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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • On parle beaucoup d'Histoire, en cette rentrée scolaire.....

    BAINVILLE 1.jpg           .....notamment à propos des nouveaux horaires (?) en Terminale. Une bonne raison d'en faire un peu, de l'Histoire, et de la "grande", en relisant le lumineux chapitre VII de "L'Histoire de deux peuples", de Jacques Bainville, qui explique le processus qui a conduit à la deuxième Guerre mondiale. 

            Elle a débuté aujourd'hui, 3 septembre... il y a 71 ans.....

  • A lire... : Les hauts lieux de l’Histoire de France

            "Alésia, la Bastille, le château de Versailles, l’Arc de Triomphe, le palais de l’Élysée, Rethondes… Autant d’endroits qui ont marqué l’histoire de France. Cet ouvrage évoque avec humour les lieux et monuments de notre histoire. Des grottes ornées de Dordogne aux plages du débarquement, retrouvez tous les lieux emblématiques de notre passé" nous dit l'auteur.

            Et, de fait, classés selon l'ordre chronologique, on les visite (presque) tous, ces lieux qui jalonnent notre Histoire : Lascaux, Carnac, Alésia, le Pont du gard, Lyon, capitale des Gaules, Rocamadour, le Mont Saint-Michel, Reims, Saint-Denis, Château-Gaillard, les châteaux cathares, l’abbaye de Cluny, l’abbaye de Cîteaux, Notre-Dame de Paris, Carcassonne, Avignon, Le Louvre, les châteaux de la Loire, le château de Chambord, le château de Versailles, Saint-Malo, la citadelle Vauban à Lille, Nantes et le quai de la Fosse, Paris, les Champs-Elysées, la Bastille et sa place, la maison natale de Napoléon Bonaparte, le Panthéon, l’Arc de Triomphe à Paris, la tombe du Soldat inconnu, le palais de l’Elysée, le cimetière du Père-Lachaise, la tour Eiffel, l’ïle de Clipperton, la mine et le bassin lorrain, Strasbourg, Verdun, l’île Seguin, la Ligne Maginot, Drancy, Vichy, Oradour-sur-Glane, le Vercors, les plages du débarquement, le Havre et la reconstruction…

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    Les hauts lieux de l’histoire de France par Renaud Thomazo, Larousse, Collection Les petits précis de culture générale, 96 pages, 4, 90 €

  • Histoire de France : pithécanthropes, néandertaliens, dinosaures et autres font de la résistance...

                         Un mouvement est en marche, inéluctable, et il se déroule inexorablement, même si nous le trouvons trop lent : le mouvement de re-découverte et de ré-appropriation par les français de leur Histoire, enfin débarrassée et expurgée de l'idéologie et des mensonges de la vérité officielle.

               Et pourtant ! Pourtant, il y a encore des intoxiqués qui s'obstinent à maintenir, envers et contre tout, les contre-vérités les plus énormes, les déformations et travestissements de la réalité les plus scandaleux...

    reynaert.jpg

               Sur LCI, Julien Arnaud a reçu François Reynaert, catalogué journaliste et écrivain, qui publie un livre qu'il affirme être un livre d'Histoire. Il ajoute même, aggravant son cas, qu'il a écrit ce livre pour corriger certaines fadaises que nous avons tous, affirme-t-il, appris à l'école.

              Le titre de son livre ? : Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises... Mais on va vite voir que, en fait de fadaises, c'est lui qui les débite, et avec un aplomb, une assurance littéralement stupéfiantes !

     

               Trois enormités dans l'entretien, que nous avons visionné intégralement. Sont-elles  plus monstrueuses qu'écoeurantes, ou l'inverse ? Vous jugerez.....

               1 : Julien Arnaud pose la question : "...pour Louis XVI... auriez-vous voté la mort ?" Le personnage commence alors la classique contorsion du je ne suis pas favorable à la peine de mort mais..... Mais, oui, il aurait voté la peine de mort. Et pourquoi ? Mais voyons, parce qu'il est prouvé que Louis XVI  a trahi !

               Alors que c'est, évidemment, la Révolution qui a agressé l'Europe, déclarant une guerre funeste et anti naturelle, contraire à tous nos intérêts de l'époque. Que Louis XVI ait mal réagi, sans amis, sans conseillers, non préparé qu'il était à des faits extra-ordinaires auxquels, de toutes façons, personne n'était préparé, voilà ce que personne ne peut nier. Mais il convient de commencer par le commencement. La folie des folies, le crime des crimes, c'est d'avoir mis le feu à l'Europe. Un feu qui devait ruiner notre position dominante sur le continent, briser notre puissance militaire et démographique, et amener par deux fois les coalisés de l'Europe entière sur notre territoire, qui n'avait plus été envahi depuis des lustres.

