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  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Vincent Coussedière : ”Je suis favorable à une très grande politique de réduction de l

    André Bercoff avec Vincent Coussedière, Agrégé de philosophie et élu local pour son « éloge de l'assimilation : critique de l'idéologie migratoire » aux éditions du Rocher. 

  • Sur Sud Radio, le mouvement anti pass sanitaire va-t-il continuer à prendre de l’ampleur ?

    Les Vraies Voix avec Tom Connan, Céline Revel-Dumas, Francis Palombi et David Libeskind, avocat à la Cour de Paris et co déclarant de la manifestation devant le Conseil constitutionnel.

  • Villes et Villages, au coeur de la décentralisation : à la ”Une” du n° de mars de Politique magazine

    MARS 2014.jpg

    Au Sommaire de ce numéro de mars (127) : Sommaire.pdf 

    Voici l'Editorial de Jean-Baptiste d'Albaret, Rédacteur en chef : Rassemblement français...

    Rassemblement français

     

    On sait que la gauche a délaissé les questions sociales et économiques pour investir le champ dit « sociétal » que l’actuel gouvernement laboure avec une frénésie certaine depuis dix-huit mois. Mariage pour tous, IVG anonyme pour les mineures, loi Taubira remettant en cause la filiation biologique, autorisation de la recherche sur les embryons, intention de modifier la loi Leonetti sur la fin de vie, pourtant adoptée à l’unanimité en 2005…

     

    Mais, tout à sa volonté de rééducation des masses, le pouvoir socialiste avance sur ce terrain-là comme un éléphant dans un jeu de quilles. Au risque de perdre des parties importantes d’électorats qu’il cible pourtant comme une priorité. Ainsi, alors que les musulmans s’étaient peu manifestés au moment des débats sur le « mariage pour tous », nombre d’entre eux se sont inquiétés à propos de la « théorie du genre » et de la possibilité d’amendements de la part du groupe socialiste à l’Assemblée nationale sur la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA). Au-delà de la nouvelle démonstration de force de la Manif pour tous, certains y ont vu une des explications au soudain retrait de la loi sur « la Famille », ou plutôt sur « les familles », selon l’expression de madame Bertinotti, reportée sine die. La gauche craindrait de perdre le vote des musulmans qui lui est habituellement acquis. En mai 2012, près de 90% d’entre eux, selon les différents instituts de sondage, se sont tournés vers le candidat socialiste. Un véritable vote confessionnel, consacrant la stratégie prônée par Terra nova, le think tank le plus influent au sein de la gauche française : recentrer l’offre électorale du PS, des ouvriers vers les minorités. Et, notamment, vers les populations immigrées.

     

    C’est cette stratégie qui est aujourd’hui remise en cause. Les banlieues bougent. De nombreux musulmans ont participé à la manifestation « Jour de colère ». Et la gauche découvre, effarée, que les populations d’origine immigrée n’entendent plus rester sagement dans la case qui leur a été assignée. Voilà le PS réduit à ses bobos !

     

    La Manif pour tous a largement favorisé cette prise de conscience. Des personnalités ont émergé, tels Camel Bechikh, de Fils de France ou Dalila Safouane, membre du collectif des Mères Veilleuses, agressée par un homme armé d’un couteau à Lille. Telle aussi Farida Belghoul. Cette ancienne figure de proue de la marche des beurs de 1984 n’a pas de mots assez durs pour critiquer l’idéologie « antiraciste » qui a enfermé toute une partie de la population musulmane dans une position de victime. Elle a lancé la campagne baptisée « journée de retrait de l’école » (JRE) qui a déjà perturbé une centaine d’établissements. Une fois par mois, les parents sont invités à retirer leurs enfants de l’école pour protester contre l’enseignement de la « théorie du genre », notamment au travers des « ABCD de l’égalité » qui seront expérimentés dans 10 académies, à la rentrée 2014. Et ce, malgré les dénégations mensongères du ministre de l’éducation nationale et de la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

     

    Qui l’eut cru ? Se dessine ainsi une alliance inédite entre des Français de confession musulmane et « la France des familles », à l’inspiration majoritairement chrétienne, si massivement mobilisée contre la loi Taubira.

