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  • Société & Littérature • L’éclairage de Houellebecq

     
    Noël à Strasbourg

    par Gérard Leclerc 

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    Étonnante coïncidence 

    Houellebecq, son nouveau roman, paru hier, son génie littéraire et au-delà, proprement balzacien, évoqués, commentés le dernier jour de l'année qui vient de finir.... Nous aurons à y revenir.

    En ce dernier jour de l’année et juste avant les vœux présidentiels, nous vivons dans un drôle de climat, très éloigné des réjouissances habituelles.

    Que va-t-il se passer sur les Champs Élysées dans la soirée et la nuit de la nouvelle année ? Et puis, que sera cette année 2019 ? La révolte va-t-elle se ranimer ? L’autorité de l’État résistera-t-elle à une nouvelle épreuve ?

    16764359.jpgÉtonnante coïncidence : dans quelques jours paraîtra un roman de Michel Houellebecq intitulé Sérotonine, dont tout annonce qu’il sera un énorme succès de librairie. Et cela d’autant plus que l’écrivain est un prodigieux capteur de l’ambiance d’une époque. Et que son génie proprement balzacien, loin de permettre à ses lecteurs de s’évader dans un autre monde, va leur restituer leur monde présent avec une acuité remarquable.

    La critique rappelle le précédent de Soumission, paru le 7 janvier 2015, jour du massacre de Charlie Hebdo et qui se rapportait au défi de l’islam en France. Un confrère, qui ne manque pas d’humour, explique que le romancier, qui était promis au goudron et aux plumes infligés aux importuns, s’était trouvé épargné du fait du coup de poing de l’actualité. Dans le cas de Sérotonine, c’est aussi saisissant. Bien sûr, Houellebecq ne parle pas des gilets jaunes, mais il met en scène une violente fronde paysanne en Normandie, qui offre exactement les mêmes caractéristiques. Le président de la République, dans sa retraite tropézienne, aura-t-il pris le temps de lire Houellebecq, avant de rédiger son message de ce soir ? On le souhaiterait presque, car il importe avant tout aux responsables politiques de bien comprendre la nature exacte de cette révolte qui a bouleversé le pays et déstabilisé le sommet de l’État. Aucun rapport d’expert ne saurait remplacer le diagnostic d’un écrivain qui comprend la société actuelle comme personne et qui établit même une analyse politique et économique, dont les professionnels auraient bien tort de se priver.

    Faut-il rappeler qu’une des victimes de Charlie Hebdo, Bernard Maris, professeur d’économie, avait écrit, en 2014, tout un essai intitulé Houellebecq économiste, où il montrait la pertinence du romancier dans un domaine dont il n’était pas le spécialiste. Oui, on a tout intérêt à prêter attention à l’expertise originale de Michel Houellebecq.   ■ 

    Gérard Leclerc
    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 31 décembre 2018.
  • Cinéma • First Man, le premier homme sur la lune

     

    Par Guilhem de Tarlé

    A l’affiche : First Man, le premier homme sur la lune, un film de Damien Chazelle, avec Ryan Gosling (Neil Armstrong), Claire Foy (Janet Armstrong), Corey Stoll (Buzz Aldrin) et Lucas Haas (Mike Colins)


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    « On a décroché la lune »… C’est, dans le film, la réponse de Janet Armstrong aux journalistes qui l’interviewaient alors qu’elle partait retrouver son mari, durant la « quarantaine » qui suivit la mission Apollo 11.

    Je doute que la formule soit historique… Et c’est dommage car elle aurait été très belle. 

    Depuis « mon ami Pierrot » jusqu’à Tintin, en passant par Jules Verne et aussi les « six moyens de violer l’azur vierge » dont Cyrano de Bergerac choisit le septième pour l’atteindre, la lune a toujours été, jusqu’à Neil Armstrong, dans notre imaginaire.

    19895927_437007ff7d87a8439239ac5e1e862c35_wm.jpgCe long-métrage entame brillamment les cérémonies du jubilé des « premiers pas sur la lune » qu’on ne manquera pas de célébrer dans 9 mois.

