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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Mercredi 14 Octobre à 19h30, l'Action française Ile de France vous invite à  son cercle Charles Maurras pour une conférence dont le thème sera être un militant efficace animée par Louis Barras.

    Cercle destiné aussi bien aux sympathisants qu'aux militants expérimentés, car il est important de toujours se former.


    10 rue Croix-des-Petits-Champs

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    Jeudi 15 Octobre à 20h00, l'Action française Bordeaux vous invite à son cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera les écolo-tartuffes.

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    Vendredi 16 Octobre à 19h00, l'Action française Lyon vous invite à une conférence dont le thème sera le nationalisme animée par Clément Lesur.

    Pas d'action sans formation, pas de formation sans action !

    Attention places très limitées, inscription en message privé ou par e-mail !

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    La réunion de rentrée de la section toulousaine d'Action française - Restauration Nationale aura lieu le Samedi 17 Octobre à 11h00.

    Malgré une annonce tardive liée à la situation sanitaire, ce sera l'occasion pour nous de vous présenter notre bilan, nos projets ainsi que de nous réunir autour de différentes discussions menées par nos intervenants ainsi qu'autour d'une conférence de Pierre de Meuse retransmises sur le discord Institut d'Action française (https://discord.gg/t8tqz4Q).

    Plus d'informations par MP ou par mail !

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    L’Action française Annecy (section Haut-Savoyarde) vous invite à sa réunion de rentrée militante le Samedi 17 Octobre à 17h00. 

    A cette occasion, elle présentera ses projets.

    Vous pouvez vous inscrire jusqu'au 11 Octobre par mp ou par mail.

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    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Nous aurons l'honneur de recevoir  le Vendredi 16 Octobre prochain à 20h00, nous aurons l'honneur de recevoir François Bousquet pour une conférence dont le thème sera  Biopolitique du coronavirus

    Un buffet suivra la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.

    Le Vendredi 16 Octobre à 20h00
    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris
    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre
    PAF : 10 € (conférence + buffet)

    https://www.facebook.com/events/767147070525624/

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB :

  • Après l’effroi, la France craint que Samuel Paty soit mort pour rien, par Ingrid Riocreux.

    Paris, 21 octobre 2020, hommage national à l'enseignant d'histoire décapité, Samuel Paty © Francois Mori/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22504966_000016

    Je croyais qu’on avait décidé de nommer les choses...

    Un texte d’Ingrid Riocreux, spécialiste du langage médiatique

    L’hommage national, c’est bien. Mais la plus belle manière d’honorer la mémoire de notre courageux collègue n’est-elle pas de faire en sorte qu’il ne soit pas mort pour rien? De tirer les leçons de son assassinat pour qu’il soit le seul et non le premier?

    8.jpgJe croyais qu’on avait décidé de nommer les choses. Alors pourquoi entendons-nous encore nombre de journalistes, de professeurs et d’hommes politiques affirmer : « il faut reconnaître que dans certains quartiers, il est difficile d’aborder certains sujets avec certains élèves ». Ce qui est certain, c’est qu’en reconnaissant cela, on ne reconnaît rien du tout.

    La parole officielle, c’est-à-dire le discours dominant, et lexicalement prescriptif, porté par la sphère politico-médiatique tente de maintenir la distinction entre islam et islamisme comme entre deux communautés étanches, à tout prix. Au prix même du sang. Plus surprenant, sur les forums de discussion entre professeurs et dans les messages syndicaux, l’une des principales préoccupations semble être encore et toujours d’éviter les amalgames.

    Le lendemain de l’assassinat, nous professeurs avons reçu beaucoup de messages sur notre boîte électronique professionnelle, dont la teneur pouvait faire bondir. Je cite un extrait du message de la FSU (fédération syndical unitaire) : « [la FSU] demande que chacun s’abstienne de toute instrumentalisation politique. Elle refusera toute stigmatisation des musulmans. » Or, qui sont les « certains élèves » avec qui il est difficile de traiter « certains » sujets? Sont-ce des islamistes, de dangereux extrémistes fanatiques et sanguinaires, des « barbares » comme on le dit aussi par une métaphore aussi pudique que grandiloquente? Non, bien sûr, ce sont de simples musulmans. La plupart d’entre eux ne feraient pas de mal à une mouche et n’auraient jamais tué un professeur… mais peuvent approuver son assassinat. Cette mise à mort atroce a fait exploser la frontière artificielle savamment construite par le discours officiel de la grande presse et des politiciens pusillanimes entre islam et islamisme. L’assassin n’a été que le bras armé d’une révolte lancée par des musulmans outrés qui ne s’offusquent pas tous (ou pas tous réellement) de l’issue du scandale.

    Bien entendu, nous aurons droit à quelques mesurettes de circonstance dont l’inefficacité n’aura d’égale que la mousse médiatique qui les entourera. Mais comme beaucoup de mes collègues, je n’ai plus guère d’espoir que la situation s’améliore. Je la crois condamnée à empirer inexorablement. Et comment ne pas déplorer, au demeurant, la réaction de tant de professeurs qui affirment fièrement qu’ils « continueront à éveiller l’esprit critique des élèves pour en faire des citoyens libres ». Continuez, vous avez raison : cela marche si bien. Il me semble qu’on prend comme une incitation à persévérer un événement qui devrait, tout au contraire, nous inciter à changer de méthode, et vite.

    Rentrant de weekend dimanche soir, mon mari et moi traversions en voiture un quartier résidentiel tranquille non loin de chez nous et sommes tombés sur la sortie du dimanche d’une classe de caté coranique. Alors que la radio relatait en édition spéciale les manifestations d’hommage à Samuel Paty, cette vision nous a laissés bien pensifs et fort inquiets. Rien d’illégal, juste un grand barbu en djellaba bleue entouré d’une nuée d’enfants, rien qui puisse justifier un signalement à la police mais tout pour engendrer une forme de malaise chez quiconque assistait à ce spectacle. Et chez nous particulièrement : parce que les enfants qui faisaient cette sortie du dimanche avec leur terrifiant catéchiste, avec ce barbu bleu qui leur a sans doute répété que « tuer un professeur est mal mais se moquer du prophète est pire », ces enfants, dans dix ans, seront élèves dans le lycée où nous enseignons tous les deux. Et nous avons eu cette vision de notre gros lycée public sans histoire, notre gros lycée sympathique et agréable parce que nos élèves ne sont pas des bourgeois arrogants pourris d’argent mais des enfants issus des classes populaires ou de familles immigrées qui croient encore en l’école, où les groupes d’amis font encore merveilleusement fi des appartenances ethniques, où la religion donne lieu à des taquineries innocentes entre élèves, entre profs et même entre profs et élèves, notre lycée, nous avons entrevu ce qu’il sera dans dix ans, gangrené par la peur, rendu triste et sombre par les élèves du grand barbu en djellaba bleue, devenus grands, devenus dangereux.

    Et Samuel Paty sera mort pour rien.

    Source : https://www.causeur.fr/

  • Épidémie incontrôlable et attentats barbares : la chute de l’Empire romain, par Natacha Polony.

    "L’angoisse face à une épidémie que les pays occidentaux, visiblement, ne parviennent pas à maîtriser, est légitime. Mais la forme qu’elle prend ne révèle que trop crûment nos fragilités".

    Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne", ausculte "le spectacle d’une société française reconfinée, traumatisée par des attentats barbares, et comme incapable de trouver les ressources pour éviter le délitement de son système démocratique".

    Crépusculaire. C’est le mot qui vient à l’esprit devant le spectacle d’une société française reconfinée, traumatisée par des attentats barbares, et comme incapable de trouver les ressources pour éviter le délitement de son système démocratique. L’angoisse face à une épidémie que les pays occidentaux, visiblement, ne parviennent pas à maîtriser, est légitime. Mais la forme qu’elle prend ne révèle que trop crûment nos fragilités. Certains prétendront que la façon dont la Chine tirera profit de cette crise sanitaire qu’elle a elle-même provoquée démontre combien les dictatures seraient plus efficaces que les démocraties.

    "Rappelons-le, les électeurs de Trump ne sont pas les seuls à refuser le résultat des urnes. En 2016, toute l’intelligentsia américaine, du monde des médias à celui de la culture, avait manifesté son rejet d’un président certes ignoble, mais démocratiquement élu."

    Mais c’est justement la perversion des démocraties européennes et américaine qui les paralyse en les soumettant au court terme des réseaux sociaux et de l’opinion plutôt que de laisser la délibération des citoyens élaborer des arbitrages en fonction d’une vision à long terme de l’intérêt général. Le spectacle nous tue.