     

    Le 19 février dernier, le mouvement de Farida Belghoul tenait une conférence de presse réunissant autour de la table, entre autres, Christine Boutin, Béatrice Bourges (du Printemps français), Alain Escada (président de Civitas), Jean-Pierre Dickès (président de l’Association catholique des infirmières et des médecins), Albert Ali (du Rassemblement des musulmans souverainistes), Ahmed Miktar (président du Conseil des imams de France). Ont été dénoncés les mensonges du pouvoir socialiste. Cela ne résoudra pas le problème d’un islamisme conquérant et destructeur dans nos banlieues dont seul l’état incapable et, d’une certaine manière, complice, est responsable, mais cette entente nationale et morale pourrait contribuer à instaurer un véritable dialogue entre communautés qui s’épanouirait sur des valeurs sociales communes. Une piste à explorer pour l’avenir. Il conviendrait alors de sortir, une fois pour toutes, d’un système qui ne favorise que la division et la haine.

  • Politiques de la Ville ? Pourquoi elles n'ont pas marché, pourquoi elles ne marchent pas, et pourquoi elles ne marcheron

                 Mieux qu'un long discours, un simple article l'explique, avec une désarmante évidence. Il se trouve dans La Provence, du dimanche 22 Août, simplement signé D.T.:

                     LA PROVENCE STUPS.jpg

                Il suffit, pour tout comprendre, de comparer cet article d' aujourd'hui, avec les mirifiques promesses, faites hier.

              Avant de livrer nos commentaires, nous commencerons donc par un rapide petit retour en arrière, qui ne sera pas inutile.....

                On se souvient que, il n'y a pas si longtemps - c'était le 20 juin 2008... - François Fillon et Fdaela Amara avaient présenté, à Meaux, lors d'un Comité Interministériel des Villes, les énièmes mesures pour améliorer la vie des banlieues : il s'agissait du Plan "Espoir Banlieues", annoncé par Nicolas Sarkozy, et qui devait se concentrer sur 215 quartiers.....

    fillon lance le plan espoir banlieues meaux 20 06 2008.jpg
    20 Juin 2008 : François Fillon lance, à Meaux, le Plan "Espoir Banlieues"
    De lui, comme des pércédents,que reste-t-il aujourd'hui ?
    Enième Plan, énième échec.....

                Objectif de cette réunion : que chaque ministère prenne part à l'effort global, selon son champ d'action. Car Fadela Amara l'avait répété, «ce n'est pas le petit secrétaire d'État à la Ville que je suis qui va résoudre le problème des banlieues». De fait, le CIV réunissait onze ministres autour du chef du gouvernement, chaque ministère devant mettre en place un budget triennal.

                 Le montant global des fonds mobilisés dans le cadre du plan ? Fadela Amara évoquait, dans une interview au journal Métro «au moins un milliard d'euros». D'après le premier ministre, le projet devait être financé par redéploiements de crédit, hormis quelque 520 millions d'euros affectés au désenclavement des quartiers.

                 Parmi les mesures phares du plan figurait en bonne place le «contrat autonomie» qui devait permettre de lutter contre le chômage des jeunes : «Ce contrat s'adresse à ceux qui ont moins de 26 ans et vivent dans les quartiers en difficulté (...) Les premiers contrats autonomie seront signés fin juin ou au cours du mois de juillet. Il y en aura 45.000 au cours des trois prochaines années», soulignait Fadela Amara avant d'ajouter que «si ce dispositif marche, il pourrait ensuite être étendu à l'ensemble des jeunes sans emploi». En pratique, ce contrat, signé entre le jeune volontaire et les partenaires (organismes privés mais aussi services publics de l'emploi), permettait au jeune d'être accompagné pour être mis en situation d'emploi, et d'être suivi ensuite pendant six mois au début de sa période d'emploi. Objectif : «diviser par deux le chômage des jeunes, en trois ans... ».

                  Le gouvernement avait mis aussi en oeuvre une aide technique et financière visant à soutenir 20.000 nouveaux entrepreneurs dans les trois ans, et des «écoles de la 2e chance», destinées aux élèves qui sortent du système scolaire sans diplôme et qui se retrouvent sans qualification. Ces écoles devaient pouvoir collecter la taxe d'apprentissage grâce à une nouvelle disposition législative.

                  Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, avait annoncé plusieurs projets spécifiques de transports en Ile-de-France. Le tramway T4 vers Clichy-sous-Bois et Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, la tangentielle Nord, le tram-train Massy-Evry, en Essonne, et la liaison RER D/ RER A, tous projets bénéficiant d'un effort de l'Etat de 220 millions d'euros dans le cadre d'un accord Etat/région.

