UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • L'Europe de la misère, quand cela cessera-t-il ?, par Frédéric Poretti-Winkler.

    2737274333.47.jpg« La qualité de la main-d'œuvre est capitale si nous voulons préserver nos emplois. Les délocalisations ne sont pas irrémédiables » (Jean de France, Un Prince Français).

    Fuite des cerveaux et des capitaux à l'étranger, chômage endémique, pays en faillite, travail qui se réduit comme une peau de chagrin, une des conséquences de la dictature fiscale, lois votées au Parlement Européen, que reste-t-il du pouvoir citoyen ?

    Quelle tragi-comédie que cette belle République dont le cinquième acte devrait fermer la pièce... En juin 2008 l'Irlande avait voté NON au Traité Européen. Après moult menaces économiques et propagandes en tout genre, ils ont refait voter les Irlandais en octobre 2009 avec l'assurance que le OUI passerait.

    frédéric winkler.jpgL'Irlande devenue durant quelques temps (depuis les années 1990) un Eldorado pour les entreprises avec ses avantages fiscaux, prit de plein fouet le « retour à la normale », en comprenant un peu tard que la « lune de miel » européenne était terminée. La crise de la zone euro éclata, les entreprises partirent vers d'autres pays. Le temps du mirage des avantages fiscaux évanouit, désormais le dynamisme du « tigre celtique », perd de la vitesse. Bref, l'Europe, c'est beaucoup de promesses, mais en définitive le mensonge, l'appauvrissement général voir la faillite des Etats, et non pas la solidarité espérée comme promise dans les déclarations des européistes. Non, décidément, on ne peut bâtir une véritable union sur des valeurs seulement marchandes !
    Investissement et mobilité sociale sont découragés. La République préfère, au lieu de favoriser ici, une saine politique familiale, pomper les ressources laborieuses et humaines des pays émergents, véritable « traite des bras et des ventres ». Afin de favoriser le capitalisme, on « déporte » le travail hors des frontières en mettant en péril des familles entières, avec l'absolution du Nouvel ordre mondial compatissant. Le système est ainsi, doublement responsable, d’une part parce qu’il a démissionné dans son rôle de protecteur de la nation en ne travaillant plus à son renouvellement et d’autre part en ponctionnant les pays en voie de développement tout en condamnant ceux qui y restent, à une mort lente ou assistances infinies ! N'est ce pas une nouvelle forme de criminalité et d'esclavage ?
    Les dangers du mondialisme avec ses délocalisations spéculatives nombreuses (Florange, entre autres, après Gandrange...), laissent les travailleurs français sur le carreau, avec un fort impact sur l'Ecologie comme la vie familiale. La braderie de secteurs entiers de notre économie, font craindre le pire pour l'avenir de notre pays… L'exportation scandaleuse des usines, du savoir-faire, vers des pays sans protection sociale rappelle l'esclavage odieux des ouvriers durant le XIXème siècle, la catastrophe de Savar (dans la banlieue de Dacca), au Bengladesh, au printemps 2013, a montré toute l'horreur de cette situation… L'argent tout puissant avec ses grands financiers qui parlent des droit de l'homme, font « travailler » des asiatiques pour une misère, sous le regard puéril des « donneurs de leçon » démocratiques. Comment qualifier cette société acceptant le système qui met au chômage un homme, entraînant sa femme et ses enfants dans la précarité sans laisser la moindre protection comme pourrait l'assurer une Communauté de Métiers… La concurrence comme la destruction de nos produits par d'autres plus « rentables », fruits de la misère humaine, doit cesser. Le capitalisme libéral détruit le pays, c'est indiscutable et son fruit, le socialisme, toujours moralisateur, regorge de bonnes intentions avec l'argent des autres. Il ne supporte pas et ne veut pas voir la souffrance du petit peuple, entassé dans des banlieues invivables, vivant sous le diktat de bandes, connues par la police, mais complice d'un État liquéfié comme incompétent… Comme au XIXeme siècle, devant les propositions des lois sociales royalistes, les socialistes républicains font la sourde oreille : tant pis pour les pauvres, les « sans-dents », mieux vaut nier les problèmes et rester dans son éternelle utopie. Le chômage augmente, on découvre les nouveaux pauvres, tout cela baigne dans l'affairisme et les scandales. La caste au pouvoir appartient souvent à cette grande bourgeoisie directement issue des profiteurs de la révolution et, en tout cas, de ses principes. Elle a traversé les époques en cherchant à s'accaparer l'État. On pourrait simplifier en disant qu'elle est à la fois politique, syndicale, médiatique et technocratique. Elle vit de l'énorme pression fiscale dont souffre le pays et qui détruit notre économie comme le tissu social. Les citoyens sont livrés à la loi de la jungle, baptisée « libre concurrence ». Les fils de ceux qui se sont battus pour libérer le territoire, vivent dans des cités ou le couvre-feu est déclenché chaque jour. Les personnes âgées n'osent plus sortir de chez elles le soir, pour les secours, médecins ou pompiers, la moindre intervention devient presque suicidaire. Faut-il le taire ? Que vaut un État ayant démissionné de la simple justice de proximité ? L'égalitarisme prôné met au même rang un citoyen et un délinquant, au nom d'une prétendue « Justice » ? Dans ce système, on nous parle de solidarité mais c'est toujours avec notre argent ! On met en place un business démagogique de bienveillance obligatoire et bureaucratique. Le résultat est arbitraire et anti-social car le système impose des prélèvements sans fin, sur le monde du travail, pour justifier une charité mondiale médiatiquement orchestrée, pour soulager toute la misère qui vient s'installer chez nous. Alors que d'autres pays ont compris les dangers d'une telle pratique risquant de détruire le tissu social chez eux en tiersmondisant leur propre territoire. On finit par ne travailler que pour les autres dans ces conditions. D'autant qu'au niveau social la pauvreté, qui touche désormais 14 % de la population Française, comme les familles nombreuses, n'intéressent personne. Ce sont des « locaux », la solidarité va plutôt pour ce qui est différent et surtout lointain, une manière de se donner bonne conscience, en fait, la république s'occupera des Français après !
    F. PORETTI - Winkler (Projet de Société, à suivre)

