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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (37)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : la mort de Louis XVIII...

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    Mort de Louis XVIII: 16 septembre 1824

     

    "...Appréciez maintenant les calomnies dont la Restauration a été l'objet; qu'on interroge les archives des relations extérieures, on sera convaincu de l'indépendance du langage tenu aux puissances sous le règne de Louis XVIII et de Charles X. Nos souverains avaient le sentiment de la dignité nationale; ils furent surtout rois à l'étranger, lequel ne voulut jamais avec franchise le rétablissement, et ne vit qu'à regret la résurrection de la monarchie aînée...

    Une partie de la haine des cours d'Angleterre et d'Autriche contre la légitimité vient de la fermeté du cabinet des Bourbons. Loin de précipiter cette légitimité, mieux avisé on en eût étayé les ruines; à l'abri dans l'intérieur, on eût élevé le nouvel édifice, comme on bâtit un vaisseau qui doit braver l'océan sous un bassin couvert taillé dans le roc: ainsi la liberté anglaise s'est formée au sein de la loi normande...

    ....La distante postérité reconnaîtra que la Restauration a été, historiquement parlant, une des plus heureuses phases de notre cycle révolutionnaire. Les partis dont la chaleur n'est pas éteinte peuvent à présent s'écrier: "Nous fûmes libres sous l'Empire, esclaves sous la monarchie de la Charte !".

    Les générations futures, ne s'arrêtant pas à cette contre-vérité, risible si elle n'était un sophisme, diront que les Bourbons rappelés prévinrent le démembrement de la France, qu'ils fondèrent parmi nous le gouvernement représentatif, qu'ils firent prospérer les finances, acquittèrent des dettes qu'ils n'avaient pas contractées, et payèrent religieusement jusqu'à la pension de la soeur de Robespierre. Enfin, pour remplacer nos colonies perdues, ils nous laissèrent, en Afrique, une des plus riches provinces de l'empire romain.

    Trois choses demeurent acquises à la légitimité restaurée: elle est entrée dans Cadix; elle a donné à Navarin l'indépendance à la Grèce; elle a affranchi la chrétienté en s'emparant d'Alger: entreprises dans lesquelles avaient échoué Bonaparte, la Russie, Charles Quint et l'Europe. Montrez moi un pouvoir de quelques jours (et un pouvoir si disputé), lequel ait accompli de telles choses". (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome 1, pages 704/705)

  • Au Cinéma : Revoir Paris, par Guilhem de Tarlé

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    A&C :  Revoir Paris,  un film français de Alice Winocour, avec Virginie Efira (Mia), Grégoire Colin (Vincent, son « compagnon ») et Benoît Magimel (Thomas).

    guilhem de tarlé.jpgVirginie Efira joue dans le pire et le meilleur… Ce Revoir Paris est peut-être son meilleur des meilleurs.

    Alors que jeudi soir la chaine 13, LCP Public Senat, prétendait diffuser un « documentaire : Le Grand Remplacement : histoire d’une idée mortifère », œuvre de propagande pour nier ce que l’on constate malheureusement tous les jours de nos propres yeux, et pour dénoncer les « attentats d’extrême droite », dont on notera qu’ils sont tous « déjoués »…, la réalisatrice revient sur ceux bien réels qui se sont déroulés le 13 novembre 2015.

    Certes le film ne s’y rattache pas explicitement et se garde bien d’évoquer le terrorisme islamiste, mais « L’Etoile d’or » symbolise évidemment l’un des 6 bistrots, restaurants et brasseries attaqués cette nuit-là, et l’on sait que le frère de la réalisatrice était au Bataclan.

    Le scénario, néanmoins, ne porte pas sur l’événement « proprement » dit, mais sur le syndrome post traumatique subi par les victimes qui sont ressorties de ce cauchemar, à la manière de ces opus qui racontent le même syndrome connu par les militaires revenus d’opex, ou de la guerre d’Algérie comme le dernier du genre, Des hommes, (2021).

    De façon paradoxale, ce Revoir Paris  me fait surtout penser à Notre-Dame brûle qui s’intéresse « aux ingrédients davantage qu’au cocktail »… Revoir Paris nous immerge dans la population des victimes… à quoi pensent-elles pendant ces très longues minutes, avant le tir fatal qui probablement les tuera ? Qui était à côté d’elles ?  que sont-elles devenues ?

    Un film stressant, haletant, particulièrement au début, à recommander même si l’on peut lui reprocher l’importance donnée aux sans-papiers sénégalais et maliens…. sans lesquels « il n’y aurait pas de restaurant dans Paris »… il faut, comme je l’ai déjà écrit, « avoir le courage de regarder la réalité en face ».

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (133), La Vendée, première résistance au Totalitarisme.

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    Ce que l'Histoire a retenu sous le nom de "Vendée militaire" est une zone d'environ 10.000 km2, qui recouvre les deux tiers du département de la Vendée, un tiers de la Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique), un tiers du Maine-et-Loire et un quart des Deux-Sèvres.

    Les 3 pôles d'insurrection vendéenne furent :

    L'armée du Marais, autour de Legé;
    L'armée d'Anjou, autour de Cholet;
    L'armée du Centre, dans le bocage.

    Deux textes (parmi bien d'autres possibles...) expliquent bien les ressorts profonds de l'opposition fondamentale des "Blancs" à l'idéologie, au Totalitarisme, à la Révolution :

    1. Du Général Charette :

    "Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c'est notre Foi, notre terre, notre Roi...
    Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ? Vous le comprenez, vous ?... Ils l'ont dans le cerveau; nous l'avons sous les pieds...
    Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu...
    On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité !
    Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur".

    2. 15 mars 1793 : Proclamation de La Roche Bernard (Morbihan) :

    "Écartez de nous le fléau de la milice, et laissez aux campagnes des bras qui leur sont nécessaires. Vous nous parlez d’ennemis qui menacent nos foyers : c’est là que nous saurons les repousser, s’ils viennent nous attaquer; c’est là que nous saurons défendre contre eux et contre tous autres, nos femmes, nos enfants, nos bestiaux et nos récoltes, ou périr avec eux.

