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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Après le La Fontaine de Secrets d'Histoire, lire ou relire le La Fontaine politique, de Boutang...

    Stéphane Bern nous a donné un très bon "La Fontaine", hier soir, dans ses Secrets d'Histoire. Très bon, car, on le sait maintenant, lorsqu'il parle de sujets "anciens", culturels ou même politiques (par "ancien" nous entendons "d'avant la Révolution"), Stéphane Bern propose toujours de remarquables choses : sur Fouquet, La marquise de Sévigné, même Louis XIV... il fait oeuvre de culture et de civilisation, et tire son public vers le haut. Ce qui n'est déjà pas si mal. A cela, il convient d'ajouter le remarquable travail qu'il accomplit en faveur du Patrimoine : voilà pourquoi nous lui décernons  à chaque fois les compliments qu'il mérite dans l'un comme dans l'autre cas.

    C'est lorsqu'il parle de la Révolution (comme il y a peu de temps, avec Lorànt Deutsch) ou des totems du Système, comme Clemenceau, que, là, Stéphane Bern, malheureusement, est "politiquement correct" jusqu'à l'extrême, jusqu'à la nausée. Il faut le savoir, il faut s'y faire : c'est probablement le prix qu'il doit payer pour obtenir ces larges plages horaires que le Service public lui octroie aussi régulièrement que généreusement...

    Laissons donc de côté cet aspect peu reluisant des choses, et concentrons-nous sur la Culture, la Civilisation : et, à propos du La Fontaine de jeudi, proposons à nos lecteurs de lire - ou relire - le La Fontaine politique de Boutang.

    A l'occasion de sa ré-édition, fin 2018, nous avions donné ici-même deux notes : la  courte mais excellente recension qu'en avait faite Axel Tisserand et, plus long, plus étoffé, la non moins excellente explication de Bérénice Levet. 

    Lisez ces deux textes : ils vous donneront, nous l'espérons, l'envie d'aller à la source...

     

    En 1981 - et il avait été vivement encouragé par Charles Maurras à écrire cet ouvrage... - Pierre Boutang fit paraître un magistral La Fontaine politique. A l'occasion de la ré-édition de cet ouvrage, fin 2018, la philosophe Bérénice Levet lui consacra le très bel article suivant : Pour Boutang, les Fables de La Fontaine proposent une sagesse de la limite...

     

    On lira également avec profit la courte mais très intéressante note de lecture d'Axel Tisserand sur la ré-édition :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/19/la-fontaine-et-boutang-6121849.html

  • Villeurbane : et si on demandait le droit pour les Français d'avoir 19 ans, chez eux, sans être assassinés ?

    L'assassin de Villeurbanne est  un demandeur d’asile afghan, nommé Sultan Marmed Niazi; il a tué un jeune homme de 19 ans et a grièvement blessé trois autres personnes, toujours entre la vie et la mort. Selon un témoin direct de l’agression cité par Le Progrès, l’auteur aurait « fait part d’une allusion religieuse au moment des faits » : « Ils ne lisent pas le Coran. »

    Mais, attention ! PADAMALGAM ! Il faut attendre, comme Gérard Collomb, le maire : « Il faut attendre les conclusions de l’enquête et rester très prudent. »

    Prudent, comme ne le sont pas nos gouvernants dans le contrôle de l’immigration, de l’asile, du développement de l’islamisme... Sils étaient prudents, nos dirigeants, ils prendraient immédiatement une mesure toute simple, gratuite et facile : les demandeurs d'asile (dont 80% sont déboutés, rappelons-le tout de même...) font leur demande chez eux (en l'occurrence, à Kaboul) au lieu de venir la faire chez nous. Puisque on sait très bien que, une fois entrés, ils ne ressortent plus.

    Le Système préfère laisser les étrangers à problème(s) s'entasser en France, avec les conséquences que l'on voit...

    A-t-on le droit d’être islamophobe ? débattait-on, ces jours-ci, sur CNews et d'autres chaînes radio/télé. 

    On pourrait répondre : A-t-on (encore) le droit d'avoir 19 ans, aujourd'hui, en France, et de se balader dans les rues sans être assassiné par un demandeur d'asile, qu'il soit afghan ou autre ?

    PS : le débat d'hier soir, dimanche, sur CNews, a battu des records de "politiquement correct", particulièrement écoeurant, jusqu'à la nausée. Tous et toutes, ligués contre le représentant du Rassemblement national, l'ont accablé de "nauséabond" et autres insanités, y compris le journaliste présentateur, qui a confondu allègrement sa carte de presse avec la carte du parti "politiquement correct"... Julien Odoul a quand même bien résisté, et a proposé ce que les Français attendent : un référendum sur l'immigration, puisque le droit d'asile est totalement dévoyé, et que le sentiment d'exaspération devant l'immigration massive et ses conséquences semble partagé par deux tiers des Français, si ce n'est plus...

  • Le livre de Jérôme Fourquet : L'archipel français - Naissance d'une nation multiple et divisée

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    Présentation de l'éditeur :

    En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îles s’ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur.

    C’est que le socle de la France d’autrefois, sa matrice catho-républicaine, s’est complètement disloqué.

    Jérôme Fourquet envisage d’abord les conséquences anthropologiques et culturelles de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de pratiques comme le tatouage et l’incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l’animalité (le véganisme en donne la mesure).

    Mais, plus spectaculaire encore, l’effacement progressif de l’ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d’« archipelisation » de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes (comme l’illustre, par exemple, la spectaculaire diversification des prénoms).

    À la lumière de ce bouleversement sans précédent, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l’agrégation des intérêts particuliers au sein de coalitions larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l’élection présidentielle de 2017 et les suites que l’on sait…

    Avec de nombreuses cartes, tableaux et graphiques originaux réalisés par Sylvain Manternach, géographe et cartographe.

    Jérôme Fourquet est analyste politique, directeur du département Opinion à l’IFOP.


    Date de parution 7 mars 2019, 384 pages, 22 euros
  • A la découverte de l'homme Maurras : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)...

    C'est en 1113 que Gérard Tenque, né à Martigues en 1040, fonda en Palestine l'Ordre qui devait devenir pour tout le monde "L'Ordre de Malte".


    Gérard mourut en Terre sainte en 1120.

     

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     la Croix de l'Ordre de Malte



    Remontons donc l'allée centrale, et passons le losange où Roger Joseph a inscrit "le jardin".


