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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Marseille et région : Un 21 janvier d'actualité !

     

    La Fédération Royaliste Provençale, Action Française Provence & Lafautearousseau

    TRAVAUX DIVERS - Largeur + 21 01 16.jpg

    vous invitent à assister à la

    Messe du 21 janvier 2016, à la mémoire de Louis XVI

    en la Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado, à 19 heures. Messe chantée avec musique et orgue, célébrée par Monseigneur Jean-Pierre Ellul, recteur de la basilique, homélie donnée par le père Sciortino-Bayart. 

    et à la

    soirée-conférence qui suivra à 20h30

    dans les salons de la Maison des Travaux Publics & du Bâtiment

    « D‘une terreur l’autre : Etat d’urgence » 

    Ce thème extrêmement actuel, sera traité par deux éminents spécialistes et grands connaisseurs de l'Islam,

    Jean-Pierre Peroncel-Hugoz

    Grand-reporter émérite, membre de la société des rédacteurs du Monde, chroniqueur à La Nouvelle Revue d’Histoire et au “360”,     directeur de la collection “Maroc”, éditions Afrique-Orient. 

    et Annie Laurent

    Journaliste, essayiste, conférencière, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient. Docteur d'Etat en sciences politiques.  

    Et par Jean-Baptiste Donnier

    Professeur des universités. Collaborateur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue Universelle.  

     

    Cocktail dînatoire à l'issue des conférences

    Entrée & Cocktail-dînatoire 28 € (Etudiants et jeunes 15 €)

     Inscriptions urgentes par téléphone ou courriel 

    Téléphone : 06 08 31 54 97 

    Courriel : lafautearousseau@outlook.fr 

     

    Maison des Travaux Publics & du Bâtiment 

    344 bd. Michelet - 13009 Marseille (Parking gratuit)

     

    Le nombre de places étant limité, il est conseillé de s'inscrire au plus tôt.
    A noter qu'il ne sera pas envoyé d'invitations par poste. Pour s'inscrire ou se renseigner, prière d'utiliser téléphone ou courriel.
    A faire suivre, diffuser, transmettre ... Merci.
     
  • De la mondialisation

     

    Par Stéphane BLANCHONNET

     

    648211564.jpgLe monde a déjà connu des phénomènes en partie comparables à ce que l'on nomme aujourd'hui la mondialisation. L'empire romain dans l'Antiquité, l'expansion européenne et la première épopée coloniale à la Renaissance, la seconde épopée coloniale et la domination économique et financière du Royaume-Uni à l'ère de la Révolution industrielle et jusqu'en 1914.

    Comme l'actuelle mondialisation, ces phénomènes furent des faits, ni bons ni mauvais en eux-mêmes, résultant de causes politiques, militaires, technologiques, démographiques, plus ou moins contingentes mais dont la force une fois déchaînée fut irrésistible, n'en déplaise à ceux qui pensent pouvoir nier ou arrêter l'histoire ! Notons à l'inverse, à l'intention des progressistes béats, que la mondialisation du commerce à la Renaissance a requis la traite négrière et que le libre-échangisme et l'accroissement des forces productives au XIXème siècle se sont achevés dans la Première guerre mondiale.

    La mondialisation contemporaine, comme les précédentes, est un Janus. Elle présente une face souriante, qui tient à la rapidité des communications et au développement technologique, et une face grimaçante avec le déracinement, les migrations, les catastrophes écologiques, les chocs de civilisation. Devant cette réalité, l'Action française, parce qu'elle défend l'idéal gréco-latin et chrétien de la raison et de la mesure, souhaite poser des digues, des frontières, des limites, pour corriger les effets pervers de la mondialisation sur notre identité, notre souveraineté et nos libertés. Mais parce qu'elle n'est pas un cénacle réactionnaire utopiste, elle n'appelle pas pour autant à une hypothétique décroissance, synonyme de renoncement de la France à la puissance, au rayonnement et à l'influence.

    Alors que les gauchistes militent vainement pour un monde sans frontière et sans limite (politique, humaine ou morale), manifestant ainsi leur rôle d'alliés objectifs du Capital le plus apatride, le nationalisme intégral souhaite que la France joue pleinement son rôle dans le monde tel qu'il est mais à sa manière (avec un État stratège par exemple), conformément à son génie propre et sans renoncer à son identité. C'est ce qu'ont réussi les Japonais à la fin du XIXème siècle. Un exemple à méditer à plus d'un titre.  •

    A Rebours

  • Goldnadel ”recadre” Schiappa et le PC sur le Parti communiste collabo : il a bien raison !

    1. Acte 1. : Quelqu'un a tagué "collabo" sur le siège du PCF à Paris. Aussitôt Marlène Schiappa est sortie du bois, en tweetant : "Quand les insultes remplacent les arguments, les mots n’ont plus de sens. En mémoire de tous les communistes résistants ou déportés, il est inadmissible de traiter le @PCF de collabo. Et dans tous les cas, le taguer est illégal."
     
    Ce à quoi Goldnadel a immédiatement répondu (toujours sur tweeter):
     
    GOLDNADEL.jpg
     
     
     
     
     
    G-William Goldnadel

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    G-William Goldnadel
     
    Chère @MarleneSchiappa depuis 30 ans des gens taxés d’extrême-droite sont taxés de fachos et de collabos sans appartenir à un parti ayant soutenu le pacte avec Hitler et publié son journal avec l’accord des nazis . L’anticommunisme est un humanisme. Modérez donc votre indignation.
     
    2. Acte 2. :
     
    Ensuite, des cocos ayant manifesté leur indignation ("Honte à ceux qui s'attaquent à notre parti. Notre histoire est celle de résistantes et de résistants. Nous porterons plainte et continuerons notre combat pour la liberté, pour une République sociale et démocratique !" ont-ils eux aussi tweeté; ajoutant, dans un second tweet : "Les héritiers de la collaboration avec les Nazis souillent du mot « collabo » le siège du Parti communiste. Le parti dont les militants se sont levé à la première heure contre le fascisme. Progressistes répliquons"), Goldnadel les a recadrés à leur tour : bis repetita placent !
     
