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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= Pour coller au plus près à l'actualité, on a rajouté au dernier moment, cette semaine, comme presqu'à chaque fois, des notes (2 en l'occurrence) sur des sujets nouveaux ou prenant une importance plus grande que prévue : ainsi notre note de mardi sur le nouveau roi de Hollande, et celle de mercredi  sur les révélations du député Guilloteau, concernant les "jeunes" djihadistes "français" (!). Forcément, cela demande que l'on repousse une ou deux notes annoncées, et voilà pourquoi c'est cette semaine-ci que vous lirez les deux sujets prévus dimanche dernier, sur le Charette de de Villiers et sur la Démographie, de Champsaur :

    = "Charette, c'est l'anti-Robespierre" : succès confirmé pour le dernier ouvrage de Philippe de Villiers; nous présenterons mardi une recension des interventions radio/téle et des articles les plus importants qui lui ont été consacrés. Avec ses deux immenses réussites du Puy du Fou et du Vendée Globe, Philippe de Villiers remet sur le devant de la scène ces Vendéens qui furent les premiers résistants au Totalitarisme : Soljénitsyne, présent en Vendée pour le  bi-centenaire de la funeste révolution de 89, a bien établi qu'elle était le "principe de tout le mal". 

    = Champsaur traitera de Démographie et terrorisme intellectuel, loin du politiquement correct, mais avec une documentation incontestable... avant d'aborder, pour les prochaines semaines, le budget militaire de la Chine (évolution effarante du budget militaire chinois...) et l’Egypte. A propos de ces deux futurs sujets, rappelons que vous pouvez retrouver les articles "à l'internationa"l de Champsaur (Syrie, Iran, Tunisie, Vae victis, L'eau etc...) dans notre Catégorie "International ( 2 : Monde)..., et la plupart des autres dans notre Catégorie "Social, Economie" : Histoire du Pétrole, Gaz de schiste etc...

     = On s'arrêtera également sur cette visite interdite aux architectes pourtant chargés de la rénover dans cette "cité" des quartiers nords de Marseille : le "plan d'Aou". C'est du Pagnol, mais inversé : tragique, inquiétant et révélateur. État et collectivités locales gaspillent des milliards pour soi-disant "rénover" ces 1.500 et plus zones de non-droit, mais les "vives tensions" qui y règnent (c'est l'euphémisme dont se sert La Provence) font qu'il est impossible aux architectes d'y entrer; ou alors, si l'on préfère, d'en sortir, vivants : en clair danger de mort ! Et, pendant ce temps-là, l'Etat gaspilleur refuse à notre Armée les crédits dont elle a besoin, elle qui fait "travailler" la recherche et l'innovation, qui assure l'emploi, le savoir-faire et l'excellence française dans ce domaine évidemment indispensable à l'indépendance nationale qu'est la Défense nationale !... 

        DAUDET ASSEMBLEE.jpg                          

    = La parution de notre 20ème Album :

  • JUSTICE & SOCIETE • DSK, relaxe ! Par Jacques Trémolet de Villers

     

    jacques%20tremolet%20de%20villers%203.jpgLe 17 février 2015, à Lille, fut un grand jour de l’éloquence parquetière. Le ministère public n’est jamais aussi grand que lorsqu’il requiert, contre le prévenu, la relaxe en passant à l’épreuve du feu l’instruction qu’ont conduite ses collègues du siège. Dur moment pour la défense, dont c’est habituellement la charge, mais qui se trouve réduite à se taire sinon à commenter.

    Les vérités premières, en attendant, ont plu comme « l’averse à Gravelotte ». Si des enfants avaient été conviés – mais ce n’était pas un spectacle pour les enfants – ils auraient tendu leurs rouges tabliers. Le sommet de ce réquisitoire tient en cette phrase : « Non, un homme puissant n’est pas nécessairement coupable ». étranges réunions que ces partouzes où les prostituées, tout à coup, n’en étaient plus et où ceux qui bénéficiaient de leur expérience ne savaient pas qu’elles faisaient commerce de leurs charmes… Peut-être venaient-elles tout simplement pour avoir le plaisir de jouer avec un homme puissant ? Peut-être même auraient-elles payé – et non pas avoir été rémunérées – pour avoir le bonheur d’être conviées à de pareilles fêtes ?

    D’ailleurs, les grands de ce monde, les puissants n’ont-ils pas coutume de vendre – et chèrement – leur savoir, leur parole, leur présence ? On paie pour dîner avec telle vedette. On paie pour entendre Nicolas Sarkozy ou Dominique Strauss-Kahn nous faire part de leur expérience. Pourquoi ces femmes n’auraient-elles pas payé quelques instants d’intimité partagée avec l’ancien président du Fonds monétaire international et possible futur président de la République française ?

    Tous les principes de droit pénal ont été redressés, retrouvés. On ne fait pas d’une mise en examen une présomption de culpabilité. On ne condamne pas au bénéfice du doute. Il faut examiner les charges à la loupe, les peser et les jeter si elles ont été trouvées trop ténues. Bien sûr, l’histoire, en elle-même, n’est pas morale. Bien sûr, les organisateurs de ces scènes doivent être condamnés pour proxénétisme aggravé et autres menus délits. Bien sûr, ces pratiques sexuelles sont choquantes. Mais une chose est le droit pénal et autre chose la morale.