                  Enfin, le CIV (Comité interministériel des Villes) avait également validé un projet de protocole d'accord entre l'Etat, la région Ile-de-France et le Stif, mobilisant 40 millions d'euros pour améliorer immédiatement la desserte des quartiers par des transports publics déjà existants; et il avait aussi été décidé de lancer un appel à projet doté de 260 millions pour désenclaver les 152 quartiers prioritaires hors Ile-de-France.

                   Toutes ces mesures s'accomagnaient également de promesses concerant la Sécurité : l'affectation de 4.000 policiers supplémentaires dans les quartiers sensibles au sein de 200 «unités territoriales de quartier» (UTEQ); la création d'un corps de «délégués de cohésion entre la population et la police, recrutés parmi les réservistes de la police»; deux millions d'euros devaient servir à créer des «délégués du préfet», fonctionnaires volontaires qui s'installeraient directement dans les quartiers en difficultés et y représenteraient la politique de la ville.

                    Et, bien sûr, pour finir, l'inévitable volet scolaire. «Espoir-Banlieues» voulait généraliser l'accompagnement éducatif dans le primaire pour «lutter contre le décrochage scolaire», selon les termes de François Fillon. En lançant, par exemple, des expériences de «busing», consistant à assurer le transfert en bus d'élèves de CM1 et CM2 de quartiers difficiles vers des écoles «socialement plus hétérogènes»; en créant 30 «pôles d'excellence scolaire» et des «internats d'excellence» dans chaque académie. L'Education nationale, dotée comme chaque ministère d'un plan triennal pour les banlieues, avait débloqué 200 millions d'euros pour ce volet du plan.  (à suivre...)

  • Politiques de la Ville ? Pourquoi elles n'ont pas marché, pourquoi elles ne marchent pas, et pourquoi elles ne marcheron

                C’est donc écrit noir sur blanc, dans l'article de D.T. :

                il s’agit d’ « Une économie souterraine qui expliquerait une certaine paix des cités » ; et de trafiquants qui encaisseraient « 200 à 250 euros de l’heure », soit « 3.000 euros par jour » ; et, dans d’autres cités, comme La Castellane et Saint Henri, peut-être respectivement « 40.000 et 30.000 euros par jour ».

                C'est bien cela qui pose problème, et qui est l'une des raisons principales des échecs successifs des politiques de la Ville.....

    MARSEIULLE CITE BASSENS.jpg

               Dans les fameux Quartiers Nords de Marseille, la cité Bassens, aux Arnavaux (XVème arrondissement) dont parle l’article...

              S’imagine-t-on vraiment que dans cet environnement ( !), les jeunes vont aller travailler pour un salaire qui ne dépassera guère, s’il les dépasse, les 1.000 euros… par mois !

                Disons tout d'abord que nous ne nous réjouissons pas de la situation dans les banlieues, ni des échecs successifs de toutes les tentatives faites pour y remédier. Nous ne faisons que constater la réalité, à la différence de certains hommes politiques, et c'est de la simple observation du réel que nous tirons nos conclusions.

                 Elles sont grises et sinistres, parceque c'est la réalité de ces banlieues qui est grise et sinistre. Ni Fadela Amara aujourd'hui, ni ses dix sept ou dix huit prédécésseurs ne veulent se rendre à l'évidence, car ce serait bien sûr reconnaître l'échec d'une certaine politique depuis 1975. Une politique mal menée par les uns, mais jamais désapprouvée - et, a fortiori, jamais dénoncée ou combattue...- par les autres. La plupart des membres de la classe politique et du Pays légal se trouvent ainsi piégés : soit ils reconnaissent leur erreur, soit ils ne leur reste que la fuite en avant, pour masquer l'étendue du désastre.....

                Pour tout observateur un peu lucide, et qui a le courage de regarder les choses en face, il y a deux aspects majeurs qui n'apparaissent jamais dans les discours officiels, et dont on ne veut en aucun cas tenir compte. Et que l'article de D.T met au contraire en évidence, c'est là tout son mérite.

                Ces deux réalités sont,en premier lieu, la présence de plus en plus prégnante des Mafias et, en second lieu, le refus catégorique d'être français, pour une large part de la population, mais surtout les jeunes et les plus jeunes.....

                I : Les mafias d'abord: tout le monde sait très bien, mais on ne doit surtout pas le dire, que les "cités" sont mises en coupe réglèes par différents réseaux tentaculaires de bandes, regroupant les trafics illicites les plus divers et les plus lucratifs: drogue évidemment, mais aussi armes et trafics en tous genres ( faux papiers etc...) alimentant une économie souterraine de plus en plus puissante. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il finit par se passer chez nous, dans ces villes qui étaient autrefois des petites villes sans trop de problèmes de la France profonde, ce qui se passe en Italie: ces différentes Mafias finissent par devenir tellement présentes, par contrôler tellement le quotidien, qu'elles en viennent à profiter, d'une façon ou d'une autre, d'une partie au moins des "investissements" publics....

