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  • Goldnadel: «L’imposture des footballers “antiracistes”».

    Gilles-William Goldnadel. JOEL SAGET/AFP

    Après la polémique lors d’une rencontre entre le Paris-Saint-Germain et le club turc Basaksehir, au cours de laquelle l’arbitre a indigné les joueurs en désignant l’un d’eux par sa couleur de peau, les masques tombent, juge l’avocat et chroniqueur qui rappelle des propos racialistes tenus par l’attaquant d’Istambul Dema Ba.

    Une grande partie des chroniques que je publie dans ces colonnes sont consacrées, à la lumière de l’actualité, à la thématique de la folie névrotique du temps - au sens psychiatrique - associée aux thèmes voisins des obsessions raciales ou sexuées et de la censure suspicieuse du discours des suspects par essence que sont devenus les hommes blancs.

    L’une des chroniques les plus récentes était dédiée à la dictature émotionnelle exercée principalement par l’extrême-gauche racialiste dont le dernier prétexte étaient les supposées violences policières à caractère systémique. Cette fois, nouvelle étude de cas, cette dictature de l’émotion sous couvert de racisme allégué aura montré sa puissance, sa démesure, autant que sa folie à travers un match de football.

    La planète entière sait en effet désormais que le mercredi 9 décembre à 21heures 22 minutes 23 secondes, lors de la rencontre entre le Paris-Saint-Germain et le club turc Basaksehir, 22 joueurs ont quitté la pelouse pour protester contre les propos jugés racistes d’un arbitre roumain.

    La peur de passer pour raciste, même à tort, même pour rien, tétanise la réflexion et interdit la discussion 

    En quelques instants, la dictature antiraciste de l’émotion a enflammé les mondes médiatique et politique. Les fédérations sportives, la Ligue Française de Football, notre ministre des sports ont loué le comportement des 24 héros. La cause était immédiatement entendue et l’arbitre roumain condamné sur-le-champ ou plutôt sur le terrain. Il faut dire que la peur de passer pour raciste, même à tort, même pour rien, tétanise la réflexion et interdit la discussion.

    Aussitôt, et de manière légitime, l’entraîneur du club turc Pierre Achille Wembo demandait à l’arbitre: «pourquoi avez-vous dit négro?». L’explication sur le malentendu linguistique arrivait déjà trop tard. Sur cette mauvaise lancée, l’attaquant remplaçant du club turc, le mirobolant Demba Ba interpelait l’arbitre en lui signifiant par décret qu’on ne saurait désigner un noir par sa couleur de peau sans être raciste.

    Personnellement, si j’ignore le nom du blanc qui se trouve au milieu d’un groupe de noirs, je le désignerai par sa couleur. J’avoue même, toute honte bue, que si j’avise un inconnu de haute stature au milieu de plus petits, je ne m’interdis pas, pour le désigner, de l’identifier par sa taille.

    Mais une fois l’émotion névrotique retombée, les choses paraissent autrement moins évidentes. Il semblerait tout d’abord que ce soit sur la base d’une mésinterprétation des paroles arbitrales que le psychodrame planétaire soit né. Celui-ci s’adressant à l’arbitre de champ, lui aussi roumain, avait déclaré: «c’est le «négru» (noir en roumain). Va voir et identifie le».

    Aussitôt, et de manière légitime, l’entraîneur du club turc Pierre Achille Wembo demandait à l’arbitre: «pourquoi avez-vous dit négro?». L’explication sur le malentendu linguistique arrivait déjà trop tard. Sur cette mauvaise lancée, l’attaquant remplaçant du club turc, le mirobolant Demba Ba interpelait l’arbitre en lui signifiant par décret qu’on ne saurait désigner un noir par sa couleur de peau sans être raciste.

    Personnellement, si j’ignore le nom du blanc qui se trouve au milieu d’un groupe de noirs, je le désignerai par sa couleur. J’avoue même, toute honte bue, que si j’avise un inconnu de haute stature au milieu de plus petits, je ne m’interdis pas, pour le désigner, de l’identifier par sa taille.

    L’accusation de racisme par la désignation d’un noir ès qualité chromatique est d’autant plus ahurissante que le temps présent se caractérise précisément par cette obsession 

    Et pourtant je ne me considère pas comme particulièrement anti blanc ou anti grand. L’accusation de racisme par la désignation d’un noir ès qualité chromatique est d’autant plus ahurissante que le temps présent se caractérise précisément par cette obsession racialiste de l’antiracisme new age d’insister sur la couleur des gens.

    C’est ainsi que le Président de la République est animé par l’étrange projet d’attribuer des noms de rue à des noirs méritants ès qualités de noirs et que notre journal du soir titrait récemment sur l’attribution par le président élu Biden d’un maroquin ministériel à un militaire: «Biden choisit un général afro-américain pour diriger le Pentagone (Le Monde du 9 décembre).

    Dans Le Monde du lendemain consacré au psychodrame, le journaliste Mustafa Kessous consacrait un article élogieux au fameux Demba Ba intitulé avec pompe: «Pierre Achille Wembo et Demba Ba ont dit non au racisme». À en croire le journaliste, M. Ba serait même le parangon de l’antiracisme.

    Malheureusement, la réalité, autrement plus cruelle, ne correspond pas à la description hagiographique du journal vespéral: M. Ba est en effet un soutien intransigeant de ce sultan ottoman qui transforme les églises en mosquées et surtout l’auteur de ce gazouillis électronique: «Bienvenus en Occident, là où le blanc se croit tellement supérieur que racisme et débilité deviennent banalités». Je suis aussi autant persuadé que désigner un noir sans autre épithète n’est pas raciste que je suis persuadé que l’essentialisation du blanc comme raciste est raciste. Cherchez l’injustice très actuelle.

    Peux-je enfin m’interroger sur la légitimité particulière de joueurs courant sous pavillon du Qatar à participer, genoux à terre, aux grandes messes antiracistes quand on sait comment l’émirat met à genoux ses travailleurs à la peau mate?

    L’antiracisme émotionnel est l’imposture raciste dictatoriale de notre époque névrotique.

     

    Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Son dernier ouvrage Névroses médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée est paru chez Plon.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Goldnadel: «La comptabilité ethnique malséante d’Ibrahim Maalouf».

    Gilles-William Goldnadel. JOEL SAGET/AFP

    Le musicien d’origine libanaise Ibrahim Maalouf a déploré ce 1er janvier un manque de diversité parmi les musiciens de l’orchestre de Vienne. Ces derniers sont pourtant recrutés «en aveugle» par un jury, rappelle l’avocat et chroniqueur, qui regrette une telle racialisation du débat.

    À de nombreuses occasions j’ai souhaité faire réfléchir sur l’expression tellement usitée de «facho». À l’ère média-électronique, a également été créé dans le champ lexical politique, le néologisme qui se veut disqualifiant de «fachosphère». Cela prouve une fois encore la domination de la gauche médiatique, fut-elle déclinante, puisqu’il n’existe ni «bolchosphére» ni «islamosphére».

    Dans un registre voisin, j’ai déjà fait observer que si l’épithète dévalorisante de «droitier» existait, on n’a étrangement jamais observé de «gaucher» en politique. C’est le musicien d’origine libanaise Ibrahim Maalouf qui m’offre l’occasion de faire quelques gammes sur le vocable disharmonieux à l’oreille de «facho».

    Celui-ci a en effet déclenché dans les premiers jours de l’an neuf une tempête électronique en s’en prenant aux Orchestres de Vienne et de France réunis. Le célèbre trompettiste a en effet trouvé le moyen de claironner ainsi un 1er janvier: «Sublime orchestre de Vienne qui chaque année excelle autant musicalement qu’il se fait tristement remarquer par son manque de diversité ethnique. 2021 on veut plus de diversité! Si Vienne est à l’extrême, les orchestres français sont loin du compte aussi…».

