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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Cinéma • L’expérience interdite - Flatliners

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    L’expérience interdite - Flatliners, une science-fiction américaine de Niels Arden Oplev

    L’expérience interdite, (interdit aux moins de 12 ans)… Au guichet du cinéma on m’a dit que j’avais manifestement dépassé cet âge. Dommage ! ils auraient dû m’interdire d’entrer. C'est un film d'épouvante et  l'épouvante, pour moi, commence à la vue d'une seringue... alors là j'ai été servi. 

    « Tu meurs et je te ressuscite !»…

    C’est ce que fredonnait mon épouse en sortant de la salle… En fait, elle se trompait puisque, dans L’antéchrist, Brassens chantait « Tu montes sur la croix et je te ressuscite ! ».

    Mais c’est égal, c’est bien le sujet de ce long métrage. 

    Nous avons lu, il y a une trentaine d’années un (ou peut-être plusieurs) livre(s) sur « la vie après la vie » et ces « ressuscités » qui racontent les longs tunnels, la lumière blanche, avec l'impression de flotter et de voler au-dessus de leurs corps.

    Des essais qui, à l'époque, nous avaient d'autant plus intéressés que la grand-mère d'Anne l'aurait vécu, si on peut dire ainsi…

    Elle se serait réveillée dans son cercueil pendant la veillée funèbre... et aurait, elle aussi, évoqué ces mêmes visions… en tout cas, c’est l’histoire - lugubre - qu’on m’a racontée… 

    Il paraît que cette expérience interdite est un remake d’une production de 1990 avec Julia Roberts… Ce nouveau film me semble pêcher par sa longueur (1 h 49) avec de l’outrance dans l’épouvante, et surtout – mon verbe pêcher n’est pas mis par hasard – un discours niaisement moralisateur qui impose aux « revenants » d’aller confesser leurs fautes.

    C’est pourtant mieux qu’un « bon film », même s’il est à interdire aux cardiaques qui risqueraient, eux, de ne pas en revenir.  

  • «Continuons le débat!», par Vincent Trémolet de Villers.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

    À 40 ans, Le Débat, qui fut l’un des phares de la vie intellectuelle en France, met un point final. C’est une triste nouvelle pour tous ceux qui sont attachés à la conversation civique. Pierre Nora et Marcel Gauchet l’ont porté avec courage, constance et brio pendant toutes ces années.

    Cet héritage nous oblige. Avec cette prestigieuse revue, le débat va-t-il disparaître ? Cela fait longtemps qu’un certain nombre d’adversaires conspirent contre lui.

    La contraction du temps, d’abord. Celui de la réflexion, de la rumination, de l’étude, de la hiérarchisation, de l’élaboration d’une pensée se perd dans le torrent de l’information continue. Le tweet aujourd’hui l’emporte sur la thèse, qui réclame dix ans d’effort solitaire.

    La dissolution de la culture, ensuite. Fondée sur l’histoire, la philosophie, la littérature, elle était une fréquentation intime qui façonnait les esprits: elle tend à devenir un ornement. À force de déconstruction, elle s’estompe et laisse la place au jargon des sciences sociales. Études de genre, pensée décoloniale, antispécisme, néoféminisme… une nouvelle doxa, indigeste, sentencieuse, étrangère aux doutes, renvoie les trésors de la civilisation occidentale – Shakespeare, Caravage, Michelet, Bizet, Nietzsche, Rodin… – à la cave.

    La restriction de la liberté, enfin, qui se manifeste par une violence doucereuse, celle que Tocqueville promet à celui qui dévie du discours imposé: «Vous resterez parmi les hommes, mais vous perdrez vos droits à l’humanité. Quand vous vous approcherez de vos semblables, ils vous fuiront comme un être impur.»