    J’ai vu avec ravissement, dans la fusée, les hommes et les objets voler comme le capitaine Haddock derrière sa boule de whisky ; j’ai apprécié le fond musical de Justin Hurwitz, et c’est une première car je n’entends rien à la musique et d’habitude je ne l’entends pas… cette fois-ci, j’ai aimé en pensant avec amusement à « Radio-Klow » qui diffusait, pour les astronautes d’Hergé, « Avant de mourir, de Boulanger ». 

    Bref un film passionnant, remuant et stressant, à la réserve près qu’on en connaît la fin, à la gloire du héros…

    Mais les autres ? car, à bien y réfléchir, Buzz Aldrin qui foula, le deuxième, le sol lunaire est tout autant héros que le premier… quant à Michael Collins, le « troisième homme », qui resta en orbite dans le module de commande, il a eu la même formation, il a subi le même entrainement, particulièrement lourd et difficile, et pris les mêmes risques que les autres, sans avoir l’honneur et le bonheur d’y poser son pied.

    first1.jpgCurieux cet hommage justifié, que je recommande évidemment, mais sélectif. 

    Se souvient-on, aussi, qu’après ces deux (ou trois) pionniers, de 1969 à 1972 avec Apollo 17, dix autres astronautes ont marché sur la lune ?

    Et depuis ? plus rien ? 

    J’en reviens au Capitaine qui avait sans doute raison : « ON N’EST VRAIMENT BIEN… QUE SUR NOTRE BONNE VIEILLE TERRE ! ».   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • La police de la pensée

     

    Par  Mathieu Bock-Côté 

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans  cette chronique fort intéressante du Journal de Montréal [1.05] Mathieu Bock-Côté, après avoir dit que « nous aimons croire que nous vivons en démocratie », expression singulièrement restrictive et dubitative, ajoute que nous aimons croire aussi que « jamais, dans l’histoire, les hommes n’ont été aussi libres que maintenant » ». Et il concède : « Globalement, c’est vrai. » Précaution oratoire ? On peut le penser car la suite de sa réflexion est tout entière non pas tout à fait pour démontrer le contraire, mais pour marquer toutes les redoutables limites et restrictions de tous ordres qu'il est réaliste d'opposer à cet optimisme de principe. L'article dans son énoncé et sa composition est nuances, prudence et habileté. Au bout du compte, c'est la vérité vrai, lucide et réaliste qu'il dévoile. Et nous sommes d'accord.    LFAR

      

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    Nous aimons croire que nous vivons en démocratie et que jamais, dans l’histoire, les hommes n’ont été aussi libres que maintenant. Globalement, c’est vrai. Nous jouissons de réelles libertés et pouvons élire nos dirigeants.

    Mais cela ne veut pas dire que nos gouvernants ne cherchent pas à contrôler nos pensées.

    Rumeurs ?

    On en a encore eu une preuve récemment avec la Ville de Montréal qui, comme nous le rapportait Radio-Canada la semaine passée, va implanter un programme « d’agents anti-rumeurs » qui auront pour vocation de surveiller nos conversations et de nous corriger quand nous exprimons des pensées incorrectes à propos de l’immigration. 

    Ces agents, recrutés dans tous les milieux, auront pour mission d’intervenir dans la vie quotidienne pour nous corriger idéologiquement. 

    Comment ne pas voir dans cela une odieuse propagande à tentation totalitaire ?

    Qui distinguera les vérités à propager et les rumeurs à déconstruire ou censurer ?

    Si je considère que l’immigration massive n’est pas une bonne chose pour le Québec, s’agit-il d’une fausse rumeur ?

    Si je refuse de croire l’étrange théorie soutenant que la discrimination est à l’origine du taux de chômage élevé dans certaines communautés culturelles, est-ce une fausse rumeur ?

    Si je constate que l’islam s’intègre mal partout en Occident, est-ce une fausse rumeur ?

    Si je dis que les « migrants irréguliers » qui traversent la frontière sans permission sont des immigrés illégaux, est-ce une fausse rumeur ?

    Pensée correcte

    En gros, suffira-t-il d’être défavorable à l’immigration de masse pour être corrigé par cette nouvelle police de la pensée qui se veut ludique, mais qui fait surtout penser au roman 1984 de George Orwell ?

    Car c’est de cela qu’il s’agit : de nous rééduquer à partir du logiciel multiculturaliste.

    Est-ce que nous voyons à quel point le gouvernement devient intrusif lorsqu’il se permet de surveiller les pensées de la population pour mieux la soumettre à l’idéologie officielle ?     

