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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Le chaos libyen surmonté à Saint-Cloud ?

    Gamal Abdel Nasser et Mouammar Kadhafi ensemble en 1969 

     

    En deux mots.jpgQue la France paye aujourd’hui l'erreur libyenne de Nicolas Sarkozy, c'est ce dont plus personne – ou presque -  ne doute.  

    Sarkozy, dans l'affaire, tentait de recouvrer sa popularité perdue, comme il l'avait fait avec la libération des infirmières bulgares, au temps de Cécilia.  

    BHL - qui fut dans l'opération libyenne son âme damnée - s'y était agité et impliqué comme jamais, pénétré de son ambition intime. Celle de l'écrivain engagé dans l'Histoire : Chateaubriand libérant la Grèce des Ottomans ; et Malraux l'Indochine du colonialisme français, â l'époque du Jeune Annam.  

    Mais ni le régime d’opinion ni le romantisme littéraire ne sont propices à la conduite d’une politique étrangère. 

    On sait ce que nous a coûté l'élimination du régime Kadhafi : la dispersion de ses arsenaux d'armes modernes à travers l'Afrique et l'Orient. Au profit des diverses obédiences terroristes. Et, en l'absence d'Etat, le littoral libyen devenu la base du flot des migrants en transit pour l'Europe ; la base de ce trafic humain qui, chez nous, intensifie le grand remplacement. Sans compter les conséquences d'ordre économique.

    Quant aux printemps arabes dont on nous a tant rebattu les oreilles, qu'en reste-t-il ? BHL l'expliquera aux naïfs persistants. Et, en sous-ordre, Bernard Guetta sur France Inter. 

    Emmanuel Macron a au moins compris que les Etats faillis sont une plaie. Raison pour laquelle il dit ne pas en vouloir un en Syrie. Et, sur ce point, il a raison. 

    On sait qu'il vient de recevoir à Saint-Cloud - autre site hérité de la monarchie - les deux principales autorités subsistantes et antagonistes au sein du chaos libyen. Celle de l'Ouest, civile, siégeant plus ou moins à Tripoli, et celle de l'Est, militaire, capitale Benghazi.  

    Cette partition - mais la Libye, nation tribale, en connaît bien d'autres - ramène â la situation d'après la Seconde Guerre mondiale où se posa la question de savoir ce que l'on pourrait bien faire de ce grand territoire dépeuplé, politiquement improbable. Allait-on créer un, deux, ou trois Etats ? Les vainqueurs du conflit mondial s'interrogèrent. Idriss el Senoussi apparut capable de fédérer les tribus du grand territoire indéterminé et la Libye fut créée. Idriss el Senoussi devint Idriss 1er et la Libye un royaume. Un royaume assez longtemps raisonnable et paisible. 

    On sait que le renversement du roi Idriss (1969) par un groupe de jeunes officiers, à l'instar de ceux qui moins de vingt ans plus tôt, avaient renversé le roi Farouk en Egypte (1952), n'a pas mis fin à l'Etat libyen. Comme Nasser en Egypte, Kadhafi - autre colonel - s'était dégagé du groupe d’insurgés. Comme Idriss, la diversité de ses origines, ses mariages, lui ont permis de maintenir, si l'on peut dire, l'unité libyenne. Simplement, â l'autorité du vieux roi Idriss, débonnaire et conciliante, s'en substitua une autre, féroce et souvent erratique, excentrique et mégalomaniaque. Une autorité, néanmoins.

    Dans ces conditions, anciennes et nouvelles, dont le chaos actuel, Emmanuel Macron a-t-il quelque chance de concilier les chefs libyens rivaux qu'il a réunis à Saint-Cloud ? Une chance que se reforme un Etat libyen disposant de quelque force, unité, autorité, capacité d'action ? Une chance de réparer l'erreur du trio Sarkozy-Fabius-BHL ? 

    Sans-doute a-t-il raison de le tenter, selon les intérêts de la France, même si les motifs de douter de son succès sont nombreux et sérieux. En tout cas, si la solution trouvée pour sortir du chaos consiste seulement à organiser en Libye des élections cet automne, comme il a été annoncé à l'issue des discussions de Saint-Cloud, alors les perspectives de résultat sont pour ainsi dire à peu près égales à zéro. 

  • 23 août 1914 ... Léon Daudet : Je vis dans une mortelle angoisse en attendant l'issue de la bataille

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    D'une lettre à Léon Daudet : "...Pour tout vous dire, mon cher ami, je vis dans une mortelle angoisse en attendant l'issue de la bataille. Nous avons eu raison sur tant de points que j'ai peur que nous n'ayons raison jusqu'au bout, - et ce bout je n'ose même pas écrire le nom qu'il porte à la guerre... En somme, n'est-ce pas, c'est Viviani et LLoyd George, deux avocats radicaux-socialistes, qui font campagne contre un Etat dont la guerre est "l'industrie nationale". La situation, en dernière analyse se réduit à cela. Et nous voici à l'heure du grand jugement pour les hommes et pour les idées, pour les caractères et pour les institutions. Tuba mirum spargens sonum. Seulement, c'est le canon qui est la trompette formidable.

    Vous ne pouvez vous représenter l'aspect de Paris depuis trois semaines. Dans l'espace d'un jour, toutes les nuances se succèdent : espérance, inquiétude, colère, abattement, retour à la confiance. C'est la mobilité d'un visage de femme..."

    Aujourd'hui, c'est une crispation qui se voyait sur ce visage. L'entrée des Allemands à Bruxelles a introduit le peuple de Paris dans des pensées graves. On comprend que l'ennemi marche vers la frontière du Nord. On commence à s'étonner un peu que nous l'ayons laissé descendre si bas...

    La vérité est, paraît-il, que les Anglais ont retardé l'action. Leur débarquement a été lent. Ils marchent, encombrés d'un nombreux bagage : ils ont jusqu'à de tables à thé et de la glace pilée pour le whisky, me disait quelqu'un tantôt. 

    Le même, bien informé des choses maritimes, ajoutait que la marche de l'escadre anglaise était entravée par le nombre prodigieux de mines que les Allemands ont semées dans la mer du Nord. En outre Heligoland est devenue une île de feu et de flamme dont on ne peut approcher et qui menace les plus puissants dreadnoughts. Les Anglais regrettent amèrement aujourd'hui d'avoir cédé cette île aux Allemands contre je en sais plus quel morceau de Zanzibar... En réalité, l'Anglais a usurpé sa réputation. Il est imprévoyant et impolitique. Il vit au jour le jour, sans grand dessein, sans idées générales. Il nous a laissé battre en 1870 et il doit faire la guerre à nos côtés aujourd'hui, ce n'est pas économique. Il a laissé venir le moment de cette guerre sans s'être créé l'armée qu'il lui eût fallu pour la soutenir dans de bonnes conditions. L'histoire n'admirera pas cela non plus.

    Les blessés soignés à la Croix-Rouge, nous dit Mme de Mac-Mahon, racontent l'impression d'horreur et d'angoisse qu'ils ont ressentie en se voyant tomber sur le champ de bataille, redoutant d'être achevés sinon torturés par les Allemands. Cette guerre prend un caractère si atroce de peuples et de races que les républicains eux-mêmes s'en aperçoivent. Messimy a déclaré qu'il ne s'agissait plus de la "guerre en dentelles". Nous n'avons donc pas fait de progrès, et l'humanité non plus, depuis Fontenoy ?

