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  • Castro s'en va, mais le système demeure: la ”passion” du jeune Eliezer, et de tout le peuple Cubain: Acte II et fin....

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              Voici la conclusion de cet "épisode", vécu presqu'en direct grâce à LCI. Qui montre bien que l'étouffement des libertés durera tout le temps que durera la dictature révolutionnaire dans l'île...

              Vincent Hervouët lance le sujet; franchise, refus de la langue de bois et "points sur les i" sont au rendez-vous, comme d'habitude...: "Confesser ses fautes! C'est le Carême, c'est de saison...Mais la séance d'auto critique reste le grand moment parodique de la propagande totalitaire, et Cuba vient d'en infliger la leçon aux étudiants qui avaient eu le front d'interpeller un ministre en lui posant de bonnes questions sur la censure, sur l'interdiction de voyager, sur l'échec économique. C'était sur internet, leurs questions ont fait le tour du monde, c'était lundi. Ce soir (mercredi 13 février, ndlr), ils sont punis par où ils ont péché: une vidéo où ils s'humilient publiquement, ils se rétractent au mépris de l'évidence, ils se reprochent des fautes qui n'en sont pas. Un mensonge énorme, pour la plus grande gloire du Parti Communiste".

              La parole est alors cédée à Magali Bartés, qui comme la fois précédente parle sur des images: essentiellement celles du jeune Eliezer. Eliezer devant la caméra, devant son ordinateur, au restau-U, dans sa Fac...

              "Eliezer Avila l'a appris à ses dépens: on ne critique pas impunément le régime sans subir ensuite un recadrage en règle et en public."

              La vidéo s'arrête alors quelques instants sur une sorte d'affiche, en espagnol évidemment, traduite et sous-titrée en français: "Conversation avec des étudiants victimes de manipulation". Six étudiants sont assis sur des chaises, en demi-cercle autour d'une présentatrice. Magali Bartés reprend:

              "Autour de la présentatrice, les quelques étudiants qui ont osé mettre en cause le manque de liberté à Cuba. Ils vont maintenant jurer fidélité au régime. A les écouter, leurs propos ont été déformés par la presse étrangère et par les ennemis de la révolution".

            C'est maintenant Eliezer qui a le micro et la parole: "Tout ce qui est dit est un mensonge total. Nos questions, les problèmes que nous avons soulevé avaient pour unique objectif d'améliorer le socialisme, non le détruire. Nous faisons cela dans le cadre de la révolution."

             Magali Bartés: "L'émission continue avec cette image d'Eliezer, détendu au milieu de ses petits camarades, Eliezer travaillant sur son ordinateur...On l'avait pourtant dit arrêté: c'est sa mère, paniquée, qui a alerté samedi l'opinion quand la Sécurité de l'État est venue embarquer son fils chez lui. Elle avait dû mal comprendre. C'est en tout cas ce qu'il se doit de faire croire devant les caméras."

            Eliezer: "Je tiens à être clair: à aucun moment je n'ai été arrêté. Ma famille est tout à fait tranquille, il n'y a aucun problème. Le fait que je n'ai pas pu venir à l'Université ces derniers jours a pu paraître un peu mystérieux à mes camarades qui ne sont pas au courant de mes problèmes de santé."

            Conclusion de Magali Bartes, sur des images d'Eliezer portant son plateau-repas: "Bien sûr il affirme à l'antenne parler librement et sans aucune pression. Cette mascarade orchestrée par le régime prouve une chose: sa volonté de tuer dans l'oeuf toute tentative de contestation à Cuba...."

              LCI, a eu le courage de montrer, presque en direct, les procédés d'une dictature révolutionnaire que certains intellectuels refusent toujours de dénoncer et de condamner chez nous. Tout comme ils refusent toujours de dénoncer et de condamner, plus largement, l'idéologie marxiste-léniniste, dont le pitoyable avatar Cubain n'est qu'un des prolongements....Cuba est dans un état de délabrement qui fait penser, bien sûr, à ce qu'étaient les pays du bloc de l'Est avant la chute du mur et de l'empire marxiste. Mais l'aveuglement et le délabrement moral et mental d'une certaine intelligentsia n'est pas reluisant non plus.....                    (fin)

  • Le vote national, celui des Français : un refus profond des appareils et du système, par Hilaire de Crémiers

     
            Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, analyse, dans cette vidéo, les raisons et les conséquences du vote national lors de l'élection présidentielle.
     
