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  • Sur le procès Preynat par Gérard Leclerc

    Je manquerais à mon devoir si je n’abordais pas le procès Preynat, qui s’est déroulé la semaine dernière à Lyon. À plusieurs reprises, j’ai traité de cette affaire, notamment à propos du cardinal Barbarin, qui se trouvait chargé de la responsabilité entière d’un drame qui s’était produit avant qu’il ne devienne archevêque de la ville de saint Irénée. En un mot : il fallait que ce procès ait lieu pour que la justice reçoive enfin les aveux du coupable qu’est bien Bernard Preynat.

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgSans aucun doute, l’institution ecclésiale a été défaillante pour l’empêcher de nuire, mais il y a d’abord le cas singulier d’un homme, qui a lui-même été abusé dans son enfance, ce qui explique en partie sa terrible addiction, et s’est rendu coupable d’une entreprise monstrueuse d’atteinte à l’enfance. Un avocat de la partie civile a pu parler d’une « industrie pour satisfaire ses besoins sexuels sur des enfants pendant vingt-cinq ans ». Circonstance aggravante, il a utilisé l’Église et sa fonction d’aumônier et de chef de troupe scout pour parvenir à ses fins.

    Ce qui stupéfie, c’est aussi le nombre de jeunes victimes, même s’il n’est pas possible d’en établir le compte exact. On se demande comment a pu durer si longtemps une telle entreprise perverse. Comment les supérieurs immédiats de Bernard Preynat et aussi toutes les familles des enfants n’ont-ils pas réagi sur le moment ? Il est vrai que nous jugeons l’affaire avec la distance que n’avaient pas les intéressés. Nous sommes aujourd’hui avertis de la gravité des pratiques de pédophilie. Il existe aujourd’hui toute une jurisprudence dont on ne disposait pas il y a trente, quarante ans et plus. La psychiatrie et la psychanalyse ont totalement reconsidéré un domaine qui ne bénéficiait pas de la vigilance actuelle.

    C’est que la société a changé et l’Église aussi, pour reprendre les propos du cardinal Barbarin. Car il n’y a pas que l’Église qui soit en cause. Toutes les institutions ont défailli pour prévenir le fléau et sanctionner les coupables. Il est vrai aussi que la responsabilité ecclésiale est d’un ordre spécifique et que l’on est tenté de se concentrer sur elle. Si l’Église en son personnel a si gravement défailli, alors qu’elle aurait dû donner l’exemple à la société entière, c’est qu’un rude examen s’impose. Il est d’ailleurs commencé. Puisse-t-il être suffisamment exemplaire pour permettre à toutes les autres institutions d’entrer dans un processus de correction et de délivrance.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 21 janvier 2020.

  • Thérèse et les périphéries, par Gérard Leclerc.

    Procession des reliques de sainte Thérèse de

    Lisieux, Paris.

    CC by-sa : Gaëtan Poix

    L’émission du service public sur Thérèse de Lisieux a créé l’événement. De quoi nous faire réfléchir sur la sensibilité de nos contemporains quant au mystère chrétien. L’exemple de la sainteté constitue la meilleure médiation d’approche de la foi.

    gerard leclerc.jpgL’émission de Stéphane Bern sur sainte Thérèse de Lisieux n’a provoqué qu’un concert de louanges. Les téléspectateurs, même ceux qui sont loin de la foi ont été sensibles à l’étonnante personnalité de cette petite carmélite, dont le seul témoignage consiste dans sa quête ardente de Dieu. Il paraît même que des habitants de Lisieux – que l’on doit appeler les lexoviens – ont compris pourquoi il y avait tant de visiteurs dans leur ville ! Quant aux chrétiens, en l’espèce aux catholiques, ils auraient tout avantage à réfléchir au succès d’une telle émission. Certains n’ont eu que trop tendance, ces derniers temps, à s’opposer en des polémiques, dont je ne suis pas sûr qu’elles servent la cause de l’évangélisation. À ce point de vue, je me retrouve profondément d’accord avec mon confrère Henrik Lindell qui avoue sa lassitude.

    Bien sûr, on peut discuter de la notion de déconfinement dans l’Église, qui pose des questions spécifiques. Oui, nous avons à sortir de nos communautés pour annoncer l’Évangile en dehors de nos cercles fermés. Notre pape François n’a eu de cesse de de nous presser de nous rendre sur ce qu’il appelle les périphéries, c’est-à-dire précisément les zones qui sont extérieures à nos périmètres habituels. Mais qu’avons-nous à faire sur ces périphéries ? Sûrement pas y exposer nos querelles intestines. C’est bien pourquoi cette émission du service public constitue pour nous une puissante invitation à nous recentrer sur l’essentiel du message chrétien.

    Un essentiel qui s’adresse à chacun au plus profond de lui-même. L’émission a évoqué le cas d’Édith Piaf dont la complicité avec Thérèse a éclairé toute la vie. L’exemple de François Mitterrand serait également à interroger, car il s’inscrit dans tout un parcours où le président a pu retrouver ses sentiments d’enfance et de jeunesse. Parmi ses interlocuteurs, on trouve le philosophe Jean Guitton et le pape Jean-Paul II lui-même, qui avait tenu à lui adresser une lettre personnelle, alors qu’il savait François Mitterrand en pleine interrogation. Mais il fallut le passage du reliquaire de Thérèse sous ses fenêtres pour que s’accomplisse une rencontre qui relève de l’indicible.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 11 mai 2020.

  • Société • La cigarette maudite : D'accord avec Mathieu Bock-Côté !

    Martin Luther King

    Par  Mathieu Bock-Côté

    Cette tribune roborative et jubilatoire de Mathieu Bock-Côté sur son blogue du Journal de Montréal traite d'un nouveau fanatisme. Oui, Mathieu Bock-Côté a raison d'avoir envie - et nous avec lui - de crier : « Bande de fanatiques ! »   LFAR  

     

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    Ville de Québec, automne 2017. Au théâtre du Trident, on joue une pièce. Dans cette pièce, un personnage fume. Et puisqu’il doit fumer, il s’allume une cigarette. Normal, non ?

    Non ! Pas aux yeux des maniaques qui sont en croisade contre la cigarette et veulent l’éradiquer non seulement de nos vies, mais même de la fiction.

    Cigarette

    Un spectateur a dénoncé la cigarette maudite aux autorités gouvernementales qui ne se sont pas fait prier pour envoyer une contravention au théâtre. Ce dernier l’a payée, pour éviter les problèmes, on le devine. 

    Quels termes utiliser pour parler de cet épisode ? Loufoque ? Grotesque ? Débile ? Autoritaire ? Je propose : toutes ces réponses. 

    Nous sommes devant une manifestation de puritanisme qui donne froid dans le dos. C’est le triomphe de la société hygiénique, propre propre propre, aseptisée, ennuyante à en mourir.