                De cela, pas un mot de notre prétendu correcteur de fadaises : drôle d'historien ! et beau boni-menteur ! Il ne retient qu'une chose de tout ce gigantesque gâchis voulu et créé par la seule Révolution, sa vérité-mensonge officielle : Louis XVI a trahi. Plus aveugle ou plus menteur que moi, tu meurs !.....

                2 : la seconde enormité est peut-être encore plus grandiose que la première. Non, ni la Convention, ni Robespierre, ni leur système et leur régime ne peuvent être qualifié de totalitaires. Tiens donc, et pourquoi, s'il vous plaît ? Accrochez-vous ! Parce que la Convention a produit la réaction thermidorienne ! Et, donc, un système qui génère sa propre limitation ne peut être qualifié de totalitaire "puisque", avec le 9 Thermidor, c'est la république de ce moment-là qui "peut en son sein se renverser..."! Et, hop, passe la pirouette verbale ! Il est pas beau, mon sophisme ? Avec cet historien de pacotille, et cette explication (!) à dix centimes d'euros, on est en pleine bibliothèque rose ! Notre boni-menteur nous ferait presque entendre les cui-cui des oiseaux dans les arbre, les moutons bêlant gentiment dans les champs et, au loin, le "il pleut, il pleut, bergère !..."

                Il prend vraiment les gens pour des imbéciles ! La vérité sur Thermidor n'est évidemment pas ce qu'il dit, dans son Histoire bidon pour lecteurs et lectrices fleurs bleues : il s'agit uniquement du réflexe de survie "des plus sagaces et des plus subtils", "ceux qui, par peur, avaient dit oui à tout" et à qui "une peur suprême...donna le courage du désespoir", rien de plus; et rien de bien glorieux, en soi. En tout cas, rien de ce que croit y trouver notre historien de pacotille.

                  On lui citera le passage du chapitre XVI de L'Histoire de France de Jacques Bainville, La Révolution :

                 "...Au mois d'avril 1794, la Terreur dure toujours. Danton a été supprimé, Camille Desmoulins et sa Lucile aussi. Les hommes de la Révolution se sont dévorés entre eux. Seuls ont échappé les prudents et les habiles, ceux qui ont eu, comme disait Sieyès, le talent de vivre. Mais à force d'épurer la Révolution, Robespierre en a tari la sève. Lui-même, avec le jacobinisme, il est toute la Révolution. Il n'y avait plus rien après les opinions de Marat. Il n'y a plus personne après Robespierre. Il a grandi, depuis la Constituante, par les surenchères que favorisait le principe politique en vigueur depuis 1789 : pas d'ennemis à gauche. Maintenant, quelles sont ses idées ? Que veut-il ? Où va-t-il ? Il ne le sait pas lui-même. On prête à ce despote les projets les plus bizarres, et la cour de Vienne s'intéresse à « Monsieur de Robespierre ». Pourtant il n'invente plus autre chose que la fête ridicule de l'Être suprême, tandis que la guillotine fauche tous les jours, éclaircit les rangs de l'Assemblée, dégarnit jusqu'à la Montagne. Il ne restait plus guère que ceux qui, par peur, avaient dit oui à tout. Une peur suprême leur donna le courage du désespoir. Robespierre sentit que la Convention lui échappait et il voulut recourir au moyen ordinaire, celui dont l'effet, jusquel-à, n'avait jamais manqué : l'intervention de la Commune. On vit alors, au 9 thermidor, cette chose extraordinaire. Les Conventionnels qui survivaient étaient les plus sagaces et les plus subtils, puisqu'ils avaient réussi à sauver leur tête. Ils s'avisèrent de ce qu'on ne semblait jamais avoir compris depuis le 10 août : que ces fameuses « journées » n'étaient au fond que de petites affaires de quartier, qu'avec un peu de méthode, d'adresse et d'énergie, il était possible de mettre les émeutiers en échec. Sur quoi reposait la Commune jacobine ? Sur les sections. Il s'agissait, pour empêcher une « journée », pour arrêter Santerre et Henriot, de protéger d'abord le point menacé avec des sections modérées, puis de prendre l'offensive contre l'émeute. Il ne suffisait donc pas, pour renverser Robespierre, de voter sa mise en accusation. Il fallait être sûr de ce qui se passerait hors de l'Assernblée. Tallien et Barras se chargèrent de la manœuvre. Elle réussit grâce à une seule section, la section Le Pelletier, qui donna le signal de la résistance. Robespierre, réfugié à l'Hôtel de Ville, connaissait trop bien le mécanisme de la Révolution pour ne pas savoir qu'il était perdu si l'émeute et la Commune commençaient à reculer. ll voulut se tuer, se manqua et, le lendemain, fut porté tout sanglant sur l'échafaud (27-29 juillet 1794)...."