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

  • Découvrez la seule relique de saint Joseph conservée en France, par Mathilde de Robien.

    @Jean-Marie Laillet

    Ceinture relique de saint Joseph, conservée dans l'église Notre-Dame de Joinville (Haute-Marne).

    Méconnue, la seule relique de saint Joseph conservée en France, à Joinville (Haute-Marne), a été rapportée de Terre sainte par Jean de Joinville en 1248. En passe d'être restaurée, elle est actuellement au centre de toutes les attentions.

    4.pngVoilà une heureuse conséquence de la consécration de cette année au père adoptif de Jésus : la mise en valeur d’une ceinture-relique qui aurait appartenu, il y a plus de 2.000 ans, à saint Joseph. Conservée dans une chapelle latérale de l’église Notre-Dame de Joinville, petite ville de Haute-Marne, elle a été rapportée de Terre sainte lors de la 7ème croisade par Jean de Joinville, chroniqueur de l’époque et grand ami de saint Louis. Elle constitue à notre connaissance la seule relique du père nourricier de Jésus conservée en France.

    Dans son Histoire de saint Louis (1839), Louis-François de Villeneuve rapporte : « La plupart des croisés de 1248 s’étaient procurés aussi quelques-uns des objets rares ou curieux. Le sire de Joinville, entr’autres, revenait avec l’écu de son oncle Geoffroy IV, blasonné par Richard Cœur de Lion, et avec la ceinture de saint Joseph, qu’on croyait pieusement, d’après une tradition orientale, avoir été filée pour son époux par la chaste Marie elle-même. Ce furent les seuls trophées dont le sénéchal put orner à son retour sa collégiale de Saint-Laurent ; mais ils suffisaient au guerrier et au chrétien ».

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    Ceinture relique de saint Joseph.
  • Prince Jean : « J'ai la tristesse de vous annoncer le décès de mon frère S.A.R. le prince François d'Orléans survenu ce

     

    C'est en ces termes que le prince Jean de France, duc de Vendôme, a annoncé ce jour le décès de son frère, le prince François d'Orléans, dont nous savons à quel point il était proche. Nous prenons part à sa peine, comme à celle de toute la famille de France. 

    A cette heure, Le Figaro a déjà fait écho à cette triste nouvelle. Mais aussi L'Echo républicain, édition de Dreux, en des termes plus personnalisés que nous reprenons ci-après. 

    logo-ER.jpgLe prince François d'Orléans, décédé, aura la chapelle royale à Dreux pour dernière demeure

    Les habitants de Dreux avaient l'habitude de le croiser en ville où il venait de temps en temps. Il passait souvent ses vacances chez son frère le prince Jean de France. Il s'est éteint, samedi 30 décembre 2017.

    Comme tous les membres de la famille d'Orléans, il aura pour dernière demeure la chapelle royale, à Dreux. Le prince François d'Orléans est décédé, samedi 30 décembre 2017, il avait 56 ans. 

    Il est le fils aîné du comte de Paris et de la duchesse de Montpensier. Né avec un handicap mental, il ne pouvait être désigné comme héritier du trône de France. C'est pour cela que c'est son frère, le prince Jean de France qui a hérité de la couronne.

    Il passait ses vacances à la chapelle royale

    Le comte de Paris lui avait donné le titre de comte de Clermont en 1999 et il vivait dans un foyer dans la région parisienne. Cela ne l'empêchait pas de venir régulièrement à Dreux. Il y était accueilli par son frère pour des vacances et des weekends. Beaucoup de Drouais l'ont croisé dans les rues de la ville. Le prince Jean de France s'est toujours montré très attaché à cet accueil de ses frères et soeurs sur le site de la chapelle royale où ils partagent des souvenirs d'enfance et où reposent les membres de la famille royale.

    C'est là aussi que reposera le prince François d'Orléans.   

    VOICI LE COMMUNIQUÉ DE MONSEIGNEUR LE COMTE DE PARIS

    Monseigneur le Comte de Paris, Madame la Duchesse de Montpensier, leurs enfants les Princesses Marie et Blanche, les princes Jean, Dauphin de France, et le Prince Eudes ainsi que leurs Familles, ont accompagné par leur présence et par leurs prières le Prince François de France qui s’est éteint paisiblement en cette nuit du 30 décembre 2017.