    Pourtant, malgré ce sombre décor, des intellectuels, des écrivains continuent de penser le monde. Ils se déploient dans les journaux comme sur les écrans, font salle comble, vendent leurs livres, affrontent les vents contraires. Ils maintiennent l’art de la contradiction, la clarté de la langue, la recherche inquiète de la vérité: des trésors en péril. La conversation, disait Roger Scruton, est l’autre nom de la civilisation.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Belle-Fille.

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    Au cinéma : Belle-Fille, un film français, réalisé par Méliane Marcaggi, avec Miou-Miou (Andréa, la belle-mère), Thomas Dutronc (Florent, son fils), Alexandra Lamy (Louise, sa « belle-fille »), Jonathan Zaccaï (Anto, son autre fils) et Léan Léviant (Manon, la fille de Louise).

    guilhem de tarlé.jpgDepuis le "boucler la ceinture" de la fin des années 60, les injonctions ne manquent pas sous notre Etat Providence avec " Fumer tue", "ne consommez ni trop gras, ni trop sucré, ni trop salé ", "4 à 5 fruits par jour", et, maintenant, les gestes barrières, la distanciation sociale et le masque obligatoire... il y a aussi dans le train l'obligation d'étiqueter ses bagages et de ne pas les quitter des yeux...
    Tintin en savait quelque chose qui s'était fait usurper sa valise remplacée par une autre, pour aboutir dans les geôles de la République du San Théodoros

    De même, avec une valise identique, Louise s'est retrouvée dans le lit de Florent... et la "belle-fille" d’Andrea.

    À Dominique P. qui m'a signalé cette comédie, au milieu des paysages enchanteurs de l'île de Beauté,  j'indique à mon tour une autre " belle-fille" malgré elle, un drame dont je garde un excellent souvenir dans les magnifiques vignobles bordelais, incarné par Nathalie Baye en 1983 : J'ai épousé une ombre.

     


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

    Août 2020

  • Le Tour de France ”machiste et polluant” : le nouveau propos dément du maire de Lyon...

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    Hier, il insultait la mémoire collective du Peuple lyonnais - et de la France entière - en refusant, soi-disant au nom du principe de laïcité, d'assister à la cérémonie de renouvellement du Voeu des Echevins de Lyon de 1643.

    C'était mardi dernier; le lendemain, mercredi, ce Tartufe bien plus énorme que celui de Molière posait sans vergogne la première pierre de la mosquée de Gerland : laïcité, vous dis-je !

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    Aujourd'hui, nouvelle provocation : un propos dément, dans lequel il croit pouvoir affirmer que le Tour de France est "machiste et polluant".

    Insulter l'Histoire et la Mémoire, hier, insulter le Peuple aujourd'hui, à travers de ce qui est, chaque année, une grande fête nationale, populaire et sportive : décidément, ce pauvre Grégory Doucet semble avoir voulu se rendre célèbre comme maire de guerre civile, maire insultant et insulteur, maire diviseur, maire de fracturation, alors que la belle et noble magistrature suprême de la Cité est, au contraire, de ne parler et oeuvrer qu'en fonction du Bien commun de la dite Cité.

    Il y a eu, à la louche, deux tiers d'abstentions lors du second tour des dernières Municipales à Lyon; et Grégory Doucet a recueilli 52% des voix du tiers restant au second tour. Si l'on tient compte des non inscrits (par dégoût/rejet du Système ?), des bulletins blancs et nuls, on constate que le maire aux propos déments n'est maire - au mieux - qu'avec la moitié du tiers des voix : c'est "ça", la démocratie ? C'est "ça" le Système, la République et les "valeurs de la République" dont on nous rebat les oreilles ? 

    Maire "légal", certes, ce pauvre monsieur Doucet, aux propos déments, provocateurs, haineux et méprisants n'est évidemment pas un maire "légitime" si l'on s'en tient à la seule définition communément admise de la démocratie : détient le pouvoir celui ou celle qui a obtenu la moitié des voix plus une.

