Requiem pour Edouard Martin : l'ex meneur syndicaliste - hier - sera candidat PS, demain !
C'est un fait indéniable : dans son combat de défense des ouvriers de Florange, il était "sympa", Edouard Martin, il était ce que l'on appele familièrement "un type bien" et, plus politiquement, il menait ce qui était sans nul doute, pour une bonne part, un bon combat : du type et dans la veine de ceux qu'un Bernanos ou un Maurras n'auraient pas désavoués, eux qui avaient su voir, dans la révolte desespérée de la Commune -à côté de vrais re-terroristes sans intérêt pour nous - plein de braves ouvriers et prolétaires français, trompés et bernés par des dirigeants de gauche utopiques, idéologiques et internationalistes; pour tous ces braves gens, poussés au désespoir le plus extrême par la folie des "nuées" qu'ils avaient eu l'imprudence de suivre, Maurras et Bernanos et l'Action française auraient demandé l'indulgence, et, en tout cas, condamnèrent la répression aveugle et haineuse de Thiers envers eux... Et ils se souvenaient qu'au début du siècle, une foule de travailleurs, où se mêlaient Camelots du Roi et grévistes pourtant catalogués "à gauche" pendirent au balcon d’une bourse du travail le buste de Marianne...
Mutatis mutandis, Edouard Martin c'était un peu ça : un ouvrier français, qui défendait les intérêts d'autres ouvriers français, loin des rêveries idéologiques, même s'il y a à s'interroger sur la pertinence - à terme - de la défense d'activités soit périmées, soit à "reprendre" complètement, mais, là, c'est une autre histoire...
Il avait même été très bon, Edouard Martin, quand il avait dit la vérité toute nue, toute crue à la télé, dans els journaux, partout, et sans langue de bois : "...Ceux qui étaient censés nous aider sont en train de nous assassiner...Dans les yeux, je veux dire au Président de la République : "Êtes-vous tranquille avec votre conscience ?" On avait cru avoir atteint le maximum du cynisme avec l'ère Sarkozy. Eh bien non. On atteint le paroxysme du cynisme" (photo : Hollande, candidat, arrive à Florange pour un meeting électoral, ndlr...)
Et, un peu après ce morceau de bravoure qui doit être salué, celui-ci :
"On va être votre malheur si vous ne cessez pas ce mensonge, cette tromperie, c'est une promesse".
Drôle de façon de tenir cette menaçante promesse que celle qui consiste à s'enrôler sous la bannière du Parti de ce monsieur ! Comme le dit Olivier Mazerolle, "Comme aller et retour politique, admettez qu'il est difficile de faire mieux. Dès son entrée en piste, Edouard martin se hisse au niveau des meilleurs. Sans période d'essai. Chapeau l'artiste !..."
On l'a dit un peu partout : il a troqué la lutte des classes pour la lutte des places ! C'est triste. La sagesse populaire dit qu'un Sire triste est un triste Sire; on peut paraphraser : cette fin triste est une triste fin...
Commentaires
on peut parler de delegues en entreprise d autres syndicat plus a gauche
qui ont retourner la veste
Tout homme a son prix. Même les futurs saints succombent et se rachètent, ce qui leur est compté en indulgences.
Le prix de M. Martin est de 660.000 euros étalé sur 5 ans et partagé à 28, ce qui est donné finalement ; savoir :
12255€ de traitement et indemnité
4243€ de frais de voyage sur justificatifs de tiers
304€ de per diem à chaque jour de présence dans l'institution.
Sur la base de 132000€ net de chez net par an, il gagnera 660000€ sur la mandature contre lesquels les dépenses seront négligeables ; le costard rayé, les boîtes de Partagas et des fleurs pour la secrétaire allemande en mini-short blanc !
Pouvez pas lutter !
Faut il encore qu'il soit élu ...
Contrairement à la chanson de Georges BRASSENS, ce ne sera pas:pauvre Martin pauvre misère
C'est pas nouveau le cynisme , l'arrivisme etc...
