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Crise du covid-19 : quels impacts potentiels sur le système économique mondial ?, par le Cercle Jean Bodin (Lyon).

La crise sanitaire internationale induite par la pandémie du covid-19 donnera lieu à une crise économique et financière majeure. Cette analyse n’aura pas pour objectif de faire l’inventaire statistique de la récession économique internationale ; sur ce point, chacun pourra se documenter en sources de presse diverses sur l’état des économies nationales impactées par le covid-19. La chute constante des cours boursiers mondiaux en est l’un des témoins immédiats.
 
L’objectif de cette analyse sera de se projeter sous un angle « méta-économique » et de réfléchir aux conséquences de fond que pourrait – devrait-on plutôt dire « devrait » - engendrer la crise du coronavirus sur la logique du système économique mondial, de son architecture. Comme toute crise, celle du covid-19 se traduira par des continuités. Cependant, elle pourra aussi donner aussi lieu à des ruptures majeures dans la manière de considérer la logique fondamentale du système économique international.

ÉLÉMENTS PRÉLIMINAIRES - Quelle est l’architecture actuelle du système économique international ?

Le système économique mondial repose sur plusieurs paramètres structurants, dont certains seront énumérés ci-après.
  1. Un étalon monétaire qui est lui-même une monnaie, à savoir le dollar ; ce dernier repose à son tour sur au moins deux piliers que sont, d’une part, la puissance militaire américaine comme garantie financière du référentiel états-unien, ainsi que le cours du baril de pétrole (qui, quant à lui, engage une multitude d’Etats exportateurs et importateurs de pétrole) ;
  2. Un système d’économie intégré à l’échelle mondiale, répondant du principe de la division internationale du travail (DIT), ainsi que de la libre circulation (bien que relative) des marchandises et des hommes ; ce dernier, d’inspiration économique libérale, pose que chacune des puissances économiques du monde se positionne sur le marché économique international en fonction de ses avantages comparatifs optimaux. C’est ce qui conduit certains pays, voire certaines régions, à se positionner comme les « usines du monde » - en proposant une main d’œuvre à bas coût et des standards sociaux et environnementaux très réduits – et d’autres à se structurer autour de l’économie de service, dont la valeur ajoutée intellectuelle et innovante justifie des coûts de vente plus élevés (c’est le cas des pays très développés) ;
  3. Une prédominance de l’économie financière sur l’économie industrielle, notamment en Europe et aux Etats-Unis. Ce point est plus difficile à percevoir pour quiconque n’a pas vécu la problématique de l’investissement en entreprise. La capacité d’une société à investir dans son appareil productif, dans sa RDI ou dans ses compétences humaines, conditionne sa pérennité sur le long terme. Aujourd’hui, la logique économique aux Etats-Unis et en Europe repose sur un recours le plus limité possible à l’intervention des banques centrales en soutien à l’économie, ce qui a pour conséquence directe le recours inévitable et nécessaire à l’emprunt bancaire comme levier de financement majoritaire des entreprises et, surtout, immédiat pour les entreprises. Le terme d’“immédiat” a son importance car la plupart des dispositifs de co-financement public français, par exemple, ont pour défaut énorme de prendre la forme d’un crédit d’impôt ou d’une subvention différée dans le temps, tandis que l’emprunt bancaire se traduit le plus souvent par un prêt financier immédiat injectable rapidement dans le patrimoine circulant de l’entreprise.