    Quelle sera la prochaine étape ? Devra-t-on proscrire sur scène les banquets où on mange trop ? Pourra-t-on y manger du saucisson ? Et des frites ? Et que faire des gros buveurs ? Faudra-t-il même censurer les personnages d’alcooliques ? Cette contravention n’a rien d’anecdotique.

    Elle est symptomatique d’une tentation hygiénique qui veut purifier la culture pour la soumettre à l’idéologie. On veut mettre la vie dans un bocal.

    Censure

    Allons plus loin.

    Faut-il soumettre l’art aux bonnes mœurs ? Mais qui décidera des bonnes mœurs et des mauvaises ? Devrons-nous revenir sur les grandes œuvres du cinéma pour les conformer à ce nouveau catéchisme qui se réclame de la santé publique ?

    Faudra-t-il se soumettre aux exigences idéologiques du nationalisme, du fédéralisme, du féminisme ou du multiculturalisme, selon l’idéologie à la mode du moment ?

    Il faut dire que c’est déjà le cas. Pour éviter la polémique, bien des créateurs font le choix de l’autocensure. Ils intériorisent les nouveaux interdits.

    On a envie de crier aux minables petits flics officiels et volontaires de la brigade puritaine 2017 : bande de fanatiques.  

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

  • Théâtre • Quelque part dans cette vie

     

    Par Bruno Stéphane-Chambon

     

    Misanthrope, râleur, d’une mauvaise foi absolue, Jacob Brackish vit seul dans la maison de son père à Gloucester, petite ville portuaire des États-Unis, après une carrière d’universitaire. 

    Sa réputation de professeur exigeant et d’une sévérité exacerbée le poursuit et il semble qu’il en soit fier. Il vit en solitaire avec pour toute compagnie sa radio et sa collection de disques, en écoutant en boucle les interprétations des grands Maîtres de la Musique classique, son domaine de prédilection et la matière de son enseignement. La vieillesse, et ses dommages collatéraux, lui impose l’embauche d’une accompagnatrice ou dame de maison. Kathleen est donc recrutée et débarque. Elle a son franc parler, un côté brut de décoffrage et une verve populaire inimitable… L’affrontement ou la tendresse. L’auteur de la pièce est Israël Horovitz, connu pour être le dramaturge américain le plus joué en France, et notamment auteur de My Old Lady, (Très chère Mathilde), pièce interprétée au théâtre Marigny par Line Renaud ; il nous livre non pas une œuvre de théâtre mais plutôt un libretto. On ne saura révéler au lecteur l’issue de ce concert en duo, toutefois, les thèmes abordés en filigrane nous plongent dans l’univers de la pédagogie et de l’amour de la musique, et surtout de sa compréhension. Pièce d’humour qui se moque de la mort alors qu’elle est prégnante, elle est servie par Pierre Arditti qui joue en virtuose un mélomane, et une désopilante et parfois bouleversante Emmanuelle Devos dans son long pèlerinage en quête de père, qui la réconcilie avec Bach, Mozart et tous les autres anges de la sonorité divine.  •

    On saluera la prestation très précise de l’ingénieur du son qui n’a pas la tâche facile pour adapter les éléments sonores au jeu des acteurs. Il s’appelle Xavier Costagliola.

    Quelque part dans cette vie, d’Israël Horovitz adaptation libre de Jean-Loup Dabadie.

    Mise en scène de Bernard Murat avec Emmanuelle Devos et Pierre Arditi

    THÉÂTRE ÉDOUARD VII, 10 place Édouard VII – 75009 PARIS

    Location : 01 47 42 59 92 - contact@theatreedouard7.com 

    Du mardi au samedi à 21h, matinées samedi à 17 h 30 et dimanche à 15 h 30.

    A partir du 2 mai : du mercredi au samedi à 21 h, matinées samedi à 17 h 30 et dimanche à 15 h 30

    Durée : 2 h environ

    Places : 21 / 66 € - Etudiants : 28 €, moins de 26 ans : 10 €

  • L’énigme écologique, par Gérard Leclerc.

    Laissons aux politologues, aux experts en sociologie électorale, le soin d’analyser les résultats de cet étrange second tour des élections municipales. Le record d’abstention est forcément à mettre en relation avec la crise sanitaire dont nous ne sommes pas sortis. Est-il vraiment possible, avec une participation si faible, d’accomplir un diagnostic sur la réalité des mouvements internes à l’opinion française ?

    gerard leclerc.jpgIl est tout de même singulier que les deux formations qui obtiennent les scores les plus importants aux élections nationales, à savoir le Rassemblement national et La République en marche, soient sous-représentés à l’échelon communal. Cela s’explique évidemment pour des raisons d’implantation locale. Les Républicains et les socialistes conservent leurs fiefs, grâce aux personnalités qui les tiennent solidement. Mais il n’est pas avéré qu’il seront en capacité de reconquérir prochainement la présidence de la République et le Parlement.

    En revanche, il ne fait pas de doute que ceux qui ont marqué le plus de points dans cette compétition, avec les réserves qui s’imposent, sont les écologistes. Des écologistes qui manifestent leur puissance dans les plus grandes villes du pays. Sociologiquement, c’est intéressant, car si l’on se réfère aux travaux de Christophe Guilluy et de Jérôme Fourquet, c’est là où les flux de la mondialisation s’avèrent les plus positifs qu’ils rencontrent leurs succès, et non dans la France périphérique, celle des Gilets jaunes précisément. La sensibilité écologiste semble s’épanouir de façon privilégiée dans les classes aisées. C’est une première remarque.

    La seconde concerne l’énigme de l’écologie politique. Sans doute, depuis la candidature de René Dumont à la présidentielle de 1974, un courant écologique s’est affirmé au long des décennies, avec déjà des victoires partielles, notamment aux européennes. Pour autant, il n’est pas assuré que l’identité intellectuelle du phénomène soit complètement lisible. Sans doute échappe-t-il à la traditionnelle opposition de la droite et de la gauche, mais c’est une raison pour laquelle il est difficilement identifiable historiquement. D’ailleurs, chez certains idéologues on trouve une haine de l’histoire dans la mesure où l’histoire est l’anti-nature, où elle ajoute à la nature ou la contredit. C’est pourquoi, personnellement, je m’interroge avec perplexité sur cette nouvelle donnée qui transforme notre sociologie électorale. Autant je suis proche de quelques uns des pionniers de l’écologie comme Jacques Ellul, autant je suis circonspect devant l’énigme de cet écologisme encore mal formulé.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 29 juin 2020.

  • Une grève civique ?, par Gérard Leclerc.

    le taux d’abstention du second tour s’élève à 58,4 % et constitue un record pour cette élection.© Pascal Deloche / Godong

    Emmanuel Macron, se fondant sur les aspirations écologistes, a annoncé de futurs référendum ou le peuple français pourrait acquiescer à des réformes en faveur du climat. Mais est-ce toute l’opinion qui est en cause, alors que l’électorat est « en grève civique » ?

