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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • La macro énormité d’Emmanuel Macron : « Il n'y a pas une culture française » ...

    Meeting à Lyon, le 4 février 2017

     

    1903076588.10.jpgOui, vous avez bien lu, il a osé le dire : « Il n'y a pas une culture française ; il y a une culture en France : elle est diverse, elle est multiple ». Signé : Macron (lors de son meeting à Lyon, le 4 février 2017).

    Sans crainte du ridicule, Macron a donc mis ses pas dans ceux du grotesque Eric Besson, qui avait osé déclarer en son temps* : « la France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage. »

    Que répondre à de tels Niagara de stupidité ? De tels Everest de bêtise pure ? Et encore, on reste gentils, et polis...

    Alors, comme ça, il n'y a donc pas de culture française ? Mais, qu'est-ce qu'elle t'a appris, Manu, Brigitte ? Elle n'est pas professeur de français ? Bon, on conçoit sans peine que tu n'as pas dû faire « que » de la littérature quand tu étais avec elle. Il a fallu, sans doute, faire les courses, s'occuper des tâches ménagères, arranger un peu la maison, et puis tout un tas de choses - on n'a pas trop d'idées, là, comme ça - mais vous avez sûrement dû faire tout un tas de trucs, tous les deux, et avoir un temps bien employé. Du moins, on vous le souhaite.

    Mais, vraiment, elle ne t'a jamais parlé de Molière ? Ni de Racine ? Exit donc, Racine, et Molière avec...

    Et Verlaine ? Non plus ? Et Montaigne, Pascal, Voltaire, Chateaubriand ? Non, vraiment, rien ? Cela ne te dit rien ?

    En somme, depuis que tu es avec elle, Balzac est au niveau de Black M (ou, pourquoi pas, au-dessous) ?

    Eh ! bien, vive les profs !

    On se demande bien à quoi elle t'a servi, Brigitte ! Enfin, on veut dire, « au niveau du culturel », comme on dit dans le jargon. Dans un de leurs meilleurs sketches, Les Inconnus disaient que « dans culture, il y a ture ». On espère que, candidat à la fonction suprême, tu as pris le mot « culture » dans sa globalité, et pas dans une seule de ses « parties » !

    Bon, maintenant, soyons sérieux. Le père Besson avait déjà insulté le peuple français ; voici le tour du père Macron, en mode « macro ». Pas de culture française ! Le moindre rappeur sub-saharien, eructeur de sons bizarroïdes sur des textes (?) qui ne le sont pas moins, promu l'égal de François Villon ou de ce pauvre Ruteboeuf qui, pour le coup, aura bien raison de se plaindre et de se lamenter ! Le moindre pourrisseur des murs de nos villes (baptisé « grapheur » par la sous-culture du politiquement correct) promu l'égal de Philippe de Champaigne ou de Cézanne ! On en passe, et des pires !

    Osons une question simple ; la seule qui vaille d'être posée, mais c'est une question qui fâche : et si on arrêtait de délirer ?

    Et si vous commenciez, un tout petit peu, à ouvrir les yeux, un tout petit peu. A sortir de votre bulle dorée : d'élu, haut fonctionnaire et ministre pour l'un (Besson) ; de banquier, haut fonctionnaire et ministre pour l'autre (Macron).

    C'est vrai qu'on vous demande, là, l'impossible : car, si vous faites cela, vous sortez du Système que vous représentez si bien, que vous incarnez, que vous êtes. Et, justement, vous n'êtes plus rien ; du moins, plus rien d'autre que de simples citoyens, comme nous. Vous perdez ce qui vous rend différents. Mais, différents, pas pour le meilleur : pour le pire... 

    * Nous avions relevé cette grotesque déclaration d’Éric Besson dès qu'elle fut prononcée, le 16 février 2010. A retrouver, le cas échant, au moyen du lien suivant :

    Rions un peu, d'eux : la grandiloquence révolutionnaire, mais aussi les décisions de Justice, revues et corrigées, à la sauce Besson !

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
     
    Quand le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine, affirmait sur CNews que le Covid-19 provenait d'une fuite du laboratoire de Wuhan, seul contre tous et avec 3 ans d'avance...
     
    Commentaire de Gilles-William Goldnadel :
     
    "Cet homme , prix Nobel, aura été tenu pour fou et traîné dans la boue. À sa mort, aucun hommage officiel ne lui aura été rendu."
     
    C'est - hélas - vrai, et c'est une honte pour le Pays légal, pour le Système...
     

    (extrait vidéo 4'0)

    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1630953988773249027?s=20

     

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    1. Qu'est-ce qui tue l'agriculture française ? D'accord avec François-Xavier Bellamy :

    "Ce qui asphyxie notre agriculture, c’est une contradiction absurde : un maximum de contraintes pour ceux qui produisent chez nous, un minimum de contraintes pour ceux qui importent chez nous. Cette logique ne sauve pas l’environnement, elle trahit ceux qui le protègent."

    (extrait vidéo 1'51)

    https://twitter.com/fxbellamy/status/1630908241822593025?s=20

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    2. Retraites : la juste analyse d'Agnès Verdier-Molinié sur les retraites du secteur public... 1 euro de cotisation doit donner les mêmes droits dans le public ou dans le privé. Aligner le public sur le privé, c’est aussi pouvoir économiser 10 à 15 milliards par an...

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis utilisez le zoom...

     

    3. Dans l'enfer insécuritaire de Nantes, des religieuses quittent le centre-ville ! Les deux sœurs de la Fraternité bénédictine apostolique, accueillies au sein de la paroisse du centre-ville de la préfecture des Pays de la Loire, ont annoncé leur départ. Elles se disent éprouvées par le climat d’insécurité qui règne dans le quartier. Avec le "repeuplement" de Macron, épuisées par la violence et l'insécurité, plus besoin de chasser les habitants d'origine : c'est d'eux-mêmes qu'ils s'en vont, contraints à partir... Le Grand Remplacement "en marche !", quoi...

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    4. Incroyable mais vrai ! Les Britanniques paient des centaines de millions de livres pour fermer les éoliennes parce que le réseau ne peut pas gérer la production d'électricité les jours les plus venteux...

    https://news.sky.com/story/britons-paying-hundreds-of-millions-to-turn-off-wind-turbines-as-network-cant-handle-the-power-they-make-on-the-windiest-days-12822156

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    5. (Dans La Vie) L'article de Félicité de Maupeou, qui interroge Sofia Maruri, avocate uruguayenne, universitaire. Des experts de 74 nationalités demandent une convention internationale pour abolir la GPA. Ce 3 mars 2023, à Casablanca au Maroc, plus de 90 experts de 74 nationalités publieront une déclaration demandant aux États de s’engager contre la GPA à travers une convention internationale... :

    "Comme avocate des droits de l’homme, je considère que la #GPA viole la dignité et les droits de l’homme, spécialement ceux des femmes et des enfants. (...) Elle est un prolongement de la prostitution, qui exige de la femme de donner son corps."

    https://www.lavie.fr/actualite/societe/des-experts-de-74-nationalites-demandent-une-convention-internationale-pour-abolir-la-gpa-87237.php

    Sofia Maruri, avocate uruguayenne et professeure de droits de l’homme à l’université de Montevideo.

    Sofia Maruri, avocate uruguayenne et professeure de droits de l’homme à l’université de Montevideo

     

    6. De Claire Fourcade, Médecin en soins palliatifs à Narbonne, Présidente de la SFAP (sur tweeter) :

    "Les soins palliatifs s'affichent dans le métro et les gares pour dire qu'on peut "ajouter de la vie aux jours quand on ne peut pas ajouter de jours à la vie." Très fière de cette première pour la Sfap! Ici à Montparnasse."

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    7. Et l'on terminera cette série du jour avec ce petit sourire (même si, sur le fond, la chose est très triste, puisqu'il s'agit du massacre organisé de notre trésor national, la Langue française)... Merci à Défense de la Langue française :

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    D'accord avec Éric Zemmour, sauf sur le terme de "guerre civile" : nous l'avons dit cent fois, il s'agit, il s'agira, d'une guerre de libération nationale; une guerre de libération du pays de cette partie de population "étrangère" dont on constate que "la greffe ne prend pas", car cette partie de population est et reste "étrangère" à tous les sens du terme :

    • étrangère d'abord à notre Peuple historique, évidemment, et par définition, puisque venue... de l'étranger,

    • mais aussi et surtout étrangère à nos moeurs, coutumes et traditions;

    • étrangère à nos codes et nos lois;

    • étrangère à notre manière d'être et de vivre;

    • étrangère à notre façon de considérer le monde, les choses et les gens;

    • étrangère à nos héritages gréco-romains et judéo-chrétiens;

    • étrangère à tout ce qui est, qui fait la France.

    C'est cela qu'il faut dire et répéter sans cesse : la greffe de population imposée par le Système depuis les scélérats "décrets Chirac" de 75/76 ne prend pas, on le voit bien, pour une large part de cette population (alors qu'une autre part ne pose aucun problème et fait maintenant partie du pays : après s'être intégrée, elle s'est assimilée...).

    Et lorsqu'une greffe ne prend pas, sur un corps, le-dit corps la rejette, tout simplement; l'expulse...

    1. Extrait vidéo 1'24 :

    https://twitter.com/ZemmourEric/status/1674729867877679105?s=20

    2. Dans Le Figaro :

    https://www.lefigaro.fr/politique/mort-de-nahel-nous-sommes-dans-les-prodromes-d-une-guerre-civile-alerte-eric-zemmour-20230630

     

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    1. Bien vu, bien dit (sur "l'affaire Nahel)... De Noir Lys :

    "Ce que montre l’affaire #Nahel, dont ni l’âge, ni le décès tragique excusent la dangerosité qu’il représentait, c’est la force de frappe de certaines communautés, dont la force réside dans l’absence totale d’adhésion aux codes moraux, issus des siècles, qui font la société."
     
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    2. Entièrement d'accord avec Gabrielle Cluzel : Aux parents des émeutiers de passer à la caisse, pas (encore) aux contribuables...

    "Pourquoi demanderait-on aux contribuables de mettre une nouvelle fois la main au portefeuille pour racheter des infrastructures qu’ils ont déjà offertes par le passé, en pure perte ?"

    https://www.bvoltaire.fr/aux-parents-des-emeutiers-de-passer-a-la-caisse-pas-encore-aux-contribuables/

    https://images.bfmtv.com/lNxYufklh8f1CLRYg_8gFf6iXg0=/0x0:1280x720/1280x0/images/Emeutes-500-batiments-publics-incendies-et-1900-feux-de-vehicules-recenses-en-France-la-nuit-derniere-1666734.jpg

     

    3. De Gilles-William Goldnadel :

    (extrait vidéo 0'25)

    "Surréaliste ! Après 3 jours d’émeutes il n’y a qu’une seule personne en prison et c’est un policier !"

