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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Le révolutionnaire Puigdemont veut faire de Barcelone un Cuba sur Méditerranée : le scandale de son meeting à Perpignan.

    Que Puigdemont soit une sorte de pied-nickelé entouré d'une bande de bras cassés comme en a rarement vu, c'est une chose; c'est son affaire; il veut être passéiste, régréssiste, et croit encore au modèle révolutionnaire rejeté partout dans le monde, sauf là où - comme en Chine et deux ou trois malheureux pays - les autorités en place, qui n'ont plus rien du marxisme-léninisme des origines, ont conservé ce que celui-ci avait créé de mieux (de son point de vue, bien sûr) : son appareil répressif, qui leur permet de maintenir leur tyrannie dictatoriale.

    En voilà un programme politique ! Une admiration qui en dit long sur le personnage et sur son "jugement" (?) politique ! Oser mettre sur le beau drapeau Catalan l'infâme étoile bleue castriste, symbole d'une répression terrible pour le malheureux peuple Cubain, voilà qui résume bien le "programme" (!) "politique" (re !) du personnage : personnes sensées, s'abstenir !

    Que cet hurluberlu de Puygdemont croie donc encore en ces fadaises criminelles (tout de même 120 à 130 millions de morts sur la planète : pas mal, non ?....), après tout, c'est son problème.

    Mais qu'il se serve de notre territoire national, et que les autorités françaises le laissent faire, là est le scandale intolérable.

    Plus qu'un scandale : une faute, pour paraphraser Talleyrand.

    Qui vient s'ajouter à la longue liste de celles déjà commises durant ce quinquennat...

    lafautearousseau

  • En Français s'il vous plaît ! Trois premiers ”commentaires”, pour faire vivre cette nouvelle Chronique...

    1. De Catoneo : Le grand défi de la langue française est la création de mots nouveaux pour nommer par exemple une invention. Le travers académique est d'associer des mots existants quand l'anglais crée un seul mot. Au lieu de nommer, on décrit.
    Deux mots français créés ex-nihilo font exception à la règle :
    - ordinateur
    - informatique

    Les lecteurs de La Faute à Rousseau en connaissent-ils d'autres, à part "avion" dérivé de l'oiseau latin ?

    2. De Richard : Légionellose : infection pulmonaire, sévère, apparue pour la première fois en 1976 (nom retenu du fait des premiers cas survenus lors d' une réunion d' anciens combattants américains (Légion Américaine) contaminés par les bactéries venant du système de climatisation de la pièce dans laquelle avait eu lieu leur assemblée.
    Pour être plus précis, le nom choisi était initialement "maladie des légionnaires", ensuite simplifié en "légionellose".

    3. De Jihème : Notre association ICEO (Institut de Coopération avec l'Europe orientale), défend et promeut un trilinguisme "souple" en Europe, mettant en avant la langue du locuteur au sein des instances européennes. (https://www.association-iceo.fr/actualite-par-thematiques/trilinguisme-et-francophonie/n-001-3-campagne-du-cerm-pour-un-trilinguisme-souple-dans-les-pratiques-de-lunion-europeenne-2-2/).
    Notre proposition a été soumise à deux présidents du parlement européen successifs qui ont à chaque fois "botté en touche". La défense de la diversité culturelle de l'Europe n'est pas une priorité de l'UE, pour autant qu'elle en ait une. Mais cette adresse au président de la république, nous nous y joignons volontiers. Sans illusion démesurée.

    NDLR : CERM = Comité Européen de Résistance au Monolinguisme; pour en savoir plus : CERM

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  • France : deux millions de musulmans déchus de la nationalité...

