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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient.....

            Avec le Grand Texte XXVI de Volkoff, Du Roi comme Père/De la Reine, envoyé lundi dernier, qui est venu compléter heureusement le précédent, Du Prince royal (ou: Du Dauphin), la réflexion de Volkoff sur la trinité royale est maintenant disponible dans son ensemble sur notre Blog. Comme convenu, les prochains Grands textes seront de Bainville (XXVIIème) et de Maurras (XXVIIIème), avant de revenir à Volkoff pour les deux suivants : ce seront donc, dans un petit mois, 30 Grands textes, tout juste, qui seront dans la mallle au trésor, qui continue donc à se remplir, bouteille à la mer pour qui voudra venir s'y instruire, s'y renseigner, savoir ce que disent, ce que pensent, ce qu'écrivent les royalistes.....

            Les idées, et la façon de les présenter, sont ce qui conditionne et précède tout le reste, comme nous le disons régulièrement. Dans la variété de ce que propose ce Blog, nous espérons que la publication de ces Grands textes, et de ceux qui suivront, contribuera à tirer vers le haut la réflexion de celles et ceux qui, venant le visiter, y cherchent de quoi nourrir leur propre démarche intellectuelle...

            93.624 téléchargements au compteur, sur Viméo, le vendredi 20 mai à 16 heures : les 100.000 ne sont plus très loin..., écrivions-nous la semaine dernière. Le chiffre est passé à 94.952, ce vendredi 27, toujours à 16 heures, et donc les 100.000 sont encore un peu plus près. Ceci explique peut-être cela ?

            Encore un effort !.....   

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            Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

              Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Ephémérides : 

    · Dimanche : Sacre de Charles X. Lancement du paquebot Normandie. Port de l'étoile jaune obligatoire en zone occupée.

    · Lundi : Martyre de Jeanne d'Arc. Création de La Gazette de France. Mort de Voltaire.

    · Mardi : Fin des travaux de restauration de Notre-Dame de Paris par Viollet-le-Duc.

    · Mercredi : Élection d'Hugues Capet.

    · Jeudi : Arrestation des Girondins.

    · Vendredi : Première vaccination contre la rage. Ascension de l'Annapurna par Maurice Herzog. Mort de Georges Bizet.

    · Samedi : Le Misanthrope. Premier vol de montgolfière. Louis XVIII "octroie" la Charte Constitutionnelle de 1814.

     

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  • PRINCE JEAN DE FRANCE, duc de Vendôme, ”De Poissy à Bouvines : 1214, an de grâces”

    2716942376.jpgIl y a huit cents ans, dans la Famille de France, l’an 1214 fut d’abord marqué par une naissance : celle du futur saint Louis, à Poissy. Le père, alors encore Dauphin – il ne deviendra Louis VIII que neuf ans plus tard -, avait 26 ans. C’est pour fêter cet anniversaire, que, le jour même du 25 avril, près de cent de mes amis sont venus au Domaine royal de Dreux pour assister, autour de la princesse Philoména, nos deux enfants et moi, à une messe, recueillie et priante, célébrée dans la chapelle Saint-Louis aux intentions de tous les enfants de France. Le dîner qui suivit, d'inspiration orientale - rappelant tout ce qui a relié saint Louis à l’Orient – fut un moment de rencontre amicale et paisible, ouverte et bienveillante, entre Français de tous horizons venus de Dreux, de Paris ou d'ailleurs. 

    Le surlendemain, à Poissy, c'est toute une foule qui remplissait la collégiale autour du Comte de Paris, en présence du maire de la ville, pour assister à la messe concélébrée par l'évêque cle Versailles et le curé de Poissy. Une cérémonie a suivi, mettant à l’honneur la statue de saint Louis érigée devant la collégiale. 