" Paris vaut bien une messe "
Henri de Navarre
--
plusieurs milliers ( centaines de milliers ) de cas
sur l'ensemble des périodes monarchiques
---
déjà aussi des centaines de milliers sous les diverse ripou ..bliques
--
personnellement , dès le début
je n'ai jamais '' senti "" ce gugusse
-
il me faisait aussi aussi penser au casseur
de Goodyear Amiens ( bien reconverti aussi )
Assez écoeurée parce que malgré l'expérience et l'âge j'ai cru que c'était un type bien.
Il a un bel avenir de Tartuffe devant lui .
Le pouvoir corrompt donc autant garder les mêmes en héréditaire leur pelote est faite.
Après tout ce qu'il a dit, je pense à la déception de ses camarades. J'espère qu'un jour il se pendra de honte.
Pour le lecteur inconnu :
notre futur roi Henri IV n'a jamais prononcé la phrase aussi stupide qu'on lui a imputée et que vous rapportée.
Cette phrase a été inventée par quelques mauvais perdants calvinistes au moment de son abjuration du protestantisme en 1593,et relayée ensuite par l'historien anti-clérical Jules Michelet.
En effet,selon la loi salique(non écrite) de dévolution successorale capétienne,le prince Henri de Navarre,1er prince du sang, devait être catholique pour devenir roi de France,comme tous ses prédécesseurs,et il n'avait pas le choix.
S'il ne s'était pas soumis à cette obligation constitutionnelle(dans un pays ou 95 %de la population était catholique),cela aurait été son frère cadet qui aurait ceint la couronne de France.Le futur roi le savait très bien, et de surcroît il était très intelligent,comme il l'a prouvé tout au long de son règne.
Notons que Henri IV descendait en ligne directe du dernier fils de Saint-Louis,le comte de Clermont,dont l'un des descendants aînés,Louis, fut fait duc de Bourbon en 1327 par le roi Philippe V,le 1er de nos rois Valois.
.
??
de Lecteur """""""" inconnu""""""""
( adjectif rajouté pour dévaloriser )
à mr Haizet """" connu """
( mais adresse , photo , telephone , ADN etc.. non connus )
Mr Haizet connu
merci pour votre rappel historique
( phrase peut-être prononèée par Rosny , futur Sully ?
néanmoins c'est le SENS , le SYMBOLE
que j'ai voulu nommer par cette phrase
la trahison , l'arrivisme , le changisme
l'opportunisme ( plusieurs centaines de qualificatifs utilisables )
tous ces éléments RENCONTRES quelque
soit le système politique en PLACE
Monarchie , république etc..
l'on trouve toujours ce type d'individus
et de démarche
---------
extrait de Wikipedia ( sous réserve, bien sûr )
Henri IV abjure solennellement le protestantisme, le 25 juillet 1593 en la basilique Saint-Denis. On lui a prêté, bien à tort, le mot selon lequel « Paris vaut bien une messe » (1593)[39], même si le fond semble plein de sens.
( Edouard Martin abjure solennellement le syndicalisme en décembre 2013 )
Afin d’accélérer le ralliement des villes et des provinces (et de leurs gouverneurs), il multiplie les promesses et les cadeaux, pour un total de 25 000 000 de livres. L’augmentation des impôts consécutive (multiplication par 2,7 de la taille) provoque la révolte des croquants dans les provinces les plus fidèles au roi, Poitou, Saintonge, Limousin et Périgord[41].
---
Mr Edouard MARTIN ( que je n'ai jamais senti )
n'est qu 'une nouvelle illustration
ET PAS LA DERNIERE
merci de nous poster des éléments sur cette
phrase , si vous en avez
ça m'intérèsse historiquement
amicalement
lecteur """"""""""" inconnu """"""""
Pour le lecteur inconnu :
notre futur roi Henri IV n'a jamais prononcé la phrase aussi stupide qu'on lui a imputée et que vous rapportée.