                3 : La troisième enormité n'est même pas proférée, puisqu'elle n'a même pas besoin de l'être: elle découle de la précédente. La Convention n'étant pas totalitaire, ni Robespierre, ni la Terreur, il n'y a évidemment pas eu de génocide vendéen. Et, donc, notre historien du dimanche n'en parle pas, du génocide vendéen ! Puisqu'il n'existe pas ! CQFD, et le tour est joué ! Elle est pas belle, la vie ?

                Et notre invité, à la fin de son entretien, est reparti tout guilleret, tout content; et Julien Arnaud aussi, tout guilleret et tout content.

               Dans le meilleur des mondes conformiste et historiquement correct possible......

  • Une histoire politique de la littértaure, de Stéphane Giocanti

                Dans la toujours très intéressante (et très honnête) rubrique Le livre du jour, sur France info, Philippe Vallet a reçu Stéphane Giocanti, le mardi 6 octobre. Il venait présenter son dernier ouvrage Une histoire politique de la littérature. De Victor hugo à Richard Millet.

                Evidemment, 2'09'' (le temps de la rubrique) c'est toujours trop court. On en écouterait volontiers beaucoup plus. Il n'empêche, ces 2'09"" là ont été, comme à l'accoutumé, fort intéressantes. Philippe Vallet rappelle que "...la France se pense à travers ses écrivains", puis tend la perche à Stéphane Giocanti, qui se fait un plaisir de la saisir: "Même lorsqu'ils se sont plantés ?" -demande Philippe Vallet- "Mais oui... -répond Gicocanti- comme Sartre, affirmant que la Chine de Mao est un pays magnifique... ou Aragon écrivant un hymne au Guépéou, la police secrète ultra répressive de l'URSS... ou Gide qui trouve que l'avenir radieux se trouve en URSS... il se corrigera après..."

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                Il s'agit d'une analyse du rapport des écrivains français depuis le XIXe siècle avec la politique à travers une typologie distinguant les courtisans, les ambassadeurs, les encartés, les idéologues, etc...

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    336 pages, 20 euros


                (quatrième de couverture)

                François Ier fut roi de France et poète. Le cardinal de Richelieu institua quarante immortels pour fixer sa patrie sur un Olympe littéraire. Avant d'être empereur, Napoléon rêva d'être écrivain. Le romancier Malraux fit un inoubliable ministre de la Culture, pour la gloire d'un général publié lui-même dans la bibliothèque de la Pléiade... nulle part ailleurs qu'en France, politique et littérature ne forment de couple aussi singulier.

                Et les écrivains, font-ils bon ménage avec la politique ? C'est la question posée par ce livre irrévérencieux, qui invite le lecteur à découvrir des consanguinités surprenantes entre auteurs d'hier ou d'aujourd'hui, de droite ou de gauche, pour le meilleur et pour le pire. Car le peuple indiscipliné des écrivains regorge de courtisans et de guerriers, d'idéologues et de prudents, de sceptiques et de pamphlétaires, de vaillants et de lâches, de prophètes et de mystiques, sans oublier ceux que Stéphane Giocanti appelle joliment les plantés et les maudits : ceux qui se sont fourvoyés dans le ridicule ou le tragique...

                Une promenade inédite dans l'histoire littéraire, de Victor Hugo à Richard Millet.

  • HISTOIRE • Que recouvre le mythe de Thulé ? La réponse de Christian Brosio

    La Grande Ourse. Photo © NASA

     

    Que recouvre le mythe de Thulé la mystérieuse île du Nord vers laquelle vogua Pythéas, au IVe siècle avant notre ère ?

    C’est une île de glace, située dans le grand Nord, où vécurent des hommes transparents. Ainsi Hérodote évoque-t-il Thulé, plus d’un siècle avant le voyage de Pythéas (Valeurs actuelles du 16 juillet). D’où vient ce nom ? L’étymologie en demeure discutée : du grec tholos (“brouillard”), du celtique thual (“terre du Nord”), du sanscrit tulâ (“balance”) ? Cette dernière hypothèse évoquerait un symbole nordique primordial, la Grande Ourse et la Petite Ourse étant assimilées aux deux plateaux d’une balance dont le centre serait le pôle, sur lequel reposerait l’équilibre du monde. Dans sa Géographie, Strabon écrit (au début de notre ère) : « Pythéas dit que les parages de Thulé […] constituent la dernière des régions habitables, et que là le cercle décrit par le soleil au solstice d’été est identique aau cercle arctique. » Après lui, Pline l’Ancien, Ptolémée ou encore Étienne de Byzance précisent le caractère solsticial de Thulé. Ce dernier parle d’une « grande île de l’océan, dans les régions hyperboréennes, où le soleil, au solstice d’été, fait un jour de vingt heures équinoxiales et une nuit de quatre heures ; en hiver le contraire ».