    Emmanuel Macron peut-il surmonter l’échec de sa formation politique aux municipales, en jouant sur les aspirations écologiques qui se sont manifestées dimanche ? Dès hier, il s’est déclaré prêt à consulter les Français sur l’urgence climatique, par l’intermédiaire de référendums qui pourraient intervenir très vite.

    gerard leclerc.jpgCe qui est sûr, c’est qu’il y a nécessité majeure pour le président de reprendre la main au plus vite, s’il ne veut pas être dépassé par les événements. Le levier écologique est un instrument à ne pas dédaigner. Il n’est pas réservé aux seules formations écologiques déclarées. Mais, ainsi que le remarquent certains politologues, le référendum peut jouer des tours, alors qu’il est fondé sur la croyance à une possible unanimité sur des objets précis. Il peut être retourné, contre la volonté du président, en plébiscite contre lui-même. C’est bien ce qui est arrivé au général de Gaulle, qui est tombé en 1969, non à cause de l’objet du référendum, la décentralisation, mais du fait de la coalition des partis qui escomptaient son départ.

    Mais on peut s’interroger également sur les sentiments de l’opinion française dans ses profondeurs. Cette opinion adhère-t-elle vraiment aux priorités écologiques ? Les succès remportés par les Verts dans les grandes villes de France ne reflètent qu’une part minoritaire de cette opinion. Une part, sur laquelle nous ne tarderons pas à être informés, quant à son appartenance sociologique. Et puis ce n’est pas toute la France qui a voté dimanche, et celle qui devait voter s’est massivement abstenue de se rendre dans les bureaux de vote. Qu’on soit ou non d’accord avec les positions de Jean-Luc Mélenchon, on est contraint de ne pas dédaigner la question qu’il a posée dimanche soir : « Clairement, la masse du peuple français est en grève civique. C’est une forme d’insurrection froide contre toutes les institutions du pays. » Insurrection ou indifférence ? On peut hésiter sur le diagnostic, mais la réalité massive de cette grève civique ne s’en impose pas moins, et elle devrait inquiéter tous les politiques.

    Les écologistes portent incontestablement un souci essentiel, une hantise majeure. Mais il est d’autres soucis et d’autres hantises, ceux et celles qui vont se réveiller à la rentrée prochaine, avec les retombées de la crise économique. Si aux revendications de la France périphérique qu’il ne faudrait pas oublier, s’ajoute la détresse des nouveaux chômeurs, le président ne pourra gouverner à coups de référendums piégeux. Car la grève civique peut déboucher sur un réveil douloureux.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 30 juin 2020.

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. En 81, il y avait en France 39 fonctionnaires pour 1.000 habitants. En 2021, il y en a 84 ! Le nombre de "fonctionnaires pour mille habitants" a donc doublé en 40 ans, en pleine révolution informatique et digitale ! Question : la qualité du service a-t-elle doublé ?

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    2. D'accord avec Zorah Bitan :

    Zohra Bitan #SoutienFDO
    "Tout le gouvernement est en campagne électorale (régionales et départementales) tandis que le Président part en campagne présidentielle ! Rien d’autre à ajouter !..."
     
    Si tout de même :
    • on en est à 2.000 milliards d'euros de dette, 1.000 milliards d'impôts, 1.000 fermetures de classes dans le monde rural, 50 milliards d'euros de fraudes sociales... Mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, et vous pouvez partir en campagne électorale !
     
    • combien vont couter les 10 déplacements en régions prévus par Macron cet été en France ? La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques doit-elle tenir compte de cette pré campagne électorale ? Les médias nous tiendront-ils informés ?

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    3. La Macronie n'aime pas CNews, ni surtout Zemmour sur CNews. Alors - il fallait y penser !... - Stéphane Séjourné, conseiller politique d’Emmanuel Macron, a eu l'idée génialement bizarroïde du siècle : décompter le temps de parole d’Éric Zemmour sur CNews ! :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/un-conseiller-politique-demmanuel-macron-veut-decompter-le-temps-de-parole-deric-zemmour-sur-cnews/

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    4. Scandale à Londres, où une meute de barbares hurle dans la rue "On va trouver des Juifs, on veut leur sang !" : scandale aussi en France, où l'on n'en dit pas un mot chez les journaleux : Goldnadel dénonce à bon droit cette ignominie :

    "Ni Le Monde du silence ni la radio active de service public ne sont intéressés. Les crapules n’ont pas la couleur blanche requise."
     

    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1399860069035134980?s=20

     

    4 BIS. À Londres comme à Kaboul, l'Islam aime la mort...

    https://fl24.net/2021/06/02/a-londres-comme-a-kaboul-lislam-aime-la-mort/

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    Taliban de paix et de tolérance, adepte de la religion de paix et d'amour....

     

    6. Une minute quarante six de rire franc et massif avec Lucchini : être de "gôche" !!!!!  :      

    https://twitter.com/dragonduclos/status/1399808329673814018?s=20  

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    7.                                                #saccageparis

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

    • Quelque part, dans ce que l'équipe d'Anne Hidalgo est en train de faire de Paris : l'ex plus belle ville du monde... Permis de végétaliser est en fait un permis de saccager... ?

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    • et dans un autre quelque part, cette horreur, cette hideuse absurdité : une piste cyclable démesurée pour aucun vélo, une voie voiture ultra mince et un espace poubelle tracé à coups de marquages jaunes...

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Comme pour Noël, Macron n'aura donc pas souhaité de Joyeuses Pâques aux chrétiens. S'ils veulent avoir un "mot" de leur (?) président, il reste une solution à ceux-ci à : devenir mususlmans ! Là, ils auront droit à de délicates attentions  :

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    2. D'accord avec Jimmy Vivante (sur tweeter) :

    "Il aura fallu plus de 40 ans aux Verts pour faire 13,5% aux européennes et gagner une vingtaine de villes, bien aidés par des taux d'abstention historiquement élevés. Mais il ne leur aura fallu que quelques mois pour convaincre la France entière de leur inaptitude à gouverner." 

     

    2 BIS. Et Goldnadel enfonce le clou sur les escrolos :

    "Pour moi ces écolos là sont tout le contraire de ce qu’est la véritable écologie… Ils sont ceux qui vont le plus carboniser le pays en supprimant le nucléaire"

    (extrait 0'44) :

    https://twitter.com/CNEWS/status/1378759885198917633?s=20

     

    4. Agression des époux Tapie : l'écoeurant, c'est évidemment la chose même. Mais, accessoirement, on notera que, pour l'instant très peu de médias ont repris l'info : les quatre voyous/délinquants étaient "3 Africains et 1 de type Nord-Africain". Ceux qui versent des larmes de crocodile mais s'acharnent à ne pas faire le lien entre immigration et insécurité sont tristement rattrapés par la réalité !

