Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary.
Art et Essai : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, un dessin animé français de Rémi Chayé, avec Alexandra Lamy.
Comme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
Comme un garçon moi je suis têtue
Et bien souvent moi je distribue
Des corrections faut faire attention
Comme un garçon
(Sylvie Vartan)
A part Tintin en Amérique, je ne me suis jamais intéressé à la conquête de l’Ouest. Je n’ai non plus, contrairement à mon épouse, jamais lu de BD de cowboys et d’indiens, et c’est vers la trentaine que j’ai ouvert mon premier Lucky Luke. Inutile, donc, de dire que Calamity Jane n’était pour moi qu’un nom jusqu’à ce que j’apprenne dans le livre d’Alain Sanders, L’Amérique que j’aime, l’existence réelle de Martha Jane Canary (1er mai 1852-1903), qui semble d’ailleurs n’avoir rien fait d’autre que d’être un garçon manqué qui « levait le coude plus haut qu’à son tour, se battait comme un homme, s’habillait comme eux, jurait comme un démon ».
Dans un dessin animé, amusant, et véritablement pour enfants, Rémi Chayé invente l’éclosion de cette petite fille au cours d’une expédition de pionniers dans l’Amérique profonde.
Contrairement à Laurent Dandrieu (Perles de culture du 14 octobre, sur TV Libertés), je n’y ai pas ressenti de discours féministe, en revanche je m’élève contre l’écriture inclusive (les « auteur.rice.s » et « spectateur.rice.s ») utilisée dans le document à destination du jeune public, « collection Ma p’tite cinémathèque », réalisé par l’Association Française des cinémas Art et Essai. J’ai écrit à l’AFCAE pour attirer son attention sur la déclaration de l’Académie Française, adoptée à l’unanimité de ses membres, il y a déjà trois ans, le 26 octobre 2017, selon laquelle « devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel ».
Un tel « rappel à l’ordre » devrait d’ailleurs être fait par le gouvernement aux municipalités écolo-pastèques (vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur), comme celle de Lyon, qui imposent ce charabia sur les documents administratifs.
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.
Pour mémoire : un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier
Titre | Réalisateur | appréciation | genre | nationalité | Date de sortie |
Les Apparences | Marc Fitoussi | Un bon film | Thriller | Franco-belge | Septembre 2020 |
Dark Waters | Todd Haynes | Je recommande | Biopic, drame | américain | Février 2020 |
Le cas Richard Jewell | Clint Eastwood | Je recommande | drame | américain | Février 2020 |
La fille au bracelet | Stéphane Demoustier | Je recommande | Drame, justice | Français | Février 2020 |
Voir le jour | Marion Laine | Un bon film | Comédie-dramatique | Français | Août 2020 |
Les choses qu’on dit, |
Il prépare une Thèse sur le Royalisme : rencontre avec un jeune Chercheur argentin....Humberto Cucchetti, né à Mendoza, travaille à l'Université de Buenos Aires, où il est Sociologue chercheur, à l'équivalent argentin du CNRS. Il nous a été envoyé par Olivier Dard, Professeur d'Histoire contemporaine à l'Université Paul Verlaine de Metz, spécialiste de l'histoire des Idées politiques, Directeur du C.R.U.L, Centre de Recherches Universitaires Lorrain. Après une Thèse d'Etat sur L'histoire du Péronisme, Humberto Cuchetti a entamé des recherches sur le Royalisme français, afin de préparer une Thèse sur le sujet, déjà bien avancée.... "Je suis un drôle de Méditerranéen; ma Méditerranée ne finit pas à Gibraltar, elle reçoit le Guadalquivir et le Tage, elle baigne Cadix, Lisbonne et s'étend, bleue et chaude, jusqu'à Rio de Janeiro. Elle atteint le cap Horn, salue Montevideo, Buenos Aires et, sans oublier Valparaiso ni Callao, elle s'en va, grossie de l'Amazone et de l'Orénoque, rouler dans la mer des Caraïbes, caresser amoureusement nos Antilles, puis Cuba et Haïti, ayant reçu le Meschacébé du grand enchanteur de Bretagne...." (Charles Maurras, Soliloque du prisonnier) A cet effet, il a souhaité rencontrer les responsables de l'équipe de la Fédération Royaliste Provençale. C'est donc avec un grand plaisir et un réel intérêt que nous l'avons reçu pendant deux jours, à Marseille. Nous avons pu répondre à toutes ses questions, et lui présenter des documents relatifs à la période qui l'intéresse essentiellement : entre 1950 et 1980. On s'est attardé, aussi, longuement sur tout ce qui a été fait pendant la trentaine de Rassemblements royalistes (de 1969 à 2002) : les discours, les personnalités qui y ont assisté, les Idées qui y ont été exprimées; mais aussi les aspects concrets de la propagande et de l'activité militante (affiches, tracts, journaux, tels que Je suis français et L'Ordre provençal, comptes-rendus dans la Presse etc...)... Après Marseille, Humberto Cuchetti est allé à Paris, le mercredi suivant, afin de rencontrer Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine et Délégué général de la Restauration nationale... Sur Front Populaire, ce que l'assassinat d'Olivier Maire nous dit du suicide catholique.Le 9 août dernier, le père Olivier Maire était assassiné par Emmanuel Abasiyenga, réfugié rwandais (et incendiaire, un an plus tôt, de la cathédrale de Nantes) qu'il hébergeait. Analyse rétrospective de Michel Onfray sur les maux qui tourmentent l'Église catholique, sur sa faillite morale, et sur l'échec de notre politique sécuritaire.
Le Bien Commun n°29 de Mai 2021 disponible.https://www.actionfrancaise.net/le-bien-commun/ 3 Protéger les Français, libérer les énergies (II) par François Marcilhac 4 Actualités françaises Entretien avec François-Xavier Clément : Il y a une urgence à proposer une alternative au système général de l’enseignement en France. 8 Entretien avec Thierry Lentz : Les décoloniaux contre Napoléon 11 Une critique de l'idéologie migratoire 12 Entretien avec Bastien Brestap : Le nom d’une trahison 14 La chronique de Stéphane Blanchonnet 15 Politique étrangère La guerre mondiale du Croissant 16 Entretien avec Alexandre Goodarzy : Otage en Irak, il témoigne dans le Bien Commun 19 Philosophie La chronique de Rémi Soulié 20 Entretien avec Guillaume Travers : Mortes, les corporations ? 23 Dossier Notre enquête sur la Vè République 24 De Gaulle-Pompidou, les fêlures de la Ve République ? 26 Du retour de la souveraineté au service de la mondialisation 28 De retour vers la quatrième ? 30 Histoire La paysannerie dans l'ancienne France 39 Économie et Société La République part à vau-l'eau 40 Idées politiques Entretien avec le père Augustin-Marie Aubry : Penser clair 42 Pour le Roi La chronique à vif de Diane de Rorruan VERS UN FOLK-SONG TRADITIONALISTE ?