    Rendez à nos vœux les plus ardents nos anciens pasteurs; ceux qui furent, dans tous les temps, nos bienfaiteurs et nos amis; qui, partageant nos peines et nos maux, nous aidaient à les supporter par de pieuses instructions et par leur exemple. Rendez-nous avec eux le libre exercice d’une religion qui fut celle de nos pères et pour le maintien de laquelle nous saurons verser jusqu’à la dernière goutte de notre sang.

    Rendez à nos campagnes ceux de ces dignes pasteurs que vous retenez dans vos murs, et permettez à ceux qui se sont exilés de revenir nous distribuer les consolations dont nous avons grand besoin; leur retour ramènera partout la paix, l’union, la concorde.

    Telles sont nos principales demandes. Nous y joignons notre vœu pour le rétablissement de la royauté, ne pouvant vivre sous un gouvernement républicain, qui ne présente à nos esprits que des idées de division, de troubles et de guerres."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (43)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Fulgurances....(1/3): la société nouvelle...

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    Le panoptique de Bentham...

     

    Et ces lignes ont été écrite vers 1834 !...

    "...Quelle sera la société nouvelle ? Je l'ignore. Ses lois me sont inconnues; je ne la comprends pas plus que les anciens ne comprenaient la société sans esclaves produite par le christianisme.

    Comment les fortunes se nivelleront-elles, comment le salaire se balancera-t-il avec le travail, comment la femme parviendra-t-elle à l'émancipation légale ? Je n'en sais rien. Jusqu'à présent la société a procédé par agrégation et par famille; quel aspect offrira-telle lorsqu'elle ne sera plus qu'individuelle, ainsi qu'elle tend à le devenir, ainsi qu'on la voit déjà se former aux Etats-Unis ? Vraisemblablement l'espèce humaine s'agrandira, mais il est à craindre que l'homme ne diminue, que quelques facultés éminentes du génie ne se perdent, que l'imagination, la poésie, les arts ne meurent dans les trous d'une société-ruche où chaque individu ne sera plus qu'une abeille, une roue dans une machine, un atome dans la matière organisée. Si la religion chrétienne s'éteignait, on arriverait par la liberté à la pétrification sociale où la Chine est arrivée par l'esclavage.

    La société moderne a mis dix siècles à se composer; maintenant elle se décompose. Les générations du moyen âge étaient vigoureuses parce qu'elles étaient dans la progression ascendante; nous, nous sommes débiles parce que nous sommes dans la progression descendante. Ce monde décroissant ne reprendra de force que quand il aura atteint le dernier degré; alors il commencera à remonter vers une nouvelle vie. Je vois bien une population qui s'agite, qui proclame sa puissance, qui s'écrie : "Je veux ! je serai ! à moi l'avenir ! je découvre l'univers ! On n'avait rien vu avant moi; le monde m'attendait; je suis incomparable. Mes pères étaient des enfants et des idiots."

    Les faits ont-ils répondu à ces magnifiques paroles ? Que d'espérances n'ont point été déçues en talents et en caractères ? Si vous en exceptez une trentaine d'hommes d'un mérite réel, quel troupeau de générations libertines, avortées, sans convictions, sans foi politique et religieuse, se précipitant sur l'argent et les places comme des pauvres sur une distribution gratuite : troupeau qui ne reconnaît point de berger, qui court de la plaine à la montagne et de la montagne à la plaine, dédaignant l'expérience des vieux pâtres durcis au vent et au soleil ! Nous ne sommes que des générations de passage, intermédiaires, obscures, vouées à l'oubli, formant la chaîne pour atteindre les mains qui cueilleront l'avenir".

    (Variantes et Additions aux Mémoires d'Outre-Tombe, La Pleiade, tome II, pages 1051/1052, "Avenir du monde"). 

  • À la bonne vote !

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    À la vote… Président !
     
    Un  Chouan ne saurait déjà pas voter pour élire un Président ; 
    de la République encore moins !
    Leur drapeau n’est pas le nôtre, c’est le drapeau des Bleus, il a beau y rajouter un peu de bleu-roi, la ficelle est grosse, c’est bien le drapeau des républicains…à l’arrêt ou En-marche !
    Les Bleus de ce tonneau là, on les connaît : ils deviennent Vert de rage, puis Rouge communard !
    Pour nous, on ne va garder que le blanc fleur de lys…
    Et pour voter, on mettra un bulletin blanc !
    On ne peut pas se compromettre à voter pour la République, et à voter pour élire son Président ?
    Notre devoir est donc clair, il nous faut voter, puisque comme les « malgré-nous », nous sommes citoyens.
    Chacun des candidats veut nous faire rêver en nous promettons monts et merveilles, mais ne voient-ils pas que les monts nous les avons déjà et les merveilles sont sous nos pieds.
    Oui la France est riche… de ses Sujets, les Français sont un grand peuple.
    Les Français ne désirent pas mettre à leur tête ces faiseurs d’entourloupes, ces bonimenteurs, ces marchands de « lendemains qui chantent », ces maîtres-chanteurs qui au son de leur flûte veulent nous entraîner  vers le fleuve pour nous y noyer comme les rats de « Hans le joueur de flûte ».
    Tout ce qu’ils nous promettent, nous l’avons déjà, tout ce qu’ils disent qu’ils vont faire, nous pouvons en douter gravement…
    Nous savons bien, nous les Gens de France qu’un Roi ne parlerait pas ainsi : notre Roi ne promettrait rien ! 
    A la différence des « Docteur Folamour »,  des barbiers qui rasent gratis, des braillards fort en gueule, notre Roi nous dirait comme le Laboureur à ses enfants : 
     
    Travaillez, prenez de la peine :
    C’est le fonds qui manque le moins.
     
    Qui oserait dire : moi, je ne suis rien, c’est vous qui pouvez tout, c’est le Sujet qui compte dans l’histoire, c’est lui l’âme de la phrase, l’âme de la France !
    Regardez, étudiez ces candidats à l’aune de l’Ancien Régime, vous n’y verrez que des sans-culottes avides de pouvoir, des « Moi-je ».
     