    Là, tournons tout à fait à gauche et rendons-nous devant la colonne dédiée à Gérard.
    Et reprenons notre Maurras :

    "Le jardin avait deux niveaux, deux étages. Il s'agissait de les relier au moyen de quelques gradins que l'on borderait de balustres, en y distribuant un petit nombre d'inscriptions où étincelleraient les fastes du pays...

    Sur un fond de cyprès tirés du nord au sud, comme un rideau sur la campagne, devait se détacher son oratoire avec le masque gérardien qui le surmontait.


    Ce masque n'est point imaginaire mais sculpté d'après le moulage authentique de la tête d'argent fondue il y a trois siècles par notre grand Puget pour la Commanderie de Manosque où les restes de Gérard ont été ramenés de Jérusalem".

    lafautearousseau

  • Une économie sans échelle de valeur

     

    Par François Reloujac  

    Monnaie. Puisque de nombreux économistes s’interrogent sur l’éventualité d’une crise financière grave et plus ou moins imminente, il paraît intéressant de se poser la question de savoir quelles conséquences une telle crise aurait sur notre économie nationale et sur la vie des citoyens. 

    Nos sociétés ont perdu tout repère de valeur, tout le monde le sait. Mais même les repères élémentaires économiques, financiers et monétaires qui organisaient les réflexes sociaux, tendent à disparaître. Alors, on comprend que les agents économiques sont comme anesthésiés et qu’ils ne pourront pas, en cas de difficulté, modifier rapidement leur comportement.

    Plus de référence objective

    Depuis que le président américain Richard Nixon a fait voler en éclats le système monétaire international en déconnectant toutes les monnaies d’une référence externe indépendante (la valeur d’une once d’or), les États n’ont eu de cesse de manipuler leur monnaie au gré des intérêts immédiats du parti au pouvoir. Il en est résulté un gonflement rapide de la masse monétaire en circulation qui ne correspondait pas aux besoins économiques réels des pays. La monnaie a été créée ex nihilo pour répondre à des besoins de puissance internationale ou plus prosaïquement, pour faciliter la prise de mesures démagogiques destinées à favoriser les réélections. En entrant dans cette voie, la surenchère électorale jouant, cette création monétaire s’est emballée d’autant plus facilement que les analyses qui avaient, en leur temps, valu un prix Nobel d’économie à leurs auteurs et qui liaient le niveau d’inflation à l’importance de la masse monétaire, se sont révélées très largement insuffisantes… tout autant d’ailleurs que celles qui liaient le taux de chômage à ce même niveau d’inflation. Il est vrai que ces analyses avaient été réalisées dans le cadre de systèmes économiques fermés, protégés par des barrières douanières et irrigués par une monnaie dont la valeur était définie par référence à un étalon stable.

    Aujourd’hui, plus aucune monnaie n’a de valeur intrinsèque ; elle n’a de valeur que son pouvoir d’achat du moment qui est dépendant de deux grandeurs principales : la quantité de biens et de services offerts aux consommateurs sur un marché donné et la possibilité pour ces mêmes consommateurs de recourir plus ou moins au crédit. Dans un monde économique globalisé, la première de ces grandeurs est très largement dépendante des importations tandis que la seconde est plus ou moins directement contrôlée par les institutions financières internationales. Les pouvoirs publics n’ont plus de possibilité de canaliser les importations en fonction des intérêts supérieurs du pays puisque non seulement ils n’ont plus la possibilité de se protéger par des barrières douanières ou des taux de TVA adaptés, mais encore parce qu’en vertu des nouveaux traités commerciaux internationaux, telle ou telle législation jugée protectrice pourrait être attaquée devant un tribunal étranger par une entreprise estimant qu’elle ne peut pas vendre librement ses produits. Quant à la question du crédit, depuis la réforme de la Banque de France « importée » par Valéry Giscard d’Estaing, l’État n’a plus la possibilité d’emprunter à la banque centrale, laquelle n’est devenue depuis qu’un rouage dans un système européen indépendant dont le but n’est pas de soutenir l’économie du pays mais de défendre la survie de l’euro sur les marchés financiers internationaux. Aucune de ces deux grandeurs fondamentales ne dépend plus réellement des pouvoirs politiques nationaux qui sont donc désormais dépendants d’intérêts étrangers.

    Des consommateurs manipulés

    La monnaie n’a plus de valeur externe, mais elle ne sert plus, non plus, de repère véritable aux consommateurs. Les promotions, les ventes privées, les soldes, ont été largement développés par un grand commerce triomphant au point qu’il est désormais impossible pour le consommateur de savoir quelle est la valeur intrinsèque normale des biens qu’il achète. La loi et la tradition ont beau toujours expliquer que la revente à perte est interdite, la concurrence a beau instiller dans les esprits que les marges commerciales des revendeurs sont écrasées, on assiste à des opérations commerciales au cours desquelles les rabais sur des produits de grande consommation atteignent 70 %.

    La multiplication des produits d’apparence similaire mais de composition très différente contribue aussi à faire perdre tous les repères : on a par exemple mis en concurrence, sous le même nom générique, des desserts composés exclusivement de lait, de sucre, de fruits et de ferments naturels et des desserts de même apparence et même consistance mais composés d’eau, d’émulsifiants, de colorants, d’édulcorants et de ferments de synthèse. Si ces deux produits ont pour leurs producteurs des prix de revient très différents, leur prix de vente au consommateur – qui varie d’un commerce à l’autre et, au sein d’un même magasin, d’une semaine à l’autre – est plus établi en fonction de la forme et la couleur de leur emballage ainsi que de la notoriété de la marque apposée dessus que de la qualité intrinsèque du produit. On a ainsi habitué le consommateur à ne pas savoir ce qu’il achète – sauf à passer un temps énorme à essayer de déchiffrer les petites lettres figurant sur les emballages – et à ne pas en connaître le prix.

    Les achats, dans les grandes surfaces sont devenus de plus en plus compulsifs. Il n’y a plus de vendeurs spécialisés connaissant vraiment les produits qu’ils proposent à la vente ni même sachant seulement ce qui se cache réellement derrière les codes à trois chiffres précédés de la lettre E. Ses produits qui servent parfois à la conservation, sont surtout destinés à donner belle apparence sans être tous d’une innocuité absolue.