     

    4. Bizarre, bizarre, le propos de Jean-Luc : il appelle à "ne pas toucher" aux écoles, bibliothèques ou gymnases, "notre bien commun". Mais, qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'on peut piller le reste (bijouteries, magasins de motos, d'alimentation, d'habits et autres...) ?

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    5. Juste pour info... :

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    6. C'est à savoir, et c'est Fabien Bouglé qui le signale : nos ennemis allemands ne cessent pas, bien au contraire, leurs actions contre les intérêts français... :

    "Des fondations financées par l'Allemagne cherchent à affaiblir l'industrie #nucléaire française Le gouvernement allemand cherche à affaiblir le nucléaire français  par le biais de diverses "fondations politiques", dont l'une est également active en Pologne, selon un rapport"
     
    (si l'article s'ouvre en anglais, une fenêtre en haut à droite permet la traduction en français) :
     
     
     

     

    6 BIS. C'est à noter aussi, et c'est encore Fabien Bouglé qui le dénonce : l'arrogance, la volonté de puissance, l'expansionnisme pan-germaniste ne s'arrêtent pas à la France... : Nouvelle passe d’armes entre l’Allemagne et l’Afrique du Sud sur la sortie du charbon... :

    "Quand on est le pays en Europe qui émet le plus de Co2 avec ses centrales au #charbon on ne vient pas donner des leçons aux autres pays pour les coloniser avec des #éoliennes  allemandes. Seul le #nucléaire permet de sortir du charbon !"

    https://www.euractiv.fr/section/charbon/news/nouvelle-passe-darmes-entre-lallemagne-et-lafrique-du-sud-sur-la-sortie-du-charbon/

    La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     
    Après Crépol, Grenelle; et demain, où ?
     
    Oui, c'est clair, Macron et son semble-gouvernement sont complètement hors-sol et déconnectés des tristes réalités du Pays réel qu'eux et leur Système imposent et infligent aux Français...
     
    Du débat Philippe de Villiers / Geoffroy Lejeune :
     
    "Emmanuel #Macron est complètement perdu : il ferait mieux de s’occuper du réchauffement de #Crépol et de la #France plutôt que de la #COP28. A un moment donné, la France silencieuse va se lever et dire : "Maintenant ça suffit, vous êtes des bons à rien !" Je le crains. Nous sommes au bord de l'abîme et le Gouvernement ne voit rien. Ce sont des marins d'eau douce qui continuent leur partie de cartes sur le pont du Titanic !"
     
    (extrait vidéo 2'19)
     
     
    L'émission complète (44'20) :
     

     

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    1. De Pierre Nerval (sur tweeter) :

    "Ajaccio - Comme chaque année, la crèche de Noël a été installée dans le hall de l’Hôtel de Ville. C’est une tradition très ancienne à laquelle les ajacciens sont très sensibles mais aussi le symbole de notre attachement à nos racines, à notre histoire et à l’héritage de nos anciens."

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    1 BIS. Et qui sont ceux à qui ces crèches ne plaisent pas ? La réponse ici, avec Gabrielle Cluzel :

    "...On se demande pourquoi ces santons défrisent autant la Ligue des Droits de l’Homme. En réalité, ils ne défendent pas la laïcité, ils sont contre les chrétiens. C’est les racines chrétiennes de notre pays qui les insupportent..."

    (extrait vidéo 1'23)

    https://x.com/Je_Puig/status/1731084296083906662?s=20

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    3. Le député LR Aurélien Pradié a du modifier son message sur tweeter, après l'indignation causée par celui-ci : dans un premier temps, il évoquait "seulement" le côté "psychiatrique" de l'assassinat islamo/terroriste de Grenelle; il a du rectifier le tir devant le tollé suscité par son premier message...

    • Premier message : on dirait qu'il parle d'un banal fait divers (et c'est bien ce que l'on aurait voulu nous faire croire)...

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    • Deuxième message : rectificatif en catastrophe, devant la fureur de l'opinion...; là, il parle (enfin !) de ce que tout le monde ne connaît que trop :

    "la menace terroriste islamiste"

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    4. Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du journal, revient sur le numéro du JDD qui contient notamment un entretien avec Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère menacée de mort suite à sa prise de parole après la mort de Thomas à Crépol :

    (extrait vidéo 1'58)

    https://x.com/leJDD/status/1731233263279120582?s=20

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    5. L'invention de "l'ultra-droite", dernier gadget du gouvernement pour tenter de calmer cette colère qui enfle, qui monte de partout et de plus en plus (comme dans "le grand air de la calomnie"...) Vincent Roy remet les choses au point (dans l'émission souvent intéressante mais ridiculement nommée "punchline" !) :

    "...Personne n'est dupe, monsieur Darmanin fait une fixation aujourd'hui sur l'ultradroite. Qu'est-ce que cela cache ? Il a une peur d'un enflammement des banlieues..."

    (extrait vidéo 1'31) :

    https://x.com/CNEWS/status/1730987064143818843?s=20

     

    6. (Dans Boulevard Voltaire) L'article de Frédéric Sirgant : Le recteur de Paris veut fermer des prépas littéraires : ça marche trop bien ! 

    https://www.bvoltaire.fr/le-recteur-de-paris-veut-fermer-des-prepas-litteraires-ca-marche-trop-bien/?feed_id=33510&_unique_id=656c45ec21012

     

    7. SACCAGE PARIS ! De Dominique Dupré-Henry (sur tweeter) :

     "...les #arbres disparaissent des rues et des jardins de #Paris. Il a fallu des mois aux #Parisiens pour remettre en question le récit officiel et ce n'est que lorsque les experts ont expliqué ce qui était en jeu qu'ils ont réalisé l'ampleur de cette catastrophe #écologique..."
     

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Oui, la révolte de nos paysans est bien une révolte existentielle !

    "Une révolte existentielle de centaines de milliers de paysans qui ne veulent pas mourir" comme le dit très justement Vincent Trémolet de Villers, au micro d'Europe 1 :

    "La révolte à laquelle nous assistons va bien au-delà des agriculteurs eux-mêmes, elle rejoint les attachements profonds et les vives inquiétudes de millions de Français qui veulent que continue la trinité de Fernand Braudel : pays, paysans, paysages." :
     
    (extrait vidéo 3'26)
     
     

     

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    1. L'extrême gauche manifeste pour défendre les envahisseurs qui font, de fait, pression à la baisse sur les salaires et qui font - de fait, aussi - le jeu de "la fortune anonyme et vagabonde" : Guillaume Bigot a bien pointé, soit sa stupidité, soit sa contradiction :

    "L'extrême gauche qui manifeste pour l'exploitation de la main d'œuvre des multinationales US, bonjour la confusion mentale..."

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1749819054603567193?s=20

    Loi immigration : large manifestation contre le texte partout en France
     
    Ben, voyons !
    Une extrême-gauche totalement morte, du point de vue des idées et de la pensée, veut ouvrir les frontières ? Mais à quoi ? En réalité : à une armée d'esclaves du capital, sous-payés et exploités, tandis que les Français refuseront, non pas de travailler, mais d'exercer un métier pour un salaire de misère... 

     

    1 BIS. Mitterand a contredit radicalement ces pauvres insensé(e)s, qui devraient regarder le court extrait vidéo sui suit : en 1988, Mitterand proposa, tranquillement, rien moins que la remigration pour tous les immigrés, même ceux ayant fondé une famille...

    (extrait vidéo 0'51)

    https://x.com/BonneDroite/status/1749832298596282370?s=20

     

    1988: François Mitterrand évoque le retour des immigrés « chez eux » – La  Droite au cœur
     

    1 TER. Et puisqu'on est dans le domaine des vidéos, redonnons une nouvelle fois - à l'usage de ces pauvres insensé(e)s cités plus haut - ce très court extrait de quelqu'un qui s'y connaissait bien en Islam : le précédent roi du Maroc,  Hassan II, qui déclarait ceci à une Anne Sinclair visiblement abasourdie :

    "Je n'aimerais pas que la France tente d'intégrer des marocains. Si des marocains voulaient être intégrés, ils ne le pourraient pas. Ils feraient de mauvais français... Les mouvements européens dans l'histoire ont toujours été Est-Ouest, entre chrétiens..."

    (extrait vidéo 0'57)

    https://x.com/IslamismeFrance/status/1749779012896055618?s=20

    Interview du roi Hassan II et Anne Sinclair le 14 mai 1993 - YouTube
     
    Pour les passionnés du sujet, l'intégralité de l'entretien (53'26) est ici :
     
     

     

    4. (Source : Marianne)  Procès Beltrame : Reda El Yaakoubi, le "parrain" de la cité du terroriste, était en relation étroite avec le délégué du préfet de l’Aude, qui le renseignait sur des opérations policières et lui demandait en échange de ramener "le calme avec les jeunes"...

    Commentaire de Goldnadel (sur tweeter) :

    "L’exemple le plus affligeant de la capitulation d’un état faible et veule devant la force de la voyoucratie des quartiers islamisés."
     
     

     

    5. Non à l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution, d'accord là-dessus avec Jean-Frédéric Poisson et, pour une fois, Gérard Larcher :

    • Jean-Frédéric Poisson
     
    "Qu’est-ce qui est le + menacé en France : l’avortement ou l’enfance ? Cette constitutionnalisation de l’IVG comme revendication fragilise la Constitution elle-même en la détournant de son rôle. Inutile en droit, dangereuse par son fanatisme. Non à l’#IVG dans la #Constitution"
     
    • Gérard Larcher :
     
    "...La Loi fondamentale n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux..."
     
    La gauche veut sacraliser l'avortement » - Droit de Naître
     
     

    6. (Dans Boulevard VoltaireContre la répartition des migrants, un maire rural, Bernard Carayon, organise la fronde. Il faut soutenir ces maires, représentants des populations et du Pays réel, contre les préfets, bras armés du Système hors-sol et anti-national... :

    https://www.bvoltaire.fr/contre-la-repartition-des-migrants-un-maire-rural-organise-la-fronde/

    Bernard Carayon, maire de Lavaur

     

    7. D'accord pour signer la pétition de SOS PARIS :

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le féminisme de droite est-il persécuté ?