     

    Je ne sache pas en effet que chez les joueurs de oud ou de darbouka, de Beyrouth en Alger, un quota minimum de blancs soit exigé

     

    J’ai du respect pour cet artiste de talent. J’ai pris publiquement sa défense lorsqu’il fut accusé d’agression sexuelle sans aucune preuve et me suis réjoui ouvertement de sa mise hors de cause par la justice française. Je n’en suis que plus à l’aise pour écrire fermement combien sa petite comptabilité ethnique est malséante.

    M. Maalouf, qui nous vient du Levant, a davantage le regard acéré sur les orchestres d’Occident que sur ceux d’Afrique ou d’Orient. Au-delà de son obsession comptable assez sordide, le voici qui entend imposer des règles sélectives. Je ne sache pas en effet que chez les joueurs de oud ou de darbouka, de Beyrouth en Alger, un quota minimum de blancs soit exigé.

    Il ne me serait pas non plus venu à l’esprit de me plaindre d’un excès de noirs dans un orchestre de jazz. Mais c’est la grande violoniste Zhang Zhang qui a définitivement bouché la trompette du musicien à vent: «Peut-être que M. Maalouf l’ignore: le concours de recrutement des orchestres symphoniques professionnels se fait derrière un paravent. Le jury ne voit pas le candidat, il n’écoute que la qualité de la performance. Les artistes sont choisis par leur musique, PAS par leur couleur de peau, leur sexe ou leur origine ethnique.».

    C’est donc dans le cadre de cette énième polémique racialiste dont les contempteurs de l’Occident se repaissent maladivement, et alors qu’il faisait l’objet d’une juste volée de bois vert, que le trompettiste a cru devoir tempêter ainsi: «Chers fachos énervés,… si des tweets sur le manque de diversité vous excitent autant c’est que je touche la corde sensible».

     

    On en déduit ainsi que facho est une injure raciale destinée à tuer moralement et à exclure ainsi du débat pour cause d’indignité

     

    Ibrahim Maalouf, à la suite de tant d’autres, utilise le mot magique censé à tout jamais disqualifier son contradicteur dans le contexte habituel: la défense de la culture occidentale, le refus de voir la France ou l’Occident insultés pour cause de racisme allégué ou encore la défense d’une «identité», mot à lui seul donnant vue panoramique sur le bucher. Enfin, plus récemment, le rejet de l’obsession racialiste telle que précisément manifestée par un artiste qui se veut désespérément à la mode du temps.

    Le facho désigné n’a plus qu’à se terrer puisqu’il vient d’être déconsidéré. L’usage du mot «facho» est instinctivement habile. L’emploi des vocables «fasciste» ou plus encore «nazi» serait contre-productif puisque considéré comme excessif au regard de leur charge historique. Le petit facho n’est qu’un succédané édulcoré de fasciste. Une formule imagée qui doit frapper l’inconscient imaginaire aux fins de sidération. Il est le CRS post- soixante-huitard du SS.

    Mais la matraque du beauf gaulois plutôt que la schlag du gestapiste germain. On remarquera toutefois que le facho ne peut être que blanc couleur Hitler ou Pétain. Il ne viendrait à l’idée d’aucun Maalouf d’user d’un tel vocable à l’écart d’un oriental ou d’un africain dont il réprouverait pourtant les idées malfaisantes. On en déduit ainsi que facho est une injure raciale destinée à tuer moralement et à exclure ainsi du débat pour cause d’indignité. Et que cette insulte est exclusivement réservée à la face d’un droitier, le crachat injurieux venant de la gauche.

    À la suite du déclin intellectuel et moral de cette gauche, largement déconsidérée par les désastreux effets humains de son islamo-gauchisme crétin après ceux de son marxisme inhumain ; ses sentences et ses malédictions excommunicatrices ont beaucoup perdu de leurs effets mortifères.

     

    Une certaine gauche se fait moins économe d’injures lapidaires au lieu et place d’arguments ou d’idées dont elle se sent plus incertaine

     

    On peut même sans grand risque observer, au fur et à mesure de ce déclin, qu’une certaine gauche se fait moins économe d’injures lapidaires au lieu et place d’arguments ou d’idées dont elle se sent plus incertaine. On peut dès lors merveilleusement survivre sans disqualification en étant qualifié par elle de facho.

    Il est temps désormais d’en rire de bon chœur, avec orchestres et trompettes.

     

    Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Son dernier ouvrage Névroses médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée est paru chez Plon.

    Source : https://amp.lefigaro.fr/vox/


  • Retour sur la disparition d'Edmond Siméoni

    Edmond et Gilles Simeoni à Lozzi, plus haut village de Corse à 1044 mètres d'altitude

    Par Michel Franceschetti 

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    Tous les Corses sont devenus orphelins vendredi 14 décembre, quand Edmond Simeoni a rendu son dernier soupir à Ajaccio. 

    Il incarnait la défense de la Corse et de son peuple depuis si longtemps... 

    Né le 6 août 1934 à Corte, il fit ses études de médecine à Marseille et exerça à Bastia au milieu des années 1960 comme gastro-entérologue. 

    Avec son frère Max, il anima la contestation au projet d’un centre d’expérimentation nucléaire en Corse (1960), créa le CEDIC (centre d'étude et de défense des intérêts de la Corse) puis l’ARC (Action Régionaliste Corse) en 1967. Il se fit connaître en 1970 par son opposition au déversement des boues rouges de la société italienne Montedison au large de l’île de Beauté. Pour sauver une Corse en état de sous-développement avancé, son mouvement s'engagea dans la dénonciation de la mainmise des clans sur la vie politique locale, la redécouverte de la culture traditionnelle corse, la lutte contre la spéculation et la défense de l’environnement. 

    En 1974, l'ARC publia son livre-manifeste « Autonomia » réclamant la reconnaissance du peuple corse et une autonomie interne dans le cadre de la République. 

    Tout bascula le 21 août 1975. Un commando de militants de l’ARC dirigés par Edmond occupa une cave d’Aleria pour dénoncer les scandales financiers dans la filière viticole et l'impunité dont bénéficiaient certains pieds-noirs. Le ministre de l’intérieur, Michel Poniatowski, couvert par le 1er ministre Jacques Chirac, utilisa des moyens démesurés: 1.500 gardes-mobiles, blindés, hélicos… Les armes parlèrent et firent 2 morts à Aleria et 1 à Bastia le lendemain. Le jacobinisme n'avait pas voulu discuter.

    Incarcéré, Edmond fut amnistié en 1981. Mais le FLNC, fondé en 1976, avait commencé ses actions terroristes. Simeoni s'opposa toujours aux violences clandestines, ce qui lui valut de nombreuses critiques des extrémistes. Il continua à incarner un courant modéré dans la forme mais intransigeant sur la défense des racines qui font l'identité  corse. Elu plusieurs fois sur les bancs de l'assemblée territoriale, il était reconnu comme un sage qui gardait une grande influence. Il eut la joie de voir son fils Gilles devenir maire de Bastia puis président du conseil exécutif de la Corse.    

     

    Edmond travaillait beaucoup auprès des Corses de l'extérieur, persuadé que leur appui était nécessaire pour sauver son île. Il écrivait toujours beaucoup et certains de ses très récents textes sont très instructifs. 