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    5. Le Collectif pour l'Enfance alerte ! :

    1. On ne lâche rien jusqu'au #15Avril #1jour1vignette Deux définitions de l’inceste : - Art. 222-22-3. liste toutes les personnes commettant l'inceste - Art. 222-23-2. réduit cette liste avec la condition d’autorité de droit ou de fait sur le mineur @laurossignol @isasantiago_94

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    6. À Béziers, une jeune radicalisée a été interpellée. Elle est soupçonnée d’avoir voulu commettre un attentat contre une église de Montpellier. La réalité prouve constamment que l'islamisme menace la France ...

    (extrait vidéo 1'23) :

    https://twitter.com/Tancrede_Crptrs/status/1378975190671974400?s=20

     

    7. À Saint-Nazaire, Benoit Glotin, un militant RN de 49 ans qui distribuait des tracts au niveau des Halles, a été agressé par cinq soi-disant et auto-proclamés "antifas", qui l’ont frappé violemment et menacé de mort. Il souffre d’une fracture ouverte à la cheville. La liste des médias (journaux, radios, télés...) qui en a parlé se compte sur les doigts d'une seule main. Ainsi va le Système, pourri, qui nous gouverne, si mal...

     

    À DEMAIN !

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  • Société & Littérature • Michel Déon sans sépulture à Paris ? Antigone recommencée

     

    par Gérard Leclerc

     

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    Étienne de Montéty a révélé cette étrange histoire dans Le Figaro. L’écrivain Michel Déon, membre de l’Académie française, se trouve privé de sépulture. Sa fille qui détient les cendres de son père, n’a pas obtenu de la mairie de Paris l’autorisation de les inhumer dans un cimetière de la capitale. Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de la Compagnie, n’a pas eu plus de succès auprès d’une autorité inflexible. Pénélope Komitès, adjointe chargée des affaires funéraires, affirme qu’elle n’a pas le droit de transiger avec les règles fixées par le code général des collectivités territoriales. Celles-ci exigent pour l’obtention d’une sépulture que la personne défunte soit domiciliée sur le territoire de la commune, ou à défaut qu’elle y dispose déjà d’une tombe, ou encore qu’elle soit inscrite sur les listes électorales. Michel Déon ne satisfaisant à aucune de ces conditions, la stricte égalité républicaine exigerait un refus sans équivoque à la requête de sa fille et de l’Académie française.

    antigone_deon_creon_hidalgo-570x300.jpgMais de bons juristes objectent à cet interdit que les conditions indiquées par Mme Komitès n’excluent nullement la possibilité d’une dérogation. Certes, lorsqu’elles ne sont pas remplies, la commune a la possibilité d’imposer son refus, mais elle peut parfaitement accepter, elle est libre de le faire. L’objection n’a pas troublé Anne Hidalgo qui a acquiescé aux raisons invoquées par son adjointe. Mme la maire de Paris a-t-elle entendu parler d’une certaine Antigone, l’héroïne de Sophocle, une des figures majeure de la tragédie grecque ? Sinon, on lui conseille très vivement de se faire communiquer la pièce dans une des excellentes bibliothèques de la capitale. Le centre Beaubourg tout proche de l’Hôtel de ville se ferait un honneur de lui rendre pareil service.

    Car la fille de Michel Déon est bien dans la situation d’Antigone. Antigone ne plaidait pas pour la sépulture de son père, mais pour celle de son frère. Le tyran Créon s’y opposait, invoquant lui aussi les lois de la cité. Mais Antigone résista de toute son âme, invoquant, pour reprendre les termes d’un écrivain cher au romancier, « les dieux de la religion, les véritables lois fondamentales de la Cité, les sentiments de la Cité vivante ». On vous en supplie, Mme Hidalgo, ne vous mettez pas dans la fâcheuse posture du tyran Créon, accueillez au plus vite la requête d’Antigone.    

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 15 février 2018

  • Mathieu Bock-Côté : « L'occupation touristique planétaire est une dépossession »

    Le Mont Saint-Michel rongé par les masses de touristes

     

    soleil.jpgMathieu Bock-Côté s'alarme des méfaits du tourisme de masse qui produit une véritable dénaturation tant du voyage lui-même que des villes et des pays visités, en réalité à la manière d'un flot invasif. [Le Figaro, 10.08]. Peut-on « espérer que le tourisme se civilise après s'être démocratisé. » Force est de constater que nous n'en prenons pas le chemin. Il faudrait, nous semble-t-il, que l'ensemble de l'édifice social se recivilise après s'être démocratisé...  LFAR

     

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    D'une année à l'autre, la belle saison confirme le statut de la France comme première destination touristique mondiale. On a d'abord tendance à s'en réjouir: n'est-ce pas le plus beau compliment que le monde puisse lui adresser ? On se rue vers elle pour admirer l'incroyable travail des siècles sur un territoire modelé par l'homme, qui a su à la fois fonder villes et villages, élever des cathédrales et dessiner des paysages. Si l'Amérique fascine spontanément qui veut contempler la nature sauvage et les grands espaces, l'Europe attire ceux qui s'émeuvent à bon droit de l'empreinte humaine sur la planète. S'ajoutent à cela des considérations prosaïques élémentaires : le tourisme est une industrie extrêmement lucrative. Qui serait assez bête pour se désoler de son expansion et des milliards qui l'accompagnent ?

    Mais on se désenvoûte assez rapidement de ce beau récit pour peu qu'on pense le tourisme de masse non plus seulement comme une opportunité économique mais 9782081365452.jpgcomme un phénomène politique. D'ailleurs, dans La Carte et le territoire, Michel Houellebecq s'était déjà inquiété de ce qu'on pourrait appeler le devenir touristique de l'Europe, soit celui d'une civilisation s'offrant à l'humanité comme parc d'attractions, comme si elle n'avait plus que des vestiges monumentaux mais vidés de toute sève à présenter au monde. En se réinventant par sa promotion du tourisme de masse, elle consentirait à sa muséification définitive. Elle ne serait plus qu'un décor déshabité, témoignant d'une gloire passée qu'il ne viendrait à personne l'idée de restaurer. La gloire témoigne de temps tragiques et nous souhaitons plus que tout habiter une époque aseptisée.

    La logique du circuit touristique planétaire est facile à reconstruire. Lorsque le système du tourisme mondialisé happe un lieu, celui-ci est progressivement vidé de sa population, comme s'il fallait effacer une présence humaine résiduelle, datant de l'époque où la ville était d'abord habitée avant d'être visitée. Les derniers résidents sont de trop, sauf s'ils savent se plier à la nouvelle vocation du lieu.

    Globalement, les habitants seront remplacés par des employés convertis à la logique du capital mondialisé qui sont souvent d'ailleurs habitués à tourner dans son circuit. La population locale en vient même à reconnaître implicitement un statut d'extraterritorialité symbolique aux lieux sous occupation touristique. Elle devient elle-même touriste en son propre pays lorsqu'elle fréquente ces lieux.