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  • Européennes : Martigues désavoue largement ses élus communistes...

    La ville de Martigues, vue du ciel.
     
     
    Notre ami Philippe Kaminski nous écrit :
     
    "Martigues désavoue largement ses élus communistes : 7.22% contre SIX FOIS PLUS pour le RN. Encourageant pour nous ???
    Et maintenant ? Quel parti en tirer ?"
     
    Nous lui répondons que, certes, cela est encourageant (car le séisme touche aussi les villes anciennement ultra communistes - comme Port Saint Louis du Rhône et toute cette "ceinture rouge" de la Martigues anciennement "tout rouge", aujourd'hui "ville union de la gauche" (?), dont seul le Maire est communiste.
    Et, certes, la lente érosion du communisme et de la gauche se poursuit, à Martigues comme ailleurs : mais on partait, là, de tellement haut !
    Le problème est que "les européennes" ne sont pas "transposables" aux Municipales : là, le taux d'abstention est moins élevé, et tous les envahisseurs, nombreux et choyés par la Mairie, votent "coco/à gauche"...
    Quoi qu'il en soit, pour les Législatives à Martigues, dans trois semaines, lafautearousseau appelle d'ores et déjà à voter pour le candidat Patriote/Souverainiste. ..
     
    Dans La Provence :

    Résultats européennes à Martigues : le RN arrive en tête avec 41,69%, suivi par LFI avec 11,93%

    À Martigues, Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National, remporte le plus de suffrage avec 41,69%.

    À Martigues, le Rassemblement National, avec Jordan Bardella comme tête de liste, arrive en première position des élections européennes, recueillant 41,69% des suffrages. Il est suivi par Manon Aubry, de La France insoumise avec 11,93%, puis de Raphaël Glucksmann (PS - Place publique) qui comptabilise 9,53% des voix.

    Retrouvez les résultats des huit principales têtes de liste à Martigues :

    Jordan Bardella (Rassemblement national) : 41,69%

    Manon Aubry (La France insoumise) : 11,93%

    Raphaël Glucksmann (PS - Place publique) : 9,53%

    Valérie Hayer (Renaissance) : 8,97%

    Léon Deffontaines (PCF - Gauche unie) : 7,22%

    Marion Maréchal (Reconquête !) : 5,56%

    Marie Toussaint (Les Écologistes) : 3,52%

    François-Xavier Bellamy (Les Républicains) : 3,43%

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  • Sur SACR TV : La république e(s)t le drame paysan.


    NOS RAISONS CONTRE LA REPUBLIQUE 2 :

    https://fr.calameo.com/read/000869313...

    Sommaire de la vidéo :