    Donner le pouvoir dans de grandes métropoles à des gens qui, de fait, n'ont pas de titre à l'avoir, c'est cela qui devrait "interroger quelque part" les Français, aujourd'hui, sur le Système qui nous régit, si mal...

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  • Célébrer Napoléon, par Gérard Leclerc.

    Statue équestre de Napoléon à Rouen.

    © Giogo / CC by-sa

    On célèbre cette année le bicentenaire de la mort de Napoléon à Sainte-Hélène. L’événement sera-t-il dignement rappelé ou fêté ? De grosse réticences se font sentir. Toute une coalition se dresse contre un personnage et une légende pour elle insupportable. Que penser de cette pureté inflexible ?

    gerard leclerc.jpg« Sauf pour l’art, sauf pour la gloire, il eut mieux valu que cet homme n’ait pas existé. » Ce mot célèbre de Jacques Bainville au terme de son superbe essai sur Napoléon peut paraître sévère. L’échec sanglant de l’empereur, au terme de son incroyable épopée, justifie sans doute une telle sévérité. Mais l’art et la gloire, ce n’est pas rien, et le même historien soulignait que la légende soigneusement ciselée à Sainte-Hélène hanterait longtemps le souvenir des Français. Pas seulement d’ailleurs. La légende de l’empereur est universelle. Le Figaro qui consacre un éditorial et une double page au bicentenaire de sa mort rappelle le mot de son ennemi Chateaubriand : « Vivant il a raté le monde, mort il l’a conquis. » Oui, même les Chinois se passionnent pour cette figure égale aux plus grandes.

    Et pourtant, la célébration du bicentenaire n’a pas que des partisans. Elle a aussi des adversaires résolus, coalisés dans une vindicte sans limite. Ceux-là sont très représentatifs des idéologies qui font fureur jusque dans nos universités. Comment pourrait-on célébrer l’homme qui a rétabli l’esclavage dans nos colonies ? Oui, il est vrai qu’à l’aune des passions actuelles Napoléon n’est pas recevable. Il est le contraire absolu du politiquement correct. Si on laissait faire la légion de ses détracteurs, pas une de ses statues ne resterait en place et la présence de ses cendres sous la coupole des Invalides devrait susciter colère et manifestations.

    Je ne puis m’empêcher de trouver cette pureté dangereuse. Cette rage d’éradication va bien au-delà des nécessaires jugements critiques. Elle pourrait bien être à l’origine d’un nouveau totalitarisme, car il n’est pires psychopathes dans l’histoire que ces inventeurs d’une humanité réinventée. Philippe Muray avait déjà tout dit sur les ravages de ce qu’il appelait « l’empire du Bien ».

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 11 février 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • La marche du Carême, par Gérard Leclerc.

    Sanctuaire de Notre-Dame de La Salette, Isère.

    © Pascal Deloche / Godong

    Les jours et les semaines filent. Nous en sommes déjà à la quatrième semaine de Carême ! Alors que nous sommes tellement enveloppés par le climat de pandémie qui dure depuis un an, sommes-nous, nous autres chrétiens, dans l’esprit de cette montée vers Pâques ? J’observe une querelle à propos des conférences de Carême, qui ne semblent pas convenir à certains.

    gerard leclerc.jpgDu moins les font-elles réagir, c’est qu’elles ne les laissent pas tout à fait indifférents. Seraient-ils capable de mieux faire que le prédicateur, qui assume la tâche magnifique de succéder à une liste impressionnante de personnalités qui se sont inscrites dans la tradition du Père Lacordaire ? Je demande à voir. Mais la question de fond, c’est bien de présenter le mystère chrétien aujourd’hui, tel qu’il éclaire notre vie. Mystère chrétien qui se traduit par mystère pascal, dans la préparation de la Grande semaine de l’année.

