprit de Cléopâtre, la dernière reine d’Egypte. Tout un symbole. Ce pays qui fut si puissant mettra vingt siècles à recouvrer son indépendance.

    Cette mise sous tutelle et l’expansion du christianisme qui l’accompagna, permit à l’évangéliste Saint Marc de prêcher et de convertir cette région qui persécuta tant Moïse et son peuple, mais accueillit la Sainte Famille dans sa fuite. Premier évêque d’Alexandrie, Saint Marc y mourut martyr. Ses reliques, dont Alexandrie était si fier, furent volées au IXe siècle par des marchands vénitiens. La basilique Saint Marc de Venise devint ainsi un important lieu de pèlerinage au grand dam des chrétiens égyptiens.

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  • L’Amérique va-t-elle lâcher l’Ukraine ? par Antoine de Lacoste

    Les Etats-Unis vont-ils bientôt laisser tomber l'Ukraine ? - YouTube

    Pour l’Amérique, seule l’Amérique compte. Les innombrables guerres auxquelles l’Empire a participé, qu’il a favorisées, soutenues ou déclenchées, doivent toujours être analysées sous ce prisme, assez naturel somme toute mais poussé à l’extrême. Toutefois, un second constat doit compléter le premier, l’Amérique ne sait que rarement comment conclure ses initiatives belliqueuses. Sans dresser ici la liste complète de ses guerres directes ou indirectes, il est intéressant, à travers quelques exemples, d’observer que l’Amérique semble très douée pour la phase initiale, beaucoup moins pour la phase finale.

    La phase initiale c’est par exemple de voler au secours de la Corée du sud en 1950 alors qu’elle est agressée par la Corée du Nord communiste. A la tête d’une coalition internationale, les Etats-Unis vont fort bien réussir le début de leur guerre en bloquant les forces communistes. Mais, forte des soutiens soviétiques et chinois, l’armée nord-coréenne résista. La situation semblait figée et Washington mit fin au conflit. Un match nul dont on ne sait pas encore s’il correspondait au but de guerre initial.

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  • La prudente stratégie iranienne, par Antoine de Lacoste

    Les conflits au Moyen-Orient avec Antoine de Lacoste - YouTube
     

    Depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre dernier et l’incroyable violence de la riposte israélienne, le monde scrute le comportement de l’Iran, acteur essentiel de la poudrière orientale.

    Le Hamas a dû être déçu : dans les jours qui ont suivi son offensive, l’Iran n’a pas bronché et n’envisage pas de le faire. Les spéculations selon lesquelles les mollahs de Téhéran étaient derrière le 7 octobre ont fait long feu. On le sait d’ailleurs maintenant avec certitude : personne n’était au courant et tout le monde a été stupéfait, l’Iran comme la Russie, le Qatar ou l’Arabie Saoudite.

    Une fois ce point acquis, la question restait entière : qu’allait faire l’Iran ? Envoyer le Hezbollah libanais attaquer Israël au nord ?Organiser des bombardements sur l’Etat hébreux par milices irakiennes chiites interposées ? Rien de tout cela ne s’est produit.

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  • Faut-il mourir pour Zelensky ? par Antoine de Lacoste

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    Un des drames de la démocratie moderne est son obsession de la communication. Ce que l’on dit est plus important que ce que l’on fait et si un épisode médiatisé s’est mal passé, il faut vite le remplacer par autre chose, et être prêt à dire n’importe quoi, l’essentiel c’est qu’on en parle.

    Le Salon de l’agriculture ayant été calamiteux pour Emmanuel Macron, ce qui était à peu près sûr, un contre-feu, bien au chaud, fut promptement activé. Il s’appelle Ukraine, a pour titre « la Russie ne doit pas gagner cette guerre » et pour nouvelle idée générale, il faut être prêt à tout pour l’empêcher de gagner, ce qui, en sabir macronien, se traduit par « en dynamique rien ne doit être exclu ».

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  • Le Sud global contre l’occident ?

    carte sud global


     

    La guerre en Ukraine, déclenchée il y a presque deux ans, a largement rebattu les cartes de la géopolitique mondiale. L’occident, sûr de son bon droit et de sa supériorité morale, a eu la surprise de constater que « le reste du monde » n’était pas acquis à sa croisade anti-russe. Il a pris acte, bien à regret et sans être encore allé au bout de sa réflexion, du fait que les pays de son ancienne sphère d’influence voulaient agir et penser par eux-mêmes.

    Ce reste du monde, qualification condescendante et obsolète, est appelé dorénavant « sud global », en attendant mieux. Car en effet, les pays concernés par cette appellation ne se situent pas tous au sud du globe. Qu’est-ce donc que ce sud global qui contrarie les plans de l’empire américain et de ses vassaux ?

    Qu’est-ce que le Sud global ?

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