    Dominique Strauss-Kahn, dont l’emploi du temps était chargé, ne pouvait pas entrevoir le caractère sordide – voire pénalement répréhensible – de ces rencontres où ses amis le priaient de venir. Il n’allait pas contrôler l’origine et les conditions d’utilisation de ce qu’il appelait, si délicatement, « le matériel ». Et pouvait-il connaître, lui l’économiste international, le passé pénal de son vieux complice Dodo la saumure ?
    Fi donc de ces juges malveillants qui ont l’esprit si mal tourné.

    Arrêtons-là ! Pense-t-on sérieusement qu’un justiciable ordinaire aurait bénéficié de telles attentions ?
    La Fontaine, qui n’était pas un enfant de chœur, en aurait souri.
    « Selon que vous serez puissant ou misérable… »
    Il est puissant, D.S.K. 

    Politique magazine     

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    1584417371_2.jpgQuoi que disent les appareils, les hommes et leurs discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... partageons les fondamentaux !

    MAGISTRO vous invite à lire :

    Eric MENSION RIGAU  Professeur d’histoire contemporaine à la  Sorbonne (université Paris IV)    La France s’est réconciliée avec sa noblesse 
    Philippe BILGER   Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole  Je ne veux pas dire comment je ne veux pas mourir !
    Christine SOURGINS    Historienne de l'art, essayiste     Vandalismes  culturels...
    Ivan RIOUFOL  Journaliste politique  
         Le FN, symptôme de l'échec du système
         La peur, arme de l’islam radical en France
    Jacques BICHOT  Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3   Vraies réformes : le temps presse !
    Eric DENECE   Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)    Poursuivre la réforme du renseignement intérieur  
    Jean-Paul PANCRACIO   Professeur émérite des universités   Laïcité et université, une relation spéciale
    Françoise THIBAUT   Essayiste, historienne, Professeur des Universités   Mythes et notions
    Gérard-François DUMONT  Géographe, Professeur d'université à la Sorbonne  Tempête politique sur l’islam en Autriche
    Henri HUDE     Philosophe      Résistance à la soumission
    Jean-Luc BASLE   Economiste   Le Venezuela déclaré "menace sécuritaire nationale" par Barack Obama
    Paul RIGNAC   Ecrivain, essayiste   9 mars 1945 : la fin de l’Indochine française                                                

    Transmettez, faites suivre ... 

  • Deux autres nouveautés BD de ce week-end

    BDChristophe09.jpg 

    Tripoli

    « Depuis les murs de Montezuma jusqu’aux rives de Tripoli, Nous nous battrons pour notre pays, Dans les airs, sur terre ou sur mer, Les premiers à se battre pour le Droit et le Liberté… » Les paroles du Corps des Marines, qui ont été écrites à la fin du XIXe siècle font référence à une bataille aujourd’hui oubliée et qui peut être considérée comme l’acte fondateur de ce corps d’élite de l’armée américaine. L’épisode se déroule, au début du XIXe siècle sous le règne de Yussef Ibn Ali Karamanli, pacha de Tripoli. Ce dernier réclame plus de subsides que le Traité de paix conclu entre son « califat » et la jeune nation des Etats-Unis ne le stipule. En fait, il réclame un tribut de 225.000 dollars. Le président Thomas Jefferson ne s’en laisse pas compter et décide de lui déclarer la guerre en mai 1801. Il charge l’ex-consul de Tunis, William Eaton, de contacter Hamet Ibn Ali Karamanli, frère du déposte et surtout roi légitime de Tripoli pour l’aider dans sa tâche…

    C’est un grand récit d’aventure auquel Youssef Daoudi, ancien directeur artistique dans différentes agences de communication, nous convie. Avec un réel talent de scénariste, dessinateur et coloriste, il retranscrit avec brio un épisode méconnu de l’histoire militaire américaine, haut en couleurs, très politique, bien documenté. Un parfum à la Lawrence d’Arabie s’échappe de chacune de ces pages, près d’un siècle avant l’épopée de l’officier anglais. Un ouvrage qui mérite de nombreux éloges.  u 

    Tripoli – Youssef Daoudi – Editions Glénat – 88 pages – 19,50 euros

    La Banque

    Londres 1815. Charlotte de Saint-Hubert dont les parents ont fui la Révolution survit dans un réduit miteux avec son frère Christian. Ce dernier travaille pour Nathan Rothschild. Il est employé à surveiller le colombier du riche banquier. En dehors de tenir l’endroit propre en ramassant les fientes des pigeons voyageurs, il doit porter les messages à son supérieur, Ellis, qui les remet alors en mains propres à Lord Rothschild.

    Pendant ce temps, Charlotte, pour subvenir aux besoins du « ménage familial » et tenir son rang, joue les courtisanes, en particulier auprès de Lord Milligan qui maltraite souvent la jeune française exilée. Lord Milligan est invité à une réception chez les Rothschild. Charlotte de Saint-Hubert l’accompagne. Le fils de l’hôte, Jacob Rothschild, n’en peut plus de voir celle qu’il aime dans les bras de ce lord libidineux….

