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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Révolution et République, Ecole, Historiquement correct : un débat entre Philippe Nemo et Roland Huraux (3/3)...

    Deuxième partie : à propos de l’Ecole, malade de l’idéologie républicaine…..

     

    F.C. : Vous affirmez que le blocage de l’Education nationale est lié à une conception idéologique de la République.

    P.N. : En effet, je crois que le culte para-religieux de la « République » est chez nous, désormais, un facteur d’obscurantisme et de régression. Quand on conteste par exemple le monopole et le monolithisme de l’Education nationale, qu’on veut développer un secteur libre, créer une émulation entre écoles et universités comme cela se fait dans tous les autres pays démocratiques, ces propositions ne sont pas discutées sur un mode rationnel. Leurs promoteurs sont aussitôt accusés d’être des anti-républicains, des êtres immoraux, et qui entendent faire prévaloir leurs intérêts particuliers sur ceux de la nation.

             Or c’est l’inverse qui est vrai. C’est l’Education nationale qui est une fédération d’intérêts privés et corporatistes, et qui poursuit depuis des lustres, de façon fort peu démocratique, un projet politique partisan. Par exemple, la grande majorité des inspecteurs généraux de l’Education nationale sont socialistes et francs-maçons. Ce n’est pas normal. L’institution n’est pas à l’image du pays.

    R.H. : On ne peut pas dire que l’école des années 60 ne fonctionnait pas sur le plan pédagogique. Jacques Chirac disait que son grand-père était un instituteur de gauche de la III° et IV° République, ces fameux « hussards noirs », c’est-à-dire, selon lui, exactement le contraire d’un instituteur gauchiste de la V°. Il y a eu une mutation sociologique et idéologique de l’Education nationale qui est liée à Mai 68 et à ses conséquences, ce dont vous ne parlez pas assez.

              Prenons l’exemple de la suppression des cours de morale à l’école laïque, qui précédaient les cours durant les III° et IV° République. Elle s’est faite à la sauvette, au début des années 70, sans que personne l’ait décidé. Une certaine modernité libérale libertaire a fait plus de mal à, l’école que le socialisme laïciste, notamment à travers l’explosion du paysage audiovisuel français (PAF) dans les années 80, dont les effets néfastes sont reconnus par les éducateurs.

    P.N. : Je voudrais rectifier à ce sujet un malentendu tenace qui repose sur l’ignorance de la véritable histoire de l’Education nationale. Les réformes pédagogiques désastreuses qui ont transformé notre école en cette « fabrique du crétin » si bien décrite par Jean-Paul Brighelli, ne sont qu’un « dommage collatéral » de la décision essentiellement politique et partisane d’instaurer une « école unique ». Ce projet a été lancé dans les années 1920 par la franc-maçonnerie socialiste visant à accomplir une transformation révolutionnaire complète de la société. Ce plan connut un début d’application sous le Front populaire, mais fut repoussé deux fois par le Parlement de la IV° République. C’est de Gaulle, hélas, qui le mit en œuvre au début de la V°.

              Or, à partir du moment où vous supprimez toute sélection, toute filière, tout « droit à la différence » des écoles, vous ne pouvez plus appliquer les pédagogies traditionnelles exigeantes. Vous êtes obligé de les remplacer par un enseignement qui convienne à tous les élèves des classes rendues artificiellement « hétérogènes ». Il ne vous reste donc plus qu’à remplacer l’enseignement méthodique par une animation culturelle destructurée, fondée sur de prétendues méthodes « actives » ou « inductives » qui échouent complètement à effectuer des apprentissages progressifs et solides. La « modernité libérale » n’a aucune responsabilité dans cette situation qui a résulté mécaniquement des réformes communisantes accomplies dans notre système scolaire.

    R.H. : Je vous rappelle que, si de Gaule a sans doute sa part de responsabilité dans cette gabegie, c’est quand même Giscard qui a, avec la réforme Haby, crée le collège unique en 1975, une décision désastreuse.

              Jusqu’en 1960, on apprenait les fondamentaux à l’école. A tous les niveaux. Les années  60 ont vu aussi l’introduction de nouvelles méthodes pédagogiques dont on connaît le effets désastreux. De Gaulle , qui était le contraire d’un idéologue, faisait confiance aux technocrates sur les sujets qu’il connaissait moins, comme l’éducation. A tort, en l’occurrence…..    (à suivre.....).

  • Théâtre & Cinéma • Adieu Rochefort !

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    par François-Xavier Ajavon

     

    ajavon_francois_xavier.jpgLa mort n’est pas sympa. On avait pourtant dit à la Camarde qu’elle pouvait emporter n’importe qui, mais pas Jean Rochefort. Approchant les 90 ans, il donnait l’illusion d’être immortel, à l’instar de ses moustaches qui ont imprimé leur marque pour l’éternité dans l’imaginaire des Français. Ce long visage, ce long nez, ce sourire malicieux, cette silhouette élégante, ce regard moqueur où passaient parfois quelques cumulonimbus de mélancolie, tout le monde les connait. Rochefort faisait partie de la bande d’amis, il était membre de la famille, il faisait partie du décor. Non, la mort n’est vraiment pas sympa…

    Manque le grand Claude Rich

    Chacun son Rochefort. Le mien passe d’abord par Le Crabe-tambour (1977), chef d’œuvre de Pierre Schoendoerffer où l’acteur incarne un officier supérieur de la Marine qui, rongé par un cancer, fait une dernière mission en mer à la tête d’un escorteur d’escadre.