  • Dans Valeurs Actuelles, Coronavirus : pourquoi l’Allemagne s’en sort mieux, par Alix Dorveaux.

    L’Allemagne ne compte à ce jour que 2607 décès quand la France en déplore plus de 12 000. La République fédérale s’appuie sur une stratégie rigoureuse de dépistage massif, un tissu industriel préservé et un système hospitalier encore robuste.

    Alors que beaucoup de pays européens ont passé la barre des 12 000 morts liés au coronavirus, l’Allemagne n’en dénombre à ce jour que 2607. Dans un pays qui compte 16 millions d’habitants de plus que la France et dont la population est sensiblement plus âgée, ces chiffres interrogent. « C’est difficile à démêler. Nous n’avons pas de vraie réponse et c’est probablement une combinaison de différents facteurs », admettait le 19 mars Richard Pebody, responsable à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Certes, ces chiffres sont à prendre avec précaution pour le moment : si l’on se réfère au jour où le 100ème décès a été atteint, l’Allemagne semble subir l’épidémie avec 10 jours de décalage par rapport à la France, tout comme la France suit à peu près la même courbe que l’Italie avec 10 jours de retard. Néanmoins, l’Allemagne a accueilli à ce jour plus de 200 patients du Grand Est français et le pays a vu le nombre de nouveaux cas diminuer entre le 4 et le 7 avril. « Les tests font une énorme différence avec la France », estime Patrick Hetzel, député du Bas Rhin, membre du groupe de travail parlementaire franco-allemand. Selon les chiffres officiels entre 350 000 et 500 000 tests sont menés chaque semaine, quand la France en réalise entre 35 000 et 85 000 seulement.

    Un dépistage massif

    Dès le premier cas avéré en Bavière, à la mi-janvier, l’institut Robert Koch, établissement de référence pour la recherche appliquée et la santé publique en Allemagne, a incité à mettre en place une politique de dépistage massif. « Je crois que l’Allemagne a très rapidement pris conscience du début de l’épidémie (…). Nous y sommes arrivés parce que nous avons énormément diagnostiqué, beaucoup testé », estime le professeur Christian Drosten, directeur de l’institut de virologie de la Charité à Berlin. Réalisés dans les 300 centres officiels répartis sur l’ensemble du territoire ou dans les « coronadrive stations », les tests sont pour l’instant réservés aux personnes qui présentent des symptômes et ont été en contact dans les 14 jours précédents avec des personnes contaminées. Selon un plan du ministère de l’Intérieur dévoilé le 27 mars par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung , l’objectif du gouvernement est de tester 200 000 personnes par jour d’ici fin avril, soit 1 million de tests par semaine.

    Si le pays peut appliquer rigoureusement sa feuille de route, c’est aussi grâce à un tissu industriel resté robuste. D’abord dans l’industrie pharmaceutique : il n’est pas anodin que le premier test partagé officiellement par l’OMS, le 17 janvier, avant les tests chinois, soit l’œuvre d’un biochimiste allemand, Olfert Landt. Le laboratoire Bosch a annoncé fin mars la distribution de tests de dépistage permettant d’obtenir le résultat en moins de 2h30. Siemens Healthineers travaille également sur un test Covid-19 qui ne soit pas lié à une plateforme d’analyse spécifique.