    Sans surprise, ce sont les plus beaux quartiers qui sont ainsi arrachés de la ville où ils ont été construits pour accueillir les touristes qu'on peut se représenter comme l'armée de la mondialisation, qui partout, impose ses codes. C'est peut-être une figure nouvelle du colonialisme. Paradoxe : d'un côté, la ville vidée de son peuple est invitée à conserver ce qui la caractérise, à la manière d'un folklore pour ceux qui sont en quête d'authenticité, mais de l'autre, elle doit offrir les mêmes facilités et les mêmes enseignes qu'on trouve partout sur la planète, du magasin de luxe au Starbucks. Il ne faudrait surtout pas que le touriste se sente trop loin de chez lui. S'il égrène fièrement les destinations où il est passé, il ne cherche la plupart du temps qu'un dépaysement soft. S'il était vraiment ailleurs, ce serait probablement pour lui l'enfer. Le moderne vante les mérites de l'autre mais ne le voit jamais qu'à la manière d'une copie du même.

    C'est bien une dynamique de dépossession qui caractérise le tourisme de masse. Et ses ravages sont indéniables. Des masses humaines se jettent à un pas rythmé par les chansons mondialisées à la mode sur des destinations choisies et en viennent à les défigurer complètement. Elles n'ont souvent qu'un objectif: « immortaliser » leur passage avec un selfie destiné aux réseaux sociaux, au point même où la première chose qu'on croise aujourd'hui en voyage, ce sont d'exaspérants badauds qui se prennent en photo. Devant cette sauvagerie molle et souriante, certains en appellent à une résistance politique. On apprenait ainsi récemment que Venise, Barcelone, Dubrovnik ou Santorin cherchent activement des mesures pour contenir le flot humain qui les engloutira. Une chose est certaine : si le monde entier devient une destination touristique, plus personne ne sera chez lui et tout le monde sera chassé de chez soi.

    On voit là comment le système de la mondialisation s'empare du monde. On a beaucoup parlé ces dernières années du concept de France périphérique, formulé par Christophe Guilluy, qui sert à désigner les populations laissées de côté par la mondialisation. On pourrait en élargir la signification en parlant plus simplement des populations qui sont refoulées non seulement territorialement mais symboliquement à l'extérieur du système de la performance mondialisée parce qu'elles ne sont pas suffisamment adaptables, mobiles et interchangeables. On les juge mal préparées aux règles du nouveau monde de la mobilité maximale. Ce sont des populations retardataires, attachées à un lieu, une langue et peut-être même une tradition. Un tel enracinement ne se pardonne pas. On ne saurait jamais, sous aucun prétexte, être en décalage avec les exigences de ce qui passe pour la modernité.

    Ici et là, la critique du tourisme de masse se fait heureusement entendre, même si elle peut aussi devenir agaçante. On brandit facilement, en prenant la pose dandy, une éthique du voyageur qui saurait se glisser subtilement dans la ville, en laissant entendre que le voyage devrait être le privilège exclusif du petit nombre. Mais ce réflexe aristocratique porte une leçon intéressante. Le génie du voyageur authentique tient moins dans la consommation des destinations recherchées où il vivra des expériences préformatées que dans sa capacité à habiter plus d'un endroit dans le monde, en y développant ses habitudes, ce qui implique de prendre le temps de se familiariser avec les mœurs locales. Il n'est pas interdit d'espérer que le tourisme se civilise après s'être démocratisé et que les hommes se rappellent que le monde n'a pas pour vocation à se plier aux désirs de ceux qui fardent leur pulsion de conquête en sophistication cosmopolite.   ■

    Mathieu Bock-Côté        

    XVM7713ddbc-9f4e-11e6-abb9-e8c5dc8d0059-120x186.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, est paru aux éditions du Cerf [2016].

     

    Sur le même sujet lire aussi dans Lafautearousseau ... 

    Marin de Viry : « Comment le tourisme de masse a tué le voyage »

  • 2002 : Retour sur la visite du Prince Jean en Provence et sa recontre aux Baux avec les royalistes

    1. Marcel Jullian ancien président d'Antenne 2 reçoit le prince Jean au rassemblement royaliste des Baux de Provence (Debout, à sa droite)  2. Discours du Prince Jean, duc de Vendôme  3. Discours de conclusion du Prince Eudes, duc d'Angoulême  4. Le Prince Jean dialoguant avec les convives  5. De droite à gauche : Le Prince Jean, Gérard Jouve, maire des Baux de Provence, Marcel Jullian, Bernard Oger, 1er adjoint au maire des Baux de Provence  6. Vue des participants au déjeuner  7. Le Prince Jean en discussion avec les jeunes du Service d'Accueil. [22 & 23 juin 2002]

     

    Le Prince invité du pays d'Arles et des Baux de ProvenceLafautearousseau - Vimeo

     

    3436523574.2.jpgCe reportage [29'] ...

    Les Princes sont en visite en Provence le samedi 22 et le dimanche 23 juin 2002 : le Prince Jean, duc de Vendôme et Dauphin de France, son frère le Prince Eudes, duc d'Angoulême, accompagné de son épouse, la Princesse Marie-Liesse d'Orléans et leur fille, la toute jeune Princesse Thérèse.  

    Le samedi 22 juin 2002, les Princes visitent les mairies d'Arles, Maillane et Les Baux de Provence.

    En Arles, ils sont reçus dans la matinée à l'Hôtel de Ville par le Maire, Hervé Schiavetti (PCF) lequel est interviewé à la sortie de l'entretien en mairie; il conduit ensuite la visite des Princes à travers la ville, les présente à de nombreux Arlésiens, et leur fait parcourir - et découvrir - le marché d'Arles, l'un des plus grands d'Europe.

    A Maillane une réception a également lieu à la marie, en début d'après-midi, puis une visite de la maison de Frédéric Mistral et autres lieux mistraliens sous la conduite érudite de René et Henri Moucadel, royalistes de toujours. 

    Vers 16 heures, les Princes sont aux Baux de Provence où la municipalité a organisé pour eux et les personnalités présentes une réception dont on verra ici quelques moments forts : visite guidée du village et du château, musiques et Coupo Santo dans la cour de la Marie, discours de bienvenue du maire des Baux, Gérard Jouve, dans son bureau et réponse du Prince. Après le dîner, la Mairie fait conduire les Princes en calèche à travers les rues du village, de nuit, jusqu'au château où est présenté un impressionnant spectacle son et lumières pour célébrer la Saint Jean, avant que ne s'allument, sur l'esplanade du château, les feux traditionnels.  