    GOLDNADEL.jpg
     
     
     
     
     
    premier tweet : Le PCF s’est déshonoré en faisant paraître l’Humanité en négociant avec les nazis et en souhaitant la bienvenue à leurs soldats. Thorez a déserté. J’ai honte pour vous que vous n’en rougissiez pas davantage que vous l’êtes. J’attends votre plainte avec une sérénité amusée .
    second tweet : Ils se sont levé juste après la signature du pacte germano-soviétique, le sabotage des arsenaux français et la parution de L’Humanité souhaitant la bienvenue aux soldats nazis en insultant les « juifs Blum et Mandel». La première heure après comme vous dites .
     
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    Nous donnerons demain Monsieur Georges Mandel, de Jacques Bainville : un texte en deux parties où l'on voit la différence de traitement et de considération qu'il y avait entre le PCF insultant "le juif Mandel" et Bainville et l'Action française, parlant de "monsieur" Georges Mandel : Georges Mandel et l'AF s'estimaient, se respectaient et se considéraient mutuellement, ce qui n'était évidemment pas le cas au PCF...
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : La Monarchie face à la mondialisation. Partie 2 : Quand la France doit être une pui

    Dans ce processus de mondialisation, ou face à lui, que peut la France, et que pourrait la Monarchie ? S'interroger sur cela ne signifie pas nier ce qui est, mais plutôt chercher à le comprendre, pour s'en défendre ou pour y répondre, c'est-à-dire rester maître de sa propre lecture du monde et de son action intellectuelle ou diplomatique sur ce dernier : « Le monde a besoin de la France », s'exclamait Georges Bernanos.

    Il ne s'agit pas d'un repli sur soi, d'un isolement qui, pour splendide que certains le verraient, serait, en définitive, mortel pour ce qu'il s'agit de préserver et de transmettre, mais d'une affirmation de soi, de l'exercice de la « liberté d'être » qui est d'abord un pouvoir, la possibilité d'être soi-même et de tracer son propre chemin dans l'histoire, ce qui donne une « raison de vivre » à notre pays, au-delà même de ses conditions économiques d'existence.
    Pour cela, la France a de nombreux atouts, qu'ils soient économiques, culturels, diplomatiques, politiques, géopolitiques, mais elle semble parfois incapable de les valoriser, y compris aux yeux et aux cœurs de ses natifs ou de ceux qui l'ont rejointe en ces dernières décennies. Et pourtant ! La France est une puissance moyenne, mais une puissance quand même, une puissance qui, par sa taille même, peut jouer un rôle de médiation entre les puissances impériales et les nations de moindre envergure, voire les petits pays ou les communautés sans État. Tenir son rang, c'est ne pas céder à la tentation impériale qui fut celle de Napoléon et de la Troisième République (sous des formes différentes selon le cas évoqué), ni au tropisme de l'empire des autres : de Gaulle, dans la lignée des Capétiens, a rappelé ce que pouvait être une politique française d'indépendance, en écoutant les uns et les autres sans forcément leur céder. Si Kennedy en conçut quelque dépit, son concurrent Nixon (malgré tous ses défauts) comprit alors ce qu'était la France « historiquement libre », et il la respecta beaucoup plus que nombre de ses successeurs...
  • Dans votre quotidien cette semaine...

    hollande echec republique irréprochable.jpgAprès Cahuzac, Aquilino Morelle : la "république iréprochable de "moi, Président..." a du plomb dans l'aile ! Sans compter Manuel Valls, ce nouveau premier ministre qui a réussi l'exploit, en moins d'une semaine, de dresser tout le monde contre lui, et contre son plan d'économie qui, précisément, n'en est pas un, pusiqu'il ne comporte aucune réforme structurelle ! Sans compter l'effet désastreux de la promotion d'Harlem Désir, véritable "prime à l'incompétence" ! Sans compter... sans compter... sans compter... : ce n'est pas l'échec fracassant du PS au pouvoir qui nous désole, c'est que, au bout du compte, c'est toujours la France qui en fait les  frais. Et le moral de la Nation qui est au plus bas, comme en témoigne le nombre record de jeunes imaginant leur vie "ailleurs" : n'importe où, mais pas, mais plus sur la terre de leurs pères... alors que la France, pour reprendre le titre d'une émission bien connue, a "un incroyable talent", et qu'elle dispose, sinon de tous les atouts, du moins de beaucoup d'atouts, non seulement pour "s'en sortir", mais pour reprendre la place qui était la sienne, et qui doit le redevenir : encore faudrait-il, pour cela, "libérer le génie français"...  

    C'est de tout cela - pour n'évoquer que les affaires intérieures...- et de bien d'autres choses encore, que nous parlerons cette semaine, après que Louis-Joseph Delanglade aura ouvert - exceptionnellement, mardi, cette fois-ci... - notre "semaine" de réflexion et de prise de position sur les grands sujets de l'heure, ceux qui préoccupent nos concitoyens. 

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg

    immigration dehors.jpg= Mercredi, on aura deux nouveaux exemples d'un mal qui nous ronge, dans notre Chronique de la France qui souffre; et des exemples irréfutables, puisque tirés de la grande presse, et donc de faits, hélas, bien réels, que nous n'inventons pas et ne sur-estimons pas, puisque ce sont les journaux eux-même qui en disent l'aspect dramatique...
    Ce sera l'occasion de redire que la solution à la sur-délinquance dûe à cette Immigration insensée voulue et imposée par le Système est, finalement, assez simple à définir, et qu'elle est double : il faut, d'abord, fermer les "pompes aspirantes" qu'un système de protection international (comme disent les Anglais !...) a follement ouvertes toutes grandes, attirant chez nous, par centaines de milliers, toute la misère du monde... Et, aussi, déchoir sans faiblesse d'une nationalité française dont ils montrent qu'ils ne sont pas dignes tous ces immigrés récents délinquants, et les expulser, toujours sans faiblesse, et sans délai...