    On parle d'une invention terrible de Turpin, un explosif incomparable que les avions jetteraient du haut des airs et qui serait capable d'anéantir des milliers d'hommes d'un coup. Mais de quoi ne parle-t-on pas ? Et quelle fable ne trouverait créance parmi deux millions de Parisiens qui attendent  l'issue d'une terrible bataille ? 

     

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  • « Ca va mieux »

     

    par Jean-Baptiste d'Albaret

     

    626951329.jpgL’histoire de la pensée positive remonte au début du XXe siècle, lorsqu’un pharmacien français, Emile Coué, découvrit le pouvoir de l’autosuggestion. « Si étant malade, nous nous imaginons que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne l’est pas, nous obtiendrons le maximum d’améliorations qu’il est possible d’obtenir », écrivait l’apothicaire dans sa célèbre Méthode que les éditions de l’Herne viennent de rééditer. Pour produire son effet, cette méthode doit cependant entraîner l’adhésion du sujet aux idées positives qu’il s’impose – ou qu’on lui impose. Car, précise Coué, « vous pouvez suggérer quelque chose à une personne ; si son inconscient n’a pas accepté le message que vous lui avez transmis pour le transformer en autosuggestion (…) votre message ne produit aucun effet ».

    C’est tout le problème de François Hollande. Les « ça va mieux » qu’il adresse inlassablement aux Français à un an de la présidentielle de 2017 n’ont aucune prise sur leurs inconscients. Pire, le décalage avec la réalité vécue par chacun d’entre eux est tellement flagrant qu’il produit l’effet exactement inverse de celui recherché. 83 % des Français considèrent qu’il n’est pas un bon président de la République, selon le dernier baromètre Odexa-L’Express. Nouveau gouffre d’impopularité où il entraîne l’autre tête de l’exécutif, Manuel Valls. La publication récente d’indicateurs économiques encourageants, mais qui tiennent essentiellement à des facteurs extérieurs, n’y ont rien changé. La ficelle était trop grosse. La vérité, c’est que la parole du chef de l’Etat n’a plus aucun crédit. La droite souligne ses faiblesses. Elle est dans son rôle. Mais une partie de plus en plus visible de la gauche hausse le ton dans un climat social plus dégradé que jamais.

    Agriculteurs, avocats, médecins,  enseignants, commerçants, artisans ont déjà exprimé leur mécontentement depuis le mois de septembre. C’est au tour des forces de l’ordre de manifester contre la « haine anti-flics », observée notamment en marge des rassemblements de Nuit debout. Et voilà la CGT qui, malgré sa faible représentativité, exige à son tour le retrait d’une loi travail pourtant vidée de sa substance. La France exaspérée découvre que les fonctionnaires cégétistes de la « lutte sociale » conservent un pouvoir de nuisance qui leur permet de paralyser l’approvisionnement d’énergie et les transports… Où cela finira-t-il ? Si l’exécutif cède, il donne le sentiment d’une impuissance de l’état face aux casseurs et aux bloqueurs. Mais, s’il se montre intransigeant, il risque l’implosion de son propre camp où certains voudraient précipiter son échec. La crise institutionnelle n’est pas loin…

    Dans ce contexte de ruine du pays, « la droite hors les murs » s’est donnée rendez-vous à Béziers, fin mai. L’initiative vise à rassembler toutes les bonnes volontés au-delà des systèmes partisans, systèmes égarés dans des querelles d’ego et à court d’idées neuves. On sait que ce qui est souhaitable n’est pas toujours certain. Espérons cependant qu’elle sache transformer l’exaspération générale en force de propositions et en actions concrètes. 

    Rédacteur en chef de Politique magazine

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    Juin 2016 - Editorial

  • Société • Les pieds nickelés de la lutte sociale et politique Brexiters, syndicalistes, nuit-deboutistes…

     

    par Amaury Grandgil

    Un excellent billet, tout à fait dans notre ligne politique et sociétale, qu'Amaury Grandgil a publié sur son blog mesterressaintes et sur Causeur [08.07]. Nous avons aimé.  LFAR 

     

    amaurygil.jpgLes oligarques nous mènent où ils veulent presque aussi facilement qu’un troupeau à l’abattoir, croyant nous faire prendre des vessies pour des lanternes le plus longtemps possible. Les peuples cependant expriment de plus en plus leur colère face à tant de mépris, de dédain à peine caché. Ils pensent parfois se trouver des leaders pour mener la révolte mais ceux-ci sont autant de pieds nickelés sans grande envergure qui se contentent de jouer leur « emploi » de comédie afin de continuer à bénéficier du système et que l’on continue de voir leur binette partout dans la presse. C’est à désespérer de se dresser contre les pseudo-élites de plus en plus déconnectées des peuples…

    En Grande-Bretagne les promoteurs passionnés du Brexit se dégonflent les uns après les autres. Ce sont autant de pieds nickelés, de Nigel Farage à Boris Johnson, le maire de Londres ayant la même tignasse que Ribouldingue. Ils ressemblent un peu à ces mauvais élèves qui n’en croient pas leurs yeux et leurs oreilles d’avoir réussi à convaincre le pion rassis de service de ne pas retourner en classe et de faire cours dehors. Et finalement ils ont l’air de songer que leur blague est allé un peu trop loin et abandonnent toute responsabilité laissant leur peuple aux mains de responsables dont le rêve humide récurrent est de faire de la Grande-Bretagne le « paradis fiscal » du monde entier. Ils reviennent sagement dans les rails.

    Personne n’est d’ailleurs plus vraiment certain maintenant que le Brexit sera réellement finalisé. Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, le responsable européen qui parle aux ovnis, trouveront bien un moyen de ne pas tenir compte de ce vote, de le renvoyer aux oubliettes de l’histoire. Ils feront une petite leçon de morale aux mauvais élèves et tout rentrera dans l’ordre à coup de chantage économique, ainsi qu’en Grèce. Et Farage et Johnson font finalement partie du spectacle tout autant que les Le Pen en France, épouvantails utiles de la droite dire républicaine et de la gauche sociétale, tout autant que les autres politiques.

    En France, les opposants à la « loi travail », soit disant de Myriam El Khomri, alors que ses véritables auteurs sont quelques technocrates européens, ont décidé donc que la lutte sociale s’arrête pendant les vacances d’été. On me rétorquera que les utopistes de Nuit debout ont aussi décidé de remettre la révolution après leur séjour au camping des Flots bleus ou à Ibiza, ou chez Tata Geneviève à Nice. Quant aux « casseurs » anarchistes jusqu’au-boutistes, attention, s’ils ne se retenaient pas, on verrait ce qu’on verrait, ils font appel à la justice bourgeoise.

    Pour ne cependant pas totalement se ridiculiser des responsables syndicaux comme Jean-Claude Mailly prédisent des « surprises » pendant l’été, des actions ponctuelles qui marqueront les esprits… Des flash-mobs ? Une vente de tongs écrivant FO ou CGT sur le sable de la plage ? Une quête à la sortie des agences Pôle emploi ?

     

    Pourtant cette « loi travail » empêchera par ses conséquences sur de nombreux salariés, leur paupérisation, leur précarisation, de partir en vacances justement. Un peu moins de la moitié des Français n’en ont justement plus les moyens. C’est finalement à se demander si Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly ne jouent pas aussi leur rôle, leurs « emplois » de « repoussoirs » pour les élites, au sein du grand « Barnum consumériste » rentrant ensuite bien sagement à l’étable comme le reste du troupeau.