    Sommes-nous capables de témoigner de Jésus, comme le personnage central de l’histoire, l’envoyé du Père qui, au travers de la dramatique du Vendredi saint, nous conduit à la gloire ? Je lis chez nos confrères de La Vie un entretien intéressant avec Ken Follet, cet écrivain britannique, qui vient de faire un don de 148 000 euros pour la restauration de la cathédrale de Dol-de-Bretagne. Mais je bute sur une de ses expressions : « Pour moi, Jésus est comme Socrate : il y avait bien un homme nommé Socrate qui n’a probablement pas dit ou fait tout ce que Platon lui a prêté. Mais tout de même, je trouve une grande sagesse chez Jésus. »

    Certes, il avait une grande sagesse. Mais n’était-il pas beaucoup plus ? « Le plus grand habitant ayant vécu sur la Terre » selon l’expression du docteur Couchoud, cet agnostique. Oui, en Carême il n’y a pas d’autre question à poser que celle de Jésus lui-même : « Qui dites-vous que je suis ? » (Mt 16, 15).

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 mars 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : à propos de la mort de Napoléon...

    1821 : Mort de Napoléon

    5 mai,états généraux,louis xv,louis xvi,versailles,parlements,napoléon,bonaparte,bainville,sainte héléne,chateaubriand,rousseau     Dans notre Album Maîtres et témoins(II) : Jacques Bainville. , voir la photo "15 octobre 1931 : parution du "Napoléon" (I/III)" et les deux suivantes

    Dans ce qu'il appelait lui-même sa "brochure", publiée le 31 mars 1815, "De Buonaparte et des Bourbons", Chateaubriand écrit, entre autres :

     

    "...L'avenir doutera si cet homme a été plus coupable par le mal qu'il a fait que par le bien qu'il eût pu faire et qu'il n'a pas fait....Il a plus corrompu les hommes, plus fait de mal au genre humain dans le court espace de dix années que tous les tyrans de Rome ensemble, depuis Néron jusqu'au dernier persécuteur des chrétiens....Né surtout pour détruire, Bonaparte porte le mal dans son sein...."

     

    Il y dénonce les "rêves d'un fou et d'un furieux", qui osait affirmer, devant un Metternich sidéré, cette monstruosité: "J'ai trois cent mille hommes de revenu !"

    Lorsqu'on lit ou relit ce texte, près de deux siècles après sa publication, on comprend mieux le sens des mots pamphlet et polémique, et l'on est saisi par sa force et sa puissance, en constatant qu'il n'a rien perdu ni de l'une ni de l'autre, après tant de temps. On n'a rien écrit de mieux depuis sur le sujet, à part le Napoléon de Jacques Bainville, dans lequel celui-ci prononce ce jugement définitif :

     

    "Sauf pour la gloire, sauf pour l'Art, il eut probablement mieux valu que cet homme n'eût jamais existé."

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    On se rappellera - comme en écho de cette phrase de Bainville - que Napoléon lui-même, en visite sur la tombe de Rousseau, à Ermenonville, s'était laissé aller à cette confidence :

    "L'Histoire dira s'il n'eût pas mieux valu pour l'humanité que ni lui ni moi n'eussions jamais existé..." (voir l'Éphéméride du 28 août)

     

    Et, à ce propos, on lira avec intérêt l'article de Christian Vanneste, que nous avons repris ici-même : Se délivrer de la "napoléonite"

  • Sur le blog ami de La Couronne, exposition : «La princesse Palatine, la plume et le Soleil».

    Du 15 octobre au 28 février, le musée musée des Avelines accueillera une exposition consacrée à Madame la duchesse d’Orléans dite “La Palatine”. Cette exposition intitulée “La princesse Palatine (1652-1722), la plume et le Soleil”, a pour ambition de mettre en lumière la personne d’Élisabeth-Charlotte de Bavière, dite la princesse Palatine, belle-sœur de Louis XIV et témoin privilégié de son règne et des mœurs de la cour.