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    Commémorant cette naissance historique, la Famille de France ne pouvait cependant oublier le grand-père du nouveau-né, le roi Philippe II, qui, trois mois plus tard, allait remporter la bataille de Bouvines, er mériter le nom que lui a conféré la postérité : Philippe Auguste. Car au moment même où l’on se réjouissait de l’heureux évènement, les ennemis du royaume de France méditaient sa perte : les Anglais dc.Tean sans Terre avaient débarqué à La Rochelle, et les impériaux d’Otton IV constituaient en Flandre une imposante armée. Leur objectif était de se retrouver à Paris. Le roi Philippe envoya son fils le prince Louis, tout jeune père, à la tête d’une armée qui, le 2 juillet 1214, à La Roche-aux-Moines près d’Angers, mit en fuite le roi anglais. Le futur Louis VIII était devenu Louis le Lion. 

    Trois semaines plus tard, le roi Philippe, sachant - comme le saura Napoléon - qu'il ne faut pas se battre sur un terrain choisi par l’adversaire, attire Otton IV là où ses forces, supérieures en nombre, perdront de leur efficacité. 

    Ce 27 juillet 1214, avant la bataille, au bord dc la rivière Marque, près du pont de Bouvines, le roi donne l‘accolade aux chevaliers de sa maison. Puis il va se recueillir dans une église proche, placée sous l‘invocation de Saint Pierre : « Seigneur je ne suis qu’un homme, mais je suis roi de France ! Vous devez me garder sans manque. Gardez-moi et vous ferez bien car, par moi, vous ne perdrez rien. Or donc, chevauchez, je vous suivrai, et partout après vous j'irai..." Il pense à son fils, Louis, auréolé de sa récente victoire, et appelé à lui succéder aujourd’hui même sous le nom de Louis VIII, si lui, Philippe, venait à périr sur le champ de bataille. Et comment ne penserait-il pas à l’autre Louis, dont la naissance trois mois auparavant avait rempli son cœur de joie : la continuité dynastique était assurée sans que nul ne puisse encore se douter qu'elle serait assurée par un saint.  

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    Sortant de l'église « rayonnant de joie, comme si on l’eût invité à une noce », le roi Philippe part au combat. Le soir, la bataille achevée, son destin est scellé : il va devenir et rester le seul roi à avoir quadruplé le territoire français. Il était devenu Philippe Auguste.  

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    À quelles clés attribuer le succès de Bouvines ? Je m’étais posé la question lors d'une journée  mémorable que j'y ai passée, à l'occasion d'un voyage dans le Nord, en mars 2004. Cette prouesse est d'abord due à une stratégie et une tactique militaire d'une grande lucidité qui ont eu raison du nombre supérieur des adversaires clu royaume (supériorité souvent évaluée à deux contre un). 

    L'autre grand facteur de la victoire est le sens politique et diplomatique de Philippe, qui lui vaudra des appuis décisifs. Notamment celui des communes qui, en grand nombre, vont répondre à son appel. La solidarité communale a toujours été essentielle en F rance, comme cela reste le cas aujourd'hui dans la vie politique de notre pays. Les familles et les communes sont les premières cellules constitutives de la nation française. La solidarité qui s'est révélée à la veille de la bataille de Bouvines - et qui a joué son rôle dans la victoire -, constitue, bien plus que Valmy et que tout autre évènement, l'acte de naissance dc la France comme nation. 

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    Itlais pLrisque nous sommes à la fois dans l’année Saint Louis e dans l'année Bouvines, j'aimerais aussi souligner ce que fut la similitude de parcours entre le grand-père et le petit-fils. 

    Philippe Auguste, par son action énergique et lucide, avait pour objectif d'assurer la paix des terres françaises vis à vis de l'extérieur. Saint Louis, qui a voulu apporter la paix du Christ à l'autre bout de la Méditerranée, a d'abord dû assurer la paix vis-à-vis de l'intérieur En butte à une révolte de barons conduite par le poitevin Hugues de Lusignan, c'est dans la fidélité à l’esprit de son grand-père qu'il lance une campagne militaire. En avril 1242, il se rend à l'abbaye royale de Saint-Denis et se saisit de l'oriflamme, l'étendard de guerre des rois de France : « Dieu, par la grâce et prières de notre glorieux patron, Monseigneur saint Denis, nous doint avoir victoire de tous nos ennemis ». Trois mois plus tard, le 21 juillet, sur les bords de la Charente, il remporte la victoire de Taillebourg. 