    Plus de garantie ni d’assurance

    Pour ajouter à cette déstabilisation, on habitue de plus en plus les consommateurs à ne plus manipuler de monnaie. L’acte de paiement étant jugé comme un facteur de ralentissement du commerce, tout est imaginé pour le rendre le plus transparent possible. On paye de plus en plus avec des cartes, en essayant de généraliser de plus en plus les cartes sans contact, ou même avec son « téléphone » portable. Mais, ce faisant, le consommateur perd jusqu’à la perception de ce qu’il dépense et de ce qui lui reste pour terminer le mois sans être obligé de recourir au crédit. La monnaie n’est plus une réalité tangible. La sécurité découlant de la propriété d’une certaine quantité de « réserve de valeur » a disparu au profit d’une accessibilité immédiate à un pouvoir d’achat concédée par une institution financière dont les intérêts sont autres.

    Ce système, foncièrement individualiste, est porté en avant par le désir du « toujours plus » et ne peut donc fonctionner normalement que dans un mécanisme de croissance autoentretenu. Mais il ne permettrait pas de faire face à une crise financière si elle se produisait. Il ne permettrait pas non plus de la voir venir car, comme elle sera essentiellement fondée sur la subjectivité des apparences, chacun essaiera dans un premier temps de gagner du temps par des succédanés trompeurs. Hélas, si crise économique il y a, elle risque fort de devenir rapidement aussi une crise sociale et politique. D’une part chaque agent économique individuel – habitué aux assurances – ne cherche plus à se prémunir contre un accident futur toujours possible et d’autre part, au niveau social, une communauté d’intérêts financiers s’est substituée à la solidarité nationale.

    Dans nos vieilles nations qui ne croient plus en elles-mêmes, le ressort de l’État perdra et a déjà perdu l’efficacité de sa riposte. L’économie et la finance ont évincé la politique de son vrai rôle qui est primordial. Les dirigeants de nos pays ne croient plus dans l’histoire ni dans l’avenir de nos sociétés. Ils sont entièrement tributaires d’une finance internationale dont ils ne sont plus que les agents.    

    Le siège de la BCE à Francfort. Elle ne maîtrise plus la siuation monétaire et financière qu’elle a créée. Politique magazine.

    Le siège de la BCE à Francfort. Elle ne maîtrise plus la situation monétaire et financière qu’elle a créée.   

     François Reloujac

  • Depuis des années comme aujourd'hui Lafautearousseau signale et analyse les dangers que court l'Espagne et avec elle la

     

    4oftqdou.jpgNous avons voulu consacrer nos articles de ce jour à l'actualité espagnole, brûlante s'il en est. Ils composent, sans épuiser le sujet, comme un mini-dossier.

    La situation que vit l'Espagne est grave pour elle-même, car elle met en jeu son unité, son intégrité, sa cohésion, la paix civile chez elle. Mais ce qui se produit dans ce pays voisin et ami depuis des siècles constitue aussi un risque majeur pour les grands équilibres de l'Ouest européen et pour la France en particulier.

    Il y a cinq ans, en novembre 2012, nous avions analysé ici la situation de l'Espagne à travers l'actualité du moment, mais aussi à partir de données pérennes : les divisions créées par le système des partis et par les indépendantismes montants, basque et catalan. Nous avions envisagé, prévu les extrémités auxquelles ces phénomènes pourraient conduire la société espagnole. Nous y voici. On lira à la suite deux articles de novembre 2012 sur ces sujets et l'on verra que de l'actualité d'alors correctement analysée se dégage la situation de l'Espagne d'aujourd'hui. L'un est signé Pascual Albert, l'autre Louis-Joseph Delanglade. 

    Nous avons aussi publié ces temps derniers différents articles sur la situation actuelle au fur et à mesure des événements et ce depuis l'attentat de Barcelone jusqu'à aujourd'hui. On pourra lire un article récent que nous avons choisi de reprendre aujourd'hui et l'on pourra se reporter aux autres dans notre catégorie Actualité Europe.

    Enfin, nous avons voulu reproduire ici le discours du roi Philippe VI parce qu'il a été déterminant dans la suite des événements par sa noblesse et par sa fermeté, marquant aussitôt un net coup d'arrêt aux menées séparatistes et réveillant partout, y compris en Catalogne, un puissant sentiment national espagnol.

    Rappelons enfin que nous ne sommes pas favorables à la désintégration des grands Etats européens, qui ne ferait qu'ajouter aux désordres du monde ; que nous nous prononçons, dans la situation présente, pour le maintien de leur intégrité. Celle de l'Espagne en particulier.  

     

    Lafautearousseau     

  • Affaire Méric : le scandale

    Clément Méric et ses potes ...

     

    Par Richard Savournin 

     

    justice-950x400.jpgAinsi donc, sur les trois protagonistes de ce triste fait-divers, deux ont été condamnés l’un à 7 ans de réclusion criminelle, l’autre à 11 ans.

    Sur le fond de l’affaire, la Cour d’Assises a donné un exemple déplorable de mauvaise justice, indigne d’un pays comme le nôtre.

    D’abord, le qualificatif de meurtre en réunion a été validé, alors qu’il s’agit d’une rixe dans laquelle les condamnés ont été, non seulement provoqués, mais agressés, ce qui aurait dû conduire le verdict à tenir compte de la légitime défense. De plus, la Cour a retenu l’utilisation d’armes prohibées alors que sur six rapports d’expertise, un seul envisageait la possibilité de blessures causées par un poing américain par le principal condamné. Son acolyte est condamné presque aussi lourdement alors qu’il n’est nullement établi qu’il ait même touché le jeune Méric.

    En fait les juges n’ont pas tenu compte des faits de la cause, se contentant d’insister sur l’ « idéologie » des jeunes skinheads. Osons le dire, ce verdict est inquiétant pour la qualité de la Justice française.

    Certes, ces jeunes gens qui se donnent à plaisir des allures de croquemitaine, pour demander ensuite pardon à la Cour de s’être défendus ne représentent pas l’idéal du dévouement national ; mais ce n’est pas une raison pour les sanctionner au delà de tout bon sens.

    http___i.huffpost.com_gen_1180925_images_h-CLEMENT-MERIC-TOULOUSE-628x314.jpgD’autre part, le procès a laissé les avocats et l’avocat général glorifier les agresseurs, refusant de reconnaître que ces groupes prétendument antifascistes  (photo) ne cachent pas leur objectif qui est d’interdire toute expression publique à ceux qui s’opposent à eux en dehors du Système. Nous sommes en face d’une grave atteinte aux libertés,  qui frappe des déclassés sans défense, mais qui nous écrasera sans merci demain si nous n’y prêtons garde.   