    Avec le premier tome de leur nouvelle série « La Banque », Pierre Boisserie, Philippe Guillaume et Julien Maffre, entraînent le lecteur dans une grande saga familiale au cœur du monde de la finance. Ils délivrent un récit dense, passionnant, sans scrupules et terriblement actuel où le cynisme est quasiment roi. Le lecteur remarquera aussi combien le recueil d’information peut-être primordial pour faire fortune… ou pas. On attend avec impatience le tome 2 (« Le milliard des émigrés ») dont la sortie est prévue en septembre.  u 

    La Banque – Tome 1 – « L’initié de Waterloo » – Boisserie-Guillaume-Maffre – Editions Dargaud – 56 pages – 13,99 euros

     

    Source : Site de Politique magazine - Par 16 septembre 2014

     

  • Zemmour sur RTL : « C'est aux religions minoritaires de se conformer à la culture issue de la tradition catholique »

     

    Excellentes réflexions d'Eric Zemmour, une fois de plus, hier, sur RTL. Et la chaîne en donne un résumé plutôt bien rédigé. (Voir ci-dessous) Vidéo : 3' 15". 

     

     

    Pour lui, "c'est le traditionnel conflit des générations, mais à l'envers, avec des jeunes qui s'avèrent plus rigoristes que leurs anciens". Cette mondialisation version islamique, facilitée par la technologie (télévision par satellite, internet) et la puissance financière des monarchies pétrolières, "a fait exploser toutes les tentatives d'édification d'un islam tricolore".

    Éric Zemmour constate que la France est confrontée à un grand classique de son histoire : "Le conflit entre une religion universaliste et l'État-nation". Il insiste sur le fait que c'est aux religions minoritaires de se conformer à la culture issue de la tradition catholique. "C'est le respect impérieux de ces règles qui a fait la France, et c'est son abandon qui la défait", conclut-il. 

     

  • Tout ça... pour cà ?... par François Davin

    24839943.jpgNous avons décidé de reprendre quelques textes fondateurs de Lafautearousseau. Celui-ci, très court, rédigé par François Davin, remonte au 2 mars 2007, juste après la première note du Blog, le 28 février 2007, "LA" question de fond , que nous avons redonnée le 12 Novembre dernier, et dont il est comme une suite...

    C'était sous la présidence Chirac, et cette première note a été, depuis, maintes fois reprise, sur divers sites et blogs royalistes. C'est sur ces idées simples que nous avons créé Lafautearousseau, il y a presque huit ans. Nous n'avons, hélas, rien à y changer, après la présidence Sarkozy et sous celle, calamiteuse, de François Hollande. La France poursuit sa descente aux Enfers. Et lorsque Eric Zemmour publie son "Suicide français", la France entière sent bien qu'il parle vrai. Nous n'avons donc vraiment aucune raison de renoncer à penser et à dire que la France doit changer, non de majorité, mais de régime. Et que le régime qui lui conviendrait le mieux serait une monarchie - une monarchie royale. Est-ce une gageure ? Sans-doute. Mais la véritable gageure ne serait-ce pas, aujourd'hui, de vouloir la survie de la France et le maintien du régime actuel ?  ♦   Lafautearousseau 

     

    On s'est fait avoir il y a deux cents ans... : on était les premiers, on n'est pas les derniers, mais presque; on était les plus riches, on accumule dettes et déficits; on donnait le ton au monde entier, qui nous copiait et nous imitait ; tout le monde parlait français, on construisait Washington sur le modèle des villes "à la française" : aujourd'hui la France n'intéresse et n'influence plus grand'monde, et si on nous regarde, c'est le plus souvent avec commisération : nous faisions envie sous les Rois, nous faisons presque pitié sous la République; bien sûr, nous avions des problèmes sous Louis XVI, mais nous étions dans la situation des USA aujourd'hui, nous étions LA superpuissance, avec ses problèmes, mais superpuissance malgré tout et numéro un incontesté, faisant la course en tête dans tous les domaines ou presque...

    Aujourd'hui, il ne nous reste que les difficultés, et la France ne cesse de s'étioler, de s'affaiblir : un jour viendra où toutes les réserves auront été épuisées, et la France tout simplement, sortira de l'Histoire, du moins en tant que grand peuple qui compte...

    Ne voit-on pas les signe alarmants qui se multiplient : 2000 milliards de dette; 5 millions de  fonctionnaires, et plus, qui stérilisent une grande part de notre richesse; une démographie chancelante et une armée d'immigrés, imposée par le gouvernement républicain sans que le Peuple ait été associé (ni même, au départ, informé !) de cette décision; un empilement et une superposition de lois et de règlements (plus de 400.000 !), tatillons et très souvent inefficaces, qui étouffe et décourage l'entreprise et l'initiative privée, créatrices de richesse; 2.500.000 français (la plupart  jeunes...) partis travailler à l'étranger par déception et lassitude devant les blocages de la société... ♦

  • EURO : APRES LA VICTOIRE DES BLEUS, RETOUR SUR LE HEROS DU JOUR

     

    Antoine Griezmann, un cœur gros comme un ballon !