    Spectacle et négation du réel

    Le spectacle, au sens où Guy Debord entendait ce mot, est en train de détruire la possibilité même d’un « demos », d’un peuple en tant que communauté politique réunissant des citoyens autonomes et responsables. Les États-Unis sont aujourd’hui le visage difforme de cette fracturation violente dont Trump n’est qu’un symptôme. Car, rappelons-le, les électeurs de Trump ne sont pas les seuls à refuser le résultat des urnes. En 2016, toute l’intelligentsia américaine, du monde des médias à celui de la culture, avait manifesté son rejet d’un président certes ignoble, mais démocratiquement élu. Et, cette fois encore, la capacité de ces commentateurs à nier le réel avait quelque chose d’effarant.

    C’est un avertissement pour les Européens en général, et pour les Français en particulier. L’atomisation des communautés nationales est sans doute le fait le plus saillant de ces dernières années, avec le recul de la rationalité. Deux phénomènes liés à la lame de fond de l’émotion et du narcissisme promus dans les sociétés de consommation et de spectacle. La conséquence ? Le repli de chacun sur ses intérêts propres ou ceux d’une communauté fantasmée, l’incapacité à accepter la volonté majoritaire, au motif qu’elle serait l’expression d’une domination systémique contre des minorités conçues comme des entités homogènes, et le ressentiment généralisé, c’est-à-dire l’expression d’une frustration qui domine tout l’être et justifie sa violence puisqu’elle n’est qu’une réponse à une injustice.

    Terrorisme

    Le terrorisme islamiste frappe de plein fouet des sociétés fragilisées, qui ont perdu toute capacité à penser leur propre modèle. Comment ne pas avoir à l’esprit le souvenir de l’Empire romain, devenu incapable, au fil des décennies, de proposer autre chose à ses innombrables citoyens que le « mode de vie romain », fait de thermes, de jeux et de tout-à-l’égout. Les populations germaines ou slaves qui peuplaient les confins de l’Empire n’avaient que faire de ces fadaises, droit romain et organisation administrative, qui avaient rendu possible ce mode de vie.

    "Les sociétés européennes sont à un tournant de leur histoire. Mais, face aux désordres du monde, face aux idéologies mortifères, la seule réponse efficace est l’approfondissement de ce qui fait le cœur de notre civilisation."

    Dans le même ordre d’idée, il faut rappeler l’analyse du regretté Abdelwahab Meddeb sur ce qu’il appelait la « maladie de l’islam », l’intégrisme, et la façon dont elle venait percuter nos sociétés. Le poète et philosophe tunisien distinguait deux états du dialogue entre Orient et Occident. L’européanisation, processus à l’œuvre durant les deux derniers siècles, et qui liait la diffusion des progrès scientifiques, médicaux et techniques au rayonnement des valeurs universalistes héritées de l’humanisme et des Lumières, et l’américanisation, processus récent dans lequel les technologies sont adoptées sans aucun lien avec la philosophie qui les a rendues possibles. L’usage des réseaux sociaux par les intégristes en est l’illustration la plus frappant.

    Tétanie ou sursaut

    Dans une époque où les Frères musulmans ont, depuis les années 1930, lancé la reconquête du monde arabo-musulman par un islam littéraliste et politique niant toutes les dimensions ouvertes et spiritualistes de cette religion, l’américanisation diagnostiquée par Abdelwahab Meddeb se conjugue avec la dérive narcissique des sociétés occidentales. Celles-ci sont comme tétanisées, engluées dans des débats byzantins pour savoir s’il faut ou non « respecter » ceux qui ont décidé d’imposer leur croyance au reste de la société et si s’interroger sur la jurisprudence de la Cour de justice européenne non élue ne serait pas déjà une remise en cause de l’État de droit.

    Les sociétés européennes sont à un tournant de leur histoire. Mais, face aux désordres du monde, face aux idéologies mortifères, la seule réponse efficace est l’approfondissement de ce qui fait le cœur de notre civilisation : la foi en une liberté humaine permise par la diffusion du savoir et le choix de la démocratie comme seul système capable d’éviter la haine et la violence. Mais une véritable démocratie. Pas son contournement par des instances non élues, administrations, organisations internationales, pouvoir économique, qui ont préparé le chaos dans lequel nous sommes.

    Source : https://www.marianne.net/

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    • 30 et 31 janvier : Manifestations « Marchons Enfants » partout en France contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique

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    https://www.lamanifpourtous.fr/actualites/communiques-de-presse/30-et-31-janvier-manifestations-marchons-enfants-partout-en-france-contre-la-pma-sans-pere-la-gpa-et-le-projet-de-loi-bioethique?utm_source=newsletter&utm_medium=bouton-cp-30-31-janvier&utm_campaign=nl29122020&fbclid=IwAR1yi2CEnh14L8SAGKPGV6USjrsMJWzbYO9bTDj8zQ9Q3-mIshQI9wD6-qA

     

     

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    • Hommage au "Colonel Armand" Armand Tuffin de la Rouërie Commune de Saint-Denoual, Samedi 30 Janvier, 11h

     

    C'est avec un très grand plaisir que nous avons reçu hier le message suivant de notre ami Thierry BECTARTE, que nous vous communiquons sans délai. Bien entendu, lafautearousseau appelle tous ses lecteurs et amis qui le pourront à se rendre à cette journée d'hommage à laquelle nous souhaitons le plus grand succès possible; et dont nous ne manquerons pas de rendre compte.

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    Une nouvelle édition de la marche aux flambeaux en souvenir de Louis XVI a lieu cette année.

    Pour se souvenir du 21 janvier 1793, ce jour où il fut guillotiné, mais sans faillir à sa tâche de roi, il aimât son peuple et accepta de mourir en martyr.

    Parisien, étudiant ou retraité, ravivons ensemble l’image de la monarchie ! Cette marche est l’occasion de se rassembler en tant que Français pour se souvenir du bon roi Louis XVI qui a tant marqué notre histoire.

    Chacun trouvera sa place dans cette marche commémorative.

    Nous vous attendons nombreux le Samedi 16 janvier 2021 pour une grande soirée d'hommage au roi martyr.

    Les infos de lieux et de dates seront communiquées par la suite.

    Renseignement : souvenirlouixvi@gmail.com

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    Le Jeudi 21 janvier prochain, L’Action française Compiègne vous invite à rendre hommage au roi Louis XVI assassiné par les révolutionnaires en 1793 le jeudi 21 janvier.

    Renseignements : compiegne@actionfrancaise.net

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    L'action française Clermont-Ferrand espère que vous avez passé un très joyeux Noël et que cette nouvelle année s'annonce riche.

    Mardi 12 Janvier à 19h, l'Action française Clermont Ferrand vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera regard critique sur le féminisme moderne animée par une militante sur Discord.

    Cette audio-conférence sera précédée par les vœux du chef de section.

    Une contre-révolution bien menée passera par des étudiants formés.

     

    clermont.etudiants@actionfrancaise.net
    Plus d'infos en MP.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (13) : Les Colonnes infernales...

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    L'un des plus grands "criminels de guerre" de l'Histoire : Louis-Marie Turreau de Garambouville...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (13) : Les Colonnes infernales...

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    L'un des plus grands "criminels de guerre" de l'Histoire : Louis-Marie Turreau de Garambouville...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

     

    Le 1er août 1793, la Convention décrète :


    "Il sera envoyé en Vendée des matières combustibles de toutes sortes pour incendier les bois, les taillis et les genêts. Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles anéantis, les récoltes coupées et les bestiaux saisis. La race rebelle sera exterminée, la Vendée détruite."

    En novembre, le général Turreau est nommé commandant en chef de l'armée de l'ouest avec la charge de faire appliquer ce décret.


    Il divise l'armée en six divisions de deux colonnes chacune, qui ont pour mission de ratisser le territoire et d'exterminer la population.


    Ce sont les "Colonnes infernales" qui vont se livrer au génocide des Vendéens.

    Une division à l'est commandée par Haxo doit contrôler la côte.

    Les six autres vont se déplacer d'est en ouest; leurs missions : brûler villes, villages et métairies.