    Ah, non, pardon, on s'est trompé ! Désolés de vous avoir fait une fausse joie, de vous avoir fait rêver ! Ce n'est pas en France, mais en Inde que cela se passe... :

    https://ripostelaique.com/linde-montre-lexemple-2-millions-de-musulmans-dechus-de-nationalite.html?fbclid=IwAR3gTkFrg-QHo30u6U8jpGjnFwu29a3cctsTiF5_jwIZGxN1ULGpyNygkeQ

    Mais, au fait, ce qui se fait ailleurs (ici, en Inde, sans soulever la moindre critique de qui que ce soit) ne pourrait-il se faire en France ?

    Par exemple, au moment où s'ouvre le procès de ces cinq femmes qui ont voulu faire sauter Notre-Dame de Paris avec des bonbonnes de gaz : pour ça, elles sont "françaises et nées en France", on nous l'a  assez répété, "matraqué" même; donc, elles ont pris les armes contre leur propre pays, elles ont voulu semer la mort sur leur propre terre, qu'elles ont trahi en prenant les armes (!) contre lui, faisant allégeance à Daech. 

    Est-ce qu'on ne pourrait pas changer nos lois, afin de pouvoir déchoir de la nationalité et expulser des gens pareils ? Puisque, bien que nous soyons en guerre - mais seulement en parole... - contre le terrorisme nous n'avons pas de Cours martiales qui, elles, enverraient "vite fait" les traîtres au poteau d'exécution...

    Même chose pour Salah Abdeslam, qu'on loge et nourrit depuis des mois, même si c'est en prison... 

    Les Indiens n'ont pas nos états d'âme !...

  • Cinéma • Tous les rêves du monde

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    Tous les rêves du monde, un film de Laurence Ferreira Barbosa, avec Pamela Constantion-Ramos 

    Non on ne rêve pas en contemplant Pamela. C’est plutôt Claudia qui retient davantage mon attention.

    Je m'interroge à vrai dire sur ces rêves, sauf à imaginer un endormissement bien légitime des spectateurs dans la salle.  Pour une fois ce ne fut pas mon cas, même si  mon épouse aurait pu « ne pas voir » ce film. Personnellement j'ai éprouvé un certain plaisir devant ce joli documentaire sur l'immigration portugaise en France. Joli par cette famille bien assimilée, devenue française de cœur tout en restant attachée à ses racines dans lesquelles elle va se ressourcer au moins une fois l'an. Joli aussi par ces paysages arides du Portugal et cette vie bucolique qui n'existe plus ici. Joli enfin par cette fête patronale au village et sa procession religieuse à faire hurler La Libre Pensée et autres laïcistes qui veulent en France interdire les crèches, démolir les croix, supprimer les saints du calendrier, paganiser les jours fériés et faire taire les cloches.

    Deux tributs ont été payés à la police de la pensée à savoir l'IVG d'une jeune fille, et aussi, modestement, une pique contre Salazar dont le nom est cité brièvement, un « minimum syndical » que peu de spectateurs ont dû remarquer, et que j’ai prise au vol parce que j’attendais depuis le début une charge contre ce « dictateur maurrassien et catholique »… Cela n’a même pas été dit... Tout se perd !    

  • Une France orpheline

     
    par Louis-Joseph Delanglade
     

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    La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale 2017 (publication du ministère des Armées) voit dans « la menace djihadiste » la « menace la plus immédiate et la plus prégnante », la situant ainsi parmi les priorités de défense de la France. Le site France Diplomatie explique que la lutte contre le terrorisme est un des quatre objectifs fixés à l’intervention militaire française en Syrie. Objectif concret, quantifiable même, en rapport avec la sécurité directe de la population et du territoire français. On sait que des résultats ont été obtenus. On peut le penser d’autant plus que M. Hollande lui-même aurait autorisé en 2015 des exécutions ciblées de terroristes présumés en Syrie. Et, si l’on en croit les « indiscrétions » réitérées du partenaire américain, indiscrétions immédiatement reprises par la presse française (dernière en date : cette photo, exhibée par France 24 le 13 septembre, d’un véhicule militaire français dans l’est de la Syrie face à des okok_8.jpgcombattants islamiques, à Deir Ezzor), les forces spéciales françaises sont bien présentes sur les différents théâtres d’opérations. Libre aux naïfs de s’imaginer qu’il s’agit d’aider les amis kurdes de M. Lévy ; nous préférons penser avec M. Lacoste (LFAR, 19 septembre) que les propos de Mme Parly, ministre des Armées de M. Macron (Europe 1, 15 octobre 2017 : « S’il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats [pour la libération de Raqqa, alors tenue par les forces de l’Etat islamique], je dirai que c’est tant mieux. ») ces propos sont « courageux » et, ajouterons-nous « prémonitoires ». 