    Notre Roi, n’est rien sans ses Sujets, les Sujets sont la France, et le corps et les membres du Royaume. L’âme de la France habite le Roi, le royaume et chacun de ses Sujets ; intemporelle, transparente, invisible, essentielle !
    Alors, ne votez ni bleu ni rouge. 
    Votez blanc !
    Faites que la France redevienne un Royaume de 67 millions d’âmes et non pas un territoire en déshérence de millions de consommateurs !
    Les Français valent mieux que ceux qui ne convoitent leurs voix qu’à des fins personnelles.
    Les uns ne nous voient que comme une marche à gravir pour tutoyer et séduire la fille d’Agénor… Europa !
    Les autres moins ambitieux se verraient bien comme Roi de Thunes pour une décennie…
     
    Bon appétit Messieurs !
     
    Mais vous n’entendrez pas notre voix, et pour l’heure, vous ne verrez que notre drapeau… notre bulletin BLANC !
     
    Vive le Roi !
    Vive la France !
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le juste, bel et émouvant hommage de Christophe Dickçès à Soljénitsyne (sur tweeter) :

    "L'individu est poussée jusqu’à un tel excès que la société elle-même se trouve désarmée devant certains de ses membres, et le moment est venu pour l’Occident de ne plus tant affirmer les droits des gens que leurs devoirs. » Soljenitsyne toujours présent #Archipel #50ans
     
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    1. Eugénie Bastié cite Samuel Huntington :

     
    "Samuel Huntington dans Le choc des civilisations : "La démographie dicte le destin de l’histoire, les mouvements de population en sont le moteur. La question n’est pas de savoir si l’Europe sera islamisée ou l’Amérique hispanisée. La question est de savoir si l’Europe et l’Amérique deviendront des sociétés déchirées entre deux communautés distinctes et en grande partie opposées, appartenant à deux civilisations. (...) Une immigration importante ne peut que produire des pays divisés entre chrétiens et musulmans..." 
     
    On peut rajouter à ce propos ce que disait Pierre Boutang : il y a place en France pour plusieurs communautés; il n'y a pas de place pour deux civilisations...

    Pierre Boutang le bagarreur - Causeur

     

    2. (Sur Sud radio) "Les agriculteurs de France sont abandonnées..." Guillaume Bigot défend énergiquement nos paysans :

    (extrait vidéo 3'22)

    https://x.com/SudRadio/status/1735552611586126089?s=20

     La "tirade" complète, en 4'10 :

     

    2 BIS. Et Guillaume Bigot est encore bien meilleur, et plus "exhaustif", dans cette brillante intervention chez Christine Kelly (Face à l'info) :

    "... "Ils se gavent, nous, on crève !" : Les explications de Guillaume Bigot sur la fronde actuelle des agriculteurs..."

    (extrait vidéo 10'47) :

    https://x.com/GaucheMafia/status/1735396999728677326?s=20

    Agriculteurs : au cœur de la fronde | Buzzles

     

    4. (Source : Le Figaro) Tandis que le drame de Crépol a ravivé les débats sur le racisme anti-blancs, @mbockcote revient sur la construction idéologique qui vise à nier son existence. Selon le sociologue et essayiste, c’est justement parce qu’il est contesté qu’il est important de le nommer...

    (extrait vidéo 4'36)

    https://x.com/Le_Figaro/status/1735389444801249355?s=20

    Mathieu Bock-Côté : le désespoir des bien-pensants

     

    5. De Céline Pina, sur Sud Radio, à propos de la décision aberrante du Conseil d'État, ordonnant à la France de faire revenir un Ouzbek radicalisé expulsé :

    "Comment expliquer que l’Etat de droit est utilisé contre nous ? Cette décision revient à ordonner à l’État de ne pas assurer la protection des citoyens..."
     
    (extrait vidéo 4'34) :

     

    6. Évidemment d'accord avec Philippe de Villiers, après l'acte terroriste/islamiste de Bir-Hakeim  :

     

    ATTENTAT BIR-HAKEIM - YouTube

     

    7. Et, pour terminer cette série d'aujourd'hui sur une note militante :

    https://soutenir-academiachristiana.org/

    (naturellement, lafautearousseau a signé...)

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Guillaume Bigot a raison (chez Christine Kelly, dans Face à l'info) :
     
    " À Sciences-Po, la palestinisation des esprits cache l’américanisation des islamo-wokistes..."
     
    (extrait vidéo 2'00)
     
     
    SCIENCES PO, SOROS et WOKISME

     

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    1. Hayer et Glucksmann ? C'est du pareil au même ! D'accord avec Onfray et Bigot...

    • D'abord Bigot... :

    "Glucksmann et Hayer, c’est Pepsi et Coca. Deux avocats de l’Europe américaine (pléonasme)..."

    (extrait vidéo 1'19)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1786775630769488008

     

    1 BIS. ...puis Onfray :

    "Valérie Hayer, Renaissance, Emmanuel Macron et plus globalement le macronisme sont bien à la peine dans le sondages… Le début de l'effondrement ? Pas du tout : il change simplement de nom et de visage."

    (extrait vidéo 0'48)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1786691332620141046

     

    3. Envoyer des troupes en Ukraine ? Alors que les Ukrainiens ne le demandent même pas ?

    Folie Macron/Folie Ménard, même combat !

    (extrait vidéo 0'37)

    https://x.com/GilbertCollard/status/1786803504142541228

    Envoyer des troupes en Ukraine ? Commencez déjà par envoyer des troupes à Marseille et dans les 750 zones de non-droit !

    La racaille tue en toute impunité car les politiques laissent faire...

     

    4. Dans la série "Cinglerie de foldingues" du jour, on demande les deux tarés de "Riposte alimentaire" (?) qui ont déversé de la terre dans la Galerie des Glaces, à Versailles.

    Plus taré que ça, tu meurs !