    Il faut dire que pour eux le pion rassis en chef, Manuel Valls, a décidé de siffler une bonne fois pour toutes la fin de la récréation en faisant jouer encore une fois le 49.3…

    Et les oligarques seront ainsi à peine inquiétés. Encore une fois… 

    Amaury Grandgil
    anime le blog mesterressaintes.hautetfort.com

  • Médias • Les 3 « pan sur le bec » aux 2 journalistes, seuls bons moments d'une « soirée primaire » ennuyeuse...

     

    Mur-bleu gds.jpgIls voulaient tous tellement bien faire - ou, plutôt, ne pas mal faire - qu'on aurait dit qu'ils s'étaient rognés les ongles et que, de fait, ils se retenaient pour ne pas faire de faute : résultat, un moment long, très long, de sept monologues en même temps, à peine coupés par moments d'un - rare - bon mot ou de ce que l'on espéra jusqu'au bout, mais en vain, voir devenir un réel débat entre eux...

    Bref, une soirée vraiment ennuyeuse, et même, disons-le, pénible. Même Copé n'a pas fait rigoler, c'est dire !... On a beau s'intéresser au sort de son pays...

    Il y a quand même eu une chose réjouissante, ou, si l'on préfère, trois, mais qui n'en font qu'une : quand les deux meneurs de jeu Pujadas et Elkabbach se sont sèchement fait remettre à leur place : deux fois pour Pujadas et une pour Elkabbach.

    En ce qui concerne Pujadas, Sarkozy et Fillon ont eu raison de le « casser », comme disent les ados dans les cours de récré. Sarkozy en lui rappelant qu'il représentait le service public, et que sa façon de procéder, en ce qui concerne les accusations de Ziad Takieddine était « indigne ». Et, d'ailleurs, le David n'a pas insisté. Pas plus qu'il n'a insisté lorsque, à la fin, Fillon lui a reproché de toujours couper la parole, de ne pas laisser parler pour aller à l'essentiel. Sa Suffisance a prudemment, les deux fois, battu en retraite plus vite que son ombre...

    sans-titre.pngPour ce qui est d'Elkabbach, il aurait mieux fait de suivre l'injonction restée célèbre - au point, maintenant, d'appartenir à l'histoire, du moins celle du journalisme - de Georges Marchais : « Taisez-vous, Elkabbach !». S'il s'était tu, au moment où il a cru finaud de s'en prendre à Bruno Le Maire, le décrétant déjà éliminé, il se serait évité le juste « recadrage » de ce dernier :

    « Mais qu'est que vous dites Jean-Pierre Elkabbach ? (...) Vous connaissez déjà le résultat de dimanche ? Vous savez ce que vont voter les Français ?... Vous savez il y a une France des sondages, il y a une France des journalistes, (...) elle a le droit de le commenter. Et il y a la France des Français... » - « On en reparlera lundi matin », l'a alors interrompu Jean-Pierre Elkabbach. « M. Elkabbach. Je suis candidat à la primaire, ça mérite tout simplement le respect de votre part »

    Les internautes et utilisateurs de twitter s'en sont d'ailleurs donné à cœur joie, aux dépens de ce pauvre El Kabbach. La palme revenant selon nous (on ne peut bien sûr citer tout le monde) à Pierre Courade et Renaud Dély : 

    - de Pierre Courade : « Je trouve J-P Elkabbach plus en forme que lors des débats entre René Coty et Guy Mollet »

    - de Renaud Dély : « On dira ce qu'on voudra, J-P Elkabbach sans Georges Marchais ni Raymond Barre, c'est plus ce que c’était » 

    On pense ce que l'on veut de Sarkozy, Fillon ou Le Maire, mais tous les trois ont bien fait de reprendre ces journalistes pontifiants, et ces trois escarmouches ont été les seuls bons moments d'une soirée qui n'est même pas « à oublier d’urgence ». Elle l'est déjà, oubliée...

    Rappelons seulement, pour finir, que le but de cette chronique n'est pas de donner des consignes de vote ; nos lecteurs le savent : depuis notre création, des consignes de vote, lafautearousseau n'en donne pas, considérant que son rôle est de contribuer autant que faire se peut à la royalisation du pays, et que chacun de nos lecteurs est parfaitement capable, en conscience, d'aller vers le candidat de son choix ; nous n'allons pas nous diviser, tombant dans les pièges du Système, ni perdre de vue l'essentiel : notre action quotidienne inlassable en vue du Bien commun.

  • Toulouse : les banderoles “Macronavirus” se multiplient, les convocations au commissariat aussi, Par Laurence Boffet.

    A Toulouse, les banderoles "Macronavirus, à quand la fin ?" se multiplient sur les balcons, en soutien à la jeune femme placée en garde à vue pour avoir affiché le même message sur sa maison. / © Denis Hémardinquer

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse

    A Toulouse, une jeune femme a été placée en garde à vue pendant plusieurs heures pour avoir mis une banderole "Macronavirus, à quand la fin ?" sur sa maison. Ce lundi, tous ses colocataires sont à leur tour convoqués au commissariat, tandis que les manifestations de soutien se multiplient.

    Les appels répétés d'un collectif d'associations, syndicats et partis politiques pour que "ces pratiques répressives cessent immédiatement et soient condamnées par le gouvernement ou ses représentants" n'ont visiblement pas été entendus. Et le procureur de la République de Toulouse, entend visiblement poursuivre les investigations, comme il l'avait indiqué jeudi à France 3.
     

    Des messages de soutien partout en France

    Depuis que l'histoire de Raphaëlle a été médiatisée, les manifestations de soutien se multiplient partout en France. Une vidéo mise en ligne par la CGT du CHU de Purpan à Toulouse, montre les photos de 500 personnes qui posent avec le même message :


    Les banderoles fleurissent également sur les balcons, aux fenêtres et sur les grilles des jardins, comme ici à Saint-Leu, sur l'île de la Réunion :

    Les banderoles fleurissent jusque sur l'île de la Réunion, en soutien à la jeune femme placée en garde à vue à Toulouse pour avoir afficher "Macronavirus, à quand la fin ?" sur sa maison. / © C. Trouchet
    Les banderoles fleurissent jusque sur l'île de la Réunion, en soutien à la jeune femme placée en garde à vue à Toulouse pour avoir afficher "Macronavirus, à quand la fin ?" sur sa maison. / © C. Trouchet

    Les banderoles fleurissent mais les injonctions policières à les retirer également. Dimanche, c'est un habitant du quartier Bonnefoy, à Toulouse, qui a reçu la visite de la police. On lui a demandé d'enlever cette banderole de son mur sous peine de garde à vue :

    Un habitant du quartier Bonnefoy à Toulouse a été contraint d'enlever cette banderole de son mur, dimanche 26 avril 2020. / © DR
    Un habitant du quartier Bonnefoy à Toulouse a été contraint d'enlever cette banderole de son mur, dimanche 26 avril 2020. / © DR

    La ligue des Droits de l'Homme tire à boulets rouges sur le procureur

    Dans un communiqué, la Ligue des droits de l'Homme dénonce "un procureur ridicule mais dangereux". 
    "Le procureur de la République de Toulouse a demandé aux services de police d’intervenir au domicile de personnes ayant affiché à leurs balcons des banderoles portant l’inscription Macronavirus, à quand la fin ?" écrit-elle. "Des policiers se sont donc rendus aux domiciles de ces dangereux délinquants et ont procédé à au moins une garde à vue sur le fondement juridique d’un outrage à personne dépositaire de l’autorité publique. Outre le ridicule qui atteint le procureur et dont il ne semble pas avoir conscience, c’est sa volonté délibérée de s’en prendre à la liberté d’expression, même utilisée en termes ironiques, qui inquiète."
    "Chargé, aux termes de son statut, de faire respecter la liberté de tous, le procureur de la République de Toulouse use d’une incrimination pénale détournée de ses fins dans le but d’intimider et de faire taire des opposants politiques" martèle encore la Ligue des droits de l'Homme.