    0:49 Les guerres de Vendée

    7:00 le XIXè siècle

    8:20 1ère Guerre mondiale

    11:55 Entre-deux guerres

    13:35 Régime de Vichy

    17:40 IVè république

    19:12 Vè république

    « Jusqu’à l’aube de XXème siècle, la France était une nation paysanne. Depuis plus d’un millénaire, des générations de paysans français ont su, en pratiquant une agriculture respectueuse de la nature, diversifiée et adaptée aux multiples terroirs, créer une société harmonieuse et auto-suffisante : un monde cohérent. » Jean-clair Davesnes – L’Agriculture assassinée « Le problème paysan c’est comme celui des anciens combattants : tous les jours il en disparaît si bien que la question se règlera d’elle-même. » disait l’animateur radio de Londres. Avec un mépris considérable, il résumait de façon cynique mais exacte le processus qui allait détruire la société paysanne. Elaboré à la demande de De Gaulle par le technocrate Louis Armand et le financier Jacques Rueff, le « plan Rueff-Armand » fut la « bible » à laquelle se référa constamment la Vè république. Or le but principal de ce « plan » était de chasser la majorité des paysans par la misère ou "l'envie" vers les villes et leurs usines qui recherchaient une main-d'oeuvre bon marché ! Emprisonner les autres dans le carcan du productivisme, les obligeant à courir indéfiniment après un revenu sans cesse en baisse en augmentant la production d’une façon forcenée, tel fut le programme agricole de la Vè république. On a donc accumulé dans les banlieues des grandes villes des paysans volontairement déracinés côtoyant peu après les rapatriés, puis les immigrés qu'on faisait entrer volontairement pour maintenir les salaires à un taux bas dans une logique capitaliste libérale, au nom du productivisme forcené et des besoins artificiels d'une société de consommation de plus en plus envahissante. Le 10 décembre 1968 M. Sicco Mansholt alors vice-président de la Commission européenne chargé de l’agriculture présenta son plan qui allait faire beaucoup de bruit à l’époque. M. Mansholt, considérant que les progrès de l’agriculture étaient trop rapides et que l’on allait bientôt vers des excédents importants et incontrôlables, pensait qu’il fallait réduire la population agricole, restructurer les exploitations et réduire les surfaces consacrées à l’agriculture. On ne peut que constater à ce jour les dégâts de la mise en pratique de ce plan : désertification des campagnes, mort de la vie rurale, destruction de l’environnement par la destruction des paysages et les pollutions terrestres comme fluviales, réduction drastique de la biodiversité végétale comme animale par la sélection et la conservation des espèces les plus "rentables", hypertrophie des villes et artificialisation des terres par la construction de lotissements sans âme ni racines. Concernant la population agricole, celle-ci a fondu comme neige au soleil conformément aux vœux de ce cher M. Mansholt. Les dirigeants de la Vè république ont choisi l’élimination de la paysannerie française pour obéir au mot d’ordre mondialiste visant à déraciner et à détruire les nations et leurs particularités . Et voilà où nous en sommes en ce début du XXIème siècle et l’abandon de l’agriculture traditionnelle, celle qui savait obéir à la nature pour mieux lui commander, ainsi que le démantèlement de la société paysanne, ont été la première étape, comme le premier maillon d’un tissu qui se défait irrésistiblement. Car les peuples qui ont duré sont ceux dont les paysans ont entretenu un sage équilibre du tapis végétal, enrichi l’humus et fortifié le sol nourricier avec le concours des animaux d’élevage. Ceux qui ont pratiqué une agriculture à taille humaine et adaptée aux milieux d'origine. Tous les autres ont disparu comme le montre l'exemple de la fin de l’empire romain, où la décadence morale coïncide avec l’abandon de l’agriculture...

  • Le prince Jean de France fait visiter la Chapelle Royale aux élèves de plusieurs collèges et lycées de Dreux

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    Le Prince Jean montre les gisants aux collégiens © photo Pascale Rouchaud
     
     
    Dans le cadre de leur association Gens de France et pour l’année Saint Louis, le prince Jean et la princesse Philomena ont fait visiter la Chapelle Royale Saint Louis à des élèves de 6 collèges et lycées de Dreux.
     
    Ce projet monté avec le sous-préfet, Monsieur Frédéric Rose, et l’inspecteur de l’Education nationale chargé de l’orientation, Monsieur Pascal Delpech, ainsi que les directeurs et directrices des Etablissements concernés, a permis à près de 100 élèves des lycées professionnels Maurice Violette et Gilbert Courtois, des collèges Pierre et Marie Curie et Louis Armand de découvrir pour la plupart la Chapelle Royale.
     
    Pendant que la Princesse rappelait l’histoire du lieu, le Prince évoquait l’histoire de sa famille au milieu des gisants de la Chapelle. Le prince y ssoulignait auprès des jeunes et de leurs professeurs l’importance d’une telle démarche, qui permettait de créer des ponts entres les « cités » d’une même ville, pour envisager un bien commun, celui de « la cité » et pour Dreux d’une « cité royale ». Le Prince terminait en évoquant le rôle important de l’enseignement qui permettait, par l’accès à la connaissance, de combattre le repli sur soi et l’ignorance, grand mal de notre temps.
     
     
     
     

     

  • Aider le Secours de France...

    "Noël est pour les malchanceux ..."