              II : Le problème psychologique, moral et mental, ensuite, Force est de constater que le plus grand nombre de difficultés, et les plus graves, se posent justement avec les immigrés de la deuxième, voire de la troisième génération. Et c'est justement là qu'on voit bien que l'avenir est bouché. Bien loin de s'intégrer, "ils" se radicalisent ! Plus le temps passe, plus "ils" refusent la Fance ! (1). On a parlé, dans le dernier plan banlieue, d'un effort particulier pour le désenclavement des "cités": quelle dérision ! Un technocrate brillant, au fin fond d'un bureau qui le coupe bien des réalités du terrain, a dû se croire malin d'avoir inventé "ça", et a dû le proposer à la Ministre, pensant tenir là l'idée du siècle, qui sait ? Mais c'est à pleurer ! Pense-t-on sérieusement qu'à dix ou quinze ans ce soient des problèmes de transport qui poussent à incendier des voitures ou des écoles, et à piller pharmacies, magasins et centres commerciaux ? (à suivre...)

    (1): Le député UMP du Vaucluse Thierry Mariani, auteur de l'amendement sur les tests ADN, l'a souligné à sa façon, lorsqu'il s'est déclaré "choqué par l'épilogue de l'affaire de Villiers-le-Bel", se demandant pourquoi les deux adolescents décédés n'étaient pas "inhumés en terre française".
    Dans une interview au magazine VSD, le député a affirmé, à l'époque: "Immigration, une chance pour la France, je dis oui. Mais à condition que ceux qui choisissent la France l'épousent à 100%."

  • Culture et Patrimoine : les quatorze musées de la Ville de Paris sont désormais réunis sur la toile sur un même portail.

            C'est une fois de plus le Blog de Benoît de Sagazan qui a donné un bon tuyau.

            En proposant en plus, non seulement un lien vers chacun des quatorze musées, mais aussi un accès au catalogue des collections municipales qui permet d'accéder à une recherche pour 10 335 œuvres mises en ligne...

               Puis, une section Parcours. et Voir la sélection d’oeuvres : de quoi passer un super bon moment, agréable et enrichissant. Que demande le peuple ? :    

            http://patrimoine.blog.pelerin.info/2011/01/13/les-collections-des-musees-de-la-ville-de-paris-sur-le-net/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+PatrimoineEnBlog+%28Patrimoine+en+blog%29

            

  • MEDIAS • Robert Ménard : On peut mentir à la France entière sur ce qui se passe dans une ville. On ne peut pas mentir

     

    Robert Ménard a le double mérite de revendiquer la liberté de pensée - liberté aujourd'hui menacée - et de penser juste, ce qui n'est pas donné à tout le monde. On devrait lui en savoir gré. LFAR

     

    Entretien avec Robert Ménard

    Robert Ménard, Béziers est encore « au cœur du scandale ». Cette fois, c’est la rubrique DVD du journal de la mairie qui est incriminée : la recension du célèbre film La Famille Bélier serait suspecte. La presse évoque aussi le caractère tendancieux des mots croisés. À quand la couleur de vos chaussettes ? On peut dire que vous êtes observé au microscope… 

    L’État, dans toutes ses composantes, porte un regard vigilant et permanent sur ce que nous faisons. Nous savons que le ministère de l’Intérieur est friand de notes et d’informations à notre sujet. Quoi de plus normal alors que les médias, qui comme chacun le sait sont libres en France, nous observent également avec la même attention.

    J’ai défendu la liberté de la presse dans le monde durant 25 ans. Un peu partout, j’ai vu des journalistes oppressés. Ce que je vois en France est différent. Je vois des médias qui oppressent la vérité, qui oppressent tous ceux suspects de ne pas penser comme il faut penser sur l’immigration, les mœurs, le social, etc. Est-il sain dans un pays démocratique que plus de 80 % des journalistes votent à gauche et qu’un bon nombre d’entre eux soient des militants ? Est-ce normal lorsqu’il s’agit de médias qui sont financés par l’État ? Je ne le crois pas et des millions de Français partagent mon constat. Cette fracture entre une grande partie du peuple et cet élément de la classe dominante qu’est le monde médiatique est d’une extrême gravité. Un pays où la quasi totalité des médias ne pensent que d’une manière est-il encore un pays démocratique ?