    La bataille de Taillebourg, qui a inspiré le célèbre tableau de Delacroix de la galerie des Batailles à Versailles, est aussi représentée dans un vitrail de la chapelle royale Saint Louis à Dreux. 

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    Cette cornmémoration est très importante. Dans la prise de conscience de nos solidarités nationales, le rôle de la mémoire collective est considérable. Qu'on pense à la résonance qu'a connue la commémoration à Arromanches des 60 ans du débarquement de Normandie à laquelle j'ai assisté, invité par le général de Boissieu, alors chancelier de l'ordre de la Libération. Si la France a pu demeurer un pays de liberté, c'est parce que ces grandes batailles, au moment où il le fallait, ont pu être livrées et gagnées. 

    Des batailles, il y en a toujours à livrer pour défendre ce à quoi on croit : notre liberté de conscience, la défense des plus faibles, mais aussi celle des honnêtes gens de notre pays - ce que, dans mon action, j'ai toujours cherché à faire. Pendant dix ans, je l'ai fait à travers Gens de France. Aujourd'hui, dans un contexte différent, en m'appuyant sur une autre structure, le fonds de dotation Prince Jean, c'est toujours le même combat que je mène, dans la fidélité à l'esprit de Bouvines, et en sollicitant la protection du plus saint des rois. 

    Source : La nouvelle revue universelle, 7 rue Constance, 75018 PARIS

     

  • Séparatisme : « Nous nous retrouvons devant un projet de loi essentiellement répressif », par Timothée Dhellemmes.

    Corinne SIMON/CIRIC

    Mgr Eric de Moulins Beaufort s'est dit "embarrassé" par certaines dispositions contenues dans le projet de loi sur le séparatisme.

    Auditionné en commission au Sénat ce mercredi 3 février, Mgr de Moulins-Beaufort a détaillé les mesures du projet de loi contre le séparatisme qui préoccupent les évêques de France.

    5.jpgS’il est voté, ce texte risque "de rendre plus compliquée la vie de nos associations cultuelles", regrette-t-il.

    « Le régime actuel nous convient, nous ne sommes pas demandeurs d’un autre régime », a martelé Mgr Éric de Moulins-Beaufort ce mercredi 3 février, devant la commission des lois du Sénat. Le président de la conférence des évêques de France (CEF) était auditionné pendant une heure, en compagnie du père Hugues de Woillemont, secrétaire général de la CEF. Comme il l’avait fait à l’Assemblée nationale le 4 janvier dernier, l’archevêque de Reims a encouragé l’État dans sa volonté de lutter contre le séparatisme, tout en regrettant que les mesures envisagées ne soient pas toutes appropriées.

    Un projet de loi répressif ?

    « Parce qu’il y a des gens qui ont des projets islamistes, séparatistes ou communautaristes, nous nous retrouvons devant un projet de loi essentiellement répressif, qui donne l’impression que même les associations cultuelles 1905 qui existent aujourd’hui et fonctionnent depuis des décennies méritent de faire l’objet d’une surveillance particulière. Elles sont contraintes de réaffirmer constamment encore davantage leur appartenant à la communauté nationale », a regretté Mgr de Moulins-Beaufort.

    « J’ai bien entendu une loi répressive, alors qu’il me semblait que c’était plutôt une loi qui essayait d’organiser les choses », a rétorqué Dominique Vérien, sénatrice de l’Yonne et co-rapporteur du projet de loi. « Certes, elle organise, mais elle organise des réalités qui existent déjà, qui fonctionnent très bien, et qui ne pensaient pas avoir besoin de davantage d’organisation », lui a répondu le président des évêques.

    Le « contrat d’engagement républicain » interroge les évêques

    Le projet de loi, actuellement en discussion dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, suscite de nombreux débats depuis sa présentation en conseil des ministres, le 9 décembre dernier. Le « contrat d’engagement républicain », qui est pourtant l’une de ses mesures phares, est vivement pointé du doigt. « C’est toujours étonnant de contracter avec l’État au moment où l’on demande une subvention », souligne Mgr de Moulins-Beaufort. Depuis des années, les associations sont déjà soumises au respect d’une charte de valeur, condition pour recevoir des financements. « Pourquoi rajouter un contrat ? » s’interroge le président de la CEF. Selon lui, « quand on aura épuisé les charmes et l’efficacité de la charte et du contrat, il faudra encore inventer un autre dispositif du même ordre. On se retrouve devant une mesure qui va compliquer la vie des associations, et qui donne l’impression que dès qu’une association est confessionnelle, elle serait à surveiller de plus près ».