    Des grandes marques de matériel médical

    En plus des tests conçu par ses laboratoires, le pays peut s’appuyer sur des grands noms de l’industrie médicale puisqu’il a commandé 10 000 respirateurs au géant Dräger et 6500 à Lowenstein, qui devraient être livrés dans les prochains mois. « Plusieurs grandes marques de matériel médicales sont allemandes » confirme Christophe Arendt, député en Moselle et co-président du groupe de travail parlementaire franco-allemand. Löwenstein avait ainsi déjà fourni la Chine et augmenté ses capacités de productions avant d’être sollicité par le gouvernement allemand. Côté masques, les Allemands n’échappent pas à la pénurie généralisée mais comptent s’appuyer sur des entreprises nationales telle Fiege, géant de la logistique, pour y remédier. Le Bade-Wurtemberg a ainsi collecté 30 Millions de masques grâce à son constructeur emblématique, Porsche, bien implanté en Chine.

    Même si tout est mis en œuvre pour augmenter les places en réanimation, le système hospitalier disposait déjà avant la crise de 28 000 lits de réanimation, contre 5000 seulement en France. Rapporté au nombre d’habitants, le ratio allemand reste meilleur. Pourtant, l’Allemagne et la France consacrent quasiment le même pourcentage de leur PIB aux dépenses de santé : 11,1 % pour l’Allemagne en 2018 contre 11,5% pour la France. Les réformes menées depuis une vingtaine d’années pour restructurer le système hospitalier allemand lui ont sans doute permis de gagner en efficacité. Confrontés à une crise financière, les Länder se sont désengagés de certains hôpitaux publics, à l’instar de la privatisation du CHU de Hambourg en 2005. Surtout, en vertu du fédéralisme si cher aux Allemands, chaque Land (région) peut décider comment gérer ses hôpitaux. « En France, l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH), qui répertorie les coûts supportés par les hôpitaux a un rôle uniquement statistique et n’a pas de pouvoir politique » détaille Carine Milcent, chercheuse au CNRS en économie des systèmes de santé. « En Allemagne, l’équivalent de l’ATIH peut négocier le budget avec les hôpitaux ce qui permet la mise en place d’un contrat objectifs/moyens et une responsabilisation financière », poursuit-elle.

    Le fédéralisme permet de prendre les décisions au niveau local

    Ultimement, les décisions reviennent donc aux ministres de région : le Mecklembourg Poméranie a décidé de fermer ses frontières alors que Berlin ne l’a pas fait. « Les décisions politiques sont prises très près du terrain et un ministres de région n’a pas besoin d’attendre l’accord des 20 régions pour prendre une décision » avance Patrick Hetzel. « Le cas allemand se situe entre la France très centralisée et l’Italie où les provinces ont beaucoup de pouvoir », considère Carine Milcent.

    Selon le dernier baromètre politique de ZDF, 89% des Allemands approuvent la façon dont leur gouvernement gère la crise. Toutefois, « beaucoup de parlementaires allemands pensent que la plus grosse vague va arriver dans les prochains jours » avertit Christophe Arendt. Une sombre prédiction qui n’empêche pas le gouvernement d’évoquer un possible déconfinement dès le 20 avril.

  • L'Action Française face à la question sociale. Partie 2 : Maurras contre la société de consommation, par Jean-Philippe C

    Le monde qui voit la naissance de l’Action Française n’est pas encore entré dans l’ère de la Grande consommation mais l’industrialisation du XIXe et, pour notre pays, la Révolution française ont jeté les bases de cette « dissociété » dominée par l’individualisme et la Marchandise… La trinité infernale « Franklin-Taylor-Ford », plus révolutionnaire que Marx ou Lénine, entame un règne qui, en cette année 2020, n’est toujours pas terminé...