    Droit à l'existence du peuple corse 

    « Le Peuple Corse qui a le droit imprescriptible à la vie - il le tient de l'Histoire et de sa légitimité -, a aussi le droit en vertu des conventions internationales, le droit imprescriptible, à la reconnaissance officielle, à la maîtrise de son destin dans son Pays, pour y vivre paisiblement dans la paix; mais aussi par la création d'un développement maîtrisé et mieux partagé, projet dont le socle est constitué par les principes de l'humanisme. »

    Blog d'Edmond Simeoni, 21 novembre 2018 

    Sur la violence 

    « Que notre combat engagé, pour la reconnaissance, la dignité et la liberté, n’a jamais eu pour vocation de démembrer nos Etats respectifs. Leur intransigeance, leur refus systématique de dialogue ont inévitablement suscité, dans certains cas et suivant les Pays, des actions violentes  que l’on peut regretter mais  qui sont tout à  fait  compréhensibles ; L’objectif a toujours été de faire reconnaître les droits et la légitimité de nos peuples en lutte. Il y aurait suffi une volonté et des évolutions adaptées, conformes aux intérêts légitimes des parties pour prévenir cette évolution. »

    Remise du Prix Coppieters à Edmond Simeoni le 24 novembre 2018

    L'autonomie 

    Le plus important est, écrit Edmond Siméoni dans son billet du 1er mars, de « poursuivre notre chemin sans outrances, sans violences avec pour objectif un statut d’autonomie de plein droit dans la République. »

    Qu’est-ce que cette autonomie ? Edmond le précise dans le quotidien « La Dépêche » du 7 février :

    « Nous voulons rester dans une République qui conserve ses pouvoirs régaliens : la monnaie, la Défense, la Police, la Justice, les Affaires étrangères, avec pour le reste une autonomie de gestion. » 

    Idées et personnalité d'Emmanuel Macron

    (publié sur son blog le 1er mars 2018). 

    « Le Président de la République Française est un homme pressé, affairé, ambitieux ; il voit le monde à travers le diagramme, les ratios, la productivité ; il est parfaitement à l’aise à Davos et il vit les rendez-vous avec les grands de ce monde avec une jubilation manifeste. Il croit que le monde économique en particulier doit être tiré vers le haut, par des entreprises leaders performantes et qu’ainsi le cycle vertueux finira par profiter à toutes les bases. 

    On cherche en vain, dans sa démarche générale, une once d’humanité, de compassion, de compréhension; on a l’impression, peut-être fausse, qu’il considère les sociétés, les peuples, les entreprises, les institutions comme de simples variables d’ajustement qui doivent progressivement trouver leur juste place, grâce à l’harmonie rédemptrice du capital, des grands groupes, des financiers ! Un fantasme.

    A mon sens, le lien avec la Corse est clair ; il ne connaît pas du tout le dossier et la modestie des enjeux locaux, à l’échelle mondiale, le dissuade de s’y intéresser .»

  • Culture du narcissisme: nous y sommes! Les nouvelles générations ont la frousse de tout et nous donnent la frousse, par

    Les événements se multiplient et confirment les analyses et les sinistres prévisions de Christopher Lasch

    Dans le quotidien en ligne québécois La Presse, Isabelle Hachey rapporte un événement symptomatique de notre époque et proche de ceux déjà évoqués dans ces colonnes (article du 30 novembre 2020 sur les “progressistes débordés”).

    9.jpegLe retour du n word

    En septembre 2020, une étudiante suivant à distance les cours d’une enseignante en littérature de l’université McGill (Montréal) se plaint d’avoir eu sous les yeux une « expression choquante » en lisant le roman étudié, Forestiers et voyageurs (Joseph-Charles Taché, 1863). À propos de trappeurs canadiens-français, il est écrit qu’ils avaient « travaillé comme des nègres ». « Madame, Madame, le mot ! » se serait écrié cette étudiante. Plusieurs étudiants s’indignent, la larme à l’œil, « ils n’étaient pas prêts à ce choc émotionnel », et éteignent leur ordinateur. Deux d’entre eux portent plainte pour racisme contre la chargée de cours. Le très prudent vice-doyen à l’enseignement incite alors cette dernière à relire attentivement les huit romans prévus au programme et à prévoir des trigger warnings destinés à prévenir les étudiants que des mots contenus dans ces œuvres risquent de les offenser, afin de leur laisser la possibilité de ne pas lire les pages incriminées, voire l’œuvre entière.

    Malgré les excuses réitérées et apeurées de l’enseignante, les deux étudiantes considèrent qu’elles n’ont pas reçu d’excuses sincères et ont abandonné le cours. Meurtries et déprimées, elles ont quand même eu la présence d’esprit de demander que soit retenue comme note pour le restant de la session la seule qu’elles avaient obtenue lors d’un premier projet. L’université a plié. Sans se fouler, ces deux étudiantes choquées mais opportunistes ont obtenu les points nécessaires à un excellent bulletin.

    Des étudiants très fragiles

    Un professeur au département de psychiatrie de l’université McGill dénonce cette « culture liée à une génération d’enfants-rois » et constate aujourd’hui que la culture de la censure, des safe spaces et de la surprotection ont conduit au fait que « les étudiants sont plus fragiles » et qu’ils souffrent beaucoup plus de troubles mentaux.

     

    Un peuple abruti, disposé à ne chercher satisfaction que dans les heures consacrées au loisir, c’est ce qu’exige la société industrielle. La société post-industrielle progressiste voit plus loin encore

     

    Dans son essai La Culture du Narcissisme, Christopher Lasch analyse, dans les années 70 aux États-Unis, certains phénomènes qui aboutiront in fine au désastre ci-dessus décrit. L’érosion de toutes les formes d’autorité dans une société de plus en plus permissive, l’auto-observation agressive qu’aucun surmoi social ne freine plus et la vulgate des thérapeutes pour qui « santé mentale signifie suppression des inhibitions et gratification immédiate des pulsions » ont contribué à l’avènement du « moi recroquevillé ». De plus, à l’inverse des espoirs progressistes placés en elle, l’éducation de masse a conduit à l’abaissement des niveaux intellectuels et « a fini par abrutir les privilégiés eux-mêmes ». Ce déclin « atteint aussi les universités prestigieuses. » De plus en plus, écrit-il, l’excellence intellectuelle, identifiée à l’élitisme, est remplacée par un égalitarisme qui avilit la qualité de l’éducation et finalement « menace d’aboutir au règne de l’ignorance universelle. »

    Les «sciences sociales» ont de sombres jours devant elles

    L’étudiant narcissique contemporain se lance dans des études réclamant un minimum d’exigences intellectuelles. Il privilégie les cursus essentiellement centrés sur son “moi” ou son “identité” (sexuelle, “genrée”, raciale, communautaire), qu’il trouve maintenant en abondance dans les sciences dites humaines, sociales ou politiques. Il considère que le travail assidu, l’admiration d’œuvres ou d’hommes qui lui sont supérieurs, la recherche de la vérité, la reconnaissance, la compétition sont des formes d’oppression qui contrarient sa “réalisation de soi”. Tout ce qui est supposé empêcher cette dernière, le père, le prêtre, le professeur, le doyen d’université, la famille, etc. doit être éliminé. Les seuls livres qu’il lit avec appétence sont ceux dits de développement personnel ou de psychologie. Ses mentors sont les célébrités, les “artistes” engagés, les influenceurs youtubeurs, les adolescentes suédoises. Il partage son “ressenti” sur Facebook et échange les résultats de sa “réalisation de soi” sur Instagram ou TikTok. Il alterne pleurnicheries et colères enragées jusqu’à reddition des adultes désarmés et peureux. Sans avoir les qualités intellectuelles nécessaires pour analyser ce qui se passe réellement, il subodore avec gourmandise qu’il a pris le pouvoir. Et, de fait, il détient maintenant les clés du Royaume d’Absurdie, comme le montrent ces désolantes mésaventures universitaires.

    Derrière la “fragilité” de l’étudiant narcissique on décèle toutefois une redoutable capacité d’adaptation opportuniste à ce nouveau monde où la visibilité d’un « engagement » vaut cent fois plus qu’un véritable travail d’acquisition de connaissances. Il est d’ores et déjà prévu un peu partout que les engagements citoyens, écologiques, antiracistes, etc., pèseront de plus en plus dans la balance éducative. « L’Université ne laisse rien au hasard – sauf l’enseignement supérieur », écrivait Lasch en 1979. « Un peuple abruti, résigné à effectuer un travail sans intérêt et de mauvaise qualité, et disposé à ne chercher satisfaction que dans les heures consacrées au loisir », c’est ce qu’exige, d’après C. Lasch, la société industrielle avancée. La société post-industrielle progressiste voit plus loin encore. Les multiples prises en charge étatiques éducatives, financières et psychiatriques présentes ou à venir – de la culture et l’éducation de masse au “revenu universel” et à la “cellule psychologique” pour tous – modèlent un monde atomisé et sans attaches dans lequel l’école, l’art, la culture, et, finalement, la vie entière, ne doivent plus être vécus autrement que comme des divertissements et laisser libre cours à l’exploration du seul « moi ». Nos étudiantes québécoises le comprennent intuitivement: pour vivre dans ce monde-là, nul besoin de lire des livres, avec ou sans mots “blessants”. Purs produits du « règne de l’ignorance universelle », leur destin de consommatrices hébétées, de militantes opportunistes des causes débiles, d’“influenceuses” égotistes ou de “maîtresses” de conférence en études sur le genre, semble tout tracé. Bienvenue à NéantLand.