            Son analyse se développe hors de tout clivage partisan, de tout esprit d'appareil. Telle est, aussi, notre état d'esprit à la veille du second tour de l'élection présidentielle. 
     
            Et c'est parce que François Hollande est essentiellement un homme de parti et d'appareil que sa probable élection perpétuera la situation de crise profonde de la France.
     
    Publié le vendredi 27 avril 2012, sur le site de Politique Magazine.
  • Le Système, qui échoue partout transforme la France, qu'il appauvrit et qu'il ruine, en une gigantesque pétaudière...

    ...ou en un gigantesque foutoir, comme on voudra.

    Notons, au passage, que ces immigrés d'hier sont le chômage d'aujourd'hui, notamment dans cette industrie automobile où des patrons à courte vue, sacrifiant le long terme au court terme, ont préféré, pour des profits immédiats, se payer des armées d'esclaves sous-payés, plutôt que d'investir massivement dans la modernisation de l'appareil de production, comme l'ont fait certains de nos voisins qui, du coup, aujourd'hui, s'en sortent beaucoup mieux que nous...

    Responsabilité partagée avec les mouvements immigrationnistes et "anti-Nation historique", qui ont vu là un excellent moyen de "changer le peuple" en diluant la Nation française; responsabilité partagée également par les syndicats et partis de gauche et d'extrême-gauche, qui y ont vu un excellent moyen de remplacer l'ex "classe ouvrière" et les ouvriers français - dont ils ont abandonné la défense des intérêts...

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  • MONDE • Une conférence utile sur le système constitutionnel d'un pays ami injustement critiqué ...

    parlement-hongrois.jpgIl nous est précisé que cette conférence s’adresse en priorité aux juristes. Mais elle intéressera aussi tous les amis de la Hongrie. Ce que nous sommes depuis longtemps de diverses manières, par exemple à raison des longues relations et de l'amitié d'esprit qui nous liaient au regretté Thomas Molnar. Dont plusieurs conférences faites à Marseille peuvent être retrouvées en vidéo sur ce blog.

    Aujourd'hui encore, nous considérons la Hongrie avec sympathie, en particulier à cause du souci qui est le sien de préserver son identité et ses frontières, ce qui, de fait, protège aussi l'Europe.   

     

  • MEDIAS & SOCIETE • Laurent Obertone : ”Le système retourne les faits à l’avantage de son utopie”

    laurent_obertone_ring.jpgEntretien de TV Libertés avec Laurent Obertone sur son dernier livre La France Big Brother.

    Auteur du best-seller la France Orange mécanique, Laurent Obertone signe avec la France Big Brother (Ring) une critique tous azimuts du « conditionnement » imposé aux Français. Pour lui, « l’oligarchie dissimule ses crimes » après les attentats islamistes en France. Ce nouvel essai de Laurent Obertone est un réquisitoire parfaitement antisystème. Michel Houellebecq a estimé en novembre 2010 qu'il est « le grand polémiste de demain »

    La vidéo qui suit dure environ 30 minutes. Ce n'est pas une perte de temps que de l'écouter ...  

     

     

     La France Big Brother, Ring, 360 pages, 18 €. 

     

    A voir, aussi, cette courte bande-annonce :

     


     

  • Détour par la littérature, avec Verlaine, pour donner de l'altitude à notre critique du Système

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    Un médiocre fait-divers (une Marianne insolite et obscène exposée puis retirée de la mairie de Quimper), un article amusé et sans grand intérêt d'une certaine Jany Leroy, dans Boulevard Voltaire, ont amené le site de l'Action française à rappeler ce sonnet de Verlaine, qui insulte Marianne dans des termes, en effet, fort gaillards, comme seul un poète y est autorisé. Terrible poème, anti-républicain à l'extrême. Le fait-divers médiocre a provoqué une redécouverte littéraire et poétique, voire politique, que nous avons quelque plaisir, avouons-le, à remettre sous les yeux de nos lecteurs. Lecteurs courageux de cet été d'où la poésie est plutôt absente. Nous y reviendrons en reparlant de Baudelaire, lui aussi, peu ami du régime sous lequel nous vivons, et peu ami de la modernité ...  

     

    Buste pour mairies

    Marianne est très vieille et court sur ses cent ans,
    Et comme dans sa fleur ce fut une gaillarde,
    Buvant, aimant, moulue aux nuits de corps de garde,
    La voici radoteuse, au poil rare, et sans dents.
     