    jean philippe chauvin.jpgLa naissance et l’affirmation de la société de consommation aggravent encore les conséquences de l’individualisme et désarme les oppositions collectives en transformant les producteurs en esclaves des consommateurs et, plus encore, du système même qui les aliène à la consommation après les avoir exploité comme producteurs : c’est toute l’intelligence (et le cynisme) de Ford qui a compris que désormais, après des millénaires durant laquelle la société s’est organisée autour du système « Produire pour consommer », celle qui naissait de l’industrialisation triomphante selon les critères de Benjamin Franklin (« le temps c’est de l’argent ») s’appuyait sur le système du « Consommer pour produire », plaçant désormais le consommateur en position dominante par rapport au producteur, même quand il est une seule et même personne… Ce n’est pas la consommation elle-même que l’Action française condamne mais la société libérale marchande qui en fait un système exclusif et qui en oublie, ou en invisibilise, les asservissements qu’elle induit pour ne vanter que les aspects les plus tentateurs et « plaisants », transformant la personne en un consommateur captif des désirs suscités par la mode et la publicité, et tenu par le crédit (c’est-à-dire la dette) qui lui garantit un seul pouvoir, indexé sur l’argent, le « pouvoir d’achat »… Maurras en a la prescience quand il écrit à l’aube du XXe siècle : « Aux heures de paix et d’entente, il (ndlr : l’ouvrier, le producteur) donne du travail et reçoit de l’argent, heureux si on ne lui demande pas de la reconnaissance et du dévouement pour la bonté qu’on a eue de l’admettre au bénéfice de ce marché. Tout est combiné pour lui inspirer le sentiment de sa dépendance. Alors que tant de choses dépendent de lui, alors que tout s’arrêterait s’il pouvait entraîner ses pareils à se croiser les bras avec lui, la vie sociale fonctionne comme s’il ne servait de rien, comme si sa puissance spécifique était nulle, comme si son sacrifice ne pesait rien ! » Nié dans sa condition de producteur utile, il n’est plus considéré que comme consommateur potentiel, réduit à une forme d’aliénation, de « servitude volontaire » à la société de consommation qui le « distrait » de toute envie de se révolter : la société de consommation est une société « distractionnaire », selon la formule bien inspirée de Philippe Muray. Désormais, même les loisirs sont marchandisés, standardisés, encadrés, pour le plus grand bénéfice d’une société de consommation qui, du coup, par la néophilie permanente, suscite plus l’envie que la révolte ! Et le producteur rêve, comme les autres, à son pouvoir d’achat plus qu’à la révolution (ou à la contre-révolution)… Comme l’écrit Maurras dans L’avenir de l’intelligence (à l’aube du XXe siècle) : « Les besoins satisfaits établissent des habitudes et engendrent d’autres besoins. Besoins nouveaux de plus en plus coûteux, habitudes de plus en plus recherchées, et qui finissent par établir des barrages dont l’importance augmente. » Voici là le mécanisme sans fin de la société de consommation décrypté cinquante ans avant même qu’elle n’advienne et s’impose, et qui imagine les fractures sociales futures, plus difficiles à dépasser car leur principe-moteur même est épargné par ceux qui rêvent d’accéder au plus haut de la société des consommateurs ! Le piège…

    S’il rejette le libéralisme et ce que l’on nommera dans les années 1960 cette fameuse société de consommation et des loisirs, Maurras et à sa suite l’Action française ne tombent pas pour autant dans l’étatisme ou le « socialisme », comme l’explique Thierry Maulnier : « Ce que Maurras rejette dans le socialisme, ce n’est pas le socialisme lui-même, si l’on entend par socialisme l’anti-individualisme, la subordination du caprice individuel à l’harmonie des rapports sociaux, et l’exigence d’une société où tous les hommes, toutes les classes trouveraient leurs droits légitimes reconnus et leur dignité respectée. Ce que Maurras rejette dans le socialisme, ce n’est même pas le mot de socialisme : il nous parle quelque part de la part de socialisme que doit comporter la monarchie ; et il écrit : « Cela dit, il n’en reste pas moins que les affinités de certaine organisation socialiste qu’il vaut mieux ne pas appeler socialiste, de certain protectionnisme social (protection du producteur associé à la protection du produit), font le complément naturel et logique du nationalisme. Il y a opposition, contradiction à angle droit entre le marxisme, égalitaire, international, et la protection de la nation et de la patrie. » Pour l’Action française, il n’y a pas de social qui tienne sans la nation, première protection sociale par excellence : si la nation va bien, toute la société française s’en portera mieux, pour autant que l’État en soit le serviteur et non celui des grandes féodalités financières, industrielles ou politiciennes ; si la nation va mal, ou est asservie, les travailleurs français, ceux de la terre comme de l’usine, ceux des bureaux comme du commerce, risquent bien d’en souffrir, sauf exceptions de ceux qui sont prêts à se vendre, par individualisme et déni d’appartenance à la communauté nationale… C’est l’erreur, la faute même, des socialistes internationalistes de négliger la nation et de penser que l’on peut faire du social en oubliant « le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets. Brisez-le, et vous dénudez l’individu, il perdra toute sa défense, tous ses appuis, tous ses concours ». C’est une condamnation sans appel d’une globalisation (nommée aujourd’hui mondialisation) qui veut réaliser le vieux rêve d’un monde sans classes ni États, c’est-à-dire d’un monde dans lequel la gouvernance mondiale, celle des grandes institutions financières et des firmes transnationales « sans patrie », s’affranchirait des contraintes étatiques et des devoirs sociaux pour ne plus considérer que des consommateurs interchangeables et seulement mus par des considérations digestives ou ludiques, et dans lequel seuls compteraient les intérêts individualistes des actionnaires ou des grandes sociétés, à la recherche des meilleurs « avantages comparatifs » dans la nouvelle division internationale du travail… Un monde de la démesure et de l’injustice sociale, en somme…

     

     

     

     

    (à suivre)

  • En Français s'il vous plaît ! Trois premiers ”commentaires”, pour faire vivre cette nouvelle Chronique...

    1. De Catoneo : Le grand défi de la langue française est la création de mots nouveaux pour nommer par exemple une invention. Le travers académique est d'associer des mots existants quand l'anglais crée un seul mot. Au lieu de nommer, on décrit.
    Deux mots français créés ex-nihilo font exception à la règle :
    - ordinateur
    - informatique

    Les lecteurs de La Faute à Rousseau en connaissent-ils d'autres, à part "avion" dérivé de l'oiseau latin ?