    • Noël à Bethléem : Soeur Sophie continue de recueillir dans les poubelles ou sur les bouches d'égout de la ville des enfants doublement maudits par la guerre et leur naissance hors mariage, dans cette culture fanatique de "l'honneur familial" qui ne leur reconnaît aucun droit ...
    • Noël en Egypte, en Algérie, au Liban, en Irak : les communautés chrétiennes s'enfoncent dans un statut de plus en plus précaire, de plus en plus comparable à celui des "sous-hommes" de l'occupation nazie, quand elles ne sont pas directement menacées de mort dans la rue, jetées en prison ou massacrées à la grenade sur leurs lieux de prière, comme lors de la Toussaint sanglante de Bagdad le 31 octobre dernier ...
    • Noël au beau pays de France : d'anciens soldats héroïques, qui portent des noms français ou musulmans - oubliés de tous, et spécialement des pouvoirs publics - n'arrivent pas à subvenir aux besoins les plus élémentaires de l'existence ni à faire face aux imprévus de la maladie, pour vieillir dans la dignité ... C'est à venir en aide à tous ces malchanceux que travaille le Secours de France, pour que Noël soit aussi pour eux. Merci de ne pas mesurer votre générosité !
    • ACTUALITES_SecoursdeFrance-22déc._2010.pdff

    Belles fêtes de la Nativité.

    Jean-Marie Schmitz

  • Les deux occasions ratées de Robert Badinter, homme à l'indignation sélective...

    L’ancien garde des Sceaux de François Mitterrand, Robert Badinter a pris un coup de sang, face à une image de manifestants qui brandissaient une photo de la tête d’Emmanuel Macron au bout d’une pique.

    Condamner la violence terroriste, qui est à la base du Système que nous combattons ? Comme nous sommes d'accord avec lui !

    Mais Robert Badinter aurait été plus crédible - et, surtout, plus sérieux... - si, il y a quelques semaines, il avait réagi de la même manière face à cette scandaleuse photo, prise il y a peu de temps, montrant un membre de La France insoumise brandissant la tête de Marine Le Pen au bout d'une pique !...

    Par ailleurs, nous sortons de la période de commémoration de l'assassinat de Louis XVI, prélude à celui de Marie-Antoinette et au monstrueux infanticide perpétré sur le petit roi sans défense Louis XVII; prélude au Génocide vendéen et au martyre de nombreuses villes française (Toulon, Lyon, Marseille, Nantes...); prélude à la Terreur, dont le nom dit bien ce qu'il veut dire; et succédant aux monstrueux massacres de septembre... : là aussi, que n'a-t-il clamé son indignation, cet indigné monsieur Badinter, à la mémoire et à l'indignation décidément beaucoup trop sélective pour nous...

    lafautearousseau

  • Sur le blog ami de la Couronne : Livre sur le château de Nouvion en Thiérache.

    Monsieur Yannick Vanacker vient d’écrire un livre très bien documenté sur le château du Nouvion en Thiérache, où naquit en 1908, le Comte de Paris, Henri VI de France.

     

    Le château du Nouvion-en-Thiérache, construit à partir de 1853, se situe dans le département de l’Aisne au cœur même de l’ancien duché de Guise. Il appartenait autrefois à Marie Stuart dont la mère était une Guise. Le domaine passa par héritage aux Bourbon-Condé puis au duc d’Aumale et enfin au prince Jean III de France, duc de Guise, qui l’habita au début du XXème siècle. À la mort du duc de Guise en 1940, le Comte de Paris, Henri VI et ses sœurs héritent du domaine .

     

    Faisant suite à un accord familial, le comte de Paris et le prince Michel de Grèce (fils de la princesse Françoise) deviennent les seuls propriétaires de l’important domaine forestier. Le prince Michel de Grèce vendra sa part quelques années plus tard. Le comte de Paris resté seul propriétaire, le vend en 1980 à la ville de Roubaix pour en faire un centre d’accueil pour enfants.

     

    Dans ce livre, entre récit historique, recueils d’anecdotes et interviews, Yannick Vanacker, nous raconte  l’histoire de ce château, mais également la vie des princes de France en ces murs.

     

    Vous pouvez commander le livre « Un château au cœur de la Thiérache », directement auprès de l’auteur, par la biais du coupon téléchargeable :  ici

  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 28 février avec Michel Franceschetti


    Indiscutablement l'Islamisme est « aujourd'hui » dans une phase conquérante mais nous ne devons pas ignorer que le catholicisme a su l’être « hier ». En Provence ce fut le cas avec l’évêque de Marseille Mgr de Mazenod, canonisé en 1995..