    Dans Le Parisien :

    https://www.leparisien.fr/yvelines-78/chateau-de-versailles-deux-activistes-de-riposte-alimentaire-interpelles-apres-des-jets-de-poudre-orange-04-05-2024-KWWTRDWEVRG4THKVMD3D5LXWAA.php

     

    5. Au Québec... De Nouvelle Alliance :

    "Le 20 mai prochain, la Nouvelle Alliance vous convie à une commémoration en l’honneur des figures illustres de notre survivance. S’en suivra un défilé jusqu’au Pied-du-Courant."

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    6. Cette pauvre Nassira El Moaddem pense du mal de la France et de nous : est-elle "maso", alors, de vivre chez nous ? Puisque nous serions ce qu'elle dit que nous sommes, et que nous ne sommes certainement pas... Une seule solution, pour elle : dégager, vite fait !

    D'accord avec Pierre Gentillet (sur tweeter) :

    "Vous pensez que la France est un pays de "racistes dégénérés". Alors il faut partir Madame au lieu de souffrir dans ce pays. Et vite."

    (extrait vidéo 0'48)

    https://x.com/Pierre_GTIL/status/1786687289353286115

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    7. Christophe Dickès communique :

    "VIENT DE PARAÎTRE | La nouvelle édition de mon livre Ces 12 papes qui ont bouleversé le monde est enfin disponible chez @Ed_Tallandier, dans la collection Texto. Une réflexion sur le pouvoir pontifical  à travers l'histoire, des origines à nos jours."

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    À DEMAIN !

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  • Au cinéma : Le théorème de Marguerite, par Guilhem de Tarlé

    Le Théorème de Marguerite - film 2023 - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : Le Théorème de Marguerite, un film d’Anna Novion, avec Jean-Pierre Darrousin (le professeur Laurent Werner), Ella Rumpf et Julien Frison (les étudiants Marguerite et Lucas).

    Mathématiques quand tu nous tiens !

    Après avoir passé difficilement mon Bac Mathélem (« je vous parle d’un temps… »), j’ai décidé d’en finir définitivement avec les sciences et de me tourner vers le Droit. A bien y réfléchir j’ai eu tort : j’aime les règles écrites (les articles) et déteste la jurisprudence de la même façon que j’aime les postulats et les théorèmes mais déteste les sciences expérimentales, chimie et physique, qui constituaient le « panier garni » de ce deuxième Bac.

    C’est d’ailleurs une question qui me revient souvent : quelles études voudrais-je faire si je devais repartir à O ? Histoire ? Lettres ? Mathématiques ? et même tout simplement comptabilité ?

    Il se trouve qu’il y a quelques jours j’ai suivi avec intérêt une vidéo sur YouTube qui traitait du calcul d’une hauteur à partir de 2 triangles, et j’ai été particulièrement déçu de constater que j’avais tout oublié des sinus et des cosinus. J’ai aussi lu cet été le Claudine à l’école de Colette, et comme je ne savais plus rien je me suis surpris à rechercher les cours d’arithmétique pour faire, comme Claudine, les exercices préparatoires à l’École Normale d’Instituteurs. J’ai ainsi retrouvé les nombres entiers et les nombres premiers avec les PGCD et autres PPCM…

    C’est aussi sur les nombres premiers que planche Marguerite, au niveau cette fois-ci de l’École Normale Supérieure, pour tenter de démontrer la conjecture de Goldbach selon laquelle « tout nombre entier pair supérieur à 2 peut s’écrire comme la somme de deux nombres premiers ». inutile d’écrire qu’avant Marguerite, Je n’en avais jamais entendu parler.

    Mathématiques, quand tu nous tiens… C’est donc le sujet du film et précisément parce que celui-ci peut paraître rébarbatif, Anna Novion a réalisé une œuvre curieuse et, au sens propre, « extraordinaire ». Même mon épouse a beaucoup aimé, alors que le seul mot « chiffre » lui hérisse le poil et qu’elle cauchemarde encore sur les robinets qui fuient, les baignoires qui débordent et les trains qui se suivent à des vitesses différentes. Ce film, véritablement pour tous, plaira évidemment particulièrement aux étudiants et aux anciens des prépas et des grandes écoles qui y retrouveront la peinture de la vie qu’ils vivent ou qu’ils ont vécue. Il paraît même que les mathématiciens peuvent faire des arrêts sur l’image pour vérifier que tout ce qui est écrit au tableau noir est juste.

    Comme avec les nombres, même premiers, nous sommes dans le domaine de l’infini, il ne me paraît pas possible de donner une note / 20 à ce long-métrage, mais avec les Félicitations du jury, on peut sans doute écrire le commentaire contraire à celui que je lisais sur mes livrets scolaires : « Ne peut pas mieux faire ».

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  • Au cinéma : Un Hiver à Majorque, par Guilhem de Tarlé

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    A Montgivray dans l’Indre : Un Hiver à Majorque, un film espagnol de 1969 réalisé par Jaime Camino, avec Lucia Bosé (George Sand) et Christopher Sandford (Frédéric Chopin),
    d’après l’œuvre éponyme de George Sand.

    George Sand est aux Berrichons ce que Pagnol est aux Marseillais et Giono aux Provençaux.
    Sa maison de Nohant est exactement à 22 km de notre domicile, et le lieu de prédilection où nous conduisons nos amis qui nous font l'honneur et la joie de nous rendre visite.
    Quand donc nous apprenons la projection d'un film tiré de son œuvre dans la salle des fêtes d'un village alentour, nous ne pouvons faire autre chose que de nous y précipiter.

    Certes cette femme "libre", comme elle prétend l'être, n'est pas de ma famille de pensée, mais cette "famille", contrairement à nos adversaires, n'est pas sectaire et sait reconnaître le talent là où il se trouve...
    A bon entendeur salut, à ceux qui interdisent les conférences de tel ou tel, et les boycottent dans les médias, après avoir exécuté André Chénier et Brasillach...