Cette prédominance de l’économie financière sur l’économie industrielle engendre plusieurs problèmes de fond pour les acteurs de l’économie productive (c’est-à-dire non financière et spéculative). Nous en citerons notamment deux :
o Un problème d’horizon de rentabilité, d’abord, puisque les investisseurs financiers se positionnent sur des logiques de rentabilité à très court terme (environ 5 ans) qui peuvent entrer en contradiction avec les enjeux de moyen et de long terme sous-tendus par le développement d’une innovation de rupture ; avec, également, l’horizon de rentabilité plus long propres à certains secteurs d’activités. Ils peuvent même poser des questions d’incompatibilité « de nature » pour certains secteurs économiques : par exemple la production de navires de croisière dont le taux de rentabilité très faible tend à limiter l’intérêt objectif d’un investisseur financier, raison pour laquelle la plupart des chantiers navals du monde sont des actifs publics ;
o Un problème d’endettement bancaire puisque en limitant considérablement le prêt public et en refusant tout recourt à l’inflation stratégique, les acteurs économiques se voient systématiquement contraints de se financer via des prêts à intérêts et aux impératifs de remboursement assez restreints dans le temps.
Il n’est toutefois pas question ici de critiquer l’existence même des banques et du financement privé qui possède, par ailleurs, plusieurs atouts, au premier rang desquels la réactivité que ces leviers de financiers sont capables de mettre en œuvre pour débloquer des disponibilités aux entreprises. Ce qui est cependant mis en exergue ici est la polarisation considérable de notre système financier qui est quasi-intégralement supporté par de l’endettement privé et paraît très peu hétérogène. La structure de l’endettement des entreprises est très peu diversifiée aujourd’hui.
Ces quelques paramètres structurants sont loin d’être exhaustifs mais ils permettent finalement de comprendre la manière dont s’articule fondamentalement notre système économique et commercial international à travers :
  • Une problématique de compétitivité depuis longtemps étendue à l’échelle mondiale, dont chacun a pu voir les effets à son échelle avec les épisodes de délocalisations industrielles, dans les pays très développés ;
  • Une logique économique fondamentalement orientée autour de la rentabilité et de l’optimisation des coûts ; ce point pourrait paraître un lieu commun mais il ne l’est pas. Par exemple, des économistes considèrent actuellement l’importance de repenser la finalité première du système économique mondial, lequel pourrait être conditionné par d’autres critères que celui de la rentabilité à tout prix. Parmi ces indicateurs capables de supplanter celui de la rentabilité pourraient figurer : l’innovation, l’empreinte environnementale, la favorisation des circuits économiques locaux, etc.
Le cadre global du système économique mondial ayant été sommairement exposé, seront désormais balayés plusieurs éléments d’analyse prospective sur les effets que pourrait engendrer la crise sanitaire et économique issue du covid-19.