1 futur roi Henri IV
êtes vous certain qu'il soit " futur " , en 2013 ?
je crois que cette histoire s'est déroulée
en 1593
il y a 420 ans
Henri de Navarre n'est donc peut-être pas NOTRE futur roi
2 et que vous rapportée
je pense que vous vouliez écrire
rapporteZ avec un Z
MERCI
Lecteur """ inconnu """
amicalement
@haizet.patrick
"Philippe V, le 1er de nos rois Valois" ! Ne jouons pas avec l'histoire ! Le premier des Valois c'est Philippe VI (1328 - 1350). Philippe V le long est mort en 1322.
ERRATA.
Je dois des excuses aux éventuels lecteurs de ma note d'hier pour les deux incorrections suivantes, que j'y ai décelées,après une relecture reposée,(note que je vois pas encore apparaître dans la présente rubrique ?)
-la répétition involontaire des tenants et aboutissants de Jeanne de Navarre,rappel que je croyais utile,car nous avons eu pas mal de Jeanne de Navarre dans notre histoire (ex.la reine de France,épouse de Philippe IV ou sa petite-fille,seul enfant de Louis X),-de même que nous avons eu beaucoup d'Isabelle de France-.
-il fallait lire le pape Clément VIII,et non pas Clément VII.
Autrement dit,si je comprends bien,notre lecteur inconnu considère le futur Henri IV comme un traître,un arriviste,un "changiste"(?)un opportuniste,plus quelques centaines d'autres épithètes courants dans notre chère république,alors
que le fier descendant de Saint-Louis en ligne directe,Antoine,titré par le duc de Bourbon, son père, duc de Vendôme,était 1er prince du sang,c'est-à-dire premier héritier de la Couronne de France,en cas de disparition du roi (Henri III),sans fils légitime,selon la loi dite salique, appliquée sans discontinuité depuis l'origine de la dynastie capétienne,et mise en force pour la 1ère fois par Philippe V,frère puîné de Louis X et avant le règne du 3ème frère,également fils de Philippe IV,tous trois derniers capétiens en ligne directe morts sans héritier mâle.La couronne passa ensuite ainsi à leur 1er cousin- germain,qui devint Philippe VI, lui -même fils de Charles de Valois,1er frère de Philippe IV et de Marguerite de Sicile.
Je ne nie pas que cela peut permettre une comparaison facile-au demeurant outrancière et très hardie-avec M.Edouard Martin,laquelle comparaison, selon moi,ne se situe pas tout-à-fait au même niveau de responsabilité pour la France !
Par contre,je ne nierais aucunement que l'opportunisme est monnaie courante sous nos républiques,en marquant mon plein accord avec le lecteur inconnu à ce dernier titre.
Je me permettrais d'ajouter 3 points :
-Le roi de France en exercice à l'époque,Henri III,dernier des Valois,catholique, soutint courageusement l'application de la loi salique en faveur de son lointain cousin, et permit une dévolution dynastique fluide et nécessaire après huit guerres de religion meurtrières pour le peuple Français,-ce qui lui coûta la vie(1er assassinat d'un roi de France, par un moine ligueur à moitié fou, en 1589).
- la loi salique repose sur trois piliers-qui avaient pour but d'écarter du trône de France tout prince étranger- :la primo-géniture mâle,la catholicité,la francité étaient ses trois bases.
-il est notoirement faux de prétendre que l'adjectif "inconnu"soit systématiquement péjoratif,sauf dans un esprit délibérément anxieux ou pessimiste, ou dans l'expression "illustre inconnu".Il s'agirait là d'un abus personnel d'interprétation libre.(On peut consulter utilement à ce titre "l'histoire de la langue française" d'Alain Rey,nouv.édition, Le Robert).
Quand LaFauteàRousseau fera un sujet sur Henri IV, nous pourrons parler de la perception de l'Edit de Nantes dans les provinces rétives à la Réforme, mais c'est faire trop d'honneur à M. Martin que de dévier "son" fil sur le Vert Galant :)