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    hilaire[1].jpgJeudi, on visionnera la dernière des vidéos d'Hilaire de Crémiers, Pour un nouveau Régime (4'51") : nous assistons à la fin d'un Régime, la Vème République est moribonde, les Institutions de la France sont en train d'être ébranlées, le président de la République est devenu un "citoyen de passage"...
     
    ...le Régime tombera sur la question financière, mais, pour dramatique qu'elle soit, cette question financière ne sera aps la question essentielle, qui est celle des Institutions, du Régime : et, là les propositions existent, et les talents sont nombreux pour proposer l'alternative...
     
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    SFR.jpgEnfin, vendredi, ce sera la continuation de la Suite économique de François Reloujac, qui  prend pour sujet, cette fois-ci, Le feuilleton de la cession de SFR : 

    Le feuilleton de la cession de SFR par son actionnaire principal, le groupe Vivendi, illustre jusqu’à la caricature le système économique actuel. Dans notre régime de marché libre, la logique industrielle a cédé la place à la spéculation financière. Et les hommes politiques interviennent pour essayer de se faire un peu de publicité – surtout en période électorale. 

    Tout le monde parle des « offres » faites par les deux candidats acquéreurs, mais personne ne s’intéresse réellement aux motifs qui les ont conduit à présenter chacun une offre. Et, d’ailleurs, à la relever plusieurs fois. De fait, SFR est l’objet, non d’une offre de reprise, mais d’un marchandage public...

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    Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... Et toutes les notes précédentes seront accompagnées de notes plus courtes, plus ramassées, permettant de réagir et de donner notre sentiment face à tel propos, tel fait, tel article qui feront la "une" de la semaine à venir... 

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    capture d'ecran blog.jpg= On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés :

    N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...   

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    MAURRAS 7.JPG=On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, "la France" : de la naissance du futur Saint Louis à la naissance de Charles Maurras... en passant par : les dédicaces de la cathédrale Saint Maurice de Vienne, de la cathédrale Sainte Cécile d'Albi et de la Sainte Chapelle; la pose de la première pierre de la Bastille; le mot "Amérique" employé pour la première fois, à Saint Dié; Marie Stuart, qui épouse François II; la création de la Commune de Martigues; l'assassinat de Concino Concini; le suicide de Vatel; la première opération au monde de la cataracte, à Marseille; la première exécution au moyen d ela guillotine, en 1792; Malesherbes guillotiné; Dumont d'Urville, qui entame son second Tour du monde; le contre-amiral Du Petit Thouars qui prend possession des Îles Marquises; Frédéric Ozanam, qui fonde les Conférences de Saint Vincent de Paul; le premier emploi des gaz asphyxiants par les Allemands pendant la Grande Guerre; l'inauguration du Parc des Princes......

    Sans oublier les naissances de John Law de Lauriston, du futur Saint Vincent de Paul, de Bertillon, Eugène Belgrand et Maurice Druon; et les décès de Louis Labé, Racine et Barbey d'Aurevilly ...

    En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, 1er2ème3ème et 4ème trimestre), les Ephémérides proposent, en permanence L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... 

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient.....

            Nous reprenons aujourd'hui notre chronique hebdomadaire de nouvelles du Blog, un temps interrompue pour des raisons diverses et variées.....

            Un nouveau Pdf, consacré à Maurras, M. le Maudit, a été ajouté à la liste, qui passe donc à 25.

            De même, 3 nouvelles vidéos, celles des trois premiers Cafés actualités, sont présentées dans les "Pages", en bas a droite de la page d'accueil. En effet, comme il y a deux Cafés actualités par mois - sauf exception... - la Catégorie "Vidéos" se trouverait vite saturée si nous les y mettions : il nous a donc paru préférable de les présenter à part, où elles seront plus aisément identifiables et consultables, chacune étant précédée d'un court résumé rappelant les sujets essentiels traités dans le Café de ce jour-là.... Hautetfort proposant cette nouvelle fonctionalité des Pages depuis peu, autant en profiter, pour un classement encore plus clair, et une consulattion encore plus aisée des divers documents.....

             Des nouvelles du Site, maintenant.

            Nous aurions aimé l'envoyer à la rentrée de septembre, mais ce sera pour bientôt. Nous avons dépassé les 3000 notes, comme vous le savez, et l'accumulation même de la matière dans le Blog rend impératif de distinguer clairement ce qui est pérenne de ce qui relève de l'actualité immédiate. Le Blog continuera donc son chemin tel qu'il est, sans changement. Par contre, le Site ne regroupera que les textes et documents durables, ce qui diminuera forcément le nombre de choses présentées, et en rendra la consultation plus rapide, plus facile, plus immédiate.... Vous y trouverez les Grands Textes, les Dossiers et Documents, les Vidéos, les Galleries (Albums photos) et les Ephémérides....

              Vous avez lu récemment notre note sur les statistiques de Viméo. Celles de Hautetfort, concernant la progression du Blog, sont bonnes aussi. Nous avons atteint, mais avec deux mois de retard, l'objectif que nous nous étions fixés l'année dernière, de doubler à nouveau notre lectorat, entre septembre 2009 et septembre 2010 (comme nous l'avions doublé de septembre 2008 à septembre 2009). Il nous a fallu attendre jusqu'à fin novembre, mais le but a été atteint. Merci à vous pour votre fidélité : continuez à donner de l'audience à vos idées en faisant connaître ce Blog - et, bientôt, son site... - autour de vous; en envoyant des notes à des amis; en nous transmettant des listes d'adresses internet etc.... Nous avons besoin d'un fichier nombreux : le nôtre est en train de devenir extrêmement conséquent, il ne faut donc surtout pas s'arrêter en si bon chemin mais, au contraire, redoubler d'efforts, maintenant....

               Cette semaine, sur votre Blog préféré, on parlera comme d'habitude de plein de choses... et, bien sûr, de ce dont ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

               Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

         Ephémérides :

    ·       Dimanche : Naissance du Franc. Mort de François II. Départ de l'expédition de Bougainville. Mort d'Alexandre Dumas, de Claude Monet. Record du monde de vitesse pour le TGV Atlantique.