     

    Amateur de livres et de musique
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Proposée très sérieusement par le député macroniste Sacha Houlié, la dernière provocation en date du Pays Légal : le droit de vote pour les étrangers !

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    • nos héroïques Pompiers luttent courageusement contre les "monstres incendies" mais manquent de tout, hommes et moyens, comme ces bombardiers d'eau modernes que seraient les Airbus militaires transformés...

    • nos Armées son sous-équipées et manquent elles aussi de tout : de matériels (chars, canons, avions, drones...) comme de munitions (la France ne tiendrait que trois jours si une guerre conventionnelle éclatait)...

    • nos Hôpitaux craquent, par fermetures de lit démentielles et manque de moyens et de personnels (alors que des milliers de Soignants - et de Pompiers... -  restent injustement et scandaleusemet suspendus, sans salaire, pour cause de liberté de conscience face au prétendu vaccin)... 

    • la violence et l'insécurité ne sont plus quotidiennes mais bi, tri-quotidiennes, et bientôt "horaire", et nous sommes tous susceptibles d'en être victime à tout moment, sur n'importe quel point du territoire national...

    Et, pendant que l'on commence cette liste - évidemment, non exhaustive... - de tout "ce qui ne va pas du tout", à quoi pense le Pays légal, le Système failli, qui échoue si lamentableent partout, qui déclasse inexorablement la France et appauvrit les Français ?

    Lui qui gaspille et stérilise nos impôts beaucoup trop lourds, qui ne sont plus des impôts mais du vol légalisé (cf le prix de l'essence) avec sa sur-administration démentielle (243 Sous-Préfectures !...) ? Sa des-Éducation nationale qui fabrique des dizaines de milliers de jeunes chômeurs par an en les maintenant dans le Système scolaire au lieu de leur offrir la possibilité d'acquérir un vrai métier par l'apprentissage ? Son immigration/invasion qui peut nous coûter jusqu'à 80 milliards par an (2 millions de Carte vitale "en trop" !!!!!)

    Eh, bien ! Ce Sytème failli, qui nous ruine et nous déclasse, pense à amplifier le mouvement - déjà trop largement amorcé !... - de dé-possession des Français de "leur" France, de leur Pays, en accordant toujours plus de place et de poids aux étrangers, chez nous, et en leur permettant de peser encore plus, toujours plus, sur notre vie quotidienne !

    La "proposition" (?) du macroniste Houlié n'est rien d'autre qu'une

    PROVOCATION !

    Face à ce Système anti national, anti Français, il faut rendre à la France un Régime qui soit Français.

    Et il faut continuer à mener la seule action politique qui mérite de l'être, une action authentiquement révolutionnaire, une action

    "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime"

    (Léon Daudet )

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    1. Gilles-William Goldnadel a raison de dénoncer inlassablement le fait : l'antisémitisme sous-jacent d'une partie de l'extrême gauche et sa complaisance envers l'islam politique sont chaque jour plus documentés...

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/gilles-william-goldnadel-soutien-a-l-imam-iquioussen-complaisance-envers-le-jihad-islamique-les-deputes-lfi-osent-tout-20220808?

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    2.          MESSIEURS LES POLICIERS, TIREZ LES PREMIERS !

    ET TIREZ POUR METTRE RÉELLEMENT HORS D'ÉTAT DE NUIRE !

    Aéroport de Roissy : Un homme armé d'un couteau neutralisé par balle par la police. L'homme aurait avancé vers les forces de l'ordre avec son arme blanche, refusant de la lâcher. Grièvement blessé par balle, il est décédé. Combien de victimes potentielles doivent-elles la vie à la juste et efficace réaction des Forces de l'Ordre ? Bravo à elles !

    https://actu17.fr/faits-divers/aeroport-de-roissy-un-homme-arme-dun-couteau-neutralise-par-balle-par-la-police.html

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    3. Le Mardi 13 Septembre prochain, le Professeur Christian PERRONNE est convoqué devant la juridiction du Conseil de l’Ordre des Médecins pour avoir soigné & pris la parole sur la gestion de la crise #COVID19.

    RV 9 rue Borromée, Paris 15ème, 9h30

    les amis et lecteurs de lafautearousseau, libres à ce moment, y seront...

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    3 BIS. D'accord avec le Professeur Éric Caumes :

    (extrait vidéo 2'12)

    https://twitter.com/blade_RV73/status/1556913447912316928?s=20&t=fzsJJlXb3D8QOKAPflXeSw

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    5. À Narbonne, encore un exemple - s'il en fallait... - du fait qu'il n'est pas possible de "vivre ensembmle" avec certains...

    https://www.lindependant.fr/2022/08/08/narbonne-sept-maitres-nageurs-agresses-a-lespace-de-liberte-ce-dimanche-10478542.php

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    6. Jean-Yves Le Gallou réfute un mensonge vieux comme la décision d'immigration/invasion prise il y a plusieurs décennies par le Système : les immigrés viendraient "faire les travaux que les Français ne veulent plus faire"...

    https://www.polemia.com/les-immigres-font-le-boulot-que-les-francais-ne-veulent-pas-faire-slogan-ecule-et-mensonger/

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    7. Et, pour terminer cette série d'aujourd'hui, il nous semble qu'il vaut mieux en rire, pour flétrir encore plus et encore mieux l'attitude ignoble de ceux qui ne respectent pas la Création, ses minéraux, ses végétaux, ses animaux, et qui ne respecteront pas plus les humains...

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    La grande Teresa Berganza vient de s'éteindre à Madrid, chez elle, à l'âge de 89 ans. Elle vient de rejoindre, elle, l'artiste, le Grand Artiste de l'univers, l'auteur de la Création, dont elle fut sans conteste l'une des innombrables facettes qui l'ont illuminée...

    En hommage à cette immense chanteuse, voici la Habanera de Carmen, l'Opéra de Bizet (qui est l'opéra le plus joué au monde...)

     

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    1. Gabrielle Cluzel informe :

    "Épouvantable… Au Nigeria, Deborah Samuel, une jeune étudiante chrétienne, a été lapidée par d’autres étudiants au cri de Allah Akbar. La foule a ensuite fouetté son corps, avant d’y empiler des pneus usés et d’y mettre le feu."

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/13/au-nigeria-une-jeune-chretienne-lapidee-et-brulee-apres-avoir-ete-accusee-de-blaspheme_6125926_3212.html

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    1 BIS. Sur cette horrible "affaire", le commentaire de Vincent Trémolet de Villers :

    "Du Pakistan qui condamne à mort Asia Bibi pour blasphème au Nigeria qui lapide à mort Deborah Samuel pour un message WhatsApp hostile à Mahomet, le même visage hideux de la charia."