     

     

    Rochefort, habité par ce personnage de militaire hanté par son passé et « sa » guerre d’Indochine, donne toute la mesure de son talent, tout en profondeur et avec une gravité toujours pleine de grâce. Dans ce film, il donne notamment la réplique au grand Claude Rich, disparu aussi cette année. Il ne reste plus grand monde sur le pont du Jauréguiberry… Ah ça non, la mort n’est vraiment pas sympa…

    Les années Giscard

    Mon Rochefort c’est aussi bien entendu celui d’Yves Robert. L’inoubliable Étienne Dorsay d’Un éléphant ça trompe énormément (1976), emporté par un tourbillon romantique dans le sillage de l’irrésistible Anny Duperey. On retiendra plusieurs images de ce film : celle de Jean Rochefort fumant avec nonchalance sur le toit d’un immeuble, obligé de fuir l’appartement de son amante à l’arrivée du mari ; celle de l’acteur – qui était un fin cavalier – aux prises avec un équidé récalcitrant ; celle enfin de Rochefort parmi la bande de copains la plus célèbre de l’histoire du cinéma, entre Bedos, Brasseur et Lanoux. Un film qui est une excellente comédie, que nous devons à la plume de Jean-Loup Dabadie, mais aussi un témoignage plein de grâce et de poésie sur la France des années 1970, ses mœurs, son esthétique, son âme. Et Rochefort incarnait à merveille ces années Giscard…

     

     

    La Régence avec Noiret

    Mon Rochefort c’est aussi l’abbé Dubois de Que la fête commence (1975) de Bertrand Tavernier. Dans ce film en costumes, narrant une tranche de la Régence autour du personnage complexe de Philippe d’Orléans – Rochefort incarnait un premier-ministre dévoré d’ambition qui jouait sa propre partition dans l’ombre du Régent. L’acteur réussissait l’exploit de n’être pas écrasé par les acteurs de poids, et amis, à qui il donnait la réplique : Noiret et Marielle. Avec son jeu plein de finesse, Rochefort arrivait même à nous intéresser à son personnage – sombre et antipathique. Il arrivait à nous faire toucher ce que Dubois avait de touchant et d’humain, derrière le masque grimaçant des ambitions.

     

     

    Il y aurait tant d’autres films à citer. Il ne faudrait pas négliger le très subtile Ridicule(1996) et Tandem (1987) de Patrice Leconte.

     

     

    De Winnie à Don Quichotte

    Il ne faudrait pas oublier que Rochefort a été à l’aise dans le registre cap et épée, tout autant que dans le film d’aventure ou historique. Pour toute une génération (la mienne) c’est aussi un monsieur qui venait chaque dimanche dans le poste de télévision pour présenter Les Aventures de Winnie l’ourson. Et – entre Winnie et Bouriquet !  – l’acteur parvenait à toujours conserver une grande élégance. Ce qui est une gageure. 

    Gardons une ultime image : celle de Rochefort en Don Quichotte au début des années 2000. On connaît le destin du film-fantôme de Terry Gilliam, frappé par mille malédictions. Avec sa longue silhouette et son visage émacié Rochefort incarnait à merveille le personnage de Cervantès.

     

     

    Il semblait faire corps avec lui. Il nous reste de ce tournage avorté un making-of troublant, où l’acteur devenait peu à peu Don Quichotte, habité par sa folie, sa naïveté et son espérance. Aujourd’hui les Français perdent un copain, un père, un frère, un proche parent. Ah ça non, la mort n’est vraiment pas sympa… 

    François-Xavier Ajavon

  • Le dernier Mattéi - Delsol : L'identité de l'Europe, aux PUF...

                L'identité de l'Europe, le dernier ouvrage de Chantal DELSOL et Jean-François MATTÉI, est paru le lundi 7 juin dernier, aux Presses Universitaires de France

                Les contributions sont d'Alain BESANÇON, Chantal DELSOL, Jacques DEWITTE, Gérard-François DUMONT, Mezri HADDAD, Jean-François MATTÉI, Philippe NEMO, Joanna NOWIKI et André RESZLER.

     

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    173 pages, 15,20 euros

    Chantal Delsol, professeur de philosophie à l'Université Paris-Est, est membre de l'Institut, auteur d'ouvrages de philosophie, d'essais et de romans.
    Jean-François Mattéi est membre de l'Institut, professeur émérite de l'Université de Nice-Sophia Antipolis, et professeur de philosophie politique à l'Institut d'Études Politiques d'Aix-en-Provence.

                En renonçant à assumer son identité, l'Europe enchaîne les paradoxes.

     

                Le premier est celui d'une culture universelle qui, Hugo, Valéry ou Camus en témoignent, n'a pas posé de problème aux créateurs qui s'en réclamaient.

     

                Le deuxième paradoxe est celui du refus de donner un contenu à l'idée d'Europe : parler de son identité serait une illusion rétrospective ou le masque d'un colonialisme culturel plus pernicieux que celui du passé.

     

                Le troisième paradoxe tient à ce que cette critique de l'Europe utilise ses propres outils intellectuels pour mettre en doute son existence. Mais en suivant la forme de ses récits, de ses connaissances et de ses oeuvres, il est possible de donner un sens à la quête de l'identité européenne. Si l'Europe n'ose plus se réclamer de sa culture en abdiquant son origine et son destin, elle se dissoudra sans voir qu'elle se prive tout simplement de sa présence au monde.