    ·       Lundi : Mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne. Naissance de Gay-Lussac. Mort de Chardin, de Raoul Follereau. Le premier Téléthon. Lancement de la chaîne France 24.

    ·       Mardi : Louis Hennepin donne la première représentation dessinée des Chutes du Niagara. Naissance de Gabriel Marcel. Mort de Ferdinand de Lesseps. Jeanne Chauvin, première femme à devenir avocate. Disparition de Jean Mermoz. Mort de Tristan Bernard et de Félix Houphouët-Boigny.

    ·       Mercredi : Ambroise Paré reçoit le titre de Docteur en chirurgie. Naissance de la Fête de la Lumière, à Lyon. Naissance de Camille Claudel. Bergson reçoit le Prix Nobel de littérature.

    ·       Jeudi :  Fondation de l'Université d'Aix-en-Provence. Le chancelier Séguier, protecteur de l'Académie française. Naissance de Claude Berthollet. Louis XVI rétablit le Mont-de-piété. Naissance de Jean Mermoz. Loi de séparation de l'Église et de l'Etat. Inauguration de la ligne A du RER.

    ·       Vendredi : Victoire de Vendôme à Villaviciosa. Naissance de César Franck. Premières attributions du Prix Nobel.

    ·       Samedi : Mort du Grand Condé. Naissance de Berlioz, d'Alfred de Musset. Ouverture du Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, au Petit Palais. Mort de Charles Fabry. Première présentation du prototype du Concorde OO1.

  • Le bocage de Notre-Dame-des-Landes contre la République de Vinci...

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

    Eventuellement pour en débattre ... 

     

    arton8470-7b8cd.jpgLa question de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est revenue sur le devant de la scène depuis l'annonce faite par le président de la République d'un référendum local sur ce sujet. Pour l'heure, le projet même de référendum pose moult problèmes et divise jusqu'au gouvernement, entre un ministre de l'environnement (le terme d'écologie ayant étrangement disparu de l'intitulé du ministère  de Mme Royal) favorable au vote de plusieurs départements (Loire-Atlantique et départements limitrophes) et un autre ministre, en accord avec son ancien ministre de l'Intérieur devenu Premier ministre, qui veut limiter le vote au seul département nantais : en fait, quelle que soit la solution retenue, elle ajoutera au mécontentement ambiant et à l'impression d'amateurisme de ce gouvernement et du chef de l’État... 

    Pendant ce temps, les derniers agriculteurs présents sur la zone prévue pour l'aéroport attendent avec inquiétude et sans impatience leur expulsion désormais exécutoire : les semaines qui viennent seront déterminantes, et chacun fourbit, du côté de la République estampillée Vinci comme de celui des paysans enracinés et de leurs alliés « zadistes », ses « armes ». Bien sûr, le combat paraît bien inégal mais les moyens de l’État ne suffisent pas toujours, comme l'a montré le précédent de l'automne 2012, quand les forces de l'ordre ont rencontré une résistance digne, dans sa forme sinon dans son fond, des Vendéens de 1793 : le bocage de Notre-Dame-des-Landes s'est avéré un véritable piège pour des « bleus » bien équipés mais peu habitués au combat des bois... Sans doute ont-ils appris depuis, et leur prochain assaut risque d'être plus efficace, en particulier en cet état d'urgence qui permet quelques « arrangements » et la mise au frais de quelques potentiels « résistants » avant de lancer l'opération d'expulsion elle-même : aucune heure de la nuit n'est plus protégée pour les fermiers et les occupants de la ZAD. 

    Cela fait des années que je milite contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes mais il me semble que le dénouement est désormais proche, qu'il soit favorable ou défavorable à Vinci et à ses obligés politiques : la République qui ne veut pas se déjuger joue son va-tout tout comme les opposants qui sentent bien qu'il leur faut tenir encore le terrain pendant quelques mois, en espérant que le vote consultatif soit hostile au projet ou que la prochaine présidentielle, dans le temps électoral ou dans ses conséquences, rebatte les cartes à leur avantage. 

    En attendant, les arguments contre le projet d'aéroport doivent être à nouveau aiguisés, démontrés et diffusés : c'est une bataille de chiffres, de faits et de réalités comparés et, au-delà, de propositions et d'idées, voire de civilisation ! Oui, de civilisation, car ce sont deux modèles de vie qui s'affrontent à travers ce projet, celui d'une société de consommation toujours insatisfaite et jamais rassasiée, éternellement pressée, fondée sur l'individualisme de masse et le profit sans conscience, le néo-nomadisme et un libéralisme sans frein, et celui d'une société de convivialité, de service et de partage, de traditions et d'enracinements, capable de prendre son temps et de respecter son prochain, y compris celui à venir... Dans son encyclique « Laudato si' », le pape François livre quelques pistes pour une écologie intégrale que le royaliste que je suis peut reconnaître comme une « vieille tradition » française et monarchique, non la nostalgie d'un « Avant » meilleur et illusoire mais d'une éternité qui n'oublie jamais de se renouveler... 

    A Notre-Dame-des-Landes se joue le sort de quelques arpents de terre mais aussi et surtout, le destin d'une société, la nôtre : que l'aéroport se fasse et ce sont bien plus que des tritons, des libellules et des oiseaux qui souffriront ! C'est la possibilité d'une résistance au triste « monde qui vient » qui sera sérieusement entamée : il est, ainsi, des combats qu'il ne faut pas perdre et pour lesquels il faut s'engager, en citoyens soucieux de préserver « cet avenir que tout Français bien né souhaite à sa patrie »...  Bien sûr, dans ce combat, certains alliés de circonstance n'auront pas les mêmes intentions ni les mêmes principes. Qu'importe, puisque nous le savons ! Maurras, ce royaliste conséquent, n'hésitait pas, lui, à invoquer « le compromis nationaliste » (y compris avec des adversaires politiques) quand les choses essentielles étaient en jeu. Ce Martégal, défenseur de l'étang de Berre menacé par l'industrialisation abusive à l'aube des « Trente Glorieuses », aurait sûrement écrit ce soir quelques belles et coléreuses pages pour défendre ces mares et ces bois de Notre-Dame-des-Landes menacés par le bitume d'une République qui ne cesse jamais, encore et toujours, de défigurer la France, notre royaume ! 