    Le musée vous invite à suivre les traces de la princesse, depuis son Palatinat natal jusqu’à Versailles en passant par les demeures de son époux, le Palais-Royal et le château de Saint-Cloud qu’elle décrit comme « le plus bel endroit du monde ».

     

    À travers une galerie de portraits, l’exposition évoquera son entourage, la famille royale qu’elle intègre en épousant Philippe d’Orléans, dit Monsieur, frère du roi, ses enfants dont le futur Régent, les maîtresses de Louis XIV, mais aussi sa famille allemande avec qui elle entretient une abondante correspondance. Celle-ci, riche de plus de 60 000 lettres (dont un dixième est conservé aujourd’hui), est un outil précieux pour dresser un portrait intime de la Palatine, de sa personnalité et de ses nombreuses passions qui seront évoquées dans l’exposition. Son regard spontané sur les évènements de son époque, son franc-parler et sa plume acérée seront l’occasion de revenir sur cinquante années à la cour du Roi-Soleil.

     

    Venez découvrir la vie de cette princesse à Saint-Cloud, figure peu connue de l’histoire du Grand Siècle, ainsi que la beauté des intérieurs du château de Saint-Cloud et de son parc à cette époque à travers plus d’une centaine d’œuvres tels des peintures, gravures, dessins, tapisseries et objets d’art.

     

    Pour en savoir plus : Exposition : La princesse Palatine (1652-1722), la plume et le Soleil

    Source : https://www.la-couronne.org/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Les héros ne meurent jamais.

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    Art et Essai : Les héros ne meurent jamais,  un film français de Aude-Léa Rapin, avec Adèle Haennal (Alice), Jonathan Couzinié (Joachim), et Antonia Buresi (Virginie).

    guilhem de tarlé.jpgAlors que notre pays se balkanise, avec de plus en plus de zones de Non-France, ces héros nous mènent dans les Balkans pour la troisième fois depuis le début de l’année. Ce fut la Macédoine, avec Honeyland, et déjà Sarajevo en Bosnie avec Sympathie pour le diable. 

    Hormis l’occasion de refaire de la géographie, et un peu d’histoire récente, ces films et particulièrement ces héros n’ont aucun intérêt, pour ne pas dire que cette fiction est incompréhensible.

    Elle émet l’hypothèse de la réincarnation d’un soldat mort en Bosnie en 1983…
    Pardonnez-moi, mais ça correspond à quoi ce 1983 ? A cette date, et depuis 1945, la Bosnie-Herzégovine est l’une des six républiques de la République Populaire Fédérative de Yougoslavie, et il faudra attendre son indépendance en mars 1992 pour que la guerre la déchire en opposant les musulmans aux Serbes.

    Bref si l’un des lecteurs de ce commentaire peut m’éclairer sur la signification de ce long-métrage, je suis preneur pour ne pas mourir stupide puisque moi, comme Balavoine, « je ne suis pas un héros » !

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Henri IV - Le dernier livre de Jean-Christian Petitfils.

    Parution le 19 août prochain de cette nouvelle biographie du bon roi Henri IV, écrite par Jean-Christian Petitfils. Avec ce grand livre, Jean-Christian Petitfils, consacré historien national, lauréat de nombreux prix et distinctions, achève un ensemble monumental : 

    la galerie des cinq rois Bourbons d’Ancien Régime, qui est l’histoire même de la France moderne. On y retrouve la qualité de la recherche, la profondeur de la démarche et le talent d’écriture qui, en une trentaine d’ouvrages devenus des classiques, ont façonné le succès d’une œuvre aujourd’hui sans guère d’équivalent.

     

    Résumé du livre :

    Comment un personnage baroque a fait entrer la France dans la modernité. Un récit saisissant et original pour une démonstration éblouissante. ” Le roi “, disait sa belle-sœur Éléonore de Médicis, ” est un homme à se faire aimer par les pierres elles-mêmes. ” L’arme de la séduction fut en effet pour beaucoup dans la vie publique, et aussi privée, du roi Henri. Mais d’autres atouts ont contribué à une destinée improbable.