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/nigeria-appels-au-calme-apres-la-lapidation-a-mort-d-une-etudiante-chretienne-20220513?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3

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    3. Deux minutes vingt savoureuses... Morandini est allé à Marseille, au Parc Kallisté. Il a montré à la partie de la France qui l'ignorait - ou ne voulait pas la voir... - la réalité de l'immigration/invasion. Un habitant courageux a interpellé la vulgaire/brutale/violente/menaçante Samia Ghali, Sénatrice riche des quartiers pauvres, élus dans les quartiers nord mais vivant dans l'ultra-chic Roucas Blanc ("le XVIème de Marseille"). Elle s'est évidemment défendue en noyant le poisson, en changeant de sujet, et en étant agressive : que répondre d'autre à la vérité ? Comment y répondre d'une autre façon que la sienne : minable !...

    https://twitter.com/amelilesmelo/status/1525371276868583424?s=20&t=lClWb4bWCJvt5oIbpLp23Q

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    4. À nouveau un grand bravo, largement mérité, à Gilles-William Goldnadel, qui vient de "moucher" de la plus ironique et plaisante façon un Mélenchon que sa colère, son orgueil et ses dépressions disqualifient et frendent carrément odieux...

    Son "poulain" le harceleur sexuel Taha Bouafs a finalement été éliminé, par la révélation de ses actes odieux et infâmants. Et Mélenchon n'a pas digéré cette sortie de piste. Il l'écrit, bêtement, dans un message hargneux :

    "Encore un grand bravo au journalisme d'investigation neutre et objectif qui bouffe du Taha Bouafs à tous les repas mais ne voit rien sur les autres candidats... de la MÊME circonscription (14ème du Rhône). Yves Blein ??? LREM ! Donc intouchable ?"

    Réponse spirituelle et savoureuse de Gilles-William Goldnadel à ce coup de patte :
    "J’ignorais que les autres candidats mis en cause pour agressions sexuelles avaient été présentés par leur parti comme victimes de racisme bien que condamnés pour racisme. Vous vous être ridiculisé et continuez à vous enfoncer. Continuez à creuser et vous allez trouver du pétrole."

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    4 BIS. Et Taha Bouhafs n'est peut-être pas le seul "pressenti"/investi par LFI/Mélenchon avec qui ce dernier va avoir des problèmes... Connaissez-vous Oussama Sbai, candidat LFI aux législatives dans la Loire-Atlantique. Il s'est fait "connaître" (!) pour avoir mis le feu à un drapeau tricolore puis pour s'être fait condamner, en septembre dernier, pour rébellion ! 

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir et pouvoir utilisder le zoom...

    Il les trouve où, Mélenchon, ses candidats ? Sur "Le bon coin" ? Auquel cas, ce ne serait pas un si "bon" coin que ça !!!

     

    6. Kotarac a raison (et Zemmour, et nous, et tous ceux qui disent la même chose...) : ce n'est pas la pauvreté qui créé la violence dans les Cités, banlieues et autres zones de "non-France"; ni l'urbanisation : c'est la population, ce sont les gens, ces gens venus ici par intérêt et qui cultivent la haine du pays d'accueil, qu'ils veulent s'approprier. Et, pour ce qui est de la pauvreté, quels sont les départements les plus pauvres ? La Creuse et le Cantal...

    (extrait vidéo 1'28)

    https://twitter.com/AndreaKotarac/status/1525056000771993601?s=20&t=BG4mRUOoTfE1fXuk3cTLnQ

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    7. On a commencé cette série d'aujourd'hui par la beauté, avec Teresa Berganza; on la terminera, hélas, avec la laideur et la "mocheté" en regardant ce sombre tableau, révélateur du triste état dans lequel le Système, et sa politique folle d'immigration/invasion pour diluer et dissoudre la France a mis notre pays : au classement des quinze villes les plus criminogènes et dangereuses d’Europe, le Système a bien placé la France !

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    Il fut un temps heureux où la France c'était ceci. Ce temps s'appelle : la Royauté, et celui qui a écrit cela, c'est un Hollandais, Grotius...

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    À DEMAIN !

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Macron nous a fait attendre un temps fou pour former son gouvernement, parce qu'il fallait "trouver les meilleurs" et que "ce n'est pas une chose légère".

    Bon.

    Mais, patatras : le gouvernement à peine nommé, et avant même de s'être réuni pour le premier Conseil des ministres, voici Damien Abad accusé de viols. Il est l'un de ceux qui se présentaient comme des "chevaliers blancs", qui ne voulaient pas "perdre leur âme" en s'alliant aux patriotes, qui lavaient plus blanc que blanc... Le voilà accusé par deux femmes (pour l'instant, deux ?) : franchement, on nous pardonnera l'expression, mais "ça la fout mal" !

    Et, comme de bien entendu, le Premier ministre, Élizabeth Borne, a déclaré à la télé "naturellement, je n'étais pas au courant". "Nous n'avons pas de commentaire à faire", ont répondu de leur côté le ministre de l'intérieur et de la justice : rappelons seulement que Darmanin a été éclaboussé par une enquête pour viol et Eric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêts...

    Pourtant, malgré ces dénégations, et même si les deux "affaires" avaient été "classées sans suites", les signalements avaient bel et bien été faits. Comment ne s'en est-on pas rendu compte en si haut lieu, là où tronent et Mozart (de la finance !) et Jupiter ? Non, franchement, tout cela n'est pas très sérieux...

    Les chinois donnent des noms d'animaux aux années : du dragon, du rat etc... Si on donnait des noms aux quinquennats, probablement ce second de Macron pourrait-il s'appeler... "du chat noir" !

     

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    1. Élisabeth Borne, le Premier ministre, nous enfume et cherche à nous faire prendre les vessirs pour des lanternes. Elle parle de "tripler" la prime Macron, mais c'est du vent, du pipeau ! Arnaud de Saint Germain le note très justement (sur tweeter) :

    "Si l'entrepreneur n'a pas l'argent, il ne triple pas la prime... que ça soit voté ou non. Arrêtez de rêver avec l'argent que les autres n'ont plus."

    (extrait vidéo 1'35)

    https://twitter.com/A_de_St_Germain/status/1528277387427065856?s=20&t=iyks6HpbEIRiiSWz_TvDhg

     

    2. Le docteur Kierzek a raison : le Premier ministre déclare "je ne mentirai pas aux Français", mais... 

    "Rien sur la santé, l’hôpital, etc… dans l’interview. Les leçons structurelles de la crise COVID n’ont manifestement pas été tirées. Quid de la santé des Français, sujet de préoccupation majeur dans tous les sondages et sujet de cohésion sociale et consentement à l’impôt ?"

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    3. Habitué des excellents "pan sur le bec", Gilles-William Goldnadel récidive, pour notre plus grand bonheur, et c'est SOS Racisme qui en fait les frais...

    Cette Association, grassement subventionnée par les deniers publics, donc par NOS IMPÔTS, a cru utile de tweeter ceci, le 20 mai :

     "Suite à la nomination de Pap Ndiaye au sein du #gouvernementborne, la fachosphère se déchaîne. Si vous êtes témoins de discours haineux, merci de nous faire parvenir le lien du post - commentaire accompagné d'une capture d'écran à l'adresse servicejuridique@sos-racisme.org" 

    Ce à quoi Gilles-William Goldnadel vient de répondre, d'une façon très pertinente, comme à son habitude, et toujours sur tweeter :
    "Bonjour SOS je tiens à signaler le cas d’un certain Sopo Dominique qui a ri quand un arabe chrétien a été traité de chameau. Dépourvu de moyens juridiques je place tous mes espoirs en vous."

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    4. (Sur Atlantico) Nucléaire : les fautes politiques lourdes depuis 25 ans. Réquisitoire exact de B. Accoyer... : 

    https://atlantico.fr/article/decryptage/ce-que-la-grande-pause-de-notre-parc-nucleaire-revele-des-failles-structurelles-de-la-gouvernance-francaise-gouvernement-reformes-energie-france-europe-allemagne-projets-centrales-energie-emmanuel-macron-bernard-accoyer

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    5. "Habemus Pap" au Ministère ? D'accord avec Éric Zemmour :

    "Pap Ndiaye ? « Un bel intellectuel », déclare Jean-Luc Mélenchon. « Un grand intellectuel », ajoute Alexis Corbière. Quand on connaît l'histoire du XXème siècle et le mal qu’ont commis les intellectuels d'extrême-gauche, on a toutes les raisons de s’inquiéter pour nos enfants."