    Enfin un footballeur qui ne fait pas la gueule sur le terrain, devant les supporters et les photographes.

    par Nicolas Gauthier

    Un excellent et réconfortant billet [Boulevard Voltaire, 1.07]. Il illustre la victoire française d'hier soir, face à l'Allemagne. 

     

    4241968552.pngY aurait-il quelque chose de changé au royaume des Bleus ? C’est à se demander. Allez donc savoir pourquoi, même chez ceux qui ignorent tout de la science footballistique – c’est peut-être pour cela que cet article m’a été commandé – , mais ce cru 2016 paraît autrement plus sympathique que les précédents. Effet Didier Deschamps ?

    Ce qui nous change agréablement de l’équipe de 2010, en Afrique du Sud, première fois dans l’histoire de ce sport où l’on vit onze joueurs marcher plutôt que courir derrière le ballon. D’habitude, nous savions encore que les cheminots, les professeurs, les chauffeurs routiers, etc., pouvaient se mettre en grève ; mais là, une grève de milliardaires, mal élevés de surcroît, c’était aussi une première fois.

    De fait, difficile de ne pas ressentir une certaine admiration pour Antoine Griezmann, auteur de deux buts libérateurs contre l’Irlande. Enfin un footballeur qui ne fait pas la gueule sur le terrain, devant les supporters et les photographes. Nous sommes loin du « Racaille football club », des crétins tatoués, de leurs sextapes, de leurs méthodes de voyous. Une fois encore, effet Didier Deschamps ?

    Mieux : à la suite de ce match ayant permis à l’équipe de France de se hisser en quart de finale, Antoine Griezmann, dans les coulisses du stade de l’Olympique lyonnais, hèle-t-il Hugo, un enfant de dix ans : « Ça va ? On fait une photo ? Ça te dirait d’avoir le ballon du match ? » Hugo, c’est le fils de Jean-Baptiste Salvaing, ce policier assassiné avec sa compagne, en présence de leur enfant de trois ans, par un islamiste. Hugo aurait été invité à voir le match par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, tandis que sur le site Facebook de la police nationale, on pouvait lire ces quelques mots : « Le fils de notre collègue assassiné a pu réaliser un de ses rêves avec la complicité des policiers du RAID et l’amitié des joueurs de l’équipe de France. »

    Ce ballon ne lui rendra certes pas son père ni sa belle-mère, mais l’espace d’un moment, il lui aura peut-être rendu le sourire. Et ça, ça n’a pas de prix. Merci, Antoine Griezmann. 

    Journaliste, écrivain
  • Et si l’on recherchait un autre guide, d’une autre stature ?

     

    Par Guy Adain et Le Colonel

     

    « L’extrafrançais » : extérieur à la France, comme l’extraterrestre l’est à la Terre ! Voilà la nouvelle race des pseudos français qui comme le vantait une ancienne publicité pour son produit il y a quelques temps : il a la couleur du Français, l’allure du Français, le goût du Français, mais ce n’est pas un Français. 

    Ne nous méprenons pas, je ne parle pas ici des différents Peuples de France ; je veux parler des énarques et autres bobos qui sont devenus « extrafrançais » ( extérieurs à la France). Ils vivent sur une autre planète, et comptent en « neuros ». Bien qu’ils dirigent chez nous et prétendent que la France n’est pas réformable, ils ont réussi à la rendre transformable et déformable. Encore quelques mandats électoraux, nous vivrons nous aussi en Extrafrance ! Sauf que, pour nous le « Petit Peuple » nous resterons Français (de la France d’en-bas) comme le disait un des leurs. Terroristés, exploités, grugés, expatriés chez nous. 

    Un comble !

    Au Royaume Uni, ils l’ont bien compris, et se sont carapatés loin des tentacules de la pieuvre Europe en gardant leur Royaume, leur monnaie, leur Reine et leur indépendance. 

    Nous n’avons pas cette chance, nous les Peuples de France ; heureusement qu’il nous reste notre identité.  Nous les regardons défiler ; eux sont En-Marche, ils disent avancer, ils ne marchent pas, ils courent, ça pourrait nous faire rire s’ils ne tiraient pas le Char de l’État, et nous avec ! Il vont droit dans le Mur d’Angela…  Même pas au courant qu’on l’a démonté… Mais ils le veulent tant leur « No man s’ France » dilué dans l’Europe ! 

    Et si on regardait une autre route, une autre voie, une artère royale…La route du cœur, la route des Peuples ! « La voix du Peuple est la voix de Dieu ! » dit le proverbe, nous serions bien avisés de l’écouter ! Et si l’on recherchait un autre guide, d’une autre stature, un chef, un pasteur, un guide, un souverain sage et royal… Le contraire d’un « extrafrançais », un ancien Franc, couturé d’Histoire et de batailles, une âme généreuse capable d’accueillir et de représenter toutes les diversités françaises…Un homme providentiel quoi ?

    Notre France n’aurait-elle pas cela en stock ? Et si l’on cherchait bien ?  