    Le dimanche 23 juin commence par une messe - en provençal - à l'église Saint-Vincent, tout en haut du village. Les Princes et la nombreuse assistance de la messe, y compris des gardians venus de Camargue, se rendent ensuite, à pieds, dans le Val d'Enfer sur le terrain où, depuis 30 ans, se tient chaque année le rassemblement royaliste des Baux de Provence. Les Princes y sont accueillis par les responsables de l'organisation du rassemblement, puis par un discours de Marcel Jullian, ancien président de Plon et d'Antenne 2. Suit l'intervention du Prince Jean, puis celles de Jean Sévillia, Gérard Leclerc, Jacques Trémolet de Villers et Jean-Marc Varaut. C'est le discours du Prince Eudes, qui conclut cette série d'interventions. Le Prince Jean saluera, au cours du déjeuner, un grand nombre de participants, s'entretiendra avec beaucoup d'entre eux. Vient ensuite le moment des interviews des Princes Jean et Eudes. Cette journée - exceptionnelle dans l'histoire du royalisme français - s'achève par une rencontre où le Prince Jean dialogue avec les jeunes du service d'accueil.

    La vidéo présentée ici reprend le déroulement de ces deux jours marquées par la rencontre historique des Princes avec les royalistes, aux Baux, tels que nous venons de le rappeler.  Lafautearousseau   •

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Par haine et jalousie de la France (et frustration dans le domaine du nucléaire, civil et surtout militaire...) nos ennemis allemands ont préféré se faire le 51ème État des États-Désunis d'Amérique plutôt que de coopérer loyalement avec nous, mais un pas derrière (à cause, justement, du nucléaire militaire) pour bâtir une Europe européenne, libérée de l'hégémon de la Maison blanche. Mais une Europe libre où, forcément, la France aurait été la première, comme elle l'était dans l'Europe des 6...

    Depuis ce moment-là, entre renoncements et trahisons des intérêts supérieurs de la Nation par le Pays légal du Système et coups de couteau dans le dos de nos ennemis allemands, l'Europe initiale des 6 est devenu un monstre anti-français, et la carpette, l'arrière-cour de la Maison blanche, qui la fait garder par son caniche : l'Allemagne...

    Nouveau coup de couteau : l’Allemagne vient d’obtenir l’aval américain pour importer d’Israël le système antimissile Arrow 3. Encore un coup porté à la chimérique "souveraineté européenne" d'Emmanuel Macron, note, avec raison, Front populaire...

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    DELENDA EST GERMANIA !

     

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    1. Un exemple supplémentaire de l'incessante politique anti-française de nos ennemis allemands : de Fabien Bouglé (sur tweeter) :

    "ALERTE NOUVELLE OFFENSIVE !  Le journal @AlterEco support de propagande de la guerre économique contre la filière #nucléaire française est partenaire de la Fondation Allemande Heinrich Böll financée par le gouvernement allemand pour dénigrer le nucléaire."

    https://www.alternatives-economiques.fr/france-degrade-surete-nucleaire/00107753

     

    1 BIS. À dire et à redire sans cesse, à répéter à temps et à contre-temps jusqu'à ce que notre Pays légal le comprenne, et le fasse ! Comment retrouver une électricité bon marché ? C'est dans Figaro Vox... Énergie : "Pour retrouver une électricité bon marché, il faut se défaire des exigences de Bruxelles - TRIBUNE COLLECTIVE - Il est urgent de suspendre le mécanisme européen d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) afin de retrouver une électricité dont le prix est aligné sur son coût de production...

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/energie-pour-retrouver-une-electricite-bon-marche-il-faut-se-defaire-des-exigences-de-bruxelles-20230605

     

    3. Que les choses soient bien claires : nous ne sommes pas des oiseaux de malheur, et tout ce qui peut faire briller la France nous réjouit, malgré son exécrable régime politique d'aujourd'hui. Nous souhaitons donc ardemment que les prochains JO soient un magnifique succès, et surtout la cérémonie d'ouverture, qui serait une première, la première à avoir lieu sur un fleuve, en plein centre de la ville d'accueil, et montrerait au monde entier ces merveille que "les quarante Rois qui, en mille ans, firent la France" nous ont léguées : les quais de Paris, et Notre-Dame, et la Conciergerie, et le Pont-Neuf, et le Louvre, et l'Académie, et l'Hôtel des Monnaies et l'île Saint Louis et les Invalides et le Champ de Mars et... toutes ces splendeurs héritées de notre Régime traditionnel : la Royauté.

    Mais, justement, pour que tout se passe bien, demain, il faut dès aujourd'hui tirer la sonnette d'alarme pour conjurer les périls qui menacent. William Thay le fait ici, et très bien :

    (extrait vidéo 2'41)

    https://twitter.com/ThayWilliam/status/1693508954410672404?s=20

    Seine à Paris — Wikipédia

     

    Cérémonie d'ouverture : idée géniale ou folie criminelle ? -

     

    3 BIS. C'est dans cet état d'esprit que, juste pour contribuer à ce que chacun se fasse son opinion, nous donnons ici - sans le commenter, pour l'instant - le point de vue très tranché d'Alain Bauer : 

    "La cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 est une folie criminelle..."

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/JlGirault/status/1693615821195506133?s=20 

    Alain Bauer : « La cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 est une folie  criminelle » - Décideurs du Sport par Patrick Bayeux

     

    5. Sur l'horreur de Cherbourg, il faut savoir ! Il faut la vérité ! Fil Rouge France lance une accusation grave (sur tweeter) :

    Fil Rouge France
     
    "#FranceInter a volontairement caché le crime atroce de #Cherbourg a ses auditeurs. Une faute impardonnable pour une radio du service public financée avec l'argent du contribuable. Aucun journaliste de cette radio ne mérite sa carte de presse."
     
    À quoi Clément Weill-Raynal répond (toujours sur tweeter) et il a raison :
    "France Inter a-t-elle réellement passé sous silence le crime de Cherbourg ? Si c’est faux, la médiatrice de Radio France doit démentir et protester contre une telle mise en cause mensongère. Si c’est vrai, elle doit expliquer publiquement pourquoi."
     
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    6. (Sur Europe 1) Prix de l'électricité : "Il va falloir se mettre en colère...", estime Frédéric Roy, , artisan boulanger à Nice et fondateur du "Collectif pour la Survie des Boulangeries et de l'Artisanat" :

    (extrait vidéo 7'33)

    https://www.europe1.fr/emissions/L-interview-de-7h40/prix-de-lelectricite-il-va-falloir-se-mettre-en-colere-estime-frederic-roy-4199392

    Frédéric Roy explique pourquoi un Collectif pour la survie des boulangeries  et de l'artisanat a été créé

     

    7. Des arbres coupés pour construire une ferme photovoltaïque dans les Ardennes, le projet suscite la colère des militants écologistes ! D'accord avec la réaction de Sauvegarde Paysages d'Iroise

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Parcequ'il s'agit de Notre-Dame de tous les Français, et parce que son retour au coeur de notre ville capitale est un beau et grand symbole pour tous, au milieu de tant de craintes légitimes et de tant de difficultés - hélas, bien réelles... - nous ouvrons notre Revue de Presse et d'actualité d'aujourd'hui en levant les yeux au ciel, où nous allons retrouver la croix de Notre-Dame !