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

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    Paysage martégal

  • Livres & Actualité • Êtes-vous Érasme ou Machiavel ? par Éric Zemmour

     

    La réédition d'un des classiques de la philosophie politique de la Renaissance n'a pas pris une ride. Et elle provoque ces réflexions d'Eric Zemmour [Figarovox 23.06] dont les dirigeants européens, à l'heure du Brexit, pourraient bien faire leur profit s'ils avaient le temps et le goût de lire. Les lecteurs de Boutang ne manqueront pas d'y retrouver la figure du Prince chrétien. Peut-être la plus actuelle de toutes celles qui pourraient sauver nos sociétés de la médiocrité contemporaine et notre civilisation de son déclin. Ceux de Maurras y retrouveront l'antique sagesse de la philosophia perennis, la sagesse éternelle.  Lafautearousseau

     

    XVM46b79742-8908-11e5-8758-aadd64fa74f8.jpgOn devrait offrir ce livre à Pierre Moscovici. Et à tous ceux qui, comme notre commissaire européen, nient avec véhémence les racines chrétiennes de l'Europe. Tous ceux qui, comme lui, crient au racisme ou à l'islamophobie lorsqu'un impudent ose paraphraser le général de Gaulle en rappelant les origines gréco-romaines et judéo-chrétiennes des peuples français et européens. Cet ouvrage est L'Éducation du prince chrétien, d'Érasme. Il s'intitule aussi : Ou l'art de gouverner. À l'époque, cher Pierre, les deux expressions sont synonymes.

    L'éditeur a eu la bonne idée d'inscrire la version originale en latin face à sa traduction en français. Encore un clin d'œil sarcastique à une de nos éminences socialistes de la Rue de Grenelle. La prose est ciselée, élégante et concise. Il n'y a pas une page qui ne soit truffée de références aux philosophes grecs, aux empereurs romains et aux prophètes juifs, donnés alternativement en modèles ou repoussoirs à nos princes chrétiens. Érasme fut un de ces grands humanistes de la Renaissance sur les épaules de qui nous autres, pauvres nains modernes, continuons de nous pavaner, même Pierre Moscovici.

    L'Éducation du prince chrétien est un de ses livres les plus célèbres qui fut un énorme «best-seller» à son époque, traduit dans toute l'Europe. Son inspiration nous montre que la Renaissance ne fut pas cette entreprise de déchristianisation que nos contemporains futiles veulent y voir. Érasme était un grand lettré, écrivant en latin et lisant le grec ancien, mais n'en continuait pas moins l'œuvre de l'Église qui, dès le Moyen Âge, avait élaboré un portrait du prince idéal, soucieux du bien commun, la fameuse Res publica, tout en s'efforçant de corseter les instincts belliqueux des princes et de limiter les dommages des guerres sur les populations. Son véritable opposant n'est donc pas l'Église, même si l'ouvrage d'Érasme sera mis à l'index dans la fureur de la Contre-Réforme par le concile de Trente en 1559, mais Machiavel.

    Les deux hommes sont nés la même année, en 1469. Leurs sources antiques sont les mêmes, mais ils n'en font pas le même usage. Ils partent du même mot en latin, virtus, mais n'en ont pas la même lecture. Pour Érasme, virtus donne vertu, au sens où nous l'entendons aujourd'hui, tempérance, mesure, justice, paix. Avec Machiavel, on revient à l'étymologie de virtus: vir en latin signifie homme ; et la « vertu » devient pour l'italien cette quête indispensable de l'énergie virile amollie par les « vertus » féminines.

    Érasme vient de Vénus et Machiavel de Mars. Érasme appelle tyran ce que Machiavel appelle grand prince. Érasme façonne un roi-philosophe à la Platon ; Machiavel, un politique retors et impitoyable. Celui-ci recommande à son prince d'être à la fois « lion et renard » quand celui-là rejette ces comparaisons animalières en citant Diogène à qui on demande quel est l'animal le plus nuisible: « Si tu parles des bêtes sauvages, c'est le tyran ; si tu parles des animaux domestiques, c'est le flatteur.»

    Il est vrai que les deux hommes ne conseillent pas le même personnage. Érasme écrit à un jeune homme de seize ans qui s'apprête à hériter d'un Empire déjà édifié : Charles Quint ; Machiavel murmure à l'oreille d'un prince italien qui rêve d'unifier l'Italie derrière lui : Laurent de Médicis. « Les mots domination, empire, royaume, majesté, puissance, sont païens et non chrétiens ; le pouvoir chrétien n'est rien d'autre que l'administration de l'État, la bienfaisance et la protection.» Érasme est l'anti-Machiavel. Les monarques de la Renaissance furent dès lors sommés d'être Machiavel ou Érasme, comme plus tard on serait Voltaire ou Rousseau, de Gaulle ou Pétain, Sartre ou Camus, Rolling Stones ou Beatles.

    Mais trêve de plaisanterie. Machiavel restera l'éclatant et révéré maître à penser de nos grands politiques et de nos grands conquérants ; Érasme est le père spirituel souvent méconnu de nos monarchies administratives et de nos États-providence. Machiavel sépare la morale privée de la morale publique ; Érasme cherche à les réconcilier. La grande lignée politique française, de Richelieu à de Gaulle, en passant par Bonaparte, est fille de Machiavel. Mais les pacifistes à la manière de Jaurès ou de Briand, ou les démocrates-chrétiens pères de l'Union européenne d'après-guerre, ou même les partisans du droit d'ingérence au nom des droits de l'homme, sont sans le savoir les héritiers d'Érasme. La paix est le bien suprême d'Érasme, la guerre est pour Machiavel la continuation de la politique par d'autres moyens.