    La tradition mentionne l’existence de Thulé plusieurs siècles avant l’expédition de Pythéas. C’est cette tradition qui poussa ce dernier vers ces « terres au-delà des neiges » d’où, selon Hérodote, étaient originaires les peuples fondateurs de l’Hellade — Ioniens, Achéens, Doriens. Le mythe de Thulé rejoint celui d’Hyperborée, île située « par-delà les souffles du froid Borée [le vent du nord] », habitée par les Hyperboréens. Hésiode les évoque dès le VIIIe siècle avant notre ère. Au siècle suivant, Aristée de Proconèse décrit Hyperborée comme une terre sacrée, où le soleil brille constamment. Une terre liée à Apollon, dieu solaire : sa mère, Léto, y serait née ; lui-même, après sa venue au monde à Délos, y aurait été conduit par des cygnes. Ce n’est pas pour rien que Pythéas plaça sa navigation sous le patronage d’Apollon. Elle constituait en effet un retour aux sources. Car Aristote l’a bien dit : « Le mythe est un récit mensonger qui représente la vérité. »   

    Christian Brosio  Valeurs actuelles

     

     

  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 26 avril : « Communautarisme, quel enjeu pour les catholiques ? ».

     

    Ne ratez pas cette causerie de ce mercredi 26 avril 2017. Elle sera assurée par Monsieur Michel Masson, qui depuis Salon de Provence, anime le site de réflexion « Reseau-regain.net » et a pris la suite de la regrettée revue L'escritoire.

    L’acharnement que mettent les tenants de la pensée correcte à détruire l’esprit communautaire sous prétexte de communautarisme (qui est son absolutisation), devrait nous mettre la puce à l’oreille. Leur détermination, ne montre-t-elle pas l’importance du rôle de  l’esprit communautaire ? 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Café Histoire de Toulon, ce jeudi 30 mars, soirée historique et identitaire !

     

    Le Grall, Pub associatif (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Toulon : Causerie du Café Histoire ce mercredi 27 avril avec Pierre Gourinard

     

    Le Café Histoire de Toulon vous propose le texte (18 pages) de la causerie d' Alain Vignal sur  " Les confréries de Pénitents provençales et le catholicisme social ".  Ce riche document comporte plusieurs photos réalisées dans le Pub Le Graal ainsi que des clichés de la confrérie toulonnaise lors de maintenances annuelles. Vous y trouverez également le texte du discours du Pape Benoit XVI, du 10 décembre 2007, recevant les pénitents sur la Place Saint-Pierre de Rome : Café Histoire de Toulon - Causerie d'Alain Vignal [Cliquer]

    Ensuite, comme tous les derniers mercredi du mois,  le Café Histoire de Toulon vous rappelle la prochaine causerie du mercredi 27 avril  2016 devant les Amis du Pub Le Graal. Cette quatrième causerie 2016, animée par Pierre Gourinard, docteur en Histoire et docteur es Lettres portera sur le thème : "L'Algérie chrétienne de 1830 à 1962, une identité déracinée ".

    Pierre Gourinard nous fera comprendre comment certains royalistes français considérant la Révolution comme une oeuvre satanique mais nécessaire, voulurent la racheter au travers une regénération. Celle de la colonisation de l'Algérie constituant le symbole d'une nouvelle France qui permettrait le renouveau de la Chrétienté. Leurs premiers colons de la Mitidja ne dissociaient pas "Evangélisation" et "Colonisation" et voulaient un Roi qui aurait retrouvé le sens mystique de sa mission. En quoi peut-on parler d'une identité déracinée pour cette chrétienté missionnaire ?

    Sur place l'auteur, né à Alger, issu d'une famille du Vivarais et du Limousin, fixées en Kabylie et dans la plaine de Chélif pourra dédicacer son ouvrage Les royalistes en Algérie de 1830 à 1962 - de la colonisation au drame. Il sera possible de se procurer l'ouvrage auprès de la Librairie de l'Enfant Jésus, présente à la causerie.  

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

    Café Histoire deToulon Programme 2016 des causeries du Grall

  • Histoire & Actualité • Regards sur les rapports Islam-Europe depuis treize siècles [1]

    Détroit de Gibraltar, vue satellite

     

    Publié le 21.06.2009 - Actualisé (extraits) le 26.08.2017

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgIl s’agit ici - l'actualité nous y invite - de réfléchir, avec un certain recul et de façon, bien-sûr, non exhaustive, sur ce que sont, au fond, les rapports entre l'Islam et l'Europe (la Chrétienté, l'Occident) depuis treize siècles. 

    Ce que nous vivons aujourd'hui n'est pas inédit

    On a souvent tendance, en effet, à s'imaginer que ce que l'on vit est inédit ; que l'on est la première génération à être confrontée à tel ou tel problème... qui se poserait pour la première fois.

    C'est, très souvent, une grossière erreur. Les générations passées ont presque toujours été confrontées aux mêmes difficultés et ce que nous vivons, d'autres l'ont vécu avant nous. La forme, les apparences extérieures, l'habillage, changent, mais, en ce qui concerne le cœur des problèmes, comme le dit le vieil adage, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.