    Repris de La Couronne du du 31.09.2017

  • Libye : aux Arabes de jouer !

    Benghazi dévastée par la guerre intestine 

     

    Par Péroncel-Hugoz

    Après s'en être pris aux Occidentaux trop interventionnistes en Libye, Péoncel-Hugoz donne un coup de dent à la passivité arabe face au pays des Syrtes en pleine guerre civile.

     

    peroncel-hugoz 2.jpg« De Libye vient toujours du nouveau ! » nous apprit le Grec Hérodote qui forgea le nom de ce vaste pays à partir des Lébous, antique tribu berbère des lieux. Ces nouveautés libyennes furent souvent positives comme l'empereur romain Septime-Sévère, venu de Leptis-Magna ou bien la dynastie nationale des Karamanlis (1711-1835) ; ou encore la confrérie islamo-nationaliste, d'origine algérienne, des Sénoussis, qui, avec le règne du pacifique roi Idriss 1er (1951-1969) donna au pays ce qui fait figure aujourd'hui, face au sanglant chaos général, de « belle époque ».

    En 2011, le dictateur Kadhafi, agitateur international, fut renversé au cours d'une expédition typiquement impérialiste lancée par le président français Sarkozy, sur suggestion du « philosophe » parisien Bernard-Henri Lévy, affamé de rejouer les Malraux ou les Camus. Le résultat de cette énorme pantalonnade, soutenue par tout l'Occident, fut un appel d'air pour les djihadistes et brigands de tout poil vers le vide politique absolu ayant suivi le lynchage de Kadhafi.

    Les seules paroles sensées alors entendues parmi les Arabes – car l'affaire libyenne concerne essentiellement le monde arabe ! - vinrent de deux femmes : la reine Rania de Jordanie et l'ex-ministre française (de souche maroco-algérienne) Rachida Dati : « les musulmans doivent régler leurs problèmes entre eux ! ».

    Les décideurs arabes ont fait semblant de ne pas entendre cette double voix féminine, à part un peu le Maroc qui a abrité plusieurs fois les conversations libyo-libyennes dont les conclusions doivent maintenant être appliquées.

    La nouvelle mais anachronique expédition occidentale dont il est question ne réglerait rien, au contraire. C'est à la Ligue arabe, particulièrement amorphe ces temps-ci, c'est aux principales puissances militaires arabes suréquipées de matériel importé à grands frais d'Europe et d'Amérique du Nord, de prendre les choses en mains. Sinon le mal libyen va gagner toute l'Afrique sahélienne : le Nigeria où progresse Boko-Haram pourrait bientôt opérer la liaison avec la Libye via le fragile Niger, plus ou moins protégé (plutôt moins que plus…) par la France.

    Le géopolitologue français Bernard Lugan, dont les analyses concernant la Libye ont été vérifiées dans les faits depuis 2011, nous a annoncé, le 13 janvier, sur son blog que des avions furtifs de Daech, partis de Turquie, ont commencé à déverser des combattants internationaux sur le rivage des Syrtes. Un énorme califat djihadiste se dessine, de l'Euphrate au fleuve Niger via les sables pétrolifères de l'immense et vide Libye (6 millions d'âmes sur 1 760 000 km²). Et les Arabes regardent les bras croisés ce désastre se profiler à l'horizon …  •

    Lire : « Histoire et géopolitique de la Libye des origines à nos jours », par Bernard Lugan, 215 pages avec 25 cartes couleurs. 2015. A commander sur www.bernard-lugan.com 

  • Livres • Au service de Sa Gracieuse Majesté

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    enclave - Copie 6.jpgLe duc d'Édimbourg, époux de la reine Elizabeth II ? On pense en général à une vie bordée d'honneurs et de déplacements mais plutôt « plate ». Eh ! bien on se trompe, et Philippe Delorme, cet historien des dynasties mises à la portée du grand public cultivé, nous le démontre, dans cette première biographie française d'un des hommes les plus connus au monde. Connu peut-être mais superficiellement et méconnu pour l'essentiel.

    Né en 1921 à Corfou, au sein de cette lignée danoise qui régna un siècle sur la Grèce, Philippe compte plus de « quartiers » royaux dans sa généalogie qu'Elizabeth d'Angleterre qu'il épousera en 1947, après avoir correspondu avec elle depuis 1939, et qui est sa cousine, Philippe étant né d'Alice de Battenberg, descendante de la reine Victoria et épouse d'un prince grec. Éduqué en France, Allemagne et Grande-Bretagne, notamment par un Allemand juif, Philippe parlera toujours mieux les langues de ces pays que le grec moderne. Une des parties les moins connues du cursus de ce prince est sans doute son rôle militaire plus qu'exemplaire durant le second conflit mondial, de la Cyrénaïque au Péloponnèse via la capitulation du Japon. C'est lors de cette période guerrière que le jeune homme achèvera de former cette virilité qui sera l'une des caractéristiques de son comportement, à une époque où, en Occident, on cherche plutôt à mettre en valeur « la part féminine » des garçons... Pas le genre du tout de Philippe qui, néanmoins, ne sera pas roi consort, ni même, officiellement « prince consort », mais régnera toujours en souverain maître, dans son ménage, avec le plein accord de son épouse, la reine régnante.