    La bonne fille, après ce siècle d’accidents,
    A déchu dans l’horreur d’une immonde vieillarde
    Qui veut qu’on la reluque et non qu’on la regarde,
    Lasse, hélas ! d’hommes, mais prête comme au bon temps.
     
    Juvénal y perdrait son latin, Saint-Lazare
    Son appareil sans pair et son personnel rare,
    A guérir l’hystérique égorgeuse des Rois.
     
    Elle a tout, rogne, teigne… et le reste et la gale !
    Qu’on la pende pour voir un peu dinguer en croix
    Sa vie horizontale et sa mort verticale. 

     

    Paul Verlaine, sonnet, Invectives, Buste pour mairies (1881) 

     

  • Crise du covid-19 : quels impacts potentiels sur le système économique mondial ?, par le Cercle Jean Bodin (Lyon).

    La crise sanitaire internationale induite par la pandémie du covid-19 donnera lieu à une crise économique et financière majeure. Cette analyse n’aura pas pour objectif de faire l’inventaire statistique de la récession économique internationale ; sur ce point, chacun pourra se documenter en sources de presse diverses sur l’état des économies nationales impactées par le covid-19. La chute constante des cours boursiers mondiaux en est l’un des témoins immédiats.
     
    L’objectif de cette analyse sera de se projeter sous un angle « méta-économique » et de réfléchir aux conséquences de fond que pourrait – devrait-on plutôt dire « devrait » - engendrer la crise du coronavirus sur la logique du système économique mondial, de son architecture. Comme toute crise, celle du covid-19 se traduira par des continuités. Cependant, elle pourra aussi donner aussi lieu à des ruptures majeures dans la manière de considérer la logique fondamentale du système économique international.

    ÉLÉMENTS PRÉLIMINAIRES - Quelle est l’architecture actuelle du système économique international ?

    Le système économique mondial repose sur plusieurs paramètres structurants, dont certains seront énumérés ci-après.
    1. Un étalon monétaire qui est lui-même une monnaie, à savoir le dollar ; ce dernier repose à son tour sur au moins deux piliers que sont, d’une part, la puissance militaire américaine comme garantie financière du référentiel états-unien, ainsi que le cours du baril de pétrole (qui, quant à lui, engage une multitude d’Etats exportateurs et importateurs de pétrole) ;
    2. Un système d’économie intégré à l’échelle mondiale, répondant du principe de la division internationale du travail (DIT), ainsi que de la libre circulation (bien que relative) des marchandises et des hommes ; ce dernier, d’inspiration économique libérale, pose que chacune des puissances économiques du monde se positionne sur le marché économique international en fonction de ses avantages comparatifs optimaux. C’est ce qui conduit certains pays, voire certaines régions, à se positionner comme les « usines du monde » - en proposant une main d’œuvre à bas coût et des standards sociaux et environnementaux très réduits – et d’autres à se structurer autour de l’économie de service, dont la valeur ajoutée intellectuelle et innovante justifie des coûts de vente plus élevés (c’est le cas des pays très développés) ;
    3. Une prédominance de l’économie financière sur l’économie industrielle, notamment en Europe et aux Etats-Unis. Ce point est plus difficile à percevoir pour quiconque n’a pas vécu la problématique de l’investissement en entreprise. La capacité d’une société à investir dans son appareil productif, dans sa RDI ou dans ses compétences humaines, conditionne sa pérennité sur le long terme. Aujourd’hui, la logique économique aux Etats-Unis et en Europe repose sur un recours le plus limité possible à l’intervention des banques centrales en soutien à l’économie, ce qui a pour conséquence directe le recours inévitable et nécessaire à l’emprunt bancaire comme levier de financement majoritaire des entreprises et, surtout, immédiat pour les entreprises. Le terme d’“immédiat” a son importance car la plupart des dispositifs de co-financement public français, par exemple, ont pour défaut énorme de prendre la forme d’un crédit d’impôt ou d’une subvention différée dans le temps, tandis que l’emprunt bancaire se traduit le plus souvent par un prêt financier immédiat injectable rapidement dans le patrimoine circulant de l’entreprise.
    Cette prédominance de l’économie financière sur l’économie industrielle engendre plusieurs problèmes de fond pour les acteurs de l’économie productive (c’est-à-dire non financière et spéculative). Nous en citerons notamment deux :
    o Un problème d’horizon de rentabilité, d’abord, puisque les investisseurs financiers se positionnent sur des logiques de rentabilité à très court terme (environ 5 ans) qui peuvent entrer en contradiction avec les enjeux de moyen et de long terme sous-tendus par le développement d’une innovation de rupture ; avec, également, l’horizon de rentabilité plus long propres à certains secteurs d’activités. Ils peuvent même poser des questions d’incompatibilité « de nature » pour certains secteurs économiques : par exemple la production de navires de croisière dont le taux de rentabilité très faible tend à limiter l’intérêt objectif d’un investisseur financier, raison pour laquelle la plupart des chantiers navals du monde sont des actifs publics ;
    o Un problème d’endettement bancaire puisque en limitant considérablement le prêt public et en refusant tout recourt à l’inflation stratégique, les acteurs économiques se voient systématiquement contraints de se financer via des prêts à intérêts et aux impératifs de remboursement assez restreints dans le temps.
    Il n’est toutefois pas question ici de critiquer l’existence même des banques et du financement privé qui possède, par ailleurs, plusieurs atouts, au premier rang desquels la réactivité que ces leviers de financiers sont capables de mettre en œuvre pour débloquer des disponibilités aux entreprises. Ce qui est cependant mis en exergue ici est la polarisation considérable de notre système financier qui est quasi-intégralement supporté par de l’endettement privé et paraît très peu hétérogène. La structure de l’endettement des entreprises est très peu diversifiée aujourd’hui.
    Ces quelques paramètres structurants sont loin d’être exhaustifs mais ils permettent finalement de comprendre la manière dont s’articule fondamentalement notre système économique et commercial international à travers :
    • Une problématique de compétitivité depuis longtemps étendue à l’échelle mondiale, dont chacun a pu voir les effets à son échelle avec les épisodes de délocalisations industrielles, dans les pays très développés ;
    • Une logique économique fondamentalement orientée autour de la rentabilité et de l’optimisation des coûts ; ce point pourrait paraître un lieu commun mais il ne l’est pas. Par exemple, des économistes considèrent actuellement l’importance de repenser la finalité première du système économique mondial, lequel pourrait être conditionné par d’autres critères que celui de la rentabilité à tout prix. Parmi ces indicateurs capables de supplanter celui de la rentabilité pourraient figurer : l’innovation, l’empreinte environnementale, la favorisation des circuits économiques locaux, etc.
    Le cadre global du système économique mondial ayant été sommairement exposé, seront désormais balayés plusieurs éléments d’analyse prospective sur les effets que pourrait engendrer la crise sanitaire et économique issue du covid-19.