    Ainsi en est-il des rapports entre le monde européen et l'Islam, que ces rapports soient conflictuels ou non. Certains voient une grande nouveauté dans l'irruption de l'Islam, d'un certain Islam en Europe. Et, certes, si l'on ne se réfère qu'au temps court de l'Histoire, il y a bel et bien une irruption de l'Islam dans notre quotidien et c'est bel et bien une nouveauté : nos parents et nos grands-parents n'ont jamais vu les rues que nous voyons, c'est clair. Mais, si l'on remonte plus loin dans le temps, force est de constater que l'Europe a été confrontée deux fois déjà à une invasion musulmane. Ce que nous voyons, subissons aujourd'hui n'étant, en somme, qu'une troisième tentative.

    Si nous sommes - car il faut l'être - extrêmement inquiets de ce qui se passe, de ce à quoi nous assistons, il faut bien se dire que l'Europe en a vu d'autres ! Donc, pessimistes actifs, oui (et le plus actifs possible, mieux vaut agir que geindre), découragés et battus d'avance, certainement pas...

    Voyons quelques points d’Histoire, ici aux premiers siècles de l’Islam.

    L'Europe a été conquise militairement - en partie du moins – déjà deux fois par l'Islam.

    772502352.jpgLa première invasion, par le sud-ouest et l'Espagne

    A partir de 711, ne rencontrant qu'une monarchie wisigothique très affaiblie par toutes sortes de dissensions internes, les Maures envahirent en effet sans peine la péninsule ibérique, qu'ils conquirent presque entièrement, avant de passer en France, où ils suivirent en gros deux routes très différentes : l'une vers le sud-est et la Provence, l'autre plein Nord / Nord-Ouest, vers Poitiers. 

    En Provence, leur souvenir reste dans la toponymie de certains lieux, comme La Garde Freinet, ou le Massif des Maures, et dans certaines légendes locales, comme celle de la Chèvre d'or (la Cabro d'or), dans la région des Baux-de-Provence. Mais ils ne laissèrent aucune trace durable ni profonde, d'aucune sorte.

    Leur incursion dans le Nord, dans le but de piller le riche monastère de Saint Martin de Tours, ne leur sera pas bénéfique : ils seront défaits à Poitiers par Charles Martel, en 731 ou 732. Et là non plus, ils ne laissèrent aucune trace.

    Il ne s'agissait pas d'Arabes, comme on le croit souvent, (les Arabes n'ont jamais envahi l'Espagne, encore moins la France) mais de guerriers musulmans venus des anciennes provinces romaines de l'Afrique et de la Mauritanie (en gros, l'actuel Maroc), conquises par l'Islam à partir du VII° siècle. Ce qui est vrai, par contre, c'est que ces tribus de guerriers - la masse des envahisseurs -  avaient bien à leur tête des Émirs arabes, chassés de Syrie lors d'une révolution de palais, ayant mis fin au califat de la tribu des Omeyades. Ceux-ci, pour sauver leur tête, partirent se réfugier aux extrémités de leur ex-empire, le plus loin possible de ceux qui les avaient chassés, et souhaitaient les exterminer : au Maroc, là où le soleil se couche (c'est l'origine du mot Maghreb). D'où la confusion fréquente, dans l'imaginaire collectif.  

    810507042.jpgLes troupes que commandaient ces Émirs arabes, venus donc de Syrie, étaient essentiellement les tribus des Almoravides (ci-contre) - contre lesquelles lutta le Cid - puis celles des Almohades - contre lesquels la chrétienté européenne, unie face au danger - remporta la victoire décisive de Las Navas de Tolosa, en 1212, un an avant Muret (Croisade des Albigeois), et deux ans avant Bouvines. 

    Ces troupes musulmanes firent donc chuter en moins de dix ans la monarchie wisigothique, et toute la péninsule se retrouva sous la botte musulmane. Toute, sauf précisément le « rincon sagrado » du Pays Basque et des Asturies. Protégé par ses montagnes (« Haut sont les monts, et ténébreux et grands » lit-on dans la Chanson de Roland) et par l'énergie farouche de ses guerriers (Charlemagne en fit l'expérience, à Roncevaux), le nord montagneux de l'Espagne, la Cordillère Cantabrique ne connut pas - du moins pas d'une façon durable et effective - la domination du Croissant. (A suivre)  •

  • Littérature & Histoire • Et si on (re)lisait Stefan Zweig cet été ?

     

    Par Johan Rivalland

    Article d'une  série, sur Contrepoints, destinée à nous faire découvrir ou redécouvrir l’auteur autrichien Stefan Zweig. Dont toute l'oeuvre, si riche, nous intéresse à bien des titres. Aujourd’hui, présentation de de « Volpone » et « Un caprice de Bonaparte », deux pièces de théâtre particulièrement remarquables et savoureuses.

