UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • Lu sur La Couronne : Mgr le comte de Paris assistera aux funérailles d’État du Grand-duc Jean de Luxembourg

     

    reine-Sofia-Espagne-Jean-Orleans-obseques-comte-Paris-2-fevrier-2019_2_729_486-1.jpgLe chef de la maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris, assistera le 4 mai prochain aux funérailles d’État, du Grand-duc Jean de Luxembourg, décédé ce mardi 23 avril.

    D’autres maisons royales comme celle du Royaume-Uni ou de Belgique ont également d’ores et déjà annoncé leurs présences.

    L’héritier des rois de France assistera à ces funérailles aux côtés des représentants de la France qui rendront un hommage appuyé à ce résistant. Le gouvernement français a souligné la « place particulière (du Grand-duc) dans le cœur de notre Nation et son dévouement sans faille pour Sa Patrie » dans le communiqué de condoléances rendu public ce jour.

    « J’ai été attristé par la mort du grand-duc Jean de Luxembourg, mon cousin. C’était un monarque courageux qui a grandement contribué à libérer son pays en septembre 1944. Je serai présent lors de ses funérailles le 4 mai à Luxembourg. Je le confie à vos prières ainsi que sa famille, notamment le grand-duc Henri »  Monseigneur le comte de Paris, via sa page Facebook

    Le prince Jean de Luxembourg était le fils de la Grande-Duchesse Charlotte de Luxembourg et du prince Félix de Bourbon-Parme. Il est né au château de Berg le 5 janvier 1921. Il s’est engagé dans l’armée britannique lors de la Seconde Guerre Mondiale.

    Il a débarqué le 11 juin 1944 près de Bayeux et servit en Normandie à l’État-major de la 32e Brigade de la Guards Armoured Division. Il prit part à la bataille de Caen et entra le 3 septembre à Bruxelles.  Il rentra à Luxembourg aux côtés de son père le Prince Félix le 10 septembre 1944. Le 13 septembre, il rejoignit son unité, participa aux opérations autour d’Arnhem ainsi qu’aux combats de l’offensive de Rundstedt. Fin janvier 1945, il participa à la prise du Reichswald au Nord-Ouest de Wesel. Il continua la campagne avec les forces alliées en Allemagne jusqu’à la fin des hostilités.

    Il a épousé en 1953 la princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, fille du roi Léopold III et de la reine Astrid avec qui il eut cinq enfants : Marie Astrid, Henri, Jean, Margaretha et Guillaume. Le Grand-Duc a régné de 1964 à 2000. En 2005, il eut la douleur de perdre son épouse. Il vivait depuis son abdication au château de Fischbach. Il a toujours été très entouré par ses enfants, 22 petits-enfants et 15 arrières-petits-enfants. 

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 17. 1907 : Parution de "Bismarck et la France"...

    (Le souvenir de Jacques Bainville, Plon, 1936 - Quelques souvenirs, par Marie de Roux, page 146) :



    "...Il y aura bientôt trente ans qu'un soir de juin 1905, Henri Vaugeois m'avait demandé d'exposer aux premiers adhérents de la Ligue d'Action française ce que Bismarck avait fait pour faciliter en France l'avènement de la IIIème République et le succès électoral du parti républicain.
    Une grande partie de mon étude était empruntée aux articles que Jacques Bainville avait donné dans La Gazette de France quand l'éditeur Cotta, de Stuttgart, avait publié une correspondance jusque là inédite de Bismarck, où l'on pouvait voir combien le Chancelier avait souhaité la défaite de Mac-Mahon par Gambetta et désiré une entrevue personnelle avec celui-ci.
    Jacques Bainville était là. 
    Grâce à lui, la conférence devint une petite brochure rouge dont il écrivit la préface, qu'il enrichit de la traduction des principaux documents et que nous appelâmes de ce titre sans précaution : La République de Bismarck.
    "Nul français sachant le sens des mots, écrivait Bainville, ne pourra plus douter que le régime républicain a été désiré pour nous, a été presque imposé même par notre ennemi le plus constant."
    Toute une part de l'oeuvre historique de Jacques Bainville a illustré avec une objectivité de plus en plus sereine la vérité brûlante qu'il avait formulée dans la petite brochure rouge.
    Ce fut son grand secret de s'imposer à l'opinion adverse par une modération implacable. 
    Au cours de ces trente années, où j'étais souvent aux côtés de nos amis à la place sans danger de défenseur, je n'ai jamais eu l'honneur d'avoir à défendre Jacques Bainville; ce très grand journaliste n'a pas eu un procès de presse..."