Ce texte servait d’introduction au « carnet de chants » que plusieurs générations de militants d’Action française ont tenu dans leurs mains, lors de leurs repas ou de leurs veillées. Mais les jeunes d’Action française d’aujourd’hui chantent aussi, beaucoup et plutôt bien. Et le « créneau » que nous signalait l’auteur de ces lignes - qui était aussi l'auteur de ce carnet de chants éponyme - demeure ouvert et libre. Après tout, un véritable « printemps français » aura aussi besoin de chants puisés à notre tradition … Réfléchissons-y !
Ceci pour en arriver au succès des « folk-singers » à la française qui recèle, dans le cas d'Ogeret, Rocheman ou Kerval, un contenu politique implicite. Ceux-là sont gauchistes ou gauchisants, par mode ou conviction, et s'efforcent de raccorder leur sélection musicale au folklore de mai 68, clause sine qua non d'une honnête diffusion commerciale par les capitalistes du disque. Mais le phénomène est en lui-même ambigu, voire contradictoire : l'écho, la vibration profonde éveillée par les mélodies frustes ou raffinées de l'ancienne France, submergent les méticulosités doctrinaires de la rive gauche. C'est une adhésion de la sensibilité, un sentiment de « déjà vécu » traduisant l'inconsciente fidélité au passe national comme l'attachement quasi-biologique, à la particularité française. Ceci est infiniment plus fort que d'artificieux parallèles entre l'histoire et les comédies barbares de Nanterre. Les refrains des grenadiers de Montcalm, les complaintes acadiennes, les ritournelles en l'honneur du roi, les malédictions paysannes contre le « maître de la guerre » ou le prince-évêque de Montbéliard, ou les gracieux couplets parisiens de « la Bataille de Fontenoy », sont irréductibles aux vivisections marxistes. La chanson traditionnelle en France est par nature engagée dans le nationalisme, et résiste au nivellement cosmopolite. Le fait se vérifie autour des brasiers nocturnes de Carnac, dans les bistrots rochelais ou les campings méridionaux, quand les vacanciers se muent en auditeurs et bissent ces jeunes inattendus qui chantent sur des rythmes familiers la gloire et la douceur anciennes... La chanson populaire est, à l'échelon culturel, un appréciable véhicule de propagande « tous azimuts » : la communication entre classes d'âge différentes, entre parisiens et régionalistes, entre jeunes d'obédiences politiques antagonistes, devient possible et fructueuse le temps d'une rencontre, quand se recompose au hasard d'un refrain cette « joie Ancien Régime » dont parle La Varende (les Manants du roi) comme d'une rare étincelle dans l'orage moderne. Au-delà des démonstrations objectives de la science politique, le mode d'expression du « folk-song » représente à la fois le cri d'un traditionalisme et la manifestation d'une large « amitié française ». Les jeunes d'A.F. sentent l'occasion payante d'intervenir sur un terrain à peu près inoccupé pour l'instant. Il s'agit de récupérer le courant qui se dessine et de lui rendre son contexte politique normal. Un train vient déjà d'être manqué avec la résurrection musicale bretonne, trop souvent contrôlée par des noyauteurs qui lui insufflent un contenu européoséparatiste ; d'autres trains s'ébranlent vers de fausses directions, particulièrement en terre occitane où s'évertuent les gauchistes sur consignes parisiennes. Le moment est opportun d'entamer sur ce terrain nouveau l’action qui ajoutera au travail d'Action française, une antenne supplémentaire, et qui soustraira aux adversaires de l'unité nationale le monopole de fait dont ils jouissaient jusqu'a présent. L'affaire est sérieuse et intéressante. Anniversaire : Le Ralliement, erreur mortelle
Le 16 février 1892, il y a 124 ans aujourd'hui, le pape Léon XIII publiait l'encyclique Inter innumeras sollicitudines par laquelle il imposait aux catholiques français, avec tout le poids de son autorité et l'insistance qu'elle lui autorisait, le Ralliement à la République. Les conséquences de cette politique, car c'en était une, ont été immenses et se sont étendues non seulement à la situation française mais aussi européenne. On peut imaginer assez aisément que le cours de l'Histoire eût été différent si cette décision papale n'avait pas été prise. Le Ralliement a évidemment conforté une République dont la légitimité était encore incertaine, affaibli la réaction des catholiques - pourtant majoritaires - à toutes ses entreprises négatives, rendu plus difficiles et aléatoires les projets encore actuels de restauration monarchique, et introduit dans l'Eglise de France les courants dits modernistes qui allaient plus tard contribuer à son déclin. Pour la première fois, enfin, fût-ce par tactique, l'Eglise catholique et avec elle les forces de la Tradition qui lui ont obéi, s'inclinaient devant l'esprit et les œuvres de la Révolution. Peut-être est-ce là un des événements majeurs qui ont marqué le XXe siècle et dont le retentissement politique et social se prolonge jusqu'à nous. C'est pourquoi nous avons décidé de l'évoquer ici, reprenant ce qu'en dit notre éphéméride du jour. LFAR
Le souhait de Léon XIII n'était évidemment pas de se rallier lui-même - ni de pousser les catholiques français à se rallier aux idéaux révolutionnaires en tant que tels. Il s'agissait simplement, dans l'esprit du pape, après l'échec de la restauration monarchique en France, et alors que la jeune république se montrait très agressive envers le catholicisme, de renoncer à une opposition systématique au régime en place, et même d'accepter la Constitution pour combattre « par tous les moyens honnêtes et légaux » les lois anti-chrétiennes, en pesant de tout leur poids sur les nouvelles institutions. Le pape - ingénument - pensait que, les catholiques étant majoritaires en France, cela suffirait à leur faire gagner les élections, et donc à diriger ou - si l'on peut dire - cornaquer les gouvernements : « Accepter la constitution, fait accompli, mais pas la législation, fait réformable, et pour cela, par les élections sous étiquette républicaine, s'insérer dans le régime républicain et y faire de bonnes lois. » disait le pape. Trois mois après l'encyclique, le Pape s'adressait aux cardinaux français : « Acceptez la République, c'est-à-dire le pouvoir constitué... respectez-le, soyez-lui soumis, comme représentant le pouvoir venu de Dieu... Inutile de rappeler que tous les individus sont tenus d'accepter ces gouvernements et de ne rien tenter pour les renverser