    Est-ce que cela veut dire que le Secours catholique ne devrait plus être catholique ?

    Autre point de vigilance relevé par Mgr de Moulins-Beaufort : l’opportunité, ou non, d’ajouter à la liste des « principe républicains » la notion de laïcité, comme l’ont suggéré plusieurs députés. Dans le projet de loi, aucune définition ne figure sur ce que recouvre le terme « laïcité ». « S’il désigne la neutralité de l’État, il n’y a pas de problème. Mais en matière d’association, est-ce que cela veut dire que le Secours catholique ne devrait plus être catholique ? Que l’entraide protestante ne devrait plus être protestante ? » s’interroge Mgr de Moulins-Beaufort.

    La gestion du patrimoine de rapport en question

    Concernant la gestion des biens immobiliers, notamment ceux qui sont destinés à la vente ou à la location, Mgr de Moulins-Beaufort souligne le risque d’une « discrimination », si l’État venait à priver les associations cultuelles de la libre gestion de ce patrimoine : « Depuis 2014, il a été décidé que les associations pouvaient détenir du patrimoine de rapport. Pourquoi les associations cultuelles se verraient-elles privées de la liberté de gestion, qui est reconnue à toute association ? » souligne-t-il.

    Enfin, Mgr de Moulins-Beaufort a expliqué, comme il l’avait déjà dit aux députés, que la question du contrôle des financements étrangers ne concernait pas l’Église de France, puisque celle-ci ne reçoit « aucune subvention de l’extérieur ». « Au contraire, c’est nous qui soutenons le Saint-Siège, par le denier de Saint-Pierre », a-t-il rappelé.

    Source : https://fr.aleteia.org/

  • Éphéméride du 17 Février

    1596 : La ville de Marseille se replace sous l'autorité d'Henri IV 

     

    La ville était, alors, dominée par Charles de Casaulx, consul, et par Louis d'Aix, viguier, qui avaient profité des troubles politico-religieux pour s'emparer du pouvoir dans la ville.

    Ils s'apprêtaient à la livrer aux Espagnols lorsque Pierre de Libertat retourna la situation : Casaulx fut tué, Louis d'Aix parvint à s'évader, et la ville fit sa soumission à Henri IV. 

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    Devenu premier consul grâce à la Ligue, Casaulx rêve de faire de Marseille une république catholique indépendante et la gère en despote.
     
    Il est assassiné, le 17 février 1596, par le Corse Pierre de Libertat, alors qu'une escadre espagnole vient le secourir... 

     

     

     

    17 fevrier,marseille,henri iv,moliere,louis xiv,quentin de la tour,louis xvLes luttes religieuses entre catholiques et protestants furent violentes, en Provence, comme partout ailleurs en France. Si, à Marseille, le gouverneur-despote Casaulx réussit à s’emparer du pouvoir, et s’inféoda au roi d’Espagne Philippe II, le seigneur d'Aubagne, un catholique modéré, partisan des Huguenots avec, à leur tête, le Duc d'Épernon, gouverneur des États de Provence (ci contre), soutint le Roi de France, Henri IV. La Ligue catholique, extrémiste, menée par le Duc de Guise puis Hugues de Vins, multiplia les attaques contre Aubagne, son Seigneur étant obligé d'abandonner ville et population aux Ligueurs.

    C’est pourtant à Aubagne que s’organisa le complot qui ouvrit les portes de la ville "rebelle" de Marseille à Henri IV. Il fut fomenté par Geoffroy Dupré, Pierre de Libertat, capitaine de la Porte Réale, et Nicolas de Bausset.

    Le 17 février 1596, les conjurés mirent leur plan en action et assassinèrent Charles de Casaulx. Le Roi Henri IV récompensa la loyauté de la ville d'Aubagne à la couronne de France en offrant deux fleurs de lys à son blason :

     

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    Le blason d'Aubagne, inchangé depuis le XVIème siècle :

    D'azur aux lettres A et V surmontées de deux fleurs de lys d'or (Le "A" signifie Aubagne, Albanea, et le "V", Vvelna, c'est-à-dire l'Huveaune).