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    Et, du même Zemmour : "Pap Ndaye, c'est la déconstruction en marche." :

    (extrait vidéo 0'52)

    https://twitter.com/BFMTV/status/1527704821758939136?s=20&t=na9ixAyTU6l1sOG44eG--A

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    6. (source : actufr) Non pas "Douce France..." mais "doux Système" pour les envahisseurs, clandestins, délinquants de tout poil... Aux Sables-d'Olonne, un algérien sans titre de séjour mais travaillant pour un grand groupe de téléphonie (?!) est accusé de séquestration et violences de deux jeunes filles, il est incarcéré en attendant d'être jugé...

    https://actu.fr/pays-de-la-loire/les-sables-d-olonne_85194/les-sables-dolonne-il-a-sequestre-deux-jeunes-filles-il-est-incarcere-en-attendant-detre-juge_51143361.html

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui, en même temps que l'on commencera notre semaine, en riant franchement avec notre grand ami royaliste Louis de Funès, qui nous présente le nouveau gouvernement...

    (extrait vidéo 2'16)

    https://twitter.com/justdefunes/status/1527891951273578497?s=20&t=na9ixAyTU6l1sOG44eG--A

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Voilà où en est la progression du "sale boulot" du Système, qui est - rappelons-le - d'éradiquer par "une guerre d'extermination" le catholicisme en France (René Viviani, 1906). Le catholicisme et, plus généralement, toutes les Traditions constitutives de la France d'avant la Révolution.

    Au moment où "on" nous impose la soi-disant "fête" (?) d'Halloween - laideur et sorcières en lieu et place de la beauté de "tous les saints" - "on" va, peu à peu, chercher à "éteindre" Noël : en s'appuyant "et" sur des parents "issus de l'immigration/invasion" (musulmans, évidemment) "et" sur des islamo-gauchistes, idiots utiles de l'islamisme, ravis de trouver là une force d'appoint pour leur permettre de continuer leur travail de démolition de nos deux mille ans d'histoire; sans se rendre compte - les insensés ! - que devenus les plus forts - s'ils le devenaient, mais cela n'arrivera pas... - les islamistes les feraient disparaître aussitôt pour établir une théocratie totalitaire : l'Iran, l'Arabie Séoudite, l'Afghanistan...?

    Merci, mais non merci : nous préférons notre Noël, notre Toussaint, notre christianisme et notre Europe avec ses gréco-romain et judéo-chrétien !

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    Ce sale combat de la république idéologique, du Système, contre tout ce qui constitue notre Être profond, contre "la France", tout simplement, est, hélas, bien avancé; mais Clemenceau lui-même le disait : "la Révolution n'est pas terminée..." Les virus aussi sont mortels, et la Révolution, de par sa fausseté, peut très bien mourir à cause d'elle-même, s'auto-détruire à la longue, comme est mort le marxisme-léninisme en URSS, victime de ses propres erreurs et faussetés.

    Et tant qu'il restera des combattants de la France éternelle, de la Croix et des Lys, comme le disait magnifiquement notre grand Jacques Bainville : "...pour les Renaissances, il est encore de la foi."

    (extrait vidéo 1'44)

    https://twitter.com/Scouts_Europe/status/1587050745291018240?s=20&t=1y-ILSWsflhA3Jqq2GEU8Q

     
    La sortie de la messe finale de Vézelay 2022 des Guides et Scouts d'Europe...

     

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    1. Petite remise des pendules à l'heure, c'est toujours utile...

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    2. D'accord avec Ivan Rioufol et sa synthèse du scandale de la gestion criminelle de la crise COVID sur (CNEWS)

    (extrait vidéo 2'18)

    https://twitter.com/GillesWell/status/1587213591534600192?s=20&t=GtYny_91VC4mHKRa2MZuSA

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    2 BIS. Et pour être bien clair, sur la question du "passe vaccinal" aussi :

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    4. Gilles-William Goldnadel réagit - avec une ironie juste et bienvenue - aux reportages des JT sur la "MocroMafia" marocaine, qui terrorise les Pays-Bas.

    "Excellent reportage sur France 2 sur la « #MocroMafia » (mafia marocaine) qui terrorise les Pays Bas en assassinant journalistes, avocats et juges et qui menace la famille royale. Sauf à être dans l’indigne récupération, on ne saurait faire le moindre lien avec l’immigration."
     

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    Le chef de la mafia marocaine aux Pays-Bas, Ridouan Taghi, arrêté à Dubai...

     

    5. Le soi-disant "couple franco-allemand", utopie débile des "Princes des nuéers" qui, hélas, nous gouvernent (si mal !) ? Markus Kerber, économiste allemand, en parle très bien, lui qui représente parfaitement nos ennemis de l'Allemagne unie et du quatrième Reich (économique) d'aujourd'hui...

    (extrait vidéo 2'07)

    https://twitter.com/PhilConte2/status/1587093844709068800?s=20&t=1y-ILSWsflhA3Jqq2GEU8Q

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    Quatrième de couverture :

    En France, on se prévaut d'appartenir à un " couple franco-allemand " qui serait la locomotive de l'Europe. On sous-entend ainsi que les deux pays sont à égalité au sein de l'Union européenne et qu'ils la conduisent main dans la main. Pourtant, cela n'a jamais été vrai !
    Si l'Europe a d'abord été française, pendant les périodes gaulliste et post-gaulliste, elle est désormais allemande. La réunification, l'erreur historique qu'a représenté l'introduction de l'euro, les élargissements à l'Est après la chute du mur de Berlin, ont signé l'avènement d'une sorte de nouvel " Empire central " piloté depuis Berlin.
    La République fédérale l'a-t-elle voulu ? Probablement pas, ou pas de manière si nette. L'Allemagne demeure un " hégémon réticent " et se fait même chaque jour plus " souverainiste ". Mais les structures de l'Union européenne telles qu'elles existent entraînent une consolidation paradoxale de son poids chaque fois qu'elle agit dans le sens de l'affirmation ou de la préservation de ses intérêts nationaux. Or c'est ce qu'elle fait de manière systématique désormais, à l'exact inverse de la France, qui s'inscrit davantage dans une perspective post-nationale.
    Loin de former un couple avec l'Allemagne, notre pays est aujourd'hui à sa remorque. Une situation qui n'est pas pour déplaire aux élites complaisantes qui le gouvernent, et utilisent l'argument allemand pour faire régner en France un certain ordre.

    Alors, quel avenir pour l'Europe, à l'heure où la France européiste d'Emmanuel Macron fait face au retour des nations, en Allemagne comme ailleurs ? Un essai corrosif – et salutaire – sur l'amitié tourmentée des deux principaux partenaires de l'Union européenne.

     

    6. Lu (et approuvé) sur Europhobe (tweeter) :

    "Silence assourdissant autour du bradage d'#Exxelia. Cette pépite fabrique des composants pour les sous-marins Barracuda, le Rafale et le... F35 ! Cela veut donc dire que l'US Air Force est dépendante d'une entreprise française ! Un petit atout que #Macron va lâcher. Impensable."

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    7. 4 minutes d’explications de ce que sont les improprement nommées "bassines" par Pascal Perri (@pascalperri) :

    (extrait vidéo 4'09)

    https://twitter.com/fmomboisse/status/1587344582148251648?s=20&t=Na0wkGkj-TSL1j1aVp8gyw

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    À DEMAIN !

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    On célèbre aujourd'hui la naissance de Claude Lévy-Strauss.

    Il ne nous paraît pas inutile - à cette occasion -  de redonner la courte note que nous avons rédigée à l'occasion de son décès (et publiée le 4 novembre 2009) car, on le verra, il parlait - hier - de notre "aujourd'hui tel qu'il est", comme le dit Michel Onfray, que nous citions ici-même, il y a vingt-quatre heures, à propos de "l'affaire de Crépol"... :

    "Si c'est Lévy-Strauss qui le dit..." ,

    Une note suivie de ce court extrait d'une de ses conférences à l'UNESCO :

    "...Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au dessus de toutes les autres et d'éprouver peu d'attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. (...) Cette incommunicabilité relative n'autorise pas à opprimer ou à détruire les valeurs qu'on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n'a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement..." 