     
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                 Si "l'utilisation de la notion d'identité commence par une critique de cette notion", notait Claude Lévi-Strauss dans son séminaire sur L'identité, il est indispensable, nuançait-il, de voir en elle le "foyer virtuel" qui rassemble les traits dominants d'une culture.
    L'Europe a ainsi constitué son identité mouvante à travers les siècles en intégrant rétrospectivement dans ce foyer les sources grecque, romaine et chrétienne ainsi que de multiples influences extérieures. Tel est son premier paradoxe : sa culture particulière s'est reconnue comme le foyer de la culture universelle en soumettant le monde à une investigation rationnelle et critique. Mais lorsque la critique retourne la raison contre elle-même, elle succombe à la tentation de désavouer sa propre culture.
                 Tel est le second paradoxe de l'Europe : en doutant aujourd'hui de sa vocation à exprimer l'universel, elle se résigne à ce que Valéry appelait, dans Regards sur le monde actuel, "l'illusion perdue d'une culture européenne".
     
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  • 31'37” avec Jean-François Mattéi...

                Il vient de sortir un nouvel ouvrage avec Chantal Delsol, L'Identité de l'Europe (1).

                Nous avions déjà pu l'écouter sur Canal Académie parler de son Regard vide, et de Camus.

                Jamais deux sans trois: Damien Le Guay reçoit Jean-François Mattéi, toujours sur la toujours excellente Canal Académie: trente et une minutes d'altitude mentale, pour reprendre l'expression de Proust..... Il parle cette fois de son Sens de la démesure.

                Vivement la prochaine, pour son dernier....

                http://www.canalacademie.com/ida5564-Jean-Francois-Mattei-Le-sens-de-la.html

     

     

    (1) :

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    173 pages, 15,20 euros

     
    Les contributions sont d'Alain BESANÇON, Chantal DELSOL, Jacques DEWITTE, Gérard-François DUMONT, Mezri HADDAD, Jean-François MATTÉI, Philippe NEMO, Joanna NOWIKI et André RESZLER.

                En renonçant à assumer son identité, l'Europe enchaîne les paradoxes.

     

                Le premier est celui d'une culture universelle qui, Hugo, Valéry ou Camus en témoignent, n'a pas posé de problème aux créateurs qui s'en réclamaient.

     

                Le deuxième paradoxe est celui du refus de donner un contenu à l'idée d'Europe : parler de son identité serait une illusion rétrospective ou le masque d'un colonialisme culturel plus pernicieux que celui du passé.

     

                Le troisième paradoxe tient à ce que cette critique de l'Europe utilise ses propres outils intellectuels pour mettre en doute son existence. Mais en suivant la forme de ses récits, de ses connaissances et de ses oeuvres, il est possible de donner un sens à la quête de l'identité européenne. Si l'Europe n'ose plus se réclamer de sa culture en abdiquant son origine et son destin, elle se dissoudra sans voir qu'elle se prive tout simplement de sa présence au monde.

     
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                 Si "l'utilisation de la notion d'identité commence par une critique de cette notion", notait Claude Lévi-Strauss dans son séminaire sur L'identité, il est indispensable, nuançait-il, de voir en elle le "foyer virtuel" qui rassemble les traits dominants d'une culture.
    L'Europe a ainsi constitué son identité mouvante à travers les siècles en intégrant rétrospectivement dans ce foyer les sources grecque, romaine et chrétienne ainsi que de multiples influences extérieures. Tel est son premier paradoxe : sa culture particulière s'est reconnue comme le foyer de la culture universelle en soumettant le monde à une investigation rationnelle et critique. Mais lorsque la critique retourne la raison contre elle-même, elle succombe à la tentation de désavouer sa propre culture.
                 Tel est le second paradoxe de l'Europe : en doutant aujourd'hui de sa vocation à exprimer l'universel, elle se résigne à ce que Valéry appelait, dans Regards sur le monde actuel, "l'illusion perdue d'une culture européenne".
     
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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Un brave type, Marvin, dont le seul tort était de travailler (et tôt...) est mort, assassiné; mais Momo, l'assassin, lui, va très bien !

    Des célébrités pourraient l'appeler "petit ange", au moins sa non-mort nous aura permis d'éviter des émeutes ethniques d'ampleur nationale, à un milliard d'euros environ...

    Retour - avec Le Parisien - sur cette tragédie de Clamart; là où, à 14 ans, un délinquant - devenu assassin - a volé une voiture à 3 heures du matin pour, finalement, tuer un autre automobiliste après une course-poursuite avec la police...
     
    Nouvelle confirmation de ce que l'on sait depuis longtemps, et qu'on a dit ici mille fois : le Système a transformé la France en une gigantesque poubelle, et - où que nous soyons, et à n'importe quel moment - nous sommes tous 66 millions de décapitables/écrasables/assassinables... en sursis...

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    Utile rappel de Jean Sévillia, après les célébration du "Jour J" :

    «Il est une autre catégorie d’hommes qui ont travaillé à la libération du pays, pour certains jusqu’au sacrifice de leur vie, mais qui,eux, sont des oubliés de la mémoire nationale. C’est qu’ils ne cadrent pas avec les schémas préconçus: fidèles à la personne du Maréchal Pétain, non gaullistes (…), ils étaient néanmoins passionnément hostiles aux Allemands et à la collaboration. L’historien Jean-Pierre Azéma les appelle les "vichysto-résistants"..."