     

    GeO1v_zloUlL25W1g1uECL1razY.pngVolpone

    Maudit argent ! Le voilà encore une fois qui fait des siennes. Ou plutôt, ce sont une fois de plus les perversions de l’âme humaine qui conduisent certains esprits à perdre la tête et arborer des attitudes peu glorieuses lorsqu’il s’agit d’argent.

    Y voyant un peu une analogie avec Le Nombril  de Jean Anouilh (un autre auteur dont je pourrai également envisager la présentation des œuvres à travers une série d’été, peut-être l’an prochain), mais dans une situation tout autre, j’ai finalement plutôt pensé très rapidement à Molière.

    Un génie commun, un même type d’inspiration, dans un style plus contemporain. Puis, devant la force des situations, le comique de situation, les multiples imprévus et rebondissements, c’est Feydeau qui m’est venu en tête.

    C’est dire le talent de Stefan Zweig. Dans un univers qui n’était pas a priori le sien, il parvient une nouvelle fois à nous surprendre et à produire une œuvre surprenante, qui n’a rien à envier aux plus grands.

    Le thème : un vieil homme très riche et sans descendance, qui suspecte ses plus proches amis présumés de n’être en réalité intéressés que par son héritage, décide de se jouer d’eux en faisant croire à tous, avec la complicité de son fidèle Mosca qui travaille tout à son service, qu’il se trouve au bord de la mort, vivant ses dernières heures.

    Vont s’en suivre des scènes truculentes, où c’est lui qui va obtenir de leur part et les délester d’une partie de leur propre fortune, en gage de leur prétendue amitié, ceux-ci escomptant chacun se voir désigner comme l’unique héritier de son immense fortune. 

    Une pièce de théâtre enlevée, drôle, savoureuse, où les quiproquos et rebondissements multiples ne sont pas absents, ajoutant tout le piment nécessaire à cette farce bien rythmée, dont les péripéties parviennent à nous surprendre jusqu’au bout.

    Stefan Zweig, VolponeGallimard – Le manteau d’Arlequin, septembre 1991, 224 pages.

    Un caprice de Bonaparte

    Il s’agit là aussi d’une pièce de théâtre, mais d’un tout autre genre, sur un sujet moins léger.

    Cette pièce met en scène un lieutenant exemplaire et pleinement engagé au service de sa patrie et du général Bonaparte, François Fourès, durant la campagne d’Égypte.

    N’hésitant pas à confier une fausse mission à ce pauvre lieutenant entièrement dévoué à sa cause, pour mieux l’écarter loin de lui, Bonaparte profite de son absence pour lui voler en quelque sorte son épouse, tirant parti de son pouvoir.

    Une affaire pas banale qui vit Fouché en personne, une fois Bonaparte devenu Premier Consul, intervenir pour étouffer l’affaire, tant la révolte s’empara du lieutenant Fourès, dans un combat inégal, lorsqu’il comprit de quelle supercherie il fut la victime.

    Quand l’abus de pouvoir fait appel à la raison d’État pour déjouer toute velléité de résistance.

    Une pièce à forte intensité dramatique, bien imaginée par Stefan Zweig, en réaction à tous les abus de pouvoir quels qu’ils soient, saboteurs de liberté.

    Particulièrement poignant.   

    Stefan Zweig, Un caprice de BonaparteLes cahiers rouges Grasset, octobre 2005, 146 pages.

    Johan Rivalland

  • Histoire & Société • Abstention record aux législatives ou la sécession de la Plèbe

     

    Par Jean-Claude Barreau

    C'est là une courte et très intéressante tribune : Avec un taux d'abstention record lors des législatives, Jean-Claude Barreau constate que cette élection marque la fracture divisant désormais les Français en deux classes sociales antagonistes [Figarovov, 14.06]. L'observation est d'importance. Elle a été faite à l'identique, y compris ici même, par de nombreux éditorialistes, de Christophe Guilluy à Mathieu Slama. Et le phénomène est d'importance, porteur de menaces et de contradiction pour le régime en place.  LFAR

     

    Les-mercredis-de-Jean-Claude-Barreau_reference.jpgEn l'an 494 avant Jésus Christ, les citoyens pauvres de Rome s'estimant bafoués, quittèrent tous la ville et se retirèrent sur la colline de l'Aventin. Cet épisode est connu sous le nom de « Sécession de la plèbe ».

    Les Patriciens furent obligés de faire des concessions. Ainsi furent créés les « Tribuns de la plèbe », inviolables et sacrés, chargés de défendre le peuple. L'histoire romaine (que l'on n'apprend plus) est riche d'enseignements mais aujourd'hui, seuls les plus âgés ont entendu parler au collège de la « Sécession de la plèbe ». C'est bien dommage car c'est exactement ce qui vient de se passer (...).