    (Claude Lévy-Strauss, Conférence à l'UNESCO, Race et culture)

     

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    Bravo à André, simple Français de base, simple incarnation du Pays réel.

    André, c'est nous, c'est la France qui parle...

    (extrait vidéo 2'13)

    https://x.com/GilbertCollard/status/1729088350584463602?s=20

    Les prochains ne viendront pas avec des couteaux, mais avec des armes  automatiques» : le coup de gueule d'un habitant de la région de Crépol lors  du déplacement d'Olivier Véran

     

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    1. Encore et toujours "Crépol", et ses suites... L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :

    "...Les autorités publiques vivent dans l’angoisse du « face à face » prophétisé par Gérard Collomb. L’appareil d’Etat nie mordicus les effets catastrophiques des politiques d’immigration et d’intégration mais prend toutes ses décisions en fonction de ces mêmes effets...
    ...Ceux qui nous gouvernent savent tout, simplement ils voudraient que personne ne dise ce qu'ils savent pour perpétuer le temps d'un mandat l'illusion de l'unité nationale..."
     
    EDITO - La prophétie lucide de Gérard Collomb... | TF1 INFO
     

     

    2. (Dans Valeurs, extrait) : Mort de Thomas à Crépol : place à la sainte colère !, par le Père Danziec... :

    CHRONIQUE. L’assassinat révoltant du jeune Thomas par un groupe de racailles émeut et bouleverse une certaine France, tandis qu’une autre se tait, déplore notre prêtre chroniqueur, le père Danziec. Après le temps de la dignité autour de son cercueil, l’heure est venue de crier justice.

    "Ils étaient beaux, altiers et nobles. Leurs visages dégageaient une jeunesse prête à braver l’impossible. Leur dignité, leur port, leur uniforme donnaient envie de les suivre. Leurs voix inspiraient fierté et pureté. Le chant Larmes d’ivoire des élèves officiers de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, vainqueurs de l’opus 2021 de La France a un incroyable talent résonne encore dans les tripes de ceux qui aiment la France. Celle de Bayard et d’Hélie de Saint-Marc. De Domrémy et de Lourdes. Du Puy du Fou et des châteaux de la Loire. Du rugby et de la chasse. Des processions et des bals. De l’amour courtois et des « Forces spéciales ». 

    "Beaucoup de larmes, beaucoup de sang
    Ôtent l'espoir, peuple d'ivoire
    Garde cette âme, sache à présent
    Que ce pays dans nos cœurs bât aussi."

     

    3. D'accord avec Christian Vanneste  et Gilles-William Goldnbadel (sur tweeter) :

    1. Christian Vanneste :

    2. Gilles-William Goldnadel :

     
    "Extraordinaire : la gauche médiatique voudrait instrumentaliser 40 types qui n’ont blessé personne et dont l’un d’eux a été lynché par la racaille pour faire oublier la mort du jeune Thomas et ses causes migratoires qu’elle veut dissimuler. La manipulation ne va pas fonctionner."
     
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    4. La juste remarque de Richard K., sur ces aides à la Presse (pas à toute...) : la majorité de ces titres, bénéficiant donc de subventions publiques, réservent leurs contenus à leurs lecteurs payants; n'y aurait-il pas, là, un... petit problème ?

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    5. De SOS CHRETIENS D'ORIENT : le rapport qui accable l'Algérie..."

    "Les #chrétiens d'Algérie sont de plus en plus menacés par les persécutions. Marc Fromager, directeur de l'Information pour #SOSChrétiensdOrient, intervient dans l'émission #EnquêtedEsprit d'@AymericPourbaix sur @CNEWS : "La population chrétienne en Algérie est extrêmement réduite, on ne parle que quelques dizaines de milliers..."

    (extrait vidéo 1'36)

    https://x.com/SOSCdOrient/status/1729069615634870477?s=20

    Urgence Algérie - Manifestations pacifiques dans toute la France |  Evangéliques du Bas-Rhin

     

     

    6. SACCAGE PARIS ? Anne Hidalgo continue, allègrement : qui l'arrêtera ?... De Dominique Dupré-Henry (sur tweeter) :

    "A LA CASSE ? Les célèbres bancs Davioud du #ChampDeMars démontés et empilés comme de vulgaires éléments de chantier. La rénovation des allées et pelouses, financée par le budget participatif, comprend-elle la destruction du mobilier urbain historique ?"

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    6 BIS. Autre exemple : les vendeurs à la sauvette, qui "saccagent Paris", on leur fiche une paix royale;  mais les bouquinistes, qui sont l'un des emblèmes de Paris dans le monde entier, pour eux c'est : guerre ouverte !...

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    Et, pour terminer cette série d'aujourd'hui, bravo d'avance à la Mairie de Perpignan !

    Peut être une image de 3 personnes et texte qui dit ’BFM TV. La mairie RN de Perpignan mettra une crèche de Noël malgré la polémique’

     

     

    À DEMAIN !

  • Dans quel état LR erre, LR : ce qui se passe en général quand la droite se veut d’avant-garde, par Frédéric Rouvillois,

    Atlantico.fr : Damien Abad a déclaré lors des journées parlementaires LR, « Les Français veulent une droite qui n’est plus l’antichambre de combats d’arrière-garde mais l’avant-garde des combats de la nouvelle génération ». Faut-il y voir un appel à une « nouvelle droite » ou des mots vides de sens ? 

    Frédéric Rouvillois : Ce qui frappe d’emblée le lecteur de ce tweet d’anthologie, c’est, juste après la grosse faute de grammaire, et par-delà le caractère hypothétique du présupposé initial (« les Français veulent une droite… »), le vide sidéral d’une telle affirmation. On en appréciera volontiers le côté martial, qui oppose des « combats d’arrière-garde » à « l’avant-garde des combats » : mais faute de savoir précisément ce qu’il faut entendre par « arrière-garde » ou par « nouvelle génération », bien malin qui pourrait dire s’il s’agit ( poursuivant fièrement dans la métaphore militaire), de ralliement en rase campagne au progressisme sociétal ou écologique ( Tous avec Greta !), d’une alliance dialectique avec le conservatisme postmoderne ( Tous avec Marion !) ou d’un coup de clairon destiné à ceux qui, au sein du parti, n’auraient pas compris que les vieux birbes ont fait leur temps et qu’il est urgent de laisser place aux jeunes avant qu’ils aient cessé de l’être ( Tous avec Damien !).

    En somme, cet appel énigmatique peut signifier tout et son contraire, et être lu aussi bien comme inclinant du côté du progressisme cher aux « macrono-compatibles » à la Estrosi, que du côté inverse, celui des conservateurs de Sens commun qui, 12 octobre, viendront exposer leurs thèses au siège du parti.

    Gilles Richard : Lorsque l’on analyse la vie politique, il faut entendre les mots qui se prononcent et savoir regarder ce qui se cache derrière. Damien Abad est engagé dans une concurrence à long terme avec Christian Jacob. Il vient de l’UDF et a déjà utilisé des formules pour montrer qu’il n’était pas pour une droite caricaturale, repliée sur elle même. On peut y voir la trace d’une inquiétude car lorsqu’il dit la droite, il pense Les Républicains et à son avenir incertain face à Emmanuel Macron. Le parti est sur une espèce de ligne de crête et peut tomber ou bien rebondir. C’est l’enjeu d’un combat actuel à LR dans lequel Damien Abad a envie de jouer un rôle important. 

    En s’exprimant ainsi, Damien Abad veut montrer qu’il pourrait refuser les alliances avec les nationalistes. Il ferme la porte à ces derniers pour montrer que l’alliance penche plutôt de l’autre côté avec les néo-libéraux comme En Marche. 

    La droite a-t-elle aussi déjà revendiqué ou incarné l’avant-garde dans son histoire ? Et quel en a été le résultat pour elle ?