    Eugène de Mazenod naquit à Aix-en-Provence en 1782 dans une famille aristocratique qui dut émigrer pendant la Révolution. Durement marqué par cet exil, il en garda de solides convictions royalistes et une grande piété. Devenu prêtre, il fonda en 1816 les Missionnaires de Provence, devenus ensuite les Oblats de Marie Immaculée, pour évangéliser une Provence touchée par la déchristianisation révolutionnaire, puis pour répandre la religion catholique dans les pays éloignés. Evêque de Marseille de 1837 à sa mort en 1861, il marqua profondément ses contemporains par une attention constante envers les pauvres et le paysage de sa ville par de nombreuses constructions (cathédrale de la Major, basilique ND de la Garde). Pour lui, le christianisme devait s'afficher partout sans complexe. Michel Franceschetti, professeur d'histoire et administrateur du Comité du Vieux Marseille présentera cet exemple provençal aux « amis du Graal ».  

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République, 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Les archives de Pie XII, par Gérard Leclerc.

    Le futur Pie XII, Eugenio Pacelli, alors nonce en Allemagne lors du 900ème anniversaire de la ville de Bamberg en Bavière

     

    L’ouverture des archives du pontificat de Pie XII constitue, sans aucune doute, un événement historiographique de premier ordre. Pour les historiens de métier, c’est un immense champ de découvertes en tout genre qui s’offre à eux.

    Cela ne signifie pas que la connaissance du rôle du pape de la Seconde Guerre mondiale va s’en trouver bouleversée. Philippe Chenaux, qui travaille le sujet depuis de longues années, a pu déclarer ainsi à Nicolas Sénèze de La Croix : « Chacun devrait rester sur ses positions en fonction de ses convictions. Mais on pourrait quand même arriver à un certain consensus à partir duquel on ne pourra pas dire n’importe quoi. »

    Espérons-le !

    gerard leclerc.jpgSi on revient en arrière, on s’aperçoit que la mise en accusation de Pie XII face à la persécution et à l’extermination du peuple juif n’a pas été d’abord l’œuvre d’un historien, mais à proprement parler d’un provocateur, le dramaturge allemand Rolf Hochhuth. La biographie de l’intéressé montre d’ailleurs qu’en fait de provocation, il n’en est pas resté à sa pièce Le vicaire (1963), puisqu’en 2005 il alla jusqu’à défendre des thèses négationnistes au sens propre du terme. C’est-à-dire niant l’existence des chambres à gaz. Il s’en excusera par la suite. On est en droit de se poser des questions sur pareil personnage qui laissera comme principal souvenir d’avoir été l’accusateur de Pie XII, lançant ainsi une controverse qui ne s’est jamais éteinte.

    Je ne suis pas historien, je n’ai cessé pourtant de m’informer sur la question, lisant jusqu’à un pamphlet aussi insensé que Le pape d’Hitler de l’anglais John Cornwell. Mon sentiment d’une cinglante injustice à l’égard du pape Pacelli n’a cessé de se renforcer, d’autant que je suis persuadé que Pie XII est le seul des grands dirigeants mondiaux à avoir éprouvé de la compassion pour les victimes de la persécution, et surtout à agir en leur faveur. On parle de son silence, mais ce silence fut absolument général de la part des hommes d’État. Et il avait, en ce qui le concerne, une raison des plus graves. N’est-ce pas l’épiscopat polonais, qui, dès le début de la guerre (avant la Shoah), l’avait supplié de se taire sur la persécution de la population catholique, par crainte qu’elle ne subisse les représailles des nazis. Il reste à espérer que l’ouverture des archives du pontificat de Pie XII débouchera sur une authentique recherche des spécialistes et non sur des polémiques idéologiques.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 3 mars 2020.

  • Une société solidaire ?, par Gérard Leclerc.

    Le philosophe Edgar Morin estime que la crise sanitaire actuelle est propice à un réveil des solidarités à l’encontre des intérêts particuliers. De fait, les exemples abondent d’initiatives généreuses à la base. Sont-elles significatives d’un changement de civilisation ?

    gerard leclerc.jpgLa situation absolument inédite qui est la nôtre, à cause de l’exigence de séparation sociale qu’elle induit, pourrait produire un repli généralisé dans un sens d’égoïsmes particuliers. Mais tel n’est pas toujours le cas. Nous savons l’extraordinaire générosité déployée par les services hospitaliers en premier lieu, qui leur valent reconnaissance et estime générales. Il y a aussi tous ceux et toutes celles qui assument les tâches indispensables à l’existence de tout un pays. Je ne les nommerai pas tous aujourd’hui. Mais je suis aussi témoin de gestes de solidarité et d’amitié, ne serait-ce que pour venir en aide aux personnes seules. Beaucoup d’initiatives sont prises de la part de bénévoles qui portent assistance aux hôpitaux souvent débordés.