  • Italie, le cauchemar de l’Europe de Bruxelles

     
    par Olivier Pichon 
     
    1581440061.jpgGuelfes et Gibelins au XXIe siècle 

    « Il n’existe pas une Europe mais une Allemagne entourée de pays craintifs » nous explique Paolo Savona dans Comme un cauchemar.

    Le Sarde, économiste de renom dans la péninsule, fut l’éphémère ministre des Finances du gouvernement Italien actuel. Il ajoute : l’Allemagne a « pensé et créé l’euro pour contrôler et exploiter les autres pays européens de manière coloniale » et qualifie l’euro de « prison allemande ». On pourra trouver ces propos excessifs mais, économiquement, les taux de changes fixes ont été sans aucun conteste un carcan pour l’industrie italienne. Néanmoins, c’est François Mitterrand qui aura forcé l’intégration monétaire, avec des arrières pensées de “containment” de l’Allemagne : que savait-il des taux de changes, et de l’économie en général ? À l’inverse, le point de vue de Jean-Louis Harouel est que l’Union européenne ne constitue pas un retour au Saint-Empire romain germanique. L’auteur de Revenir à la nation pense qu’il est injuste d’accuser les Allemands. En tout état de cause, sous la modernité du pouvoir des « populistes » italiens et, au-delà, en Europe, se cache la vieille querelle des Guelfes et des Gibelins. Conflit en apparence limité au Saint-Empire, dont l’Europe de Bruxelles pourrait être un avatar lointain, l’opposition entre Guelfes et Gibelins va se transporter dans diverses parties de l’Europe, et principalement dans les villes de la péninsule italienne. (XIIe et XIIIe siècles). L’opposition traversait parfois les villes et le contado (les périphéries au sens de Ch. Guilluy) d’une façon qui ressemble un peu, mutatis mutandis, à l’opposition entre les villes mondialisées et leur hinterland. Mais la nouveauté, c’est que des régions riches et prospères participent maintenant au mouvement européen de rejet de Bruxelles : Padanie, Bavière, Flandre. Matteo Salvini, quoi qu’il en soit, reprend les idées de Paolo Savona même si celui-ci a été remplacé aux finances par Giovanni Tria et la question pour l’Italie est maintenant : que faire face aux risques économiques ?

    Bruxelles menace

    La fin de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif va ôter son bouclier protecteur à l’Italie. Avec une dette publique qui représente 132 % du PIB. Les achats obligataires de la BCE (la planche à billets) atteignent en effet le chiffre de 44 % du bilan de la BCE, soit le double du ratio de la Fed aux États-Unis. L’italien Draghi est sur le départ. Les faucons ont déjà pris le pouvoir à la BCE. La hausse des taux pourrait faire dérailler les coûts de la dette de l’Italie et de la France aussi, mais notre pays semble moins inquiété, serait-ce parce qu’il a “mieux” voté que l’Italie ?  Jusqu’à présent, la BCE achetait la moitié des obligations italiennes, soit 17 % du PIB, un des ratios les plus élevés au monde. Les créances douteuses du système bancaire sont très importantes, de l’ordre de 13 %. Le sauvetage de Monte Paschi est d’un coût très élevé. Banca Carige et Credito Valtellinese sont aussi dans une situation désespérée. À cela s’ajoute un déficit budgétaire trois fois supérieur aux prévisions initiales : le budget italien pour 2019 affiche un déficit prévisionnel de 2,4 % du produit intérieur brut (PIB) contre 0,8 % prévu en juillet. Mardi 23 octobre, le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, a demandé à l’Italie de réviser son budget en lui lançant un ultimatum : elle a trois semaines pour représenter son budget, ce qui paraît difficile, puisque ce budget est le résultat d’un compromis laborieux entre la Ligue et le M5S. Si sa nouvelle copie est refusée, Rome pourrait être officiellement visée par une « procédure pour déficit excessif ». La sanction financière prévue irait jusqu’à 0,2% de son PIB (plus de trois milliards d’euros). Entre 2009-2012, pendant la crise des dettes souveraines, quinze des dix-sept États membres de la zone euro s’étaient retrouvés visés par de telles procédures, sans jamais être sanctionnés. Ce fut le cas de la France, qui fut en déficit excessif pendant neuf ans (2009-2018). L’eurodéputé Angelo Ciocca a fait savoir son mécontentement «  à l’Italienne » en mettant sa chaussure sur le texte du discours de Moscovici à la tribune à Strasbourg.

    « À Strasbourg, j’ai piétiné (avec une semelle made in Italy !!!) La montagne de mensonges que Moscovici a écrite contre notre pays !!! L’Italie mérite le respect, et ces euro-imbéciles devront le comprendre : nous ne baisserons plus la tête !!! J’ai bien fait ? »

    À dire vrai, personne ne croit vraiment aux menaces des eurocrates, même le Wall Street Journal écrit (23 octobre) qu’il s’agit plutôt d’une accusation de « mal vote » que de mauvaise gestion.

    L’autre menace, celle des marchés

    Le « spread » – la différence entre les taux d’emprunts italiens et allemands – a bondi à son plus haut niveau depuis cinq ans. Conséquence, la dette allemande fait plus que jamais figure de valeur de refuge. L’indice phare de la Bourse italienne, le FTSE Mib, a perdu 13 % en un mois et le patron du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, a reconnu un risque de contagion pour le système bancaire. Le gouvernement italien a assuré qu’il allait réduire son déficit à partir de 2020 : 2,4% du PIB en 2019, 2,1% en 2020 et 1,8% en 2021 a affirmé Giuseppe Conte. Le stock de dettes devrait se réduire, passant de 132% aujourd’hui à 126,5% en 2021. Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent disait jadis un ministre de l’Intérieur français ! La probabilité de défaut reste grande et tout ralentissement économique va immédiatement remettre en cause la capacité à long terme pour l’Italie de soutenir sa dette.

    Vers une sortie de l’Euro ?