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    Deux poids, deux mesures ?

    L'avocate de Rapahëlle, Claire Dujardin, défend la simple liberté d'expression de sa cliente "d'autant que la banderole reprend un terme publié en Une de Charlie Hebdo en janvier 2020" et dénonce une action policière disproportionnée.
    Faire enlever ces banderoles semble en effet être devenu une priorité pour la police. Dans le même temps, des personnes victimes de violences s'entendent dire qu'elle ne se déplacera pas. C'était le cas, lundi en fin d'après-midi, dans le quartier Layrac, à Blagnac, où un automobiliste a foncé délibérément sur plusieurs voitures avant de s'en prendre à une jeune femme en brisant sa vitre à coups de poing. Quand les riverains et victimes ont composé le 17, ils se sont vus invités à prendre des photos et porter plainte en ligne, épidémie de Covid-19 oblige...

  • Cour de Karlsruhe : vers la banqueroute de l’Italie et l’éclatement de la zone euro, par Marc Rousset.

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    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Tout comme les juges européens ont réussi des coups d’État en affirmant la suprématie de leurs décisions sur les droits nationaux, alors que, selon les traités, l’Union européenne n’est pas un État fédéral, la BCE s’est lancée, avec Draghi et Lagarde, dans une fuite en avant – en fait un véritable coup d’État monétaire qui ne correspond pas aux traités et aux statuts de la BCE -, en émettant de la monnaie de singe tous azimuts, non garantie par un actif tangible. Cela équivaut à mutualiser la dette des États par les voies détournées de la BCE

    marc rousset.jpgLa BCE a bafoué ouvertement les deux clés de répartition des émissions d’un État, puisqu’elle ne peut racheter plus de 33 % des titres d’une émission et se doit de plafonner son encours des titres rachetés à un État au pourcentage de la participation de l’État dans le capital de la BCE, comme le rappelle Le Point. Le rachat « non proportionné » des dettes italiennes (et d’autres États) n’est rien d’autre qu’un sauvetage de l’Italie par la BCE puisque les obligations italiennes totaliseraient, selon Goldman Sachs, 35 à 45 % du total racheté actuellement par la BCE.

    Il y a donc clairement infraction à l’article 123 du traité de l’Union européenne qui interdit le financement des États par la BCE. Les énormes volumes d’achat ne peuvent plus être considérés comme relevant de la politique monétaire. Et malgré cela, l’écart de taux italien avec celui du Bund allemand n’est pas stabilisé. De plus, la boîte de Pandore des taux négatifs ouverte en 2014 a pour effet que la Deutsche Bank commence à pratiquer les taux négatifs pour les dépôts de ses clients au-dessus de 100.000 euros, avant de le pratiquer demain pour la plupart de ses clients. Acheteur et prêteur de la dernière chance, la BCE n’offre en fait qu’un répit, tout en prolongeant l’agonie des États hyper-endettés.

    La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a estimé, le 5 mai, que certaines mesures prises par la Bundesbank dans le cadre du programme PSPP de la BCE, soit 2.700 milliards d’euros depuis 2015, étaient inconstitutionnelles. La Cour a fixé un ultimatum à la BCE, en affirmant que la Bundesbank devra cesser d’acheter, d’ici trois mois, des emprunts d’État de la zone euro pour le compte de la BCE, si cette dernière ne prouve pas que ces achats sont justifiés. Sinon, elle ordonnera à la « Buba » de se retirer et de vendre les 534 milliards d’euros d’obligations détenues au nom de la BCE (Le Figaro). Il y a risque pour les finances publiques allemandes, pour la rémunération de l’épargne, et de maintenir en activité des entreprises non viables. Le programme PEPP n’est pas concerné par ces menaces de restriction et l’infraction très claire à l’article 123 n’a pas été retenue pour l’instant par la Cour, afin de ne pas faire exploser immédiatement la marmite !

    « Pour la première fois de l’Histoire, la Cour constitutionnelle a jugé que les actions et les décisions d’entités européennes ont été au-delà de leurs compétences légitimes et qu’elles n’ont donc pas de validité en Allemagne », a déclaré le président de la Cour, Andreas Voßkhule. Dans un passage virulent, la Cour rappelle aux juges européens qu’ils sont les garants des traités et non l’inverse. Les magistrats ont utilisé le terme latin ultra vires, qui signifie « hors de ses compétences ».

    Giuseppe Conte, en bon politicien, est monté au créneau car l’illusion d’un accès illimité aux fonds de la BCE pour renflouer l’Italie disparaît, mais il aurait mieux fait de se taire, selon l’éthique des traités. Selon Challenges, un recul du PIB italien de 9,5 % est prévu pour 2020, avec une dette publique de 158,9 %.

    La Cour européenne est aussi montée au créneau en prétendant que si sa suprématie est contestée, il n’y a plus d’Union, alors qu’il y aurait une autre Union qui serait une Confédération, ce qui correspond à l’aspiration des peuples. La France, trahie par ses dirigeants, en accordant la primauté aux juges européens, pour construire l’Europe fédérale, va se retrouver un de ces jours aussi le dindon de la farce. Il semble que c’est Jens Weidmann, le président de la « Buba », qui tire les ficelles : un coup de canon de semonce vient d’être tiré par l’Allemagne en guise d’avertissement ! Lagarde ne fait pas le poids !

    Tout cela va se terminer par la banqueroute de l’Italie, puis de la France, avec retour à la monnaie commune et une première dévaluation du franc de 25 %, fin 2020 ou début 2021 au plus tard, à moins que les traités ne soient renégociés ? Thierry Breton remarque, en effet, que « sans le marché unique, les industries allemandes et néerlandaises sont condamnées ».

  • Quel Aquarius pour sauver l'Europe ? 

    La galère de Don Juan d’Autriche, le jeune infant de 24 ans, qui, en 1571, à la tête d’une flotte chrétienne, vainquit les Ottomans à Lépante [Musée Maritime, Barcelone] 

     

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    Pour qui n'a pas de pensée ni de culture, ni de sentiment social historique, communautaire, pour qui n'est constitué de nulle autre substance que l'individualisme hors sol, c'est à dire sans racines, qui caractérise la modernité, sauver des vies, porter secours, réagir dans l'urgence, s'impose sans-doute comme un impératif moral et, somme toute, naturel, spontané, catégorique.