      

    Pour en savoir plus sur cet épisode :

     http://perso.numericable.fr/perrin1/marseille.kharmi/casaulx.htm

     

     

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    1673 : Mort de Jean-Batiste Poquelin, dit Molière

     

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    Victime d'un malaise sur scène, Molière meurt après la quatrième représentation du Malade imaginaire (il jouait le rôle d’Argan).

    Il avait 59 ans.

    On voit ci-dessous le fauteuil qui fut le sien dans la pièce.

    Sa compagne Armande Béjart supplie Louis XIV pour obtenir une sépulture chrétienne à laquelle les acteurs n'ont d'ordinaire pas droit.

    Molière sera inhumé le 21 au soir, au cimetière de l'église Saint-Eustache, sans service solennel.

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     Conversation entre Louis XIV et Racine, rapportée par François Bluche (Louis XIV, Fayard, page 702) :
     
    "...Il demanda un jour à ce dernier "quel était le plus rare des grands écrivains qui avaient honoré la France pendant son règne. - Molière", répondit alors Jean Racine. Et le Roi, qui pourtant avait aimé et protégé Molière, mais ne s'était pas totalement débarrassé du préjugé dévot contre les gens de théâtre, du préjugé littéraire sur la comédie, répondit cette phrase merveilleuse de simplicité et de probité intellectuelle : "Je ne le croyais pas; mais vous vous y connaissez mieux que moi."
     
     
     

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    1781 : Naissance de Laënnec

     

    Il est l'inventeur du pectoriloque, une feuille de papier roulée qui, une fois apposée sur le thorax du malade, lui permettait de bien entendre le bruit de son coeur.

    Une fois perfectionnée, son invention avait pris le nom de stéthoscope.

     
    "Laënnec aura été le pionnier de cette grande transformation de la médecine passant, en moins de deux siècles, de l'état d'art approximatif à celui de science souvent exacte" (Jean Bernard)

     

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    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/personnalites/d/medecine-rene-laennec-1112/

     

    http://www.infobretagne.com/medecin-laennec.htm

     

     

     

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    1788 : Mort de Quentin de La Tour

     

    Il était Portraitiste officiel du roi Louis XV (ci dessous, son auto portrait, et le portrait de Louis XV).

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    3 janvier,sainte geneviève,paris,pantheon,attila,gaule,puvis de chavannes,huns,saint etienne du mont,larousse,joffreCette Éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

    la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),

    l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),

    écouter 59 morceaux de musique,

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'hommage d'Alexandre Devecchio à Marie-France Garaud :

    "...Elle est la grande dame d’une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Une époque où féminisme ne rimait pas avec victimisme. Où la politique n’était pas encore le royaume des petits hommes gris et ne se confondait pas avec l’administration et la communication. Où les dirigeants avaient le verbe haut et préféraient la formule qui tue à la novlangue de la technocratie et du politiquement correct..."

    (extrait vidéo 3'04)

    https://x.com/AlexDevecchio/status/1794347543242903655

     

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    Évidemment d'accord avec Guillaume Bigot :

     
    "Glucksmann et Hayer, c’est Pepsi et Coca. Deux avocats de l’Europe américaine (pléonasme)..."
     
    (extrait vidéo 1'19)
     
     

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    1. Antoine Léaument, député LFI qui s'est déjà fait remarquer plus d'une fois pour ses insanités, récidive, à propos de la Nouvelle Calédonie (amusant, du reste : il approuve, là-bas, ce qu'il condamne ici; ou l'inverse, comme on voudra); prenant évidemment partie pour la fraction kanak indépendantiste/terroriste (qui ne représente bien sûr pas toute la population de l'île, mais, en plus, même pas tous les kanaks...) notre député favorable aux terroristes écrit :

    "En République, on n'impose pas l'ordre par la force. En République, l'ordre repose sur le consentement. Les accords de Nouméa reconnaissent une situation."