    Certains prédisent l’apocalypse à l’Italie, ils parlent d’un scénario bien plus dur que le Brexit (rappelons que la Grande-Bretagne a gardé sa livre sterling). Le pire n’est jamais sûr, car l’euro n’est monnaie unique qu’en apparence seulement. En effet les euros italiens ne peuvent pas dévaluer vis-à-vis des euros français ou allemands mais, en fait, les banques centrales des pays européens sont toujours techniquement indépendantes les unes des autres (dans le SEBC, Système européen des banques centrales) et présentent toutes les aspects d’une monnaie propre à chaque pays avec leurs réserves physiques en or. Elles pourraient reprendre immédiatement, chacune, leur indépendance vis-à-vis des autres banques centrales. La BCE n’est, en fait, que la consolidation comptable des bilans des différentes banques centrales européennes. Le  système dit Target 2 de règlement entre les banques centrales fait qu’aujourd’hui, dans la zone euro, la Bundesbank détient mille milliards d’euros de créances bancaires sur les autres banques centrales alors que la Banque centrale d’Italie est débitrice de 460 milliards d’euros, principalement vis-à-vis de l’Allemagne.

    La question est donc : l’équipe au pouvoir à Rome est-elle prête à assurer une sortie ? En réalité elle y songe fermement. Quels en sont les bénéfices et les coûts : contrôle des changes, fermeture des banques (pour éviter le bank-run) retour des dévaluations compétitives, non-remboursement des dettes, mais baisse du pouvoir d’achat déjà effectif de toute façon pour les Italiens. Cependant la balance d’utilité économique passera après la balance de l’utilité politique, qui se mesure à l’aune de la souveraineté parce que la crise en Europe est aussi une crise institutionnelle. Entre le spread et le peuple les dirigeants italiens on déjà choisi. Les économistes Olivier Delamarche, Charles Gave, Joseph Stiglitz voient un italexit à brève échéance. Mais l’Italie c’est le troisième PIB européen ! Une aide de l’Europe  pour la faire rester et éviter la contagion ? Too big to save ! Et cette aide serait allemande ?… L’IFO, le plus important institut de prévision allemand, annonce lui aussi cette sortie de l’euro et le refus des contribuables allemands de remettre la main à la poche (comme pour la Grèce). Pourquoi la Bavière paierait-elle en effet pour la Calabre alors même que la Padanie ne le veut pas. Si ce scénario devait se préciser, inutile de dire que les répercussions sur la France seraient considérables : la fermeture des banques italiennes pourrait entraîner celle des banques françaises, toujours pour éviter le bank-run. Dans cette histoire, tous les chemins viennent de Rome. Si pour certains économistes ce serait le commencement de la GAF, la Grande Apocalypse Financière, pour d’autres, côté politique, au contraire, la botte italienne pourrait aider à soustraire les peuples européens à la botte de Bruxelles.  

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Carbone.

    (Vous aurez été certainement nombreux à regarder hier soir l'excellent film Carbone sur France 2. Voici à son sujet la non moins excellente chronique de notre ami Guilhem de Tarlé.)

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    A la télé : Carbone, un policier d’Olivier Marchal avec Benoît Magimel, Gérard Depardieu, Laura Smet et Dani.

    guilhem de tarlé.jpgJ'ai entendu l'autre jour, presque par hasard, sur Délit d’Images, un auteur "sulfureux " - selon la novlangue obligatoire - démonter le système de l'arnaque à la taxe carbone qui permet à des entreprises de vendre en France des quotas de « droits à polluer » en encaissant la TVA alors qu'elles ont acheté de tels « droits » dans des pays sans TVA ou à moindre taux. Auteur "sulfureux " parce qu'il met en cause une communauté ou des ressortissants d'un pays hors de tout soupçon.
    J'ai donc été très étonné par ce film dont je ne veux pas trop parler pour ne pas risquer d’être borderline en atteignant la limite de la liberté d’expression, tombant de ce fait sous le coup de la loi.

    Un très bon thriller très bien servi par son casting.

     

     Pour mémoire :

    appréciations

    Titre

    Scènes violentes ou scabreuses

    Date

    Art et Essai

    Distributeur

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    La passion Van Gogh

    non

    08/11/2017

    oui

    La Belle Company

    Une excellente soirée

    Jour de fête

    non

    07/11/2017

    Non

    DisCina

    Un très bon film

    Carbone

    oui

    21/11/2017

    Non

    EuropaCorp

    Un bon film

    Jeanne des eaux vives

    Non

    18/11/2017

    non

     

    Peut-être faut-il le revoir ?

    Barry Seal : American Traffic

    oui

    19/09/2017

    non

    Pyramide

    J’aurais pu ne pas le voir

    Zombillénium

    non

    11/11/2017

     

    Gebeka

    Je m’y suis ennuyé

    Rodin

    oui

    06/06/2017

    oui

  • L'Action Française Chalon-Sur-Saône : Résistance !

    Des militants de L'Action Française Chalon-Sur-Saône sont allés à Alise-Sainte-Reine, au nord de la Bourgogne dans l’oppidum d’Alésia. Un lieu important d'une période qui a façonnée notre histoire, symbole de la glorieuse résistance des Gaulois à l'oppression et à l'invasion étrangère.

    Cependant notre histoire de France est très largement rejetée par le système républicain et plus particulièrement par l'éducation nationale et les historiens universitaires. Il faut comprendre que le processus républicain depuis 1789 entend créer un homme nouveau sur une terre nouvelle, avec de nouvelles mœurs, de nouveaux symboles, de nouvelles croyances, de nouvelles peurs, un nouveau Mal et un nouveau Bien.

    Rappelez-vous en 58 avant Jésus-Christ, Jules César a reçu du Sénat romain la mission de conquérir la « Gaule chevelue » (la Gaule non romaine).
    Jouant de la rivalité entre les peuples gaulois, après quatre ans de campagne Jules César soumet la plupart d'entre eux.
    Mais durant l'année 53 avant Jésus-Christ, le jeune Vercingétorix (dont le nom signifie « roi de la guerre »), devient le chef des Arvernes (un peuple du Massif Central), et fomente une coalition secrète de tous les peuples de la Gaule.

    En mai 52 avant Jésus-Christ, le chef gaulois remporte la bataille de Gergovie. Vercingétorix est plébiscité par tous les représentants de la Gaule chevelue et se fait proclamer roi, et projette d'attaquer la Province (la Gaule narbonnaise). Vercingétorix dans sa marche vers la Narbonnaise, lance une attaque de cavaliers gaulois contre l'armée romaine, mais ils sont repoussés par des cavaliers germains alliés à César et battent en retraite.