QUELLES CONSÉQUENCES POTENTIELLES POUR LE SYSTÈME ECONOMIQUE MONDIAL ?

1 - SUR LE PLAN ECONOMIQUE, FINANCIER ET COMMERCIAL
 
1.1 - Tout d’abord, la crise économique sous-jacente à la crise sanitaire sera l’exact inverse de ce que nous avons connu lors de la crise économico-financière de 2008. En 2008, une crise financière et spéculative a conduit de nombreux acteurs financiers à faire faillite ; la faillite de ces derniers a appauvri en financements l’ensemble des acteurs de l’économie productive (économie « réelle »). Aujourd’hui, c’est le schéma diamétralement opposé qui se produit. La crise sanitaire oblige les Etats à engager des mesures légitimes de confinement et d’interruption d’activité de production, étendues à l’échelle nationale, ce qui met littéralement en pause toute l’économie productive réelle. Et précisément c’est de cette mise en pause de l’économie réelle que démarre la crise des marchés financiers que nous connaissons en ce moment.
 
1.2 - La mondialisation totale est en train de montrer ses limites objectives. Elle a pu constituer un facteur de développement économique considérable pendant plusieurs dizaines d’années mais elle se heurte désormais à des problèmes tout aussi considérables. En effet, l’accroissement de la démographie mondiale s’accompagnera inexorablement de nouvelles crises virales, de plus en plus fréquentes. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, certains pays asiatiques comme la Chine ou la Corée du Sud ont affiché une meilleure préparation que nos pays européens à la pandémie du covid-19 ; ces derniers ont déjà expérimenté des crises virales majeures dans le passé, notamment la crise du SARS en 2003. Puisque des pandémies seront statistiquement de plus en plus probables, l’ensemble des acteurs économiques engagera certainement une réflexion quant à la viabilité stratégique d’une chaîne de sous-traitance établie intégralement en Asie, principal foyer géographique de départ des épidémies. Dans l’analyse du rapport coûts/bénéfices, il est probable que l’avantage comparatif d’une production en Chine soit amenée à être ré-évaluée par les acteurs économiques et industriels, au profit d’une répartition plus calculée et hétérogène des chaînes de sous-traitance, capables d’encaisser la propagation d’un virus en assurant une continuité de la production minimale. Par exemple, en positionnant stratégiquement des sites de production dans plusieurs régions du monde plutôt qu’une seule, les acteurs économiques se garantiraient cette continuité de production minimale, considérant, de fait, qu’une pandémie n’affecte pas au même moment tous les continents de la planète. De fait, tandis que l’Europe va devenir le premier foyer mondial du Covid-19, la Chine commencera peu à peu à retrouver son ordre de marche.
 
1.3 - Sur le plan financier, la France vient d’annoncer le lundi 16 mars un fonds de garantie étatique de 300 milliards d’euros pour soutenir l’économie nationale dans la crise. Ce paramètre doit être observé de très près car il constitue un changement notable du paradigme politico-monétaire français, voire européen. Le fait que l’Etat se déclare en volonté et en capacité de venir soutenir directement l’économie nationale peut être l’une des ruptures majeures à l’un des paramètres structurants de notre système économique et financier, tel qu’évoqué en introduction.
Le soutien de l’Etat à l’économie nationale est aussi un critère déterminant à prendre en compte car, sans lui, on peut considérer qu’une partie difficilement quantifiable de notre tissu PME risque de déclarer faillite dès l’été 2020. Pour illustration, l’endettement consolidé total des entreprises[1] de type PME représentait plus de 400 milliards d’euros en France en 2017. Pour les ETI, il était supérieur à 500 milliards d’euros la même année. La France est le deuxième pays, derrière le Japon, en termes de taux d’endettement des entreprises, lequel représente 74% de son PIB en 2019[2]. Cela signifie, de deux choses l’une :
  • que les entreprises françaises, sont extrêmement endettées ;
  • et, par conséquent, qu’un arrêt total d’activité pendant environ deux mois (c’est ce qui est envisageable compte tenu des mesures de confinement) est de nature à conduire à des situations critiques de trésorerie pour une proportion considérable d’entreprises, y compris d’ailleurs des grandes entreprises.
Un simple calcul : en supposant que l’endettement à court terme représente en moyenne 25% (estimation arbitraire) du total des dettes d’une entreprise de type PME, cela signifie que le montant total de l’endettement à court terme total encouru par les PME françaises aujourd’hui pourrait être d’au moins 100 milliards d’euros. Pour rappel, en règle comptable l’endettement à court terme est un emprunt contracté pour un remboursement sur moins de 2 ans. Sauf action majeure et rapide de l’Etat, de nature à bouleverser la logique du système économique et monétaire européen (par exemple, une politique de création monétaire d’urgence) on peut s’attendre à ce que des dizaines de milliers d’entreprises soient en faillite dans les prochaines semaines. Et il n’est question ici que des seules PME...
 
1.4 - Par ailleurs, certains secteurs ou niches d’activités vont très certainement connaître une croissance importante dans les années à venir ; c’est notamment le cas des secteurs de l’hygiène, de l’analyse microbiologique en environnements divers, de la transformation numérique de l’entreprise, de la formation en ligne, des technologies de l’information et de la communication en général, et bien d’autres. Ces derniers seront portés par un regain d’intérêt mondial, conséquence direct du covid-19.
 