    Mais les deux hommes sont aussi complémentaires qu'ils sont opposés. Machiavel sert à conquérir le pouvoir, Érasme à le conserver. Machiavel gagne les élections, Érasme gère le pays. Certains de ses préceptes devraient inspirer nos gouvernants actuels : « Le meilleur moyen pour un prince d'augmenter ses ressources est de limiter ses dépenses… Ce n'est pas la quantité des lois qui fait la santé de l'État.» Pour les défenseurs impénitents de l'assistanat : « Le prince doit veiller tout particulièrement à garder le moins possible de ces oisifs au sein de son peuple: soit il les poussera à travailler, soit il les expulsera du pays.» Pour les obsédés de l'égalité, qui confine à l'égalitarisme : « Il n'y a pas d'égalité quand tous ont les mêmes prérogatives, les mêmes droits et les mêmes honneurs. C'est même là parfois la pire inégalité.» Pour tous les maniaques du PNB : « Il y a trois sortes de biens : les biens de l'âme, les biens du corps, et les biens extérieurs ; il faudra veiller à ne pas mesurer le bonheur de la cité essentiellement par les biens extérieurs.» Et l'avertissement le plus actuel pour François Hollande qui vaut cent sondages, venu directement d'Aristote : « Deux mots renversent les pouvoirs : la haine et le mépris.»

    Enfin, un petit dernier pour la route : « Il ne faut pas se lier étroitement à des peuples qu'une religion différente nous rend étrangers… Ces peuples, nous ne devons ni les faire venir vers nous ni tenter de les approcher.» Un ultime cadeau pour vous, cher Pierre… 

    Eric Zemmour           

  • EXISTE-T-IL UNE RELÈVE AU SEIN DE LA CLASSE POLITIQUE ?

    Par Yves Morel 

    000_oj60h_mini-3064323.jpgCette question, dont nous faisons un titre, mérite examen. On serait tenté, de prime abord, d’y répondre par la négative, au regard de l’insigne médiocrité de notre personnel politique et de la déliquescence continue de notre nation, dans tous les domaines. Pourtant, quelques signes semblent démentir un peu cette vision pessimiste de la situation, et autoriser un timide début d’espoir pour l’avenir.

    Comme c’est souvent le cas, ces signes se trouvent dans la jeunesse, en l’occurrence la nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques qui commence à éclore. Certes, il convient de ne pas nourrir trop d’illusions à ce sujet. Le jeunisme ambiant, qui sévit dans le microcosme politicien comme ailleurs, et l’arrivée au pouvoir de Macron ont provoqué l’irruption, au sein du gouvernement, de l’Assemblée nationale, et des instances dirigeantes des partis, de toute une palanquée de godelureaux et de péronnelles qui n’ont rien à nous offrir de mieux que leurs aînés. Mais on relève tout de même quelques exceptions tant soit peu encourageantes, dans les formations politiques les plus diverses.

    Jordan Bardella, révélation du Rassemblement national

    16780767.jpgJordan Bardella est, à ce jour celui qui suscite la plus grande curiosité. Ce benjamin de la classe politique (il a seulement 23 ans) a, depuis sa désignation à la tête de la liste du Rassemblement national pour les européennes, montré qu’il n’était pas un simple produit de la com, qui gagne toute la classe politique. Très bien informé des questions débattues durant cette campagne, doué d’une assez grande facilité d’élocution et d’une grande capacité argumentative, il est la révélation de cette compétition électorale. Au risque d’exagérer, on peut affirmer qu’il représente l’espoir de la réunification du peuple français. Né en Seine-saint-Denis (le tristement célèbre « 9.3 »), issu d’une très modeste famille d’origine italienne, ayant passé sa jeunesse dans une cité HLM exposée aux incivilités, à la délinquance et à la violence en même temps qu’abreuvée de propagande communiste, il a pourtant fait le choix de ne pas céder à la pente naturelle de l’engagement à gauche. Au contraire, dès l’adolescence, il voit l’espoir du changement dans le camp adverse. Dès 2013, à peine âgé de 18 ans, il prend la direction du FN de son département, et, en 2015, à moins de 20 ans, il se voit élu conseiller régional d’Île-de-France. Il connaîtra pourtant la défaite aux départementales de 2015 et aux législatives de 2017. Très actif, il trouve encore le temps de lire et de s’instruire, puisant certaines de ses idées dans l’œuvre de Christophe Guilluy, le géographe des milieux péri-urbains qui critique les effets de la mondialisation sur les classes populaires. À ses yeux, la solution aux difficultés des plus pauvres ne réside pas dans une surenchère socialiste et révolutionnaire telle que la pratique l’extrême gauche, mais dans une critique raisonnée de la mondialisation. Ce qui l’amène à une critique de la politique monétaire de la BCE, et à demander la réorientation de la politique économique européenne dans la sens de la lutte contre le chômage et la maîtrise par les États de leur pleine souveraineté en matière de défense de leur industrie et de leur action sociale. Son modèle est Matteo Salvini. Il le loue d’avoir contesté la politique migratoire européenne, les directives économiques de Bruxelles, et d’avoir remis en cause le CETA. Pour autant, il ne donne pas dans les rodomontades du chef de la Ligue du Nord. Il s’inscrit dans le sillage de la politique d’ouverture de Marine Le Pen, sans servilité, et il conteste la politique du président de la République sur la base de critiques pertinentes et précises. Affirmant représenter, au RN, « la fibre sociale », revendiquant la modestie de son origine familiale, il ne donne pas, pour autant dans un populisme grossièrement populacier, et il montre, de par ses déclarations émues sur la tragédie de l’incendie de Notre-Dame, et le passé millénaire de la France, que, pour lui, la défense de l’identité de notre nation ne se confond pas avec une franchouillardise de comptoir.

    François-Xavier Bellamy, nouvelle conscience de la droite républicaine ?