    Et, en un sens, il l'est. C'est pourquoi les ONG mobilisent, recrutent, convoquent à l'action humanitaire nombre de gens qui ne sont pas forcément des idéologues et - ou des militants. A quoi d'autre de grand et de généreux invite-t-on aujourd'hui en Europe aussi bien la jeunesse que les compétences de l'âge mûr ? A quel supplément d'âme ? Aux fausses délices de la consommation et du marché ? On préférera sauver les vies de pauvres types, arabes et surtout noirs, venus d'Afrique et d’Orient, en masse, par milliers, centaines de milliers, millions. Peut-être devrions-nous faire l'effort de le comprendre. 

    Le comprendre, oui, l'approuver, sûrement pas. Car le simple sens moral de certains se double en réalité de la redoutable idéologie multiculturaliste et diversitaire qui veut le métissage généralisé des cultures, des peuples, des ethnies et des races, lequel effacera les nations de la réalité immémoriale du monde et donnera naissance à une ère universellement et uniformément postnationale. Une ère nouvelle sans civilisation ni qualité. Cette entreprise est en cours de réalisation en France et en Europe.  

    Pour empêcher qu'elle ne se brise, à terme, sur le refus et la colère des peuples européens, il est fait appel à toutes les puissances de l'émotion, de la morale et du sentiment,  de la spiritualité et des religions. A commencer par l'Église catholique, pape en tête, dont les prédécesseurs avaient jadis prêché la résistance de l'Europe aux diverses poussées de l'Islam, et qui aujourd’hui concourt à son suicide. L'immense campagne des médias et des politiques à l'occasion des tribulations de l'Aquarius a consisté en une opération de pure et simple propagande. De formatage de l’opinion, morale et politique confondues. 

    Mais tout ce qui est fait maintenant pour contrecarrer au moyen de l'émotion et sous l'invocation de la morale la vague de rejet des migrants qui monte dans toute l'Europe ne réussit plus à l'arrêter.  

    Tout ce qui constitue le Système s'en effraie : médias, journalistes, intellectuels de gauche et de droite, politiciens conformes et gouvernements. Leur réaction d'autodéfense par la propagande est simplement à la hauteur de leur inquiétude. Elle s'apparente à la panique.

    C'est sans-doute que les nations elles aussi sont des personnes ; que chacune a un visage qui l'identifie, une terre, une histoire, une culture, une civilisation, des morts et des vivants, des mœurs et des croyances, une religion. Elles aussi veulent vivre. Être et durer. Elles aussi méritent la sollicitude des généreux, des sensibles, des moraux et des charitables. Elles auront droit par surcroît à l'engagement des réalistes qui savent qu’il y a un ordre du monde fait de limites et de différences et au soutien des peuples qui, eux, à l'inverse de leurs « élites », sous la menace se redécouvrent patriotes. Le temps n'est pas encore venu, semble-t-il, où l'on pourra leur imposer le suicide et la mort par nivellement, mixage et submersion. 

    C'est ce que les peuples manifestent en ce moment d'un bout à l'autre du continent européen. Comme un Aquarius géant pour le sauvetage de l'Europe.  ■ 

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le mouvement perpétuel

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Sur Sacr TV, le Christianisme face au règne de l'argent.


    Pour ce qui est du Christianisme le message est assez clair en ce qui concerne le rôle des riches : Au sujet de la richesse matérielle, Jésus enseigna d'abord à ses disciples : Matthieu 6:24:

    Nul ne peut être en même temps au service de deux maîtres, car ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l'Argent.

    Plus tard, à la suite de la question d'un jeune homme (ou d'un notable, selon les évangiles et les traductions) qui lui demandait que faire pour obtenir la vie éternelle, Jésus donna à ses apôtres l'exemple suivant :

    Matthieu 19:21-24

    Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s'en alla tout triste ; car il avait de grands biens. Jésus dit à ses disciples : Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.

    Or dès le XVIe siècle, l’Eglise comprit le bouleversement qui se préparait. Elle vit très bien, dit Louis Salleron, « qu'on allait mettre Mammon à la place de Dieu, l’intérêt à la place de la justice, l’action sans mesure à la place de la contemplation, les hiérarchies d’argent à la place des hiérarchies humaines, la jungle de la liberté sans frein à la place de la règle et de la loi, le millénarisme du bien-être à la place du royaume de Dieu, le Progrès immanent à la place de l’être transcendant ». Toutes les doctrines sociales qu’engendrera l’ère moderne semblent résumées dans ces quelques mots.

    Qu’en est-il aujourd’hui ? Malheureusement force est de constater que le Dieu Mammon a triomphé du Dieu Biblique des Tables de la Loi. Ce combat éternel entre le monde matériel incarné par l’argent et le monde spirituel incarné par la Foi, nous offre le triste spectacle du triomphe du matérialisme en ce début du XXIème siècle. Regardez autour de vous ! Lorsque vous allumez votre télévision chaque chaîne est parasité par de la publicité. Il en va de même lorsque vous voulez écouter de la musique (souvent à 80% américaine) sur votre radio, les pubs envahissent les stations. Promenez-vous dans les villes, et vous ne verrez que des panneaux publicitaires, affichés un peu partout même sur les bus. Regardez un match de foot, ou du cyclisme ou une course à la voile, vous n’y verrez que de la pub apparaître sur les T-shirt des participants ou les voiles des navires. Ouvrez votre boîte aux lettres, vous en trouverez également, ne parlons pas d’internet qui en est gangréné. Et si au détour d’un chemin vous apercevez une modeste petite Croix du Christ, vous en trouverez toujours pour crier à la laïcité !!

    L’histoire de l’humanité se jouera toujours entre les Lois de Dieu et celles du Veau d’or ! Ou le Christianisme ou l’esclavage disait Antoine Blanc de Saint Bonnet !

    Si en ce début du XXIème c’est le Veau d’or qui prédomine, c’est parce que nous avons cessé d’être les héritiers des siècles passés.

    Mais nous avons foi en notre victoire future. Leur monde issu du matérialisme n’est pas fait pour durer car trop antinaturel. Nous le subissons à ce jour, mais bientôt émergera une génération qui comme à la fin de l’Empire de Rome, rejettera la pratique de l’esclavage et les jeux du cirque. Le règne de l’argent s’effondrera et le retour des Tables de la Loi éteindront pour longtemps les fausses « Lumières » afin d’y voir jaillir, les rayons d’un Roi Soleil éclairer la grandeur de notre Civilisation.

    Notre jour viendra !

  • Les Sleeping Giants attaqués en justice par BV, CNews et Valeurs Actuelles, par Sabine de Villeroché.

    Si j’étais méchante je dirais que Rachel n’a pas de cran. En tout cas pas le courage de ses opinions. A moins qu’elle ne soit tout simplement complotiste. Ou un peu de tout ça à la fois. Celle qui se définit comme “activiste anonyme de prétendant “stopper les médias racistes et sexistes en les attaquant au portefeuille” agit sous pseudo, multiplie les interviews dans les médias mainstream, milite bien au chaud derrière son petit écran et n’en finit plus de prendre des précautions pour se dissimuler.

    5.jpegLorsqu’elle est invitée sur une radio financée par nos impôts, je l’imagine chaussant lunettes noires, anti Covid  et chapeau mou pour parler avec Sonia Devillers.