    Devant une telle "hénaurmité", on ne discute même plus : on hausse les épaules, et on va faire des choses plus utiles ailleurs. Ou alors il ne reste qu'une solution : l'humour, même s'il est grinçant. C'est la solution qu'a choisie BPL (sur tweeter), se moquant de notre pauvre député inculte ou menteur (ou les deux), en publiant ces quatre documents montrant le Génocide vendéen en action, et ce "commentaire" ironiquement lapidaire : 

    "La République qui s'est imposée sans force et par consentement :"

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    2. Dans Le Point (article de Pascale Hugues) et signalé par Fabien Bouglé, sur tweeter) : Européennes : vers une hécatombe chez les Verts allemands...

    Les Grünen, les Verts allemands, ont perdu de leur éclat. Le parti qui incarnait la modernité après les années Merkel s’apprête à prendre une claque aux prochaines élections européennes.

    Les Grünen s'y préparent depuis des mois : ils risquent fort d'être les grands perdants des prochaines élections européennes. Les sondages les créditent de 14 % des voix, certains plus pessimistes placent même le curseur autour des 10 %. Un score malingre pour ce parti qui, il n'y a pas si longtemps, galopait encore sur une courbe ascendante.

    Quel contraste c'est vrai avec la jubilation de la nuit de leur triomphe il y a cinq ans. Ils venaient de décrocher 20,5 % des suffrages aux européennes. Leur meilleur résultat à une élection depuis leur entrée au Bundestag, le Parlement allemand, en 1983. En doublant d'une franche coudée le grand parti social-démocrate, ils devenaient la seconde force politique de leur pays, juste après la CDU conservatrice..."

    Les "verts à l'extérieur, rouges à l'intérieur" vont-ils s'effondrer en Allemagne ? Comme en France ?

    Si, oui :

    TANT MIEUX !

    La figure de Robert Habeck, ministre de l'Économie et leader des Verts allemands, polarise la campagne.

    Robert Habeck, ministre de l'Économie et leader des Verts allemands

     

    2 BIS. Et, pour ce qui est de la France, les verts/rouges ne font guère mieux... et, encore une fois : TANT MIEUX !

    De Fabien Bouglé :

    "La liste des activistes anti-#nucléaires et pro-#éoliennes - @EELV pourrait disparaître du parlement européen; @marietouss1, tête de la liste d'@EELV, plafonne à 5%."

    Marie Toussaint, tête de la liste Europe Écologie Les Verts (EELV, Verts/ALE), plafonne à 5% des intentions de vote

     

    4. Européennes : avant le tout prochain vote, ce rappel de celui d'il y  a cinq ans, le dimanche 26 mai 2019 : le RN était ravi d'avoir devancé l'oiseau, fût-ce d'un petit point, alors qu'il "fait" le double du parti présidentiel, qui s'effondre, aujourd'hui; et il n'y avait pas Reconquête; et les verts (qui s'effondrent, voir plus haut) plastronnaient... "Que les temps sont changés !..." comme dit Abner, dans Athalie, de Racine (Acte 1, Scène 1) ! :

    • RN : 23,3%

    •LREM : 22,4%

    •EELV : 13,5%

    •LR : 8,5%

    •LFI : 6,3%

    •PS : 6,2%

    Et, surtout,  cet échange hallucinant sur le plateau de TF1 :

    (extrait vidéo 0'27)

    https:

  • On cite de plus en plus Bainville à la télé, et c'est tant mieux !

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    Mardi soir, le 16, c'était Zemmour - mais il est coutumier du fait... - sur C News : il a de nouveau cité "le grand Bainville" et a aussi nommé "Maurras et toute l'Action française" qui, alors qu'Hitler était parfaitement inconnu de tout le monde et n'était qu'un "peintre du dimanche" dénonçait la folie/trahison du Système qui perdait la paix si chèrement acquise par son suicidaire Traité de Versailles...

    Mercredi matin, le 17, ce fut chez Morandini : l'un des intervenants cita à son tour "Jacques Bainville" et la belle phrase qui se trouve au tout début de sa magistrale Histoire de France : "...Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation..."  

    Bainville cité deux fois en deux jours à la télé : "Pourvu que ça dure !", comme disait Madame mère...