    QUELLES CONSÉQUENCES POTENTIELLES POUR LE SYSTÈME ECONOMIQUE MONDIAL ?

    1 - SUR LE PLAN ECONOMIQUE, FINANCIER ET COMMERCIAL
     
    1.1 - Tout d’abord, la crise économique sous-jacente à la crise sanitaire sera l’exact inverse de ce que nous avons connu lors de la crise économico-financière de 2008. En 2008, une crise financière et spéculative a conduit de nombreux acteurs financiers à faire faillite ; la faillite de ces derniers a appauvri en financements l’ensemble des acteurs de l’économie productive (économie « réelle »). Aujourd’hui, c’est le schéma diamétralement opposé qui se produit. La crise sanitaire oblige les Etats à engager des mesures légitimes de confinement et d’interruption d’activité de production, étendues à l’échelle nationale, ce qui met littéralement en pause toute l’économie productive réelle. Et précisément c’est de cette mise en pause de l’économie réelle que démarre la crise des marchés financiers que nous connaissons en ce moment.
     
    1.2 - La mondialisation totale est en train de montrer ses limites objectives. Elle a pu constituer un facteur de développement économique considérable pendant plusieurs dizaines d’années mais elle se heurte désormais à des problèmes tout aussi considérables. En effet, l’accroissement de la démographie mondiale s’accompagnera inexorablement de nouvelles crises virales, de plus en plus fréquentes. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, certains pays asiatiques comme la Chine ou la Corée du Sud ont affiché une meilleure préparation que nos pays européens à la pandémie du covid-19 ; ces derniers ont déjà expérimenté des crises virales majeures dans le passé, notamment la crise du SARS en 2003. Puisque des pandémies seront statistiquement de plus en plus probables, l’ensemble des acteurs économiques engagera certainement une réflexion quant à la viabilité stratégique d’une chaîne de sous-traitance établie intégralement en Asie, principal foyer géographique de départ des épidémies. Dans l’analyse du rapport coûts/bénéfices, il est probable que l’avantage comparatif d’une production en Chine soit amenée à être ré-évaluée par les acteurs économiques et industriels, au profit d’une répartition plus calculée et hétérogène des chaînes de sous-traitance, capables d’encaisser la propagation d’un virus en assurant une continuité de la production minimale. Par exemple, en positionnant stratégiquement des sites de production dans plusieurs régions du monde plutôt qu’une seule, les acteurs économiques se garantiraient cette continuité de production minimale, considérant, de fait, qu’une pandémie n’affecte pas au même moment tous les continents de la planète. De fait, tandis que l’Europe va devenir le premier foyer mondial du Covid-19, la Chine commencera peu à peu à retrouver son ordre de marche.
     