    000_1FY2ET.jpgFrançois-Xavier Bellamy, tête de liste des « Républicains », illustre, lui aussi, cette évolution. Professeur agrégé de philosophie, il a eu le courage de faire justice de certains présupposés à l’origine de la décadence que nous connaissons. En cela, il a fait œuvre de penseur plus que d’homme politique. Dans son livre Les déshérités (2014), il a montré que la crise de l’éducation et de l’enseignement dont nous souffrons depuis cinquante ans tient au refus de la transmission culturelle et morale, et il fait remonter l’origine de ce refus à Descartes, avec sa « table rase », Rousseau, père de l’anti-culture et de la révolte contre la civilisation, et Bourdieu, qui a assimilé à l’excès transmission et culture de classe. Dans Demeure (2018), il discerne le vice rédhibitoire de notre monde moderne dans le culte du changement, conçu comme une fin en soi, et dénonce l’institution d’un monde fluide, dénué de repères et d’ancrage culturel, prolongeant ainsi la description faite trente ans plus tôt (mais dans une perspective moderniste) par Lipovetsky de « l’empire de l’éphémère » et de « l’ère du vide ». Bellamy refuse de passer sous les fourches caudines morales imposées à la droite depuis des décennies. Au rebours des attitudes stéréotypées de la droite « républicaine » depuis une quarantaine d’années, il s’est prononcé en faveur de la tradition, de la morale, du mariage traditionnel, de la famille, d’un contrôle strict de l’immigration, de la primauté de l’instruction et de la transmission culturelle sur l’ « éducation », et s’est prononcé contre le TAFTA et le CETA, contre le refus bruxellois des formes de patriotisme économique, contre la permissivité, le mariage pour tous, la PMA et la GPA. Cela sans véhémence ni propos emberlificotés, avec netteté, franchise et clarté. Espérons que ce jeune intellectuel, encore bien peu présent sur le terrain politique, et encore inexpérimenté, puisse exercer une influence salutaire sur son camp.

    Adreien Quattenens, l’enfant prodige de la France insoumise

    7789298157_adrien-quatennens-depute-de-la-france-insoumise.jpgLe simple souci d’honnêteté oblige à reconnaître que les signes encourageants (jusqu’à un certain point, ne rêvons pas trop) de renouveau de la classe politique au plan des nouveaux venus ne se trouvent pas uniquement à droite. La gauche en présente également quelques-uns.

    Le plus représentatif semble bien être Adrien Quattenens, ce jeune député LFI de 28 ans du Nord depuis deux ans. Ce conseiller clientèle EDF, militant du parti de gauche depuis 2013, membre de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, s’est illustré dès ces débuts par son offensive contre la réforme du Code du Travail réalisée par Macron, Philippe et Muriel Pénicaud. Le 10 juillet 2017, parlant pendant une demi-heure à l’Assemblée nationale, il a pourfendu ce projet de loi et tenté de faire adopter une motion de rejet préalable. Par la suite, il a eu l’occasion de s’exprimer à la télévision et à la radio, et a toujours révélé une élocution aussi aisée qu’abondante, une aptitude argumentative remarquable, sa capacité à aller d’emblée au cœur des problèmes, des réflexions intelligentes et pertinents et, dans ses prestations audiovisuelles, une énergie visible mais exempte des outrances d’un Mélenchon, lequel n’est qu’un bateleur d’estrade. En revanche, la tête de liste LFI aux européennes, Manon Aubry, ne semble pas dotée des mêmes qualités.

    C’est dans l’opposition que la jeunesse recèle des espoirs de renouveau

    En somme, l’opposition de droite et de gauche semble recéler des talents parmi ses jeunes figures, ce qui nous change des trentenaires du gouvernement Philippe, à commencer par l’inénarrable Marlène Schiappa, la fausse intellectuelle bobo-féministe, libérale-libertaire et mondialiste, ou l’incroyable Julien Denormandie, lequel, il y a peu, affirmait que la ville de Paris intra muros ne renfermait que 50 SDF (!!!). Cela est, jusqu’à un certain point, encourageant. Cela dit, nous sommes encore loin d’une véritable régénération de notre classe politique et de notre politique tout court.   ■    

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle 

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  • Défense - Armée de l’air : ce qu’il faut faire et ne plus faire

     

    Par Mathieu Épinay

     

    Les temps changent. La France doit songer sérieusement à se défendre. Les Français conscients le comprennent mieux. Encore faut-il avoir une vraie politique. 

    2007 Afghanistan, 2011 Libye, 2013 Mali, 2014 Levant, autant d’opérations lointaines où notre aviation, entrée dans l’ère du Rafale, s’est aguerrie, tout en absorbant réductions d’effectifs et restrictions budgétaires.

    Politiquement vaines en Afghanistan, désastreuses en Libye, les premières interventions aériennes furent exemplaires quant à l’exécution tactique. Nécessaires et légitimes, d’autres opérations continuent maintenant au Levant et en Afrique.

    Au Levant, 10 Rafale de l’armée de l’air, renforcés par 4 Rafale de la marine, privés du porte-avions en carénage, pourchassent Daech. En Afrique 6 Mirages appuient nos forces terrestres. Sur un théâtre aussi vaste que l’Europe l’armée de l’air fait des prouesses pour assurer la mobilité et la logistique des « terriens ». Les premiers Airbus A400M se posent au plus près de l’action, mais les vieux Transall doivent encore tenir quelques années avant la relève complète et nos 14 Hercules leur apportent une aide précieuse. Quatre commandes supplémentaires de ces avions de transport américains permettront le ravitaillement en vol de nos hélicoptères. 

    En 2018 les forces aériennes stratégiques (FAS) remplaceront les derniers Mirage 2000 N par des Rafale. Parallèlement, la relève des vieux Boeing par des Airbus de ravitaillement en vol commencera. Comme le Rafale, ces avions polyvalents des Forces nucléaires sont souvent détachés pour des missions conventionnelles demandées par Paris.

    Au fil des opérations, l’armée de l’air a acquis une expertise unique en Europe des processus et systèmes de conduite des opérations. Le centre de commandement du Mont Verdun à Lyon reçoit la situation aérienne sur les différents théâtres, comme les vidéos prises par les drones au confins du Sahara. Tout est retransmis instantanément par nos satellites militaires. Sans ôter au commandant local ses prérogatives, cette vision centralisée permet d’accélérer la décision et d’optimiser l’emploi des flottes entre Sahel et Levant.