    Leur fuite oblige Vercingétorix à se réfugier avec 80.000 hommes dans Alésia, un oppidum bien fortifié dans l'est de la Gaule, ici même à Alise-Sainte-Reine au nord de la Bourgogne.
    Jules César organise un siège méthodique, il fait construire une double ligne de fortifications qui relie entre elles les différentes collines qui entoure l'oppidum.
    Cette tactique porte ses fruits, après un affrontement avec les légions, l'armée de secours est obligée de battre en retraite et se fait battre par la cavalerie germaine au service de César. La famine contraint Vercingétorix à se rendre.

    Enchaîné, le chef Gaulois va suivre pendant quatre ans son vainqueur au cours de ses campagnes militaires. Il sera ensuite emprisonné à Rome, et sera étranglé dans sa cellule le 26 septembre de l'an 46 avant Jésus-Christ.

  • Sur Sacr TV, français n'oublie jamais ce que tu es !


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    L'ETHIQUE DE LA RECONQUETE :

    https://fr.calameo.com/read/000869313...

    Aujourd’hui tu es meurtrie par les délires malsains de la Vè république qui n’a de cesse de vouloir te détruire comme d’ailleurs, toutes les républiques depuis la première. C’est un violent châtiment issu des erreurs passées que tu subis actuellement.

    Ta musique n’est plus celle de Versailles enchantant les oiseaux, mais du bruit martelant les oreilles de tes enfants conditionnés par le système créant tes besoins…

    Tes bâtiments ne sont plus des lieux de vie, comme jadis dans tes villes peintes des temps classiques, où ceux-ci se mariaient avec le paysage, fruit de l’amour entre l’homme et la nature…

    Ta vie que rythmaient la beauté naturelle et le temps de chaque chose est remplacée par le confort et le luxe détruisant tes riches heures d’ententes communautaires mais il ne tient qu’à toi de retrouver ce chemin.

    Mais qu’importent les épreuves que tu devras affronter dans l’avenir. Quoi qu’il arrive, n’oublies jamais ce que tu es, français !

    Toutes ces légendes, des gisants de pierre aux mondes étranges, d’un jadis toujours vivant qui court dans nos esprits comme dans notre sang. Héritiers nous sommes et empiriquement dignes, nous demeurerons. Tout est symbole dans les limbes qu’expriment encore les pierres où vécurent ces sagas. Ces grands d’hier vivront à travers nos actes et comportements d’aujourd’hui, comme demain l’arbre de vie irrigue nos veines sous le soleil qu’apporte la lumière du ciel.

    Le guerrier qui sommeille en nous, que l’instinct maintient dans la permanence, comme l’épée symbolique et pure demeure à nos côtés, est le garant de la civilisation des valeurs hautes de la société.

    Il reste dans ton esprit cet amour du service, ce qui fit que tu étais cet être d’exception qui à travers le monde enchantait les peuples par ses différences.

    Français, n’oublies jamais que tu es et seras toujours la civilisation française chaque fois que tu poseras le genou à terre face à la Croix du Christ et que tu adoreras ce que tu as brûlé, et brûleras ce que tu as adoré !

    Ce jour-là Français, tout comme à l’époque de Jeanne d’Arc, tu feras reluire le soleil…

  • Zemmour/C News : le défenseur des droits ? Un poste ”inutile et nuisible”...

    Les quinze premières minutes de l'émission d'hier soir comptent très certainement parmi les meilleurs moments de cette "heure de Zemmour" !

    Un militant royaliste, un lecteur de lafautearousseau ne peuvent que souscrire à 100% à tout ce qu'a dit Zemmour sur Jacques Toubon et son poste, à supprimer d'urgence (ce qui fera au passage réaliser quelques économies, toujours bienvenues).

    La question de départ de Christine Kelly était : à quoi sert Jaques Toubon, à quoi sert son poste de (soit-disant) Défenseur des droits ? Zemmour, brillant et percutant, n'a eu aucun mal à démolir le personnage et la fonction :

    "A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle..."

    1. Les citoyens sont défendus par les Lois et par la Justice. Quel besoin avons nous d'un "Défenseur" ? Nos lois seraient donc mauvaises, et notre Justice aussi ?...

    2. En réalité, Jacques Toubon, chiraquien de la première heure, est l'illustration parfaite de ce chiraquisme qui penche toujours à gauche. En 1989, il défendait bec et ongle l'assimilation et "nos ancêtres les Gaulois". Aujourd'hui, il en est réduit au rôle pitoyable de marionnette manipulée par la gauche, à laquelle il ne cesse de donner des gages, du plus pur "politiquement correct" (par exemple, il défend aujourd'hui le burkini ! Bonjour ses discours enflammées de 1989 !).

    3. Lorsque Christine Kelly reformule sa question sur l'utilité du poste de Jacques Toubon, Zemmour tranche catégoriquement (et nous sommes totalement d'accord avec lui) : ce poste au titre grandiloquent est "inutile et nuisible". Si Toubon, maintenant très âgé, s'y accroche, c'est uniquement pour ses avantages (la voiture de fonction avec cocarde, les motards qui la précèdent etc...).

    En conclusion de ces quinze minutes à écouter absolument : cette démolition en règle du Toubonisme fut un grand moment jubilatoire qui restera dans les annales...

    L'autre partie intéressante de la soirée fut le mariage de Louis XIV, raconté par Marc Menant. Lui, qui nous a plusieurs fois exaspérés,  voilà deux fois de suite qu'il se montre excellent. On en viendrait presque à se demander si par hasard il ne lirait pas lafautearousseau !

    Appuyé par Zemmour, Menant rappelle simplement que la Royauté menait alors la France vers les sommets; que les deux grands siècles (le XVIIème et le XVIIIème) allaient commencer : quelle différence entre l'état de la France d'alors et l'abaissement effarant dans lequel le Système l'a plongé aujourd'hui...

  • Sur Sacr TV, sans repentance - Bataille de France 1940.


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    Comment nos chers soldats se sont-ils comportés lors de cette terrible bataille de France ? L'historiographie abonde en clichés sur la prétendue « déroute » de l’armée française en 1940. Surtout de la part des auteurs anglo-américains, toujours promptes à dénigrer le rôle des soldats français lors de ce conflit mondial.