    Rachel édicte les codes de conduite, les manières de se comporter sur les réseaux sociaux, décide quel média a le droit ou nom de s’exprimer, traque, dénonce, menace et sanctionne. Elle s’est donné pour mission d’expurger de la toile les sites “haineux” et fait de Boulevard Voltairemédia spécialisé dans la manipulation par la ,” sa première cible en date avant de s’attaquer à et à . Et s’en justifiait ainsi à Télérama  : “Avec mon partenaire, nous avons choisi de commencer par Boulevard Voltaire : c’était moins dangereux. En plus, Boulevard Voltaire fait passer des idées nauséabondes sous couvert de respectabilité chrétienne. Cela le rend à mes yeux encore plus insidieux.” 

    Son mode d’action est toujours le même : alerter les annonceurs publicitaires qui sont en affaire avec ses cibles pour priver ses ennemis de ressources, les convaincre de collaboration avec l’ennemi en postant ce type de message : “Bonjour, votre pub s’affiche sur le détestable BVoltaire et le finance à votre insu. Bloquez le svp”. Des méthodes dignes des pires époques de notre histoire mais efficaces. Par principe de précaution, le trouillomètre à zéro, par crainte de perdre des clients ou simplement de déplaire, une à une les marques se déculottent : Décathlon, Cyrillus, le Slip français et d’autres… Parmi elles, qui a pris la peine d’écouter ou de lire Boulevard Voltaire et de pousser plus loin la réflexion ? En retour chacune aura reçu ses trente deniers : un tweet de félicitations des Sleeping Giants, le salaire de la soumission…

    Mais Rachel n’opère pas toute seule. Elle a piqué l’idée de son réseau d’activiste chez les Sleeping Giants américains qui se sont organisés en réaction à l’élection de Donald . Le choix d’un peuple qu’ils ne supportaient pas. Depuis le réseau se dit implanté dans 16 pays.

    Si rien ni personne ne s’oppose au petit business de Rachel et de ses amis,  c’est la d’expression de tous qui est menacée. Après Boulevard Voltaire, CNews et Valeurs Actuelles, à qui le tour ?

    Dès les premières attaques, en 2019, Boulevard Voltaire a réagi et porté l’affaire devant les tribunaux. Car les agissements de Rachel sont illégaux et sanctionnés par le Code Pénal.  Aujourd’hui CNews et Valeurs Actuelles saisissent à leur tour la . Pour eux, “l’heure de la riposte a sonné”. Une bonne nouvelle pour Boulevard Voltaire et ses lecteurs car plus nous serons nombreux à agir et résister, plus nous aurons des chances de mettre fin à ce chantage odieux.

    Parce que nous refusons de nous laisser dicter ce que nous avons le droit de dire, d’écrire et de penser par Rachel et que la liberté guide nos pas…

     

    Sabine de Villeroché

    Juriste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Les familles royales : uniquement jet-set ? Réponse à Alain de Benoist, par François Marcilhac.

    Alain de Benoist le déclare de manière péremptoire dans un entretien sur Boulevard Voltaire : « Le Journal officiel des familles royales, désormais, c’est Closer, Gala ou Voici ! ». On y apprend que des membres de familles royales peuvent se livrer à des déclarations intempestives, voire à des pratiques qui ne sont pas toutes recommandables, aux côtés de la jet-set. Cela n’a rien d’un scoop — les soupers du Régent, au XVIIIe siècle, n’ajoutent rien à sa mémoire.

    françois marcilhac.jpgMais quid du spectacle peu reluisant donné par un président de la Ve République rejoignant en scooter sa maîtresse ? En France, au moins depuis Sarkozy, les « premières dames », qui n’existent pas officiellement, font tout autant la une des magazines people que les membres des familles royales. Bref, la « peopolisation » est un phénomène général : s’y arrêter n’a aucun intérêt.

    Malheureusement pour Alain de Benoist, ni les Espagnols, ni les Britanniques, ou encore les Belges, ni les Danois ou même les Australiens ne trouvent, comme lui, les débats sur la monarchie « surtout inutiles ». Avec dédain, Alain de Benoist parle du caractère symbolique des monarchies actuelles. C’est oublier que la force du symbole est de réunir, et de dépasser souvent, en autorité ce que le droit positif laisse de pouvoir au monarque. Aujourd’hui, si l’exil de Juan Carlos provoque un tel traumatisme chez les Espagnols, c’est qu’ils s’attendaient à une autre sortie de celui qui, en tant que roi, avait assuré la transition démocratique. Juan Carlos fut donc tout sauf un monarque d’opérette. Aussi, la question du régime, en Espagne, est-elle tout sauf « inutile ». Le regain de popularité que connaît Philippe VI est précisément dû au fait qu’il a su faire passer la dignité régalienne de sa fonction avant toute chose. Du reste, ni Podemos ni les indépendantistes catalans ne s’y trompent. Si la démarche républicaine des premiers relève du pavlovisme, les seconds ont appris à leurs dépens, au lendemain de leur mascarade référendaire de l’automne 2017, qu’ils avaient devant eux un monarque qui, dans le respect de la Constitution, n’abandonnerait pas un pouce de son auctoritas.

    En incarnant la nation, le monarque garantit son unité par-delà toutes les factions : où en serait la Belgique sans une monarchie qui est, par cela même, un objet de scandale aux yeux des séparatistes flamands ? Au Danemark, c’est la reine qui rappelle publiquement, face au défi de l’immigration, que les Danois ne sont prêts à aucune concession sur leur mode de vie. Et cette monarchie active qu’est le Liechtenstein ? Ce sont également vers leurs familles royales que Roumains ou Bulgares ont tourné leur regard, lorsqu’il s’est agi de recouvrer leur identité, au lendemain du communisme. Les membres des familles non régnantes n’hésitent pas à s’engager dans la vie de leur pays, qu’il s’agisse de l’, du Portugal, de l’Autriche, de la Serbie, du Monténégro ou encore de la Hongrie.

    En France, ajoute Alain de Benoist, il n’y aurait plus de « prétendant crédible ». Quand on pense au rôle qu’a joué, au plus haut niveau, l’actuel comte de dans la réconciliation, à Amboise, de la France et de l’Italie après que Macron eut perdu ses nerfs en rappelant notre ambassadeur à Rome !

    À l’heure où l’adjectif « républicain » sert à qualifier la tenue vestimentaire des ados et où, surtout, la « République » a fini par remplacer la France pour imposer à un peuple une société « inclusive » qui vise à le dissoudre, se gausser de la monarchie c’est faire la preuve d’un parti pris imprudent. Il n’y a pas de sens de l’Histoire. Alors que les Français ne croient plus en leurs institutions, le prince actuel se prépare : si nous le disons en toute indépendance, c’est qu’il le fait savoir lui-même et le prouve par ses interventions et son action. C’est le regretté Jean Raspail, référence d’Alain de Benoist, qui déclarait d’ailleurs, dans sa préface à la réédition de Le roi est mort, vive le roi ! : « Le roi est bien vivant : Jean d’Orléans, doué et prédestiné, dernier maillon solide. Il ne lâchera rien […] ayant considéré et accepté qu’il était incontestablement le roi. »

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • La désobéissance civile est aux droits civiques ce que la résistance à l’oppression est au droit constitutionnel, par Je

    Par son amateurisme, ses incohérences et son cynisme, le gouvernement fait subir aux Français une véritable oppression sans raison sanitaire proportionnée. Il prive les Français de leurs libertés fondamentales et pousse le pays dans une situation de précarité sociale, économique et psychologique insupportable. Cette situation n’est plus tolérable. C’est pourquoi j’appelle les Français à entrer en résistance. Bien loin de moi l’idée de légitimer la violence, la révolte ou l’émeute. Non, il s’agit d’entrer en désobéissance civile. 