     

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Au nom de la terre

    Au nom de la terre, un film français d’Edouard Bergeon, avec Guillaume Canet et Veerle Baetens (Pierre et Claire Jarjeau, le couple d’agriculteurs), Anthony Bajon (Thomas Jarjeau, leur fils), Rufus (Jacques Jarjeau, le père de Pierre),
    d’après l’histoire vraie des parents du réalisateur.

    Après Petit paysan, en 2017, Au nom de la terre est le 3ème long-métrage que j’aurai vu cette année sur la crise agricole (Roxane, et le film islandais Mjolk, la guerre du lait).

    Une réalisation à charge contre l’industrialisation de l’agriculture et l’élevage en batterie.

    Pierre Jarjeau ne se définit pas comme un paysan, même pas un « exploitant agricole », mais comme un « commerçant ».

    Ainsi qu’un joueur qui emprunte pour récupérer sa mise, il s’imagine s’en sortir en ajoutant des dettes aux dettes, poussé en cela par d’autres entrepreneurs carnassiers qui le poussent à voir toujours plus grand…

    A quand la mise en cause de la responsabilité pénale de ces conseilleurs-vendeurs qui ne sont jamais les payeurs ?

    En conclusion, le film rappelle les suicides quasi quotidiens des agriculteurs.

    Je n’aime pas l’acteur Guillaume Canet qui joue le plus souvent dans des films que l’on peut ne pas aller voir, quand ils ne sont pas à éviter. Il faut lui rendre cette justice qu’il interprète magnifiquement son personnage et méritera certainement pour ce rôle un César.

    De même on est bluffé par l’amour de Claire Jarjeau pour son mari…

    Vraiment Edouard Bergeon a fait un très grand film.

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Au nom de la terre

    non

    03/10/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Downton Abbey

    non

    02/10/2019

    Un bon film

    L’homme à la moto

    oui

    22/09/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    L’Affaire Pasolini

    oui

    29/09/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Viendra le feu

    non

    01/10/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Ad Astra

    non

    26/09/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    19218776lpw-19219345-article-jpg_6448222_660x281.jpgA partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 37. La Revue universelle...

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

    La Revue Universelle...

    L’une des plus remarquables réalisations de Bainville, ce n’est peut-être pas un livre, aussi importants qu'ils aient pu être pour certains; l’une des pensées les plus fécondes de son règne intellectuel (pour paraphraser Louis XIV), c’est peut-être... "La Revue universelle"....

    C'est en 1920 que Jacques Bainville fonde cette Revue : il en était le directeur, et Henri Massis, le rédacteur en chef.

    Dans Le Figaro du 19 juillet 1919 était paru un manifeste "Pour un parti de l'intelligence"; la Revue universelle, qui en découle, avait pour programme : 
    "Rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l'esprit".

    La Revue se situait évidemment dans la ligne du Nationalisme intégral de L'Action française.

    Y collaborèrent Charles Benoist, Marie de Roux, Robert Havard de La Montagne, René Johannet, Georges Valois, Firmin Bacconnier, Pierre-Antoine Cousteau, Georges Gaudy, Gustave Thibon, Pierre Gaxotte, Claude Roy, Gonzague de Reynold, Jacques Maritain (en charge de la rubrique philosophique, au début des années 1920), Charles Maurras, Maurice Vaussard et Henri Gouhier.
    Puis, après 1941, Pierre Boutang et Raoul Girardet. 

    La Revue universelle s'intéressait particulièrement à la politique extérieure, mais on y trouvait aussi des études sur l'art, la littérature la philosophie, écrites par Léon Daudet, Thierry Maulnier, André Rousseaux ou Robert Brasillach. 

    Son dernier numéro paraîtra en 1944...

    "...Ah ! comme tout alors me semblait simple, facile, uni. Je nous revois ensemble dans notre commun bureau de la Revue universelle, lorsque nous établissions le sommaire du prochain numéro, et qu'il en réclamait les épreuves. Il lui suffisait d'un regard, mais c'était un regard infaillible; rien qu'un mot parfois pour formuler sa décision, mais c'était un mot sans réplique. Et quel repos, quel assentiment, quand il avait conclu d'un simple geste, qui supprimait le tâtonnement, l'hésitation, l'incertitude..." 
    (Henri Massis).

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Fête de famille...

    A l’affiche : Fête de famille, une comédie dramatique de Cédric Kahn, avec Cédric Kahn et Laetitia Colombani (Vincent et son épouse Marie), Catherine Deneuve (la mère de Vincent, Romain et Claire), Vincent Macaigne (Romain, le cinéaste), Emmanuelle Bercot (Claire), Luàna Bjrami (Emma, la fille de Claire), Joshua Rosinet (Julien).

    Il aurait été dommage de ne pas voir La Prière, du même réalisateur ; cette fête de famille n’est pas de la même veine, mais on s’y amuse malgré les différents drames – qui sont ceux de notre époque - qu’elle évoque.