    Delorme démontre très bien cela, à l'encontre, il est vrai, des tendances actuelles. L'union de ces deux altesses royales est inoxydable et constitue l'une des plus belles et des plus pudiques histoires d'amour des XXe et XXIe siècles. Cet attachement à sa femme, et aussi à son pays d'adoption, explique largement le dévouement inlassable du duc d'Édimbourg au service du Commonwealth, y accomplissant nombre de missions en dehors des voyages officiels. Heureusement la monarchie de Londres a été débarrassée par les démocrates britanniques des oeuvres politiciennes, souvent basses par nature et le prince a préféré travailler, parmi les peuples anglophones, « au cocon de tendresse inlassablement filé autour du globe par une famille royale itinérante » (Régis Debray, La Puissance et la Gloire, 1983), alors que la France républicaine se montrait incapable de créer un tel cocon avec les peuples francophones.

    La biographie du duc d'Édimbourg vient confirmer ce que l'on avait appris de la puissance secrète de la royauté britannique avec le film Sa Majesté la Reine (2006) (The Queen) de Stephen Frears. On apprend des choses à chaque page de ce livre, qui n'oublie pas non plus de s'étendre sur l'humour « incorrect » du duc....  

    Philippe Delorme, Philippe d'Édimbourg. Une vie au service de Sa MajestéTallandier, 300 p., avec 24 photos, 20,90 €

  • Où est le danger, par Gérard Leclerc.

    Philippe Bas, qui préside la commission des Lois au Sénat, entend mieux armer la République contre le danger de fragmentation communautariste. Ainsi a-t-il formulé une proposition de loi dont le premier article exprime au mieux l’intention : «  Nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect de la règle commune.  »

    gerard leclerc.jpgSans doute peut-on s’interroger sur la nécessité d’une telle affirmation. N’est-elle pas implicite dans la législation française, notamment dans la loi de 1905 qui réglemente les relations de l’État avec les cultes ? La France ne se réclame-t-elle pas du principe de laïcité, qui fait d’ailleurs son originalité, le mot et le concept n’étant guère traduisibles dans des pays qui sont pourtant proches de notre culture et de nos mœurs ? Il faut croire que toute une évolution sociale et d’autres circonstances ont ainsi poussé le législateur à préciser et parfaire son dispositif.

    Le Sénat, qui est à majorité de droite, pourrait donner l’impression de brûler la politesse au président de la République qui, depuis longtemps, annonce un grand discours fondateur sur la nation, le communautarisme et la laïcité. Jacques Julliard, dans son dernier carnet du Figaro, exprime son scepticisme à ce sujet : «  Ou bien, en effet, il reprendra à son compte la doctrine républicaine et universaliste, et toute la gauche collabo va mener un tapage infernal en criant à l’islamophobie ; ou bien il reviendra à sa tendance profonde qui est celle d’un communautarisme contrarié par les circonstances, et toute la France républicaine montera au créneau. Dans les deux cas faute d’avoir agi assez vite et fermement, il ne peut qu’aggraver la situation.  »

    Le mot qui fait mal
    En parlant d’islamophobie, Jacques Julliard désigne le mot qui fait mal et que beaucoup hésitent à prononcer. S’il y a en effet, un problème communautariste en France, c’est à la présence de plus en plus importante de l’islam chez nous qu’il est dû. Et s’il n’a cessé de s’aggraver c’est en raison d’un extrémisme qui fait de plus en plus de dégâts.

    L’ancien maire de Sarcelles, François Pupponi, vient de publier un essai très explicite sur le danger que fait courir à toute la banlieue la gangrène islamiste [1]. Et c’est ce danger qui met mal à l’aise nos politiques à la recherche du remède adéquat.

    Un renforcement de la législation contre le communautarisme y suffira-t-il ? Un discours présidentiel viendra-t-il porter enfin la lumière au milieu de la confusion ? Ce qui est sûr, c’est que la menace est sérieuse et demande des réponses appropriées. La laïcité peut être un garde-fou, surtout si des précisions pratiques sont préconisées pour juguler le mal. Mais ce n’est pas la question religieuse en soi qui est porteuse du trouble. Ni le judaïsme, ni le christianisme ne sont en cause. C’est le caractère particulier d’un phénomène incompatible avec le cours de notre histoire, notre art de vivre et la paix sociale, qui fait toute la difficulté.


    [1François Pupponi, Les émirats de la République, Éditions du Cerf, 280 p. 19 €.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Walk in the line.

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    A la télé : Walk the line, un film américain de 2005  réalisé par James Mangold, avec Joaquin Phoenix (Johnny Cash) et Reese Witherspoon (June Carter)

    guilhem de tarlé.jpgFaisons contre mauvaise fortune bon cœur et, faute d’aller au cinéma, confinons-nous devant quelques films du petit écran.