    Même si l’enthousiasme fut bien moindre que lors de la première guerre mondiale et on peut le comprendre, les français mobilisés se montreront pourtant parfaitement à la hauteur de leur devoir malgré la défaite.

    Nous n’avons pas à rougir de la combattivité de nos soldats français durant les épreuves de la seconde Guerre mondiale. Le seul malheur de ces soldats, comme de tout le peuple français depuis 1789, c’est la république et ses pseudos-valeurs. Ce régime a ouvert les portes du pouvoir à tous les incapables, à tous les traitres, les irresponsables et les incompétents. Forcément quand l’accession au pouvoir ne se fait que par l’argent et la communication, à défaut d’une transmission héréditaire, il faut s’attendre à un grand nombre de fruits pourris…

    On est loin d’un Louis XV s’exprimant devant les morts de Fontenoy à son fils : « Voyez ce qu’il en coûte à un bon cœur de remporter des victoires. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes, la vraie gloire est de l’épargner ». Attardons nous un instant et réfléchissons à ce que fut la vie de ceux qui survécurent. Regardons notre pauvre liberté si chère payée, devant tous les abandons successifs des gouvernements depuis. Le sacrifice de tant d’hommes, comme de femmes et d’enfants criant à nos oreilles : « Que faites-vous de cette liberté gagnée et de la dignité des héros et morts d’hier ». Quelle honte devrait avoir ces hommes, les poches pleines d’argent et non de vertu prétendant diriger notre pays. Ceux-ci sont inefficaces à toute décision, à toute anticipation, bref à toute notion de gouvernement devant les victimes innocentes d’hier et d’aujourd’hui. Ont-ils une pensée pour la vie de ces familles blessés au profond d’eux-mêmes, mères ou épouses, sœurs ou fiancée comme enfants souffrant devant un pays s’effondrant, voyant les listes de victimes innocentes s’accumuler. Et tous ceux seuls à jamais, devant l’indifférence d’un système qui n’a rien d’humain, puisque bâti sur le mensonge et le sang…

  • En réponse au commentaire de ”Toulonnais” sur Clemenceau...

    1A.jpg

    Comme l'expliquait, en vain, Bainville dans L'Action française, à partir du moment où on signait "avec l'Allemagne", la Victoire était perdue, et c'était la guerre "pour dans vingt ans"... Il ne fallait pas "signer avec", il fallait faire disparaître l'Allemagne unie...

    Clemenceau ? Responsable et coupable !

     

    Bonjour cher ami, et merci pour votre commentaire. Nous avons attendu quatre jours pour y répondre, car notre Ephéméride d'aujourd'hui parle du désastreux Traité de Versailles, voulu, mené et signé par Clemenceau, qui devait reconnaître plus tard : "nous n'avons pas obtenu tout ce que nous pouvions et devions obtenir".

    Mais, pourquoi donc ? La France était victorieuse, et Clemenceau par anti catholicisme bête et borné a bien démoli l'Empire austro-hongrois, par pure haine idéologique du catholicisme. Or, cet Empire nous aurait bien servi, justement, "après", pour contrer Hitler. Ce n'était pas l'Empire austo-hongrois qu'il fallait démolir et démembrer, mais bien l'Allemagne.

    Seulement, voilà : contrairement à ce que vous semblez croire, Clemenceau était croyant et religieux, mais croyant et religieux de la religion démocratique, laïque et révolutionnaire. Il a fait ce qu'il a voulu avec l'Autriche-Hongrie (destruction) mais il n'a pas touché à l'Allemagne, persuadé qu'il suffisait de renverser un Roi (en l'occurrence, un Empereur) et d'installer Sainte Démocratie à sa place pour que l'Allemagne devienne une Nation civilisée, guide avec nous des autres nations du monde.

    Il était pénétré du préjugé prussophile des Encyplodistes, pères de la Révolution, de cette même Révolution, des Républiques et des deux Empires, qui ont tous oeuvré en faveur de la désastreuse unification allemande, en contradiction frontale avec la politique traditionnelle des Rois de France, qui triompha dans les Traités de Westphalie : l'émiettement de l'Allemagne.

    Ce faisant, tous, des Encyclopédistes à Clemenceau - chef et maître du Système en 1918 - ont agi en intelligence avec l'ennemi.

    Maurras avait raison avec son jeu de mots : Clemenceau c'est bien le "Perd la Victoire". Il ne voulait pas le démembrement de l'Allemagne, que la France pouvait facilement imposer (comme elle a imposé le stupide démembrement de l'Autriche-Hongrie).

    Ce faisant, il nous a donné Hitler et toutes les horreurs qui allèrent avec...

  • Général Didier Tauzin : « Je ne peux accepter de voir mon pays partir à vau-l’eau comme c’est le cas aujourd’hui ».

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Le général (2s) Didier Tauzin, qui postula à la candidature en 2017, à l’élection présidentielle, vient de publier un nouvel ouvrage : Rebâtir la France après le Covid-19. Rebâtir la France « sur le roc », comme le précise le sous-titre de ce livre. Il répond aux questions de Boulevard Voltaire.


    Vous avez publié un livre où vous analysez l’épisode du Covid-19. C’est l’occasion pour le pays de redémarrer. Pourquoi avoir écrit ce livre ?

    Ce n’est pas vraiment une analyse de l’épidémie du Covid, mais plutôt une projection vers l’avenir et une proposition de réforme en particulier pour notre pays. Ces propositions peuvent avoir des répercussions pour toute l’Europe et pour le monde.
    J’ai écrit ce livre, car j’ai fait ces propositions au gouvernement. J’ai été candidat à la présidentielle en 2017. Éventuellement, je le serai encore en . Le problème n’est pas d’être président. La véritable finalité de la politique n’est pas d’obtenir des places, mais de servir son pays. J’ai même proposé au président de la République de l’aider. Il est tout à fait logique, dans une situation inédite ou très rare dans l’Histoire de France, que ceux qui ont un peu réfléchi à ce qu’il faudrait faire sans ambition personnelle, sans orgueil et dans un esprit de service, le proposent aux responsables en place. Et aujourd’hui, le responsable en place c’est le président Macron. Ceci étant, si l’élection a lieu et si le président ne prend pas mes propositions, il est tout à fait possible qu’en je sois candidat.