    On reproche à certains maires de faire de leur journal municipal un outil de promotion personnelle ; on vous soupçonne, vous, d’en faire un outil de combat culturel. Que répondez-vous à cela ?

    Ce serait prétentieux et faux que de dire que notre journal est un outil de combat culturel. Mais qu’on puisse en débattre démontre surtout que ce que nous écrivons n’est écrit dans aucun autre journal municipal. Là est le problème. La plupart des maires se satisfont d’un petit canard plus ou moins bien fait, plus ou moins lisse, presque toujours ennuyeux à périr. Certains veillent surtout à y figurer en photo autant que possible. Mais combien de leurs administrés lisent leur journal ?

    Nous, nous avons fait le choix de faire un vrai journal d’information locale. Ce n’est pas une fantaisie, mais une nécessité. Face à Midi libre, le seul quotidien local depuis la disparition du journal communiste L’Hérault du Jour que, cette fois, les banques capitalistes n’auront pas sauvé, il y a un besoin de pluralisme. Les Biterrois qui lisent Midi libre doivent disposer d’un autre point de vue sur l’actualité locale. Midi libre ne nous le pardonne pas et, de façon pathétique, nous mène une guerre que le talent relatif de sa rédaction ne lui permettra pas de gagner.

    Béziers n’a jamais été autant sous les projecteurs que depuis votre élection. Comment ses habitants le vivent-ils ?

    Fort bien si je m’en tiens à la jauge démocratique que sont les élections, puisque les candidats que je soutenais lors des élections départementales ont tous été élus. Mieux encore si j’en crois le courrier que nous recevons. En fait, cette tension médiatique permanente a beaucoup moins d’effet sur les Biterrois que sur les habitants de Lunel, de Metz ou de La Rochelle. On peut mentir à la France entière sur ce qui se passe dans une ville. On ne peut pas mentir à ceux qui y vivent et qui, chaque jour, peuvent se faire une opinion par eux-mêmes, en comparant le discours médiatique et la réalité. Le discours médiatique vise à agir sur les esprits pour agir sur la réalité. Nous faisons l’inverse. Nous partons de la réalité pour libérer les esprits.

    Entretien réalisé par Gabrielle Cluzel - Boulevard voltaire

     

  • Politique & Société • Sympa le weekend du G20 à Hamburg ! La ville en état de siège ...

     

    Nouveaux heurts en marge du G20 à Hambourg, 70 personnes interpellées. C'est le spectacle d'une ville en état de siège qui est ainsi donné aux chefs d'Etat participant au G20. Fragilité extrême de nos démocraties ...*

      

    BBDZk8y.jpgVoitures incendiées, volutes de fumées au-dessus de la ville, manifestations multiples et police omniprésente: le centre de Hambourg est en état de siège pour l'ouverture du G20, vendredi. Des milliers de manifestants sont à nouveau sortis dans la rue avec cette fois l'objectif de bloquer l'accès de l'enceinte de la réunion aux délégations officielles.

    De nombreux véhicules ont été incendiés, dont certaines de la police, et des volutes d'une fumée noire ont recouvert une partie du centre de Hambourg, et du quartier attenant d'Altona, en début de matinée.

    Dans le Schanzenviertel, quartier au coeur des manifestations contre la réunion des principaux pays industrialisés et émergents qui secouent depuis jeudi la ville, « plusieurs personnes masquées et armées de barres de fer » se sont par ailleurs rassemblées devant le Rote Flora, un ancien théâtre occupé par des squatters en 1989 au cours de batailles de rue et haut-lieu de la contestation anti-G20, raconte également la police de Hambourg sur Twitter.

    Canons à eau

    Devant le bâtiment, près duquel des centaines de policiers anti-émeutes se sont positionnés, des manifestants jetaient des pétards et des poubelles ont été incendiées, saturant l'air d'une odeur âcre, selon des journalistes de l'AFP sur place.

    Au moins cinq canons à eau ont été actionnés pour tenter de canaliser les manifestants, dont plusieurs Black Blocs vêtus de noir, certains lançant des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre, ont dit des journalistes.

    La police, à l'aide de mégaphones, intimait aux personnes présentes l'ordre de quitter le secteur.La police Hambourg a annoncé sur Twitter plusieurs interpellations à Schanzenviertel et Sankt Pauli.

    15 personnes placées en garde à vue

    Selon l'agence de presse allemande DPA, des confrontations entre forces de l'ordre et militants radicaux se sont aussi déroulées dans "plusieurs endroits" de ce quartier, l'un des bastions des radicaux d'extrême gauche où la police a là aussi engagé les canons à eau.