    Le film nous montre l’écrivain en train de vanter la vertu de Robespierre devant son fils Maurice, précisément Dudevant... mais c'est vrai que mon meilleur professeur d'Histoire, dont je garde un excellent souvenir au lycée de Châteauroux, faisait de même !

    Dans l'attente de découvrir au cinéma cet Hiver à Majorque, j'ai entrepris de commencer ce livre prisé par mon épouse... J'en suis à la moitié et ce que je peux en dire est donc partiel et sujet à caution.
    On sait que George Sand avait deux raisons principales d'écrire qui étaient d’une part le besoin de gagner son pain,  d'autre part un militantisme à la fois féministe, socialiste et révolutionnaire. Mon grand-père l'appelait avec mépris "la républicaine", et l'on peut certainement dire aujourd'hui qu'elle était une "bobo" avant l'heure, une bourgeoise soi-disant proche du peuple mais sans aucune empathie pour ses propres domestiques, ce que souligne parfaitement le film.
    La première partie de son Hiver à Majorque me paraît relever uniquement de l'écriture vénale,  qui singe le guide touristique, avec d'ailleurs beaucoup d'emprunts à d'autres auteurs. Elle y glisse, de page en page, des considérations générales, parfois intéressantes, mais qui ont tout du "remplissage", comme par exemple l'attrait des voyages - "Pourquoi voyager quand on n'y est pas forcé ?" - ou l'Inquisition.

    Bref, elle a peu de choses à dire, et écrit pour le revenu...
    Le Long métrage,  très lent, est de la même trempe à la double exception que l’aspect « visite touristique » en a été gommé, tandis que Chopin y tient toute sa place alors qu'elle ne cite jamais son nom et qu'il est inexistant dans ce que j'ai lu.

    George Sand, alias Amantine (prénom prémonitoire) Aurore Dupin de Francueil, aurait 220 ans le 1er juillet prochain... c'est quand même bien de la célébrer.

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  • Au cinéma : Une Famille, par Guilhem de Tarlé

    Une famille - Film documentaire 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Une Famille, un film de et avec Christine Angot, née en Berry, le 7 février 1959 à Châteauroux, Indre  (36).

    Une Famille… Difficile de prendre mon clavier, dans mon petit grand confort bourgeois, pour faire la moue sur un documentaire réalisé par la victime d’un inceste, et pire encore, pour avouer que je n’éprouve aucune empathie pour celle-ci. Mais, comme le constate mon épouse, pour qui en éprouvés-je ?

    A vrai dire, sur le documentaire, nous partageons le même avis… parlottes, parlottes, parlottes - comme n’osaient même pas le chanter Dalida (et Alain Delon) – parlottes, parlottes , parlottes durant 1h20 qui nous ont paru beaucoup trop longues…

    Mais j’ai aussi lu Le voyage dans l’Est, son dernier « roman » où elle raconte son histoire, et, à cette lecture non plus, je n’ai éprouvé aucune empathie pour Christine Angot.

    « Nous ne pouvons pas les juger »… c’était l’une des formules favorites que nous enseignait notre père, issue directement de la fin du discours des Béatitudes, reprise par Saint Jacques et Saint Paul : « Qui es-tu pour juger ? »… et effectivement qui suis-je ? dans ma retraite aisée et paisible, entouré d’une épouse et d’enfants que j’aime, et qui m’aiment malgré mon « foutu » caractère et ma violence verbale dès que l’on tient devant moi des propos qui ne sont pas les miens.

    Qui suis-je ? Mais c’est comme ça… Je n’ai pas compati à son baiser volé, et à son absence de réaction à l’écoute des propos orduriers que lui a tenus son père au téléphone.

    Certes elle est victime de l’inceste, mais elle était bien amoureuse de celui qui la violait : « Il faudrait que je rencontre sa copie conforme. Sans filiation. Le bonheur a le droit d’exister. Qu’est-ce qui bloque ? » écrit-elle p. 142. Et elle se vante ensuite de s’accrocher « à l’avantage matériel que représentait l’appartement » de son père qui lui en avait donné les clefs.

    Rendons lui néanmoins cette grâce, pour me faire pardonner mon absence de charité, félicitons là de donner en guise de conclusion une excellente définition de l’inceste, à savoir « un déni de filiation, qui passe par l’asservissement de l’enfant à la satisfaction sexuelle du père (…) L’inceste est une mise en esclavage (…) L’inceste s’attaque aux premiers mots du bébé qui apprend à se situer, papa, maman, et détruit toute la vérité du vocabulaire dans la foulée ».

    En ce dimanche de la Miséricorde, que Dieu les accueille l’un et l’autre.

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (153)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

    Aujourd'hui : Les Berthas tirent sur Paris (I)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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     Nos plus récents canons de 420 ! - Carte postale de propagande allemande, 1914.
    Le surnom populaire de "Berta" ou "Grosse Berta", qui est resté dans l'Histoire, vient du prénom de Bertha Kruppp von Bohlen und Halbach, fille du propriétaire des usines Krupp d'Essen, durant la Première Guerre mondiale. Ce prénom avait été donné à un obusier géant allemand de 432 mm., destiné à détruire les fortifications. C'est à tort que l'on confond - nous dit Michel Mourre - la Grosse Berta avec les pièces qui bombardèrent Paris en 1918, et qui étaient, en fait, des "Max le long" : en effet, les "grosses Berthas " ne portaient qu'à quinze kilomètres, alors que l'autre canon Krupp, le "Max le long", tirait à des distances variant entre 90 et 120 kilomètres ! D'où la très grande imprécision de ses tirs...

     

    De Paris Vécu, 2ème série, Rive gauche :

    1 : Pages 33/34 :

    "...C'était le temps où les Berthas -canons à longue portée - des Allemands tiraient sur Paris.
    De quart d'heure en quart d'heure, suivant deux lignes de direction différentes, une bombe éclatait, avec un fracas terrible et plus ou moins de résultat.
    Les journaux avaient ordre de dissimuler les points de chute afin que les Boches ne pussent rectifier leur tir.
    Les jardins publics, et notamment le Luxembourg étaient devenus déserts.
    Un projectile avait écornillé le bassin, un autre était tombé rue de Médicis, un autre rue Michelet et les carrefours étaient, comme dit Tacite, agrandis par le silence entre les "poums" : Vasta silentio..."