    Objectif spécifique sans doute atteint donc et pourtant la France devrait en toute logique connaître un véritable revers politique et diplomatique. Si l’on considère en effet les trois autres objectifs assignés à l’intervention, on peut dire du quatrième (« poursuite d’une solution politique ») qu’il est d’une niaise évidence et des objectifs deux et trois (« protection des populations civiles » et « lutte contre l’impunité des crimes de guerre ») qu’ils relèvent d’un humanitarisme benoît qui explique le fiasco auquel il faut s’attendre désormais. Dès 2012, et plusieurs fois par la suite, M. Fabius alors ministre des Affaires étrangères avait cru bon d’affirmer que « Bachar ne peut pas être l’avenir de la Syrie ». M. Fabius s’est alors trompé deux fois : la première dans la forme, c’est certain, en traitant un chef d’Etat étranger avec une familiarité ironique totalement déplacée ; la seconde sur le fond, c’est désormais plus que probable, en s’imaginant que la solution serait celle qu’il souhaitait conjointement avec M. Hollande et la quasi-totalité du microcosme politico-médiatique. On sait ce qu’il en est aujourd’hui : la chute d’Idlib, dernière enclave d’importance où se regroupent les factions islamistes, et paraît-il démocratiques, hostiles à l’Etat syrien, est inévitable ; ailleurs, de-ci de-là, notamment dans l’est du pays, subsistent quelques poches tenues par des combattants de l’Etat islamique et promises à une disparition encore plus rapide. 

    BHL-Syrie.jpgBien entendu, ni M. Fabius, ni M. Hollande, aveuglés par leur approche idéologique de la situation, ne pouvaient imaginer que l’affaire pût se terminer par un succès de M. Assad, bien soutenu par ses alliés russe et iranien. Depuis l’arrivée au pouvoir de M. Macron, malgré une certaine dose de réalisme dans l’approche politique, on n’a pas vu grand-chose. Aujourd’hui, la France est bien le seul Etat participant à la guerre dont on ne voit pas très bien ce qu’il peut encore espérer retirer de celle-ci. On comprend ce que veulent Israël, l’Iran, la Turquie ou la Russie. Même les Etats-Unis, pourtant tiraillés entre le désir de M. Trump de se désengager et celui du Pentagone de rester jusqu’au bout, pourront du fait de leur stature internationale faire entendre leur voix. 

    Bien incapable d’avoir seule les moyens de sa politique étrangère démocratique et humanitariste, Paris va devoir payer le prix fort pour ses errements. On n’imagine pas en effet que la diplomatie française puisse se rétablir au point de peser sur l’après-guerre. Parce qu’elle n’aura ni su ni voulu mener une vraie politique régionale, la France est « orpheline d’une stratégie syrienne », selon l’expression de M. Haski, le successeur de M. Guetta sur les ondes de France Inter (chronique de géopolitique, lundi 17 septembre).   

  • Société & Actualité • Le Sénat américain valide la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême

    Les opposants : un millier devant la Cour Suprême ...

     

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgC'est un événement important qui s'est produit hier aux États-Unis. Important pour eux, mais sans-doute aussi, mutatis mutandis, pour les sociétés européennes - donc aussi française - qui subissent toujours, et plutôt plus que moins, les influences généralement néfastes, venues d'Outre-Atlantique. 