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    1. L'un des innombrable scandales de notre Système néfaste et malfaisant... On l'a déjà dit, mais il faute le répéter encore et encore. Cette fois, c'est Nicolas Pouvreau-Monti qui répond aux questions de Vincent Roux  :

    "40 à 60% des places d'hébergement d'urgence de l'État sont occupées par des immigrés en situation irrégulière, nous apprend la Cour des comptes..." 

    (extrait vidéo 0'59)

    https://x.com/ObservatoireID/status/1798378019213775059

    @ObservatoireID's video Tweet

     

    2. Une défaite pour "l'éoliénicide" ! Sur France 3 Régions : "C'est la fin d'une bataille judiciaire qui aura duré plus de quinze ans. Les trois éoliennes de Guern dans le Morbihan sont en cours de démantèlement. Elles ont tourné et fonctionné durant seize ans, mais les opposants ont fini par obtenir gain de cause..."

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/quand-le-pot-de-terre-gagne-ca-fait-vraiment-plaisir-ils-obtiennent-le-demantelement-de-trois-eoliennes-apres-16-ans-de-procedures-2980955.html

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    Trois éoliennes démontées, pour l'instant : d'autres suivront !

     

    3. La Tribune collective du Figaro Vox : "Nous demandons l'interdiction explicite de l'euthanasie et du suicide assisté pour les personnes porteuses de handicap mental..."

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/nous-demandons-l-interdiction-explicite-de-l-euthanasie-et-du-suicide-assiste-pour-les-personnes-porteuses-de-handicap-mental-20240604?utm_source=app&utm_medium=share&utm_campaign=android_Figaro

     

    4. Pour qui se prend "La Croix", avec son affirmation péremptoire ? Et, accessoirement, pourrait-elle citer ses "sources" ?...

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    5. Dans le JDD : Lyon : le voyage en avion privé du maire écologiste Grégory Doucet scandalise...

    https://www.lejdd.fr/politique/lyon-le-voyage-en-avion-prive-du-maire-ecologiste-gregory-doucet-scandalise-146045?at_medium=Fan+Page&at_campaign=Twitter&at_creation=JDD

     

    6. Le "saccage paris" c'est aussi cet embouteillage permanent de la ville depuis dix ans, que dénonce Pierre Liscia (ici, dans Le Figaro) : Paris est une ville en embouteillage perpétuel...

    "Paris est une ville en embouteillage perpétuel. Ça fait 10 ans que les conditions de circulation s'aggravent à Paris et les Jeux Olympiques n'y sont rigoureusement pour rien."

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/pierre-liscia-paris-est-une-ville-en-embouteillage-perpetuel-20240603

    Embouteillages à Paris, le 13 septembre 2019.

     

    7. Et l'on terminera cette Revue d'aujourd'hui avec cette rétrospective - proposée par France catholique - des processions de la Fête Dieu un peu partout en Europe : l'Europe, un continent chrétien, et qui le restera...

    (vidéo 3'11)

    https://www.france-catholique.fr/la-fete-dieu-dans-le-monde.html

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Redde mea principia, l'éditorial de novembre de Politique Magazine....

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    j'aime, j'aide, je soutiens :  POLITIQUE MAGAZINE N° 101.jpg

            Redde mea principia ! Cette tragique exclamation de Sidoine Apollinaire qui fut, au ve siècle, préfet de Rome, puis préfet des Gaules, enfin évêque de Clermont, traduit le désarroi d’un homme cultivé qui voit la société gallo-romaine dont il était issu, envahie et subvertie par des barbares ; les Goths allaient jusqu’à occuper villes et villas et viendront un jour assiéger Clermont, sa ville épiscopale, dont il comparait les remparts aux remparts mêmes de la Romanité.

             « Redde mea principia ! ». Alors qu’il n’est encore qu’un civil investi de hautes charges, voilà que dans un long poème où il rêve d’une restauration de sa chère Gaule, en son nom, il s’adresse au Ciel. « Rends-moi mes origines », s’écrie-t-il, ou, si l’on veut, « mes principes », mieux encore « mes fondements ». Assiégé par des hérétiques ariens, ces faux chrétiens qui méprisent la divinité du Christ et qui occupent tout le sud de la Gaule, il ne voit plus à l’horizon de l’histoire l’avenir de la Rome éternelle, du catholicisme, de la société gallo-romaine dont il était l’un des plus éminents représentants. 

            Comme à cette époque les évêques étaient les défenseurs naturels des cités, ils s’écrivaient les uns aux autres, dans une langue latine quelque peu rhétorique et précieuse, pour s’informer. Ainsi Sidoine Apollinaire était en correspondance avec Avit, son cousin, évêque de Vienne, et avec Remi, évêque de Reims. Il meurt en 486, prisonnier des Wisigoths, ferme dans sa foi… mais toujours dans l’attente ; Rome est tombée depuis 10 ans. L’empire romain n’existe plus.

             Ce qu’il ne savait pas, c’est que cette même année 486 où il meurt, Clovis apparaissait à Soissons, que dix ans après Avit et Remi en feraient le premier roi catholique et que ce roi nouveau assurerait l’ordre en Gaule et vaincrait les Wisigoths. Ainsi s’effectuent les tournants de l’histoire.