    1.3 - Sur le plan financier, la France vient d’annoncer le lundi 16 mars un fonds de garantie étatique de 300 milliards d’euros pour soutenir l’économie nationale dans la crise. Ce paramètre doit être observé de très près car il constitue un changement notable du paradigme politico-monétaire français, voire européen. Le fait que l’Etat se déclare en volonté et en capacité de venir soutenir directement l’économie nationale peut être l’une des ruptures majeures à l’un des paramètres structurants de notre système économique et financier, tel qu’évoqué en introduction.
    Le soutien de l’Etat à l’économie nationale est aussi un critère déterminant à prendre en compte car, sans lui, on peut considérer qu’une partie difficilement quantifiable de notre tissu PME risque de déclarer faillite dès l’été 2020. Pour illustration, l’endettement consolidé total des entreprises[1] de type PME représentait plus de 400 milliards d’euros en France en 2017. Pour les ETI, il était supérieur à 500 milliards d’euros la même année. La France est le deuxième pays, derrière le Japon, en termes de taux d’endettement des entreprises, lequel représente 74% de son PIB en 2019[2]. Cela signifie, de deux choses l’une :
    • que les entreprises françaises, sont extrêmement endettées ;
    • et, par conséquent, qu’un arrêt total d’activité pendant environ deux mois (c’est ce qui est envisageable compte tenu des mesures de confinement) est de nature à conduire à des situations critiques de trésorerie pour une proportion considérable d’entreprises, y compris d’ailleurs des grandes entreprises.
    Un simple calcul : en supposant que l’endettement à court terme représente en moyenne 25% (estimation arbitraire) du total des dettes d’une entreprise de type PME, cela signifie que le montant total de l’endettement à court terme total encouru par les PME françaises aujourd’hui pourrait être d’au moins 100 milliards d’euros. Pour rappel, en règle comptable l’endettement à court terme est un emprunt contracté pour un remboursement sur moins de 2 ans. Sauf action majeure et rapide de l’Etat, de nature à bouleverser la logique du système économique et monétaire européen (par exemple, une politique de création monétaire d’urgence) on peut s’attendre à ce que des dizaines de milliers d’entreprises soient en faillite dans les prochaines semaines. Et il n’est question ici que des seules PME...
     
    1.4 - Par ailleurs, certains secteurs ou niches d’activités vont très certainement connaître une croissance importante dans les années à venir ; c’est notamment le cas des secteurs de l’hygiène, de l’analyse microbiologique en environnements divers, de la transformation numérique de l’entreprise, de la formation en ligne, des technologies de l’information et de la communication en général, et bien d’autres. Ces derniers seront portés par un regain d’intérêt mondial, conséquence direct du covid-19.
     
    1.5 - Autre élément notable, on a pu constater que la crise mondiale du Covid-19 a été l’occasion pour la Russie d’affirmer sa stratégie de puissance en se rendant plus compétitive sur le marché des ressources énergétiques. On peut d’ailleurs considérer que la chute du prix du pétrole peut-être à la fois au tenant et à l’aboutissant de la crise financière globale que traverse aujourd’hui le monde : au tenant, car elle contribue initialement à l’incertitude des acteurs financiers et donc à la contraction générale des investissements ; et à l’aboutissant car le cours du baril pétrolier est l’un des piliers fondamentaux du système monétaire international (cf. introduction).
    La crise pétrolière en cours fragilise d’ailleurs considérablement les pays ultra-dépendants à l’or noir, au premier rang desquels l’Algérie et le Venezuela, déjà à l’agonie économiquement. Il faudra prendre en considération que ces deux pays, pour ne citer qu’eux, constituent des pivots géostratégiques majeurs pour leurs régions respectives et qu’une crise politique interne est de nature à déséquilibrer le nord de l’Afrique et de l’Amérique latine.
     