    Selon vous, quelle est l’urgence pour notre pays ?

    Ce à quoi je tiens le plus c’est la Grande Charte de France. Pour l’élection présidentielle de 2017, je l’avais mise en avant. Pendant deux ans, nous avions travaillé dessus à environ 250 personnes de tout horizon et d’idées différentes. Nous avions cherché ce qui pouvait nous unir et unir les Français. Nous avons donc élaboré la Grande Charte de France. Elle tient en moins de deux pages. C’est quand même pas mal. Elle précise ce qu’est l’identité de la France au regard de son histoire, comment la France a été construite et quelle est la mission de la France telle qu’elle est décrite par l’histoire. Il ne s’agit pas d’une histoire de vote comme l’avait autrefois envisagé Sarkozy.
    Il n’y a pas uniquement l’évêque Saint-Rémy, il y a aussi Jefferson et d’autres qui ont directement ou en filigrane décrit ce qu’est la vocation de la France.
    Dans cette charte, il y a aussi les grands principes politiques aux premiers rangs desquels la subsidiarité. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus esclaves d’un système dont nous sommes de simples rouages. Notre civilisation est fondée sur quelque chose de géant. L’Homme est grand. Il n’y a rien de plus grand que l’être humain dans tout l’univers. Il faut donc remettre cela en vigueur et le réapprendre, car beaucoup de gens ne le savent pas et se conduisent comme des toutous. Il ne s’agit pas d’être rebelle, mais de se développer personnellement, familialement et nationalement au mieux de nos possibilités.

    Vous avez sans doute vu ce qu’il s’est passé à la semaine dernière. Des gangs tchétchènes et nord africains se sont affrontés pour le contrôle d’un quartier au nom du trafic de drogue.
    C’est cela la France d’aujourd’hui…

    Oui, c’est cela la France d’aujourd’hui. La Grande Charte de France n’est pas un miracle. Il faut d’abord l’adopter par référendum et lui donner une place imminente. En France, depuis 1789 nous changeons de constitution tous les 15 ou 20 ans. Cela ne peut pas fonctionner.
    Premièrement, il faut la placer au-dessus de la constitution comme la Déclaration des droits de l’homme. Une fois qu’elle a été voulue, il faut l’entourer d’un conseil de la grande charte de France. Elle peut avec prudence et sans conflits réécrire toutes les lois, pour les mettre en conformité avec la grande charte de France.
    Deuxièmement, il faut accepter de laisser du temps au temps, comme disait Mitterrand, en copiant un auteur du début du XXe siècle. C’est peut-être une affaire de deux siècles, je ne sais pas. Il faut l’accepter. Cela peut aller beaucoup plus vite avec des gens qui le voudront, qui iront calmement, mais qui se donneront. C’est une véritable mission que de refaire l’unité nationale. Ce n’est pas une élection dont on sort vainqueur. C’est de la véritable politique. Ce n’est pas ce que nous vivons en ce moment.

    Que dites-vous à ceux qui vous disent que la situation est urgente et qu’on ne peut pas se permettre d’attendre un siècle ?

    Pour l’instant, il faut tout simplement rétablir l’ordre. Il est inadmissible qu’aujourd’hui on traite les forces de police et de gendarmerie comme elles le sont en particulier par monsieur Castaner. Elles sont l’un des éléments essentiels de notre stabilité nationale. Il s’agit bien entendu de chasser les brebis galeuses, de mettre de l’ordre et de faire une formation de la police un peu plus poussée. Aujourd’hui, c’est insuffisant et ce n’est pas la faute des policiers. Il faut que nous Français fassions bloc autour de nos forces de l’ordre. Leur rôle est essentiel ! Il faut leur demander beaucoup, mais il faut aussi leur donner notre affection.

    Vous êtes apparu dans la sphère médiatique il y a deux ou trois ans. Selon vous, quelle est votre légitimité à présider au destin de la France ?

    Je suis Français. J’ai risqué plus d’une fois ma peau pour la France. J’ai ramené des gamins de vingt ans entre quatre planches. Cela fonde une responsabilité. Je ne peux pas accepter de voir mon pays partir à vau-l’eau comme c’est le cas aujourd’hui. Je crois que cela suffit largement.
    Je fais partie d’une lignée de militaire. Mon père a fait trois guerres. La guerre de 39/45, l’Indochine et l’Algérie et mes grands-pères étaient à Verdun. La vocation du soldat n’est pas de faire la guerre, c’est de faire la paix par le moyen éventuel de la guerre et de servir la France en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance. Ces mots ont disparu des règlements militaires, pourtant ils étaient très forts. Notre vocation est de servir en tout temps, tout lieu et toute circonstance si besoin par les armes, mais aussi par les rangs politiques. Je ne suis pas le premier et je ne serai pas le dernier.
    Je crois que l’esprit de la Ve République est mort. On pourrait dire que son cadavre bouge encore, mais son esprit est mort. L’esprit de la Ve République était d’empêcher ce que de Gaulle appelait le système désastreux des partis de porter atteinte à l’unité nationale. La France ne peut pas vivre et se développer s’il n’y a pas d’unité nationale. Cela fait partie de notre génie à nous. Or, l’unité nationale en France n’est pas facile.

    Vous êtes anti système des partis…

    Il ne s’agit pas d’être contre les partis. Un parti est légitime. Ce qui n’est pas légitime c’est que les partis nuisent à l’unité nationale. Or, nous sommes Français. Quand nous avons une idée, nous avons tendance à l’ériger en dogme et à être dogmatiques. Dans un parti politique, lorsqu’on se groupe autour d’une idée, qu’on en fait un dogme et qu’on a suffisamment de beaux parleurs pour amener des gens, on a une dizaine de partis dogmatiques qui ne pensent plus qu’à la victoire de leur dogme au détriment de la France.
    À l’époque des Gaulois, certaines tribus faisaient alliance avec l’ennemi face aux autres Gaulois. Ce n’est pas nouveau. C’est contre cela qu’il faut lutter. On n’y mettra jamais fin définitivement. Il a fallu des Saint-Louis, des Henri IV, des Louis XIV, Napoléon ou de Gaulle avec leurs défauts et leurs qualités pour mettre fin à ce fichu système des partis, apaiser les tensions et faire rentrer les partis dans le rang. Les partis politiques sont légitimes, mais pas au détriment de l’unité nationale.