    2 : Page 39 :

    "...Deux jours après la catastrophe de l'église Saint-Gervais (vendredi saint 1918) effondrée par un obus allemand, j'assistais à la messe de Pâques à Saint-Sulpice.
    L'officiant en était à l'élévation.
    Un coup de tonnerre, mais d'un tonnerre d'artillerie, déchira soudain l'air, ébranlant la voûte.
    L'assistance entière tressaillit, comme sous une aura de panique.
    Le prêtre, lui, n'avait pas bougé, pas même oscillé, pas même cillé dans son geste sacré. Impavidum ferient...
    On apprit ensuite que la bombe était tombée à peu de distance, rue Michelet.
    Deux heures après, pendant notre déjeuner de Pâques, chez ma mère, la foudre boche tombait de nouveau rue de Rennes, avec un épouvantable fracas..."

  • Au cinéma, pour un utile rappel à ceux qui vont voter ”front popu qui pue” : Rendez-vous avec Pol Pot, par Guilhem de Ta

    Rendez-vous avec Pol Pot - Film 2024 - AlloCiné

    Cannes 2024 : Rendez-vous avec Pol Pot, un film franco-cambodgien de Rithy Panh, avec Irène Jacob (Lise Delbo), Grégoire Colin (Alain Cariou) et Cyril Gueï (Paul Thomas), adapté de l’histoire de la journaliste américaine Elizabeth Becker, racontée dans When the war was over (1986) ou Les Larmes du Cambodge.

    « Et la musique s’est arrêtée,
    Les hommes en noir sont arrivés,
    Le Cambodge a cessé d’exister ».
                                                         Jean-Pax Méfret

    Rendez-vous avec Pol Pot … un long métrage ovationné à cannes par les enfants et petits-enfants des lecteurs du Monde, de Libération, et de L’Humanité qui applaudissaient et pavoisaient en 1975 « la Libération de Phnom Penh », le Kampuchéa Démocratique, l’Angkor et les khmers rouges !

    Les mêmes d’ailleurs qui, dans leur grande majorité, s’apprêtent à voter Mélenchon les 30 juin et 7 juillet !

    Je n’ai pas lu le livre d’Elizabeth Becker, je n’ai pas lu, non plus, ceux de Rithy Panh, et j’ai vu seulement trois DVD de la vingtaine de longs métrages qu’il a réalisés, à savoir le médiocre Un Barrage contre le Pacifique, mais surtout les excellents S21, la machine de mort khmère rouge et L’image manquante.

    Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à ce Rendez-vous avec Pol Pot, « Frère n°1 », ancien boursier du gouvernement français, responsable et coupable de l’ « autogénocide » cambodgien qui fit de 2 à 3 millions de morts entre 1975 et 1979.

    Profitons-en pour rappeler le dessin animé Funan de Denis Dô (2019) qui raconte comment sa mère a été évacuée de Phnom Penh, avec toute la population de la ville, au lendemain du 17 avril 1975.


    Evoquons aussi, pour conclure, le roman témoignage d’Alain Dubos, Médecin sans frontière, dans son livre La Rizière des barbares, publié en 1980.

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    EXPULSÉ À TUNIS, MAJOUBI SE LAMENTE POUR FEMMES ET ENFANTS, PARENTS ET AMIS : QUE VONT-ILS DEVENIR SANS LUI ?

    POUR LE REGROUPEMENT FAMILIAL !

    TOUS À TUNIS, VITE !

    PAR TOUS LES MOYENS, MÊME LÉGAUX :

    EN AVION, EN BATEAU, EN STOP, À LA NAGE, COMME ILS VEULENT, MAIS :

    À TUNIS !

     

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    Ce personnage n'a pas hésité à dire : "Ma femme a commencé à pleurer et mes enfants aussi..."

    Séchez vos larmes, prenez tous et toutes un aller simple pour Tunis, et (comme on dit en provençal) : "Allez, ZOU !"

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    Salon de l'Agriculture : Macron va-t-il maintenir sa visite ?... après avoir piteusement annulé son grotesque "Grand débat" ?
     
    D'accord avec Amaury Navarranne :
    "Il est évident qu'entre le principe de réalité que vivent nos agriculteurs et les effets d'annonce du gouvernement et d'@EmmanuelMacron, la situation ne pouvait qu'exploser. Ils croyaient quoi ces gens "d'en haut", ce "camp du bien" ?!"
     
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    1. De Philippe de Villiers :

     

    2. Utile(s) rappel(s) de Et si on débattait (sur tweeter) :

     

     

     

     

     

     

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    3. Gifle monumentale pour le gang des Traoré ! Le parquet général requiert la confirmation du non-lieu en faveur des gendarmes... :

    https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/adama-traore-le-parquet-general-requiert-la-confirmation-du-non-lieu-en-faveur-des-gendarmes

    Le manant de base on X: "@tvlofficiel Ces 7 condamnations (pour 5 membres  de la famille #Traore ) sont des décisions de justice publiques. On sera  très intéressé de connaître la suite

     

    3 BIS. Et le juste commentaire d'Alexandre del Valle :

    "Tout ce vacarme; ce tribunal médiatique mondial (jusqu'aux grands journaux US,) pour rien ! Tout ce lynchage de la police accusée de crime "raciste" alors que deux des t
  • Dans notre Éphéméride de ce jour : de Versailles à... Versailles !

    1632 : De Versailles à Versailles...

               

    Louis XIII achète la Seigneurie de Versailles à Jean-François de Gondi, archevêque de Paris.

    Il y construira un petit château que Louis XIV, venu à Versailles pour la première fois en 1651 (il avait 13 ans !...) ne voudra jamais démolir (ci dessous).

    À côté des immenses travaux d'agrandissement et d'embellissement qu'il fera réaliser, il chargera ses architectes d'envelopper le château de son père, d'où le nom d'Enveloppe...