    2. De Richard : Légionellose : infection pulmonaire, sévère, apparue pour la première fois en 1976 (nom retenu du fait des premiers cas survenus lors d' une réunion d' anciens combattants américains (Légion Américaine) contaminés par les bactéries venant du système de climatisation de la pièce dans laquelle avait eu lieu leur assemblée.
    Pour être plus précis, le nom choisi était initialement "maladie des légionnaires", ensuite simplifié en "légionellose".

    3. De Jihème : Notre association ICEO (Institut de Coopération avec l'Europe orientale), défend et promeut un trilinguisme "souple" en Europe, mettant en avant la langue du locuteur au sein des instances européennes. (https://www.association-iceo.fr/actualite-par-thematiques/trilinguisme-et-francophonie/n-001-3-campagne-du-cerm-pour-un-trilinguisme-souple-dans-les-pratiques-de-lunion-europeenne-2-2/).
    Notre proposition a été soumise à deux présidents du parlement européen successifs qui ont à chaque fois "botté en touche". La défense de la diversité culturelle de l'Europe n'est pas une priorité de l'UE, pour autant qu'elle en ait une. Mais cette adresse au président de la république, nous nous y joignons volontiers. Sans illusion démesurée.

    NDLR : CERM = Comité Européen de Résistance au Monolinguisme; pour en savoir plus : CERM

    11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111.jpg

  • Sur Sacr TV, l'intégrisme républicain contre le catholicisme.


    « La laïcité française a toujours constitué à expulser l’Église de l’espace public, un projet qui a été couronné de succès en offrant aux citoyens un nouveau code moral. Et dans ce projet, l’Église est considérée comme l’ennemie de la République ». Pierre Manent

    Bref ! Depuis la destruction de la Monarchie, il ne s’est pas passé un instant sans que la République ne détruise le catholicisme en France. Il est temps de comprendre que pour un chrétien, la survie de la foi, comme de la famille et des valeurs de la civilisation, passe par le renversement de ce système antisocial, dont la religion nommée « laïcisme » est l’arme de guerre.

    Au-delà du catholicisme et nombreux sont ceux qui l’on comprit dans les autres religions, comme chez les non-croyants, c’est la destruction des valeurs, un antihumanisme qui se met en place. Un vaste programme de dénaturalisation de la société est en marche avec sur le terrain économique les délocalisations et les lois antisociales et sur le domaine de la vie par les lois antifamiliales et la banalisation des naissances en vendant les ventres des femmes…

    Cette anti-civilisation détruit tout ce qui vous est le plus cher, réfléchissez ! Travail et spécificités françaises, langues et terroirs, économie et valeurs traditionnels, etc...

    Il n’y a pas d’entente possible entre chrétien et république en France. Seule la bêtise maintient certains dans une utopique concertation, celle des « idiots utiles » cher à Lénine.

    Pour le règne du capitalisme en France, les conditions essentielles étaient de détruire le catholicisme et cela continu aujourd’hui, comme de renverser la Monarchie n’acceptant pas la soumission de son peuple à une idéologie antihumaine mercantile.

    Bref pour un catholique, comme pour les autres, le seul régime humaniste reste ce qu'en disait Thierry Maulnier, la Monarchie est peut-être la dernière chance de la liberté. Il était visionnaire car aujourd’hui, quelques dizaines d’années après, nous savons que le roi est sûrement la dernière chance de la civilisation ! Notre jour viendra !

  • Sur Sacr TV, le corporatisme, une solution d'avenir...


    Il est très difficile aujourd'hui de proposer le principe corporatif comme conception économique, tant les esprits sont imprégnés des idéologies dominantes : le libéralisme et le socialisme. Depuis que l'ordre naturel, fondé sur des communautés naturelles organiques, a été bouleversé par la loi Le Chapelier, qui ne reconnaît plus que les individus et l'État, nous baignons dans un système qui oscille entre la poursuite d'intérêts individuels, exaltés par l'idée de concurrence, où toutes les barrières qui régulaient l'économie sont abolies, et une défense d'intérêts de classe, où le principe d'opposition s'est substitué au principe d'union et d'organisation. Tout le problème est là. Cette philosophie de l'économie, a débouché sur l'ouverture des marchés à tous vents, au développement de la grande distribution tuant le commerce de proximité, à la mondialisation, aux multinationales et à la disparition des économies locales, qui reflétaient un art de vivre et qui ont fait toute l'originalité de notre civilisation. Que peut-on faire aujourd'hui pour reconstituer des structures d'organisation et de participation dans le domaine professionnel ?

    Avec René de la Tour du Pin on sait qu’il n’y a pas deux, mais trois principales écoles d’économie politique :

    " celle où l'on considère l'homme comme une chose ", c'est le libéralisme,

    " celle où on le considère comme une bête ", c'est le socialisme,

    " celle ou on le considère comme un frère ", il s'agit alors du corporatisme. C’est de cette troisième école d’économie politique dont nous allons parler....