    Ainsi la part de circonstances extraordinaires, qui à la mort violente de son lointain cousin Henri III, en 1589, le placèrent en position d’héritier de la couronne. Aussi ses années d’apprentissage, au plus près de la population béarnaise dont il partagea la rude existence, et sa connaissance des hommes. Enfin son remarquable bon sens et un réalisme qui ne s’embarrassaient pas de préjugés ni même toujours de principes.

    Au moment où le royaume menaçait de sombrer, il fut l’homme de la situation. A travers une succession de massacres, d’intrigues, de revers et de rebonds, il s’imposa. Le combattant se révéla alors homme d’Etat, pacificateur, organisateur, bâtisseur, non sans dérive autocratique ni piteuse galanterie. Si le règne d’Henri le Grand a marqué si durablement la France, c’est que le premier roi Bourbon a su restaurer entre la couronne et le peuple ” l’ordre de l’amour ” si brutalement déchiré par la Saint-Barthélemy et les guerres de religion devenues civiles.

    Sa mort même, érigée en martyre, le servit. Car notre pays aime les sauveurs marqués du sceau de la Providence. La biographie du roi préféré des Français.

    Vous pouvez pré-commander ce livre directement sur le site Decitre.fr : ici

    Source : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. C'est à lire dans Le Figaro :

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    2. Désolés, on avait laissé passer l'anniversaire ! Un ami lecteur nous l'a rappelé" !...

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    3. Sur Europe 1, Philippe de Villiers explique (en 2'27") qui est Macron, pourquoi il l'a déçu, et pourquoi il est le responsable de ce qui se passe... :

    https://twitter.com/MFerandou/status/1380751805156626433?s=20

     

    4. Il va aller les chercher lui-même, et même dans les Cités, banlieues et autres zones de non-droit ? Chiche !...

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    5. PARIS EST EN DANGER !  : le cri d’alarme de dizaines de stars du monde entier pour sauver la ville. Alors que la mairie de Paris est confrontée à d’importantes critiques sur la gestion de la ville, l'urbaniste Mary Campbell Gallagher se fait le porte-voix d’un collectif de figures artistiques du monde entier inquiètes du sort de la plus belle ville du monde :

    https://www.valeursactuelles.com/societe/paris-est-en-danger-le-cri-dalarme-de-dizaines-de-stars-du-monde-entier-pour-sauver-la-ville/

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    6. Avec 5 000 églises en péril, notamment menacées de destruction, l'année 2021 marque un triste record. Des initiatives se multiplient afin de sortir de cette spirale délétère pour l'histoire de notre pays... (par Marie de Greef-Madelin) :

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/economie/sauvons-notre-patrimoine-religieux/

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    (extrait vidéo 0'43) :

    https://twitter.com/LouisRielFrance/status/1380803847329841154?s=20

     

    7. Comme le disaient Les Inconnus, "dans Culture il y a ture" !!!!! : un bien triste et désolant aperçu de la génération écologiste à venir, poésie de tous les instants, slogans "cul-turels", "esprit" (ou ce qu'ils croient être de l'esprit) en dessous de la ceinture... Et comme le dit la pub télé de LIDL : "On est mal !:..." :

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    À DEMAIN !

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  • Cinéma • Volontaire

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    Volontaire, un film d’Hélène Fillières, avec Hélène Fillières (le commandant adjoint), Lambert Wilson (le Commandant Rivière), Diane Rouxel (l’Aspirant Baer), Corentin Fila (l’Enseigne de vaisseau Dumont), Alex Descas (Albertini) et Josiane Balasko (la mère).

     

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    « Dans l’armée, il n’y a ni homme ni femme mais des militaires »

    Est-ce une transposition de Saint Paul aux Galates – « il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ » - ? 