    En réaction à l'arrestation de Yona, la très intéressante intervention de Mathieu Bock-Côté, chez Christine Kelly, dans Fac à l'info :

    (extrait vidéo 14'51)

    https://x.com/DamienRieu/status/1778071974222147869

     

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    1. On le savait, mais c'est toujours bon à dire et à re-dire, sans cesse, à temps et à contre-temps...  De Pauline Condomines, sur Sud Radio :

    "...Je me suis infiltrée dans un collectif de Sans Papiers (ndlr : pendant six mois). Les militants aident les migrants à faire leurs dossiers pour les régulariser. En échange, les clandestins doivent se rendre en manifestation. Ceux qui vont le + en manif ont la priorité sur les dossiers..."

    (extrait vidéo 1'10)

    https://x.com/AF_Bordeaux/status/1778092341628203358

    Archives des Pauline Condomines - Sud Radio

     

    2. Contre l'islamo-gauchisme; contre, aussi, évidemment, l'islamo-droitisme ! Le maire LR de Cagnes-sur-Mer, Louis Nègre, n'est pas gêné d'aller "prêcher" (!) dans une mosquée... Qui se ressemble, s'assemble : maire pourri, parti pourri !

    (extrait vidéo 1'05)

    https://x.com/DamienRieu/status/1778104018511818844Images de Pouce Rouge – Téléchargement gratuit sur Freepik

     

    3. Les églises continuent à brûler, chez nous, et à un rythme jamais vu jusqu'ici... L’église Notre-Dame de Bringolo (dans les Côtes-d’Armor) a été complètement détruite par un incendie. Elle datait du XVIe siècle et le clocher était inscrit au titre des monuments historiques depuis 1927...

    (extrait vidéo 0'34)

    https://x.com/tvlofficiel/status/1777993705388933210

    VIDÉO. L'église de Bringolo dévorée par les flammes : retour sur une nuit  de lutte contre le feu

    Immense tristesse à Bringolo, l'église ravagée par les flammes

    "Bizarre, bizarre", tous ces incendies d'église en France (et Notre-Dame de Paris, au fait, on en est où, pour l'enquête ?)

    Pourquoi nous disons "bizarre, bizarre..." ?

    Mais, tout simplement, parce que c'est... "bizarre, bizarre" !

     

    4. D'accord avec Vent DEBOUT :

    "Le collectif Vent Debout se dresse CONTRE le projet Eolien en Mer de Dunkerque. Nous voulons DECIDER nous même de l'avenir de notre plage par un référendum !"

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    NON À L'ÉOLIÉNICIDE !

     

     

    4 BIS. D'autant plus que... De Fabien Bouglé (sur tweeter) :

    sur le gaz SF6

    (début d'article, en anglais)

     

    6. Ce gouvernement, obsédé par la mort, passe donc de l'avortement (terme adouci par "IVG", pour moins heurter...) au suicidé favorisé (lui aussi rebaptisé "aide à mourir" : cela "passe mieux" !). Contre ces évolutions mortifères, voulues et imposées par un Système lui-même mortifère, évidemment d'accord avec les sages propso de Mgr Rey :

    "Sur le projet de loi #findevie, nous ne pouvons pas, comme Chrétien, accepter l’inacceptable. L’Église doit rester fidèle à ce message Pascal : la vie ne peut pas être détruite ! Nous devons aider les personnes à croire au-delà de leurs détresses, angoisses et souffrances."

    (extrait vidéo 1'32)

    https://x.com/MgrDominiqueRey/status/1778148701799579937

    Diocèse de Toulon : un coadjuteur nommé auprès de l'évêque Dominique Rey

    En écho à ces propos de Mgr Rey, le message posté sur tweeter par le Père Michel Viot :

     

    7. Alexandre - Newsletter Histoire communique :

    L'émission complète 56'39) :

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Gang des barbares : De la clémence pour les complices (avec même deux acquittements !...) à la perpète bidon pour l'ilot

               Que dire, et quelle(s) leçons politique(s) tirer de la lamentable equipée du non moins lamentable ilote Youssef Fofana et de sa non moins lamentable bande de malfaisants ? Et du verdict temporaire qui clôt momentanément le procès, puisqu'il y a appel... ?

                On s'arrêtera sur deux points.

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                D'abord, l'on constatera, une fois de plus, que la perpetuité réelle -qui existe dans plusieurs droits européens- existe bel et bien, en France, mais pour les victimes seulement. Les coupables -ici l'ilote- n'ont que des perpètes bidon, qui font rigoler tout le monde et auxquelles personne ne croit: avec le jeu mécanique des remises de peine, dans quinze ans, il est dehors. Nous demanderons donc, à nouveau, l'instauration de la perpetuité vraie dans le droit français, et son application effective, comme -répétons-le- cela se fait dans de nombreux pays européens. De plus, nous demanderons également à nouveau qu'une fois condamnés, les délinquants étranger ne pèsent pas sur nos finances déjà bien délabrées; n'encombrent pas des prisons déjà bien sur-saturées; bref, qu'une fois condamnés, ils aillent se faire emprisonner chez eux. Et pour des immigrés récents, qu'on les déchoie de la nationalité française dont ils ne se sont pas montrés dignes, et qu'on les expulse aussi.

                Mais tout cela on l'a déjà dit cent fois. Et l'on reste dans le cadre de cette sordide affaire.

                Par contre, on peut sortir du cadre de cette affaire, et prendre un peu de rcul. Il y a alors une leçon plus politique de l'évènement, et cette leçon vient de ce qu'il nous permet de constater une supercherie. Nous a-t-on assez rebattu les oreilles avec la séparation des pouvoirs. Eh, bien, justement, l'affaire lamentable de l'ilote Fofana vient, une nouvelle fois, de mettre en évidence qu'ils 'agit d'une mystification, et que cette brillante construction intellectuelle que le système était censé nous avoir apporté, n'existe tout simplement pas, et qu'elle reste ce qu'elle est: une brillante construction intellectuelle. Mais certainement pas une réalité. On vient d'en avoir une nouvelle preuve : le gouvernement, par l'entreprise du Ministère de le Justice, a demandé au Parquet de faire appel, ce qu'il a fait etc... etc...

                Deux siècles après la grande Révolution, censée régénérer toute chose, cela fait un peu long. Le système n'était pas parfait non plus sous les Rois ? Et le problème de l'indépendance de la Justice n'était pas réglé ? Certes ! Mais on n'avait pas fait alors, justement, de Révolution, on n'avait génocidé personne en promettant que, se fondant sur la Raison, on allait voir ce que l'on allait voir....

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    La simplicité biblique de ce schéma est-elle corroborée par les faits ?
    Suffit-il d'affirmer qu'une chose est pour qu'elle soit ?

                Force est de constater que, deux siècles après, dans ce domaine, rien n'a changé vraiment. Et l'intérêt de ce procès est donc d'avoir mis une nouvelle fois cela en pleine lumière, en montrant bien sur un point essentiel, l'imperfection du système actuel. Et d'avoir provoqué un grand étonnement et un grand scandale chez certains. Pensez donc, ils viennent de découvrir l'eau tiède ! La Justice n'est pas indépendante ! Mais quand l'a-telle été ?

                Si l'on voit bien un pouvoir exécutif indépendant, tirant sa légitimité de l'élection du président; et un pouvoir exécutif lui aussi indépendant, tirant sa légitimité de l'élection des députés; on ne voit pas du tout le troisième pouvoir, celui des juges, tirer une légitimité semblable aux deux premières. Les juges sont-ils élus par le peuple souverain ? Évidemment, non ! Il faut donc bien qu'ils soient nommés par quelqu'un, et dépendent d'une structure, quelle qu'elle soit. Laquelle dépend, forcément d'un des deux autres pouvoirs, en l'occurrence du premier pouvoir, l'exécutif.

                On dira, nous l'avons vu, que cette constatation n'est pas nouvelle. Certes. Mais c'est bien l'un des mérites de ce procès que de l'avoir, une fois de plus étalé au grand jour: contrairement à tous les beaux discours qu'on nous sert périodiquement sur la beauté et la perfection des institutions, elles ne sont pas si parfaites que cela. Tant s'en faut...

                Alors, toujours la même question, à propos de la Révolution: deux siècles après, sur plusieurs points sensibles et fondamentaux -ici le pouvoir  judiciaire- qu'est-ce qui a vraiment changé ? Et, tout ça, pour ça ?.....

  • La guerre monétaire se renforce

     

    par Ludovic Greiling

    En incluant le yuan dans son panier de référence, le Fonds monétaire international a consacré une devise qui n’est pas issue de la sphère américaine. Une grande première en soixante-dix ans, dont les conséquences pourraient être aussi importantes qu’inattendues pour notre finance et notre économie.

    La situation monétaire de la planète est en train de changer. Pour la première fois depuis la création du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale en 1945, une devise qui n’est pas issue de la zone d’influence américaine a reçu une consécration mondiale.

    Ainsi le FMI a-t-il décidé fin novembre d’inclure le yuan chinois dans ses opérations. Jusqu’ici, seuls le dollar américain, l’euro (auparavant, le mark et le franc), la livre sterling et le yen japonais servaient de référence au Droit de tirage spécial – DTS – la devise particulière émise par l’institution basée à New-York. Au 1er octobre 2016, le yuan fera partie du lot, et pas qu’un peu : il sera inclus dans le panier utilisé par le FMI à hauteur de 11 %, contre 8 % chacun pour le yen et pour la livre. Seuls l’euro (31 %) et le dollar américain (42 %) sont considérés comme plus importants que la monnaie chinoise dans les transactions mondiales. Une vraie consécration que Pékin a pourtant appréciée avec discrétion tant ses espoirs étaient importants.

    Yuan-dollar, la guerre en coulisses

    Qu’est-ce qu’un Droit de tirage spécial du FMI ? « C’est la monnaie mondiale émise par le FMI, et qu’il distribue à ses pays membres [en cas de demande de prêts]. C’est simplement un autre type de monnaie, comme le dollar ou l’euro, qui n’est adossée à rien. La seule petite différence, c’est que les DTS ne peuvent être utilisés que par des pays, et non des particuliers. Mais les pays peuvent échanger leurs DTS contre des dollars ou des euros (au sein du FMI, via un mécanisme de transactions secret) », explique l’analyste spécialisé Jim Rickards dans sa lettre financière Intelligence stratégique. Le panier de monnaies dans lequel va être intégré le DTS ne constitue qu’une simple base de calcul pour estimer la valeur de la devise du Fonds monétaire international. Le DTS n’est pas adossé à un panier de devises, mais seulement calculé par rapport aux cours du dollar, de l’euro, du yen, de la livre et l’an prochain du yuan, selon les pondérations décrites plus haut. A quoi sert le FMI ? L’organisme a longtemps prêté à ses pays-membres en dollars seulement. Il a donc participé à la domination du billet vert à travers la planète, car cette monnaie ne peut in fine qu’être réinvestie dans la finance états-unienne. Mais la contestation de ce système – notamment par le général de Gaulle – a poussé le FMI à créer sa propre devise en 1969. En général peu utilisée (le FMI est d’abord prompt à prêter en dollars), elle a néanmoins connu des pics de demande lors des grandes crises de liquidité de 1972, 1980 et 2009. « L’élite au pouvoir ne les fait intervenir [les DTS] que lorsqu’il lui semble que le système monétaire international s’effondre », analyse Jim Rickards.