    Le Sénat américain a en effet approuvé hier samedi la nomination - à vie - du juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême après trois semaines de tourmente politique, offrant à Donald Trump une nouvelle victoire.

    sans-titre.pngA 53 ans, le juge Kavanaugh va ainsi rejoindre la plus haute juridiction des Etats-Unis, qui vérifie la constitutionnalité des lois et arbitre les conflits les plus épineux de la société américaine (droit à l'avortement, peine de mort, encadrement des armes à feu, mariage homosexuel, protection de l'environnement...).

    Donald Trump peut crier victoire. Comme promis pendant la campagne, il a fait pencher l'institution dans le camp conservateur en nommant deux juges depuis son entrée en fonction. Les « progressistes » sont désormais en minorité (quatre sur neuf).

    C'est un revers pour les démocrates et défenseurs des « droits civiques » - c'est à dire des minorités (sexuelles ou raciales et autres) - qui s'étaient mobilisés dès sa nomination en juillet pour tenter d'empêcher sa confirmation.

    D'une certaine manière et sur divers plans, le vent tourne sur ce que fut l'Occident. Du moins sur ce qu'il en reste. Effets à suivre ...    LFAR 

     

     
    A lire dans Lafautearousseau ...
    États-Unis : Cour suprême
  • Retrait de la statue de Voltaire : le jeu trouble de la mairie de Paris, par Julien Michel.

    Source : https://lalettrepatriote.com/

    Le président de la république qui est en France l’avait promis : la république ne déboulonne pas de statue ! La république, peut-être pas, mais la mairie de Paris, hein, c’est autre chose…

    Le scandale a commencé ce lundi matin, lorsqu’un internaute a publié sur Twitter une photo montrant le démontage de la statue de Voltaire sise à côté de l’Académie française.

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    Mais puisque le compte Twitter qui publia cette photo appartient à un internaute classé à droite, il fut immédiatement taxé de “fake news“. Non, ce que vous disent vos yeux n’était pas vrai, non, non, on ne déboulonnait pas Voltaire… La mairie de Paris elle-même démentait illico : La représentation de l’auteur de Candide a seulement été enlevée pour nettoyage, précisa dans un tweet Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, alors que les messages d’indignation s’accumulaient sur les réseaux sociaux dans l’après-midi.

    Sauf que…

    Sauf que quelques heures plus tard, un tweet de la mairie d’arrondissement révélait le pot aux roses :

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    RENDUE AU CNAP ! Qui l’avait “prêtée” depuis… accrochez-vous… 1960 !

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    Bref, on accuse à tout va les électeurs de propager des fausses infos, qui s’avèrent en fait tout à fait réelles. On a bien déboulonné Voltaire dans l’idée de ne jamais le remettre. Idée qui pourrait changer si la pression devenait intenable… Souhaitons-le. Non que l’on tienne forcément Voltaire dans son coeur. Mais juste pour le principe.

  • Sur Valeurs Actuelles, entretien #2 : crise généralisée et ensauvagement, avec Jordan Bardella (RN).


    00:40 : quand le RN demandait la fermeture des frontières plusieurs mois avant qu’Emmanuel Macron finisse par le faire.

    01:00 : la pénurie de masques et de tests. Le livre noir du Covid-19

    02:04 : la lutte contre le corovavirus ou le retour de l’argent magique

    03:11 : fallait-il vraiment confiner ?

    05:43 : le port du masque obligatoire dans les espaces publics

    08:06 : la position du RN sur l’hydroxychloroquine

    09:45 : comment éviter une deuxième vague

    12:39 : l’euphémisation de l’ensauvagement

    16:20 : « Les LR parlent comme le RN en campagne mais dirigent comme le PS »

    18:58 : l’assimilation est-elle encore viable ?

    22:18 : le RN prend-t-il encore en compte le remplacement de la population française ?

    25:58 : les statistiques ethniques

    29:50 : est-ce que la place d’Alain Soral est en prison ?