    Un film très réaliste où l’on acceptera l’écho (et l’écot) du politiquement correct avec Julien, le Grand Remplaçant, qui cohabite avec Emma sous le regard bienveillant de sa grand-mère, et le discours antiraciste puisque c’est lui qui est accusé de vol…               

    On se réjouira néanmoins de l’hommage rendu à la famille avec ses membres si différents qui s’engueulent et se rassemblent autour du gâteau d’anniversaire ; on appréciera surtout le très bon jeu d’acteur d’Emmanuelle Bercot, dans un rôle qui aurait aussi parfaitement convenu à Valeria Bruni Tedeschi.                             

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 350 autres sur mon blog Je ciné mate.

     

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Moonwalk One

    non

    22/08/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Fourmi

    non

    06/09/2019

    Un bon film

    Roubaix, une lumière

    non

    05/09/2019

    intéressant

    Once upon a time… in Hollywood

    oui

    28/08/2019

    A revoir en VF

    Van Gogh et le Japon

    Non

    13/06/2019

    J’aurais pu ne pas le voir

    Le Voyage dans la Lune

    non

    02/09/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Un havre de paix

    non

    10/07/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Notre politique migratoire relève de notre souveraineté, pas de celle du pape !

     

    En deux mots.jpgQue le sermon de Noël du pape François ait contenu des passages propres à provoquer le scandale, ce qui n'est gère douteux, ne nous empêchera pas de garder envers le Souverain Pontife le ton et le respect dûs au chef d'une Eglise qui pendant tant de siècles a façonné notre Civilisation. Cela ne nous empêchera pas davantage de dire notre désapprobation de son propos au soir de Noël. 

    Nous n'imiterons pas le pape François lorsqu'il empiète sur le terrain politique : nous n'entrerons pas dans l'exégèse théologique ... 

    Cependant, comme la plupart des Français, nous connaissons suffisamment les évangiles pour savoir que Joseph et Marie se rendant de Nazareth à Bethléem pour s'y faire recenser n'y sont pas présentés comme des migrants mais comme des voyageurs. Ils obéissent en l'espèce non pas directement à la loi de Dieu, des prêtres ou des rabbins, mais au pouvoir politique, en l'occurrence celui de l'empereur romain, païen ; les Ecritures ne disent pas non plus, nous semble-t-il, qu'ils ont été rejetés par les gens de Bethléem mais qu'ils ont dû être logés dans une grotte attenante à la salle commune où simplement il n'y avait plus de place. Quant à la fuite en Egypte, elle est celle d'une famille de trois personnes ; pas de millions de réfugiés ou de migrants  ; elle est de courte durée avec esprit de retour des trois réfugiés dans leur patrie sitôt le danger passé. Elle n'a rien à voir en tout cas avec une migration massive de peuplement. 

    On ne peut pas faire reproche au pape de prêcher la charité personnelle aux fidèles catholiques. On peut en revanche s'opposer comme citoyens à ses empiétements dans le domaine politique qui est celui des peuples et des gouvernants.  

    Remercions donc le Saint-Père, si nous sommes chrétiens, de nous inviter à la charité ; mais portons à sa connaissance en tant que membres de la communauté française que nous avons déjà accepté de recevoir chez nous un très grand nombre d'étrangers, sans nul doute un beaucoup trop grand nombre ; que nous en avons payé chèrement le prix ; que, même, nous devrions nous préoccuper d'organiser le retour dans leur pays d'origine d'un grand nombre d'entre eux indésirables chez nous ; et qu'en conséquence, nous ne sommes nullement disposés à en recevoir de nouveaux contingents ; enfin  que cette politique relève de notre souveraineté et non, en l'espèce, de la sienne. 

    Rassurons les catholiques : ce langage n'est ni iconoclaste ni nouveau. C'est celui que nos rois tenaient aux papes lorsqu'ils prétendaient intervenir dans les affaires de la France. Cela non plus, d'ailleurs, n'est pas nouveau.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien ci-dessous

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Guerre d'Algérie : « On n'a rien fait de mal » estime Éric Zemmour

    « Nous avions gagné la bataille d'Alger ... »

     

    DÉBAT - Emmanuel Macron a reconnu jeudi 13 septembre que la France était responsable dans la disparition de Maurice Audin. « Il n'a pas reconnu un fait historique, il reconnaît la responsabilité de la France, ce n'est pas la même chose, il n'y avait aucune responsabilité de la France » selon Éric Zemmour.  Nos lecteurs seront juges de la position d'Alain Duhamel. (RTL, 14.09) 

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour, Alain Duhamel et Marie Sasin  

    Emmanuel Macron a reconnu jeudi 13 septembre que la France était responsable dans la disparition de Maurice Audin, ce qui a suscité une forme de choc, voire brisé un tabou. Le Président « reconnaît, au nom de la République française, que Maurice Audin a été torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires qui l'avaient arrêté à son domicile » , le 11 juin 1957. 