    196 policiers ont été blessés depuis jeudi et 70 personnes ont été interpellées pour l'instant, dont 15 placées en garde à vue, a fait savoir la police. 

     

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Hambourg, apparences et réalités

  • 19 Novembre 1914 : la vie de société reprend à Paris, mais la ville est truffée d'espions...

    Paris-1900-photo-couleurs3.jpgIl ne faut pas s'étonner qu'il y ait tant de "fuites". Voici un cas dont nous avons été avisés hier, et le renseignement a été immédiatement transmis à la place : Z... (un nom allemand) administrateur de l'Allgemeine Elektrizitäts Gesellschaft, est à Paris comme administrateur de la société Thomson Houston, qui en ce moment fabrique des obus pour l'armée. La Thomson-Hoston est en relation étroite avec la Compagnie des Omnibus, dont les voitures automobiles servent pour le transport des troupes et des munitions. Et l'on s'étonne que l'ennemi soit renseigné heure par heure sur nos mouvements et sur nos projets !...

    La vie de société reprend à Paris : la ville se ranime légèrement, et certains quartiers, celui de l'Opéra, celui de la gare Saint-Lazare,retrouvent presque, entre quatre et six, leur aspect d'antan. Les femmes visitent de nouveau les magasins, quoique cette année la mode chôme, excepté pour les chapeaux, qui ont tendance à emprunter une allure militaire : le bonnet de police en fourrure est en faveur. De quelles extravagances de luxe la guerre aura-t-elle fait passer à cette simplicité !

    Une des grandes douceurs du moment est de se retrouver entre amis. Il y a tant de funestes nouvelles, tant de visages qu'on ne reverra pas : aujourd'hui encore, c'est Alfred de La Barre de Nanteuil, tué à Dixmude à al tête de ses marins ! A dîner, ce soir, nous avons eu le plaisir de nous réunir entre intimes qui ne s'étaient pas revus depuis la guerre. Au souvenir des journées terribles du mois d'août, on sent plus profondément le bonheur, qui est presque un miracle, d'avoir échappé à al catastrophe où Paris pouvait tant souffrir... Combien auront-ils été ceux qui, tout en faisant bon visage et en affectant la confiance, croyaient à la fin de tout dans le fond de leur coeur lorsque l'Allemagne victorieuse envahissait le territoire ! L'impression des combattants eux-mêmes, la certitude du désastre, étaient si profonde que, nous dit Mme X..., qui vient de passer deux mois dans une ambulance, les blessés de Charleroi ne veulent pas croire encore que les Allemands aient pu être battus. Les récits qu'ils font de cette journée de défaite et de déroute sont tragiques.

    La conversation revient toujours comme par une sorte d'attrait magnétique sur les circonstances dans lesquelles Paris a failli être livré aux Allemands sans combat. André Beaunier cite ce mot extraordinaire de Joseph Caillaux à Messimy, ministre de la Guerre : "Je puis encore obtenir des conditions de paix acceptables, mais à condition de ne pas défendre Paris." Un autre convive tient d'un diplomate que Von Kluck serait venu à Paris même pour traiter de la reddition. Enfin il paraît que l'intervention et l'insistance du général Foch auraient été pour beaucoup dans la reprise d'offensive sur la Marne, tandis que le général Joffre aurait été partisan d'une retraite jusqu'à Orléans. Je note sous bénéfice d'inventaire ces propos de Parisiens répandus et bien renseignés.

    D'ailleurs, ce soir, l'impression générale est bonne. Il n'est question, de toutes parts, que de "quelque chose de nouveau" pour les jours prochains. On parle d'une intervention de l'armée de Paris conduite par le général Gallieni. Même rumeur à Calais, d'où je reçois des nouvelles. Joffre y est venu ces jours-ci, et l'impression que son état-major a laissée parmi les officiers, c'est que l'on était arrivé au milieu de la guerre, qui devrait ainsi prendre fin vers le mois d'avril.

    Symptôme fâcheux parmi les signes favorables : à Calais, de nombreux soldats belges ont jeté leurs fusils, refusant de continuer à se battre, se plaignant de ne pas même savoir où sont leurs femmes et leurs enfants. Ce fait coïncide avec les avis répétés que me donne G... qu'on ne fait pas encore assez pour les Belges et qu'il y a là un péril.  ♦ 

     

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  • Sur le site de nos amis de l'URBVM : Bénédiction de la Ville de Nantes...