1.5 - Autre élément notable, on a pu constater que la crise mondiale du Covid-19 a été l’occasion pour la Russie d’affirmer sa stratégie de puissance en se rendant plus compétitive sur le marché des ressources énergétiques. On peut d’ailleurs considérer que la chute du prix du pétrole peut-être à la fois au tenant et à l’aboutissant de la crise financière globale que traverse aujourd’hui le monde : au tenant, car elle contribue initialement à l’incertitude des acteurs financiers et donc à la contraction générale des investissements ; et à l’aboutissant car le cours du baril pétrolier est l’un des piliers fondamentaux du système monétaire international (cf. introduction).
La crise pétrolière en cours fragilise d’ailleurs considérablement les pays ultra-dépendants à l’or noir, au premier rang desquels l’Algérie et le Venezuela, déjà à l’agonie économiquement. Il faudra prendre en considération que ces deux pays, pour ne citer qu’eux, constituent des pivots géostratégiques majeurs pour leurs régions respectives et qu’une crise politique interne est de nature à déséquilibrer le nord de l’Afrique et de l’Amérique latine.
 
2 - SUR LE PLAN SOCIOLOGIQUE
 
2.1 - On aura pu observer des différences considérables de discipline et d’intégration du risque viral entre les pays et les peuples touchés par le Covid-19 ; on constate, par exemple, une très nette différence de réaction de la population entre la Corée du Sud et la France, où le dimanche 16 mars des milliers de français décidaient de profiter du beau temps, de se promener le long des berges ou d’organiser des pique-niques dans les parcs, contrevenant avec allégresse à toutes les communications désespérées des services de santé nationaux.
 
2.2 - Certains problèmes majeurs liés à la psychologie des foules, à prendre en compte dans l’analyse des crises future et leur gestion.
Par exemple, l’épisode de fuite urbaine qui s’est produit à Wuhan et qui a entraîné la dissémination de plusieurs millions de chinois s’échappant de la ville de Wuhan avant sa mise en quarantaine. Cet épisode s’est reproduit exactement à l’identique à Paris où une partie notable de la population a quitté la capitale entre le dimanche 16 et le lundi 17 mars, pour aller s’installer en province et à la campagne ; en faisant, du même coup, courir un risque différé énorme aux territoires et aux populations les moins fournis en moyens médicaux, notamment d’urgence. Nous en constaterons les effets d’ici quelques jours lorsque des centaines de cas de coronavirus seront déclarés dans des territoires provinciaux jusqu’alors relativement épargnés.
Autre exemple de problème de psychologie des foules, les épisodes de ruée vers les grandes surfaces que nous avons connus, alors que les acteurs agro-alimentaires (maraîchers, grands distributeurs) semblent confirmer sur le terrain que nous ne serons absolument pas en situation de pénurie. Ceci alors que la France figure comme l’un des rares pays du monde à pouvoir afficher une véritable autosuffisance alimentaire et en eau.
 
3 - SUR LE PLAN POLITIQUE
 
3.1 - Le premier élément qui saute aux yeux sur le terrain politique et idéologique concerne d’abord le sujet des frontières. On s’aperçoit désormais que ce concept s’impose à ceux qui n’y voyaient toujours qu’un repli inutile sur soi et un nationalisme qui ne dirait pas son nom. On observe que, précisément, la mise en place de frontières constitue bel et bien la principale barrière face à une pandémie. C’est d’ailleurs très exactement ce que font tous les pays du monde pour lutter contre celle-ci : ils ferment les frontières nationales. De plus, il faut bien avoir à l’esprit que la mise en quarantaine de zones urbaines entières ou, tout simplement, la stratégie de confinement dans nos foyers correspondent aussi à la mise en place de frontières. Le périmètre d’une ville est une frontière comme une autre ; le foyer familial, lieu du confinement, est la toute première frontière d’un individu. On peut même pousser la logique à l’extrême en considérant que porter des gants, un masque de protection ou une combinaison de protection pour les personnels soignants, sont déjà des “frontières” délimitant les zones de contact entre un individu, pris isolément, et son environnement.
Par conséquent, cette crise entraînera certainement, dans les consciences collectives depuis longtemps acquises à l’idée d’une frontière “péjorative”, un travail de réflexion salutaire sur le concept de frontière et son utilité stratégique.
 