    2 - SUR LE PLAN SOCIOLOGIQUE
     
    2.1 - On aura pu observer des différences considérables de discipline et d’intégration du risque viral entre les pays et les peuples touchés par le Covid-19 ; on constate, par exemple, une très nette différence de réaction de la population entre la Corée du Sud et la France, où le dimanche 16 mars des milliers de français décidaient de profiter du beau temps, de se promener le long des berges ou d’organiser des pique-niques dans les parcs, contrevenant avec allégresse à toutes les communications désespérées des services de santé nationaux.
     
    2.2 - Certains problèmes majeurs liés à la psychologie des foules, à prendre en compte dans l’analyse des crises future et leur gestion.
    Par exemple, l’épisode de fuite urbaine qui s’est produit à Wuhan et qui a entraîné la dissémination de plusieurs millions de chinois s’échappant de la ville de Wuhan avant sa mise en quarantaine. Cet épisode s’est reproduit exactement à l’identique à Paris où une partie notable de la population a quitté la capitale entre le dimanche 16 et le lundi 17 mars, pour aller s’installer en province et à la campagne ; en faisant, du même coup, courir un risque différé énorme aux territoires et aux populations les moins fournis en moyens médicaux, notamment d’urgence. Nous en constaterons les effets d’ici quelques jours lorsque des centaines de cas de coronavirus seront déclarés dans des territoires provinciaux jusqu’alors relativement épargnés.
    Autre exemple de problème de psychologie des foules, les épisodes de ruée vers les grandes surfaces que nous avons connus, alors que les acteurs agro-alimentaires (maraîchers, grands distributeurs) semblent confirmer sur le terrain que nous ne serons absolument pas en situation de pénurie. Ceci alors que la France figure comme l’un des rares pays du monde à pouvoir afficher une véritable autosuffisance aliment
  • Soutien total aux camarades de l'Action française Rennes violemment agressés par les idiots utiles du système

    Venus participer à une Assemblée Générale à Sciences Po Rennes, des étudiants de l'Action Française Rennes ont été violemment agressés par un groupe de soit-disant Antifas, en réalité terroristes révolutionnaires. Ils racontent à Valeurs actuelles les violences subies. Ils ont été ensuite agressés dans les couloirs de l'IEP.

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/video-rennes-des-etudiants-royalistes-agresses-par-un-groupe-antifa-113805?fbclid=IwAR0o5g9jlaiio3W7PYoIMqZKeGt7zmd8CU2Zto9hBsHTncRF8teSMmd64V4

     

     

    Pour rappel, il y a de cela 2 mois (octobre 2019), nos camarades et amis de l'Action française Rennes avaient déjà été violemment agréssés :

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    https://amp.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-ils-defilent-visages-masques-dans-le-centre-ville-6570033?__twitter_impression=true&fbclid=IwAR137owieO7XKN1wKCl8pUk5UNO1iDQVdqiWWjXYWULkIlBWQYAondJ3mYE

    lafautearousseau

  • Toujours, partout, le Système est un échec. Toujours, partout, il affaiblit, diminue la France et la fait reculer...

    La dette publique française à plus de 100% du PIB fin septembre

    À 2.415 milliards d'euros, la dette est à nouveau en hausse de 0.9 point et dépasse le seuil fatidique des 100% du PIB.

    STOP, LE SYSTEME, OU ENCORE ?
    POUR NOUS, C'EST : STOP !
    VIVE LE ROI !

    lfar urp monarchie populaire.jpg

    Affiche de l'Union Royaliste Provençale, décennie 70/80...

  • Le système est condamné mais, nonobstant l’Italie, n’explosera pas dans l’immédiat !, par Marc Rousset.

    Alors qu’en février, le taux officiel de chômage était de 3,5 % aux États-Unis, 6,65 millions de personnes se sont inscrites du 21 au 28 mars, contre 3,3 millions la semaine précédente, ce qui porte le nombre des nouveaux chômeurs à 10 millions de personnes en deux semaines : du jamais-vu dans l’histoire économique des États-Unis, puisque le record hebdomadaire de 2008 était de seulement 665.000. Il semble que l’on se rapproche des projections les plus pessimistes de la Banque de Saint-Louis, soit très rapidement 47 millions de chômeurs, c’est-à-dire un taux de chômage de 30 % pour une population américaine active d’environ 160 millions de personnes.

    marc rousset.jpgGoldman Sachs évalue le taux de chômage à seulement 15 %, d’ici le milieu de l’année. 40 % des Américains sont déjà incapables de couvrir une dépense inattendue de 400 dollars sans emprunter. La Maison-Blanche estime les victimes de la maladie dans une fourchette entre 100.000 et 240.000 morts.