ou pour en changer la forme.» S'adressant au Baron de Montagnac, qui refusait le Ralliement, Léon XIII s'exclama : « Faites-vous républicain d'une bonne république. Vous comprenez ? Je veux que tous les catholiques entrent, comme une cohue dans la République...Les traditions doivent céder pour un moment... vous les retrouverez après l'œuvre accomplie... il faut abandonner les traditions pour le moment, un petit moment seulement.» Le pape avait simplement oublié les paroles de Saint Cyprien, au IIIème siècle : « Il existe un mal pire et plus meurtrier que la persécution, c'est l'empoisonnement perfide de la mentalité. » Sa vision, purement théorique, était une grave erreur au plan des principes, comme au plan de la tactique : descendre sur le terrain de l'adversaire en utilisant sa doctrine et ses pratiques, cela relevait d'un angélisme profond, qui, pour être sincère, n'en témoignait pas moins d'une incompréhension fondamentale de ce qu'était la république idéologique française, fondée sur les dogmes de la Révolution : cette république, cette Révolution, ces dogmes étaient - et restent - une nouvelle religion, dont le but premier et essentiel est de remplacer l'autre, la chrétienne, la traditionnelle, et de la détruire, par tous les moyens; en détruisant également toutes les racines historiques et culturelles d'un pays millénaire, l'expression "l'an 1 de la République" étant - à cet égard - parfaitement révélatrice de cette nouvelle France, de cette nouvelle société que la république idéologique - comme l'a si justement dit Jules Ferry - voulait bâtir "sans roi et sans dieu". Méconnaître cette haine destructrice et cette volonté farouche d'effacer tout ce qui a fait une Nation pendant mille ans - y compris et surtout ses racines catholiques - témoignait d'une incompréhension politique dramatique à ce niveau. La rupture avec un siècle d'opposition aux thèses révolutionnaires était brutale, et l'Eglise renonçait à combattre son ennemi mortel : le Ralliement fut à la fois un stupéfiant marché de dupes - comme les choses devaient très vite le montrer - et une non moins stupéfiante capitulation idéologique en rase campagne, pourrait-on dire... Le cardinal français Pitra, qui s'opposait fermement à cette rupture dans la politique vaticane, se vit réprimander par Léon XIII lors d'une audience très pénible de trois quart d'heure, durant laquelle, debout et tête nue, il reçut les plus aigres reproches d'un Léon XIII en l'occurrence fort peu compréhensif. Le cardinal accepta, par obéissance, de ne plus s'opposer au pape, et se retira dans une abbaye, où il mourut en 1889, soit trois ans avant la publication de l'encyclique : il se contenta de déclarer « Hora est potestas tenebrarum », reprenant les paroles du Christ à ceux qui venaient l'arrêter (citées par Luc - 22) : « Haec est hora vestra et potestas tenebrarum » (C'est ici votre heure et la puissance des ténèbres). Le Ralliement fut peu suivi par les catholiques français, à de rares exceptions près, notamment celle de ce grand royaliste social que fut le comte Albert de Mun - qui ne tarda pas à le regretter amèrement. Mais, comme le note Michel Mourre", « se heurtant à la majorité des catholiques et du clergé français... c'est cependant dans la ligne du ralliement que put commencer à se développer, au début du XXème siècle, le mouvement de démocratie chrétienne.» Et, surtout, 34 ans après, les sanctions vaticanes contre l'Action française orientèrent définitivement la structure et la mentalité même de l'Eglise-institution, en la vassalisant au pouvoir républicain, qu'elle reconnaissait, de fait, comme la norme suprême, le cadre obligé dans lequel toute organisation - y compris elle-même, l'Eglise - devait agir; mais à la condition de reconnaître les lois et règles de la république idéologique comme la loi et la norme supérieure, s'imposant à tous. Et bien sûr, a fortiori, en s'interdisant de les combattre en tant que tels. C'est à ce marché de dupe, à cette capitulation en rase campagne qu'il faut sans cesse revenir; et à partir desquels on peut marquer, dater l'origine profonde et essentielle des destructions méthodiques et continues de tout ce qui faisait l'essence même de la société française. • • Sur les rapports entre l'Eglise et la République idéologique française, voir notre éphéméride du 18 novembre - sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement"; • Sur les rapports entre l'Eglise et l'Action française, voir notre éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l'Action française, et notre éphéméride du 10 juillet, sur la levée de ces sanctions par Pie XII.
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
L'article de Rodolphe Cart, dans Front Populaire : Pourquoi lire Maurras aujourd'hui ? "Au-delà des caricatures, Maurras est un auteur incontournable des idées politiques et son étude demeure indispensable pour comprendre le siècle précédent — et donc le nôtre." https://frontpopulaire.fr/opinions/contents/pourquoi-lire-maurras-aujourdhui_tco_21894883
1. Pauvres élèves de la des-Éducation nationale ! Dans Causeur : Idéologie trans et effondrement de l’école : Pap Ndiaye, premier de la classe... : https://www.causeur.fr/ideologie-trans-effondrement-ecole-pap-ndiaye-ici-on-peut-etre-soi-260366
1 BIS. Contre ce destructeur de PapNDiaye, Zemmour a raison : "Quand Pap Ndiaye parle de mixité sociale, il veut dire mixité ethnique et religieuse. On a déjà tué l’école publique et maintenant Pap Ndiaye veut tuer l’école privée..." (extrait vidéo 2'20) https://twitter.com/reconquete677/status/1661098437037682691?s=20 3. (Dans Le Point ) À Paris, Anne Hidalgo fait fuir les classes moyennes... : "Depuis le début de la première mandature d'Anne Hidalgo (Parti socialiste), en 2014, les prix de l'immobilier à Paris ont massivement augmenté : + 3 000 euros par mètre carré en 7 ans, soit une hausse de 30 % ! Résultat : 12 400 habitants quittent la capitale chaque année, de manière constante depuis 2014. La Ville fait évidemment peser la responsabilité de cette fuite sur la seule loi du marché immobilier, ce qui évite toute remise en question car, s'il y a un spéculateur dans l'affaire, c'est d'abord Anne Hidalgo. L'effet d'éviction immobilière provoqué par la préemption à prix d'or de logements raréfie l'offre privée. Conjuguée à une forte demande sur un marché où l'offre est saturée, cette politique contribue évidemment à faire monter les prix de l'immobilier..."