    31:48 : le RN veut-il revenir que les lois qui limitent la liberté d’expression en France ?

    32:39 : la nouvelle loi de bioéthique

    34:35 : réforme constitutionnelle et retour du scrutin proportionnelle

    38:38 : pourquoi la Français ne sont-ils pas prêt à sortir de l’UE pour le RN ?

    40:50 : aux origines de l’engagement politique de Jordan Bardella

  • Gestion calamiteuse de la crise sanitaire : pour Sibeth, c'est parce que nous sommes ... si bêtes !

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    L'ancienne porte-parole du gouvernement, dans l'une de ses tenues ("républicaines" ?) qui ont fait son... son quoi, au juste ?

     

    L’ancienne porte-parole du gouvernement a surpris, ce mercredi 23 septembre. Sibeth N’Diaye était auditionnée au Sénat, devant la commission d’enquête sur le Covid. 

    L’ancienne ministre, en charge des idées à LaREM depuis lundi, a eu une explication, une justification, pour le moins surprenante sur ce qui s’est passé au début de l’épidémie : "On a souffert, a-t-elle expliqué, d’un défaut d’acculturation scientifique de la population française".

    On n’y connaissait rien à la médecine, on voulait des réponses immédiates... c'est donc... la faute aux Français !

    Déjà, en son temps, le démissionnaire Legendre, chef du groupe anciennement majoritaire à l'Assemblée, avait méprise et insulté les Français en disant que le gouvernement avait été trop intelligent (trop "subtil", disait-il aussi) pour les pauvres demeurés que nous sommes, nous, le Peuple.

    Toujours aussi hautaines, arrogantes, méprisantes, insultantes ces prétendues "élites" (dans leurs têtes , seulement) qui nous gouvernent, si mal !

    Leurs échecs répétés, leur faillite totale, leur gestion cataclysmique de la crise sanitaire devraient pourtant les ramener à plus de modestie : mais non, au contraire, ils en rajoutent et ils y reviennent !  Si tout va mal, c'est de notre faute, c'est parce que nous sommes... si bêtes ! 

    Merci quand même, Sibeth !

  • Désaccord entre Bercy et l’armée sur l’entreprise stratégique Photonis : l’Élysée tranche… en faveur d’une vente aux Amé

    Sources : https://lalettrepatriote.com/

    http://marcrousset.over-blog.com/

    On y est tristement habitué : lorsqu’il s’agit de vendre nos entreprises militaires aux Américains, Emmanuel Macron valide tout de suite. La souveraineté ? Bôf, c’est si peu moderne !

    Cette fois-ci, le scandale se déroule autour d’une entreprise d’optronique.

    Après des semaines de tergiversations entre le ministère des Armées et celui des Finances sur la vente de l’expert en vision nocturne à une société américaine, la présidence de la République a fini par se saisir du dossier… pour donner le feu vert à la vente aux Américains !

    Depuis des mois, l’opposition politique, les services de renseignement, le ministère de la Défense et celui des Finances divergeaient sur la vente au groupe californien de Photonis. Cette PME d’optronique de Brive-la-Gaillarde, leader mondial de la vision nocturne, est devenue aux yeux des forces armées françaises la goutte qui fait déborder le vase d’un abandon de souveraineté au profit d’acquéreurs étrangers.

    Après la vente de Souriau, spécialiste de l’interconnexion pour la défense à l’Americain Eaton, celle de l’expert des technologies infrarouge Hgh à Carlyle, ou encore la montée au capital de Searchlight dans Latécoère , ça commence à faire beaucoup beaucoup !

  • L’identité de la France : le sourire de Reims, par Arnaud Jayr.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    En juillet 2010 se tenait la XIXe université d’été de Renaissance catholique, ayant pour thème l’identité nationale.

    À l’occasion des 10 ans de cet événement, Boulevard Voltaire publie durant l’été, avec l’autorisation de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, des extraits des actes du colloque dont le sujet demeure plus que jamais d’actualité.