             « Redde mea principia ! ». À chaque période difficile de l’histoire de France, a retenti, sous une forme ou sous une autre, pareille exclamation. Rends-moi mes origines ; on dirait aujourd’hui : rends-moi mon identité. Et la France, à chaque fois se recentrant sur son identité profonde, se reconstituait dans des règnes restaurateurs et réconciliateurs. Régulière histoire des redressements français.

             Et aujourd’hui ? Plus rien n’apparaît certain. Le monde entier connaît des bouleversements sans précédent. L’Asie s’impose, l’islam se fait à nouveau conquérant, les nations cherchent leur voie. L’économie est un champ de bataille, la finance fait la loi. 

            La France dans tout cela ? Eh bien, elle n’a droit qu’aux luttes des partis dont les querelles s’alimentent de la détresse même des Français ; elle perd peu à peu tous ses principes ; on lui inculque le mépris de son identité, de ses origines.

             Et quand une pièce de théâtre ignoble dont il est inutile de citer l’auteur, vient bafouer le Christ et donc la France dans sa religion originelle, pas une autorité morale ou politique n’intervient. Les jeunes gens courageux qui manifestent leur indignation sont traînés dans les commissariats et le journal La Croix les condamne solennellement. Jusqu’à quel degré d’abjection irons-nous ?

             La crise dont on parle tant, est d’abord une crise de civilisation. 

            Rien ne sera possible tant que la France ne retrouvera pas ses principes. En revanche – et c’est  là toute notre espérance – avec eux tout devient possible. Et même très rapidement. Tout notre passé porte cette leçon. Il crie : « Redde mea principia ! » ■

  • BD • Nouveautés Glénat : de Kersten, médecin d'Himmler aux mystères de la IVe République

    Kesrten

    Juin 1945. Palais Arvfurstens, le ministère des Affaires étrangères suédois. Felix Kersten apprend que ses demandes de permis de travail et de naturalisation viennent d’être rejetées. « Je regrette. C’est une décision ministérielle », tranche le fonctionnaire qui le reçoit. Felix Kersten assure pourtant qu’il avait reçu le soutien et même les assurances du ministre des Affaires étrangères, Christian Günther. Mais ce dernier a rendu récemment son maroquin et il a été remplacé par Östen Undén. De plus, le passé de Felix Kertsen ne plaide pas pour sa cause. En effet, il a été pendant plus de quatre ans, le médecin du Reichsführer, Heinrich Himmler. Ce dernier souffrait de douleurs d’estomac chroniques et aucun médecin allemand n’était parvenu à le soigner. La réputation du médecin estonien, qui soignait notamment la famille royale des Pays-Bas, n’était plus à faire. La rencontre des deux hommes allait faire basculer l’histoire, petite et grande…
    On peut rendre hommage aux éditions Glénat, et aux auteurs, Pat Perna et Fabien Bédouel (qui a fait preuve de son grand talent de dessinateur dans l’Or et le Sang) de faire découvrir au grand public cette tranche d’histoire totalement méconnue. Il arrive parfois que l’Histoire oublie ses héros… La proximité de Félix Kersten avec Himmler va permettre au médecin d’accéder à des informations cruciales. Au point qu’il va être soupçonné par Reinhard Heydrich, chef de la Gestapo et bras droit d’Himmler, d’être un espion à la solde des Juifs et des Alliés… Le scénario qui s’appuie sur de nombreux flashbacks est d’une grande rigueur historique. Un second tome devrait bientôt paraître. On l’attend avec impatience. 

    Kersten, médecin d’Himmler – Tome 1 – Pat Perna et Fabien Bédouel – Editions Glénat – 48 pages – 13,90 euros

     

    Mystères de IVe République

    Paris. Printemps 1953. Un homme moustachu sort d’un immeuble, un bouquet de fleurs à la main puis s’installe au volant de son véhicule. Deux heures plus tard, sa femme s’inquiète que son mari ne soit pas encore rentré. Il ne saurait tarder, sinon le gigot sera trop cuit. Mais l’homme n’arrivera jamais à destination. Son cadavre est retrouvé par un camionneur. Une balle de 11.43 tirée à bout portant lui a enlevé la vie. « Entre 19 heures et 21 heures », précise Guérin, le collègue du commissaire Coste. L’homme assassiné s’appelle Paul Nouzières. Il avait de hautes responsabilités au sein du Parti communiste français quelques années auparavant mais en était parti pour rejoindre le Mouvement révolutionnaire titiste. Le plus étrange est que l’appartement du défunt a été fouillé et le cambrioleur identifié. Il s’agit de François Caradec, membre du PCF qui, poursuivi par les policiers perd la vie sous les griffes d’un ours… du zoo de Vincennes dont il était l’un des gardiens. Le début de l’histoire est un peu alambiqué et se perd parfois dans une querelle de partis d’extrême-gauche un peu obscure, fricotant avec des officines plutôt troubles. Le titre de ce troisième opus (Le bel automne des collabos) trahit malheureusement le fil rouge du scénario assez bien ficelé, somme toute assez classique, mais sans véritable passion. Le dessin vient donner un peu plus d’ambiance et de réalisme pour donner à ce polar d’assez bonne facture un éclat un peu plus brillant. 

    Les mystères de la quatrième République – Tome 3 – Le bel automne des Collabos – Philippe Richelle – Alfio Buscaglia – Claudia Boccato – Editions Glénat – 56 pages – 14,50 euros

     

    Par   -  Politique magazine

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : objections et réponses royalistes (1).