    L’entrée du yuan dans le panier du Fonds monétaire international destiné au calcul du DTS est donc avant tout symbolique. Elle n’obligera pas dans l’immédiat des banques centrales à acquérir de la devise chinoise. « Elle ne change pas immédiatement notre système actuel de taux de change », a souligné le vice-gouverneur de la Banque centrale de Chine. Mais elle pourrait inciter à terme les gérants internationaux à utiliser davantage le yuan dans leurs transactions. Déjà, la devise chinoise est la première monnaie utilisée dans le commerce de la zone Asie-Pacifique, remarquait l’agence de notation Fitch le mois dernier. « Le renminbi [autre nom du yuan] est toujours en course pour devenir une monnaie mondiale majeure, mais cela dépend de la détermination des autorités dans l’ouverture du marché », souligne l’analyste Robert Koepp de l’entreprise Economist Corporate Network.

    Le FMI va-t-il perdre la main ?

    Les gérants de fonds ne seront définitivement preneurs de la devise chinoise que quand ils pourront l’échanger plus facilement contre des actifs libellés dans cette monnaie. Ce sont donc des actifs chinois qu’ils recherchent en premier lieu. C’est pourquoi le pays a entamé ces deux dernières années une certaine libéralisation de son marché des capitaux pour faciliter l’entrée d’argent étranger. Ainsi Pékin a-t-il donné la possibilité aux entreprises étrangères d’emprunter en yuans sur la place offshore de Hong Kong ou a-t-il lancé un contrat à terme libellé en yuans sur le pétrole. « Le duel monétaire entre la Chine et les états-Unis est un sujet absolument majeur, et il est scruté à la loupe par les agents financiers », souligne l’ancien consultant de la banque Lazard, Antoine Brunet, selon qui les discussions acharnées au FMI ont provoqué une guerre commerciale depuis cet été (voir encadré).

    Dans son combat, Pékin est bien aidé par la Russie, qui a déclaré ouvertement la guerre au dollar américain depuis la mise en place de sanctions financières par Washington en 2014. En exhortant les pays du monde à ne plus utiliser le billet vert dans leurs transactions lors du G20 de Brisbane, en affirmant ouvertement qu’il serait prêt à émettre des obligations d’état libellé en yuans en juin dernier, le Kremlin a donné un sérieux coup de pouce à la devise chinoise.

    La décision récente du Fonds monétaire international, défavorable au dollar, pourrait donc étonner. Mais certains observateurs avancent qu’il cherche ainsi à ne pas être pris de court par deux établissements concurrents récemment lancés : la Banque des pays émergents poussée par la Russie, qui est en train de finaliser son capital de départ, et la Banque asiatique d’infrastructures et de développement créée par Pékin en 2014. Cette dernière a attiré plusieurs pays européens – dont la France – à son tour de table, et elle a annoncé qu’elle effectuerait prochainement son premier prêt … en yuans. 

     

  • Pologne et Commission européenne : la démocratie, cette vieillerie inutile, par Natacha Polony.

    La question de la démocratie se pose, plus largement encore, quand un système représentatif ne semble plus représenter les citoyens, mais décider de faire leur bonheur malgré eux.
    Hannah Assouline

    Nul ici ne considérera que le pouvoir polonais représente l’idéal de la démocratie. Mais la réaction des instances européennes face à la décision du Tribunal constitutionnel polonais renvoie, de fait, les citoyens des pays européens à cette question fondamentale : l’Union européenne est-elle véritablement démocratique ?

    Qu’est-ce exactement que la démocratie ? La question a depuis longtemps cessé d’être posée dans nos « vieilles démocraties », dont les institutions sont solidement ancrées. Au point que bien peu ont réussi à la poser à nouveau quand il était légitime de le faire. Ce fut le cas tout au long de la crise sanitaire, alors que se mettaient en place des dispositifs de contrôle dont certains se sont demandé, à juste raison, s’ils étaient systématiquement proportionnés aux buts poursuivis ; d’autant que ces buts n’étaient pas toujours clairement explicités.

    La question se pose, plus largement encore, quand un système représentatif ne semble plus représenter les citoyens, mais décider de faire leur bonheur malgré eux. Les demandes de démocratie directe, à travers le RIC (référendum d’initiative citoyenne), ne sont rien d’autre qu’une réaction de citoyens se souvenant que la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, et cherchant un moyen de le réaffirmer.

    Il est un domaine dans lequel la question démocratique se pose avec davantage encore d’acuité.Disons que c’est même la question majeure. À ceci près que la poser vous expose à être immédiatement classé dans le camp des partisans des « démocratures » et autres « démocraties illibérales ». Le contentieux qui oppose le Tribunal constitutionnel polonais et les instances européennes, Cour de Justice et Commission, ne se résume pas à la lutte d’un régime réactionnaire en pleine dérive contre des institutions qui entendent jouer les garde-fous. Il pose un problème on ne peut plus essentiel, et qui concerne chaque pays de l’Union.

    Réaction épidermique

    On peut en revenir aux détails, à la façon dont le PiS, le parti au pouvoir, veut réformer le pouvoir judiciaire pour contrer des juges qui usent des jurisprudences européennes pour s’opposer à ses décisions. Le point principal est le suivant : le Tribunal constitutionnel polonais a estimé que les décisions de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) ne s’imposaient pas au-dessus de la Constitution polonaise, loi fondamentale votée par le peuple. Nul ici ne considérera que le pouvoir polonais représente l’idéal de la démocratie. Mais la réaction des instances européennes renvoie, de fait, les citoyens des pays européens à cette question fondamentale : l’Union est-elle véritablement démocratique ?

    « Un peuple est souverain quand il choisit l’UE, il l’est moins quand il choisit son gouvernement. Ceux qui croyaient naïvement qu’au fondement de la démocratie se trouvait cette idée que ce que le peuple a fait, le peuple peut le défaire, en seront pour leurs frais. »

    De la présidente de la Commission aux représentants des différents partis du Parlement, cette réaction s’est faite sur le mode épidermique. Elle était résumée lundi 11 octobre sur France Inter par le commissaire européen Thierry Breton : « Nous sommes là pour protéger le peuple polonais souverain qui a choisi de rejoindre l’Europe. […] Quand un pays fait partie de l’Union européenne, il en a accepté les règles. Si on veut les changer, il faut en sortir, il suffit de faire un référendum. » On serait tenté d’interroger l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle française, qui prétendent réformer les traités ou remettre en cause certaines jurisprudences de la CJUE interprétant le droit dans un sens qui empêche systématiquement les États de contrôler les flux d’hommes ou de capitaux.

     

     

    Un peuple est souverain quand il choisit l’UE, il l’est moins quand il choisit son gouvernement. Ceux qui croyaient naïvement qu’au fondement de la démocratie se trouvait cette idée que ce que le peuple a fait, le peuple peut le défaire, en seront pour leurs frais. Ceux, également, qui pensaient avec Montesquieu qu’au fondement de l’État de droit se trouvait la Constitution votée par le peuple. Cette question-là, on le sait, n’effleure plus grand monde depuis que de grands démocrates ont hurlé au scandale quand la France et les Pays-Bas ont prétendu soumettre à référendum ce qui était présenté comme une « Constitution européenne ».

    Réflexe du chantage

    Ainsi, les instances de l’Union ont bien du mal à se défaire de ce réflexe qui surgit à chaque conflit :le chantage. Il faut se soumettre ou se démettre. Si la jurisprudence de la CJUE, instance non élue qui prend pourtant des décisions on ne peut plus politiques, ne vous plaît pas, sortez de l’Union. Les Polonais, grands bénéficiaires des fonds européens comme du système institutionnalisé de dumping social et fiscal, n’en ont aucune envie. Mais le message s’adresse à tous les pays (sauf l’Allemagne, dont le Tribunal constitutionnel fédéral refuse certaines dispositions du droit européen sans que cela ne défrise qui que ce soit). Et, derrière, c’est la façon dont s’est construite l’Union qui est en cause. Certes, chaque traité, chaque instance a été approuvée par les gouvernements des pays européens.

    Mais les représentants des citoyens pouvaient-ils prendre de telles décisions, impliquant la hiérarchie des normes, alors qu’ils n’avaient pas mandat pour le faire ? Les juristes les moins soupçonnables d’euroscepticisme qualifient l’arrêt de la CJUE appelé « arrêt Costa contre Enel », dans lequel les juges européens décidèrent, en 1964, que le droit européen s’imposait par-dessus le droit national des pays de l’Union, de « putsch juridique ». Le putsch fut ensuite validé, mais à quel moment les citoyens européens ont-ils été informés des enjeux ? Quand ils s’aperçoivent qu’ils n’ont plus prise sur les politiques fiscales, budgétaires, industrielles, migratoires, leur colère prend des formes dangereuses. Mais sont-ils, eux, les antidémocrates ?

    Source : https://www.marianne.net/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    D'accord avec Zohra Bitan : Tahar Bouhafs n'est qu'un sombre "bas de plafond", intellectuellement parlant (si tant est que l'on puisse parler d' 'intellectuel", en évoquant cet individu, aussi "nul" qu'il est haineux et même terroriste...)

    "Voyez comment la haine, le racisme, et la justification de l’obscurantisme se fabriquent avec #TahaBouhafs. Et dans les pays musulmans où les femmes doivent se cacher, c’est du regard des hommes … blancs ? N’empêche qu’avec des idéologues aussi nuls on est peinards" 

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    En Afghanistan, où les Talibans viennent de rendre la burqa obligatoire partout et tout le temps, c'est la faute de l'homme blanc ?

    Sombre crétin !

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    1. (Dans Le Point) Selon les experts de l'Institut Montaigne, la mise en œuvre du programme d'EmmanueMacron aura pour effet d'augmenter de 44,5 milliards d'euros par an le déficit public...

    La France ne souffre pas d’un excès de libéralisme, mais bien d’un excès de socialisme. L’augmentation du poids de l’État et des dépenses publiques a conduit :

    • à des services publics dont la qualité est de  moins en moins bonne...