    Le patriciat c'est-à-dire la petite moitié de Français gagnant plus de 3000 euros par mois a acclamé Macron. La plèbe, c'est à dire l'autre moitié gagnant en moyenne 1500 euros, la France périphérique de Christophe Guilly, délaissée par l'État, menacée dans son identité par une immigration trop nombreuse et que l'oligarchie au nom du « droit à la différence » se refuse à assimiler (Alain Juppé a déclaré en mars dans le Figaro que « l'Assimilation était une folie »), victime désignée des « Plans Sociaux », s'est abstenue.

    Abstention non encore hostile, résignée à laisser sa chance à Macron, mais qui pourrait le devenir.

    C'est la première fois que l'électorat est ainsi séparé en deux, les « gagnants en Marche » « les perdants sur L'Aventin ».

    Dans la précédente élection, le Président avait des partisans et des opposants à la fois dans le patriciat et dans la plèbe. Pour la première fois le partage électoral est complètement un partage de classe lourd de menaces.   

    Jean-Claude Barreau

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    Jean-Claude Barreau, né en 1933 à Paris, est un essayiste français. Ancien conseiller sur l'immigration de François Mitterrand puis de Charles Pasqua et de Jean-Louis Debré, il a récemment publié Sans la nation le chaos (éd. du Toucan, 2012) ; L'Église va-t-elle disparaître ? (éd. du Seuil, 2013) et Liberté, égalité, immigration ? (éd. L'Artilleur, 2016).

  • HISTOIRE • Quelques instants de réconciliation nationale, par Anne Bernet

    LivresViollier             

    « Grâce pour les prisonniers ! Bonchamps l’ordonne ! ».

    anne bernet.pngAlors que la guerre de Vendée bascule dans l’horreur et que les armées républicaines mettent en œuvre les premières mesures d’extermination votées par la Convention à l’encontre des « Brigands », ce 17 octobre 1793, le général angevin, mortellement blessé devant Cholet, refuse d’entrer dans l’implacable logique du monde totalitaire en train de naître et lui oppose le pardon évangélique, la faisant voler en éclats. Les cinq mille prisonniers républicains détenus dans l’abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil ne mourront pas. Parmi eux, il en est un dont le fils deviendra célèbre sous le nom de David d’Angers.

    « Des hommes libres acceptant la vie de la main des esclaves. Cela n’est pas républicain ! Taisons ce déplorable événement. Les Brigands n’ont pas de journaux. Tout cela s’oubliera. » écrit alors Barère à Paris.

    Trente-cinq ans plus tard, au sommet de son talent, le sculpteur Pierre-Jean David n’a pas oublié l’homme qui sauva son père. En marque d’éternelle gratitude, encourant la désapprobation de ses amis républicains autant que la méfiance des royalistes, il décide d’offrir au général de Bonchamps un tombeau à sa mesure.

    Yves Viollier n’en finit pas de revenir à la guerre de Vendée. Elle le hante. Lui aussi est en pleine possession de son métier. Jouant avec les époques, il croise les destins du sculpteur, de son modèle, « un ancien soldat de Buonaparte » diront, scandalisés, quelques pieux imbéciles, de Bonchamps, et de tout ce petit peuple de l’Ouest qu’il connaît si intimement. Viollier n’est pas historien, et cela n’a aucune importance. Peu importe les minimes erreurs qui peuvent se glisser ici ou là puisqu’il saisit, avec une rare acuité, cet « instant de grâce » immortalisé dans le marbre où les deux France, la blanche et la bleue, furent sur le point de se réconcilier. 

    L’instant de grâce, d’Yves Violllier, Robert Laffont, 240p., 19 euros.

    Politique magazine, Par

  • LIVRES • La trilogie de Philippe de Villiers : les grands « romans » de notre Histoire ...

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    « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais » : la vie de François-Athanase Charette de la Contrie est à l'image de sa devise. Vendéen comme lui, Philippe de Villiers nourrit depuis longtemps un attachement tout particulier pour ce héros dont le destin fait écho à sa propre histoire familiale. Au point de s'identifier à lui et de ressusciter, sous forme de mémoires imaginaires, la vie aventureuse de cet homme aussi séduisant qu'intrépide, fidèle envers et contre tout à une cause : « la Patrie, la Foi, le Roi ». De sa brillante carrière dans la Marine royale, intégrée à l'âge de quatorze ans, à ce jour de 1793 où, à la tête d'une troupe de paysans du Marais breton, Charette part à l'assaut de la République, Philippe de Villiers ressuscite la flamboyante épopée d'un homme dont l'audace et le courage, la personnalité singulièrement libre et moderne, n'ont pas fini de fasciner. 