    • la première division est dirigée par Duval, ses colonnes sont commandées par Daillac et Prevignaud. Les deux colonnes partent de Saint Maixent et Parthenay et doivent arriver à La Caillere et Tallud-Saint Gemme.
    • la deuxième division est dirigée par Grignon, ses colonnes sont commandées par lui-même et Lachenay : les deux colonnes partent de Bressuire et doivent arriver à La Flocelliere et Pouzauges.
    • la troisième division est dirigée par Boucret, ses colonnes sont commandées par lui-même et Caffin : les deux colonnes partent de Cholet et doivent arriver aux Epesses et à Saint-Laurent sur Sèvre.
    • la quatrième division est dirigée par Turreau, ses colonnes sont commandées par lui-même et Bonnaire : les deux colonnes partent de Doué et doivent arriver à Cholet
    • la cinquième division est dirigée par Cordellier, ses colonnes sont commandées par lui-même et Crouzat : les deux colonnes partent de Brissac et doivent arriver à Jallais et Le May.
    •la sixième division est dirigée par Moulin, elle ne comporte qu'une colonne forte de 650 hommes qui partira de Pont de Cé pour Sainte-Christine.

    L'ordre de départ est donné le 21 janvier 1794, cette première phase sera appelée "La Promenade Militaire"

    Début 1794 pourtant, la Grande Armée Catholique et Royale n'est plus qu'un nom, après la débâcle de la Loire.
    Ce ne sont plus que des bandes pourchassées et de moins en moins nombreuses. C'est donc sur la population que vont s'acharner ces "Colonnes infernales".

    Ordre du jour du général Grignon, commandant la 2ème division :



    "... Je vous donne l'ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d'être brûlé et de passer au fil de l'épée tout ce que vous rencontrerez d'habitants ..."



    Extraits de rapports des généraux républicains commandant les Colonnes :

    "... Nous en tuons près de 2000 par jour ... J'ai fais tué (sic !) ce matin 53 femmes, autant d'enfants ... J'ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j'ai trouvé. Je préfère égorger pour économiser mes munitions ..."

    Cordellier arrive à Clisson ; il trouve dans une salle en ruines du château 300 paysans qu'il fait jeter, vivants dans une citerne qu'on comble de fagots et de planches.

    Plus tard, aux Lucs-sur-Boulogne, hommes, femmes et enfant se sont réfugiés dans la petite église ou à proximité. Sabres , baïonnettes, pics ... frappent, égorgent, éventrent, écrasent ...
    Le canon fait écrouler la modeste église sur ses occupants.
    458 noms de ces martyrs sont connus, dont 110 enfants de moins de 7 ans.

    A force de tueries, des municipalités, pourtant républicaines, et des Représentants du Comité de Salut Public finissent par s'émouvoir.
    Turreau est relevé de ses fonctions en mai 1794, puis décrété d'arrestation en septembre. Jugé en décembre 1795, il est acquitté à l'unanimité !

    Son action a fait près de 200.000 victimes.

    Inscrit sur le pilier est du monument, et ainsi offert en quelque sorte à l'admiration des foules, le nom du bourreau de la Vendée souille et dénature l'Arc de Triomphe...

     

    -------------------

    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Péril 2020, et avant : États aveugles, stratégie indirecte et terrorismes sous influence, par Xavier Raufer.

    Jamais, dans l'histoire du terrorisme, un groupe d'action n'a opéré sans réseau de soutien. Mais certains Etats peinent à les identifier.

    Vision stratégique et petit-bout-de-la-lorgnette sont incompatibles. Notre rétrospectif regard n'envisagera donc pas quelque épiphénomène de 2020 ; mais, embrassant deux décennies, la sidérante incapacité de la société "de l'information" à percevoir et comprendre ce qui en fait la menace ; qui est l'ennemi. Notamment, dès qu'il s'agit du terrorisme international et de ce qui, à l'arrière-plan, l'anime et le propulse.

    6.jpgPartant de deux cruciaux préalables, nous donnerons ensuite deux exemples de cet aveuglement (volontaire ou non ?), à propos des attentats les plus tragiques du du XXIe siècle débutant ; 11 septembre 2001 (États-Unis) et 13 novembre 2015 (Paris).

    FONDAMENTAUX :

    1 - JAMAIS, dans l'histoire du terrorisme, un groupe d'action - même suicidaire - n'a opéré sans réseau de soutien ; surtout pour de massives et complexes opérations. La radiographie de dizaines d'attentats complexes ou d'actions de commandos, prouve qu'agir sans logistique est quasi-impossible.

     2 - Au Moyen-Orient (matrice des attentats ici rappelés) ; d'abord dans la zone Liban-Syrie-Irak, toute entité émergente, paramilitaire ou terroriste (islamiste ou pas) disparaît vite si elle n'est pas captée par un des États de la région (de la Libye à L'Iran). Ce crucial théorème est valide de 1975, début de la guerre civile du Liban, à nos jours. On lui cherche en vain un contre-exemple.

    Nous voici sur un sol ferme : avançons.

    ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE 2001, ÉTATS-UNIS

    - D'abord : ce qui suit n'émane pas d'une officine conspirative mais du cœur de l'État fédéral américain [Congress of the United States... TOP SECRET... Joint inquiry into intelligence community activities before and after the terrorist attacks of september 2001" 1]. Lire ce document déclassifié - à grand peine - sur demande de victimes de ces attentats, répond clairement à la question qui taraude les experts depuis septembre 2001 : JAMAIS l'appareil logistique appuyant les 20 terroristes du 11 septembre n'a été identifié. Nul membre cette cellule logistique qui forcément a agi aux États-Unis, n'a jamais été poursuivi, arrêté ou jugé.

    Or la réalité, la nature, l'étendue de ce réseau logistique d'al-Qaïda sont connus à Washington depuis 2002, figurant dans les 28 pages les plus secrètes du rapport ici mentionné. Que disent-elles ? Allons vite : ce crucial réseau logistique opérait depuis l'ambassade saoudienne de Washington. Citons le rapport : "Aux États-Unis, des pirates de l'air du 11 septembre étaient en contact, et ont reçu aide et assistance, d'individus liés au gouvernement saoudien... Aux moins deux de ces individus seraient, selon des sources, des officiers de renseignement saoudien... Des associés d'officiels saoudiens aux États-Unis auraient d'autres liens encore avec al-Qaïda".

    Suivent 28 pages de noms, dates, actes repérés par le FBI ou la CIA ; de téléphones et adresses. En septembre 2020, une juge de New York donne enfin aux victimes le droit de poursuivre "24 officiels, ou ex-officiels saoudiens" et révèle le nom (caché depuis 2002 !) du chef du réseau de soutien : Mussaed Ahmed al-J... chef de cabinet du prince royal de la famille al-Saoud, alors ambassadeur à Washington.

    Ces énormes révélation ont fait peu de bruit aux États-Unis et sont ignorées en Europe. Coïncidence ? Les mutiques médias d'information sont d'usage assujettis à des GAFAM, eux-mêmes couverts d'or par l'Arabie saoudite.

    ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE 2015 À PARIS

    - Rappel : lors de la vague d'attentats des années 1980 (bombes à Paris, prise d'otages, etc.), les officiels français découvrent à grand peine, lentement, que ces multiples actes émanent tous d'un unique sommet ; que derrière l'apparent chaos terroriste, existe un bouton marche-arrêt. Quand la France fait certains gestes, les attentats la frappant au Liban, à Paris, s'arrêtent net, au coup de sifflet.

    Maintenant : la longue attaque (novembre 2015-printemps 2016) de Paris à Bruxelles mobilise une centaine d'individus de dix pays divers, actifs de la zone Irak-Syrie au cœur de l'Europe ; unis par cellules coordonnées, disposant d'une complexe et solide logistique : lire les actes de justice déjà publiés suffit à s'en convaincre.

    Cette opération si bien conçue et exécutée a-t-elle germé dans le seul esprit de simplets à la Abdeslam, alcooliques ou toxicomanes, fanatisés à la va-vite et hypnotisés par le constant radotage des rares formules coraniques meublant leurs pauvres têtes ? C'est fort douteux.

    On verra dans un prochain article que les États-cibles commencent à entrevoir un piratage d'État, derrière la masse d'intrusion de leurs systèmes numériques les plus secrets ; ces mêmes États ont encore un vaste effort de lucidité à accomplir face au péril qu'ils sous-estiment, voire nient, depuis deux décennies : le terrorisme d'État.

    1 Document récemment déclassifié, à disposition de tout fact-checker interessé.

     

    Xavier Raufer est un criminologue français, directeur des études au Département de recherches sur les menaces criminelles contemporaines à l'Université Paris II, et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Dernier en date:  La criminalité organisée dans le chaos mondial : mafias, triades, cartels, clans. Il est directeur d'études, pôle sécurité-défense-criminologie du Conservatoire National des Arts et Métiers. 

    Source : https://www.atlantico.fr/

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Maurras condamné...

    1945 : Maurras condamné...