    • et à un nombre de pauvres de plus en plus élevé...

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    2. Journée des Nupes, journée des Dupes (1/3)... : D'accord avec Éric Zemmour :

    "Le bloc mélenchoniste de la #NUPES c’est le mariage de la carpe et du lapin, des anciens laïcards et des nouveaux islamistes, des lobbys LGBT et des indigénistes, des nageuses en burkini et des zadistes en poncho...
    ...Notre opposition à Jean-Luc Mélenchon est l’éternelle opposition entre le réel et l’idéologie, l’opposition entre l’économie du travail et l’État prédateur, l’opposition entre ceux qui dénoncent le grand remplacement et ceux qui l’applaudissent..."
     
    Sans oublier l'essentiel : bien profiter du Système (pourri) et de "la soupe" (qui est si bonne !). Nos intérêts privés avant tout ! Mais en donnant des leçons de morale aux autres, bien entendu !

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    SYSTÈME POURRI !

     

    2 BIS. Journée des Nupes, journée des Dupes (2/3)... : Et, en plus d'être pourris, ils (et elles) sont cinglé(e)s ! Écoutez le propos foldingue de cette foldingue de Sandrine Rousseau : "On va pas regarder dans le lit des gens ? Mais si. Et on va regarder dans les foyers des gens ce qu’il s’y passe..."

    (extrait vidéo 0'13)

    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1523203290699530241?s=20&t=oBtxZslJZHvGKESLGtE-bw

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    Dans le cas de Sandrine Rousseau, à mettre au féminin, bien sûr... Quoique... avec leurs cingleries de "déconstruit(e)s", "trandgenres/transidentitaires"... on ne sait plus trop !!!!

     

    lfar bien d'accord avec le "pan sur le bec" de Gilles-William Goldnadel :
    "Voilà l’une des images les plus emblématiques de la Nupes. L’extrême-gauche est une caricature que les médias caricaturaux dessinent obséquieusement.
    Je m’étais engagé à dénoncer chaque matin cette escroquerie intellectuelle caricaturale (sur tweeter, ndlr). C’est fait ." 

     

    2 TER. Journée des Nupes, journée des Dupes (3/3)... : Gabrielle Cluzel remet les choses à l'endroit sur Mélenchon "opposant d'opérette"...

    "...Contrairement à 2017, Mélenchon est sorti de l’ambigüité et a appelé clairement à voter Macron. Il a aussi montré qu’il abandonnait le social au profit de l’immigrationnisme..."

    (extrait vidéo 1'24)

    https://twitter.com/Marc_Claret75/status/1523174676847276032?s=20&t=AJofcSFMDHFQmPzwsyAm7g

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    5. Qu'est-ce que "la gauche caviar" ? Merci à Bruno Attal d'en donner une excellente définition, non pas théorique et ennuyeiuse, mais " au niveau et à partir du vécu", comme on dit dans le jargon...

    Bruno Attal
    "Quand j’étais jeune je travaillais à l’assemblée nationale dans le génie climatique. J’entrais dans un ascenseur avec un escabeau quand Laurent #Fabius m’a demandé expressément de sortir. J’ai compris ce qu’était la #GaucheCaviar ce jour là."

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    6. Règlement de compte(s) à... OK Bercoff ! Le Professeur Toubiana n'aime pas le docteur Mégarbane, et il le dit...

    (extrait vidéo 1'23)

    https://twitter.com/patrick_edery/status/1522847489673543680?s=20&t=MIxhl5kkCSzpp4OvugoMhg

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    7. Hélas, la criminalité et la violence sont si fortes, maintenant, en France, à cause de la folle politique d'importation massive d'étrangers par le Système que même nos voisins s'en rendent comptent. Aujourd'hui, c'est Lyon Mag qui rend compte d'un article de la presse allemande : L’insécurité à Lyon au coeur d’un reportage de la ZDF, la "France 2" de l’Allemagne...

    https://www.lyonmag.com/article/122849/l-insecurite-a-lyon-au-coeur-d-un-reportage-de-la-zdf-la-france-2-de-l-allemagne

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    À DEMAIN !

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  • SOCIETE • Un griot en hiver ... Par Pierre Chalvidan

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    Janvier 2015 s’éloigne et l’on ne peut s’empêcher de continuer à ruminer « les évènements »… les ruminer avec un goût amer.

    Ruminer d’abord l’acte barbare lui-même mais, plus encore maintenant, ruminer ce que nous en avons fait. Car c’était bien un acte-question. Et cette essence échappait à ses auteurs. Elle était ce que nous aurions dû « retenir ». Avons-nous été à la hauteur ? A hauteur d’homme ? Pas sûr, en dépit de ce que nous susurre la complaisance qui est toujours la meilleure alliée du conformisme.

    Car ce qu’il eût fallu d’abord faire, peut-être, devant cet acte, c’est le silence. Ce silence qui permet d’intérioriser et donc d’objectiver. Mais que reste-t-il de l’intériorité dans ce qu’un philosophe appelle « la grande fabrique postmoderne des affects et des illusions »… ? S’en tenir à la minute de silence. A la limite, en la faisant accéder aux dimensions d’une manifestation : une vraie marche blanche. Silencieuse. Sans pancartes ni slogans.

    Et surtout pas ce slogan en « Je » qui dit trop bien à la fois l’origine – les réseaux sociaux, les réseaux du « tout-à-l’ego », a-t-on dit. Un ego maladif – et la nature profonde de ce sociodrame par lequel nous avons tenté d’éviter – et pour certains, de récupérer – les questions posées par l’acte. Les questions essentielles : la violence, la liberté, la responsabilité, la vie, la mort, la place de Dieu…

    Non qu’elles n’aient pas été soulevées, mais rarement à bras-le-corps. Parce qu’elles font peur. Et, face à la peur, nous avons deux réflexes : l’enfermement dans des certitudes faciles et la fuite en avant. Les deux ont fonctionné cumulativement pour l’évitement des remises en cause : il faut, de plus en plus, protéger la liberté d’expression et préserver notre conception de la laïcité. Autrement dit, consolider les causes mêmes du mal…

    Et comme souvent dans notre monde où ils sont, partout, les premières victimes, en s’attaquant aux enfants. Ainsi va-t-on expérimenter sur eux ce nouveau et bien hasardeux protocole pédagogique de « l’enseignement laïque du fait religieux ». C’est dans ce cadre qu’on va vraisemblablement leur expliquer qu’on a le droit de dire que la religion la plus « con » qui soit, c’est l’Islam, mais qu’on n’a pas le droit de dire que les musulmans sont des « cons »… Puis, on leur fera apprendre par cœur l’inusable propos de Voltaire : je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je suis prêt à me battre pour que vous puissiez continuer à le dire… . Et ce, alors même que la vérité est spontanément sortie de leur bouche : « Fallait pas se moquer… ». Et ce, alors même que le problème de fond n’est pas l’école mais la déstructuration familiale.

    Eh ! bien non, je ne suis pas prêt à me battre pour le droit au blasphème. Que le blasphème ne soit plus un délit, c’est une chose. Mais le fait que ce ne soit plus un délit ne crée pas un droit. Cela crée, au contraire, une obligation : celle d’utiliser à bon escient l’espace de liberté ainsi créé.

    Si le blasphème, parce qu’il n’est plus un délit, devient un droit, qu’est-ce que cela fait ? Des morts.

    Si l’avortement, parce qu’il n’est plus un délit, devient un droit, qu’est-ce que cela fait ? Des morts.

    Si l’euthanasie parce qu’elle n’est plus un délit, devient un droit, qu’est-ce que cela fait ? Des morts.

    On atteint là la racine de la perversion de la liberté version 1789. Car l’article 4 de la Déclaration le disait : la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Bien ! Sauf que lorsque le subjectivisme absolu prend le dessus, la limite explose et la liberté dégénère en libertarisme. Mortel.

    Et si je ne suis pas prêt, c’est –disons-le – au nom de l’Evangile. Ephésiens 4, par exemple : « Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche… Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes… ».

    J’entends les ricanements : comme si l’Evangile avait jamais empêché la violence et n’avait pas, même, odieusement servi à la justifier ! Qu’il l’ait souvent empêché, j’en suis persuadé. Qu’il ait parfois servi à la justifier, c’est incontestable et intolérable. Mais si l’on veut bien – honnêtement – regarder l’Histoire (ce qui aurait pu être aussi une retombée bénéfique de ces moments si souvent qualifiés d’ « historiques »), on fera au moins deux constatations.

    La première est que si la foi chrétienne a pu justifier d’inadmissibles violences, elle est aussi la seule, à ce jour, qui, en revenant sur elle-même, a pu puiser dans ses ressources propres les motifs de préférer la paix et de la mettre en œuvre. En Europe notamment. Aucun autre système de convictions – et surtout pas les idéologies – n’est parvenu à s’auto-corriger. Ils se sont effondrés avant. Ainsi des deux totalitarismes. Qui étaient athées et antichrétiens.

    La seconde constatation que l’on fera, si l’on est honnête, c’est que ce n’est tout de même pas un hasard si c’est en pays chrétien, et nulle part ailleurs, que se sont développés les droits de l’homme, la démocratie, la laïcité, le souci des victimes, l’action humanitaire… etc. Ou alors il faut « croire » en la génération spontanée. Ce qui n’est pas sérieux.

    Comme quoi, le débat de fond sur la laïcité est loin d’être épuisé. Et si ce n’est pas nous, chrétiens, porteurs de la responsabilité de cette civilisation, qui le relançons, qui le relancera ?

    Qui enseignera que si l’homme est homme, c’est parce qu’il lui a été «donné », et à lui seul, deux ailes qui lui permettent de s’élever au-dessus de sa bestialité : la Foi et la Raison. Deux ailes indissociables parce que, comme l’expliquait superbement Benoît XVI, elles ont besoin l’une de l’autre pour se mutuellement stimuler et se mutuellement corriger de leurs dérives maléfiques.

    Edgar Morin, dans son « Penser l’Europe », appelait cela « la grande dialogique de l’Occident ». Et comment ne pas évoquer aussi ce propos du Cardinal de Lubac dans « Le drame de l’humanisme athée » : « Il n’est pas vrai que l’homme, ainsi qu’on semble quelquefois le dire, ne puisse organiser la terre sans Dieu. Ce qui est vrai, c’est que sans Dieu, il ne peut, en fin de compte, que l’organiser contre l’homme. L’humanisme exclusif est un humanisme inhumain ».

    Il faut arrêter d’aborder la question de la foi, y compris celle de l’Islam, de façon biaisée c’est-à-dire, encore, par des catégories seulement sociologiques : les religions, les communautés, le multiculturalisme… etc.