    "Fluctuat, nec mergitur" ? Cela vaut pour la France, aussi !...

    De la Cathédrale Notre-Dame de Paris :
     
     "Ce jour, la Croix du chevet de la cathédrale a été bénie par Mgr Olivier Ribadeau Dumas. Elle a ensuite été élevée pour retrouver sa place à la pointe de l'abside."

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    BRAVO, LES GARS !

    VAR : UNE CASCADE TARIE DEPUIS PLUS DE DIX ANS COULE DE NOUVEAU À LORGUES.

    Fondée en 2017, l'association "Les amis de la cascade" a recréé le canal permettant l'écoulement de l'eau jusqu'à la cascade de Lorgues. Cette dernière ne coulait plus depuis 2010....

    https://www.bfmtv.com/var/var-une-cascade-tarie-depuis-plus-de-dix-ans-coule-de-nouveau-a-lorgues_AV-202405230651.html?at_brand=BFMTV&at_compte=BFMTV&at_plateforme=twitter&at_campaign=Fan_pages&at_medium=Community_Management

    Var: une cascade tarie depuis plus de dix ans coule de nouveau à Lorgues

     

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    1. Dans Le Parisien (extrait de l'article de Solenne Durox) : En région, Morbihan : « Une première en France »… Après 15 ans de combat judiciaire, des éoliennes bientôt à terre. Après un interminable feuilleton judiciaire, le démantèlement de trois éoliennes illégales a débuté mercredi 22 mai à Guern dans le Morbihan...

    "Dire que Jean-Jacques Péchard est content serait un euphémisme. Voilà plus de 15 ans qu’il attend ce moment. « Je vais regarder tomber les éoliennes avec un tel plaisir », confie le président de l’Association contre le projet éolien de Guern. Celui qui s’est installé en 2003 avec sa femme dans cette commune morbihannaise, a vu débarquer un impressionnant ballet de camions, d’engins de chantier et grues.

    Les trois éoliennes en face de chez lui, qui fonctionnaient en toute illégalité depuis 2008, vont enfin être démantelées. Les travaux ont commencé cette semaine. Selon l’avocat de l’association, Sébastien Collet, ce démontage « suite à une décision de justice, c’est une première en France ». Il va falloir une semaine pour déconstruire chaque mât..."

     

    2. Et toujours, sur tweeter, l'humour grinçant mais très bienvenu de Noir Lys. Cette fois, c'est à propos de trois fois rien, vous savez, cette grenade jetée au milieu des passants; notre quotidien à tous, désormais...

    • À Livre noir, qui poste :

    "Hier soir à Paris, une grenade a été lancée en pleine rue à Aubervilliers par un individu à scooter. Deux passants ont été blessés, dont l’un a le bras arraché. (CNEWS)"

    Noir Lys répond :

    "Il est évident que @E_DupondM a raison, la France n’est pas un coupe-gorge. C’est un champ de bataille."

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    3. On en parlait ici-même, hier, avec Le Figaro, qui y revient encore : parlons-en donc encore (extrait de l'article de Judith Waintraub) : Droite marginalisée et gauche surexposée : révélations sur le manque de pluralisme dans l'audiovisuel public...

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    Dans les studios de France Inter, à la Maison de la radio. Albert Facelly / Divergence

    EXCLUSIF - Le rapport de l'institut libéral Thomas More, que Le Figaro Magazine s'est procuré, démontre pour la première fois, chiffres à l'appui, que l'audiovisuel public déroge à ses obligations légales d'impartialité et de pluralisme.

    Du 19 au 23 février 2024, l'institut libéral Thomas More a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public : France 2, France 5, France Info TV, France Info Radio, France Culture et France Inter. Il les a classés selon leur sensibilité politique, soit qu'ils représentaient un parti, soit par les idées qu'ils exprimaient. Le résultat est édifiant : 50 % des intervenants n'affichaient pas d'orientation idéologique décelable, mais sur les 50 % restants, la moitié entrait dans la catégorie « gauches », 21 % étaient de sensibilité macroniste et 4 % seulement tenaient un discours pouvant être considéré comme de droite.

     
     
    L'institut libéral Thomas More a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public : France 2, France 5, France Info TV, France Info Radio, France Culture et France Inter. Le Figaro Magazine.

     

    4. Du côté de la monstrueuse et ignoble Tour Triangle, dont la démolition sera un temps fort, comme on dit dans le jargon... SOS PARIS communique :

     
    "Le Conseil de Paris demande à faire diminuer la hauteur de la tour Triangle..."
    Diminuer, c'est bien !
    Raser entièrement, c'est mieux !

    https://www.bfmtv.com/paris/le-conseil-de-paris-demande-a-faire-diminuer-la-hauteur-de-la-tour-triangle_AN-202405230955.html 

    Horrible et hideux, absurde et dément alors qu'on ne cesse de dénoncer la sur-densification et la sur-bétonnisation, mais aussi l'excès manifeste de mètres carrés de bureau, telle est la monstrueuse Tour triangle : on la démolira, le plus tôt sera le mieux... 

     

    5. BIEN ! TRÈS BIEN ! Lu sur Opex News :

    "Commande supplémentaire notifiée à @MBDAFrance pour la nouvelle version du missile Exocet MM40 B3C. Prévue en loi de programmation militaire, cette nouvelle génération de missiles mer-mer équipera nos frégates : portée, précision et résistance aux contre-mesures accrues."

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    6. Il a mille fois raison, le Professeur Amine Benyamina, psychiatre-addictologue, qui s'exprime ici sur cette nouvelle poudre à sniffer "légale" et vendue chez les buralistes :

    "Il y a une intention d'amener les plus jeunes à commencer un produit qui est toxique par le message qu'il véhicule" 

  • Action française – Restauration nationale.

    1A.JPGSource : https://www.actionfrancaise.net/

    La France a traditionnellement pour fête nationale l’Assomption de la Vierge Marie – (Nous souhaitons instaurer la monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée)

    “Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets.”

    Louis XIII

    Ce vœu du Roi, fait le 10 février 1638, donne un caractère national – qui perdure dans les esprits jusqu’à nos jours – à la fête de la montée au Ciel de la Vierge Marie.

    Nous vous souhaitons donc, à toutes et à tous, une très belle fête de l’#Assomption.

    Texte du vœu de Louis XIII

    En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée que le Cardinal de Richelieu tenait en grande estime, que la France lui soit consacrée. L’année suivante, le Roi Louis XIII, « dans le secret de son coeur », consacre sa personne et son Royaume à Marie, et avec la Reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.

    La Mère de Dieu répond en apparaîssant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le Roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.

    Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la Reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c’est neuf mois après jour pour jour que naîtra Louis XIV qui reçevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».

    Dès que la Reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’Edit officiel qui consacre solennellement la France à Marie.