    Walk the line…  Nous avions bien aimé, en décembre dernier, Le Mans 66, du même réalisateur, et nous avons été très agréablement surpris hier, dimanche 22/03, à la vue de ce long-métrage dont le seul défaut semble d’être précisément un peu trop long (2H15)… J’ai failli lâcher prise à mi-temps…
    et puis non ! la musique m’a entrainé, et surtout la magnifique Reese Witherspoon. C’est sans doute à cause d’elle que j’écris ce commentaire… un petit billet doux d’un admirateur !
    j’aimerais, comme Johnny Cash, pouvoir lui chanter : « Because you’re mine, I walk the line » (Parce que tu es mienne, je file droit).
    Mais, à vrai dire – ou plutôt à vrai écrire-, sauf exception, je n’aime que la musique française… même adolescent je n’ai jamais ressenti d’engouement pour les chanteurs anglais ou américains et je ne partage pas le goût de l’ami journaliste Alain Sanders pour la Country Music. Le nom de Johnny Cash m’était donc totalement inconnu… et, ce qui me console, il était aussi inconnu de mon épouse qui, pourtant, sur ce sujet de musique étrangère est le contraire de moi.
    Rendons grâce au réalisateur qui n’a pas « servi la soupe » au chanteur trop occupé à avaler ses « pilules »… un film qui, à sa manière, illustre une fois de plus le « sex and drug » des stars qui prétendent nous faire la morale. Bref, un bon biopic qui m’a fait découvrir cet « homme en noir » qui chantait dans les prisons, dont je n’achèterais certainement pas le moindre CD, mais qui nous a permis de passer une bonne soirée en oubliant un instant ce « c…ard de virus ».

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire : Pourquoi ne pas profiter de ce carême cinématographique avec un nouveau tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Sympathie pour le Diable

  • En réponse au commentaire d'Ose : l'Islam, comme la Révolution, est un bloc...

    Voici le court commentaire reçu hier, écrit par Ose :

    "Il n'y a pas 2 "islam", l'un "modéré" et l'autre "terroriste" ! L'islam est conquérant par essence car le djihad fait partie intégralement de cette "religion" ! L'histoire le prouve et le présent le confirme !"

    Vous avez bien raison, Ose. L'Islam est comparable en tout point à cette Révolution dont Clémenceau disait qu'elle était "un bloc" : on la prend toute entière, y compris sa Terreur, son Génocide vendéen et le martyre des villes françaises (Lyon, Marseille et Toulon, Nantes...), sa xénophobie, sa guerre à tout ce qui n'est pas elle... Ou alors on la rejette toute entière.

    Même chose avec l'Islam : les chrétiens du Moyen-Orient le savent bien. Si le christianisme promet le Ciel dans l'autre monde, l'Islam fait vivre l'enfer, ici et maintenant, à tous ceux qui n'ont pas adopté l'une des trois options qu'il propose : la conversion, l'exil ou la mort.

    C'est ainsi : l'Islam est, de plus, une religion instable : c'est comme la nitroglycérine du film Le salaire de la peur : avec une personne calme, pacifique, sensée, on peut avoir des rapports habituels et normaux, comme l'explique le Père de Foucauld.  Mais le moindre esprit fragile et/ou influençable, le moindre cerveau malade ou primaire peut à tout moment, avec l'Islam, basculer dans le terrorisme islamiste. Car l'Islam, à la différence de toutes les autres religions, divise le monde en deux : la "maison de l'Islam", l'ensemble des pays où vivent les musulmans, selon la loi coranique, et "la maison de la guerre", c'est-à-dire toute le reste du monde, qu'il faut absolument conquérir à l'Islam, car le monde entier a pour finalité de devenir musulman. C'est cela que les musulmans entendent lorsqu'ils parlent de "Dar el Islam" et Dar el Gharb"...

    Certes, il y a, aussi, ces musulmans pacifiques dont parle Gérard Leclerc (comme le Père de Foucauld), dont beaucoup vivent chez nous sans poser le moindre problème, et avec lesquels beaucoup d'entre nous ont de bonnes relations. Mais cela ne change rien au fond du problème, qui est le texte du Coran lui-même, et la violence inouïe qu'il véhicule...

    Lisez la Bible, puis le Coran : la différence vous sautera aux yeux...

    Avec l'Islam et le Coran, tout dépend de qui le lit : une personne sage, raisonnable, intelligente, pacifique etc... pourra parfaitement avoir ce que l'on appelle une vie normale, et s'insérer dans une société. Mais n'importe lequel des "paumés de l'Islam" peut devenir, à n'importe quel moment, un frère Kouachi, un Mohamed Merah, un Salah Abdeslam...

    lafautearousseau

    PS : nous "répondons" ici à Ose, mais le commentaire de Kardaillac sur le Banquet camelot du GAR est excellent aussi. Sauf que, aussi juste que complet, il n'attire aucun autre commentaire possible que celui d'être, précisément, aussi juste que complet !...

    Merci à nos lecteurs/commentateurs...

  • Catherine de Sienne aujourd’hui par Gérard Leclerc

    Voilà des mois que l’on parle de la crise de l’Église dans d’innombrables publications. Plusieurs livres sont parus ces temps-ci sur le sujet. Je ne dédaigne pas ce qui pourrait devenir une sorte de genre littéraire, mais je m’interroge préalablement. La crise est très loin d’être une réalité inédite dans l’histoire de l’Église. On pourrait même dire qu’elle lui est inhérente. Sans doute peut-elle prendre des formes très différentes, pas forcément de nature morale.