    Or, de ce point de vue, une autre vive inquiétude suscitée par notre sociodrame, c’est bien le caractère souvent timoré des réactions chrétiennes. Celles d’un christianisme ayant tellement intériorisé la sécularisation qu’il en a perdu la fraîcheur des sources vives. C’est ainsi qu’on a pu voir de grands organes de presse chrétiens analyser à pleines pages le mouvement du 11 janvier, à grands renforts de… sociologues, sondages et instituts d’opinion. De théologiens, peu. De références bibliques, encore moins. L’Evangile ensablé dans le social… c’est aussi une figure de ce monde. Celle de la sociolâtrie.

    Pourtant, c’est Claudel, je crois, qui affirmait que lorsqu’il voulait les dernières nouvelles, il lisait…Saint Paul et Karl Barth, de son côté, conseillait de vivre ici-bas le journal dans une main et l’Evangile dans l’autre…

    Qu’a fait le Christ face à la violence ? Silence. « Tu ne réponds rien ? » Non. Ou plutôt si : sept paroles, dont une – «pardonne-leur…» – a été reprise comme « couverture » par le nouveau Charlie. Bien malencontreusement. C’est l’adverbe le plus « soft » que j’ai trouvé… On ne christianise pas Mahomet. L’amour et le pardon des ennemis sont le propre du Nouveau Testament.

    Et que faisait le Christ lorsqu’il était pressé par la foule ? Il montait en barque, avançait en eau profonde ou se retirait sur la montagne. Et c’est peut-être pour lui – et pour nous – la pire tentation : se dire que, décidément, nous ne sommes pas de ce monde, et l’abandonner à son autodestruction (car Dieu laisse le mal en liberté, comme le reste, mais il fait en sorte que le mal finisse toujours en bien).

    Mais le Christ redescendait de la montagne. Car là-haut, il priait. Et la dernière fois qu’il y est monté, c’est pour le poteau d’exécution.

    Il se trouve que j’ai suivi ces évènements en lisant un de mes cadeaux de Noël, le récit d’Erik Orsenna intitulé « Mali ô Mali », du nom de ce pays si attachant qui est… l’histoire d’un Fleuve. Et c’est cette histoire que raconte le griot de service : un Fleuve donc, qui, au lieu d’aller bêtement se jeter, comme tout le monde, dans la mer, décide, à contre courant, de monter affronter les sables du désert.

    Celui-ci finira par réussir à le détourner. Et le griot renonce à poursuivre l’histoire…Mais tout n’est pas perdu : Tombouctou, libérée, garde sa foi et retrouve la raison.

    Orsenna écrit : « C’est la rançon du métier de griot : l’effacement. Celui qui a pour mission de raconter doit apprendre à devenir invisible. A aucun prix, il ne doit troubler le cours des choses ». 

  • À tribord toute  ?

     

    Par François Marcilhac 
     
     
    3466611312.jpgOù va la droite  ? Ou, plutôt, les droites  ? puisqu’il existe toujours plusieurs partis qui s’en réclament… ou refusent de s’en réclamer pour ne plus être qualifiés d’extrêmes.
     
    Tel est le cas du Front national, qui persévère dans une posture post-gaullienne que lui dispute Nicolas Dupont-Aignan. Mais justement, le politologue Guillaume Bernard confiait récemment à notre confrère Boulevard Voltaire  : «  D’abord, il n’y a pas des droites, il y a une droite. Par ailleurs, il y a des partis politiques classés à droite.  » Et d’ajouter que Marine Le Pen a raison de croire que «  tenter une alliance des différents partis politiques qui sont à droite, c’est effectivement une illusion  »  ; «  en revanche, que des personnalités, et des électeurs surtout, se répartissent dans les partis à droite, mais qui sont tous de droite, cela est une véritable réalité  »  ; «  la recomposition pourrait se faire sur cette base-là  ». Dupont-Aignan s’illusionnerait donc en réfléchissant toujours en termes d’appareil, mais Marine Le Pen ne s’illusionnerait pas moins, en réfléchissant, elle aussi, dans les mêmes termes, mais en péchant par orgueil, le FN paraissant un mastodonte par rapport à DLF (Debout la France). Ce qui est vrai, mais justement… ce sont les appareils qui empêchent la recomposition de la droite – Guillaume Bernard a raison sur ce point. Comme sur la nécessité d’une clarification doctrinale. Existe-t-il véritablement une seule droite comme ideal-type et plusieurs appareils qui l’incarnent, mal, lorsqu’ils ne le trahissent pas (suivez mon regard)  ? Peut-être. Ce qui est certain, en tout cas, c’est l’annonce, en quelques jours, de deux bonnes nouvelles  : la droite a une force d’âme et elle n’est plus orpheline.

    L’autre nom du pays réel

    C’est Jacques de Guillebon, ancien conseiller de Marion Maréchal-Le Pen, qui nous a appris la seconde. La droite a été adoptée. Par qui  ? Par un mensuel incorrect, dédié «  à ceux qui espèrent toujours en leur patrie, généreuse, juste, forte et fraternelle  ». Et qui donc pourrait participer de ce mouvement de recomposition de la droite, via un organe rassemblant dans sa lecture des (é)lecteurs disséminés, ou non, dans les différents appareils se réclamant, ou non, de droite et dont les dernières échéances électorales ont censuré l’obsolescence. L’Incorrect semble préférer appeler «  tiers-état populaire  » ce que l’Action française appelle pays réel. Peuple et populaire ont, il est vrai, tant de sens  ! Expression intéressante, en tout cas, quand on sait que l’abbé Sieyès, auteur de la célèbre plaquette Qu’est-ce que le tiers-état  ?, publiée en 1789 et qui favorisa l’ébranlement de la monarchie, assimile le tiers-état au peuple. L’expression «  tiers-état populaire  » n’aurait-elle pas, dès lors, un petit air de pléonasme, comme avaient nos «  démocraties populaires  » de la seconde moitié du XXe siècle  ? Nos marxistes s’en défendaient à l’époque diablement  : essentiellement bourgeoise, la démocratie ne devenait un vecteur de la libération du prolétariat qu’en devenant «  populaire  », c’est-à-dire dédiée aux travailleurs. De même, «  populaire  » dans «  tiers-état populaire  » ramène le «  tiers-état  », confisqué par une élite dénationalisée ou encore une «  minorité gentrifiante  », du côté des «  gens qui ne sont rien  » ou encore des «  fainéants  » (d’après le gentrifiant Macron). Comme l’abbé Sieyès le disait du tiers-état, on peut donc dire  : «  Qu’est-ce que les gens qui ne sont rien  ? Tout. Qu’ont-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique  ? Rien. Que demandent-ils  ? À être quelque chose.  » Ou à l’être de nouveau…

    Pour une clarification doctrinale

    Ce qui suppose, évidemment, une clarification doctrinale. C’est là qu’intervient la première bonne nouvelle. C’est Valérie Pécresse qui, cette fois, nous l’annonce. Non seulement la droite a une force d’âme, mais «  ce qui fait la force d’âme de la droite, c’est d’avoir toujours préféré Charles de Gaulle à Charles Maurras  ». La clarification doctrinale est donc faite depuis longtemps et nous ne le savions pas  ! Valérie Pécresse peut même être proclamée “docteure” de la droite – comme il existe des docteurs de l’Église. Je renvoie aux mises au point que Stéphane Blanchonnet et votre serviteur ont faites sur cette sotte déclaration – elles sont sur le site de l’AF –, ainsi qu’à l’excellent article de Paul-Marie Coûteaux dans Minute du 13 septembre dernier. Si j’y reviens, c’est uniquement pour souligner que Valérie Pécresse a confirmé, sinon l’adage de Guy Mollet, selon lequel la droite française est la plus bête du monde, du moins cette dialectique qui l’oblige à chercher à concilier l’inconciliable, et fait que son histoire politique n’a été, depuis ses origines sur la question du veto royal, et donc sur celle d’une certaine conception de l’État, jusqu’à aujourd’hui, qu’un long et inévitable reniement. Nous parlons bien de son histoire politique, c’est-à-dire de la traduction de son action dans le jeu parlementaire. Car, alors que la gauche se meut naturellement dans le marigot des partis, son objectif étant de faire gagner un camp contre un autre – elle pense en termes de division et d’intérêts particuliers qu’elle universalise, fussent ceux d’une classe plus ou moins mythifiée  : elle est en cela l’héritière de l’abbé Siéyès –, la droite, au contraire, lorsqu’elle est fidèle à elle-même, cherche à faire prévaloir, sur les intérêts particuliers, la notion même de bien commun de la cité, qui passe aussi par la sauvegarde des libertés fondamentales du pays réel. C’est pourquoi elle ne saurait fondamentalement penser en termes de parti – voire d’un paradoxal parti de l’ordre qui a fini par justifier, à plusieurs reprises, contre le bien commun, la défense du désordre établi. Or c’est précisément ce que nous propose Valérie Pécresse en instrumentalisant la figure, quasi rhétorique, du général de Gaulle contre celle de Maurras – car il s’agit bien, ici, d’une opposition de figures plus rhétoriques qu’historiques  ! La droite de Valérie Pécresse est celle de ce nouveau parti de l’ordre qu’elle souhaite – et Laurent Wauquiez comme elle  ? L’avenir seul nous le dira – constituer sur les décombres des Républicains, alors que les Constructifs, à l’Assemblée, ont choisi de jouer la carte du centre-droit, partenaire indocile, et pour l’heure inutile, du Marais. Le drame est qu’il n’y ait plus de droite de conviction – nous dirions légitimiste, c’est-à-dire qui fait de la légitimité le socle de son action   : celle que la clarification doctrinale, si elle avait sérieusement lieu, devrait avoir pour objectif de ressusciter.

    Poser la question du régime

    Lorsque Valérie Boyer, député Les Républicains, rappelle  : «  La France est une république laïque d’influence et de valeurs chrétiennes. Notre histoire s’est construite autour des rois et des Églises  », elle se place naturellement au sein de cette famille politique de conviction, mais à laquelle les institutions, plus encore que les appareils qui n’en sont que les outils, interdisent de se recomposer et finalement d’arriver au pouvoir. La Ve République avait paru un temps trancher le nœud gordien institutionnel. Mais, on ne le voit que trop bien aujourd’hui, sans résoudre à terme la quadrature du cercle que représente, pour la droite, le fait de devoir s’incarner, si elle veut gouverner, dans un système partisan qui contredit sa force d’âme bien plus que Charles Maurras  ! C’est encore et toujours la question du régime qu’il faut poser. Même si, en attendant, l’Action française salue toutes les synergies incorrectes visant à ouvrir les yeux du «  tiers-état populaire  ». Lequel, avec notre aide, finira bien un jour par susciter un général Monck pour la France  !  •

    Action Française 2000 du 21.09.2017

  • Quem vult Jupiter perdere, dementat…

    Par Hilaire de Crémiers 

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    Macron se croit au centre du jeu. Son univers s’effondre sur le plan national comme sur le plan international. Il maintient le cap… Vers les élections européennes. 