    Dans le cadre d’une nouvelle enquête sur la Monarchie en préparation pour 2022, il s'agit aussi de répondre aux nombreuses objections faites à la Monarchie et, ainsi, de préciser les arguments pour celle-ci et son établissement en France. Nous reprenons des objections, des propos ou des remarques qui abondent dans la presse, parfois à l'école ou au comptoir des cafés (« le parlement du peuple » selon l'heureuse formule de Balzac), ou encore sur la toile, nouveau forum permanent.

    Objection 1 : « Imposer la Monarchie à un pays ancré depuis si longtemps en République, cela n'est pas possible ! »
    N'insultons pas l'avenir, dit l'historien comme le politologue : l'Histoire est pleine de surprises et d'imprévus, et elle ne suit pas un sens unique et obligatoire, au contraire de ce que pensaient les marxistes et de ce que pensent aujourd'hui les libéraux ou les européistes. Il faut être plein d'humilité face à elle et à ses circonvolutions, parfois heureuses, parfois terribles, souvent complexes, mais il ne faut pas renoncer à « la faire » ou, du moins, à en infléchir le cours, autant que faire se peut : il n'y a pas de fatalité « définitive » et se résoudre à celle-ci serait s'abandonner à tout Pouvoir sans limites (qu'il soit politique ou économique à travers les féodalités partisanes ou financières, par exemple), au risque d'y perdre toute liberté...
    Certes, la possibilité d'une instauration monarchique en France paraît fort lointaine et, surtout, difficile, compliquée. Mais rien n'est impossible, et, d'ailleurs, « impossible n'est pas français », dit-on : l'exemple espagnol, maintenant un peu ancien mais proche de nous par la géographie, est la preuve que ce qui paraît hautement improbable en certains cas est toujours possible ! Le roi restauré par la volonté d'un dictateur n'a pas été son jouet, et Juan Carlos, que l'on croyait timide et emprunté, s'est avéré être un véritable Chef de l’État capable de mener la transition démocratique sans faillir ni défaillir (1), et, malgré les difficultés actuelles, la Monarchie perdure à travers son fils et successeur, Philippe VI (Felipe, en espagnol).
    Pour la France, il y a, apparemment, le fort attachement des Français à 1789 et à ses suites institutionnelles républicaines. En fait, c'est beaucoup moins vrai ces dernières années, la recherche historique et la réflexion philosophique comme politique aidant... D'autre part, hormis le fait que la part « positive » de la Révolution selon l'opinion (qui n'a pas forcément raison au demeurant, selon le point de vue historique que l'on adopte) est antérieure à l'établissement même de la République en 1792, la Monarchie nouvelle n'aurait pas à entrer en conflit avec l'Histoire, fût-elle désagréable pour les rois et les royalistes, mais à l'assumer (ce qui ne signifie pas pour autant s'y « rallier »...) et à la dépasser. Car le regret n'est pas (et ne peut fonder) une politique et la Monarchie nouvelle, qui sera évidemment attendue sur ce point, devra veiller à ne pas être une nostalgie romantique ou revancharde : le roi, souverain de tous les Français, est celui qui relie toutes les traditions et toutes les histoires, en les assumant toutes, en tant que « trait d'union » institutionnel...
    (1) : il ne s'agit pas ici de juger de la pertinence de la politique du roi d'Espagne Juan Carlos mais de considérer son succès stratégique alors qu'il paraissait condamné à être balayé par le vent de l'Histoire et de la révolution...
     
  • Qui est Louis-Alphonse de Bourbon ? D'où est-il ? D'où vient-il ? Quelles sont ses origines ? Qui sont ses aïeux ?

     

    Les questions en titre ont été de tous temps celles que l'on pose pour connaître un homme, comme questions sur son origine et donc sur qui il est vraiment. Malgré la publicité qui lui est faite, les réponses à ces interrogations ne semblent en général ni claires ni précises.

     

    Au Figaro magazine [Stéphane Bern - 18.07.2015] Louis-Alphonse de Bourbon déclare : « la première mission envers mes aïeux est celle du souvenir et de la mémoire, dont il faut toujours témoigner. »  

     

    Mais qui sont ses aïeux ? De qui est-il le fils ? Qui sont ses grands-parents, ses arrière-grands-parents ? Ses aïeux des siècles passés ?  

     

    C'est ce que nous examinons ici d'un point de vue historique et factuel, au moyen de brèves notices, jusqu'à ses arrière-grands-parents, après quoi, ses ancêtres ce sont huit rois espagnols n'ayant eu, à la suite de Philippe V, aucune participation à la vie politique française.

     

    Il faut enjamber - et ignorer - trois siècles d'enracinement espagnol pour que Louis-Alphonse de Bourbon retrouve l'origine française de sa famille.

     

    Mais, précisément, lorsque Louis XIV eut décidé d'accepter le couronne d'Espagne pour son petit-fils, le duc d'Anjou, sa position fut celle du bon sens. A sa cour assemblée, il présente le futur roi : « Messieurs, voilà le roi d'Espagne.» Puis, s'adressant à ce dernier, il lui déclare : « Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir ; mais souvenez-vous que vous êtes né Français, pour entretenir l'union entre les deux nations : c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix de l'Europe

     

    Roi d'Espagne - qu'il eût pu ou dû être doublement, si son grand-père n'avait pas été infirme et incompétent ou si Franco avait tranché la question de sa succession en faveur de son père, le duc de Cadix - Louis-Alphonse de Bourbon ne peut l'être, la fonction ayant échu au cousin-germain de son père, le roi Juan-Carlos Ier.