4. Entre Vosges et Alsace : Embrouillamini autour de 10 éoliennes. Le pugnace et courageux maire de la commune de Saâles (Bas-Rhin) ne s'est pas rendu, ce 24 mai 2023, au conseil d’administration de la SEM Energies de Belfays dont il est, officiellement, le président. Explications...
5. Victoire à Varey, dans l'Ain : face à la politique irresponsable de gestion des migrants, le projet de centre d’hébergement est abandonné... :
6. (Dans Economie Matin) Éoliennes et climat : un remède pire que le mal... https://www.economiematin.fr/eoliennes-et-climat-un-remede-pire-que-le-mal
7. En Wallonie... De CHEZ NOUS : "DÉFENDONS NOTRE CIVILISATION Islamisation, immigration mais aussi magouilles de la particratie et racket fiscal : pour dénoncer ces scandales, nous sommes la cible du système pour dire tout haut ce qu’une majorité de Wallons pense. En 2024, la reprise en main de notre destin va commencer ! D’ici là, nous nous battrons sans moyen mais avec une détermination totale ! Rejoignez-nous !"
À DEMAIN ! Nouveau depart pour l'Association des Amis de la Bastide du Chemin de Paradis...
Philippe, qui en est le Président, a eu l'heureuse idée de la relancer, car Vous l'avez bien vu : lafautearousseau s'est immédiatement mis au service du sursaut impulsé par Philippe dans ce but. Et nous avons participé és-qualité, ce samedi, à la belle, amicale et, surtout, très utile rencontre organisée à Aix (puisqu'il nous fut refusé de le faire à Martigues). J'étais accompagné de Jean-Baptiste Collomb, notre Rédacteur en chef, et Marie-Dominique, notre autre Juriste, devait être avec nous : un problème ennuyeux de toute dernière minute - heureusement réglé maintenant - l'empêcha, in extremis, de venir, mais elle était avec nous de coeur et d'esprit... Sur cette mauvaise photo, prise discrètement depuis notre table, on distingue Philippe (Kaminski), au milieu de l'image projetée sur le mur; Antoine (de Crémiers) est a sa droite, mais, ici, caché... Le but de la journée était clair, et il fut parfaitement atteint : relancer la machine - si on nous passe l'expression - prendre les premières décisions qui s'imposent, commencer à définir les tâches prioritaires, et savoir qui va faire quoi... Tout fut fait dans la bonne humeur et le meilleur esprit qui soit, ce qui fut fort agréable. Comme il fut fort agréable - comme à chaque fois - de retrouver de bons amis; de revoir le spectacle Maurras vivant, qui a dû être entièrement "repris", mais dans la fidélité absolue à l'original; ou d'entendre les deux interventions de nos deux excellents amis Antoine de Crémiers (absolument remarquable, et le mot est faible...) sur L'Avenir de l'Intelligence et de Gérard Leclerc, sur L'Enquête sur la Monarchie... On a même trouvé le temps de quelques instants de franche détente et de non moins franches plaisanteries : avec Bernard (Bonnaves) que je n'avais pas vu depuis pas mal de temps, nous nous sommes amusés à nous remémorer cette période où nous nous retrouvions, une fois par mois, le samedi après-midi, "au 10", lorsque j'étais membre du Comité directeur (sous la houlette de Pierrre et Guy - Pierre Pujo et Guy Steinbach - j'étais alors en poste à Beauvais, et toujours fourré à Paris...). Voilà, pour vous le résumer en quelques mots, ce qui s'est dit et fait, ce qui s'est passé ce samedi, à Aix. Il nous reste maintenant à oeuvrer tous, autant que nous le pourrons, pour cette belle et noble cause : faire cesser l'état actuel d'abandon de ce magnifique endroit, et lui donner le rayonnement culturel qui doit être le sien, en faisant en sorte qu'il devienne enfin l'une des belles facettes du Patrimoine matériel et immatériel français... François Davin -------------------- PS Pour adhérer à l'Association des Amis de la Bastide du Chemin de ParadisJe n'aurais évidemment pas l'indécence de vous inciter à adhérer à notre Association (et, donc, à l'aider concrètement) si je n'en étais pas adhérent moi-même. Je reconnais que, l'Association étant en mode pause ces dernières années, je n'étais plus à jour de ma cotisation : j'ai profité de la belle journée de samedi pour me mettre en règle et être - enfin ! - de nouveau "à jour de ma cotisation". Le tout, sous le regard satisfait de notre cher Président, Philippe ! Oserais-je dire : "Exemple à suivre" ?... F.D. Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
"À bas la Françafrique !" crie-t-on au Niger ?
À BAS L'AFRIQUE EN FRANCE !
RÉPOND L'ÉCHO...
1. Centrales nucléaires : À quel point la France dépend-elle du Niger ? L'utile rappel de Fabien Bouglé (sur tweeter) : "Rappelons que la France dispose sur son propre sol de milliers d'années de combustibles pour les réacteurs #nucléaires de nouvelles générations - les RNR - construits par la Russie et abandonnés par la France avec Superphénix et le projet Astrid... CQFD" (ndlr : Super Phénix saboté par les escrolos sous Jospin et Astrid abandonné par Macron lui-même !...)
2. Les éoliennes de nos ennemis allemands ont un rendement pathétique : seules 15% d'entre elles ont un "facteur de charge" supérieur à 30% ! Encore ces valeurs sont-elles très probablement surestimées : elles ne tiennent pas compte de leurs mises au ralenti ou à l'arrêt liées aux réglementations sur le bruit et relatives à la protection de l'environnement...