    La bande-annonce, en tout cas, laissait espérer quelque chose de mieux de cette tragi-comédie truffée de longueurs. 

    C’est évidemment un hommage à la Volonté, et je serais l’adepte d’une formule « Je veux, donc je suis », et mon épouse le dit souvent : « quand on veut, on peut ».

    C’est un hommage aux Bérets verts des commandos marine, et donc au Béret vert… ce qui n’est pas si fréquent ! Je n’en ai pas d’autre en mémoire que celui de Jean-Pax Méfret à la Légion étrangère dans sa chanson Kolwezi :

    « L'histoire de sept-cents légionnaires
    Portant un béret vert,
    Largués sur un coin de terre,
    Pour effacer l'enfer.

    Depuis des années, c'était pas arrivé.
    Le pays entier est fier de son armée ». 

    C’est encore – notons-le bien - avec le moine un hommage à la fidélité. 

    C’est malheureusement aussi un tissu de politiquement correct avec son interdiction de fumer, avec sa diversité, avec son homo, son refus des cycles naturels, et son soupçon de théorie du genre - « dans l’armée, il n’y a hi homme ni femme, mais des militaires » -. 

    Josiane Balasko, quant à elle, ne joue pas puisqu’elle tient le rôle d’une comédienne de gauche.   

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    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Le Tour de la France...

    Il y a deux choses dans le Tour de France. Il y a l'épreuve sportive proprement dite, qui en constitue bien sûr le coeur, l'essentiel, mais à côté, et en parallèle, il y a un "deuxième essentiel", à savoir la présence constante de la France, justement, notre Patrie charnelle, que nous aimons comme telle et dont nous savons bien qu'elle est une personne; qu'elle est tout sauf désincarnée, pour nous; tout sauf une idée, une abstraction.

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    Et le mérite, l'intérêt du Tour est, précisément - à côté de l'épreuve sportive mais indissociable d'elle - de mettre en scène, de donner à voir, de révéler la France, notre cher et beau pays, qu'ont chanté et célébré Péguy et Barrès: et pas d'une façon abstraite, intellectuelle, académique; mais au contraire d'une façon très concrète et très vivante, sans fards et telle qu'elle est aujourd'hui, façonnée non par l'empilement ou la juxtaposition des siècles mais par leur succession harmonieuse et la complémentarité de leurs apports; qui ont crée ce Capital transmis que l'on appelle la Civilisation.

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    Suivre le Tour c'est donc voir la France, dans la réalité de ses paysages, dans sa riche diversité, dans ses contrastes, mais aussi dans ce qui crée cette unité façonnée par les siècles: et c'est ainsi une leçon d'histoire, de nature, de beauté et de beautés; et au final c'est une leçon d'amour qui se déroule jour après jour, qu'on soit ou non amateur de sport en général et de vélo en particulier.

    Le Tour, vu sous cet angle, transcende évidemment le Tour; il fait partie du patrimoine culturel de la France; il nous ressource en quelque sorte, une fois par an, et nous remet en présence de sites exceptionnels, de lieux de mémoire, de paysages grandioses, de villes historiques et "bien remparées"; il fait défiler les Provinces, et en même temps il les fait découvrir ou re-découvrir chaque année à des millions de touristes (c'est la troisième épreuve sportive au monde, en terme d'affluence et de notoriété, après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de Football...).

    Oui, qu'on aime ou non, qu'on pratique ou non le vélo, le Tour de France c'est aussi cela, et pour certains c'est surtout cela: le Tour de "la" France, une visite de vacances dans la grande maison de famille...

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  • Au Cinéma :  Les Vengeances de Maître Poutifard, par Guilhem de Tarlé

    Les Vengeances de Maître Poutifard - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Les Vengeances de Maître Poutifard, un film français de Pierre-François Martin-Laval, avec Christian Clavier (Robert Poutifard), Isabelle Nanty (Huguette Poutifard, sa mère) et Jennie-Anne Walker (Claudine Haignerelle, l’institutrice),
    d’après le roman de Jean-Claude Mourlevat, La troisième vengeance de Robert POUTIFARD.