     

    Roi sans couronne - mais celle d'Espagne, non celle de France - il lui reste à être bon Espagnol. Suivant la recommandation de son aïeul, le roi Louis XIV lui-même.  

     

    mail_google_com_1.pngLouis-Alphonse de Bourbon, né à Madrid le 25 avril 1974. Nom de naissance : Luis Alfonso Gonzalo Víctor Manuel Marco de Borbón y Martínez-Bordiú.

    Le prince est baptisé le 3 mai 1974 au palais royal du Pardo, à Madrid, avec pour parrain et marraine son grand-père paternel, Don Jaime de Bourbon, duc de Ségovie représenté par Gonzalo de Bourbon, et son arrière-grand-mère maternelle Carmen Polo, épouse du général Franco.

    Le prince possède la double nationalité : française par son père (né de mère française) et espagnole par sa mère et par son père.

    Il est le second fils d’Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, et de Carmen Martínez-Bordiú y Franco, fille de Cristóbal Martínez-Bordiú, marquis de Villaverde, et de Carmen Franco y Polo, fille du général Franco.

    Le Prince a fait ses études à Madrid et effectué son service militaire dans l’armée de l’air espagnole.

    Il travaille ensuite à la BNP Paribas à Madrid, puis, devient vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD) à Caracas, au Venezuela.

    En 2004, il a épousé, en République Dominicaine, Marie-Marguerite Vargas Santaella, fille de l'homme d'affaires vénézuélien Víctor Vargas. Après avoir vécu à Caracas puis à New York, il s'installe avec son épouse à Madrid. De cette union sont nés 3 enfants, dont deux garçons.

    Il prétend être « le successeur des rois de France ».  

    Ses parents 

    dukescadiz.jpgAlphonse de Bourbon, duc de Cadix est né le 20 avril 1936 à Rome où réside la famille royale d’Espagne en exil. Nom de naissance : Alfonso, Jaime, de Borbón y Dampierre. Il possédait la double nationalité espagnole (par son père) et française (par sa mère).

    Alphonse de Bourbon est le fils aîné de Don Jaime de Bourbon, duc de Ségovie, deuxième fils du roi Alphonse XIII, et d’Emmanuelle de Dampierre. 

    En 1969, à la suite de son père le duc de Ségovie qui avait renouvelé, par lettre adressée au général Franco, sa renonciation au trône d'Espagne, en faveur de son neveu, Juan Carlos Ier, « en vue du bien commun de l’Espagne, de la paix et de la prospérité du peuple espagnol », Alphonse de Bourbon signe à son tour un acte d’acceptation de la désignation par Francisco Franco de son cousin germain Juan Carlos comme futur roi d’Espagne.

    En 1972, il épouse au palais du Pardo Carmen Martínez-Bordiú y Franco, mariage dont il aura deux fils, François (1972-1984) et le prince Louis-Alphonse. Il est alors titré S.A.R. le duc de Cadix  par le général Franco. Ce titre - qui ne lui venait pas de la Maison Royale - fut ensuite rendu viager par décret du roi Juan-Carlos. Le couple se séparera en 1979 puis divorcera en 1982.

    En 1975, au décès de son père, en Suisse, il reprend les prétentions de ce dernier au trône de France et prend le titre de « duc d'Anjou », comme l'avait fait son père en 1946.

    En 1984, il est victime d'un grave accident d'automobile, qui coûte la vie à son fils aîné François, décédé à Pampelune. 

    Le prince Alphonse de Bourbon a été avocat au Barreau de Madrid, Ambassadeur d'Espagne à Stockholm (1969-1972), Banquier et Président du Comité olympique espagnol. 

    En 1989, il est victime d’un accident sur une piste de ski aux États-Unis où il décède. Il est inhumé à Madrid, dans la chapelle du monastère des Descalzas reales, aux côtés de son fils aîné. La double tombe porte l’inscription : « Sus Altezas Reales don Alfonso y don Francisco de Borbón 20-IV-1936 - 30-I-1989   22-XI-1972 - 7-II-1984 ». 

    bordiu-borbon.jpgCarmen Martínez-Bordiú y Franco née le 26 février 1951 au palais royal du Pardo  où elle réside jusqu’à son mariage. Elle est la petite-fille du général Franco.

    En 1972, elle épouse au palais du Pardo, Alphonse de Bourbon, père de Louis-Alphonse de Bourbon. À l'occasion de leur mariage, Alphonse et Carmen reçoivent par décret du général Franco les titres et prédicats de duc et duchesse de Cadix et d'altesses royales. Le couple se sépare en 1979 puis divorce en 1982. Carmen se remariera deux fois : avec le français Jean-Marie Rossi, puis avec l’homme d’affaires espagnol José Campos García. Elle divorcera dans les deux cas. Néanmoins, l’ex-duchesse de Cadix prétendrait porter aujourd’hui le titre de « duchesse douairière d'Anjou ».  Elle réside à Madrid.  

    Ses grands-parents paternels  

    Jaime_Enrique_de_Borbón.jpgDon Jaime de Borbón y Battenberg, duc de Ségovie, né au palais royal de la Granja de San Ildefonso (Ségovie) en Espagne, le 23 juin 1908. Il est le second fils du roi Alphonse XIII et de la reine Victoria Eugenia de Battenberg. À sa naissance, il fut titré infant d’Espagne. 