    Cf. Encyclopédie Maria, tome IV, Beauchesne 1956 – p. 714

     

    Consécration de la France à la Sainte Vierge

    Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de ” nous consacrer à la grandeur de Dieu ” par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

    A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre (1).

    Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

    Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

    Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

    Louis.


    (1) : Louis XIII mourut sans avoir pu mettre la main au monument qu’il avait projeté ; mais Louis XIV se chargea d’acquitter la dette de son père. La décoration du chœur de Notre-Dame, entreprise par ce prince, ne fut terminée qu’en 1714. Marie est représentée assise au pied de la croix, tenant le Christ mort sur ses genoux ; à droite Louis XIII, et à gauche Louis XIV, qui avait voulu se réunir à son père dans cet acte solennel, offrent leur couronne à la Vierge. A la suite de la révolution de 1830, les statues des deux rois, œuvre de Nicolas Coustou, de Guillaume, son frère, et de Coysevox, furent déposées, par mesure de précaution, dans les musées de l’Etat ; elles ont repris depuis leur place, dans le chœur de Notre-Dame.

  • Éphéméride du 16 avril

    1646 : Naissance de Mansart (ici, la Place Louis le Grand, aujourd'hui Place Vendôme, de nuit)

     

     

     

    1148 : Mort d'Alphonse Jourdain, Comte de Toulouse, fondateur de Montauban...

     

    Illustration.

     

    Fils de Bertrand de Saint Gilles et père de Raymond V - tous deux Comtes de Toulouse, comme lui - Alphonse Jourdain fonda Montauban quatre ans avant sa mort, en octobre 1144, accomplissant ainsi l'acte par lequel il est resté célèbre...  

    À sa ville nouvelle - "la plus rose des villes roses" - il donna le nom de Montalba, le "mont des Saules" (ou "mont Blanc"), par opposition au nom de l'abbaye voisine de Montauriol, dont le nom signifie "le mont Doré"...

    La cité innove sur le plan urbanistique, et annonce et préfigure les autres bastides qui suivront : sa nouveauté est d'être tracée selon un plan orthogonal avec des rues coupées à angle droit qui rejoignent le cœur de la ville, qui est non pas un château ou lieu de culte mais une Place centrale, affectée au commerce et aux rencontres de la population (comme cela se faisait dans les forums romains), un lieu spécifique étant réservé pour l'église...

    Montauban est la patrie d'Ingres, de Bourdelle et de la grande royaliste Marie Gouzes, plus connue sous son pseudo d'Olympe de Gouges, guillotinée sous la Révolution...

    MONTAUBAN MA VILLE

     

    Montauban Tourisme

    Avec un beau miroir d'eau en son centre, la Place royale, devenue impériale et, aujourd'hui "nationale"...

     

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    1646 : Naissance de Jules-Hardouin Mansart   

     

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    Chargé de l’achèvement du château de Versailles, il y conçoit la façade donnant sur les jardins, la Galerie des Glaces (en 1684 : voir l'Éphéméride du 15 novembre, sur l'inauguration de la Galerie), les grandes ailes Nord et Sud (en 1689), les Grandes Écuries et la Chapelle royale (voir l'Éphéméride du 5 juin, sur la consécration de la Chapelle).

    Il est également à l’origine de l’Orangerie (ci dessous à gauche) en 1686 ... et du Grand Trianon (ci-dessous à droite) : 

     

    À partir de 1676, Louvois confie à Jules Hardouin Mansart la suite de la réalisation de l'Hôtel des Invalides.

    Son chef-d’oeuvre est sans aucun doute la construction du dôme de l’église. Jules Hardouin va s’inspirer d’un plan commandé par Colbert à son oncle François Mansard qui était destiné à la construction d’une chapelle dédiée aux Bourbons, à Saint Denis.

    Invalides dôme.jpg

              Sur Les Invalides, voir :

    l'Éphéméride du 24 février (Louis XIV prescrit l'édification de l'Hôtel des Invalides), 

    l'Éphémeride du 30 novembre (pose de la première pierre des Invalides),

    et l'Éphéméride du 28 août (inauguration de l'église des Invalides)...

     

    On lui doit aussi la Place des Victoires (voir l'Éphéméride du 26 mars) et la Place Vendôme à Paris (ci dessous; voir l'Éphéméride du 7 avril) - appelée d'abord Place Louis-le-Grand, puis Place des Conquêtes... - les châteaux de Saint-Cyr, de Maintenon, de Saint-Cloud, de Dampierre, de Marly.

    Il a aussi contribué aux modifications des hôtels de ville de Lyon et d’Arles...

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    1656 : Création du Régiment d'Alsace; aux origines des Régiments royaux étrangers...

     

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    Le Régiment d'Alsace...

    Et, pour ce qui concerne plus particulièrement les "Royal Étrangers", consulter notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France : spécialement sa partie quatre (44 photos) : "Les régiments étrangers"...

     

     

     

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    1715 : Mort d'Alexandre-Jean Oppenordt

     

    Virtuose de la marqueterie, il est l'auteur principal de la paire de bureaux de Louis XIV, dont l'un fut racheté en 2015, lors d'une vente publique, par le Château de Versailles (voir l'Éphéméride du 17 novembre).

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    Le deuxième bureau, resté dans son état initial, aujourd'hui au MET de New York...

     http://www.anticstore.com/ebeniste/oppenordt-alexandre-jean

     

     

     

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    1755 : Naissance de Madame Vigée-Lebrun

     

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    Autoportrait 

     De la reine Marie-Antoinette,dont elle réalisa de nombreux portraits, elle écrivit :

    "...C'est en l'année 1778 que j'ai fait pour la première fois le portrait de la reine, alors dans tout l'éclat de sa jeunesse et de sa beauté. Marie-Antoinette était grande, admirablement bien faite, assez grosse sans l'être trop. Ses bras étaient superbes, ses mains petites, parfaites de forme, et ses pieds charmants..." (portrait tracé dans les premières pages des "Souvenirs" qu'Elisabeth Vigée-Lebrun a rédigés en 1829)

     

    http://www.histoire-pour-tous.fr/biographies/4358-elisabeth-vigee-le-brun-1755-1842.html

     

     

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    1788 : Mort de Buffon

     

    Paul Dupré lui a consacré ce bel article, dans Le Figaro Magazine du 26 mars 2011 :  

    Buffon.pdf   

    BUFFON.jpg

    buffon.cnrs.fr/  

     

    "...Pourquoi les ouvrages de la Nature sont-ils si parfaits ? c’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais; elle prépare en silence les germes de ses productions; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant : elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage étonne, mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer, il ne produira qu’après avoir été fécondé par l’expérience et la méditation; ses connoissances sont les germes de ses productions : mais s’il imite la Nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en forme un tout, un système par la réflexion, il établira sur des fondements inébranlables, des monuments immortels..." (Discours prononcé