  • Après l’Italie, l’Ukraine, les Etats-Unis, une candidature “populiste” en France fait peur à la macronie, par Julien Mic

    Sources : https://lalettrepatriote.com/

    http://marcrousset.over-blog.com/

    Emmanuel Macron multiplie les prises de contact avec des personnalités éloignées de son cercle politique. Pour une simple raison : il a peur.

    Une candidature populiste « fout la trouille » à la Macronie, selon les propos « d’un puissant conseiller de l’exécutif » rapporté dans une chronique du Monde publiée ce dimanche. Une inquiétude perceptible, aussi, dans les échanges et rencontres du chef d’État avec plusieurs personnalités de la scène « anti-système », ces derniers mois.

    Déjà en février, l’éventualité d’une candidature proche des gilets jaunes, comme celle de l’animateur de C8 Cyril Hanouna avait fait souffler un vent de panique dans l’entourage d’Emmanuel Macron. “Le risque pour nous serait l’émergence d’un phénomène à la Coluche. Alors là, on serait très mal” , avait reconnu un macroniste historique sur BFMTV.

    Ce week-end également, les commentaires se sont multipliés autour d’un coup de téléphone passé par le président à l’humoriste Jean-Marie Bigard. “Je représente la France en colère. (…) Les heures de colère du peuple sont à venir” , avance-t-il au micro de Sud Radio. Ce dernier avait réclamé la réouverture des bars dans une vidéo visionnée… 3,7 millions de fois !

    Emmanuel Macron n’hésite pas non plus à faire la cour à des personnalités populaires de la droite souverainiste comme Philippe De Villiers ou Eric Zemmour.

    Bref, la panique.

  • Aux Mercredis de la NAR : #49 - Jean-François Kesler sur le thème “Faut-il supprimer l'ENA ?”.

    Mercredi 22 mai, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Jean-François Kesler sur le thème “Faut-il supprimer l'ENA ? ”. A l’issue du « Grand débat », Emmanuel Macron a annoncé la suppression de l’École nationale d’administration. Depuis les années soixante du siècle dernier, l’ENA fait l’objet de critiques virulentes : considérée comme le foyer de la technocratie, elle est dénoncée comme une fabrique de fonctionnaires coupés du réel dont les réseaux dominent l’État. Dès lors, “faut-il supprimer l’ENA ?”

    Pour répondre à cette question qui va être débattue dans les prochains mois, nous avons demandé à Jean-François KESLER de nous donner un avis qui est très bien informé : ancien élève de l’ENA puis administrateur civil au ministère de la Santé, il est ensuite entré au CNRS pour mener des recherches sur l’administration. Nommé directeur-adjoint de l’ENA en 1983, il a notamment publié « L’ENA, la société, l’État » (Berger-Levrault, 1985), « Les Hauts Fonctionnaires, la politique et l’argent, Grandeur et décadence de l’État républicain » (Albin Michel, 2006), et « Le Pire des systèmes à l’exception de tous les autres, De l’énarchie, de la noblesse d’État et de la reproduction sociale » (Albin Michel, 2007).

  • Aux Mercredis de la NAR : #49 - Jean-François Kesler sur le thème “Faut-il supprimer l'ENA ?”.

    Mercredi 22 mai, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Jean-François Kesler sur le thème “Faut-il supprimer l'ENA ? ”. A l’issue du « Grand débat », Emmanuel Macron a annoncé la suppression de l’École nationale d’administration. Depuis les années soixante du siècle dernier, l’ENA fait l’objet de critiques virulentes : considérée comme le foyer de la technocratie, elle est dénoncée comme une fabrique de fonctionnaires coupés du réel dont les réseaux dominent l’État. Dès lors, “faut-il supprimer l’ENA ?”

    Pour répondre à cette question qui va être débattue dans les prochains mois, nous avons demandé à Jean-François KESLER de nous donner un avis qui est très bien informé : ancien élève de l’ENA puis administrateur civil au ministère de la Santé, il est ensuite entré au CNRS pour mener des recherches sur l’administration. Nommé directeur-adjoint de l’ENA en 1983, il a notamment publié « L’ENA, la société, l’État » (Berger-Levrault, 1985), « Les Hauts Fonctionnaires, la politique et l’argent, Grandeur et décadence de l’État républicain » (Albin Michel, 2006), et « Le Pire des systèmes à l’exception de tous les autres, De l’énarchie, de la noblesse d’État et de la reproduction sociale » (Albin Michel, 2007).

  • Réaction juste d'une lectrice : ”Face à l'Islam, il faudrait un catholicisme fort...”

    C'est le court commentaire qu'envoie, sur notre page facebook, Ergolline Porscavou, après lecture de la lettre du Père de Foucauld, que nous proposions hier.