    « C'était une décision qui était difficile et ça n'est pas une décision qui est agréable puisque c'est reconnaître une responsabilité d'État, une responsabilité d'une fraction de l'armée à un moment donné » , selon Alain Duhamel. 

    « Je crois quand même que quand on est un pays comme la France qui a une histoire immense et glorieuse, globalement glorieuse, quand on est comme la France un pays qui a toujours cherché à se donner, quelque fois de façon abusive, en modèle au reste de l'humanité, à mettre ses valeurs en avant. »

    «  Je pense qu'il faut avoir le courage pour certaines périodes qui sont beaucoup plus noires de reconnaître les choses, surtout en ce qui concerne la réalité des faits, il n'y a pas beaucoup de doutes  » , ajoute-t-il.

    « On a le choix entre le roman national avec son imaginaire et ses lacunes soit le récit national qui à mes yeux demande plus de courage et correspond plus à une culture démocratique » , d'après Alain Duhamel.

    « Je pense que c'est la longue litanie de nos chefs d'État qui depuis Chirac battent leur coulpe sur le dos du passé, des hommes du passé en faisant repentance du passé de façon assez scandaleuse et je dirai ignominieuse » , selon Éric Zemmour.

    « Il faut voir le contexte en décembre 1956 il y avait 122 attentats il fallait imaginer tous les jours un Bataclan, des cinémas sautaient (...) l'armée a les pouvoirs de police, ils lui ont été donnés légalement par un vote d'une majorité de gauche, voté par des socialistes et des communistes (...) un an après en décembre 1957 il n'y a plus un seul attentat, alors je veux bien il y a eu de la torture, il y a eu tout ce que vous voulez, je ne le nie pas et je dis le jeu en valait la chandelle» .

    À propos d'Emmanuel Macron, « il n'a pas reconnu un fait historique, il reconnaît la responsabilité de la France, ce n'est pas la même chose, il n'y avait aucune responsabilité de la France. On n'a rien fait de mal, c'était légal, il fallait arrêter ce terrorisme inouï » , commente Éric Zemmour.  ■ 

    Éric Zemmour

  • Patrimoine • Exposition : « Louis-Philippe et Versailles »

     

    Du 6 octobre 2018 au 3 février 2019, le château de Versailles consacrera pour la première fois une exposition d’ampleur à Louis-Philippe et à sa décision de transformer l’ancienne résidence royale de Versailles en un musée dédié à l’histoire de France, inauguré en 1837. 

    Le 6 octobre 1789, lorsque Louis XVI, Marie-Antoinette et la famille royale sont contraints de quitter Versailles, le Château est déserté et cesse définitivement d’être une résidence royale. Héritier de la famille d’Orléans, Louis-Philippe a peu d’histoire commune avec le Versailles de l’Ancien Régime mais marque son intérêt pour le palais dès son accession au trône en 1830. Le nouveau roi des Français s’attache à transformer ce bâtiment monarchique en un monument national dédié « à toutes les gloires de la France ». Il imagine un musée ouvert à tous, à la portée pédagogique, dans lequel les tableaux se lisent comme un livre d’image. Son but est une véritable manœuvre politique : réconcilier les Français, profondément divisés, mais surtout inscrire son règne dans l’histoire nationale. L’exposition retracera le goût de Louis-Philippe et l’implication directe du roi dans les travaux qui ont abouti à l’inauguration des Galeries Historiques le 10 juin 1837. 

    Une plongée dans le Versailles du XIXe siècle

    À travers plus de 200 œuvres provenant d’institutions prestigieuses, l’exposition fera date par sa volonté de proposer aux visiteurs une véritable plongée dans le Versailles du XIXe siècle. L’exposition sera notamment présentée dans les salles d’Afrique et d’autres Galeries Historiques du Château, dont les toiles commandées par Louis-Philippe seront dévoilées au public. En prolongement de l’exposition, un parcours de visite inédit entrainera le public à travers le Château à la découverte de nombreuses salles du musée de Louis-Philippe, ouvertes exceptionnellement. Ainsi, les visiteurs pourront s’immerger dans les salles des Croisades, la salle des États-Généraux, ou encore la salle du Sacre et la salle 1792, toutes deux restaurées pour l’occasion. De plus, des ensembles disparus des Galeries Historiques seront restitués, comme la galerie de sculptures dédiée à Louis XIV au premier étage de l’aile du Midi. 