    Aujourd’hui, l’intervention d’Arnaud Jayr, agriculteur et professeur de philosophie.

    En réfléchissant à l’identité française, m’est venue l’idée d’ouvrir ma carte d’identité ; ce papier, par ailleurs quelque peu galvaudé, m’a suggéré une démarche démonstrative. Que contient-il ? Simplement un nom, une date et un lieu de naissance, une appartenance nationale.

    Un nom : la France ; une date et un lieu de naissance : le 25 décembre 496 à Reims ; une appartenance communautaire : l’Europe – la vraie, la chrétienté d’Occident, fratrie des nations chrétiennes, dont la France est la première née. L’étymologie latine du mot nation nous conduit, au départ de notre réflexion, à évoquer nos origines nationales, car natio signifie naissance, ainsi qu’en témoigne l’adjectif natif.

    En déclinant son identité, chacun se présente comme « fils ou fille de… » : la filiation constitue la cause la plus immédiate de notre identité, de notre personnalité. Ce que nous sommes au départ, notre innéité, ce que nous devenons ensuite, essentiellement par éducation et imitation, nous vient de nos parents, même s’ils ne font que transmettre ce qu’ils ont reçu. De fait, le concept de tradition forme un lien puissant entre générations, car il favorise la prise de conscience de l’identité autour de ce qui est essentiel.

    Philosophiquement, la notion d’identité nous renvoie à celle de vérité ; le dictionnaire Robert définit ainsi l’identité : « caractère de ce qui demeure identique à soi même », la vérité étant, selon la célèbre définition philosophique, la conformité de la pensée au réel. L’identité renvoie donc à la notion d’être, de permanence, de substance, à ce qui reste établi malgré les changements apparents ou secondaires.

    Se pencher sur l’identité française revient donc à s’engager dans une recherche de vérité en réfléchissant à ce qu’est la France réellement, en elle-même, objectivement, substantiellement, nonobstant ses évolutions, ses modifications accidentelles. Enfin, dans le domaine de la science politique, une démarche réaliste et tendant vers le vrai doit prendre à témoin les faits humains, tels qu’ils se sont produits, en se dégageant de toute idéologie aveuglante et de tout esprit de système.

    En réfléchissant à la notion d’identité, j’ai rencontré un problème de philosophie assez plaisant. La notion d’identité reste simple en psychologie, qui s’attache à l’être singulier : c’est, pour un individu, le fait de rester le même dans le temps, de se percevoir le même, semblable à soi-même tout en étant différent des autres. L’identité définit donc l’individu, psychologiquement ; elle est ce qui reste, ce qui est essentiel. Alexis Carrel l’énonce dans une formule heureuse : « Nous sommes la superposition des aspects différents d’une même identité. » L’identité est donc, pour un même sujet, la synthèse de ses différents aspects ou des différentes étapes de sa temporalité. Bien sûr, se connaître ou connaître les autres n’est pas toujours facile : chaque personne résulte d’une pensée singulière de Dieu ; par ailleurs, l’enfant que nous étions est assez différent de l’adulte que nous sommes.

    En science politique ou en sociologie, la notion d’identité, appliquée aux communautés humaines, s’avère moins évidente et apparente que lorsqu’on l’applique aux êtres concrets, singuliers, personnels, la multiplicité rendant la réalité plus difficile à appréhender. L’identité suppose alors l’existence et la perception d’un être en commun, d’un mit sein, dit Heidegger, d’un « nous » ou au moins d’un « on ». Cela peut donner la communauté ou la masse, selon la qualité morale des relations entre individus, la cohésion sociale étant renforcée par l’adhésion partagée à une culture commune, à des représentations unificatrices. Ainsi, la beauté du patrimoine d’un peuple suscite très fortement ce sentiment du « nous » ; idem pour le Vrai ou le Juste, facteurs de cohésion sociale. Pour approcher l’identité collective, il peut être intéressant de s’appuyer sur l’identité personnelle : je vais donc comparer la France à un individu dont l’identité perdure à travers les grandes étapes de la vie. […]