    En France, comme a pu dire la virologue Christine Rouzioux, citée dans un article du Monde, « ça ne sert à rien de dire que l’on n’était pas prêt pour une pandémie, on n’était prêt à rien ». Le ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé, vendredi, après trois semaines de confinement, cinq millions de travailleurs concernés par le chômage partiel.

    L’Union européenne se dirige vers un « plan Marshall européen » par le biais du Mécanisme européen de stabilité (MES), doté de 410 milliards d’euros disponibles, un FMI européen qui emprunte l’essentiel de ses ressources avec la garantie des États, ce qui est une forme de mutualisation. Une ligne de crédit de 240 milliards d’euros pourrait être ouverte à certains pays. La Banque européenne d’investissement (BEI) pourrait donner sa garantie pour financer 200 milliards d’euros d’investissements des PME. 100 milliards de la Commission pourraient aider à financer le chômage partiel. Reste à en fixer les conditions, ce qui ne réjouit pas l’Italie. Si l’on additionne les mesures au plan national et les 870 milliards d’euros de rachats de titres par la BCE, cela représente plusieurs milliards d’euros. L’Union européenne et les nations européennes font tapis, comme les États-Unis.

    Avec un endettement actuel de 135 % du PIB, le risque de voir Rome faire défaut est dans toutes les têtes. Les « corona bonds » sont refusés à juste titre par l’Allemagne et l’Europe du Nord, sous peine de voir s’enclencher la démagogie de l’endettement irresponsable sans fin, avec la mutualisation des dettes et la faillite de l’Allemagne à la clé. En 2010-2012, le taux italien avait bondi jusqu’à 7 %. Il est actuellement de 1,52 % contre -0,48 % pour le Bund allemand à 10 ans.

    Alors que Janet Yellen avait osé dire que regarder diminuer l’encours des titres du QE américain « sera[it] aussi ennuyeux que de regarder de la peinture sécher », l’encours de la Fed augmente à la verticale et atteint déjà 5.500 milliards de dollars ! Il y a pénurie d’or aux États-Unis et en France avec des primes stratosphériques, 1 vendeur pour 99 acheteurs, et certains analystes évoquent un cours de 2.500 euros l’once pour le troisième trimestre 2020.

    Il est probable que les Bourses vont s’orienter vers « une deuxième jambe de baisse », une rechute qui pourrait se rapprocher, en France, des 3.000 points, les marchés n’étant pas rassurés. La reprise ne sera pas en V mais en U, s’il n’y a pas d’explosion en L du système, ce qui est probable, tant les moyens investis sont colossaux partout dans le monde. La Chine repart, mais tout comme pour le prix du pétrole, des doutes sont permis, avec une croissance nulle, selon la Banque mondiale, dans le scénario le plus noir. L’effondrement économique est mondial, systémique, Afrique et pays émergents inclus.

    Les fondations du système financier se fissurent dangereusement. L’explosion finale, nonobstant l’Italie, ne sera probablement pas pour 2020, mais tous les pays du monde seront, d’ici la fin de l’année, le dos au mur après avoir tout mis sur la table, avec un hyperendettement monstrueux et des banques centrales bourrées de créances irrécouvrables. Si une dépression s’installe en 2021, une explosion générale du Système, avec une montée lente de l’inflation jusqu’à une hyperinflation généralisée et incontrôlable, est alors fort possible, car la marche arrière, après la fuite en avant, comme on le voit actuellement avec la Fed, le Japon et la BCE, ne peut d’ores et déjà plus être enclenchée.

  • Ce sera 1929, puis l’hyperinflation et l’effondrement du Système, par Marc Rousset.