    « Ce que Louis-Philippe a fait à Versailles est bien. […] C’est avoir donné à ce livre magnifique qu’on appelle l’histoire de France, cette magnifique reliure qu’on appelle Versailles. » – Victor Hugo

     

     1485427667_logo-chteau-de-versailles-positiffw-300x79.jpg

    Exposition au Château jusqu’au 3 février 2019.
    L’exposition est ouverte du mardi au dimanche :
     de 9h à 18h30 (dernière admission à 17h45) jusqu’au 31 octobre.
    • de 9h à 17h30 ( dernière admission à 16h45) à partir 1er novembre. 

    Source : Château de Versailles

  • Arménie, pays sans soutiens, par Charles de Meyer.

    C’était déjà l’automne. Les journaux parlaient confinement mais quelques libertés s’exerçaient encore. Personne n’imaginait que le premier ministre déciderait de la distribution de la communion et que des évêques lui donneraient raison.

    Là-bas, dans le Caucase, la mobilisation ne faiblissait pas. L’Azerbaïdjan avait bien prévu son affaire. La campagne présidentielle américaine, les gogos qui marchaient dans la révolution « des femmes » au Belarus, la France engagée contre les Russes empoisonneurs. La route était libre pour mener l’assaut sur le Haut-Karabagh qui refuse son incorporation de force au pays par Joseph Staline, commissaire aux nationalités de la naissante Union Soviétique.

    Sur le podium, place du Trocadéro, les élus et les porte-voix enchaînaient les diatribes. J’étais un peu au fond, entre Franz-Olivier Giesbert et des élus du conseil régional d’île-de-France. Personne ne m’a reconnu. Quelques amis sans doute, venus maintenir leur flamme militante pour une cause lointaine, en faveur de laquelle le Quai d’Orsay ne piperait mot. Bakou avait décidément choisi le bon moment. Et Macron, pourtant statutairement membre du groupe de Minsk sensé surveiller le conflit, avait d’autres préoccupations.

    C’est loin, l’Artsakh. Presque exotique. Bon à emplir les catalogues de randonnées patrimoniales et les colloques de juristes. Et pourtant des jeunes gens donnèrent leur vie pour Stepanakert et Chouchi. Ils répétaient là le geste de leurs aïeux, prêts à mourir à vingt ans en attendant le règlement du conflit. En face, l’Azerbaïdjan. Un pays complexe, qui n’est certainement pas le parangon de l’islamisme que certains voulurent décrire. Mais un pays qui a compromis son action par le biais des pires alliances : Erdogan et son panturquisme – les drapeaux azéris flottaient partout en Anatolie –, les mercenaires syriens avides de continuer leur besogne criminelle…

    François-Xavier et François-Marie, partis sur la ligne de front, n’ont pas de mots trop élogieux pour dire la foi des combattants et le désespoir des populations civiles, réfugiées dans des caves, attendant l’effet inéluctable de la supériorité financière et militaire de l’adversaire. À peine de retour au moment où je manifestais place du Trocadéro, ils avaient les plus vives angoisses sur le sort de leurs amis restés au front. Ils n’avaient pas tort. Et du défaitisme que les orateurs s’employèrent à prévenir, il ne serait bientôt plus question. L’exode vers l’Arménie attendait les rescapés, déplacés vers les froideurs de l’hiver et une terre de frères dont l’économie commence à peine à progresser. À Goris, les déplacés ont vu la guerre se terminer et leur terre revenir à l’Azerbaïdjan. Les cœurs saignent et les mères pleurent les soldats disparus.

    Une fois la défaite consommée, le gouvernement français a fait savoir sa disponibilité à l’action. Une fois la Russie venue geler le conflit, deux stagiaires de sciences-po, certainement épris de lutte intersectionnelle, auront commis une note sur le droit international, la diaspora arménienne et les cendres du groupe de Minsk.

    La guerre est si lisible quand on ne l’étreint pas. La guerre est si puérile quand on ne la souffre pas. La guerre du Haut-Karabagh était trop lointaine pour la diplomatie écologiste. La France s’est tue. Elle avait mieux à faire. La République a des combats à mener pour les droits des minorités au Kamtchatka, alors, les vallées de l’Artsakh…

    2.jpg

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Royaliste n°1205 (15 Février 2021).

    1.jpg

    2.jpg

    Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1205, daté du 15 février) vient de paraître.

     
    Au sommaire de ce numéro :
     
    Page 2 – Patriotisme économique : la politique des coups de menton. – Sur le mur de Jean Chouan.
    Page 3 – Dérive syndicale. – L’Écho du net.
    Page 4 – L’hydrogène, une filière française prometteuse. – La quinzaine sociale.
    Page 5 – L’indépendance du parquet : vrai et faux problème.
    Page 6 – L’Irlande et le Brexit. – Voix étrangères. – Les Faits majeurs.
    Page 7 – Bolsonaro, super Trump.
    Pages 8 et 9 – La France est-elle défendue ? Conclusion de notre enquête sur la défense.
    Page 10 – Crises d’Orient. – Le Carnet.
    Page 11 – Les Murs Blancs et Esprit.
    Page 12 – Présidence portugaise : un modèle à suivre ?
    Page 13 – Sylvain Tesson. – Jean-Marie Rouart.
    Page 14 – Royalistes contre nazis : Robert d’Harcourt.
    Page 15 – Le mouvement royaliste.
    Page 16 – Éditorial : naufrages populistes.
     