    Tout est fait pour rassurer les Français.

    Les statistiques officielles, comme il se doit, se plient ingénieusement aux souhaits du gouvernement. Par exemple, il a été annoncé, fin janvier, qu’il y avait moins de demandeurs d’emplois. C’était la formule utilisée : ah, que ces choses-là sont bien dites ! Ce qui signifierait par équivalence de termes que le chômage décroît, au-dessous de 10 %, vers 9 %, les 10 % étant considérés comme la barre décisive, au-dessous de laquelle la bataille de l’emploi peut commencer à être gagnée. Macron aurait réussi là où Hollande a échoué ; ce serait le premier fruit de sa politique de réforme. Croira qui voudra.

    Des chiffres non signifiants

    Les réalités prétendument appréhendées sont tellement disparates que ces chiffres perdent toute signification. Il est des territoires – et ils sont nombreux – où une partie de la population, peut-être la moitié, voire davantage, surtout jeune, ne travaille pas selon les critères habituels ; elle est tellement sortie des champs d’investigation qu’elle ne peut être intégrée dans les calculs. Le savent bien les détenteurs de l’autorité publique qui doivent et osent affronter le problème : allez demander à un maire de banlieue dans des zones défavorisées !

    La fausseté consiste encore à éliminer du comptage non seulement ce qu’il est convenu d’appeler les faux chômeurs – ce qui se conçoit et se pratique de plus en plus drastiquement – mais aussi bien tout ce qui ne répond pas aux normes du système de triage ! Il serait à la fois scientifique et moral de ne pas tenir compte de ce qui ne mérite pas d’être compté. Concrètement, le chômage structurel est durablement installé dans les zones où les pouvoirs publics n’ont en fait plus accès et donc n’ont plus de possibilité d’action. Mais ça, qui le dira ?

    1015010337.jpgIl en est de même des chiffres de l’immigration, présentés fallacieusement, comme l’a montré encore récemment Michèle Tribalat dans le numéro du mois de février de Politique magazine.

    Cette immigration ne fait qu’aggraver le phénomène du chômage et, pire, pour les mêmes raisons signalées plus haut, du chômage non véritablement comptabilisé. Qui peut compter ? Personne, bien sûr ! Et surtout pas les commentateurs officiels qui racontent n’importe quoi.

    Ces séries d’enchaînements de fausses politiques et d’analyses mensongères se constatent en tous domaines et à tous niveaux avec les effets désastreux que les Français endurent mais qui sont dissimulés par tout l’appareil officiel pour leurrer l’opinion. C’est systématique.

    Un peuple abandonné

    Le gouvernement a beau proclamer que la situation s’améliore, le Français moyen qui essaye de vivre de son travail, éprouve le sentiment contraire. Pas seulement pour les questions de sécurité ! La vie tout simplement. Il est affirmé que le pouvoir d’achat augmente et que la prime d’activité ou de complément de salaire, décidée par Macron en décembre, devrait satisfaire le bon peuple qui n’aurait plus de raison de pester contre la vie chère. Un cadeau ? Octroyé par le chef de l’État plein de commisération ? Soit, et alors ? Quel est le statut de ceux qui y ont droit ? Celui d’obligés ? Quelle amertume !

    gilets-jaunes_4097890.jpegLa partie la plus modeste de la population française et tout aussi bien ce qu’il est convenu d’appeler la classe moyenne, celle des gens qui vivent normalement et supportent le plus de prélèvements obligatoires, vivent dans un profond désarroi. Cela fait beaucoup de monde. Ce peuple, qui est fondamentalement le nôtre – encore –, se sent dépossédé de son héritage, privé de son unité, arraché à son histoire, dépouillé de sa liberté et abandonné dans une insécurité quotidienne, politique, sociale, économique. Pour nombre de nos compatriotes, rien ne sert plus à rien. C’est un « jour le jour », sans perspective et sans charme ; le phénomène n’est pas seulement périphérique ; il touche le fond des campagnes où les suicides se multiplient, et le cœur des villes où la tristesse se lit sur les visages.

    Avez-vous jamais pris les transports en commun aux heures de pointe et dans les cohues babéliques des matins et des soirs ? Qui se sent chez soi ? Lequel des dirigeants accepterait un sort pareil ? Imaginez seulement les plus beaux représentants de la caste dominante, imaginez-les lâchés au plus profond du 9-3 vers les 10 heures du soir et obligés de rentrer chez eux sans autre moyen que leurs jambes. L’expérience ne serait-elle pas divertissante et fructueuse ?

    I00017021.jpgLe peuple français ne bénéficie plus de cette amitié nationale qui est le plus précieux des biens. Cette amitié est infiniment plus que la plate solidarité d’une technocratie sans âme. Elle se vit dans la liberté du cœur et de l’esprit. Un Pompidou, encore, avec son sens de la France, en exprimait la force et la nécessité, lui qui refusait d’aviver les querelles du passé parce qu’il fallait que les Français s’aimassent entre eux et, d’abord, commençassent par s’aimer eux-mêmes dans leur histoire et leur génie.

    Notre régime n’est plus qu’un régime de haine. Le pouvoir devient une faction. Macron s’en rend-il compte ? Le voilà lancé à corps perdu dans la reconquête de son pouvoir , alors que ses conseillers les plus proches, ceux qui l’ont accompagné dans sa prise du pouvoir, le quittent les uns près les autres et que l’étrange Benalla dont nul ne sait au juste quel était le statut, sinon qu’il était un proche des plus proches, se trouve aujourd’hui en prison, son impunité ne pouvant résister à tant de mensonges et de passe-droits éhontés. Il avait des connivences dans tout l’entourage de Macron, jusqu’au sommet des institutions ! Qu’est-ce donc que la macronie ? Qu’est-ce que l’Élysée sous Macron ? Les sénateurs ont osé poser la question. Le gouvernement, du coup, les poursuit de sa vindicte. La macronie a cassé la société française, elle a procédé par effraction. Toute l’astuce de cette bande, de ses sbires et de ses sicaires, fut de se servir du dégoût des Français pour se hisser eux-mêmes au pouvoir et mieux les rejeter ensuite, et toujours en les culpabilisant.

    edouard_philippe_en_direct_du_finist_re_le_retour_032-00_10_13_21-4093405.jpgPauvres Gilets jaunes ! Que peuvent-ils espérer sinon d’être dénigrés, associés à tous les vices et les crimes ?

    À quoi sert leur révolte ? À diviser encore plus les Français et sur ces divisions à favoriser une stratégie électorale gagnante où Macron espère rejouer au plan européen la même partie qui l’a porté au pouvoir en France. Voilà des mois que ce stratagème prétendument démocratique est décrit dans ces colonnes ! Il se réalise sous nos yeux. Et peu importe que ce ne soit qu’à 25 % des voix ! L’important est de créer des clivages : progressistes européens et nationalistes rétrogrades !

    Le philosophe et académicien Alain Finkielkraut est-il agressé dans la rue par un islamiste et lui-même précise-t-il qu’il sait fort bien le sens de cette agression et qu’il ne convient donc pas de tomber dans le piège de pareille provocation, rien n’y fait. Des partis politiques à bout de souffle, des politiciens cyniques, des journalistes sans foi ni loi qui ont laissé la gangrène de l’islamo-gauchisme dévorer la société française, en profitent pour se refaire une virginité de bon aloi et reprendre leur rôle de professeurs de morale. Avec l’idée maintenant de criminaliser l’antisionisme ! Le sionisme n’est-il pas un nationalisme ? Comme l’islam, un vecteur du nationalisme arabe ? Alors, ces nationalismes devraient donc être sacralisés ? Et seul sera voué à l’exécration par la République le nationalisme français ? Qui ne comprendrait que le problème est mal posé ? Ah, oui, pauvres Gilets jaunes !

    55996883.jpgMaintenant leur sort sera de servir de repoussoir. Le mécanisme électoral est tel qu’aucune réaction du corps national ne peut aboutir. Seulement, la société se délite. Quant à l’Europe, elle éclate. Les intérêts divergent comme partout dans le monde. Les dernières rencontres internationales ne l’ont que trop montré, que ce soit à la conférence sur la sécurité du 16 février dernier à Munich ou encore à Varsovie. Les États-Unis suivent leur ligne implacablement et l’annoncent imperturbablement. La Chine pareillement. L’Europe n’est qu’une superstructure qui ne vit que pour elle-même et pour ses stipendiés ; elle n’a pas de politique commune ; elle en aura de moins en moins. On en est aujourd’hui à se lancer des insultes par dessus les frontières entre nations-sœurs comme l’Italie et la France. Nul ne sait ce que va faire l’Angleterre ni demain l’Allemagne. Et Macron prétend jouer le dresseur de fauves dans ce cirque ? Il a tout simplement perdu le sens : « Quem vult Jupiter perdere, dementat prius ». Macron, en dépit qu’il en ait, n’est pas Jupiter. Il ferait bien de se méfier.  

    Hilaire de Crémiers

  • Société, économie, crise... : ce qu'il nous faut, c'est une ”métanoia” : François Hauter en convergence avec Pierre Bout

           (Hasard de l'actualité : Kadel Evans, australien, vient de remporter le Tour de France 2011. Via Twitter, sa femme demande aux australiens de "fêter ça" en n'alllant pas travailler aujourd'hui. La première ministre réagit aussitôt en disant que, s'il faut se congratuler pour cette victoire, il ne faut pas nuire à l'économie. A la lecture de ce qui va suivre, on comprendra la "saveur" de la chose, qui ne serait, sinon, en soi, qu'un banal fait divers...)

            C'est dans Le Figaro journal du samedi 23/dimanche 24, et François Hauter intitule ironiquement son article - sa charge, plutôt... -  "La grande récré", cette avancée sociale.

            Son sous-titre est on ne peut plus clair : "Notre culte des vacances n'a pas d'équivalent dans le monde. Ce qui nous vaut une réputation d'incorrigibles flemmards. Cette passion du "temps libre" n'est pas sans conséquence sur le plan économique".