    Don Jaime devint sourd puis muet au cours de sa petite enfance des suites d’une maladie. Plus tard, il apprit à lire sur les lèvres et recouvra partiellement l'usage de la parole. 

    En 1931, lors de la proclamation de la IIe république espagnole, le prince dut quitter l’Espagne, suivant son père, le roi Alphonse XIII ainsi que la famille royale, en exil, d’abord en France (Paris et Avon) puis à Rome, à partir de 1934.  

    En 1933, Alphonse XIII avait exclu de la succession au trône d’Espagne son fils aîné, Alphonse, prince des Asturies, en raison de son projet de mariage avec une roturière cubaine, puis Don Jaime, son second fils, à cause de ses difficultés d’élocution et de sa surdité, obstacles à une éventuelle restauration de la monarchie en Espagne. La renonciation de Don Jaime au trône d’Espagne, pour lui-même et ses éventuels descendants, fut confirmée par lettre la même année. 

    En 1935, Don Jaime épouse à Rome Emmanuelle de Dampierre, de nationalité française. A l’occasion de ce mariage inégal, qui l’aurait exclu de la succession au trône d’Espagne s’il n’y avait déjà renoncé, il reçut de son père le titre de courtoisie de « duc de Ségovie ».  De cette union, naîtront deux fils : Alphonse de Bourbon, futur duc de Cadix, père du prince Louis-Alphonse de Bourbon, et Gonzalo de Bourbon, aujourd’hui décédé.  

    Peu avant sa mort, à Rome, en 1941, Alphonse XIII avait abdiqué en faveur de son troisième fils, Don Juan de Bourbon, Comte de Barcelone, frère cadet de Don Jaime et père du futur roi Juan-Carlos 1er. 

    La suite de la vie de Don Jaime n’est qu’une succession de reprises puis de confirmations de sa renonciation de 1933 au trône d’Espagne.  

    Don Jaime confirma tout d'abord cette renonciation par deux lettres adressées à son frère cadet, en 1945 et 1947. Mais en 1949, il récusa ses renonciations au trône d’Espagne dont il s'estimait légitime héritier en tant que fils aîné du dernier roi. 

    En 1954 par une lettre envoyée au général Franco, Don Jaime rappela qu'il était le légitime héritier de la couronne d'Espagne. Mais, en 1969, il lui écrivit de nouveau et lui déclara accepter la désignation de son neveu Juan Carlos de Bourbon comme futur roi d’Espagne après la mort du général. Ceci « en vue du bien commun de l’Espagne, de la paix et de la prospérité du peuple espagnol » et à la demande de son fils aîné, Alphonse (le futur duc de Cadix, père de Louis-Alphonse de Bourbon).

    Après la seconde guerre mondiale, Don Jaime se déclara Chef de la Maison de France et adopta le titre de duc d’Anjou, attribuant aussi, par la suite différents titres français à ses fils. Il présidera diverses manifestations commémoratives en France au cours des années suivantes.

    Il vécut alors en France, puis en Suisse, se remaria civilement en 1949 avec Charlotte Tiedemann, cantatrice, deux fois divorcée. Il mourut le 20 mars 1975 à Lausanne où il fut d’abord inhumé. Il a aujourd’hui sa sépulture (avec l'accord du roi d’Espagne, son neveu) dans le panthéon des infants, au monastère de l’Escorial. 

    3239710784.jpgEmmanuelle de Dampierre, duchesse de Ségovie  née à Rome, le 8 novembre 1913 et morte dans la même ville le 2 mai 2012. 

    Elle est la première épouse de Don Jaime de Bourbon, duc de Ségovie. Sur ce mariage et sur les deux fils qui en sont issus, on se reportera à la note précédente consacrée au duc de Ségovie. 

    Cette union se termina par un divorce (1947-1949) et le remariage (civil) d’Emmanuelle de Dampierre en 1949 lequel donna lieu à un second divorce en 1967.

  • Asphyxie fiscale : lu sur le site du Cercle Albert De Mun

    asphyxue fiscale.jpg"Lien "partagé" par Augustin Debacker sur notre Page Facebook) 

    http://cerclealbertdemun.overblog.com/histoire-d-une-asphyxie-fiscale

  • A ne pas manquer ...

    LFAR 3 copie.jpgVendredi prochain, 25 juillet, ouverture de notre second site, lafautearousseau, grands auteurs ou acteurs de l'Histoire. A suivre...

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Bertrand Alliot -”L'écologie s'est beaucoup trompé”.

    Bertrand Alliot auteur de "L'histoire naturelle de l'homme" au micro d'André Bercoff sur Sud Radio.

  • Rois de France : excommunication et laicité par François-Marin Fleutot

    Nous vous présentons ici la très intéressante vidéo du Café histoire de Toulon, le Mardi 29 Octobre 2019 dont l'animateur fut François-Marin Fleutot.


  • Sur le Cercle Richelieu, être ouvrier aujourd'hui en France !

    Je décris le parcours d'un jeune ouvrier, l'histoire tirée du livre : "Moi Anthony, ouvrier d'aujourd'hui".

  • Autour de Jacques Bainville...

    Proposé par Alexandre - Newsletter Histoire, sur tweeter :
     

    https://www.moraledelhistoire.com/p/jacques-bainville-prophete-histoire?r=49x0e&utm_campaign=post&utm_medium=web