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    Maurras, avec Bainville, Daudet et toute l'Action française, suivie par les patriotes français de tous bords et par les militaires, demandait la seule chose qui garantissait la paix : le démembrement de l'Allemagne, dont l'unité n'avait que... 48 ans.

    Mais le Système, et Clemenceau, haïssaient le catholicisme et étaient pénétré par la prussophilie qui remonte aux Encyclopédistes, pères de la Révolution. Ennemis contraints des Allemands du Kaiser, ces insensés pensèrent que la "démocratie" suffirait à calmer l'Allemagne de ses démons.

    Ils démembrèrent donc l'Empire catholique austro-hongrois, qui pouvait nous aider, être un allié précieux et un contre-poids aux velléités belliqueuses de la masse germanique; et ils laissèrent intacte l'Allemagne, humiliée et revancharde.

    C'est la guerre pour dans vingt ans, menée par un parti social-nationaliste, prévenait Bainville, dans les colonnes de L'Action française : il ne se trompait que d'un an (1939 au lieu de 1938) et que dans l'ordre des mots : Hitler fonda le parti national-socialiste (Nazionalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei) d'où vient l'abréviation "nazi"...

    Moyennant quoi, après nous avoir "donné" Hitler, Clemenceau mourut honoré par la République, laquelle nous "donna" le plus grand désastre de notre Histoire (après la Révolution), puis se permit de condamner celui qui avait alerté, qui avait tout prévu, tout annoncé !...

     

     

    Le 28 janvier 1945, la cour de justice de Lyon déclare Maurras coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale.

    Pour "Intelligence avec l'ennemi" ! : or, c'est bien  "la seule forme d’intelligence que Maurras n’ait jamais eue", comme l'a si bien dit François Mauriac, qui n’était pourtant pas de ses amis politiques...

    Le Parti communiste étant la plus puissante et la plus structurée des forces constituant, alors, le courant révolutionnaire, c'est lui qui fut le principal meneur de cette "re-Terreur" (comme dirait Daudet) que fut la sinistre Épuration.

    Or, L'Action française a été la première à dénoncer "l'énergumène Hitler", "le monstre", "le Minotaure", alors que le Parti communiste s'est plié aux injonctions de Moscou à la signature du Pacte de non agression germano-soviétique (du 23 août 1939 au 22 juin 1941) : Maurice Thorez passa du reste, confortablement, la guerre à Moscou, du 8 novembre 39 à son retour en France, le 24 novembre 44. Ce fut la raison pour laquelle L'Humanité fut interdite en 1939, pendant près de deux ans (voir l'Éphéméride du 25 août et l'Éphéméride du 28 août)

    Le Parti communiste changea, évidemment, d'attitude après l'attaque de l'URSS par Hitler; mais - quand on connaît l'Histoire - on comprend mieux la violence, en 44, de ceux qui avaient des choses à faire oublier...

    Condamner Maurras pour "intelligence avec l'ennemi", c'était - et cela reste, tant que la condamnation n'est pas annulée... -  rien moins que faire condamner les premiers "résistants" par les premiers "collabos"...

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    Dans le jardin de sa maison de Martigues, directement apposée sur l'angle de la maison, côté ouest, une stèle "répond" "à l'infâme verdict du 27 Janvier 1945".

    On y lit "la lettre historique écrite, à l'automne de 1944, par le Président du Conseil de nos Prud'hommes Pêcheurs" :

     



    Communauté des Patrons-Pêcheurs de Martigues.

    Martigues, le 16 Octobre 1944.

    Nous, Conseil des Prud'hommes pêcheurs des quartiers maritimes de Martigues, représentant 700 pêcheurs, attestons que notre concitoyen Charles Maurras a, depuis toujours et jusqu'à son incarcération, faisant abstraction de toute opinion politique, fait entendre sa grande voix pour la défense des intérêts de notre corporation.
    Par la presse, il a attaqué les trusts et les autres grands profiteurs, ainsi que certaines administrations qui voulaient nous brimer.

    Pour le Conseil des Prud'hommes, le Président Dimille. 

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    Face au théâtre, la Prudhommie des Pêcheurs de Martigues

     

    Voir - publié sur Boulevard Voltaire - la mise au point éloquente de Laure Fouré, juriste et fonctionnaire au Ministère des finances et d'Eric Zemmour :

    Oui, l'Action française a toujours été anti nazi

     

    Mais c'était le temps de la sinistre Epuration, qui ne fut rien d'autre qu'une vulgaire - mais sanglante - "re-Terreur" (l'expression est de Léon Daudet), qui dénatura et souilla d'une tâche indélébile la libération du territoire national, et dont l'un des grands "maîtres" (!) fut le non moins sinistre Aragon (voir l'Éphéméride du 11 mai, sur la Dévolution des Biens de presse)...

     

     

    A cette inique condamnation, Maurras réagira en Sage, et composera son splendide poème :

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    Où suis-je ? (voir l'Éphéméride du 3 février)

  • Éric Zemmour: «Quand la science régente nos vies».

    Éric Zemmour. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

    En 1959, Percy Snow prononçait une conférence oubliée sur l’opposition des deux cultures, littéraire et scientifique. Qui résonne étrangement à notre époque de primauté du sanitaire.

    Dictature sanitaire. Querelles d’ego entre médecins. Tyrannie des chiffres. Depuis un an, ces expressions nous sont devenues familières. Elles sont en partie excessives, mais correspondent aussi à la réalité que nous vivons. La science a pris le pouvoir pour le meilleur et pour le pire. Les politiques se cachent derrière elle pour légitimer les contraintes liberticides qu’ils imposent à la population. Il y a désormais 66 millions d’épidémiologistes en France ; autant que de sélectionneurs de l’équipe de France durant les Coupes de monde de football. Les chiffres - ceux des projections comme ceux des hospitalisations ou de contagion et désormais de vaccination - nous gouvernent. La science tient le timon de l’État et règne sur nos vies avec une main de fer qui se passe volontiers de gant de velours. On évoque volontiers la figure de Michel Foucault, qui, dès les années 1970, avait prophétisé l’avènement de ce qu’il appelait la «biopolitique». Quelques décennies avant lui, un Anglais avait lui aussi fait scandale en annonçant cet avènement.

    Culture littéraire et culture scientifique

    C’était au printemps de 1959, sous les plafonds moulurés de la prestigieuse université de Cambridge. Le nom de ce conférencier nous est inconnu, mais, à l’époque, il est célèbre dans le monde anglo-saxon pour une série romanesque intitulée Strangers and Brothers. Charles Percy Snow, que l’on appelle sir Snow, et bientôt lord Snow, a révélé, pendant la Seconde Guerre mondiale, ses talents d’organisateur en recrutant des physiciens pour soutenir l’effort de guerre britannique. Il poursuivra dans les années 1960 sa carrière politico-administrative dans les gouvernements travaillistes de Harold Wilson. L’homme a une formation scientifique en physique-chimie. Sa double casquette va lui inspirer le thème de sa conférence sur les «deux cultures».

    Le scandale inouï que provoqua ce texte nous paraît aujourd’hui étrange, pour ne pas dire incompréhensible. En tout cas anachronique. Le conférencier y dissertait savamment sur les deux cultures, littéraire et scientifique ; regrettait l’ignorance réciproque dans laquelle se tenaient ces deux univers ; accusaient les littéraires d’inculture scientifique, de mépris de classe et, last but not least (puisqu’on est à Cambridge!), d’être de fieffés réactionnaires. Bref, une attaque de la gauche contre la droite. Notre lord a le sens de la formule cinglante ; aujourd’hui, on dirait qu’il est le roi de la punchline. Aux littéraires qui se gaussent de l’inculture des scientifiques, il lance: connaissez-vous la deuxième loi de la thermodynamique? C’est l’équivalent de la question: avez-vous lu une œuvre de Shakespeare? Il traite les écrivains qui dénoncent la modernité industrielle de «luddites» (bandes d’ouvriers anglais qui, dans les années 1811 à 1816, détruisaient les machines à tisser qui les mettaient au chômage).

    La violence des réactions nous parle d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Un temps où la littérature, et plus largement la culture générale, tenaient encore le haut du pavé. En tout cas, on le croyait encore. Car, en 1959, la charge de lord Snow est déjà anachronique. Lui-même d’ailleurs a en tête le temps de sa jeunesse dans les années 1930. Son rêve du règne d’une élite scientifique au service du progrès industriel et social fleure bon son XIXe siècle. Snow admire le grand écrivain H. G. Wells. S’il était français, il vénérerait Jules Verne, et on rangerait sa pensée dans le rayon du saint-simonisme et son fameux mot d’ordre: «remplacer le gouvernement des hommes par l’administration des choses».

    «Déconstruire pour mieux détruire»

    En France, à la même époque, on applique également le programme de lord Snow. On marginalise à l’école l’enseignement des humanités et de l’histoire et les mathématiques remplacent le latin et le français comme seul critère de sélection des meilleurs. Comme Snow, tous les bons esprits de l’époque admirent et veulent imiter le système éducatif américain. C’est l’université américaine qui a gagné la Seconde Guerre mondiale, pensent-ils!

    Quelques années plus tard, revenant sur les polémiques suscitées par sa conférence, Snow regrette de n’avoir pas vu l’essor d’une «troisième culture», celle des sciences humaines. Il regarde son avènement avec les yeux de Chimène. Il croit naïvement qu’elle prendra le meilleur des deux autres. Il ne devine pas que le ver est dans le fruit. Que les sciences humaines se prétendent scientifiques mais qu’elles sont avant tout humaines. Qu’elles vont déconstruire, pour mieux détruire, leurs deux sœurs aînées.

    Aujourd’hui, la culture générale est partout dénoncée et abolie comme un outil de discrimination à l’égard des «racisés» ; symbole du «privilège de l’homme blanc» à jeter dans les poubelles de l’histoire.

    La science elle aussi est accusée de tous les maux: d’avoir ravagé la planète par les écologistes ; et de véhiculer un imaginaire «genré», par des féministes qui n’acceptent pas qu’hommes et femmes n’aient pas des dispositions systématiquement identiques dans tous les domaines.

    Aujourd’hui, la science est devenue l’apanage des Asiatiques ; et la culture littéraire européenne subit le sort des statues qu’on abat. Les universités américaines recrutent des bataillons d’étudiants chinois et indiens (et même quelques Français) pour faire tourner les Gafam. Le grand retour du tragique, des nationalismes, des fondamentalismes religieux, des enfermements ethniques, ne se comprend pas avec des équations, mais avec une culture historique qu’on a dédaignée et même ostracisée.

    Règne scientifique

    Snow a gagné sa guerre mais ne le pressent pas. Cinquante ans plus tard, la culture scientifique a écrasé la littéraire, qui passe désormais au mieux pour un simple ornement élitiste. C’est une victoire à la Pyrrhus. Le vainqueur ne sort pas en meilleur état que le vaincu. L’effondrement du niveau scolaire entraîne tout dans sa chute. La guerre des deux cultures s’achève en paix des deux incultures. Mais dans son aveuglément victorieux, Snow a parfois des lucidités prophétiques: «D’une part, les hommes de science peuvent éventuellement donner de mauvais conseils ; or, ceux à qui les décisions incombent ne sont pas à même de juger si ces conseils sont bons ou mauvais. D’autre part, les hommes de science, lorsqu’une culture est divisée, sont seuls à connaître certaines potentialités. Tout cela rend le processus politique extrêmement complexe et aussi, dans un sens, extrêmement dangereux.» Nous y sommes.  

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Algérie : mission ou démission ?, par Jean Monneret.

    La négociation confiée à Benjamin Stora et les redoutables perspectives ouvertes.

    Comme il l’a rappelé dans son entretien à L’Express (22 décembre), le président Macron a confié en juillet 2020 à l’écrivain d’extrême gauche Benjamin Stora une mission importante. Il s’agirait pour l’intéressé, de favoriser «  la réconciliation entre la France et l’Algérie  ». 

    3.jpgLes réactions à cette désignation ont été discrètement favorables. Ceci n’a rien d’étonnant vu la partiale tendresse des médias en faveur de «  Benjamin Stora  », souvent dépeint, sans rire, comme «  le meilleur historien concernant l’Algérie  ». Nous ferons une notable exception pour Jean Sévillia qui a indiqué, dans Le Figaro, combien ce choix lui paraissait contestable.

    En effet, Stora a écrit une profusion de livres sur l’Algérie à l’époque française et sur le conflit qui sévit entre 1954 et 1962. Sa position à ce sujet est bien connue. C’est un anticolonialiste avéré et l’œuvre de la France en Algérie, l’activité de l’Armée française et celle de ses compatriotes pieds-noirs ne lui inspirent que très peu de considération. Le choisir pour «  nous réconcilier  » avec l’Algérie est donc une démarche aussi claire que discutable  : la repentance sera à l’ordre du jour.

    Une Algérie inconsciente

    Certains diront que ses vues anticoloniales sont précisément de nature à en faire un interlocuteur écouté à Alger, où dominent des bureaucrates issus du FLN lequel anima jadis la rébellion qui mena à l’Indépendance. Si un tel raisonnement a inspiré le président de la République, il y a lieu de s’inquiéter. Ledit FLN et ses épigones au pouvoir depuis près de soixante ans, sur l’autre rive de la Méditerranée, n’ont cessé de réclamer des «  excuses  » à la France pour sa présence en Algérie durant 132 ans et pour l’action de ses soldats dans le conflit qui démarra en 1954. L’ex-président Bouteflika a même insulté notre pays en le comparant, en la matière, au troisième Reich.
    Bernard Lugan a donc eu raison d’écrire dans son blog, L’Afrique réelle, que Macron a ouvert une «  boîte de Pandore  » qu’il sera malaisé de refermer. Déjà, les demandes de “réparations” s’accumulent. Tel hiérarque du FLN réclame la «  totalité des archives françaises sur l’Algérie  ».  Tel autre évalue à 100 milliards de dollars ce que la France devrait à ce pays. Bernard Lugan propose donc de présenter à Alger «  l’addition de ce que l’Algérie a coûté à la France entre 1830 et 1962… sans parler du coût colossal de l’immigration depuis cette date  ». Et l’historien rappelle ceci  : «  En 1959, l’Algérie, à elle seule, engloutissait 20  % du budget de la France.  »

    Une France repentante

    En fait, ce qui se profile n’est pas une solide défense de l’honneur français et de la mémoire de nos 25  000 combattants tombés pour la Patrie mais, tout au contraire, une nouvelle phase aggravée de la contrition nationale. Cette politique, car c’en est une hélas, a été illustrée par les déclarations déjà anciennes d’un de nos ambassadeurs, selon qui la répression du soulèvement du 8 mai 1945 était «  inexcusable  ». L’hommage récent à madame Audin allait dans le même sens, comme une multitude de films et de documentaires dénonçant notre armée. Rappelons, entres autres, le navet antihistorique  Hors-La-Loi,  infecte pellicule antifrançaise, toujours diffusée sur nos écrans. Il est quand même significatif que le seul film français récent qui dénonce le terrorisme du FLN, Qu’un sang impur, œuvre d’un Algérien né en France, ait été refusé par tous les distributeurs français, sauf la société Mars…

    Quelle était donc la motivation profonde de M.  Macron en organisant la mission de Stora dont il a déclaré attendre des résultats «  pour la fin de l’année 2020  » (ce serait en fait en janvier 2021)  ? La réponse nous est fournie par le communiqué même de la présidence  : il s’agit «  de dresser un état des lieux, juste et précis du chemin à accomplir en France [c’est nous qui soulignons] sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ainsi que du regard porté sur ces enjeux [sic] de part et d’autre de la Méditerranée  ».

    Une mission pénitentielle

    Si l’on prend ces phrases à la lettre et, en supposant que leur côté jargonneux soit purement accidentel, il faudrait donc penser que la mission Stora se fixera pour objectif ultime d’aider la France à parcourir un certain chemin. Quel peut être ce chemin, sinon celui qui mène vers une nouvelle étape de la repentance  ?
    Monsieur Macron qui parlait, il y a peu, de «  crime contre l’humanité  » à propos de l’Algérie, n’est-il pas en train de dévoiler de bien curieuses batteries  ? La «  réconciliation entre la France et l’Algérie  » ne va-t-elle pas conduire notre pays à se flageller à nouveau, au prix d’une grave atteinte à son prestige  ?
    Si la personnalité et l’œuvre de M. Stora ne rassurent aucunement sur ce point, que dire de celle de son interlocuteur mandaté par le pouvoir algérien  ? Il s’agit de M.  Abdelmajid Chikhi, notoirement connu pour ses fortes orientations islamistes et une particulière hostilité à la France. N’allons-nous pas assister à un prolongement de la fable du pot de terre et du pot de fer, stratégie qui réussit si bien au FLN, en mars 1962 à Evian  ?
    Pour l’instant, M. Chikhi, qui n’est pas escrimeur mais mériterait sûrement de l’être, s’est fendu d’un communiqué commandant à la partie française de clarifier sa position. En effet, selon lui, le bourreau et la victime ne peuvent pas écrire une histoire commune.

    Il va sans dire que pour ce gracieux personnage la France est le bourreau et l’Algérie la victime. On mesure donc la charmante perspective qu’ouvre la négociation avec lui. A moins que, les politiciens sont si surprenants, tout cela ne soit qu’un ballet soigneusement réglé et dont le résultat est déjà prévisible. La partie française n’aura qu’à écrire en bas de page  :  «  Pénitentiellement vôtre  ».

    Illustration  : « Nommé le 29 avril [2020] conseiller en charge des archives nationales et de la mémoire nationale auprès du président Abdelmadjid Tebboune, Chikhi s’est violemment attaqué à la France neuf jours plus tard. Sur les ondes de la radio nationale, il a accusé Paris “de livrer une lutte acharnée contre les composantes de l’identité nationale”, à savoir la langue arabe, l’islam et les coutumes
et traditions ancestrales. […] 
À la veille de la célébration du 58e anniversaire de l’Indépendance, début juillet, 
ce natif de Batna est de nouveau monté au créneau, en précisant que “la génération actuelle et celles qui lui succéderont demeureront attachées à la demande de la restitution de toutes les archives nationales détenues par la France et se rapportant à plusieurs périodes de notre histoire”  ».
    Jeune Afrique, 21 juillet 2020.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (4) : La Révolution a tiré de l’huile de cadavres humains (à Clisson)

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    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (4) : La Révolution a tiré de l’huile de cadavres humains (à Clisson)

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    1. Le Conventionnel Harmand de la Meuse a parlé de la circulation d’huile tirée de cadavres humains :

    "...il y a environ trois ans, on mit aussi dans le commerce de l’huile tirée des cadavres humains : on la vendait pour la lampe des émailleurs..." (Jean-Baptiste Harmand, "Anecdotes relatives à quelques personnes et à plusieurs événements remarquables de la Révolution", Madaran, Paris, 1820, p.79.)

     

    2. Dans ses Mémoires, la comtesse de La Bouëre - qui fut l’épouse d’un chef vendéen - raconte que, en 1829, elle a interrogé un homme âgé : 

    "...Vous ne pouviez mieux vous adresser, Madame, répond-il. J’ai servi sous les généraux Kléber, Beysser, Canclaux, Duquesnoy, Turreau, Cordellier...Je n’épargnais personne dans la Vendée, cela m’était commandé... Je recommencerais encore si cela revenait : il nous était défendu d’user de la poudre. Aussi, nous ne nous donnions pas la peine de les fusiller. Ah ! je bûchais bien ! Aussi, on m’appelait le boucher de la Vendée..."

    Il se vanta d’avoir "écorché des brigands pour en faire tanner la peau à Nantes..."

    Puis, parlant d'un homme d'une trentaine d'années, venu se joindre à leur conversation un moment, il dit à la comtesse : "Il ne vous a pas parlé des femmes qu’il faisait fondre ?... Le 6 avril 1794, il avait fait fondre cent cinquante femmes pour avoir leur graisse. Deux de mes camarades étaient avec moi pour cette affaire. J’en envoyai dix barils à Nantes; c’était comme de la graisse de momie : elle servait pour les hôpitaux. Nous avons fait cette opération à Clisson, vis-à-vis du château et près de la grenouillère.

    Il expliqua alors comment il faisait cette horrible opération :

    "...Nous faisions des trous en terre, pour placer des chaudières afin de recevoir ce qui tombait; nous avions mis des barres de fer au dessus, et puis les femmes dessus…, puis au-dessus encore était le feu. (Comtesse de la Bouëre, "Souvenirs de la comtesse de la Bouëre, la guerre de Vendée,1793-1796 : mémoires inédits", Plon, Paris, 1890, p.307-313.)

     

    3. L’historien Jacques Crétineau-Joly (1803-1875) se fait aussi l’écho de cet épisode, mais à partir du registre de Carrier, député du Cantal qui fut le bourreau de Nantes. Crétineau-Joly écrit dans son Histoire de la Vendée militaire :

    "...À Clisson, un horrible spectacle est donné. Les soldats de la compagnie de Marat s’y rendent en partie de plaisir entre deux noyades. Ils dressent une espèce de bûcher aérien sous lequel ils placent des barils, et dans une seule nuit ils font ainsi fondre cent cinquante femmes. Ces barils, pleins de graisse humaine, sont transportés à Nantes pour être vendus, et dans le registre de Carrier on lit que "cette opération économique produisait une graisse mille fois plus agréable que le saindoux." (Jacques Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée militaire, Charles Gosselin, Paris, 1863, t.II, p. 67.)

     

    -------------------------

     

    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Un collège de Lyon en grève pour soutenir un professeur, victime d'agression verbale, par Aude Henry.

    Les élèves du collège Les Battières à Lyon, n'ont pas eu de cours ce lundi 4 janvier 2021. Tous les enseignants sont en grève pour soutenir un de leur collègue, victime d'une agression verbale en novembre. Selon eux, le Rectorat n'a pas réagi comme il se doit.© FTV

    Un professeur, victime d'une agression verbale de la part d'un parent d'élèves, se voit contraint de changer d'établissement. "Un traitement indigne et scandaleux", estiment ses collègues du collège des Battières à Lyon. Ils ont observé un mouvement de grève afin d'interpeller le Rectorat.

    Lundi 9 novembre 2020, aux portes du collège Les Battières dans le 5e arrondissement de Lyon, un professeur est pris à partie par un parent d'élève sur le contenu de ses cours. Face au refus de la famille de toute conciliation, l'enseignant porte plainte pour agression et diffamation. Et depuis, il est en arrêt maladie. Ce lundi 4 janvier 2021, le professeur d'histoire-géo n'est pas revenu dans son établissement. "Il doit partir par la petite porte, en catimini", "c'est lui, la victime, qui doit changer d'établissement" expliquent, indignés, ses collègues enseignants, en grève pour le soutenir.

    L'institution pointée du doigt

    La mobilisation s'est organisée très rapidement ce 4 janvier. À 8h, les enseignants se réunissent pour décider des modalités de leur mobilisation.  Tous se mettent en grève, aucun cours ne sera assuré au sein du collège. Un rassemblement est également prévu en début d'après-midi devant le Rectorat. Il faut dire que l'autorité académique est directement incriminée pour sa gestion de l'affaire. L'agression verbale intervient une semaine après l'hommage rendu dans tous les établissements scolaires à Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine. "On a attendu une réaction du Rectorat, mais il n'y a rien eu. Le 15 novembre, la fille de ce même parent a ramené une arme avec elle, un couteau". L'élève a été exclue une journée, sans passer devant le conseil de discipline. "Et le Rectorat n'a toujours pas réagi".

     

    L'institution nous met en avant, nous les professeurs, pour traiter ces questions de laïcité avec les enfants qui sont très complexes. Et à côté de ça, dans le fond, quand il y a des incidents, elle ne nous soutient pas. Si les parents d'élèves commencent à penser qu'ils peuvent s'introduire dans notre enseignement, nous remettre en question profondément, y compris sur des points de programme, on n'est plus en sécurité dans le cadre de nos cours.

    Une enseignante du collège Les Battières, à Lyon

     

    La communauté éducative du collège Les Battières affiche sa colère. Leur collègue, victime de l'agression verbale, envisage de partir. "Nous demandons une convocation des parents en bonne et due forme, et pas seulement une simple invitation par le Rectorat. Invitation qui n'a pas été honorée. Et deuxièmement, dans un souci d'apaisement, c'est de déplacer les enfants dans un autre établissement". Scandalisés, les enseignants estiment que leur collègue est traité de manière indigne.

    "Pas de vague dans l'Education nationale"

    Pour la communauté éducative du collège lyonnais, l'incident aurait pu être traité bien plus rapidement par le Rectorat. N'aurait pas du prendre une telle ampleur, si l'institution avait réagi. 

     

    Il y a une contradiction majeure entre l'hommage national rendu à Samuel Paty, les injonctions que l'on a d'organiser une journée de la laïcité, et l'absence de réaction du Rectorat face à cet événement.

    Une enseignante du collège Les Battières de Lyon

     

    Indignation, sentiment d'insécurité. Les réactions sont vives chez ces enseignants, qui craignent de voir perdurer la problématique soulevée par l'assassinat de Samuel Paty : "le fait qu'un parent d'élève puisse être intrusif quant au contenu de nos cours, on va être obligé de s'auto-censurer". Et l'annonce du départ de l'enseignant visé par un parent d'élève est d'autant plus mal vécu, que celui-ci "a fait énormément pour des enfants en difficulté". Il s'était "courageusement" investi dans l'organisation de la journée d'hommage du 2 novembre, un travail reconnu par sa hiérarchie. "15 jours plus tard, quand il est victime d'une agression, c'est lui qui doit partir par la petite porte, en catimini. C'est scandaleux".

    L'enseignant qui souhaite garder l'anonymat, s'est rendu au Rectorat ce lundi 4 janvier, pour voir les modalités d'accompagnement possibles pour une reconversion. Professeur d'histoire-géographie depuis 17 ans, celui-ci dit "ne plus pouvoir exercer dans ces conditions". Faute de se sentir soutenu et accompagné par les services des ressources humaines après son agression, il est décidé "à partir". L'enseignant va terminer l'année scolaire, comme remplaçant dans l'académie de Lyon. Il parle surtout de changer de métier, de devenir cuisinier dans la restauration collective, "afin de nourrir non plus les cerveaux, mais les ventres".

    La grève va se poursuivre mardi 5 janvier au sein du collège. Une délégation d'enseignants des Battières sera reçue en fin d'après-midi au Rectorat.

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/

  • Un ennemi peut en cacher un autre…., par Christian Vanneste.

    ” L’Etat est l’unité politique historique qui a réussi à supprimer l’ennemi à l’intérieur de son ressort pour le rejeter à l’extérieur”  écrivait Julien Freund en analysant ce  qui était pour lui l’un des présupposés du domaine politique, le couple “ami-ennemi”. 

    christian vanneste.jpgIl ajoutait une remarque qui devrait aujourd’hui nous mettre en garde : “quelle que soit l’unité politique, toutes tendent à éliminer l’ennemi intérieur pour faire régner la concorde civile… Une collectivité politique qui ne parvient pas à dominer l’inimitié intérieure… s’installe dans le désordre et l’anarchie… et par conséquent n’est plus en mesure de remplir une des fonctions capitales de tout Etat, à savoir la protection et la sécurité de ses membres.” Deux corollaires s’en suivent : d’abord, un Etat qui veut perdurer doit demeurer capable de désigner ses ennemis et de les combattre. Ensuite, la possibilité d’un monde délivré de la politique fondée sur la distinction de l’ami et de l’ennemi est une utopie. Le pacifisme a inévitablement conduit à la guerre. Le rôle des disciples de Briand dans l’aveuglement français face à l’Allemagne, même devenue nazie, a été capital, et on retrouve parmi les pires des collaborateurs certains d’entre eux. L’idéal chrétien de l’amour du prochain allant jusqu’à celui  de l'”autre”, et même de l’ennemi auquel on pardonne, ne doit concerner que les personnes, et non les Etats. La civilisation chrétienne n’a survécu qu’en résistant à l’islam par la guerre en Espagne, à Lépante et devant Vienne. Le Christ offre l’exemple d’une morale sublime, mais laisse à César la conduite de la politique nécessaire. C’est pourquoi, les rêveries kantiennes d’une “paix perpétuelle” dont Fukuyama a cru entrevoir la réalisation lors de la chute de l’URSS, avec la généralisation des états démocratiques comme fin de l’histoire, demeurent aussi vaines que belles.

    Depuis, l’idée d’un gouvernement mondial s’est substituée à l’universalisme des démocraties confondues de plus en plus avec les “Etats de droit”. Un double glissement s’est opéré : d’abord, il est admis que les clivages, les intérêts et les ambitions qui opposent les Etats ne sont pas limités à l’affrontement idéologique qui a caractérisé la guerre froide. Le sentiment de l’identité nationale, culturelle, civilisationnelle, religieuse de même que la préservation des “styles politiques” des différents régimes, les rivalités ethniques, et bien sûr les appétits économiques se liguent pour entretenir les relations d’amitié et d’hostilité qui ont toujours marqué la politique “internationale”. Aussi, l’unité politique du monde s’est réduite à celle du monde occidental centrée sur les Etats-Unis et leurs alliés proches, priés d’ouvrir leurs frontières et de converger vers le même monde consumériste et hédoniste. En découlent à la fois une grande hostilité à l’encontre des Etats suffisamment grands pour résister et sauvegarder leur identité, comme la Russie, et une certaine latitude accordée aux puissances trop différentes comme la Chine ou l’islam dont on pense aujourd’hui que la démocratie à l’occidentale y est impossible.

    Le second aspect de ce glissement tient au sens donné à la démocratie. On pouvait penser que seuls les gouvernements se font la guerre et que la souveraineté généralisée des peuples assurerait la paix définitive. Les guerres les plus cruelles mobilisant des populations entières ont au contraire été les fruits de l’accession des peuples au pouvoir, de la “Grande Nation” française contre l’Europe entre 1791 et 1815 jusqu’aux massacres des deux guerres mondiales. Peu à peu, émerge une sorte de démocratie sans le peuple, avec le remplacement de la volonté populaire par la prévalence de la norme : c’est l’Etat de droit qui impose notamment aux peuples de se soumettre à des règles tombées d’un ciel non-religieux mais juridique, et leur interdisant de lutter efficacement contre leur propre disparition. Le commissaire ou le juge remplacent le gouvernant, et contrôlent les évolutions économique et juridique, au sein d’organismes surplombant les gouvernements de l’ONU à l’Europe, celle de l’UE comme celle de la CEDH, en passant par le FMI, l’OMS, etc… Une superstructure mondiale caractérisée par une caste où se mêlent la technocratie et la finance, relayée par les “Etats profonds” des nations va broyer menu les vieilles nations pour les réduire en une masse indistincte de travailleurs et de consommateurs nomades et interchangeables.

    L’Europe est évidemment le coeur de cible. Sa population est vieillissante. C’est ainsi qu’une sénatrice française, par ailleurs turque et israélienne, Esther Benbassa a pu oser : “La France a besoin des migrants pour renouveler sa population… C’est à ça que sert l’immigration.” Est-il logique qu’une personne ait plusieurs nationalités ? Comment parler encore de la nation comme unité politique capable d’exprimer la volonté générale lorsqu’une partie de ses membres font aussi allégeance à un autre Etat, y compris quand un conflit avec celui-ci est possible ? Doit-on permettre à celui qui est aussi ressortissant d’un autre Etat d’accéder au pouvoir du nôtre, d’y faire les lois, d’en diriger l’exécutif ? L’évolution du droit y conduit sans qu’on ait interrogé les peuples. La croissance d’une population séparatiste dans un pays est évidemment une menace mortelle pour lui. On voit bien désormais que la France fait face à deux ennemis intérieurs : le premier, en haut, par idéologie veut gommer l’identité nationale et les frontières qui la protègent en prétendant que la France a une vocation universelle, le second, en bas, modifie sourdement et localement les modes de vie, change les comportements, pèse sur les votes, génère des élus communautaires plus que nationaux, fissure la conscience collective notamment à travers l’aliénation de son Histoire.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • «Quand Disney + se change en précepteur moral», par Sami Biasoni.

    Walt Disney/Everett/ŠEverett / Bridgeman images

    La plateforme Disney + restreint l’accès à certains dessins animés classiques de son répertoire, comme les Aristochats ou Peter Pan, estimant que ces oeuvres véhiculent des clichés racistes peu appropriés à un trop jeune public. Une leçon de morale injustifiée qui rappelle à l’essayiste Sami Biasoni le temps des précepteurs d’Ancien Régime.

    1.jpgWalt Disney regrettait en son temps que «le vrai problème avec le monde [fût] que trop de gens grandissent». Il faut croire que nombre d’enfants de jadis soient à ce point devenus adultes qu’ils ne parviennent désormais plus à penser en dehors de catégories problématiques fondant les nouvelles utopies de la race, du genre et du spécisme.

    On apprend ainsi que sur la plateforme de vidéo à la demande Disney+ certains classiques anciens du répertoire animé sont devenus à ce point critiquables qu’il est nécessaire de les accompagner d’une mise en garde écrite, préalable au visionnage, précisant qu’ils comprennent «des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou des cultures». Il y est aussi question de stéréotypes «déplacés» qui auraient une «influence néfaste» sur le spectateur et de rédemption par une promesse répétée de vénération sans relâche des totems de «l’inclusivité» et de la «diversité». Dans les faits, on incrimine le film Peter Pan en raison de sa représentation jugée caricaturale et éculée de la culture amérindienne, les Aristochats pour présenter des chats siamois manipulant des baguettes et parlant avec un accent asiatique trop prononcé, et Dumbo au motif que l’un des corbeaux chantant le blues s’appelle Jim Crow (crow désignant le volatile en anglais), ce nom faisant écho aux lois de ségrégation raciale promulguées à partir de 1877 aux États-Unis.

     

    Ces dessins animés sont désormais marqués du sceau d’une condamnation morale anachronique. 

     

    Bien qu’elles agitent en ce moment l’opinion, il convient de reconnaître que les précautions susdites ne sont en fait pas nouvelles puisqu’elles semblent avoir été mises en place dès le mois d’octobre dernier. Elles s’accompagnent en outre de la mise au ban des programmes incriminés désormais inaccessibles depuis les profils «enfants» - officiellement afin d’adapter l’offre de contenus aux plus jeunes, le temps que d’autres catégories soient déployées sur la plateforme. Toutefois d’aucuns y ont vu une tentative supplémentaire de mise à distance d’un matériau cinématographique certes toujours accessible, mais obligatoirement soumis à l’intermédiation parentale.

    On pensait Peter Pan une ode intemporelle au pouvoir libérateur de l’imaginaire, les Aristochats un hymne au dépassement de la condition sociale de chacun par l’amour, le courage et la musique, Dumbo un éloge de l’accomplissement et de l’acceptation de soi au-delà des apparences. Si le propos fondamental ne change pas, il est désormais marqué du sceau d’une condamnation morale anachronique, en vertu d’un procédé commode qui consiste à juger les faits du passé selon certains critères moraux de notre époque, afin d’activer les rouages d’une contrition contrainte relative aux errements de temps révolus: «les pères ont mangé du raisin vert et les fils ont les dents agacées», disaient déjà les prophètes bibliques au sujet de l’expiation des fautes commises par les défunts.

     

    Nous avons progressivement pavé la voie aux dérives de la surveillance suspicieuse de la culture, de l’histoire. 

     

    Bien que la culture de la précaution ne soit pas nouvelle outre-Atlantique, on ne saurait se résoudre à ce qu’elle se normalise, surtout en matière d’expression artistique. Elle n’est autre qu’une propédeutique douce à la manifestation d’une censure aveugle articulée selon les modalités implacables de l’effacement. Les Tartuffes de la postmodernité ne se contentent plus d’exhorter autrui à couvrir le sein qu’ils ne sauraient voir, il leur faut revendiquer pourquoi sa vue est oppressive, admonester publiquement ses observateurs et imposer à tous leurs contemporains - complices malgré eux - les conditions de leur rédemption.

    En acceptant docilement que la pipe de Monsieur Hulot fût un temps floutée au nom de la salubrité publique, que Lucky Luke abjurât son tabagisme au profit d’un brin d’herbe pour les mêmes raisons, qu’il fût normal de ne pas publier les œuvres d’un auteur de génie en raison de son passé politique, qu’il fût excusable de mutiler des statues centenaires de Français glorieux excommuniés de notre patrimoine sans fondement autre que celui de la subjectivité victimaire de quelques militants, ou qu’il fût recevable de dénaturer les équilibres subtils de la syntaxe sur la base mal assurée de spéculations affirmant que l’égalité des sexes dériverait nécessairement de l’agencement ou de la forme des mots, nous avons progressivement pavé la voie aux dérives de la surveillance suspicieuse de la culture, de l’histoire et des relations les mieux ordonnées entre les hommes.

    Animé des meilleures intentions pédagogiques, le duc de Montausier entreprit en son temps de rendre accessible autant qu’acceptable une collection de textes classiques latins et grecs au jeune Dauphin encore adolescent Louis de France, fils du roi Louis XIV. Ainsi chaque œuvre originale était-elle accompagnée d’une réécriture (interpretatio) généralement simplificatrice et pudibonde, à laquelle on adjoignait une explication (annotatio) autant destinée à éclairer le texte et sa réécriture, qu’à en «orienter» favorablement la lecture. Mais il faut croire que les précepteurs moraux de notre époque ont cessé de former les rois ; ils éduquent désormais les foules en définissant le périmètre admissible de leur imaginaire.

     

    Sami Biasoni est professeur chargé de cours à l’ESSEC, doctorant en philosophie à l’École normale supérieure. Auteur, membre de la rédaction du magazine Causeur, il a publié en février 2020 Français malgré eux (avec Anne-Sophie Nogaret) traitant du thème du racialisme en France.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    • 30 et 31 janvier : Manifestations « Marchons Enfants » partout en France contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique

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    https://www.lamanifpourtous.fr/actualites/communiques-de-presse/30-et-31-janvier-manifestations-marchons-enfants-partout-en-france-contre-la-pma-sans-pere-la-gpa-et-le-projet-de-loi-bioethique?utm_source=newsletter&utm_medium=bouton-cp-30-31-janvier&utm_campaign=nl29122020&fbclid=IwAR1yi2CEnh14L8SAGKPGV6USjrsMJWzbYO9bTDj8zQ9Q3-mIshQI9wD6-qA

     

     

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    • Hommage au "Colonel Armand" Armand Tuffin de la Rouërie Commune de Saint-Denoual, Samedi 30 Janvier, 11h

     

    C'est avec un très grand plaisir que nous avons reçu hier le message suivant de notre ami Thierry BECTARTE, que nous vous communiquons sans délai. Bien entendu, lafautearousseau appelle tous ses lecteurs et amis qui le pourront à se rendre à cette journée d'hommage à laquelle nous souhaitons le plus grand succès possible; et dont nous ne manquerons pas de rendre compte.

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    Une nouvelle édition de la marche aux flambeaux en souvenir de Louis XVI a lieu cette année.

    Pour se souvenir du 21 janvier 1793, ce jour où il fut guillotiné, mais sans faillir à sa tâche de roi, il aimât son peuple et accepta de mourir en martyr.

    Parisien, étudiant ou retraité, ravivons ensemble l’image de la monarchie ! Cette marche est l’occasion de se rassembler en tant que Français pour se souvenir du bon roi Louis XVI qui a tant marqué notre histoire.

    Chacun trouvera sa place dans cette marche commémorative.

    Nous vous attendons nombreux le Samedi 16 janvier 2021 pour une grande soirée d'hommage au roi martyr.

    Les infos de lieux et de dates seront communiquées par la suite.

    Renseignement : souvenirlouixvi@gmail.com

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    Le Jeudi 21 janvier prochain, L’Action française Compiègne vous invite à rendre hommage au roi Louis XVI assassiné par les révolutionnaires en 1793 le jeudi 21 janvier.

    Renseignements : compiegne@actionfrancaise.net

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    L'action française Clermont-Ferrand espère que vous avez passé un très joyeux Noël et que cette nouvelle année s'annonce riche.

    Mardi 12 Janvier à 19h, l'Action française Clermont Ferrand vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera regard critique sur le féminisme moderne animée par une militante sur Discord.

    Cette audio-conférence sera précédée par les vœux du chef de section.

    Une contre-révolution bien menée passera par des étudiants formés.

     

    clermont.etudiants@actionfrancaise.net
    Plus d'infos en MP.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Pol

  • Découvrez la seule relique de saint Joseph conservée en France, par Mathilde de Robien.

    @Jean-Marie Laillet

    Ceinture relique de saint Joseph, conservée dans l'église Notre-Dame de Joinville (Haute-Marne).

    Méconnue, la seule relique de saint Joseph conservée en France, à Joinville (Haute-Marne), a été rapportée de Terre sainte par Jean de Joinville en 1248. En passe d'être restaurée, elle est actuellement au centre de toutes les attentions.

    4.pngVoilà une heureuse conséquence de la consécration de cette année au père adoptif de Jésus : la mise en valeur d’une ceinture-relique qui aurait appartenu, il y a plus de 2.000 ans, à saint Joseph. Conservée dans une chapelle latérale de l’église Notre-Dame de Joinville, petite ville de Haute-Marne, elle a été rapportée de Terre sainte lors de la 7ème croisade par Jean de Joinville, chroniqueur de l’époque et grand ami de saint Louis. Elle constitue à notre connaissance la seule relique du père nourricier de Jésus conservée en France.

    Dans son Histoire de saint Louis (1839), Louis-François de Villeneuve rapporte : « La plupart des croisés de 1248 s’étaient procurés aussi quelques-uns des objets rares ou curieux. Le sire de Joinville, entr’autres, revenait avec l’écu de son oncle Geoffroy IV, blasonné par Richard Cœur de Lion, et avec la ceinture de saint Joseph, qu’on croyait pieusement, d’après une tradition orientale, avoir été filée pour son époux par la chaste Marie elle-même. Ce furent les seuls trophées dont le sénéchal put orner à son retour sa collégiale de Saint-Laurent ; mais ils suffisaient au guerrier et au chrétien ».

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    Ceinture relique de saint Joseph.