    Un bon mot de Louis VII sur l’identité française : « La France, c’est le pain, le vin et le sourire. » Le pain et le vin, aliments autant français que chrétiens ; le sourire, expression accomplie du visage chrétien – signe de joie, il est le contraire du morose ou de l’hilarité grimaçante propres à la modernité. Au XIIe siècle, la France de Louis VII souriait sûrement plus que celle du XXIe siècle, mais qu’importe. Au regard de la France éternelle, ce sourire est comme un trait de l’identité française, symbole d’une victoire, celle de la France chrétienne sur ses adversaires. […]

    À Reims, ce sourire est marqué d’une pierre blanche, c’est l’Ange au sourire, ange gardien du berceau spirituel de la France.

     

    Arnaud Jayr

     
    Agriculteur, professeur de philosophie, membre de l’Académie des Sciences, des Arts et Belles Lettres de Montauban
  • La monstrueuse loi Avia revient par la fenêtre, via l’Union européenne, par Marc Sergent.

    Selon une information de nos confrères de La Quadrature du Net, le 25 juin, une semaine après que la loi Avia a été sévèrement censurée par le Conseil constitutionnel, le gouvernement français a demandé à la Commission européenne de faire adopter au niveau européen ce que la Constitution l’empêchait d’adopter en France.

    Ainsi, notre gouvernement demande une nouvelle loi européenne pour « contraindre les plateformes à retirer promptement les contenus manifestement illicites » via « des obligations de moyens sous le contrôle d’un régulateur indépendant qui définirait des recommandations contraignantes relatives à ces obligations et sanctionnerait les éventuels manquements ». Cette demande est le strict reflet de la loi Avia : son délai de 24h, ses pleins pouvoirs donnés au CSA. La France demande de faire censurer « non seulement les contenus illicites, mais aussi d’autres types de contenus tels que les contenus préjudiciables non illicites […] par exemple, les contenus pornographiques [ou] les contenus de désinformation ». (Entendez par là tout contenu qui ne correspond pas à la doxa officielle.)

    Bref, “notre” gouvernement tente de contourner la loi française pour imposer de la censure aux Français. Ce n’est plus un scandale, c’est une trahison, pure et simple.

    Source : https://lalettrepatriote.com/

  • Sur TV Libertés, après l’immigration, vous adorerez le racialisme !, avec Jean-Michel Vernochet.


    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent l'essayiste Jean-Michel Vernochet.

    1) De la lutte des classes à la lutte des races

    - Le soutien des multimilliardaires de la "philanthropie"

    - Le régal des médias

    - Minneapolis : Floyd et Chauvin se connaissaient

    - Pourquoi l’affaire a-t-elle traversé l’Atlantique ?

    - L’inspiration française, du freudo-marxiste Marcuse

    - La fin de la classe ouvrière blanche

    - Le gang Traoré

    - Les financements publics des associations antiracistes

    - D’autres inspirateurs, Frantz Fanon et Albert Memmi

    - De l’anti-impérialisme à l’antiracisme une inspiration marxiste

    - La colonisation en question

     

    2) Le péché originel des blancs... être blanc !

    - Les communautés ne se mélangent pas, Hollywood n’est pas la réalité

    - Un énorme contre-sens sur la colonisation

    - Crime contre l’humanité, la faute du "moraliste" Macron

    - De quelques épisodes esclavagistes et colonialistes non européens

    - Le déboulonnage en question, Jules Ferry, Blum, Mendès, Colbert

     

    3) Du fardeau de l’homme blanc aux sanglots de l’homme blanc

    - L’assimilation est-elle possible ?

    - La question de l’immigration européenne

    - Ces hommes qui refusent le racialisme : Toussaint, Quarteron etc...