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    https://urbvm.fr/2020/03/20/benediction-de-nantes/?fbclid=IwAR2q1nuhZiWXTKWvH1CeqznKJLP2rWTW_gz_fNlfPl3Krj1G6Ohx9QVBjEI

  • Vu sur le compte Twitter du comte de Paris : en défense du Puy-du-Fou et des Puyfolais et en soutien de Philippe de Vill

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    Comte de Paris, Site Officiel

    Comte de Paris, Page Facebook 

    Compte Twitter

  • Paris est la ville la plus dangereuse de France devant Bobigny et Marseille, par Julien Michel.

    Paris est effectivement, avec un nombre total de 314.530 crimes et délits en 2019 pour une population de plus de 2 millions d’habitants, la ville où le risque de crime ou d’agression est de 1 pour 7. 

    Selon une information de nos confrères de CNEWS, ce triste record la classe au premier rang des départements les plus dangereux de France.

    Se hisse à la deuxième position de ce classement Bobigny et le département de la Seine Saint Denis.

    sur la troisième marche du podium de l’insécurité, Marseille.

    Lyon et Montpellier arrivent en 4e et 5e position.

    Encore un grand succès d’Hidalgo.

    Source : https://lalettrepatriote.com/

  • Le coût des 30 km/h en ville ? Plus de 20 milliards par an, par Rémy PRUD'HOMME (Economiste).

    OPINION. Alors que de plus en plus de villes (à commencer par Paris) envisagent de passer la limitation pour les véhicules en zone urbaine de 50 km/h à 30 km/h, l'économiste Rémy Prud'homme propose de mettre cette décision dans la balance : les gains potentiels amortissent-ils les coûts ?

    7.jpgDans les zones urbaines, la vitesse maximale des voitures était fixée à 50 km/h. Un nombre croissant de grandes agglomérations, à commencer par Paris, entendent abaisser cette vitesse à 30 km/h. La Loi d’Orientation sur les Transports Intérieurs fait obligation à ceux qui veulent faire des investissements ou prendre des décisions de procéder préalablement à des analyses coûts-bénéfices. Nos édiles ont mieux à faire qu’à respecter les lois, et se fichent de celle ci comme de l’an quarante. Essayons d’esquisser ce que pourraient être une telle analyse des 30 km/h.

    La vitesse moyenne des déplacements automobiles en zone urbaine est actuellement de 29 km/h. L’abaissement de la vitesse maximale de 50 km/h à 30 km/h va réduire cette vitesse. Pas de 20 km/h bien sûr. Tous ceux qui roulent actuellement à moins de 30 km/h, par prudence ou par embouteillage, ne seront pas affectés. On sait qu’à des vitesses élevées, une baisse de 10 km/h de la vitesse maximale autorisée engendre une baisse de la vitesse moyenne d’environ 3 km/h. Retenons cet ordre de grandeur. Il signifie que dans les agglomérations la vitesse moyenne va passer de 29 km/h à 23 km/h.

    Du côté des bénéfices, ce ralentissement a un double effet. Il réduit le bruit de la circulation, qui provient surtout surtout du bruit des autobus, des camions et des motos, mais n’en est pas moins très désirable. Il réduit aussi le risque d’accident, mais celui-ci provient surtout de vitesses supérieures à 50 km/h, et il concerne davantage les motos que les voitures.

    Du côté des coûts, il faut considérer la consommation de carburant, la pollution et les pertes de temps. On connait depuis longtemps l’équation de la courbe de consommation de carburant en fonction de la vitesse - qui est aussi celle des rejets de CO2 et de polluants. Elle a la forme d’un V aplati. A une vitesse faible, consommation et rejets au km parcouru sont élevés (à la vitesse zéro, ils sont infinis). Lorsque la vitesse augmente, ces rejets diminuent. Ils sont minimaux pour des vitesses de 50 à 70 km/h. Ils augmentent ensuite avec la vitesse, et sont de nouveau élevés lorsqu’elle atteint 120 km/h. La mesure proposée a donc nécessairement pour effet d’augmenter, pas de diminuer, la consommation de carburant et les rejets polluants des véhicules. De combien [i]? D’environ 3%. L’impact sur la surconsommation de carburant est réel mais relativement modeste (environ 240 millions d’euros), il en va de même pour la surproduction de CO2 (environ 0,2 millions de tonnes), et pour l’augmentation d’une pollution déjà très réduite.