    Profitons-en pour conseiller à tous nos nouveaux lecteurs de découvrir au plus vite cette magnifique Histoire de France, où ils découvriront la Royauté "prouvée" par l'Histoire...

    0269488.jpgFrance info l'a présentée à ses auditeurs dans une petite chronique d'anthologie, de 2'19" : le journaliste, ce jour-là, en a déclaré la lecture "enthousiasmante", ajoutant, sans ambages : "...Autant vous le dire tout de suite : l'Histoire de France est un chef d'oeuvre ! Chef-d'oeuvre d'écriture, de grâce, de finesse... C'est presque du journalisme... Quand l'Histoire est plus contemporaine que jamais, c'est qu'un grand auteur est passé par là... Lisez donc l'Histoire de France de Jacques Bainville : c'est un petit bijou..." :

    France info présente L'Histoire de France de Jacques Bainville

  • Bernard Lugan prévient : L’Afrique du Nord est dans une phase d’implosion, d’explosion, de perdition…

     

    Bernard Lugan vient de publier aux éditions du Rocher une Histoire de l’Afrique du Nord. Il explique pour Boulevard Voltaire [5.07] les préalables nécessaires à la mise en œuvre d’une vraie politique avec cette région, loin de la stratégie « des pieds en dedans » qui prévaut actuellement… Il expose aussi la situation de pré-implosion de l'Afrique du Nord, notamment de l'Algérie, très grave sujet souvent évoqué dans Lafautearousseau. •

    Histoire de l’Afrique du Nord

    Lire aussi dans Lafautearousseau

    LIVRES • Histoire de l'Afrique du Nord : un nouveau livre de Bernard Lugan

     


    Bernard Lugan :"L'Afrique du Nord est dans une... par bvoltaire

  • En vente à la Librairie de Flore.

    1808265901.16.jpgUne nuit de février 1999, Philippe Pharamond de Bourbon, descendant des Capétiens, est sacré Roy de France en la cathédrale de Reims. Mais la France endormie n’a rien su de l’équipée qui, depuis l’Atlantique, l’a mené à cheval à Saint-Benoît-sur-Loire, puis Saint-Denis, échappant au limier des Renseignement Généraux que le ministre de l’Intérieur a mis à ses trousses.

    Mêlant l’histoire à la légende et le merveilleux au réel, nous entraînant de l’énigme de la Sainte Ampoule à la France des autoroutes et des multinationales, Jean Raspail nous conte ici, bondissante comme un thriller, une histoire de chevalerie au plus haut sens du mot, une histoire épique, catholique et royal.

    https://www.librairie-de-flore.fr/produit/sire/

  • Sur TV Libertés, les mouvements nationalistes en Belgique de 1950 à 2000 - Synthèse n°17 avec Hervé Van Laethem.


    Militant actif de la cause nationale en Belgique francophone, Hervé Van Laethem est le porte-parole du mouvement "Nation". Fin connaisseur de l'histoire politique de son pays, en particulier celle de la droite de conviction, il est l'auteur d'un ouvrage intitulé "Les mouvements nationalistes en Belgique de 1950 à 2000" dans la prestigieuse collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme (Synthèse éditions).

    Il est aujourd'hui l'invité de Roland Hélie et de Philippe Randa pour cette nouvelle émission "Synthèse" au cours de laquelle nous retrouverons le professeur Pierre de Laubier et sa chronique "L'abominable histoire de France".

    Vous pouvez vous procurer le livre de Hervé Van Laethem ici :

    https://synthese-editions.com/produit...

  • Aux Mercredis de la NAR : #82 - Gabriel Martinez-Gros pour son livre ”De l'autre côté des croisades”.


    En Orient, au XIIe et XIIIe siècle, l’Empire islamique en lutte contre lui-même affronte deux puissances impérialistes qui le prennent en tenaille : les Mongols à l’Est, les Francs à l’Ouest.

    Spécialiste de l’islam médiéval, Gabriel Martinez-Gros discerne sous la violence des affrontements guerriers le travail de la raison dans l’histoire du monde oriental, qu’éclaire la dialectique du Bédouin et du Sédentaire mise en évidence par Ibn Khaldoun. 