    Pour vous abonner :

    Pour nous contacter : Royaliste, rédaction-administration :

    Bloc C, BAL 13 – 36,38, rue Sibuet, 75012 PARIS
     
    Téléphone : 06 43 11 36 90 

    lejournal@nouvelle-action-royaliste.fr

     
    Pour vous désinscrire de la liste de diffusion:
     
     
    A nos abonnés, à nos lecteurs
    ROYALISTE PARAIT RÉGULIÈREMENT ET ACCROÎT MÊME SA PAGINATION SUR 16 PAGES, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire actuelle.
    Vous recevez donc votre journal en version numérique, sous format PDF, lors de sa parution.
    A partir de ce numéro 1190, nous reprenons l'impression du journal et l'expédition par La Poste des exemplaires papier, qui vous seront livrés dans les délais habituels.
     
     
    Pour les lecteurs qui renouvellent leur abonnement ou pour ceux qui souscrivent un premier abonnement, nous les invitons à le faire :
    - via le site de la NAR (http://nouvelle-action-royaliste.fr/presentation/royaliste) sur notre boutique en ligne en utilisant l’option PayPal de règlement sécurisé par carte bancaire,
    - ou par virement sur notre compte Nouvelle Action Royaliste auprès de la Banque Postale (IBAN : FR26 2004 1000 0100 1931 4Z02 066, en précisant votre nom, votre adresse, votre éventuelle adresse mail et la formule d’abonnement choisie (« Papier et PDF » ou « Uniquement PDF ») afin d’alléger autant que possible nos taches de gestion.
    Nous vous remercions de votre compréhension. Royaliste a besoin de votre soutien dans cette période difficile.
     
    N’hésitez pas non plus à transmettre tout ou partie de ce journal à vos amis qui pourraient être intéressés : c’est grâce à vous que l’audience de Royaliste peut s’accroître.
     
    Bonne lecture.
    La Rédaction
  • Des lectures pour l’été : Aria de Nazanine Hozar, 2020, par Antoine de Lacoste.

    1A.jpg

    À Téhéran, en 1953, Mehri vit un accouchement difficile. Très pauvre, elle est aidée par un couple ami qui ne peut que constater le drame : c’est une fille. Le mari n’en voudra pas et la tuera très certainement. Pour sauver l’enfant, Mehri l’abandonne dans une rue.

    antoine de lacoste.jpgUn jeune camionneur de l’armée découvre la petite fille à temps. C’est un homme de cœur, il l’emmène chez lui, à la fureur de Zahra son épouse acariâtre, et l’appelle Aria. Ce livre raconte son .

    L’ d’Aria sera difficile sous la coupe de Zahra, mais elle s’adapte avec intelligence et courage, bien aidée par l’affection de son sauveur et d’un petit voisin qui organise des rencontres clandestines d’un jardin à l’autre. En grandissant, Aria aura enfin de la chance et sera adoptée par une riche veuve. C’est alors l’aisance et les facultés intellectuelles de la jeune fille peuvent s’épanouir au lycée.

    Elle devient amie d’un Arménien, dont le riche père est proche du Shah d’, et de la fille d’un militant communiste tout en donnant des cours d’alphabétisation à une qui se révélera juive. Ce sont les dernières années d’un Iran où il était encore possible de ne pas être musulman.

    Ils sont tous hostiles au Shah et à sa redoutable police , la Savak. La révolution bouillonne, l’Ayatollah Khomeini, exilé en France, soulève l’enthousiasme. Ils découvriront, trop tard, qu’ils ont participé à leur propre malheur.

    Le premier roman de cette jeune iranienne exilée au Canada est une réussite et son succès bien mérité. La clarté du style et la fluidité du récit en rendent la lecture très agréable. De plus, la plongée au sein de quarante années de l’histoire de l’Iran est tout à fait intéressante. La peinture politique et sociologique de Téhéran est parfaitement restituée avec cette touche de nostalgie poétique propre aux exilés perses.

    Il y a bien sûr quelques défauts. Certains faits, non essentiels il est vrai, demeurent un peu obscurs. Une aventure homosexuelle, brève et sans détails heureusement, est évoqué au début du livre et donne le sentiment d’être plaquée pour correspondre aux critères modernes.