    Mon épouse me reproche souvent de ne pas savoir voir les films pour enfants avec des yeux d’enfants… mais ces vengeances sont-elles un film pour enfants, même s’il se termine avec une morale sur le pardon ?
    Mon dernier petit-fils, dans sa onzième année, était heureux de sa séance, mais il a précisé que l’histoire était différente du livre. Effectivement j’apprends que le réalisateur a fait « des modifications pour être plus en phase avec notre époque » ! Comme si l’innocence des enfants, celle qui les fait rire devant une tarte à la crème, n’était pas intemporelle ! Quel besoin y avait-il de mettre en scène des influenceuses ? et, quoi qu’on pense de l’individu, la deuxième vengeance qui met en scène le président n’a rien de drôle et n’enseigne certainement pas aux enfants le respect de l’autorité qui manquerait aux émeutiers qui brûlent, saccagent et pillent notre pays.

    J’ai tendance à penser (et à espérer) que mon petit-fils était davantage content d’être allé au cinéma que de ce qu’il y a vu. Il me semble d’ailleurs qu’il n’a ri qu’une seule fois, comme tout le monde, dans la scène du restaurant qui, malgré son outrance, est effectivement amusante.

    Très franchement, il y a mieux à faire pour divertir nos enfants ou petits-enfants que cette nullité de Christian Clavier.

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  • Au cinéma : Les algues vertes, par Guilhem de Tarlé. Un long-métrage très politique contre le système et la corruption..

    Les algues vertes - Haut et Court

     

    A l’affiche :  Les Algues vertes, un film français de Pierre Jolivet, avec Céline Sallette (Inès Léraud, journaliste d’investigation, notamment à France Culture), Nina Meurisse (Judith, la compagne de la journaliste), Julie Ferrier (Rosy Auffray, l’épouse de Jean-René Auffray décédé dans une vasière remplie d’algues vertes, en septembre 2016), adapté de la BD Les algues vertes – l’histoire interdite d’Inès Léraud (et Pierre van Hove), tirée de sa propre enquête.

     

    « Quand vient la fin de l'été sur la plage

    Il faut alors se quitter, peut-être pour toujours

    Oublier cette plage… »


    C'est une chanson des Chats Sauvages de 1962, année de triste mémoire pour notre pays qui bradait ses départements d'Algérie tandis que le machinisme américain envahissait nos fermes "hexagonales", endettait nos paysans et conduisait au remembrement des terres pour une agriculture intensive.

    Sur la plage d’Hillion, dans la baie de St Brieuc, en 1971, la fin de l'été était définitive et la plage à oublier avec des vagues migratoires d'algues vertes, portées par les marées - vertes - venant grand-remplacer les baigneurs, riverains et touristes.

    Le point commun entre l'agriculture industrialisée et les algues vertes se trouve dans les énormes quantités d'azote nécessaires à la première qui viennent polluer la mer... qui pollue la terre... qui pollue l'air.

    Avec un gaz toxique H2S (hydrogène sulfuré) et les cadavres de 2 chiens, 36 sangliers, 1 cheval, jusqu’à celui d’un sportif faisant son jogging ou d’un agent d’une déchèterie, comme pièces à conviction, Les algues vertes nous racontent un combat de David et Goliath, d’une journaliste et quelques individus contre les mastodontes agro-alimentaires, la FNSEA, les lobbies du tourisme, les politiques et même les procureurs, qui refusent un lien de causalité entre l’azote, les algues et les décès.


    Un long-métrage contre le système et la corruption - l'un ne va pas sans l'autre - qui nous renvoie aux excellents La Fille de Brest (2016) ou Dark Waters (2020).

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