    Pour comprendre ce qu'a voulu faire Louis XIV à Versailles, et de Versailles, Voir notre Album : Racines (IV) : Versailles, le Palais-temple du soleil... 

    En 1685 le chroniqueur Dangeau affirme que plus de 35.000 personnes travaillent sur le chantier du château et des jardins de Versailles; un chantier comparable à celui, non moins gigantesque de l'Hôtel des Invalides ("la plus grande pensée de mon règne..."), lancé presque au même moment.

    Le Roi dut passer outre de nombreuses critiques.

    Le lieu, surtout, paraissait mal choisi. "Versailles, lieu ingrat, dit cette mauvaise langue de Saint-Simon, triste, sans vue, sans bois, sans eaux, sans terre, parce que tout est sable mouvant et marécage, sans air, par conséquent qui n'est pas bon...

    Les architectes objectèrent à Louis XIV que le château de Louis XIII n'était pas solide. Il leur répondit : "Je vois où l'on en veut venir : si le château est mauvais, il faudra bien l'abattre; mais je vous déclare que ce sera pour le rebâtir tel qu'il est". Le château ne fut donc pas abattu, et les deux édifices furent tellement liés ensemble qu'ils ne font qu'un même corps, et cependant tellement distincts que la vue de l'un ne laisse pas soupçonner l'existence de l'autre. Placés, à proprement parler, dos à dos, les deux édifices n'ont ainsi, chacun, qu'une façade !

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    Le tout premier château de Louis XIII, le château vieux (ci dessus), fut bâti dès 1623: c'est "un rendez-vous de chasse, un petit château de gentilhomme" en brique, pierre et ardoise, "petit château de cartes" pour Saint-Simon. Louis XIII s'y plaît tant qu'il charge Philibert Le Roy, son "ingénieur et architecte", de le rebâtir. Ce sont les bâtiments qui entourent la Cour de marbre.

    Dès 1668, Le Vau est chargé de commencer l'Enveloppe, qui consiste bien en un second bâtiment, et ses façades de pierre blanche encerclent le premier château, lui servant d'écrin du côté des jardins. Cette construction, dont la terrasse centrale est inspirée des villas baroques italiennes, sera poursuivie par François d'Orbay à la mort de Le Vau en 1670. Elle abrite les Grands Appartements

    Saint-Simon, toujours là et toujours mauvaise langue, condamne et s'étrangle, péremptoire, mais en vain : "le beau et le vilain, le vaste et l'étranglé furent cousus ensemble ".

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    On aura une vue d'ensemble des Versailles - évidemment non exhaustive - en cliquant sur les trois liens suivants :

     • http://www.chateauversailles.fr/

     

    http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/versailles-au-cours-des-siecles/construction-du-chateau/antoine-coysevox-1640-1720

     

    et, pour les amateurs de sculpture : http://www.sculpturesversailles.fr/

               

    Mais pourquoi, disent certains, parler tant de Versailles (en particulier) et des Monuments (en général) ? Ne s'agit-il pas, en fin de compte, de vieilles pierres ? Ne leur accorde-t-on pas trop d'importance, en général, et surtout dans ce Bloget ceds Éphémérides, en particulier ?...

    Certes, on pourrait se contenter de répondre par le trait d'esprit célèbre de Guitry :

     

            "On nous dit que nos Rois dépensaient sans compter, 

            Qu'ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils, 

          Mais quand ils construisaient de semblables merveilles 

         Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ?"

     

    Ou répondre encore que Versailles, en l'occurrence, est l'un des exemples-types de cette politique de civilisation que tout État digne de ce nom doit se fixer et promouvoir.  Et que, de plus, Versailles fut un véritable laboratoire de ce qui se faisait de mieux dans le domaine des Arts appliqués : les techniques les plus innovantes y furent testées, et l'édification du Palais marque le triomphe simultané des Arts, de l'Industrie, de la Technique, domaines dans lesquels la France innove, progresse et gagne, comme on dit aujourd'hui, l'authentique politique de civilisation de Louis XIV rejoignant l'économie la plus saine et la plus bénéfique (voir l'Éphéméride du 15 novembre, sur l'inauguration de la Galerie des Glaces, aux origines de Saint-Gobain et de notre industrie du verre aujourd'hui encore...)

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    En 2010 fut proposée - elle dura un an... - une remarquable exposition : Sciences et curiosités à la Cour de Versailles. Elle montra au monde entier comment, à l'époque, la France était à la pointe du progrès et des innovations; comment elle était "la flèche du progrès" (pour reprendre l'expression de Pierre Debray, au Rassemblement royaliste des Baux de Provence;  comment elle "menait" le monde, grâce à l'authentique politique de civilisation promue inlassablement par les monarques :

    Mais il ne nous a pas paru inutile d'étoffer la réponse en livrant à la réflexion de celles et ceux qui se posent cette question la méditation de Chateaubriand arrivant aux Pyramides d'Égypte. On verra que l'auteur réfléchit sur les tombeaux, mais sa pensée peut s'appliquer évidemment à toutes les oeuvres d'art humaines, religieuses ou profanes, palais ou églises et, plus généralement à tout ce qui peut être qualifié de monument.

    Voici comment Chateaubriand justifie l'idée même du monument, et répond assez finement, nous semble-t-il, à l'objection moderne que l'on entend parfois (Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, La Pléiade, page 1142/1143) :

     

    "...J'avoue pourtant qu'au premier aspect des Pyramides, je n'ai senti que de l'admiration. Je sais que la philosophie peut gémir ou sourire en pensant que le plus grand monument sorti de la main des hommes est un tombeau. Mais pourquoi ne voir dans la pyramide de Chéops qu'un amas de pierre et un squelette ? Ce n'est point par le sentiment de son néant que l'homme a élevé un tel sépulcre, c'est par l'instinct de son immortalité : ce sépulcre n'est point la borne qui annonce la fin d'une carrière d'un jour, c'est la borne qui marque l'entrée d'une vie sans terme; c'est une espèce de porte éternelle bâtie sur les confins de l'éternité. "Tous ces peuples (d'Égypte), dit Diodore de Sicile, regardant la durée de la vie comme un temps très court, et de peu d'importance, font au contraire beaucoup d'attention à la longue mémoire que la vertu laisse après elle : c'est pourquoi ils appellent les maisons des vivants des hôtelleries par lesquelles on ne fait que passer; mais ils donnent le nom de demeures éternelles aux tombeaux des morts, d'où l'on ne sort plus. Ainsi les rois ont été indifférents sur la construction de leurs palais; et ils se sont épuisés dans la construction de leurs tombeaux."