    Mais c’est un beau roman et l’auteur a su donner au personnage d’Aria une densité étonnante. Ce n’est pas « une odyssée féministe » comme l’a écrit démagogiquement John Irving mais une odyssée féminine, ce qui n’est pas la même chose. D’ailleurs Aria n’est en rien féministe. Et, sans aller jusqu’à l’appréciation de Margaret Atwood, « Un Docteur Jivago iranien », il faut reconnaître à ce livre un vrai souffle.

    Aria (La cosmopolite) Format Kindle de Nazanine Hozar

     

    Le blog d’Antoine de Lacoste

     

    Antoine de Lacoste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans notre Éphéméride de ce jour...

    1766 : La Lorraine devient française

               

    Elle avait été donnée, à titre de compensation, à Stanislas Leszczynski, roi détrôné de Pologne, étant entendu qu'à sa mort - sa fille avait épousé Louis XV - elle reviendrait à la France (voir l'Éphéméride du 20 octobre)... 

    LORRAINE.JPG
    La Lorraine fut jadis la terre de ces Médiomatrices et de ces Leuces dont parle César dans sa Guerre des Gaules, et dont les principaux centres étaient Divodurum (Metz) et Tullum (Toul).

    Elle conserve par son nom (Lorthringen) le souvenir du royaume de Lothaire, la Lotharingie, constituée au traité de Verdun, signé en 843 par les trois fils de Louis le Pieux :

    • Charles le Chauve (qui obtint, en gros, la plus grande partie de la France actuelle, à gauche des "quatre rivières" : l'Escaut, la Meuse, la Saône et le Rhône; cette "ligne" resta la frontière orientale de la France jusqu'au début du quatorzième siècle...);

    • Louis le Germanique (qui obtint, en gros, l'Allemagne actuelle, tous les territoires situés à droite du Rhin);

    • et Lothaire, qui obtint la zone intermédiaire, immense et très riche zone mais indéfendable et sans aucune unité : l'Italie, le sud-est de l'ancienne Gaule (sur la rive gauche du Rhône) et tous les territoires, jusqu'à la Mer du Nord, compris entre la rive gauche du Rhin et la terre de Charles: Bourgogne, Belgique actuelle, Pays-Bas...).

    (voir l'Éphéméride du 9 août sur la fin de la Lotharingie...)

     

    FRANCE RHIN 1.jpg
    La longue "marche" de la France vers sa frontière du Rhin...
     

            

    Cette Lotharingie était aberrante : elle fut, logiquement, une terre disputée. Pendant mille ans (voir les quatre cartes ci-dessus), les rois de France luttèrent pour repousser, au Nord et à l'Est, des frontières trop proches de Paris :

    la première étape de cette marche vers l'Est fut l'acquisition des Trois Evêchés (Metz, Toul et Verdun), en 1552, par Henri II;

    puis vint l'acquisition de l'Alsace par Louis XIV, dès 1648 (la Franche-Comté ayant déjà été "réunie" au royaume...);

    enfin Louis XV réunit la Lorraine à la France, en 1766.

    Le montage qui permit cette intégration en douceur fut accepté par toute l'Europe, car il mettait fin à la Guerre de Succession de Pologne. Le duc François de Lorraine ayant épousé la future impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, accepta, en 1737, de céder ses duchés de Lorraine et du Barrois à Stanislas, roi déchu de Pologne et beau-père du jeune Louis XV. Étant entendu qu'à la mort de Stanislas, la Lorraine reviendrait à la France...

    La petite histoire - et les fins gourmets... - retiendra que si, durant son "règne" pacifique, Stanislas favorisa les artistes - ce qui nous vaut aujourd'hui, entre autres, la splendide Place Stanislas, à Nancy, il fut aussi l'inventeur du... Baba au rhum, ce qui est loin d'être négligeable !

    place.jpg
  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Tokyo shaking.

    5.jpg

     

    A l’affiche : Tokyo shaking, un film français, malgré son nom (Tremblements à Tokyo ?) d’Olivier Peyon, interprété par Karin Viard (Alexandra, cadre supérieur dans une banque française à Tokyo), Yumi Narita (Kimiko, son assistante), Philippe Uchan (Dominique Besse, le directeur), et Stéphane Back (Amani Sassou, le stagiaire).

    guilhem de tarlé.jpgTokyo shaking, un film catastrophe sur le tsunami qui provoqua l'explosion nucléaire consécutive de Fukushima (11 mars 2011). N'en déplaise aux gauchos-écolos, rouges et verts, anti nucléaires, cela n'a rien à voir avec Tchernobyl.