3.2 - Dans la droite lignée du sujet des frontières, vient deuxièmement la question de l’Union européenne. Beaucoup pouvaient attendre que la crise sanitaire du Covid-19, dont le foyer de développement principal est aujourd’hui l’Europe de l’Ouest - c’est-à-dire le canal historique de l’Union européenne - serait l’occasion pour l’UE de mettre en œuvre une action concertée de la part de l’ensemble des Etats membres ainsi que des moyens financiers débloqués dans l’urgence à l’échelle de l’Union. Le fait est que l’UE s’est illustrée aux abonnés absents dans la gestion de cette crise régionale et que tous les grands Etats de l’Union européenne ont entreprise de gérer l’enjeu à leur échelle nationale, y compris au détriment de leurs voisins. On constate que les pays de l’Union européenne font tout leur possible pour conserver chez eux leurs stocks de masques de protection, quitte à enfreindre les règles fondamentales de libre-marché en vigueur depuis toujours au sein de l’UE. On voit aussi que le principal allié extérieur de l’Italie dans la gestion de la crise sanitaire est un pays ne faisant pas partie de l’Union européenne, et même extra-européen, puisqu’il s’agit de la Chine.
La fin de la crise sanitaire entraînera peut-être une remise en question générale des principes de solidarité et d’identité européennes qu, bien que souvent invoqués comme des mantras, peinent à trouver matière dans le réel, et à plus forte raison lorsque on les attend.
 
3.3 - A mi-chemin entre la dimension politique et médicale : la question du test généralisé au virus. L’OMS recommande désormais aux pays du monde entier de privilégier le dépistage systématique. Pour l’instant, faute de moyens, la France n’est pas en capacité de diligenter une telle mesure. Après la crise sanitaire, la question se posera certainement et peut-être sera-t-il bon d’anticiper la prochaine crise virale mondiale en préparant l’organisation de dépistages systématiques à l’échelle nationale. C’est en tout cas l’une des leçons qu’a pu tirer la Corée du Sud de ses épisodes épidémiques antérieurs.
 
3.4 - L’enjeu des secteurs et stocks stratégiques. Il fait écho, d’ailleurs, à l’exemple des masques de protection, évoqué auparavant. Autre révélateur parfait des dysfonctionnements importants du système économique mondial : on s’aperçoit que la paralysie économique chinoise entraîne, pour nous, des défauts d’approvisionnement stratégiques concernant des produits dont nous avons paradoxalement besoin plus que jamais, notamment… les médicaments. De nos jours, 60 à 80% des principes actifs pharmaceutiques sont produits en Chine[1], desquels dépendent des traitements vitaux de type antibiotiques, vaccins ou anticancéreux.
L’exemple du secteur médical est l’occasion de s’interroger sur les stocks nationaux stratégiques, qui existent déjà dans le domaine des ressources énergétiques, par exemple, mais qui mériteraient certainement d’être étendus à plusieurs autres secteurs. Ceci étant d’autant plus important que la population ouest-européenne tend globalement à vieillir et que la quantité de personnes vulnérables et nécessitant des médications ne fera que croître.
De même, la question se posera peut-être de savoir si certains secteurs considérés comme stratégiques ne devraient pas rapatrier leur production et leur chaîne d’approvisionnement, si ce n’est en France, dans des régions plus proches et statistiquement moins impactées par des épisodes épidémiques chroniques (et/ou, à terme, peut-être plus aptes à les encaisser).
 

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