    Le Roman de Charette
    Philippe De Viliers
    Éditions Albin Michel, 2012.  22,00 euros
     

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    « Je rêvais de retrouver la trace et l’image d’un Saint Louis à l’humanité sensible, un Saint Louis de chair, à figure humaine. Le temps, en l’élevant au-dessus de nos natures, lui a peut-être rendu un mauvais service. Il m’a imposé d’aller puiser aux sources les plus authentiques. Là où repose le trésor des paroles vivantes, laissées par les premiers témoins. Ceux qui ont vraiment connu le roi Louis IX, qui l’ont approché, accompagné depuis l’enfance jusqu’au trépas. J’ai remonté le filet d’eau vive. Je n’ai rien inventé. Ni les événements, ni les personnages, ni même l’insolite. Il m’a fallu plonger dans l’époque, en étudier la vie quotidienne dans ses moindres détails, sentir battre les passions, pour faire revivre un Saint Louis de notre temps. » Philippe de Villiers

    Le Roman de Saint Louis
    Philippe De Viliers
    Éditions Albin Michel, 2013.  22,00 euros
     

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    « Jeanne d’Arc fut et demeure le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature. Là où se côtoient dans leur impossible et monstrueux dialogue, l’infinie lâcheté et l’absolue candeur d’un ange qui parlait avec les anges. Mais peut-être y a-t-il un danger à la regarder depuis trop longtemps comme une sainte de vitrail, si haute, si parfaite et si lointaine ? J’ai voulu un instant déposer le vitrail pour lui rendre un peu de son humanité, de ses fragilités, de ses vraisemblances…» Philippe de Villiers

    Le Roman de Jeanne
    Philippe De Viliers
    Éditions Albin Michel, 2014.  22,00 euros

     

    Commandes (Cliquez) : 

    Librairie de Flore

  • Toulon : Causerie du Café Histoire, ce soir, mercredi 25 mai avec Christine Terrenoir

    Le Café Histoire de Toulon vous propose tout d'abord un document de 6 pages, adapté de L’Écho de Saint-François de Paule (Toulon), n°119, Mai 2016, qui présente un retour sur les quatre premières causeries 2016 et différentes initiatives. Article Café Histoire de Toulon - Mai 2016  [Cliquer]

    Ensuite,  le Café Histoire de Toulon vous présente sa prochaine causerie du mercredi 25 mai 2016 devant les Amis du Pub Le Graal. Cette causerie (chaque dernier mercredi du mois), animée par Christine Terrenoir, licence canonique en théologie, portera sur le thème : " Mieux lire l'Ancien Testament, la géographie comme outil. "

    Christine Terrenoir exposera comment la géographie permet de mieux appréhender les thèmes et personnages majeurs de l'Ancien Testament . Cette cinquième causerie 2016 est adaptée à toute personne désireuse de s'initier a la connaissance de ce texte sacré très complexe afin de mieux revendiquer l'héritage d'Athènes, de Rome et de Jérusalem; véritable socle des racines chrétiennes de la France, remises au goût du jour par la soif de repères et d'identité de nos compatriotes.

    Sur place l'auteur, pourra dédicacer L'essentiel de la Bible.  Il sera possible de se procurer l'ouvrage (50 fiches claires et précises ) auprès de la Librairie de l'Enfant Jésus, présente à la causerie. Entrée gratuite.

    Lire aussi ...

    Café Histoire de Toulon - Causerie d'Alain Vignal [Cliquer] "Les confréries de Pénitents provençales et le catholicisme social ". 18 pages avec illustrations.  

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

    Café Histoire deToulon Programme 2016 des causeries du Grall

  • Livres & Histoire • Irlande 1916, le printemps d’une insurrection

     

    par Anne Bernet

     

    938307326.pngEn 2007, Philippe Maxence, éminent connaisseur de l’histoire et de la question irlandaises, publiait Pâques 1916, renaissance de l’Irlande, remarquable étude du Rising, sans doute l’une des meilleures parues en français.

    Le centenaire de l’insurrection de Dublin est prétexte à la publication d’une version abrégée, amputée des précieuses annexes, documents et dictionnaires qui accompagnaient la version originale, heureusement toujours disponible.

    Si les spécialistes et les passionnés de l’époque, ceux qui vibrent en entendant chanter The foggy dew, savent par cœur le Rebelle de Pearse et sa proclamation de la république d’Irlande sur les marches du GPO, éprouveront une certaine frustration, force est d’admettre que ce livre, même réduit au seul récit des événements, constitue encore une excellente initiation à la période et à ses héros.

    De cette tragique fin avril 1916 à l’indépendance de 1949, Maxence entraîne son lecteur sur les pas des héros de l’Irlande, fait vibrer à leurs exploits, pleurer à leur mort, démontre l’exemplarité, bien au-delà de l’île verte, de leur combat et de leur sacrifice et, dans un nouvel avant-propos sans concession pour l’Irlande actuelle, apparemment oublieuse de sa gloire passée, invite tous les Européens amoureux de leur culture et de leur terre, à s’inspirer des « héros de 1916 » pour préparer à leur tour l’insurrection et la résurrection de leurs patries.

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    Philippe Maxence, Irlande 1916, le printemps d’une insurrection
    Via Romana, 200 p, 12 €.

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