    Qu’on ne me fasse pas un procès en sédition. Je ne souhaite rien de plus que le retour au respect de nos institutions. Celles-là mêmes qui permettent l’équilibre des pouvoirs par le contrôle de l’action de l’Exécutif par le Parlement. Celles qui protègent les citoyens et leur liberté de culte, d’opinion, d’aller et venir ; autant de libertés fondamentales. Celles, encore, qui assurent une juste participation des corps intermédiaires à la gestion du pays. Mais tout cela est constamment méprisé, piétiné, ignoré par le pouvoir macroniste.

    Qui bafoue les institutions de la Vème République ? Moi, ou ceux qui prétendent donner à trente-cinq citoyens prétendument tirés au sort une mission de contrôle de la campagne de vaccination au même moment où le ministre de la Santé refuse de donner aux députés les informations nécessaires à cette mission qui leur incombe ? Moi, ou ceux qui s’acharnent contre la liberté de culte deux fois de suite malgré les avis négatifs du Conseil d’Etat. Moi, ou ceux qui permettent par décret un fichage des opinions des Français ? Moi, ou ceux qui interdisent aux médecins de prescrire à leurs patients des traitements qui peuvent guérir de la Covid ? Moi, ou ceux qui veulent reconfiner la France entière et la tuer à petit feu, alors que rien n’a démontré son efficacité ? Moi, ou ceux qui interdisent l’ouverture des restaurants et des théâtres tout en permettant l’entassement prolongé des gens dans les gares ou les transports en commun ? Moi, ou ceux qui préfèrent l’interdiction généralisée à la confiance intelligente dans l’initiative citoyenne ?

    Le droit de résister à l’oppression est inscrit à l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Celle-ci appartenant au bloc de constitutionnalité, la résistance à l’oppression est donc un droit constitutionnel. Seuls ceux qui ne voient dans ces textes rien d’autre que de belles paroles désuètes peuvent trouver mon appel à la désobéissance civile « subversif » comme on me l’a dit sur un plateau de télévision. Ces gens là ne prennent pas au sérieux le trésor législatif sur lequel repose notre régime. Ces gens là ont renoncé à l’idéal de liberté qui souffle sur toute l’histoire de France.

    Ce n’est pas mon cas. La France n’est jamais aussi belle que quand son peuple est libre et confiant dans ses institutions. Ce sont cette liberté et cette confiance que ma candidature aux élections présidentielles entend restaurer. Or, pour l’heure, ce combat passe par la désobéissance civile. Croyez bien que ce n’est pas de gaité de cœur que je lance cet appel. Mais l’extrême gravité de la situation de notre pays et la surdité du pouvoir exécutif à tout ce qu’il ne contrôle pas, l’exigent.

    Jean-Frédéric POISSON, Président de VIA | la voie du peuple, candidat à la Présidentielle 2022.

    Source : https://www.tysol.pl/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. "Passe sanitaire", obligation vaccinale... enfin, du bon sens : le grand bon sens du Docteur Gérald Kierzek... Ces six minutes d'air pur et frais, cela nous change de la dictature odieuse et insensée des incompétents qui nous gouvernent.

    Même pas "bons à rien" mais "mauvais à tout", comme disait Pagnol !

     

     

    2. François ? Un Pape de guerre civile, donc un mauvais Pape. Sans régler définitivement le problème "au fond", le bon Pape Benoît XVI avait, au moins, versé du baume sur la plaie et commencé à permettre un apaisement des tensions et conflits avec son Décret Summorum pontificum. C'était une voie de paix, de conciliation, d'atténuement des oppositions... François préfère déclarer la guerre à ses propres troupes. L'Histoire le jugera; pour nous, c'est déjà fait : pouce baissé ! Et, puisqu'on dit - et sait - partout que ce Pape n'aime pas la France, qu'il se rassure : nous non plus, qui le reconnaissons pourtant pour ce qu'il est, nous ne l'aimons pas !... 

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    2 BIS. Deux réactions à cette mauvaise action, marquée du sceau de la méchanceté, bien loin de la prière de ce François d'Assise dont, soi disant, le Pape se sent proche ("Là où il y a la discorde, que je mette l'union... Là où il y a la guerre, que je mette la paix...") :

    • celle de Laurent Dandrieu : "Une pensée émue et douloureuse pour Benoît XVI qui, avec le motu proprio Traditionis Custodes, aura connu cette épreuve de voir son héritage piétiné de son vivant par son successeur, et qui ne peut que se taire. Pensée aussi pour le @Card_R_Sarah"

    • celle de Jean Sévillia, qui se contente d'un laconique "16 juillet 2021, Traditionis Custodes. #TraditionisCustodes", qu'il fait suivre d'un écran noir...

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    .

    4. Dupond-Moretti, mis en examen, est toujours au Gouvernement. Et même Jean Castex dit qu'il lui maintient sa confiance. Pourtant, il y en a un qui pense qu'un ministre mis en examen doit démissionner. Attendez, qui est-ce déjà ?... Comment s'appelle-t-il ?.... Ah, oui ! Ça y est, on s'en rappelle ! Il n'est pas très connu, c'est un obscur du Ministère des Finances, et son nom ne vous dira sûrement pas grand chose : il s'agit d'un certain... Emmanuel Macron ! :

    https://twitter.com/jfpoisson78/status/1416119192059715585?s=20

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    5. Du côté des donneurs de leçons de moraline à deux balles, ça continue : on prêche, on "dit" le bien et le mal, on tranche souverainement sur tout (et, surtout, on tranche, comme dirait Coluche !), on exclut, on méprise, on insulte... mais, si on y regarde d'un peu plus près, la réalité des donneurs/donneuses de leçon est souvent fort peu reluisante !... :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/affaire-esther-benbassa-les-anciens-collaborateurs-de-la-senatrice-eelv-confirment-un-harcelement-au-travail-systematique-et-brutal/

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    6. Obligation vaccinale ? DÉFENDONS-NOUS ! ORGANISONS LA RIPOSTE ! 

    Dans Figaro Vox, l'avocat Benoît Sévillia étudie la question : "L'obligation vaccinale est-elle contraire au droit du travail ?"

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/passe-sanitaire-l-obligation-vaccinale-est-elle-contraire-au-droit-du-travail-20210716

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    7. C'est dans Front populaire, et, à lafautearousseau, on aime beaucoup ! :

     12/07 : Annonce par Macron de mesures sanitaires renforcées.
    14/07 : le préfet Lallement promu commandeur de la Légion d'honneur... Le signe qu'en Macronie, gouverner c'est d'abord réprimer ?

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    8. Et pour terminer cette série d'aujourd'hui avec le sourire : on n'est pas toujours très "Canard", mais, de temps en temps, il faut bien admettre qu' "ils" font assez fort ! :

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    À DEMAIN !

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  • À la découverte du fonds lafautearousseau (55) : Aux origines de l'Arsenal de Toulon...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Aux origines de l'Arsenal de Toulon...

    (tiré de notre Éphéméride du 30 juin)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    1599 : Aux origines de l'Arsenal de Toulon...