    Ainsi dans telle ville du Val-de-Marne, des bénévoles viennent chercher chaque jour à l’hôpital des coupons de tissus qu’ils emmènent chez eux pour des travaux de couture. Une dame, qui s’est complètement vouée à ce service, explique ainsi que plus de 1500 blouses ont été cousues en une semaine pour le personnel hospitalier, sachant que ces blouses ne peuvent être lavées que trois fois et qu’il fait donc sans cesse recommencer. Ce n’est qu’un exemple, mais significatif. Edgar Morin, notre philosophe-sociologue quasi centenaire, s’en félicite, en notant que pourrait se produire ainsi une mutation de civilisation : « L’intérêt individuel dominait tout, et voilà que les solidarités se réveillent. » Cependant, il s’interroge sur la possibilité d’une extension de solidarité à l’échelle de la planète : « Ce serait le moment, déclare-t-il, de rafraîchir notre humanisme, car tant que nous ne verrons pas l’humanité comme une communauté de destin, nous ne pourrons pas pousser les gouvernements à agir dans un sens novateur. »

    Il est vrai que le problème est complexe, car la crise actuelle nous rappelle aussi à la nécessité des relocalisations économiques et des solidarités nationales. Le local et l’universel sont-ils forcément antinomiques, ou y a-t-il une possible harmonie entre eux ? Nous ne pouvons nous passer des médiations communautaires, sans lesquelles il n’y a que des agrégats d’individus et aucune possibilité de définition d’un véritable bien commun.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 20 avril 2020.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L'art du mensonge

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    A l’affiche : L’art du mensonge, un film américain de Bill Condon, avec Helen Mirren (Betty), Ian McKellen (Roy), Russell Tovey (Stephen, petit-fils de Betty) et Jim Carter (Vincent, gestionnaire de patrimoine).

    L’art du mensonge… Je me réjouissais d’un film sur la vérité de la classe politique, mais ce n’était pas le sujet… seulement un titre emphatique pour une fiction - dont le seul mérite est d’être très bien interprétée par les deux acteurs principaux - sur des changements d’identité en référence avec l’Allemagne nazie…

    Et s’il était là l’art du mensonge, de tout ramener ad Hitlerum… comme si la dictature bolchevique n’avait pas existé, comme si la moitié de l’Europe n’avait pas été occupée pendant un demi-siècle par l’URSS, comme si on ne déplorait pas les cent millions de morts du communisme.

    Moi qui ai acquis ma conscience politique au tout début des années 60, je situe l’art du mensonge dans le « Vive l’Algérie française » du général de Gaulle… et depuis, constatons qu’il n’a fait que croître et embellir…

    L’art du mensonge, chez les histrions de Cahuzac à Delevoye ;

    L’art du mensonge dans la novlangue qui substitue des mots à d’autres pour cacher la réalité, et j’évoquerais emblématiquement « l’interruption » pour « l’avortement » ;

    L’art du mensonge quand on qualifie l’œuvre colonisatrice de « crime contre l’humanité » ;

    L’art du mensonge quand on veut faire croire aux enfants qu’au lieu d’un père et d’une mère ils peuvent avoir deux papas ou deux mamans ;

    L’art du mensonge quand on nie le « Grand Remplacement » en refusant de regarder le changement de la population des villes ;

    L’art du mensonge qui prétend que les éoliennes peuvent remplacer l’énergie nucléaire ;

    L’art du mensonge… et il suffit de constater que les grands médias (papier, radio et télé) ne citent jamais leurs confrères « mal-pensants », comme si il n’y en avait pas .

     

    Oui, « je hais les mensonges qui (nous) ont fait tant de mal »… et ça continue.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    It Must Be Heaven

    Non

    06/12/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Une vie cachée

    oui

    05/01/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu et dû ne pas le voir

    L’art du mensonge

    non

    07/01/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Le meilleur reste à venir

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier