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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • A propos des gaz de schiste : Arte diffuse, ce soir, Gasland...

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    Comme la quasi-totalité de ce que l'on appelle "l'opinion", notre réaction a été d'affirmer une hostilité franche, lorsque le sujet est brusquement venu sur le devant de la scène, en ce qui concerne l'expoitation des gaz de schiste par le procédé dit "de fracturation hydraulique". 

    Puis, les 17 et 18 avril dernier, Champsaur a publié, ici-même une analyse approfondie : Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes : partie I, partie II.

    Parlant du film Gasland, Champsaur écrit notamment :

    "...Si certains chapitres donnent dans la controverse, il en est un qui fait l’unanimité, c’est le poids économique de cette richesse. Certes cette considération ne pourrait pas supplanter toutes les autres, s’il était avéré que son extraction présente des effets induits totalement rédhibitoires. Le principal problème économique est que l’équilibre entre le coût et le bénéfice est encore loin d’être trouvé..."

    Mais refuser par principe (par "idéologie bobo/écolo"...) de chercher de nouvelles techniques de forage hypothèque notre avenir : l'énergie, c'est aussi un pan de l'indépendance nationale; et Champsaur de conclure son étude par ces mots : 

    "...Sans oublier que le nerf de la guerre, identifié depuis longtemps est le dépôt de brevets. Nous sommes là aussi hors jeu. Quand l’heure sera venue de renvoyer à leur bac à sable les Jouzel, Rebelle, Placé, Hulot et autre Eva Joly, que nous serons le dos au mur, et obligés d’ouvrir les yeux, les brevets ne seront pas chez nous. En économie les stocks de brevets s’appellent le capital immatériel. C’est l’essentiel du capital de maisons comme Apple ou Samsung. Une très longue histoire qui ne fait que débuter, mais où la France ne s’est pas donné les outils pour l’instant …"  

    Depuis la parution de cet article de Champsaur, deux articles ont été publiés par Le Figaro (quotidien), qui confirment et valident son point de vue :

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    La fracturation propre est non seulement possible, mais encore la France possède tous les atouts pour créer une filière industrielle, y lit-on, en substance. Principale opposante au(x) projet(s) : une certaine Delphine Batho !

    Tiens, tiens, n'est-ce pas celle qui vient de se faire "virer" du gouvernement ? Il y a de l'ébullition dans l'air, dirait-on...

    Il y a surtout un avenir à préparer pour notre pays, pour ses approvisionnements en énergie, pour son indépendance nationale, tout court...

  • Dédié à la jeunesse d'Action Française d'aujourd'hui

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    Voici, aujourd’hui, sous forme numérique, le carnet de chants dont nous parlions, ici, il y a quelques temps, sous le titre Vers un Folk-Song traditionaliste ? 

    Les anciens, des années 1970 et suivantes, y retrouveront, simplement, la matière de leurs veillées, de leurs repas, de leurs rencontres d’autrefois. Souvent, ils connaissaient ce vaste répertoire – le connaissent encore - presque entièrement par cœur.

    Mais, surtout, nous mettons ce carnet à la disposition des jeunes d’Action française d’aujourd’hui, s’il peut encore leur être utile. Il n'est pas indifférent, nous semble-t-il, que la connaissance, la pratique de ces chants, du moins les plus beaux, soient transmises et maintenues.

    Nous avons conservé à ces pages militantes leurs imperfections d’origine, caractéristiques des techniques de l’époque (1972) : maquettes papier, stencils électroniques, tirage à la ronéo … Traits tordus, lettres baveuses, transparences : on ne s’en étonnera pas. Mais par delà tout cela, de très anciens refrains se sont trouvés ainsi ressuscités ; les illustrations sont choisies avec goût ; les textes sont beaux, parfois superbes ; l’ensemble à l’image des multiples talents de l’auteur de ce travail.

    Les chants eux-mêmes sont de qualité inégale ; certains s’expriment avec la violence propre à leur époque ; nous n’en reprendrions pas aujourd’hui tous les termes, toutes les outrances ; mais ils reflètent une histoire, des luttes et, même, des illusions passées ; d’autres sont purement de circonstance, sans valeur pérenne : sauf pour l'anecdote, leur intérêt est passé ; il reste les très beaux chants puisés aux sources de la Tradition, celle qui demeure. « La fuente permanece » disent nos amis espagnols. Chacun, dans ce très grand nombre de chants (autour de 80), fera le tri de ceux qui ressortent de cette permanence française.   

    Signalons, enfin, que cet épais carnet de 115 pages est bourré de citations qui ajoutent à l'épaisseur historique, politique, française des plus beaux de ces chants et les relient, précisément, à notre tradition. On aura grand intérêt à les lire, à les graver dans nos mémoires.

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        Liens

         Vers un Folk-Song traditionaliste ?

         C H A N T S 

       (Peut être téléchargé et imprimé)

     

     

  • L’Oncle Sam vous regarde, par Louis-Joseph Delanglade

    L’aurait-on oublié ? On peut le penser au vu des réactions parfois compréhensives mais toujours embarrassées, si ce n’est franchement indignées, qu’ont suscitées en France les révélations de M. Snowden. Cet ancien consultant de la National Security Agency, désormais réfugié à Hong Kong, a, preuves à l’appui, révélé que les États-Unis d’Amérique espionnent en « live » le monde entier par le biais des divers systèmes centraux des réseaux informatiques, ce qui leur donne accès « aux communications de centaines de milliers d’ordinateurs sans avoir à pirater chacun d’entre eux ». Donc toute personne ou entreprise « connectée » a été, est ou sera espionnée par la N.S.A.

     

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    Censeurs et moralisateurs de s’étouffer : quoi ! l’Amérique de M. Obama ! Mais peut-on reprocher à ce dernier, sous l’excellent prétexte de lutter contre le terrorisme, d’utiliser la maîtrise américaine du « cyberespace » ? Et de se livrer à l’espionnage systématique des téléphones et d’internet ? C’est, bien entendu, légitime. Et nos maîtres-à-penser peuvent bien nous rabâcher que la démocratie y perd son âme, la majorité des électeurs américains, républicains et démocrates confondus, y semblant tout à fait favorables, c’est potentiellement quasi légal.

     

    Le vrai problème est ailleurs. D’une approche défensive bien compréhensible, les Américains sont passés en fait à une approche offensive. La preuve en est leurs nombreuses attaques cybernétiques ciblées contre la République populaire de Chine et dénoncées par le Global Times, quotidien chinois proche du régime. Malgré les apparences, cette stratégie change la donne : les États-Unis sont certes, de manière conjoncturelle, le « grand satan » visé par l’islamo-terrorisme ; ils sont d’abord, par leur nature même (leur histoire, leur géographie, leur culture, etc.) l’Empire – prêt, plus qu’à se défendre, à attaquer pour maintenir, voire conforter sa position toujours dominante, quoi qu’on en dise. C’est sans doute tout aussi légitime de leur point de vue mais beaucoup plus inquiétant pour les autres, à commencer par nous-mêmes.

     

    D’ailleurs, les quelques réactions américaines – toutes défavorables - à l’acceptation, par la Commission de Bruxelles, dans la perspective des prochaines négociations commerciales transatlantiques, de l’exception culturelle « à la française », prouvent la vivacité de l’impérialisme américain : faire de la « culture » un objet marchand leur permettrait de s’approprier un peu plus les esprits et les mentalités, en régnant par exemple sans partage sur les chaînes de télévision.

     

    Mais cette digue protectionniste paraît bien isolée et bien fragile face au tsunami libéral qui, conjugué aux capacités technologiques des États-Unis, menace de tout emporter. Pour survivre, la France et ses « alliés » européens n’ont d’autre choix que de se battre sur ces deux fronts en se dotant, au plus tôt, et à quelque prix que ce soit, de tous les moyens et mesures appropriés.

  • Corse - Renaissance d'une nation de Christian Mondoloni

    Christian-Mondoloni.jpgLes nationalistes français que nous sommes peuvent-ils voir dans le nationalisme corse autre chose qu’un mouvement adverse ? Le maurrassisme est, pourtant, à son origine même, une critique frontale du jacobinisme, du centralisme qui ont progressivement détruit tout le tissu des communautés historiques constitutives de notre pays.   

    Nous évoquons, ici, à travers ce qu’en dit Le blog des Poggiolais*, commune de Corse du Sud, un ouvrage qui traite de la Corse comme nation et de sa renaissance.   

    Ce n’est sans doute trahir aucun secret : Christian Mondoloni, auteur de cette étude, a milité à l’Action française, dans sa jeunesse. En Provence ; à Marseille. Pour nombre d’entre nous, il est un ami resté très proche ; et nous savons qu’il demeure imprégné de culture politique maurrassienne. Même si, ensuite, il s'est consacré à la défense de l'identité corse en tant que telle. Nous ne partageons pas tous ses points de vue. Du moins provoquent-ils notre réflexion.

    _________    

    "Corse – Renaissance d’une nation", paru aux Editions Albiana sous la plume de Christian MONDOLONI, est le livre à lire. Cette somme de 440 pages (19 euros) dresse le bilan de 250 années de présence française en Corse et insiste sur l'affrontement radical qui débute dans les années soixante-dix.  

    L'auteur est bien placé pour écrire cette histoire car il a vécu de près le mouvement nationaliste. Il commença à militer très jeune, élève au lycée St Charles de Marseille, puis à la Faculté d'Aix-en-Provence, où il se fit remarquer pour son esprit de synthèse et son sens des formules-chocs. Il fut à la base de la création des sections ARC (Action Régionaliste Corse) des Bouches-du-Rhône et fut très proche d'Edmond SIMEONI qui signe la préface de cet ouvrage. 

    Le numéro du 27 septembre 2012 de Arritti, dans l'article nécrologique de Vittoriu Sinet, rappelle, pour ceux qui l'ignoreraient, le rôle de MONDOLONI dans les années d'avant et d'après l'affaire d'Aleria (voir http://www.r-p-s.info/IMG/pdf/Arritti_2295_FG.pdf page 4). Il a été présent à tous les épisodes des luttes pour la survie de la Corse et eut même des fonctions électives dans son village d'origine.  

    Après la défaite française de 1871 devant l'Allemagne, Ernest RENAN avait écrit Finis Franciae, sentiment que certains peuvent avoir en ce début de XXIème siècle. Pour ce praticien et théoricien de l'identité corse qu'est Christian MONDOLONI, il n'y a aucune raison de dire Finis Corsicae. 

    (…) Ces propos et le contenu du livre peuvent ne pas plaire à tous et entraîneront certainement des discussions, et c'est tant mieux. Il est à noter que de nombreux documents, souvent inédits, complètent le texte de Christian MONDOLONI.  

    Une vingtaine de pages peut être lue gratuitement sur le site de l'éditeur:   

    http://www.albiana.fr/Essais-et-revues-litteraires/Corse-–-Renaissance-dune-nation.html 

  • Qu'adviendrait-il de L'Europe si l'on réalisait le voeu de Bernard Guetta ? Un commentaire d'Anatole

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    Les commentaires, on le sait, sont nombreux et foisonnants sur notre blog. Ils en prolongent les notes. Et, parfois, ils ajoutent ou signalent l'essentiel. C'ette rubrique  se propose donc de donner davantage d'audience aux commentaires les plus marquants.

    Ainsi, la note de Louis-Joseph Delanglade, du 14 octobre, "Europe es-tu là ?" a suscité 24 commentaires. On s'y reportera avec profit. La plupart sont intéressants. Nous détachons le premier d'entre eux, celui d'Anatole, qui s'amuse à imaginer le scenario de ce qu'il adviendrait, concrètement, si des institutions fédérales européennes étaient soudainement mises en place... 

    Imaginons, un instant, que, par un tour de magie, l'accord se fasse entre Etats européens pour réaliser le vœu de Bernard Guetta; que l'on décide d'élire un « vrai » parlement (c'est à dire transnational); que l'on veuille doter l'Union d'un « vrai » gouvernement (donc, formé sans tenir compte du poids respectif des ex-Etats membres) et d'un chef de l’Etat, (dont la provenance nationale ancienne serait en quelque sorte gommée). Bref, si l'on était tous bien d'accord pour "abolir les actuelles entités nationales", que croit-on qu'il adviendrait ? En admettant que, par une sorte d'ivresse collective, probablement bien éphémère (une nuit du 4 août des peuples, Etats et nations !), ces instances puissent être mises en place, sans difficulté, dans un grand élan d'unanimisme européen, qu'adviendrait-il ensuite, à l'heure de gouverner, de décider, de définir une ou des politiques ? Croit-on que les peuples oublieraient longtemps leurs intérêts propres, dès lors que des décisions seraient prises qui leur paraîtraient, à tort ou à raison, contraires à leurs intérêts vitaux ou à leurs simples habitudes ? Croit-on que ces décisions seraient obéies ? S'imagine-t-on qu'un parlement transnational le resterait longtemps, à l'heure des choix ? Qu'un gouvernement hétéroclite resterait durablement uni, qu'il aurait autorité sur tous ? Quant au Chef de l'Etat (ni Chef ni Etat), qui qu'il soit, d'où qu'il sorte, quelle légitimité aura-t-il pour décider pour l'ensemble ? Ne sera-t-il pas vite suspecté de rouler pour son ex-patrie ?

    Rappelons que, dans l'Histoire européenne, malgré d'immenses luttes, jamais l'Empereur ne s'est imposé partout. Et que l'unité allemande (et encore, sans l'Autriche) ne s'est forgée que par la volonté de la Prusse - qui l'a imposée d'une main de fer.       

    C'est ainsi, d'ailleurs, que se fondent les Empires. Pas autrement.

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  • Ouverture de notre Compte Twitter : une troisième corde à notre arc, pour progresser encore plus et encore plus vite...

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    Voici donc, aujourd'hui, envoyés les quatre premier tweets de notre compe twitter :

    https://twitter.com/afroyaliste

     

    Il annonce clairement la couleur : pour "la forme", la fleur de lys dorée de notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste, sur fond des fleurs de lys des champs de lafautearousseau; mais, surtout, pour "le fond", en reprenant la célèbre formule/programme de Léon Daudet, directeur de "L'Action française" quotidienne : "...étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime". Un Léon Daudet qui se plaisait à rappeler, par ailleurs, que nous ne croyons pas un seul instant en "l'amélioration élctorale de la peste républicaine". Les choses sont donc bien claires, et bien dites : nous n'avançons pas masqués, notre drapeau dans notre poche, et nous continuons, au contraire, la "conspiration à ciel ouvert" dont parlait, en son temps, Maurras...  Tant pis si l'exigence et la rigueur doctrinale en rebutent certains : qui nous aime nous suive !...

    Dorénavant, nos trois outils fonctionneront donc en synergie : les tweets de notre compte étant automatiquement et immédiatement reportés sur notre Page Facebook, et la page d'accueil de lafautearousseau donnant accès à l'un comme à l'autre. Venez donc, dès à présent, tweeter avec nous, abonnez-vous au compte, faites s'abonner vos amis, parents ou enfants, voisins, camarades de classe, d'amphi, de bureau...

    Pour ce démarrage, les quatre tweets que nous avons prévus ont été faits à l'avance, ce qui ne sera bien sûr plus le cas, dès aujourd'hui, l'intérêt de Twitter étant, précisément, de réagir immédiatement à l'actualité en train de se faire... 

    Le premier message est, tout simplement, pour dire bonjour, et annoncer la "nouvelle"; pour les deux suivants, nous avons volontairement voulu, dans une actualité bien grise et bien morose, commencer par une touche d'optimisme - qui nous caractérise, dans notre quotidien - et annoncer quelque chose de positif : le choix s'est porté sur l'heureux évènement que constitue la sortie du nouveau Sévillia, "Histoire passionnée de la France"; puis, sourire un peu - mais sérieusement, tout de même - à propos de la libération des quatre otages du Mali (même si, depuis, le tragique s'en est mêlé...); enfin, car notre compte servira aussi à cela, appuyer le militantisme au quotidien, le quatrième et dernier message de la série est pour inviter, ce soir, au Café actualité de nos amis d'Aix-en-Provence, avec Hilaire de Crémiers...

    Voilà : pour les suivants - de Sophia Aram qui fait un "bide" sur France 2 à Najat Valaut-Belkacem, royaliste "là-bas", socialiste "ici"; de Peillon/Dufflot apologistes du cannabis à Lorant Deutsch privé d'écoles; de Marisol Tourainen qui doit démissionner, aux deux journalistes assassinés par des islamiste fous... - nous espérons que la liste des réactions sera fort longue, et, surtout, pertinente, et vous connaissez maintenant l'adresse, qu'il ne vous reste plus qu'à faire connaître autour de vous, afin de donner des ailes à vos idées :  : 

    twitter.jpg

     

    https://twitter.com/afroyaliste

  • Quelques uns des liens ”partagés” sur notre Page Facebook...

    ...sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste

     

    Et, d'abord, cet échange, courtois mais franc, avec Ivan Brankovic, qui critique notre Tweet suivant : L'Académie des Sciences pour la recherche de l'exploitation non polluante des gaz de schiste et l'évaluation des ressources : elle a raison @AFRoyaliste on Twitter · il y a 14 heures via Twitter

    1.  Ivan Brankovic ça vous intéresse de voir les agriculteurs français, en plus de tous les problèmes qu'ils ont déjà, devoir utiliser une eau polluée par le méthane et une vingtaine de contaminants chimiques ? Allez demander aux habitants de Pennsylvanie et de Colombie...Voir plus

    2. Notre réponse à Ivan Brankovic :

    Lafautearousseau Royaliste  Pas d'accord : il s'agit seulement, avant de parler, de savoir 1. s'il y a des gaz de schiste en quantité suffisante pour qu'il soit intéressant de les exploiter; et 2. s'il est possible de le faire proprement. Pour savoir cela, il faut se renseigner, c'est tout, et ne pas refuser de le faire. L'accord ou le désaccord viendront après, quand on décidera en s'appuyant sur des élèments précis et incontestables... 

    3. En guise de "conclusion" : Merci à Ivan Brankovic pour l'intérêt qu'il porte à nos publications, et pour la peine qu'il a prise de nous écrire. Soyez nombreux à faire comme lui : critiquez-nous, contredisez-nous, formulez vos objections : c'est stimulant pour la pensée, et cela fera avancer la réflexion... A vos plumes, décochez vos flèches, mais attendez-vous à recevoir les nôtres en retour. Le tout, en toute courtoisie, et dans un esprit positif, de saine "disputatio", dans laquelle tout le monde, au final, trouvera son compte...

     
     
    Et court la nouvelle info selon laquelle Dominique de Villepin serait prêt à soutenir Nicolas Sarkozy. L'interview accordée par l'Ancien... :
     
     
    2. Par Jérémy :
     
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     La différence entre la gauche et la droite ? La première a la réputation d'être plus droite. Elle a tout pour elle. La réputation. La légitimité.... :  Il vaut toujours mieux être de gauche... 

     

    3. Par Pierre Petrus :

    Quand Najat Vallaud-Belkacem veut mettre des Arabes à l'Elysée : http://youtu.be/MYNPSalPE9c
     
     
     
     
     
     
    J'ai rencontré le 24 novembre LORÀNT DEUTSCH (au Salon du Livre d'Histoire de Versailles) qui, favorable à notre PROJET, m'a promis de nous adresser un courrier de SOUTIEN. 
     
    J'ai rencontré le 24 novembre LORÀNT DEUTSCH (au Salon du Livre d'Histoire de Versailles) qui, favorable à notre PROJET, m'a promis de nous adresser un courrier de SOUTIEN.

     

    5. Par Philippe Delorme :

    Quand il y avait encore quelqu'un à la barre...
    Extrait du documentaire de Jean-Pierre Elkabbach "François Mitterrand, conversation avec un Président" où François Mitterrand reprend une personne de la tech...
  • Bernanos, une âme chevaleresque

    Bernanos_Georges_03_mini.jpgPhilippe Dufay, dans son "Bernanos", et Eric Benoit, dans son "Bernanos, littérature et théologie", célèbrent de la meilleure des façons, c'est-à-dire en publiant chacun leur bouquin, le 65ème anniversaire de la mort du "chevalier égaré dans un monde qui ne lui correspond pas", comme le dit joliment Diane Gautret, dans le bel article qu'elle leur a consacré (1) :

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    Cerf, 270 pages, 30 euros 

     

    Bernanos ! On ne peut songer à meilleur exemple pour tenter de saisir les liens possibles entre littérature et théologie.

    Son œuvre romanesque est sous-tendue par la théologie du christianisme, singulièrement par le dogme de la communion des saints où toute l’humanité est constituée en un grand Corps mystique où se joue l’histoire du Salut, et où la souffrance des uns peut contribuer à la rédemption des autres. La structure même de la narration romanesque est en correspondance avec ces schèmes théologiques. On prêtera notamment attention au traitement particulier de la chronologie où certains instants narratifs sont à l’intersection du temps et de l’éternité.

    Mais il n’y a pas que les œuvres strictement littéraires : l’auteur, de surcroît, dégage ce soubassement théologique aussi bien dans des textes plus personnels, écrits par Bernanos au début de son exil pendant la Seconde Guerre mondiale, que dans ses positions littéraires et politiques à l’égard de certains de ses contemporains comme François Mauriac.

    L’essai d’Éric Benoit offre au lecteur une subtile et rigoureuse exploration de Bernanos, exemple parfait de magnifique osmose entre une conscience théologique et le geste littéraire où elle se déploie.

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    238 pages, 23 euros

     

    Bagarres au Quartier latin, nuits passées à la prison de la Santé, vie dans les tranchées de la Grande Guerre, accidents de moto, périple sur les traces des missions jésuites au Paraguay, la vie de Georges Bernanos est un roman. Militant royaliste, journaliste passionné et dénonciateur de la République Edouard Drumont et Charles Maurras, avec qui il se brouilla, furent ses "maîtres", Bernanos n'a jamais cessé de défendre ses idéaux.
    En 1937, la violence de la répression franquiste en Espagne lui inspire Les Grands Cimetières sous la lune. En 1938, il s'exile au Brésil et deviendra un écrivain emblématique de la Résistance française. Et pourtant, cet ennemi de Pétain et d'Hitler a toujours refusé obstinément d'être étiqueté. Ses prises de position, illustrées par une plume aussi vindicative que talentueuse, ont divisé, dès Sous le soleil de Satan, la critique littéraire et ses pairs.
    La force et l'originalité de son regard sur la France, sur la société de l'entre-deux-guerres et sur la montée des totalitarismes ont fait de lui un des plus grands écrivains de son temps.

     

    (1) : dans Famille chrétienne, n° 1866, du 19 au 25 octobre 2013

  • Requiem pour Edouard Martin : l'ex meneur syndicaliste - hier - sera candidat PS, demain !

    edouard martin contre.jpgC'est un fait indéniable : dans son combat de défense des ouvriers de Florange, il était "sympa", Edouard Martin, il était ce que l'on appele familièrement "un type bien" et, plus politiquement, il menait ce qui était sans nul doute, pour une bonne part, un bon combat : du type et dans la veine de ceux qu'un Bernanos ou un Maurras n'auraient pas désavoués, eux qui avaient su voir, dans la révolte desespérée de la Commune -à  côté de vrais re-terroristes sans intérêt pour nous - plein de braves ouvriers et prolétaires français, trompés et bernés par des dirigeants de gauche utopiques, idéologiques et internationalistes; pour tous ces braves gens, poussés au désespoir le plus extrême par la folie des "nuées" qu'ils avaient eu l'imprudence de suivre, Maurras et Bernanos et l'Action française auraient demandé l'indulgence, et, en tout cas, condamnèrent la répression aveugle et haineuse de Thiers envers eux... Et ils se souvenaient qu'au début du siècle, une foule de travailleurs, où se mêlaient Camelots du Roi et grévistes pourtant catalogués "à gauche" pendirent au balcon d’une bourse du travail le buste de Marianne...

    Mutatis mutandis, Edouard Martin c'était un peu ça : un ouvrier français, qui défendait les intérêts d'autres ouvriers français, loin des rêveries idéologiques, même s'il y a à s'interroger sur la pertinence - à terme - de la défense d'activités soit périmées, soit à "reprendre" complètement, mais, là, c'est une autre histoire...

    HOLLANDE A FLORANGE.jpgIl avait même été très bon, Edouard Martin, quand il avait dit la vérité toute nue, toute crue à la télé, dans els journaux, partout, et sans langue de bois : "...Ceux qui étaient censés nous aider sont en train de nous assassiner...Dans les yeux, je veux dire au Président de la République : "Êtes-vous tranquille avec votre conscience ?" On avait cru avoir atteint le maximum du cynisme avec l'ère Sarkozy. Eh bien non. On atteint le paroxysme du cynisme" (photo : Hollande, candidat, arrive à Florange pour un meeting électoral, ndlr...)

    Et, un peu après ce morceau de bravoure qui doit être salué, celui-ci :

    "On va être votre malheur si vous ne cessez pas ce mensonge, cette tromperie, c'est une promesse".

    Drôle de façon de tenir cette menaçante promesse que celle qui consiste à s'enrôler sous la bannière du Parti de ce monsieur ! Comme le dit Olivier Mazerolle, "Comme aller et retour politique, admettez qu'il est difficile de faire mieux. Dès son entrée en piste, Edouard martin se hisse au niveau des meilleurs. Sans période d'essai. Chapeau l'artiste !..."

    On l'a dit un peu partout : il a troqué la lutte des classes pour la lutte des places ! C'est triste. La sagesse populaire dit qu'un Sire triste est un triste Sire; on peut paraphraser : cette fin triste est une triste fin...

  • Vient de paraître, ce 18 septembre 2013 : Et la France se réveilla, de Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville

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     288 pages, 18 €

     

    Disons-le tout de suite, pour n'avoir plus à en parler après, et ne se consacrer qu'à l'essentiel, qui est excellent : si on se réjouit de la parution de cet ouvrage, de son "fond", on regrettera franchement le bonnet phrygien de la couverture, qui vraiment ne s'imposait pas, rappelant au passage ce qu’en avait dit Jean Sévillia, d’une façon très pertinente, et que nous faisons entièrement nôtre : "Eh, les filles, enlevez votre bonnet phrygien !..." 

    Cette réserve étant faite, nous souhaitons à cet ouvrage la plus large diffusion possible... 

    Commençons d'abord par en donner la première critique, parue dans Famille chrétienne (n° 1862, du 21 septrembre) et signée de Charles-Henri d'Andigné : Et la France devint bleu blanc rose.pdf

    la manif pour tous.jpg...Ce devait être une loi festive et consensuelle. Elle a fracturé le pays. En l’espace de trois grandes manifestations, la contestation de la loi sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels a mobilisé des millions de citoyens. Ce mouvement est en passe de modifier en profondeur la vie politique.

    Redisons pourquoi, dès le début, et constamment nous l'avons soutenu :  

    Lafautearousseau s'associe à la "Manif pour tous" parce que la famille c'est la base de la nation !


    Voici le premier livre qui retrace les origines profondes de cette vague populaire, la met en perspective avec la dernière campagne présidentielle et envisage quel peut être son avenir.


    Ecrit par deux journalistes, l’un politique, l’autre culturel, il s’appuie sur une enquête fournie. Les auteurs ont suivi le mouvement depuis sa naissance, ils ont rencontré ses organisateurs, les hommes et les femmes politiques qui y ont pris part ou l’ont combattu.


    VINGT TROIS.JPGDe la ligne Buisson aux succès de la droite Forte, des hésitations de François Hollande aux provocations de Pierre Bergé, de l’émergence de Frigide Barjot à la naissance des Veilleurs, du rôle de l’Eglise (photo : Mgr Vingt Trois, impeccable sur le sujet, du début à la fin, non encore écrite..., ndlr) à l’explosion des réseaux sociaux militants, des brimades policières aux condamnations judiciaires, cet essai montre comment une véritable révolution culturelle s’est amorcée autour de la Manif pour tous.

    Fourmillant d’anecdotes, de portraits, riche d’une fine analyse sur les différents mouvements qui ont conflué vers cette incroyable mobilisation, il donne un précieux éclairage sur une génération qui compte bien peser de tout son poids sur la vie politique et culturelle des années à venir...

     

    *Vincent Tremolet de Villers est rédacteur en chef du Figaro Hors- Série et du Figaro Histoire. Raphaël Stainville est journaliste politique au Figaro Magazine.

  • Momo vote Ségo!...

              Les choses sont claires: l'immigration vote Royal! 64% des musulmans ont voté Royal au 1° tour et 8% Besancenot: presque 75% pour la gauche et l'extrême gauche, presque trois sur quatre! 19% "à peine" se sont reportés sur Bayrou, et seuls 1% sur Nicolas Sarkozy! on comprend mieux l'acharnement des militants de "Réseau Éducation sans Frontières": certains d'entre eux, aux dires de "La Provence" (journal peu suspect de "droitisme"!) n'ont pas hésité à prendre l'avion illico, de Marseille à Paris, pour empêcher l'expulsion d'un jeune turc hors la loi, juste avant les élections; le "marché" semble en effet très clair, et juteux pour la gauche et l'extrême gauche: venez, on s'occupe de vous, et vous voterez pour nous en échange......; la république "change le Peuple", et la gauche, qui perd ses électeurs traditionnels, n'hésite pas à jouer au jeu dangereux de l'apprenti sorcier pour en trouver de nouveaux...

     Ségolène Royal avait déjà "gaffé" et, pour ainsi dire vendu la mèche: devant les journalistes, qui lui parlaient des mauvais sondages avant le premier tour, elle répondit par un péremptoire: "ne tenez aucun compte des sondages, ils ne prennent pas en considération le vote des jeunes de banlieue!" (sic); probablement tancée et sermonnée par ses mentors, elle n'a pas renouvelé ce genre de déclarations, mais sa première spontanéité en dit long sur les calculs douteux de la gauche et de l'extrême gauche: douteux et dangereux car, à utiliser ainsi les immigrés en général, les jeunes immigrés en particulier, "on" prend une très lourde responsabilité pour l'avenir; il est périlleux de manipuler toute une "population" en croyant qu'on tirera toujours les ficelles: outre le fait qu'on ne leur rend pas service, car on rend plus difficile leur acceptation par les Français de souche (et, donc, leur intégration...), on s'expose à des réactions peut être violentes, qui en entraîneront mécaniquement d'autres, "en chaîne", de la part de ces jeunes à qui "on" ne cesse de répeter que "cet homme est dangereux";

              Socialistes, communistes, trotskystes et autres...jouent avec le feu en favorisant, voire en imposant ouvertement une immigration dont le Pays n'a nul besoin, et qu'en tous cas il ne souhaite pas: pas dans ces conditions, pas dans ces proportions; l'Histoire enseigne que les calculs trop savants, les combinaisons trop florentines, les coups tordus trop machiavéliques finissent toujours par se retourner contre leurs auteurs: la République a cru bon de nous faire vivre sur un volcan, de créer de toutes pièces une poudrière, sur laquelle elle nous a installé: si un jour tout saute -car peut on jouer impunément avec le feu?- il faudra bien pointer les responsabilités et nommer les "responsables et coupables"....

  • Quel aveu!...

              La République nous fait vivre sur un volcan; et elle nous dépossède d'une liberté fondamentale: la liberté de penser et de parler, tout simplement! en voici une nouvelle illustration, extrêmement inquiétante pour l'avenir si l'on ne réagit pas tout de suite, et très fermement: les éditions Belin ont fourni un manuel d'Histoire (pour les élèves de cinquième) dans lequel le visage de Mahomet a été "flouté", car la religion musulmane interdit toute représentation du prophète. C'est peut être le droit de cette religion de publier des oukases dans les pays où elle est majoritaire, mais en France on n'est pas musulman, on ne l'a jamais été et -si on les consultait- les Français dans leur immense majorité choisiraient de ne pas l'être; et en tout cas de ne pas se voir imposer des contraintes dictées par cette religion (ce que l'on appelle, en gros, la "charia"); si les musulmans ne veulent représenter aucun être vivant, c'est leur droit, chez eux; mais ici c'est chez nous, et nous nous avons toujours pu peindre ou sculpter ou dessiner des être vivants; or, quelle justification apportent les éditions Belin à une décision aussi aberrante? elles parlent de "ne pas créer de problèmes avec les élèves" et disent qu'elles sont responsables "de la paix dans les classe"!

    C'est tout simplement ahurissant: en somme, l'une des conséquences de l'irruption massive des immigrés va être la guerre dans les classes, si nous conservons nos façons habituelles de discuter de tout, de parler de tout, comme on l'a toujours fait chez nous depuis 2000 ans! et pour que cela n'arrive pas (sic!) les éditions Belin préfèrent s'autocensurer, et nous demandent de changer carrément nos habitudes! et puis quoi, encore! Ce n'est pas au Pays d'accueil qu'il revient de changer ses lois, moeurs et coutumes ancestrales pour s'adapter à de nouveaux venus dont nul n'a souhaité la présence, et sur la présence desquels -du reste- le peuple soi disant souverain n'a jamais eu la possibilité d'exprimer son accord ou son désaccord; c'est aux nouveaux arrivants de se fondre dans un moule pré existant et -c'est bien le moins- d'accepter les us, coutumes et traditions du Pays d'accueil, en commençant d'abord par, au moins, les respecter! Si des nouveaux venus ne veulent pas vivre à notre façon, personne ne les retient ici!; s'ils préfèrent vivre sous la charia, les pays musulmans ne manquent pas: bon vent, et surtout bon débarras!......Contrairement à ce qu'affirmait Mitterand, les immigrés ne sont pas chez eux chez nous, ils sont chez nous! Et nous entendons bien rester les maîtres de notre Pays, et dans notre Pays.....

  • Virtus...à la façon corse

              Illustrant à merveille la phrase de Sénèque: "Ce n'est pas parce que nous avons peur que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas que nous avons peur", Lucien Benvenuti, restaurateur corse de Saint Florent, a révélé la tentative d'extorsion dont il a été victime de la part du FLNC. Un "courageux" voyou, bien à l'abri derrière le lâche anonymat du téléphone l'a menacé lui, sa femme et sa fille et l'a mis à l'amende: 100.000 euros! ("il faut que tu aides le Front"...). Face aux Mafias, aux voyous, aux crapules, il convient de saluer le courage de ce restaurateur et de sa famille; un courage et une "Virtus" probablement contagieux puisqu'il il semblerait que le geste soit apprécié sur l'île et que d'autres victimes, enhardies par la fermeté de Benvenuti, se soient manifestées elles aussi pour briser l'omerta: voilà un beau et noble signal qui nous vient de Corse....

              Une société qui fonctionne bien, une société saine, c'est une société qui a un minimum de lois et un maximum de moeurs: les citoyens n'ont pas besoin -pour être de bons citoyens- qu'on leur ponde des tonnes de pages, à tout bout de champ, sur tout et sur n'importe quoi (ce qui est, reconnaissons-le, une des tendances actuelles, et un signe de mauvaise santé morale...); le bon sens, la bonne éducation et la transmission (par la famille, l'école...) du respect des préceptes élémentaires de la loi naturelle: voilà ce qui fait qu'on sait très bien où est son devoir en cas de guerre, de crise, de violence(s) -comme c'est le cas ici avec cette tentative d'extorsion...

              Lucien Benvenuti prouve le mouvement en marchant; ce n'est pas par des textes et des discours, encore moins par des théories, mais par des actes concrets qu'on se bat, au quotidien; dans la simplicité du geste (et son courage aussi, car il faut oser le faire....on connaît les voyous!), il y a de l'épique et de la grandeur; il y a quelque chose de cette Virtus antique dont est remplie l'histoire de la république romaine; si la Virtus ce sont les qualités qui font la valeur d'une personne, moralement et physiquement, le mot est formé sur cet autre mot "Vir", c'est à dire "Homme", et la filiation est plus évidente en latin qu'en français. elle permet mieux de saisir le sens profond du mot (un peu plus abstrait en français...) la Vertu, être vertueux, c'est appliquer et vivre au quotidien l'ensemble des comportements et des attitudes qui font qu'on est, vraiment, un Homme...Bonne chance, donc, et bravo au restaurateur de Saint Florent, un Homme debout.....

  • Où est le problème?... (2)

              ...Influencé de l'extérieur par un courant de pensée auto-qualifié de "progressiste", le Concile va très vite tomber dans une ambiguïté regrettable, engendrant une confusion certaine, et même des conflits qui ne feront qu'aggraver et accélérer ce qu'on appelle "la crise de l'Église"; crise que certains voient, à tort, comme une conséquence du Concile alors qu'elle n'est bien sûr pas crée par lui, mais qu'elle remonte au siècle des Lumières, à la Révolution, au combat permanent, direct et insidieux que lui mène depuis cette époque l'autre religion, la religion républicaine laïque; et plus encore, en France, depuis que la république est instaurée, c'est à dire tout de même plus de 130 ans!......Pour en revenir au Concile et à ses décisions, le "parti réformateur", devint peu à peu majoritaire; et ce grâce à une opération d'intox et d'agit-prop très efficace (mais il faut bien le reconnaitre aussi, puissamment aidée et grandement facilitée par le contexte qui, comme nous venons de le voir, était très favorable à une "évolution/révolution").

              Il se passa alors cette chose inouïe, unique en vingt siècles d'histoire de l'Église: le Concile s'affranchît en quelque sorte de tout le passé de l'Église, dont il fit en bonne partie "table rase"; l'exemple le plus parlant en fut justement le domaine liturgique, où l'on "jeta" -il n'y a pas d'autres mots...--la messe traditionnelle, pour en inventer un autre, dite "rite de Paul VI"; osons une question impertinente: inventer un nouveau rite, cela s'imposait-il vraiment? Pourquoi ne pas avoir, tout simplement, introduit l'usage des langues vernaculaires -ce qui est, reconnaissons-le, une bonne chose...- en traduisant, tout simplement, la messe "de Saint Pie V"? Et pourquoi avoir brutalement, d'un coup, sans aucune raison, interdit le latin? Mieux vaut être bipède qu'unijambiste: on peut bien prier Dieu dans toutes les langues, y compris le latin! Et pourquoi faudrait-il -par quelle aberration intellectuelle?- que la permission donnée à une langue s'accompagne forcément de l'interdiction faite à une autre? Agir ainsi c'est se contredire fondamentalement: cela n'a pourtant choqué personne dans les hautes sphères...!         (à suivre...)

  • Un ”anti google” ? mieux : un ”alter google” ! (1)

              Il s'agirait donc de créer un service de traduction systématique, et de mise à disposition des différents publics, de tout ce qui se publie d'important et de fondamental dans le monde, quelle qu'en soit la langue d'origine; non pas bien sûr de traduire tout ce qui se publie, mais de permettre aux chercheurs et à tous les publics de pouvoir travailler "en français" sur tous les sujets (politique et diplomatie, sciences, arts, histoire, philosophie, économie etc...). On pourrait être tenté de ne voir dans ce projet qu'un simple "anti google", dans la mesure où il s'agirait, de fait, de lutter contre une hégémonie -facile puisque sans concurrence...-, une uniformisation de la pensée, dues à l'effet de "rouleau compresseur culturel" dont Google est un bon exemple. Et il est bien vrai qu'il est urgent de lutter, de s'opposer à cet appauvrissement que représenterait à terme la domination universelle, de facto, d'une seule langue, d'un seul "esprit", d'une seule vision du monde. Par son omniprésence et son rayonnement tentaculaires, Google peut en effet symboliser une sorte de citadelle parfois hostile; à partir de laquelle rayonne une culture perçue comme une menace, voire un danger....

              Mais le sentiment qui doit nous animer ne doit pas être fait d'inquiétude, de dépit, de jalousie; il est normal, et sain, que les autres cultures rayonnent; les anglo saxons proposent et diffusent leur façon de voir et de penser le monde: ils ont raison, et c'est naturel; cela n'est ni choquant ni condamnable;  le problème vient de nous: c'est la France qui ne rayonne plus, qui ne parle plus au monde, qui ne diffuse plus sa civilisation, héritière des Grecs et des Romains, marquée du sceau du christianisme, et qui a sû -selon le joli mot que Jean Dutourd nous confiait un jour- "étonner le monde". Et, de ce point de vue, il est évident qu'il ne doit pas s'agir d'être bêtement "contre" Google, mais de proposer intelligemment une alternative à ce qui ne doit pas être, devenir ou rester la seule proposition valable et concrètement utilisable par tous, au quotidien. Celles et ceux qui le souhaitent doivent pouvoir, à tout instant et sur tout sujet disposer d'une autre source d'information, diffusant une autre manière de penser, d'autres valeurs: bref, la vision française des choses et du monde...                   (à suivre...)