     

    Le véritable fondateur de l'Arsenal de Toulon - après les Toulonnais eux-mêmes, on va le voir... - est Henri IV. En 1595, par Lettres patentes, il reconnaît que les habitants de Toulon ont élevé à leurs frais les murailles faisant de leur ville une citadelle, transformant ainsi leur port de pêche en port de guerre : il accorde donc aux habitants de Toulon l'usufruit à perpétuité des fossés et terrains à gagner sur la mer. Cette concession est l'acte de naissance de fait de l'Arsenal de Toulon...

    De plus, Henri IV entoure la ville d’une enceinte en forme d’étoile à 7 branches, avec des murailles de 15 mètres de hauteur. Les fortifications sont prolongées dans la mer par deux grands môles formant le premier véritable port : la vieille darse, qui abrite port de commerce et port de guerre.

    Le 30 juin 1599, un arrêt rendu par le Parlement de Provence confirme la volonté royale, et précise qu'une partie de ces terrains est "destinée à servir à la construction, à fabriquer des vaisseaux et pour bâtir un arsenal"

    30 juin,d'artagnan,rouget de lisle,vauban,louis xiv,fouquet,charles viii,guerres d'italie,louis xi,mousquetaires,lully

    Pouvait-on rêver rade plus idéale ?

    http://www.netmarine.net/forces/operatio/toulon/dates.htm

     

    L'histoire de Toulon est ainsi intimement liée à sa géographie et à son rôle militaire et naval. La ville a grandi au rythme de son port et de l'extension des fortifications et de son Arsenal.

    C'est en 1481 pour que s'affirme sa vocation maritime avec le rattachement de la Provence à la France. On construit la Tour Royale en 1514 et c'est Henri IV qui fait creuser la première darse et édifier un Arsenal. Richelieu, Colbert et Vauban font de Toulon un port à la taille des ambitions maritimes des Rois de France.

    Aux heures tragiques de la Révolution, en 1793, Bonaparte conquiert sa première notoriété en commandant l'Artillerie au siège de Toulon et Toulon sera débaptisée en Port-la-Montagne. Bonaparte repasse à Toulon en mars 1796 pour la campagne d'Italie et, en 1798, c'est à Toulon qu'il concentre les troupes qui y embarquent pour l'expédition d'Égypte.

    En mai 1830, une flotte considérable part pour la conquête de l'Algérie commandée par l'Amiral Duperré (voir l'Éphéméride du 14 juin).

    C'est aussi à partir de Toulon que le grand marin et explorateur Dumont d'Urville voguera à la découverte de la Vénus de Milo et de l'Antarctique, où il donnera à la Terre Adélie le prénom de sa jeune femme toulonnaise.

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    De 1836 à 1893, date de la visite de l'Escadre Russe venue de Cronstadt, l'Arsenal va être agrandi et doté de nouveaux bassins et appontements. Toulon est devenu un port de départ et de liaison pour les colonies comme le Tonkin.

    La seconde guerre mondiale verra le sabordage de la flotte le 27 novembre 1942, et les bombardements de novembre 1943 et août 1944; la ville fut totalement libérée par les troupes du Général de Lattre de Tassigny, mais elle était détruite à plus de 45 % !...

    Premier port militaire français, les eaux sûres de sa rade accueillent désormais la plus importante composante des bâtiments de la Force d'Action Navale.

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    http://toulon.fr/laissez-seduire/article/base-navale

     

    http://www.netmarine.net/forces/operatio/toulon/arsenal.htm

     

     

    24 juin,loi d'exil,orléans,du pont de nemours

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    De Gérard Leclerc, dans France catholique :

    "L’Église catholique en France est décidément à l'épreuve. L'affaire dite de Toulon qui met en cause Mgr Rey ne cesse de prendre de l'ampleur. Au risque d'une division grave des fidèles et même de malentendus avec Rome..." :

    https://www.france-catholique.fr/Des-catholiques-desempares.html

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    1. Ce soir, devant vos écrans ! Vous êtes invités par Christine Kelly :

    "Ce mercredi, de 19h à 20h, @ZemmourEric est mon invité dans #Facealinfo - Quelle analyse de la situation politique du moment ? - Quel avenir pour Reconquête ? - Quel avenir pour la France ? Vos questions, lui seront également transmises."

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    2. Il fallait s'y attendre, et on a écrit ici-même, le soir même, vers les 21h, qu'il ne faudrait certainement pas attendre longtemps pour que chacun de ceux qui composent l'hétéroclite et grotesque coalition des divergences baptisée NUPES "prennent la poudre d'escampette" (c'est l'expression que nous avons employée). Voilà qui a déjà été fait ! France Inter, fort marri, a annoncé - avec tous les autres médias - que PS, EELV et PCF refusent la proposition de Mélenchon d'un groupe Nupes unique à l'Assemblée.

    Réaction - attendue elle aussi -  de Gilles-William Goldnadel :
    "Le marché de nupe mis à jour en moins d’une journée. L’extrême - gauche est une escroquerie morale, intellectuelle et politique."

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    3. Si même BFM s'y met ! Eh, oui ! Le Titanic (en plastique, quand même) a heurté l'iceberg (un vrai, lui)...

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    3 BIS. François Asselineau le fait remarquer :

    "MACRON LÂCHÉ PAR L'OLIGARCHIE ? Vu la débâcle électorale, le journaliste économique mainstream François Lenglet rédige avec regret l'acte de décès de la réforme des retraites. Cela préfigure sans doute le lâchage de l'oligarchie. Leur marionnette de l'Élysée a cessé de plaire."

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    5. Dans Le ProgrèsUne CPE d'un lycée parisien placée sous protection après des menaces de mort... La CPE du lycée Charlemagne à Paris a reçu des menaces après avoir demandé à une élève qui venait passer des épreuves du bac de retirer son voile. Une enquête est ouverte... Religion de paix et d'amour !!!!!

    https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2022/06/20/une-cpe-d-un-lycee-parisien-placee-sous-protection-apres-des-menaces-de-mort

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    La juste et saine réaction de Jean-Paul Garraud : "...L'affaire de la CPE menacée de mort est symptomatique de la montée de l'islamisme en France. C'est un sujet essentiel qu'il faut régler urgemment..." :

    (extrait vidéo 1'19)

    https://twitter.com/JPGarraud/status/1539151153245593602?s=20&t=Tl8H9zUIljhPJiU2nxL-yw

     

    6. (Dans Le Courrier du soir) Coup de théâtre en Italie : le Tribunal de Rome se révolte et déclare illégale l'obligation vaccinale des soignants... Et en France, à quand leur ré-intégration ? Avec paiement rétroactif des salaires, bien entendu...

    https://lecourrier-du-soir.com/coup-de-theatre-en-italie-le-tribunal-de-rome-se-revolte-et-declare-illegale-lobligation-vaccinale-des-soignants/

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    7. Nous trouvons bien dommage - et ridicule - d'avoir adopté comme nom "My Loire vallée", mais nous saluons, et relayons bien volontiers, le beau travail qu'effectue cette entité :

    "Depuis 2011, le festival de Chambord vous propose une programmation éclectique traversant l'histoire de la musique.  Pour cette édition, 13 concerts sont organisés du 2 au 16 juillet au Château de Chambord !" 

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    "Ma Loire et ses châteaux", "Ma Loire, mes châteaux", "Ma Loire en sa vallée"... : on pourrait ouvrir un concours de suggestions pour que  les dirigeants de cette "belle" association lui trouvent un nom aussi beau que leur action...

     

     

    À DEMAIN !

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