    LECLERC.jpgAinsi dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, il y a une sorte de crise permanente, pas forcément violente, pour définir ce qu’on pourrait appeler la règle de la foi, laquelle sera fixée dans notre credo. Un credo qui, aujourd’hui encore, a besoin d’être précisé dans certaines de ses formulations en langue française.

    Mais la crise peut-être aussi morale et atteindre un degré de gravité qui défie celui dont nous souffrons aujourd’hui. Ainsi, j’ai depuis plusieurs mois sur mon bureau le beau livre de Jean-Louis Fradon sur Catherine de Sienne aux éditions de l’Emmanuel. Celle qui est devenu docteur de l’Église et co-patronne de l’Europe s’est trouvée plongée dans une tourmente que nous avons peine à imaginer. Car c’est un schisme qui déchire alors la chrétienté du XIVe siècle, avec un pape à Rome et un autre à Avignon dans un contexte politique extrêmement compliqué. Catherine se débat au service de l’unité avec une énergie prodigieuse, subissant un véritable martyre : « Je souffre de ne trouver personne qui serve l’Église, il semble même que tous l’aient abandonnée. »

    Mais ce qui l’affectera le plus c’est la dégradation des mœurs, notamment chez les clercs. En ce sens, il y aurait lieu de comparer notre situation à la sienne, et il n’est nullement évident qu’elle ait été moins grave et moins scandaleuse. Précisément, Catherine n’a jamais désespéré. Elle qui n’a pas de mots assez durs pour stigmatiser les fautes de ce que Maritain appellera plus tard le personnel de l’Église, gardera toute sa foi en l’avenir : « Quand ces tribulations et ces angoisses seront passées, Dieu saura, par des moyens invisibles aux hommes, purifier sa sainte Église, il donnera une nouvelle vie à l’esprit de ses élus. » Pourquoi une telle espérance ne vaudrait pas pour l’Église de notre XXIe siècle ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 31 décembre 2019

  • Baguette & Musette - TDNP#6 - Le Pays Basque (Aquitaine n°4).

    2737274333.71.jpgEn contact avec le groupe Baguette et Musette, voici les liens de leur page FB et de leur chaîne YouTube :

    https://www.facebook.com/Baguette-Musette-100306598290197/

    https://www.youtube.com/channel/UCD0D7CMu4FE1VmSgO3IHuwQ/videos

     

    Voici la 5ème vidéo d'un groupe "avec une ligne patriote et royaliste" qui se fixe pour but "l'enracinement local sur les régions et identités françaises".

    Ce groupe nous signale ses intentions : "Nous essayons de faire un condensé des cultures locales en parlant de plusieurs domaines comme l'architecture, la danse, la gastronomie, la langue, le chant, l'histoire, les paysages et les savoir-faire".

    Cette 6ème vidéo traite du Pays Basque

    Les suivantes traiteront d'autres Provinces et terroirs.


    La citadelle de Saint-Jean-pied-de-port est construite vers 1625 et non 1525 comme on peut l'entendre dans la vidéo... Petite erreur d'enregistrement.

     

    Présentation de la géographie du Pays Basque 0:50

    Bref historique du Pays Basque 03:50

    La langue basque 06:35

    L'architecture basque 07:06

    Les églises à tribunes 08:16

    Le Château d'Abbadia et la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port 10:07

    La gastronomie basque 11:12

    Le costume traditionnel basque 15:25

    Les danses basques 17:20

    La force basque 19:34

    Les fêtes de Bayonne 21:02

    La musique basque 21:50

     

    Illustration de la miniature :

    Ramiro Arrue (1892-1971) , Le bouvier et son fils en Labourd, gouache, 22 x 27 cm - Collection Villa Les Camélias - Musée de Cap d'Ail.

     

    Extrait du début : Foi d'un paysan basque

    https://www.youtube.com/watch?v=UWIpG...

     

    Pause musicale : "Ne touchez pas nos traditions", Olaizola et les Compagnons

    https://www.youtube.com/watch?v=LEv6u...

     

    Les termes spécifiques employés durant la vidéo :

     

    Les Etxe : les maisons basques

    Euskara: la langue basque

    Le Ttoro: ragoût de poisson basque

    Le Marmitako: ragoût de thon basque

    Ardi gasa : fromage de brebis basque

    Le Sagarno : vin de pomme

    Le Biskotxak : ancêtre du gâteau basque

    Le Fandango : danse basque s'effectuant les bras levés sur le rythme de la valse

    Le Mutxiko : danse faisant partie des "sauts basques"

    Le Paquito : jeu musical se jouant en file par terre en portant à répétition le premier de la file vers le fond L’Aizkolariak : concours de coupage de troncs de hêtre

    Le Zalulariak : course de relais avec un sac témoin de 81 kg

    Le Lasto altxatzea : concours de lever de bottes de paille

    Bertsolaris : exercice de poésie spontanée pluriséculaire dans le pays basque