    Sous la très forte réserve de la propagande politiquement correcte, c'est notre 2ème "bon film" parmi les 14 que nous avons vus depuis la réouverture des salles, le 19 mai. Il offre d'abord un voyage découverte à Tokyo, sans besoin d’un pass sanitaire, avec un aperçu d'une communauté française expatriée relativement importante, et surtout la rencontre d'un peuple attachant, plein de dignité,  que j'ai plaisir à saluer bien bas. La grand-mère qui évoque la Tour Eiffel et... Marie-Antoinette, m'a fait oublier Mitsuhirato ou encore la cruauté nippone de Silence (2016) et nombre de films de guerre.

    C'est aussi une dénonciation de ces multinationales du fric, de l'ambition et du chacun pour soi.
    On le voit, "Tout est sous contrôle", et - Black lives matter – le réalisateur met le genou à terre devant le jeune stagiaire si parfait, si "talentueux" - comme ils disent.
    La case "Diversité = Chance pour la France" a été cochée, et le quota respecté.
    Oui, "Tout va très bien, Madame la Marquise".

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020 et 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

    Septembre 2020

    Les Misérables

    Ladj Ly

    Je recommande

    Drame

    français

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Quai des orfèvres.

    8.jpg

     

     

     

    Art et Essai : Quai des orfèvres, un film de 1947 d’Henri-Georges Clouzot, avec Louis Jouvet (l’inspecteur Antoine), Suzy Delair et Bernard Blier (Jenny Lamour et son mari Maurice Martineau),
    adapté d'un roman de Stanislas-André Steeman.

    guilhem de tarlé.jpgQuai des orfèvres… « Avec son tralala »... un très grand film, une excellente soirée,  une leçon de cinématographie, comme quoi l'on peut faire du cinéma magnifique  sans vulgarité,  sans sexe, sans violence.

    Certes avec Jouvet, avec du cirque, avec Suzy Delair,
    et avec Jouvet,
    Avec du music- hall, avec l'accent des titis parisiens et la gouaille des actrices,
    et avec Jouvet,
    avec du french-cancan et les chansons d'après-guerre qui nous donnaient envie de fredonner,
    avec Bernard Blier
    et avec Jouvet,
    tous les ingrédients étaient là pour un cocktail détonnant, encore fallait-il avoir la magie de l'alliage...
    et j'allais oublier la voix de Jouvet...

    Oui, décidément, au risque de rendre jaloux - c'est le thème du film - les autres  réalisateurs, je n'hésite pas à écrire que Henri-Georges Clouzot  est un orfèvre.
    C'est vrai  que Quai des orfèvres est une production de 1947, et 73 ans après nous sommes encore suffisamment nombreux à pouvoir témoigner que ce fut un bon cru, une très bonne année.

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

    Septembre 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Quai des orfèvres.

    8.jpg

     

     

    A l’affiche : Les Apparences, un film de Marc Fitoussi, avec Karin Viard, Benjamin Biolay et Achille Marques da Costa (les époux Eve et Henri Monlibert et leur fils Malo), Laetitia Dosch (Tina, l’institutrice de Malo et maîtresse d’Henri), Lucas Englander (Jonas Ksarez) et Evelyne Buyle (Madame Belin),
    adapté du roman Trahie de Karin Alvtegen.

    guilhem de tarlé.jpgLes Apparences… Ce film  a l'apparence d'un thriller anodin dans lequel une bourgeoise, par ailleurs « parvenue », veut paraître une "femme bien" dans un couple idéal sur lequel une bonne fée s'est penchée pour que tout lui sourie…
    En fait, il s’agit d’un film à charge, contre l’hypocrisie.
    La coupable, c’est la femme – qui se prénomme précisément Eve -, et les féministes devraient réagir en dénonçant la lâcheté du mari qui lui  reproche ce qu'il n'a pas fait lui-même.

    Quant à moi, ce film m'apparaît subversif en faisant, contre les apparences, une promotion du divorce : « je m'ennuyais auprès de toi, et je t'ai trompée... tu aurais dû divorcer... ».

    A moins que la soi-disant charge contre Les apparences ne soit qu’apparence ?

    Après tout Eve Monlibert voulait-elle seulement sauver l’apparence d’un couple idéal ou voulait-elle véritablement sauver ce couple et son amour ?
    l’antidote de ce divorce, auquel elle n’a manifestement pas pensé, n’est-il pas le véritable amour, bien au-delà d’une passion éphémère.
    Si l’amour est sentiment, il importe que celui-ci soit fondé, bâti sur du roc,, comme la maison dans laquelle il s’abrite, à savoir la volonté d’aimer, l’engagement permanent d’aimer. Dans un livre, paru en 2014, Une journée particulière,  l’auteur Anne-dauphine Julliand, nous enseigne merveilleusement :
    « S’aimer toute une vie relève d’une décision sans cesse renouvelée (…) aimer est un choix, un apprentissage de chaque jour ».

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français