    Avec le recul des ans, de vieilles controverses font maintenant sourire. Des Rafale monoplace partis de France frappent au Mali après 9 heures de vol ; des drones sans pilote, avec 24 heures d’autonomie, en surveillent les moindres recoins. Pourtant, dans les années 90, on avait frauduleusement obtenu d’un ministre que 60% des Rafale de l’armée de l’air soient des biplaces plus chers. En 2000, le chef d’état-major de la marine en voulut aussi ; pourtant le Rafale embarqué monoplace convenait à ses pilotes. Il eut gain de cause. Mais, deux ans plus tard, à Paris, une poignée d’officiers forts de leur légitimité opérationnelle et de leur réalisme écrasaient dans l’oeuf ces surenchères coûteuses. Pas de biplaces pour la marine et une majorité de monoplaces pour l’armée de l’air, décidait le Ministre. Gain pour La Défense : 400 millions. Quinze ans plus tard, personne ne s’en plaint.

    L’éviction récente des Mirage 2000D d’Irak pour les reléguer au Mali, moins dangereux, a agité les cercles initiés. Ce chasseur bombardier, conçu dans les années 90 sans radar ni missile crédible, est aveugle et désarmé. Au lieu de pallier ces carences, on s’est saigné pour y installer la « liaison 16 ». En 2010, le scandale de cette liaison de données tactiques américaines obsolète, verrouillée par le Pentagone et pourtant intégrée sur tous nos chasseurs, éclatait discrètement (secret Défense oblige). Il y eut quelques bruissements vite étouffés au Palais-Bourbon et au Sénat et on en resta là. Perte pour La Défense : 500 millions. Sept ans plus tard, plus personne n’en parle.

    Ces fautes ruineuses, une nouvelle génération de chefs mieux sélectionnée que celle de mai 68 ne les commettra pas et c’est tant mieux, car les projections budgétaires optimistes du président Macron n’ont pas dépassé le stade des promesses.  •

    Mathieu Épinay

  • Militantisme • Banquet en Provence dans l'esprit et la tradition des Camelots du Roi

     

    Samedi dernier, 19 mars à La Ciotat  

    invit - Copie.jpgRetour sur le banquet de l'Action française Provence où plusieurs générations de Camelots du Roi et militants se sont rencontrées pour une soirée plus que réussie et prometteuse pour l'avenir. Des échanges, des souvenirs ponctués par les traditionnels et incontournables chants repris par tous !

    Plutôt que des phrases, les photos qui suivent diront le nombre, la détermination, la cohésion, l'amitié, et grâce à la jeunesse qui monte, l'espoir et la confiance de tous confondus.LFAR 

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     « une soirée plus que réussie et prometteuse pour l'avenir. »

  • La monarchie, au bénéfice du petit ! A retenir ... A méditer ...

    Source : Action française Provence

     

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  • Election présidentielle : le Bien commun oublié

     

    En date du 8 mai 2017, le CRAF (Centre Royaliste d'Action Française) a publié le communiqué suivant, avec lequel nous sommes ici en plein accord.  LFAR

     

    Logo_action_francaise.jpgLe système politique fondé sur l’élection du président au suffrage universel a montré, une fois de plus et de façon particulièrement criante, ses limites et sa perversité.

    Un président élu par moins de 44 % des électeurs inscrits, dont presque la moitié revendiquent un vote par défaut, ne peut pas être légitime – d’autant moins avec le programme qu’il s’apprête à mettre en œuvre, dans la continuité du quinquennat qui s’achève.

    L’Action française déplore et s’inquiète de la division que cette élection a creusée au sein du peuple français. D’un côté les mondialistes, désireux de conserver leurs privilèges et totalement indifférents à la crise de civilisation que le libéralisme a engendrée et dont il s’alimente ; d’un autre côté, les souverainistes, pour qui la France signifie autre chose qu’une province européenne ou un segment de marché géographique ; d’un autre côté encore, ceux, de plus en plus nombreux, qui par leur abstention ou leur vote blanc expriment le décalage entre la classe politique et le peuple, voire rejettent et dénoncent un système en faillite.

    Cette faillite, c’est son incapacité à assurer le Bien commun, qui fut la seule préoccupation de nos souverains pendant des siècles et dont la classe politique actuelle a oublié jusqu’au sens. Au sortir d’une campagne avilissante, c’est donc autour de cette notion de Bien commun que l’Action française veut remobiliser les Français, à l’occasion du colloque public organisé le 13 mai avec la participation du Prince Jean de France, et autour de la figure de Jeanne d’Arc, qui sut si bien sacrifier son intérêt personnel pour celui de la France, et discerner dans la personne du Roi le seul vecteur d’espoir et d’unité : l’Action française le réaffirmera lors de sa fête nationale, dimanche 14 mai, avec son traditionnel cortège.

    Colloque : Refonder le Bien commun
    Défilé d’hommage à Jeanne d’Arc

  • Paris : Prochain cercle de Flore ce soir vendredi 17 novembre 


    sans-titre.pngLe cercle de Flore donne rendez-vous vendredi 17 novembre à 20 h pour une table ronde qui réunira Dimitri Kochko et Pascal Cauchy, qui tenteront de répondre à la question : « Faut il un Nuremberg du bolchevisme ? »

    Le vendredi 17 novembre à 20h, au siège de l'Action française, 10, rue Croix-des-Petits-Champs - 75001 Paris

    Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    Renseignements et réservations : cercledeflore@actionfrancaise.net

    Entrée : 5€

  • Qui sont les royalistes d’aujourd’hui ? 

    Onze ans après la grande enquête de SYLM (Support Your Local Monarch), l’Action française vous invite à participer à un rapide questionnaire en ligne afin de dresser un nouvel état des lieux du royalisme en France.

    Que vous soyez simple lecteur du bien commun, sympathisant de la cause royale, ou royaliste convaincu; prenez quelques minutes pour nous donner votre avis ! A vos ordinateurs ! 

    https://bit.ly/enqueteroyalisme

    Source : https://www.actionfrancaise.net/