3. Relayé par Bruno Attal (entre autres...) sur tweeter, avec ce commentaire lapidaire, mais si juste : "Si la justice laisse sortir l’assassin d’Enzo alors elle tuera une deuxième fois ce petit ange parti trop tôt !" ![]()
4. Retour sur les magnifique fêtes de Bayonne, que les Basques perpétuent avec une euphorie communicative... (extrait vidéo 2'52) https://twitter.com/__Verlaine__/status/1685661851189661701?s=20
5. Le "programme" du Pape à Marseille... On aurait du lui suggérer de faire un crochet par Martigues, devant la maison de Maurras : car les Maurras étaient des migrants de l'époque, descendus, à pied ou en charette, des Alpes de Haute Provence (pas d'avion, à l'époque !) pour arriver à Roquevaire, puis Martigues : un si long voyage !...
6. En Wallonie... CHEZ NOUS communique : "Ce dimanche, nous étions encore sur le terrain pour présenter notre programme patriote à Flémalle Immigration, insécurité, racket fiscal : nous sommes majoritairement favorables à une grand changement ! En 2024, on le fait L’occasion de souhaiter aussi un excellent anniversaire à notre président @jermunier. Rejoignez-nous sur cheznous.be" (extrait vidéo 0'34) https://twitter.com/ChezNousOff/status/1685758334811402240?s=20
7. Et au Québec... c'est Nouvelle Alliance qui communique : "Nouvelle Alliance s’implante à Québec ! Le 26 juillet dernier voyait la fondation de notre section québécoise. À cette occasion, nos camarades ont pu réitérer leur fidélité en la cause de l’indépendance et en leur mouvement, autour de quelques pintes et de bons plats."
À DEMAIN ! La rentrée, ce vendredi 7 octobre, 10 rue Croix-des-Petits-Champs...C’est dans des locaux agrandis, repeints et remis à neuf par les militants, que les amis de l’Action Française (CRAF) se sont retrouvés, ce vendredi 7 octobre, en soirée, à Paris, au 10 rue croix des Petits Champs. Dans l’assistance, l'on comptait, aussi, des amis de la Restauration Nationale, parmi lesquels Maître Georges Rousseau président de la RN Ile de France, Suzanne Loetscher ou Louis Juhel. Voici le compte-rendu qui en a été donné par les organisateurs : "Olivier Perceval donnait le ton en montrant que la République, qui s’était toujours adossée sur la nation, au point d’essayer, non sans succès hélas, d’organiser la confusion dans les esprits entre les deux entités, aujourd’hui abandonne ce socle solide au profit de l’Europe supranationale évanescente. Ce faisant, elle se fragilise considérablement et les notions de combat pour la citoyenneté et la laïcité républicaine paraissent bien faibles, comme le rappelle un rapport récent de l’Institut Montaigne, face à la montée de l’Islam par exemple. Il nous appartiendra de mettre en évidence cette contradiction républicaine « sans jeter le bébé avec l’eau du bain ». Pour défendre la Nation il faut abattre la République, qui n’est même plus nationaliste. Cela nous donnera les axes de notre combat cette année en période cumulée de crise économique, sociale et morale. L'élection présidentielle nous donnera l’occasion de faire entendre notre voix et nous avons bien l’intention de parler haut et fort. Les prochains rendez-vous militants seront le premier novembre, au cimetière Vaugirard, pour honorer les morts de l’Action Française assassinés par le régime, et le 11 novembre, en haut des champs Elysées, pour saluer le premier acte de résistance initié par des royalistes en 1940. Nous serons également là pour nous opposer aux deux spectacles blasphématoires que voudrait nous infliger la Jet-set avec la complicité du régime. Antoine Desonay, responsable des étudiants et lycéens de la région Parisienne prenait la parole à son tour pour annoncer la reprise des cercles étudiants ainsi que des activités militantes. Il rappela que le militantisme était un engagement et qu’il ne pouvait souffrir la concurrence d’autres activités qu’il est bon de pratiquer dans le cadre d’une bonne éducation bourgeoise. Après ce discours roboratif qui enthousiasma les militants, c’était au tour d'Yves Allard, président de l’Association Marius Plateau, d’évoquer les militants d’Action Française et Camelots du Roi morts pour la France ou assassinés par des « anarchistes », au service du Ministère de Intérieur sous la Troisième République. Il insista sur l’importance d’honorer nos morts et d’en méditer l’exemple de courage et de détermination. Il insista sur la nécessité d’être présents nombreux au cimetière de Vaugirard, le matin du premier novembre. Les combats qui se présentent à nous aujourd’hui nécessiteront aussi cet engagement sans faille dont parlait précédemment Antoine Desonay. Après de vifs applaudissements nous nous retrouvâmes dans le local des étudiants, rue du Pélican, pour partager le verre de l’amitié, agrémenté de quelques nourritures plus substantielles. " Militer pour le Bien commun : un été à Arras, par Robin Vaillant, responsable de l’AF Arras.Les mouvements sociaux ont connu cet année un point historique : en pleines grandes vacances, tandis que les esprits sont tournés vers le soleil (s’il y en eu) et à la plage, des millions de Français sont descendus hebdomadairement dans les rues du pays en protestation contre le passe sanitaire. Cette grande mobilisation, qui laisse présager un élargissement du mouvement en septembre, est une énième colère contre les politiques délétères en matière de lutte contre le Covid, et plus largement contre le quinquennat Macron. Et partout, comme à l’époque des Gilets jaunes, l’Action française a au moins participé à ces rassemblements, et au mieux, donné des dynamiques locales décisives. Mais que font des royalistes dans ce bourbier ? A Arras, dès la première semaine, nous étions présents en soutien du pays réel. Alors, les rassemblements étaient spontanés, et se caractérisaient par un agrégat de petits groupes sur la place de Héros. Rien de consistant en somme. Mais dès la semaine suivante, inspirés par nos camarades mulhousiens, une banderole fut arrangée, et les gens, ravis que des jeunes donnent leur énergie à la cause, se rameutèrent derrière nous, et nous donnèrent ainsi la tête de cortège. Cantonnés à une place, la décision a été prise de déborder et de