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    On voudrait aujourd'hui que tous les monuments eussent une utilité physique, et l'on ne songe pas qu'il y a pour les peuples une utilité morale d'un ordre fort supérieur, vers laquelle tendaient les législations de l'Antiquité. La vue d'un tombeau n'apprend-elle donc rien ? Si elle enseigne quelque chose, pourquoi se plaindre qu'un roi ait voulu rendre la leçon perpétuelle ? Les grands monuments font une partie essentielle de la gloire de toute société humaine. À moins de soutenir qu'il est égal pour une nation de laisser ou de ne pas laisser un nom dans l'histoire, on ne peut condamner ces édifices qui portent la mémoire d'un peuple au-delà de sa propre existence, et le font vivre contemporain des générations qui viennent s'établir dans ses champs abandonnés. Qu'importe alors que ces édifices aient été des amphithéâtres ou des sépulcres ? Tout est tombeau chez un peuple qui n'est plus.  Quand l'homme a passé, les monuments de sa vie sont encore plus vains que ceux de sa mort. Son mausolée est au moins utile à ses cendres; mais ses palais gardent-ils quelque chose de ses plaisirs ?

    Sans doute, à le prendre à la rigueur, une petite fosse suffit à tous, et six pieds de terre, comme le disait Mathieu Molé, feront toujours raison du plus grand homme du monde; Dieu peut être adoré sous un arbre, comme sous le dôme de Saint-Pierre; on peut vivre dans une chaumière comme au Louvre : le vice de ce raisonnement est de transporter un ordre de choses dans un autre. D'ailleurs un peuple n'est pas plus heureux quand il vit ignorant des arts, que quand il laisse des témoins éclatants de son génie. On ne croit plus à ces société de bergers qui passent leurs jours dans l'innocence, en promenant leur doux loisir au fond des forêts. On sait que ces honnêtes bergers se font la guerre entre eux pour manger les moutons de leurs voisins. Leurs grottes ne sont ni tapissées de vignes, ni embaumées du parfum des fleurs; on y est étouffé par la fumée, et suffoqué par l'odeur des laitages. En poésie et en philosophie, un petit peuple à demi barbare peut goûter tous les biens; mais l'impitoyable histoire le soumet aux calamités du reste des hommes. Ceux qui crient tant contre la gloire ne seraient-ils pas un peu amoureux de la renommée ?

    Pour moi, loin de regarder comme un insensé le roi qui fit bâtir la grande pyramide, je le tiens au contraire pour un monarque d'un esprit magnanime. L'idée de vaincre le temps par un tombeau, de forcer les générations, les moeurs, les lois, les âges, à se briser aux pieds d'un cercueil, ne saurait être sortie d'une âme vulgaire. Si c'est là de l'orgueil, c'est du moins un grand orgueil. Une vanité comme celle de la grande Pyramide, qui dure depuis trois ou quatre mille ans, pourrait bien, à la longue, se faire compter pour quelque chose..."

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    Enfin, pour ceux qui souhaiteraient en savoir encore un peu plus sur Versailles, voici une sorte de récapitulation générale avec notre Éphéméride du 28 Avril :
     
     
     

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (160)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Foch, commandant unique des Armées Alliées...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "La pluie de sang", pages 259/260/261 :

    "...Ludendorff allait se briser contre Foch - génie militaire d'autre forme que Joffre, égal, dans sa sphère et sa conception, à Joffre, encaisseur comme Joffre, et qui devait être, à la seconde Marne, ce que Joffre avait été à la première : un maître de maîtres.
    C'est précisément à l'occasion de la percée allemande du 21 mars que Clemenceau décida les Anglais, humiliés et consternés, dans la petite mairie de Doullens, à accepter Foch comme généralissime de tous les Alliés.
    Le chef américain, général Pershing, se rangea d'enthousiasme à cette motion.
    Il ne disposait encore que d'une petite armée; mais d'immenses renforts arrivaient heureusement à la rescousse.
    C'était, en somme, une question de vitesse.
    Il fallait tenir, coûte que coûte.
    Pour que l'on tînt sur le front, il fallait un arrière solide.
    Sans Clemenceau, l'arrière se serait allé en bouillie (avec un Briand, un Viviani, un Painlevé, un Ribot quelconque) et Caillaux, au 21 mars 1918, eût présidé à une paix allemande, - une "forte paix allemande", disait Hindenburg - qui eût marqué la fin du nom français.
    Dans cette heure noire, sous ce ciel rouge, Clemenceau, sur le plan politique, fut l'égal de Joffre, de Pétain et de Foch.
    Le vieux Marius devint presque digne de Sylla, unifiant le commandement des armées d'Asie, malgré la rivalité des généraux romains.
    Aussi fut-il compris immédiatement.
    Devant la percée du front, l'avance allemande, l'effondrement de Gough (général Anglais, qui subit l'un des plus cuisants revers britanniques lors de l'offensive de la Somme, avec 58.000 victimes dont 19.240 morts, ndlr) la menace sur leur ville, les Parisiens exultèrent de joie et de confiance, quand ils apprirent l'unification du commandement sous la direction de Foch.
    De même, ils avaient exulté de joie, en fin d'août 1914, devant la décision et la proclamation de Galliéni (l'organisation des "taxis de la Marne", ndlr).
    Quel chic peuple, à ses bonnes heures, et digne de son histoire !..."