    1. Un catholicisme fort, qui oserait proposer la conversion aux musulmans - comme le demandait Boutang dans sa conférence de Marseille, en 88 - serait en effet la seule façon d'avoir avec l'Islam un authentique dialogue (ce que l'on appelle aujourd'hui "dialogue avec l'Islam" n'étant qu'un aplatissement perpétuel devant ses exigences de plus en plus nombreuses et fortes de sens... ).

    2. Il est à noter que la lutte jusqu'à l'extermination (dont parlait Viviani) contre l'Eglise catholique menée par la Révolution, sa République idéologique et sa Nouvelle Religion Républicaine n'a pas tué l'Eglise, mais l'a considérablement affaiblie, et a réussi à déchristianiser la France, en tant qu'entité. Résultat : lorsqu'arrive une nouvelle religion conquérante - "sûre d'elle et dominatrice" comme aurait pu dire de Gaulle... - elle ne trouve pas de force réelle en face d'elle : les pauvres "lumières" révolutionnaires sont bien pâlichonnes, et le Système porte ainsi une très lourde responsabilité dans les actuelles apparences de succès de cette conquête de l'Europe par l'Islam...

  • Hilaire de Crémiers au Café Actualité d'Aix pour sa rentrée ce jeudi ... Le lendemain à Marseille. A ne pas rater !

     

    hilaire-de-cremiers-510x327.jpgJournaliste, conférencier, analyste politique, directeur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue Universelle, Hilaire de Crémiers analysera une rentrée politique nationale et internationale riche en événements divers qui doivent retenir notre attention et annoncent des mutations notables du « système » en place. Il sera à Aix-en-Provence ce jeudi 11 octobre et à Marseille le lendemain, vendredi 12 octobre. Voir ci-dessous. 

    GRANDE NOUVEAUTÉ À AIX-EN-PROVENCE ! 
    Le Café d’Actualité, qui avait lieu depuis très longtemps le mardi, change de date: il se déroulera désormais le jeudi. Le lieu et les horaires ne changent pas.
    Chaque mois, on y retrouvera des exposés assurés par des personnalités locales ou nationales de haut niveau sur les problèmes importants de notre société.
    Le prochain café d'actualité d'Aix en Provence se tiendra donc jeudi 11 octobre et accueillera Hilaire de CRÉMIERS. 
    Café Le Festival, 1 cours Mirabeau
    18 h 45 : accueil. Entrée libre.
    19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers
    20 h 30 : fin de la réunion.
    Participation sous forme de consommation.
    Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !
    Inscriptions et renseignements: 06 16 69 74 85
     

    Logo_Marseille.jpgMARSEILLE : CONFÉRENCE VENDREDI 12 OCTOBRE  20 H. Lieu habituel  

    Participation sous forme de consommation.
    Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !
    Renseignements : 06 08 31 54 98

    Ou par provence@actionfrancaise.net

  • Qu'on se le dise ! Pendant la crise sanitaire, le combat militant continue, et nous aussi !

    bouquet.jpgBonjour à tous !

    Vous le saviez, ou vous vous en doutiez : le "confinement" fait que le nombre d'activités militantes proprement dites est devenu nul ou quasiment nul, comme le nombre de réunions, Cercles d'études, conférences et autres...

    Pourtant, partout en France, non pas un mais plusieurs groupes de Gaulois royalistes réfractaires résistent. A la crise sanitaire, à la sinistrose, au découragement. Et ils veulent continuer, et ils continuent, à propager la bonne parole. Ils ne peuvent plus se retrouver face à un public ? Qu'importe, les visio-conférences sont là ! 

    Pour nous, ce serait déserter que de cesser de publier nos deux pages quotidiennes militantes : Soutenez ! Participez !..., qui annonce tout ce qui se fait près de chez vous, et Formation, militantisme..., qui en rend compte, une fois que l'évènement s'est produit.

    Donc, pas de changement : même si, bien sûr, le nombre de manifestations/réunions/Cercles etc... sera drastiquement réduit; et même si, un jour, il devait n'y en avoir qu'une seule, peu importe ! : nous serons là, pour féliciter nos camarades militants qui auront eu l'énergie de se bouger, de travailler pour la Cause, et nous le ferons savoir à la France entière, métropole et Outre-mer !

    Ni le Système, sa pensée unique ou son politiquement correct, hier, ni le Covid 19 aujourd'hui ne nous empêcheront de remplir la mission que nous a assignée Léon Daudet : mener une action "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..."

    Vive la France, et, pour que vive la France, Vive le Roi !

    lafautearousseau.jpg

  • On cite de plus en plus Bainville à la télé, et c'est tant mieux !

    Bainville.jpg

    Mardi soir, le 16, c'était Zemmour - mais il est coutumier du fait... - sur C News : il a de nouveau cité "le grand Bainville" et a aussi nommé "Maurras et toute l'Action française" qui, alors qu'Hitler était parfaitement inconnu de tout le monde et n'était qu'un "peintre du dimanche" dénonçait la folie/trahison du Système qui perdait la paix si chèrement acquise par son suicidaire Traité de Versailles...