chambouler le centre-ville à coups de fumigènes et de slogans au mégaphone. L’effet fut immédiat, le mouvement tripla en nombre sept jours plus tard. Puis vinrent les articles de la Voix du Nord, nous qualifiant de « masculinistes au crâne rasé et aux vêtements distinctifs ». La gauche, enragée d’être reléguée au second plan, nous accusa de nazisme, en élucubrant l’apparition de salut éponyme. Bref, nous tenions le groupe, avec l’aval des organisateurs, devant ménager la chèvre et le chou, et la gauche moribonde était spoliée de ses habituelles parades cégétistes. Leurs accusations n’étaient que le miroir de leur égo blessé. Car pourtant, nous étions comme tout le monde. Des citoyens atteints dans leurs libertés, et désireux de soutenir une cause juste. Notre présence dans le cortège est politique, et non pas polémique. Elle n’est pas prosélyte. Elle n’est pas fondée sur des velléités électoralistes ou publicitaires. Nous ne paradons pas avec des lys, encore moins avec des signes distinctifs d’Action française. Nous luttons pour le Bien commun, et par conséquent, nous sommes humbles, nous sommes simples, nous sommes altruistes. Les défilants de la première heure nous apprécient pour cela, bien qu’ils ne soient royalistes. Nous sommes là tous les samedis, nous demeurerons présents chaque semaine. Car nous avons le devoir de garder jalousement la tête, pour éviter que les mains crasses de la gauche fassent aux manifestations anti-passe, ce qu’elles firent aux Gilets jaunes, les diviser, les détourner, les trahir. Voilà ce qu’est un militantisme à l’Action française, un militantisme honnête : c’est vouloir servir, sans se servir. Source : https://www.actionfrancaise.net/ A souverain exceptionnel, émission exceptionnelle : sur France 2, superbe ”François premier, le roi des rois”, le dernie
François premier a protégé les Lettres, les Sciences et les Arts : il a soutenu Guillaume Budé pour la création du Collège de France (1530); il a attiré une foule d'artistes italiens - et pas seulement le plus célèbre d'entre eux, Léonard de Vinci -non pas pour copier l'art d'Italie, mais pour inventer, avec les artistes français, la Renaissance française; il nous a laissé, avec d'autres oeuvres magistrales, la merveille de Chambord (intégralement pillé à la Révolution), qui annonce Versailles, et dont son ennemi juré, Charles Quint, devait déclarer : "Chambord est un abrégé de ce que peut effectuer l'industrie humaine"... Il a considérablement agrandi le Royaume : il l'a "fermé", à l'Ouest, en réunissant définitivement la Bretagne, par son mariage avec la reine Claude (à qui les gourmands rendent hommage à chaque fois qu'ils dégustent une prune de cette variété qu'elle aimait, et à qui elle a donné son nom); en son centre, il a supprimé le danger que représentaient les terres du connétable de Bourbon, qui avait trahi, en les réunissant au domaine royal... Il a établi la Paix perpétuelle avec nos voisins et amis Suisses, après son triomphe de Marignan : seule la bêtise révolutionnaire et les monstrueux assassinats des Suisses, qui servaient loyalement la France depuis 1515 (ils furent plus d'un million), rompirent ce pacte unique dans l'Histoire... Dans un temps difficile (prémices des guerres de religion, menace de l'hégémonie des Habsbourgs), François premier a gouverné avec sagesse, grandeur, faste, sans être epargné par les malheurs et les revers (désastre de Pavie, prisonnier à Madrid - lui d'abord, ses deux fils ensuite, dont le futur Henri II). Mais, au bout du compte, et au jugement de l'Histoire, quelle tajectoire éblouissante, et comme la France s'est trouvée bien d'avoir à sa tête un roi pareil : une leçon pour nos jours sombres d'aujourd'hui... Voilà ce que Stéphane Bern a montré dans sa superbe émission, bien épaulé par la pléiade de spécialistes dont il s'est entouré : un Gonzague Saint Bris passionnant; un Franck Ferrand toujours excellent; un Jack Lang ne tarissant pas d'éloges sur ce "roi magnifique"... Stéphane Bern a ainsi rendu, une fois de plus, un service signalé à la Culture et à l'Esprit public, en permettant à des millions de Français de se ré-approprier leur Histoire, d'en être fiers - car il y a de quoi - malgré ses pages moins brillantes, qui n'ont pas été cachées. On ne peut que savoir gré à Stéphane Bern de l'excellent travail qu'il accomplit ainsi, et pour l'action bonne et utile qu'il mène, sans relâche, pour montrer aux Français la France et son Histoire, et les leur faire aimer... Encore une soirée faste dans le processus de dé-révolution des esprits : vivement la prochaine ! VERDUN, UN « MOMENT FESTIF »
Par François Marcilhac
« Que fête-t-on à Verdun, Monsieur le Président ? Ses 306.000 tués ? Ses 406.000 blessés ? Que fête-t-on, Monsieur le Président ? Ses 700.000 vies brisées ? », avait pourtant demandé non sans raison, dans Le Figaro du 12 mai, Erwan Le Morhedec, qui tient le blog Koztoujours. « Je les invite à venir me voir, qu’ils aiment ou pas ma musique, on va s’amuser », avait déclaré quelques jours plus tôt le rappeur à L’Est Républicain, à propos de ce « rendez-vous populaire et tourné vers la jeunesse », voulu par l’Elysée. « On va s’amuser »... D’ailleurs, comment n’aurait-il pas le soutien présidentiel, puisque ce descendant de tirailleur sénégalais ayant combattu lors de la Deuxième guerre mondiale est, de fait, un rappeur raciste... antifrançais ? Ou comment l’instrumentalisation, pour le coup nauséabonde, de la mémoire d’un combattant africain vise à renforcer ce racialisme d’Etat qu’instaure le Gouvernement avec une rare détermination depuis quelques mois, à coup de campagnes « antiracistes » ou « antidiscriminatoires », en vue d’opposer les Français de souche ou les immigrés assimilés à un électorat de substitution, sur lequel compte Hollande pour se faire réélire. Ce n’est pas pour rien que Valls avait parlé d’apartheid à la suite des attentats islamistes de janvier 2015. Le message était lancé. Certes, que ce soit une gauche dépourvue de tout sentiment national qui ait l’honneur d’assurer les commémorations de la guerre 14-18 ...du moins jusqu’en 2017, est une malchance pour le pays. Et on s’attend, pour