    La remontée passagère des Bourses est due uniquement à l’intervention immédiate, et beaucoup plus rapide qu’en 2008, des banques centrales et des gouvernements, celle de la Fed pour les achats de bons du Trésor et les titres hypothécaires n’ayant plus de limites, avec des innovations telle que le rachat de créances privées (obligations gagées sur des prêts à la consommation). La Fed ouvre les vannes monétaires et fait tapis face à la crise du coronavirus. C’est ce que fait, également, la BCE lorsqu’elle rachète les dettes publiques irremboursables de la France et de l’Italie. La BCE, avec son nouveau bazooka de 750 milliards d’euros, porte son effort de rachat de titres, pour 2020, à 1.000 milliards d’euros. Quant aux règles comptables pour les banques, elles disparaissent ou sont assouplies.

    marc rousset.jpgL’ensemble des mesures gouvernementales des pays du G20 représente 5.000 milliards de dollars. Les mesures du gouvernement américain s’élèveront à 2.000 milliards de dollars et, si l’on additionne l’ensemble des mesures des États européens, dont 1.100 milliards d’euros pour l’Allemagne, un plan sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale, on se rapproche du chiffre américain. Les États-Unis, qui n’ont pas les lois sociales du chômage partiel, ont décidé de se rallier à la politique de « l’argent par hélicoptère, » avec un chèque du gouvernement fédéral d’environ 3.000 dollars pour une famille avec deux enfants.

    Aux États-Unis, le chômage augmente à la verticale. À très court terme, selon James Bullard, président de la Réserve fédérale de St. Louis, 46 millions d’Américains pourraient se trouver au chômage. Le taux de chômage pourrait atteindre 30 %, un chiffre plus élevé que lors de la Grande Dépression de 1929 et trois fois supérieur à celui de la récession de 2008-2009. Goldman Sachs anticipe un plongeon du PIB américain de 24 % au deuxième trimestre, alors que Morgan Stanley l’évalue à 30 %. Pendant le dernier trimestre de la crise 2008, la contraction n’avait été que de 8 %. On est donc clairement dans les années 1930.

    À Wuhan, la diminution d’activité a été de 42 % au premier trimestre 2020. En France, selon l’INSEE, un mois de confinement coûte 3 % de PIB. Le coût du confinement en France pour deux mois serait donc, au minimum, de 140 milliards d’euros, soit une perte d’activité de 35 %, plus vraisemblablement 200 milliards d’euros, soit une réduction d’activité de 50 %, qui viendront s’ajouter à notre endettement déjà démentiel de 2.400 milliards d’euros. Il ne faudrait pas que la France meure, guérie du coronavirus, car les milliards distribués pour le chômage partiel vont être empruntés et il faudra les rembourser ! De même l’endettement public de l’Italie devrait passer, fin 2020, de 135 % à 161 % du PIB, selon Goldman Sachs. La BCE, « prêteur en dernier ressort », va se retrouver avec des montagnes de créances irrécouvrables, comme dans les économies de guerre, ce qui entraînera la perte de confiance dans la monnaie et l’inflation.

    Sur les marchés obligataires, il y a aussi risque de tempête, style 1929, pour les dettes des entreprises zombies hyperendettées en raison de la baisse des taux. Les banques centrales essaient d‘intervenir sur les marchés à risque high yield mais les digues pourraient céder dans la durée et les taux s’envoler, avec risque de krach obligataire. L’écart du taux public d’emprunt français avec l’Allemagne s’élargit, tandis que celui avec l’Italie grimpe d’une façon accélérée. Une crise dans la zone euro n’est pas à exclure, d’autant plus que les Allemands, réalistes, ne veulent pas entendre parler à juste titre des emprunts mutuels « coronabonds » rêvés par Macron.

    Les napoléons d’or, en France, sont en pénurie totale ou se vendent avec des primes très élevées par rapport au cours officiel. Il est probable que l’or va s’envoler très bientôt, comme en 2008, dans les trois années suivantes, au fur et à mesure que des dépressions économiques apparaîtront et que les banques centrales se rapprocheront de la faillite, de la perte de confiance dans la monnaie, avec des taux d’inflation qui pourront être élevés.

    La stagflation pourrait, à terme, laisser la place à l’hyperinflation. Les États-Unis inquiètent et la Chine, avec un système financier branlant et une possible nouvelle contamination, ne rassure pas, d’autant plus que sa reprise sera très vite freinée par la récession si le reste du monde se met à l’arrêt. Il est probable que nous assistions au début de la pire dépression économique mondiale jamais survenue en temps de paix, tant les dettes des États, des entreprises et des particuliers sont démentielles partout dans le monde, et tant les bilans des banques centrales (Fed, BCE, Japon) ont de plus en plus à leur actif des créances gigantesques irrécouvrables.