    Après son histoire de L’Empire islamique du VIIe au XIe siècle, le nouveau livre que nous présente Gabriel Martinez-Gros, De l’autre côté des croisades, jette un éclairage nouveau et passionnant sur l’histoire du monde médiéval, sur les enjeux territoriaux et maritimes des puissances qui s’affrontent et sur les véritables ambitions des chevaliers puis des rois venus d’Europe occidentale.

  • Du 2 au 22 Décembre, à Voiron (en Isère) : Exposition et conférence à Voiron Exposition Vous êtes désireux d'en apprendr

    (Merci à nos amis du Centre Lesdiguières, qui nous ont transmis cette information, que nous relayons bien volontiers, à notre tour...)

    La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient | Diocèse de Nantes

    Exposition et conférence à Voiron

    Exposition

    Vous êtes désireux d'en apprendre plus sur les chrétiens d'Orient, leur histoire et leurs traditions liturgiques ?

    Venez les découvrir à Voiron au cours de l'exposition

    La Grande Aventure des chrétiens d'Orient, 2000 ans d'histoire"

     

    Du 2 au 22 décembre 2023

    tous les jours de 9h à 17h

    Église Saint Bruno, place de la République, 38500 Voiron.

    Entrée libre

    Conférence Histoire abrégée de l'Arménie et du Haut-Karabagh par Salim Dermarkar

    Le 13 décembre 2023 à 20h

    Maison Saint Pierre à Voiron

  • Laurent WETZEL, à Marseille, dans le cadre de notre Enquête sur la République, répondra à la question : ”Ils ont tué l’H

    Cafés Politiques de Lafautearousseau

    samedi 15 décembre 2012., à 18 h 30

    (Accueil à partir de 18 h)

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUE

    Ils ont tué l’Histoire-Géo !

    Qui et pourquoi ? 

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    par Laurent WETZEL

    Ancien élève de l’École normale supérieure,

    agrégé d’histoire,

    professeur d’histoire-géographie, inspecteur d’académie,

    ancien maire de Sartrouville.

    Laurent Wetzel signera son ouvrage

    "Ils ont tué l'histoire-géo" (François Bourin Editeur, 18 €)

     

    Café Simon

    28, cours Honoré d’Estienne d’Orves, 13001 Marseille

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.

    Renseignements : 06 08 31 54 97

    Possibilité de dîner sur place, après le Café Politique

  • 14 septembre 1914 ... L'on ne compte plus sur la paix pour les vendanges

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    On annonce que Gabriel Hanotaux écrira une histoire de la guerre de 1914. De 1914-19... combien ? Car ce n'est pas encore fini, et l'on ne compte plus sur la paix pour les vendanges. u

     

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  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Audrey Sauvajon : ”Mon fils, tabassé pour avoir défendu un couple qui s'embrassait”

    Audrey Sauvajon était l'invitée d'André Bercoff pour présenter son livre "La Tête haute". Dans cet ouvrage, elle raconte l'histoire de son fils Marin, tabassé après avoir pris la défense d'un couple victime d'agression.

     

  • Aux Mercredis de la NAR : #63 - Gabriel MARTINEZ-GROS pour son livre “L’Empire islamique – VIIème – XIème siècles”.

    Mercredi 29 janvier, aux “Mercredis de la NAR” nous recevrons Gabriel Martinez-Gros pour son livre “ L’Empire islamique – VIIème – XIème siècles ”. Agrégé d’histoire, professeur émérite d’histoire de l’islam médiéval, Gabriel MARTINEZ-GROS a publié, entre autres ouvrages, une très remarquable « Brève histoire des empires » qu’il avait bien voulu nous présenter (voir « Royaliste », N° 1062). Il revient parmi nous avec un nouvel ouvrage qu’il consacre à L’Empire islamique – VIIème – XIème siècles. Ces pages d’histoire médiévales, inspirées par la pensée d’Ibn Khaldoun, font ressortir les fines dialectiques qui existaient entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux, entre le centre de l’empire et sa périphérie, entre la théologie et la culture – loin, très loin des apologies et des dénonciations militantes qui saturent aujourd’hui le débat public sur l’islam.