le centenaire de Verdun, à une commémoration bien révisionniste. Mais qu’elle ait songé et songe toujours à transformer un moment de gravité sacrée en performance festive, comme pour donner raison, par-delà sa mort, à Philippe Muray, sur le nihilisme d’élites destructurées ayant remplacé dans leur esprit le citoyen par l’homo festivus, de plus ethniquement « divers » — la seule chose importante pour sa lecture racialiste de la société —, montre le fossé abyssal qui sépare désormais le pays légal du pays réel. Philippe Muray revu et corrigé par Renaud Camus : où quand la réalité dépasse la fiction. La fachôsphère — entendez les patriotes —, aurait gagné — provisoirement ? —, grâce aux réseaux sociaux, cette nouvelle bataille de Verdun. Rama Yade est allée jusqu’à désigner l’Action française, prouvant son inculture nationale en nous accusant de nous opposer à l’union nationale alors que l’Action française n’a pas manqué un seul jour, durant quatre ans, à l’Union sacrée. C’est Sébastien Lacroix, dans son éditorial du 15 mai de L’Union-L’Ardennais, qui trouve les mots les plus justes : « Que les beaux esprits de la gauche ou d’ailleurs, sans aucune pudeur, mettent sur le compte de la xénophobie du peuple ce qui relève basiquement du respect des morts et de la dignité, est une perversion de la pensée qui laisse pantois. » « Les beaux esprits de la gauche ou d’ailleurs » : la droite parlementaire a en effet délégué Benoist Apparu pour regretter publiquement cette annulation, que nous espérons définitive, et dénoncé, elle aussi, cette capitulation devant l’ « extrême droite », ce qui en dit long sur ce qu’il reste de patriotisme en son sein et surtout sur son aliénation à l’hégémonie morale de la gauche. Oui, plus que la guerre intestine du parti socialiste ou les querelles d’ego à droite pour rafler la mise aux primaires, cette faute morale commise par le pays légal est le signe d’une crise majeure d’élites ayant perdu tout lien avec l’histoire de leur pays, toute compréhension de la symbolique nationale, tout respect dû aux « morts pour la France », et ce quelles que soient leurs origines mais sans instrumentalisation antiraciste, tout contact, enfin, avec un peuple français déjà mort, à leurs yeux. Pour eux, il n’existe plus que l’Europe, espace ouvert à une mondialisation inscrite dans le sens de l’histoire et qui sera heureuse — le mondialisme est un nouveau millénarisme — quand l’individu aura enfin été réduit au consumérisme, que les raz-de-marée migratoires auront imposé le multiculturalisme et qu’un cosmopolitisme fantasmé nous fera vivre au sein d’un patchwork de communautés rendues d’autant plus agressives les unes envers les autres que chacune aura le sentiment, d’ailleurs exact, d’être menacée par les autres. Quand la figure du « migrant festif », esclave du XXIe siècle soumis à la loi de fer de la finance mondialisée, aura remplacé celle du citoyen. Aujourd’hui, « commémorer Verdun », c’est en évacuer la dimension tragique. S’il faut clore les commémorations par un concert rap, où « on va s’amuser », c’est qu’il faut empêcher les jeunes Français de connaître et comprendre le sacrifice de leurs aînés morts non pas pour des idées creuses, mais pour leur pays, comme désormais, à l’école, au collège, au lycée, on empêche ces mêmes jeunes d’apprendre leur histoire, la richesse de leur culture, la profondeur de leur langue, l’antiquité de leur héritage. Loin de nous le désir d’opposer au pacifisme bêlant, fauteur de guerre, un bellicisme cocardier que l’Action française a toujours eu en horreur. Son nationalisme est tourné vers la vie, celle de la jeunesse française avant tout, que la république en moins de vingt-cinq ans a envoyée deux fois à l’abattoir. Mais quelle cécité criminelle que ce négationnisme festif, qui vise à effacer la mémoire du combattant mort pour une réalité charnelle, sa patrie, au moment où la dimension tragique de l’histoire nous revient en pleine figure, où l’individu consumériste et jouisseur, dépourvu d’âme et bientôt d’esprit critique, auquel on veut mensongèrement réduire le citoyen, est brutalement ramené au principe d’une réalité sanglante, où bientôt, peut-être, il ne suffira plus de s’asseoir à la terrasse d’un café pour avoir le sentiment de « résister » — les niais ! —, tout en recouvrant la haine, avant tout de soi, des oripeaux de la charité et de l’altruisme pour mieux anéantir ce que nos pères ont mis tant de générations à construire, au prix de leur sueur et de leur sang. Une gauche et une droite également mondialistes, c’est-à-dire apatrides, se partagent aujourd’hui le pouvoir. Elles sont d’accord sur l’essentiel. Leur opposition ne porte que sur les moyens en fonction de ce qu’elles croient être encore leurs clientèles électorales. Sur la fin, la disparition de la France dans une Europe mondialisée soumise à l’ordre américain, elles sont foncièrement d’accord. Si j’ai répondu présent à l’invitation de Robert Ménard, pour les rendez-vous de Béziers, c’est aussi parce qu’il est aujourd’hui devenu impossible, si on appartient à l’autre camp, c’est-à-dire au camp national, de cultiver esthétiquement ses différences, de faire dans la surenchère égotiste, de chercher dans l’autre ce qui distingue et non ce qui rassemble. Tous ceux qui, aujourd’hui, chez les patriotes, cultivent la division porteront une lourde responsabilité non pas tant devant l’Histoire, qui n’a jamais jugé personne, que devant leurs concitoyens et, demain, leurs enfants et les enfants de leurs enfants, ce qui est bien autre chose. • Une impressionnante évocation : Bouvines, 27 juillet 1214, par Pierre de Meuse (2)Il s'agit, en vérité, de bien davantage qu'un récit - quoique tout y soit décrit par le menu - et de bien davantage que d'une évocation. Mais, outre tout cela, d'une étude politique, militaire, historiographique de la bataille de Bouvines, dont la France commémore les 800 ans. Compte-tenu de son importance, nous publierons cette étude en trois parties, dont voici la deuxième. Signalons encore que ce texte est repris du numéro 36 de La nouvelle revue universelle (avril-mai-juin) - que nous recommandons de lire en totalité *.