            Si une part de l'article - au début surtout - relève de l'étude de moeurs, si l'on peut dire, François Hauter en vient très vite à l'essentiel. Il dresse un historique court, mais très juste, des décisions politiques qui ont marqué cet immense glissade qu'il dénonce (de 1936 aux "35 heures"...). Car, cet article le montre bien, même si l'auteur ne le dit pas assez carrément à notre goût, il s'agit bien de décisions politiques, prises par un État - ce que nous appelons, nous, le Pays Légal.. - qui a voulu et organisé, d'en haut, l'actuelle situation calamiteuse que décrit François Hauter. Les masses, elles, ont suivi...

            Ensuite, allant encore plus loin, François Hauter touche au but : "C'est un mode de vie qui est à revoir. Cela demande du courage. Sans doute les Français en manquent-ils".

            Certes les Français sont critiquables, lorsque leurs comportements et façons d'être, de penser, d'agir etc... le sont. Mais nous pensons aussi qu'il ne faut pas oublier que le problème premier posé en réalité par François Hauter est politique, que c'est celui de l'État, celui des Institutions. Et qu'il est malgré tout trop facile de n'incriminer que "les gens", "le peuple" : l'État et les gouvernants aussi ont leur part de responsabilités...

            Cette nuance, de taille, apportée, constatons cependant que nous sommes enntièrement d'accord sur ce point du mode de vie à revoir avec François Hauter, lui-même en plein accord avec Pierre Boutang, prêchant la metanoïa.

            Mais, pour être tout à fait clairs, qu'est-ce exactement que la metanoia ?

            Pourquoi re-écrire ce qui a déjà été écrit ? Il y a quelques semaines, Jaco postait le commentaire suivant, qui cadre bien, dans ses premières lignes, avec ces réflexions suggérées par l'article de François Hauter, et qui élargit par la suite le débat.... :

    "Que veut dire Pierre Boutang lorsqu'il indique que sans une "metanoia", c'est à dire une volonté profonde de changement, de "conversion" ou, positivement, de Renaissance, de la société française, même un Prince ne suffirait pas à enrayer la désagrégation de notre nation. A quoi j'ajouterai, pour ma part : et probablement de toute l'Europe.

    Bien entendu, il ne s'agit pas d'une métanoia ou d'une conversion, au sens uniquement religieux, voire théologique. Mais au sens étymologique qui est : transformation profonde, changement d'esprit ou de mentalité.

    Observez ce que sont devenus, pas seulement notre système institutionnel, ou politique, qu'il aurait suffi d'améliorer ou de changer, en d'autre temps, mais la société elle-même, le monde lui-même.

    Faut-il encore décrire, ici, ce monde où nous vivons, les bases qui sont les siennes, l'avilissement qu'il induit, des peuples, des États, de la culture, de la simple vie en société ?

    La politique, les institutions, n'ont guère de sens si on les réduit à de simples techniques ou entités juridiques, sans but "sociétal", sans ambition de civilisation.

    Sauf à considérer le système mondial actuel comme satisfaisant, ou sans très graves défauts, susceptibles de réduire notre civilisation à presque rien, il faut admettre qu'une profonde remise en cause, un "retournement" sont nécessaires à notre survie en tant qu'État, peuple et société.
    C'est le sens de l’appel de Boutang à une "métanoia".

    Peut-elle être envisagée, ressentie comme vitale, désirée, voulue, puis progressivement mise en oeuvre par un nombre suffisant de Français - et j'ajouterai, pour ma part, d'Européens ?

    Mais, c'est, en leur temps, à leur manière, avec les qualités et, sans-doute, aussi, les défauts de leur époque, ce que Maurras et son Action Française avaient entrepris au début du siècle dernier, où toute une élite s'était rassemblée et grandissait autour d'eux et que la première guerre mondiale est tragiquement venue interrompre.

    Mais c'est ce qui peut être repris. Par nous ou par d'autres, ou les deux. C'est ce qui peut devenir ce que le défunt Comte de Paris appelait très justement une "exigence naturelle des réalités de notre temps". C'est ce qui peut devenir une grande aspiration populaire, qui a, naturellement, besoin d'être guidée, explicité, amplifiée.

    Le rejet du monde de l'argent-roi et de ses citadelles de tous ordres , tel qu'il nous apparaît bien aujourd'hui, le refus de notre désagrégation peut, en effet, faire l'objet d'un consensus profond, en France et en Europe. Nous en avons, déjà, même dans les grands médias, des signes et des manifestations nombreux et de grande qualité. Sachons, au moins, les reconnaître.

    Et, dans ce cas, Boutang, à mon avis, a raison de penser que le Prince issu de notre histoire nationale, peut apparaître comme le "premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire". Révolutionnaire, bien-sûr, au sens que nous venons de dire.

    C'était la drnière phrase de son "Reprendre le Pouvoir" dont le souci essentiel, comme toute sa vie d'homme d'action, n’était rien d'autre que de "faire" la monarchie, un Prince et un Roi."

  • LIVRES & SOCIETE • Quand les politiques se la jouent écrivains…

      

    par Gabriel de Noves

    Un billet dont on appréciera l'exhaustivité et l'humour. 

    Les hommes politiques croient bon d’envahir émissions de radio et de télévision avec des livres censés anoblir leur statut aux yeux de l’opinion. Leurs chiffres de ventes font parfois très mal.

    Parmi la panoplie de trucs dont dispose l’homo politicus pour faire valoir la légitimité suprême de sa petite personne, le livre est devenu un incontournable. En lui-même, son contenu n’a pas grande importance. Parodie hugolienne ébouriffée chez un Villepin, balbutiement de programme chez une Pécresse, laborieuse copie de khâgneux chez un Guaino ou dernièrement un Fillon, peu importe. L’essentiel est comme toujours de vendre une image. Des mots contre une image, voilà le deal. Voilà la seule ambition de ces livres que personne n’a envie de lire, cadeaux de hantise pour tous les pères de famille…

    Le deal est des plus sommaires, mais l’homme politique s’y laisse prendre, s’émerveillant de son propre charme dans ce rôle pourtant grotesque de Chateaubriand des temps modernes, de chevalier prêt à défendre ses « convictions » sur tous les plateaux de télé qu’il rencontrera – grâce au plan de bataille bien vissé entre son éditeur, son dircom et les journalistes, bien entendu indépendants.

    Le but est de nous faire croire que, lui, a du fond. Il a un projet, des idées. Il est victime de ce temps médiatique qui va trop vite et qu’il aimerait pouvoir arrêter. Alors il écrit un livre, pour se montrer tel qu’en lui-même. Assez de ces miroirs déformants ! Il y a de la révolte dans son geste… Pendant que la France batifolait sur les plages, un Juppé par exemple, s’est retiré tout l’été, comme faisait Cicéron, dans une thébaïde où il a pris du recul et mûri cet ouvrage qu’il vient humblement nous présenter… Allez Alain, on y croit !

    Seulement « se vendre », même pour des gens qui en ont fait profession, n’est pas toujours simple. Les chiffres de ventes d’ouvrages écrits par des politiques qui tombent depuis quelques mois parlent d’eux-mêmes. Quoique très éloignés des résultats annoncés par les maisons d’édition, qui donnent volontiers le total des livres mis en rayon dans les librairies et non effectivement vendus, le trio gagnant affiche des scores honorables, en tenant compte des dates de sortie :

    Jean-Luc Mélenchon avec Le Hareng de Bismarck  (Plon), paru le 7 mai 2015 : 37.323 exemplaires,
     François Fillon avec Faire (Albin Michel) paru le 16 septembre 2015 : 15.864 exemplaires,
     Alain Juppé avec Mes Chemins pour l’école (Lattès) paru le 26 août 2015 : 9.764 exemplaires.

    Fillon l’emporte donc avec Faire, titre pourtant calamiteux, qui résonne comme un aveu d’impuissance pour un homme qui, précisément, a disposé de cinq ans pour « faire » et n’a pas su.

    Ensuite, c’est la dégringolade, pour ne pas dire la catastrophe industrielle. Les titres sont parfois de vrais poèmes surréalistes, mention spéciale à Cécile Duflot qui s’est effectivement fait virer…

     Rama Yade avec Anthologie regrettable du machisme en politique (Editions du Moment): 989 exemplaires
     Cécile Duflot avec Le Grand Virage (Les Petits Matins) : 665 exemplaires
     Fin du fin, Jean-Christophe Cambadélis avec A gauche, les valeurs décident de tout (Plon): 326 exemplaires.

    Un score particulièrement indigent pour le premier secrétaire du parti socialiste qui a bénéficié d’une large exposition médiatique avec, entre autres, un passage chez Ruquier…

    La bérézina éditoriale continue de plus belle :

     Delphine Batho avec L’insoumise : 715 exemplaires,
     L’ineffable Michel Sapin avec L’écume et l’océan : 346 exemplaires. Chef-d’œuvre de ridicule, la couverture nous montre un Sapin conquérant, qui dans la tempête, ne craint pas de relever le col de sa veste toute neuve. Le sous-titre précise : Chronique d’un ministre du travail par gros temps…

    Sapin 

     Claude Bartolone, Je ne me tairai plus : 268 exemplaires.

    La palme revient tout de même à Christine Boutin avec Qu’est-ce que le parti chrétien démocrate ?, qui n’a écoulé que 38 exemplaires… Sa famille ?

    Alors, qui intéressent-ils ? Qui entendent-ils représenter ? Le pire, c’est que la plupart campent à la télévision, enchaînent les matinales, persuadés de captiver les foules alors que les Français se moquent de leur avis, de leur baratin, de leurs effets de plume. Et bien sûr, on se gardera de mettre leurs chiffres en rapport avec ceux d’Eric Zemmour – près de 500 000 exemplaires vendus pour Le suicide Français-, de Michel Onfray, Laurent Obertone… Tous ennemis revendiqués du système.

    Dernier exemple en date, et non des moindres : le livre de Philippe de Villiers Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, dont Albin Michel a tiré plus de 71 000 exemplaires. Entre 5 000 et 7 000 copies s’écouleraient par jour depuis le 1er octobre selon l’éditeur, ce qui place l’ouvrage en tête du classement des meilleures ventes et, si l’engouement se prolonge, devant Eric Zemmour. L’œuvre est celle d’un politique d’un genre particulier, puisque le fondateur du MPF y exprime son dégoût progressif envers un système autocratique dont il n’a pas voulu devenir l’otage, dézinguant à tout va ceux qui ne gouvernent pas mais font du « consumérisme politique », par exemple, en essayant de vendre des livres…

    Souverainiste, réactionnaire et gros vendeur… La nouvelle donne éditoriale ? De quoi donner des idées à Nadine Morano… Qui sait, peut-être engagerait-elle un nègre… 

     - Collaborateur de Politique magazine