    Le principal coût concerne les pertes de temps. Pour un trajet donné, rouler moins vite, c’est mettre plus de temps. M. de la Palice, sinon tous nos élus, avait compris cela il y a belle lurette. Réduire la vitesse, c’est augmenter le temps de transport de millions de Français. C’est leur infliger une punition qui a un coût que l’on peut grossièrement évaluer. Les agglomérations de plus de 100 000 habitants regroupent environ 27 millions de Français (de plus de six ans). Les deux-tiers d’entre eux se déplacent en automobile (en France, pas à Paris !). Ils font en moyenne 25 km par jour en transports locaux, sans compter leurs déplacements longs, à une vitesse de 29 km/h. Ils passent donc - perdent diront beaucoup d’entre eux - 52 minutes par jour à se déplacer. Soit au total 5,6 milliards d’heures - chaque année.

    On a vu que le temps de transport quotidien va passer de 52 minutes à 65 minutes, une augmentation de 25%. Soit au total 7,1 milliards d’heures par an. La mesure analysée engendre donc une perte de temps de 1,5 milliards d’heures. Qu’on ne dise pas que les automobilistes pourraient abandonner leur voiture pour les transports publics : ils perdraient encore plus de temps. Mesurée de l’origine à la destination, la vitesse des déplacements en transport collectif est à peu près le double de ce qu’elle est en automobile.

    Le ministère des Transports, qui a longuement étudié la valeur du temps dans les transports, propose de la chiffrer à 14,4 euros de l’heure. Le coût des pertes de temps pour la société causé par les 30 km/h peut donc être estimé à environ 21 milliards d’euros par an.

    Ce chiffre est à prendre avec prudence. Certains des paramètres utilisés, comme par exemple la longueur des déplacements, reposent sur les résultats d’une enquête un peu ancienne (2008), ou sur des hypothèses discutables, et pourraient être améliorés. Mais ce chiffre est très probablement une prudente sous-estimation, pour plusieurs raisons. Il ne prend pas en compte le coût de la congestion accrue que la mesure va engendrer. Il ignore le coût du ralentissement dont vont souffrir les camions, moins nombreux que les voitures, mais avec une valeur du temps bien plus élevée. Il n’évalue pas la baisse de productivité due au rétrécissement des marchés de l’emploi.

    Il faut mettre ce coût en perspective. Il représente plus de deux fois le budget annuel de la Justice (y compris les prisons). La nécessité d’augmenter le budget de ce service public largement reconnu comme essentiel et comme calamiteux nous est répétée quotidiennement. Mais, nous dit-on aussi, il n’y a pas de ressources pour cela - alors qu’il y en a, et beaucoup plus, pour embêter les automobilistes. L’analyse coûts-bénéfices, ça sert à éclairer ce genre de choix.

     

    [i] Le ministère des Transports donne la consommation de carburant (C) en fonction de la vitesse (V) : C=0,1381-2,34*10-3*V+1,6*10-5*V2 qui permet de calculer la consommation pour les vitesses de 29 km/h et de 23 km/h, et de voir que la consommation à 23 km/h est supérieure de 2,8% à la consommation à 29 km/.

    On calcule la consommation de carburant dans les agglomération en multipliant leur population (27M) par la part des déplacements automobiles (66%) par le kilométrage quotidien (25 km) en divisant par le nombre moyen de voyageurs par voiture (2) et en multipliant par le nombre de jours (365) et par la consommation carburant par km (0,07). On obtient 5,7 milliards de litres, soit à 1,4€/litres 7,8 milliards d’euros. L’augmentation de 3% induite par la mesure étudiée implique une augmentation de la consommation de carburant de 170 M de litres, à un surcoût pour les utilisateurs de 240 M€, et une augmentation des rejets de CO2 de 0,17 M de tonnes.

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • [Vidéo] ”Marianne” germanophobe ?, dîners clandestins, Paris ville sale... Natacha Polony répond, par Natacha Polony.

     © Hannah Assouline. 

    Les rencontres de "Marianne"

    Ce mardi 6 avril, Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne", répondait à vos questions à l'occasion d'une visioconférence Zoom retransmise en direct sur notre page Facebook.

    Comme chaque premier mardi du mois, Marianne vous proposait de poser vos questions en direct à la directrice de la rédaction, Natacha Polony.

    Au programme :

    - Marianne, "germanophobe" et "xénophobe", au regard de notre une sur l'Allemagne ?

    - Que penser des dîners clandestins (et Natacha a-t-elle déjà participé à l'un d'eux ?) ?

    - Pourquoi Paris est-elle si sale ?

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    Pour revoir la visioconférence :

    Source : https://www.marianne.net/