    Mercredi matin, le 17, ce fut chez Morandini : l'un des intervenants cita à son tour "Jacques Bainville" et la belle phrase qui se trouve au tout début de sa magistrale Histoire de France : "...Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation..."  

    Bainville cité deux fois en deux jours à la télé : "Pourvu que ça dure !", comme disait Madame mère...

    Profitons-en pour conseiller à tous nos nouveaux lecteurs de découvrir au plus vite cette magnifique Histoire de France, où ils découvriront la Royauté "prouvée" par l'Histoire...

    0269488.jpgFrance info l'a présentée à ses auditeurs dans une petite chronique d'anthologie, de 2'19" : le journaliste, ce jour-là, en a déclaré la lecture "enthousiasmante", ajoutant, sans ambages : "...Autant vous le dire tout de suite : l'Histoire de France est un chef d'oeuvre ! Chef-d'oeuvre d'écriture, de grâce, de finesse... C'est presque du journalisme... Quand l'Histoire est plus contemporaine que jamais, c'est qu'un grand auteur est passé par là... Lisez donc l'Histoire de France de Jacques Bainville : c'est un petit bijou..." :

    France info présente L'Histoire de France de Jacques Bainville

  • Sur Sacr TV, la Corporation ou la Patrie du travailleur.


    «Sous l’ancien régime, les lois de l’Eglise garantissaient au travailleur 90 jours de repos (52 dimanches et 38 jours fériés) pendant lesquels il était strictement défendu de travailler. C’était le grand crime du catholicisme, la cause principale de l’irréligion de la bourgeoisie industrielle et commerçante. Sous la Révolution, dès qu’elle fut maîtresse, elle abolit les jours fériés, et remplaça la semaine de sept jours par celle de dix afin que le peuple n’eût plus qu’un jour de repos sur dix. Elle affranchit les ouvriers du joug de l’Eglise pour mieux les soumettre au joug du travail…"

    Paul Lafargue

    Ne serait-il pas sage de rechercher aujourd’hui, dans les statuts de l’Ancien Régime, ce que le régime actuel pourrait utilement lui emprunter ? Le système corporatif avait ses abus, que personne ne songe à faire revivre, et ses avantages de temps et de lieu, qui ont disparu avec l’état social dont il était l’expression. Ce qui n’a pu périr, ce sont les qualités essentielles et les vertus intrinsèques de ce régime, parce que les unes et les autres tiennent au principe d’association, qui est le correctif de la faiblesse individuelle. Alors ! N’oublions jamais la proclamation du Comte de Chambord : « La Royauté a toujours été la patronne des classes ouvrières.»

  • Dupond Moretti va-t-il enfin rendre les Juges responsables ?

    (Si j'étais Garde des Sceaux... : entretien avec David Pujadas, bien entendu avant sa nomination; Pujadas lui demande ce qu'il ferait "si"...; réponse de l'avocat d'alors...)

    "...Je fais un système de responsabilité des Juges, parce que les Juges ne sont pas responsables de ce qu'ils font aujourd'hui, et ce sont les seuls dans notre Société à ne pas être responsables..."

    Nous l'avons si souvent demandé, ce Jugement des Juges !

    Par exemple, lors de l'acquittement ahurissant de ce clandestin afghan qui a violé, dans le Cotentin, et a été relâché par un Juge parce que (sic) "il n'avait pas les codes" !

    1A.jpg

    Pour Thomas, récemment assassiné par un tueur qui a bénéficié d'une libération anticipée.

    Pour Mélanie, assassinée par un multirécidiviste sans permis qui roulait pourtant à 130 en transportant de la drogue, et dont la place était partout sauf là où il a pu assassiner à loisir.

    Ou a chaque fois qu'un (ou des) "jeune" écopait d'un simple rappel à la loi alors qu'il avait fait un rodéo sauvage à moto, en pleine ville, renversant et blessant plusieurs personnes.

    Et en tant et tant d'autres occasions où des Juges ont, scandaleusement, pris le parti de la Délinquance contre ceux qui menaçaient la Société.

    Ce sont ces Juges-là qui sont les vrais, les premiers Délinquants !

    Alors, on pensera ce que l'on veut d'Eric Dupond Moretti. Nous, nous nous contenterons de prendre acte de cette déclaration publique (reprise ce matin sur France info) et d'attendre - avec impatience - sa mise en application.

    S'il ne faisait que cela, et quoi qu'on puisse dire ou penser de lui par ailleurs, entre un Dupond Moretti qui alignerait enfin les Juges sur le Droit commun et la bien triste personne qui l'a précédé, non, on n'aurait pas perdu au change !

    D'ailleurs, observez bien, écoutez bien : la colère des magistrats fait déjà plaisir à voir (pardon, à entendre !)...