La bataille de droite ouvre les hostilités. D'un côté le corps flamand, chevaliers et milices, sans compter les routiers, qui est le premier au contact, et que commande le comte Ferrand. Il se trouve face à face au corps du duc Eudes de Bourgogne, accompagné de la Bannière de Montmorency. C'est lui qui ouvre l'engagement avec une furieuse charge de cavalerie, qui fait fléchir la chevalerie flamande. Elle réagit tout de même tardivement par une attaque ciblée d'une douzaine de Flamands contre le duc de Bourgogne, qui est jeté à bas de son cheval. Le sort vacille à ce moment. Pourtant, la garde du duc réussit à le rallier et à le remettre en selle. Le voyant repartir au combat, les chevaliers flamands mollissent, s'enfuient en laissant leur comte blessé aux mains de trois chevaliers qui tiennent avec lui la perspective d'une somptueuse rançon. Routiers et milices d'Ypres et de Gand quittent le champ de bataille, comme ils le peuvent. On ne constate aucun ralliement par l'aile vaincue des autres corps de bataille coalisés. D'ailleurs, le déroulement de l'action n'en laisse pas le temps aux rescapés. En effet, le même scénario se produit sur la gauche mais inversé. C'est la chevalerie anglaise qui charge les chevaliers français. Les milices communales sont dans un premier temps bousculées, leurs lignes traversées par l'ennemi. Salisbury cherche à atteindre le pont sur la Marque, afin de bloquer toute retraite avant de repartir ravager les lignes françaises. Derrière lui sont les fantassins brabançons, commandés par Renaud de Dammartin. Ce sont les meilleurs soldats de pied de l'époque, admirablement commandés et animés par un esprit de corps incomparable. Cependant, lorsqu'il arrive avec ses bandes, Guillaume Longue-Epée se heurte à Philippe de Dreux, l'évêque de Beauvais, que Philippe a chargé de lui barrer la route. La chevalerie anglaise est bloquée inopinément par la cavalerie lourde de l'évêque, qui résiste et contre-attaque avec son frère Robert. L'évêque ne peut tirer l'épée, en vertu du précepte évangélique. Qu'à cela ne tienne ! Il manie la masse d'armes avec force et compétence, et se fraie un chemin jusqu'à Salisbury qu'il gratifie de trois coups sur son heaume, l'aveuglant et l'assommant, de sorte qu'il est fait prisonnier. Désorganisée, l'ost anglaise laisse le champ de bataille en désordre.
Cela dit, Renaud de Dammartin n'a pas capitulé. Il ordonne de former le " hérisson », formation compacte en carré défendu par des piques et des crochets, et se tient en son centre avec six chevaliers, lançant régulièrement des attaques contre les piétons de Saint-Valéry et les chevaliers français. Il faut une heure de combat pour en venir à bout : en effet, au cours d'une de ses sorties, un sergent à cheval le renverse en fonçant sur lui comme un taureau. Renaud manque d'être taillé en pièces dans la boue, et ne doit la vie qu'à l'intervention du frère Guérin, le moine-soldat connu pour ses qualités de stratège. L’aile droite de l'armée coalisée s'est désagrégée. Dans le même temps a commencé la bataille au centre du dispositif de chaque armée ; c'est au centre que se combattent, comme il se doit, les souverains. Là encore, les chevaliers allemands d'Otton de Brunswick ont chargé efficacement et semblé emporter la décision. Les biffins des communes, mal armés, ont été rudement malmenés. Plus grave encore, l'infanterie allemande réussit à encercler le roi et le culbute à terre. Il est frappé à coups de couteau d'armes, que sa cotte de mailles pare, mais provisoirement. La situation est dramatique : si le roi périt, la bataille est perdue et l'œuvre capétienne de deux siècles est à recommencer. Justement, Otton, qui a repéré le roi à sa cotte fleurdelisée, tente de remonter le courant, accompagné de plusieurs chevaliers saxons pour le capturer.
LE TRIOMPHE DE PHILIPPE « AUGIJSTE »
C'est alors que quelques hommes vont forcer la chance et faire histoire. Le premier est un modeste chevalier du Soissonnais, Pierre Tristan. Il est seul au début, car lui seul a aperçu le geste de Galon de Montigny, porteur de la Montjoie qu'il agite désespérément, et il n'a d'autre solution que de se précipiter sur le roi pour parer de son corps les coups qui lui sont destinés. Puis c'est le tour de Guillaume des Barres, qui, ayant observé l'empereur allemand parti à la poursuite du roi Philippe, réunit quelques hommes à cheval, contourne la mêlée, et fond à la rescousse sur Otton. La situation est retournée, et si Philippe est sauvé, c'est Otton qui manque de peu d'être capturé. Après un regroupement, c'est la charge finale conduite par le même Guillaume des Barres, après quoi Otton s'enfuit du champ de bataille, l'armure couverte de coups, après avoir perdu son cheval, son étendard, ses insignes impériaux... Sinistre présage : il mourra quelques années plus tard sans avoir pu conserver l'Empire à sa dynastie, laissant le trône à ses ennemis jurés, les Staufen. Le triomphe de Philippe est total. Avec des pertes minimes, une dizaine de chevaliers, quelques centaines de piétons, le gain est énorme pour le royaume. La liste des prisonniers est impressionnante, ce qui, sur le seul plan financier, représente plusieurs années de revenus de l'Etat naissant. D'autre part, les concurrents du royaume sont durablement affaiblis. Le roi d'Angleterre Jean se verra même contester son royaume par le fils du roi Philippe, Louis, qui passera la Manche en armes pour faire valoir ses « droits » ". C'est d'ailleurs à la suite de ces déboires que Jean sera contraint d'accepter une limitation de sa souveraineté en signant la fameuse Magna Carta. Quant à Ferrand, il restera des années en captivité, puis retournera dans son fief, dissuadé de se révolter à nouveau. Les empereurs Staufen resteront des alliés de la France, sinon du Pape. En somme, un énorme succès militaire, dynastique et politique. L’historiographie ultérieure sera attachée à la commémoration de Bouvines : le XIVe siècle exploitera en faveur de la dynastie le sens religieux : c'est parce que les ennemis du roi sont maudits de Dieu que la France est bénie. Jeanne d'Arc n'oubliera pas la leçon. Les historiens du XIXe siècle y ont vu l'émergence de la Nation française. D'autres, à la même époque, iront encore plus loin : ils y verront la première contestation de la féodalité, voire l'apparition de la démocratie, tant il est vrai qu'on ne trouve dans l'Histoire que ce qu'on veut y mettre.
La nouvelle revue universelle, 7 rue Constance, 75018 PARIS - 4 numéros par an - Tarif : m Normal, 1 an, 70 € m Soutien, 1 an 100 € m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €. Solidarité Kosovo ! Retour sur le Convoi de Noël 2024...Site officiel : Solidarité Kosovo lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo : https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/ |