    - La question de l’identité et des identitaires

    - Où est la discrimination ?

    - L’antiracisme, faux-nez du racisme antiblanc

    - La crise racialiste, une diversion ?

    - Retour aux USA sur la figure de Thomas Sowell

    - Un processus révolutionnaire toujours plus radical, SOS racisme dépassé ?

    - Refuser la culpabilité criminelle

    - Quels rapports avec l’Afrique ?

  • Rimbaud et Verlaine, par Gérard Leclerc.

    © danae123 / Pixabay

    Dans l’actualité, bien sûr, il convient l’établir une hiérarchie de l’importance des sujets, des événements, des controverses. Il y a des questions majeures qui devraient mobiliser nos attentions. Au détriment d’autres qui sont non seulement mineures mais légères ou anecdotiques. J’ai donc presque honte de dire un mot aujourd’hui de la proposition qui a été faite d’introduire au Panthéon les dépouilles mortelles de Paul Verlaine et d’Arthur Rimbaud.

    gerard leclerc.jpgNotre ministre de la culture, Roselyne Bachelot, s’est empressée de soutenir l’initiative avec enthousiasme. Ce n’est pas une raison, à mon sens, pour considérer qu’elle constituerait un geste significatif au service de la littérature française.

    Les intéressés n’ont pas besoin de cela pour bénéficier dans le ciel littéraire d’une gloire que personne ne discutera, même si le poète du Bateau ivre est d’une dimension supérieure. Sans doute, y a-t-il dans la crypte du Panthéon des sépultures d’écrivains majeurs, mais ce n’est pas seulement en raison de leur œuvre mais de la portée civique que la République leur reconnaît et dont elle s’honore. Je ne parviens pas à distinguer cette portée civique chez nos deux poètes. Je vois bien, en revanche, quelle autre signification voudraient promouvoir ceux qui militent en faveur de la panthéonisation. Mais transformer les deux compagnons de la fugue bruxelloise tragiquement conclue en symboles de l’homosexualité est plus que discutable.

    Il est vrai que depuis que l’église Sainte-Geneviève de Soufflot a été transformée en temple laïque, on peut discuter à l’infini de sa signification métaphysique. Et mon cher Philippe Muray pourrait déclencher un fameux feu d’artifice sur la relation du jeune homme de Charleville à la sacralité de cette crypte désaffectée.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 16 septembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • En Français s'il vous plaît !

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    (chronique publiée les lundis, mercredis et vendredis; suggestions et commentaires de lecteurs bienvenus !...)

    Aujourd'hui, dans les excellentes rubriques du site de l'Académie française  :

    Équivalences pour "last minute"

    Les anglicismes que nous nous efforçons de combattre ont d’ardents défenseurs.

    Ceux-ci invoquent souvent la modernité, sans jamais la définir, même succinctement, ni expliquer en quoi, alors que la langue est un héritage, substituer une forme inconnue à une autre déjà en usage est un avantage ou un progrès.

    Ces mêmes défenseurs font aussi état de la rapidité et de la concision qui seraient l’apanage de l’anglais.

    Est-ce pour cela que se répand la locution last minute ?

    On en fait une locution universelle, ce que les Anglais ont déjà fait, en lui prêtant des emplois qu’elle n’a pas dans leur langue : elle est ainsi un attribut dans je suis un peu last minute pour je suis un peu en retard, mais elle peut aussi être un groupe adverbial, comme dans il a réagi trop last minute pour il a réagi trop tardivement ou elle s’est manifestée last minute, tous exemples où last minute pourrait être remplacé par son équivalent français "à la dernière minute".

     

    on dit

    on ne dit pas

    Il est arrivé à la gare à la dernière minute, au dernier moment

    Il est arrivé à la gare last minute

     

    Et, puisque le français vient du latin, achevons cette courte chronique par un moment de distraction enrichissante et instructive, en consultant les nouvelles du jour... en latin !

    C'est sur Alcuinus.net

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