    Frédéric Rouvillois : Je pourrais commencer par répéter ce que je disais à propos des mots « arrière-garde » et « jeune génération » : en soi, la formule « avant-garde » ne signifie pas grand-chose, sinon la ferme volonté d’en découdre. Ou du moins, de le faire croire. Historiquement, elle a d’ailleurs été utilisée, en France, aussi bien par la droite dure que par l’extrême-gauche : c’est ainsi qu’au début du XXe siècle, le jeune Georges Bernanos dirige un hebdomadaire royaliste et catholique intitulé L’Avant-garde de Normandie, tandis que de l’autre côté de l’échiquier politique, les Jeunesses communistes donnent ce même titre à leur organe central. Ce que l’on peut en déduire, c’est qu’il n’existe pas, du moins en politique, une (et une seule) avant-garde – que, rétrospectivement, on aurait tendance à confondre avec ce qui est le plus moderne, le plus progressiste. Au fond, il existe une avant-garde dans chaque mouvement, sinon dans chaque parti, avant-garde qui n’est autre que le groupe le plus actif, le plus mobilisé, le plus créatif, généralement le plus intransigeant et sociologiquement le plus jeune.

    Si pourtant l’on voulait absolument répondre à cette question, on pourrait évoquer quelques moments de l’histoire où la droite semble avoir été à l’avant-garde de la société française : et à ce propos, on songe en particulier à la Restauration, dans la décennie 1817–1827, lorsque la future génération romantique regroupe les plus belles intelligences de l’époque autour de Chateaubriand et de sa revue Le Conservateur, créée en 1818, un an avant que Victor Hugo, alors très fervent royaliste, ne lance Le Conservateur littéraire. À ce moment-là, la droite, une droite incontestable, semble incontestablement à l’avant-garde du pays.

    Gilles Richard : L’avant-garde est un mot qui a des connotations et dont la définition n’est pas certaine. C’était le titre d’un journal communiste dans les années d’après-guerre. Être à l’avant-garde, cela veut plutôt dire ici, si l’on traduit la langue de bois politique, être attentif aux mutations de la société et aux attentes majoritaires dans la société. On peut prendre l’exemple de Valéry Giscard d’Estaing qui a su en 1974 faire des réformes portées par le mouvement féministe. Cela ne veut pas dire autre chose et tous les mots doivent être replacés dans leur contexte. 

    La grande rupture entre De Gaulle et Pompidou en 1968 est un autre exemple de la droite dans l’avant-garde. De Gaulle voulait opérer des réformes profondes dans l’organisation de la vie sociale et économique avec le projet de loi Schuman, il voulait donner un véritable pouvoir de contrôle aux comités de participation des entreprises de plus de 100 salariés. Cela a été un tollé. Les néo-libéraux contre cette réforme ont tout fait pour l’en empêcher. Ils ont donc fait triompher le non au référendum de 69.  

    La modernité est un terme piégé qui veut tout dire et ne rien dire. Il est à la mode depuis les années 30 et il faut toujours moderniser à coups de réformes alors que personne n’irait dire que la France n’est pas moderne par rapport à ce qu’elle était en 1945. Pourtant, les gens prétendent qu’elle n’est pas encore assez moderne. Derrière modernisation, il y a un mot d’ordre des libéraux  qui consiste à développer le plus possible la société derrière un type d’organisation capitaliste. Aujourd’hui les libéraux sont au pouvoir avec Emmanuel Macron et ont réussi à convaincre une bonne partie des socialistes. Ils sont puissants mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de contestation. Ce sont donc les modernisateurs qui dirigent le pays sans discontinuité depuis 85.

    Quand la gauche s’est-elle appropriée de monopole de l’avant-gardisme et du progrès ? 

    Frédéric Rouvillois : L’avant-gardisme, on vient de le dire, est à tout le monde, mais l’idée de Progrès n’est qu’à la gauche – l’idée de Progrès, c’est-à-dire, non le constat que certains progrès existent dans certains domaines et qu’il faut s’en féliciter, mais la conviction quasiment religieuse qu’il y a un « sens de l’histoire » qui pousse nécessairement l’humanité dans son ensemble vers une perfection toujours plus grande. À mon sens, on pourrait démontrer que tel est le critère décisif qui permet de définir la gauche, et de la distinguer de la droite. La droite, c’est en cela qu’elle est foncièrement conservatrice, reconnait que l’homme, quels que soient ses efforts et son génie, est par nature condamné à l’imperfection, au relatif, au limité, alors que la gauche est certaine qu’il atteindra la perfection. La droite se résume dans le mot humble et résigné de Bainville, « rien n’a jamais bien marché », tandis que la gauche se reconnaît dans le projet prométhéen du serpent de la Genèse : « vous serez comme des dieux ». 

    Voilà pourquoi la gauche n’a jamais eu à s’approprier la thématique du progrès et l’idéologie progressiste, puisque celles-ci lui appartiennent en propre. À l’inverse, une droite qui s’en réclameraient se condamnerait par là- même à trahir ses principes et ses valeurs : c’est-à-dire, à se renier comme droite, et du coup, à se rallier au camp adverse. Mais tel est peut-être, au fond, le sens caché de la déclaration de Damien Abad ?

    LR, et la droite plus généralement sont-ils condamnés montrer constamment patte-blanche et donner des gages permanents de modernité, ou peuvent-ils produire un discours qui s’en dégage ?

    Frédéric Rouvillois : Ici, il faudrait introduire une distinction supplémentaire, entre « droite » au sens philosophique ou idéologique, et « droite » au sens politique, ou politicien, le premier désignant une construction intellectuelle stable et cohérente, le second, un positionnement politique éminemment relatif et changeant ( ainsi par exemple, sous la Révolution, les républicains modérés siègent à l’extrême-gauche en 1789, puis à l’extrême droite en 1793, au centre en 1795 puis à nouveau à gauche en 1800). Deux sens qui, de nos jours, sont très loin de se confondre, ce qui conduit à constater qu’une large part de ce que l’on appelle aujourd’hui « la droite » ( a fortiori lorsque l’on y intègre l’actuel président la République) n’est pas vraiment, voire pas du tout, « de droite ».

    Si la modernité coïncide avec les idéaux progressistes d’émancipation, de mobilité, d’égalisation, de rationalisation ou de dépassement des affiliations, bref, si elle n’est que le nom générique du « Nouveau Monde » rêvé par le macronisme, alors la droite au sens philosophique ne peut que constater qu’elle se situe sur l’autre rive : celle de l’avant, ou de l’après modernité. Et que tout rapprochement est impossible. 

    En revanche, la droite au sens politicien, non seulement peut lui donner des gages - par exemple, voter avec elle les lois sur le mariage pour tous, la PMA ou l’allongement du délai d’avortement-, mais elle le doit. Et elle se le doit. Elle le doit, parce qu’ayant intégré les présupposés du progressisme, elle doute de sa propre légitimité ; au fond, elle a honte d’elle-même, ou du moins, de ce qu’on puisse l’assimiler à la « droite » au sens idéologique, au conservatisme, à la réaction, voire à la contre-révolution. D’où, sa volonté de se montrer aussi discrète que possible (elle a longtemps évité prudemment de se servir du mot droite), et de se faire pardonner aussi souvent que possible ces rapprochements fâcheux avec le Camp du Mal.

    Gilles Richard : Il y a des droites, les néo-libéraux et les nationalistes. Du côté des néo-libéraux, il se pose un problème pratique. Emmanuel Macron a profité de la crise des partis. Nous avons un président néo-libéral, sans parti structuré à l’échelle national capable de relayer la politique présidentielle. Pourtant de l’autre côté, nous avons un grand parti néo-libéral, LR, sans leader.

    C’est le problème des libéraux face aux nationalistes dont le RN est la grande structure politique. Les néo-libéraux ont donc un souci d’organisation partisane. Le président a reconstruit les néo-libéraux en fusionnant les juppéistes et strausskahniens mais il n’a pas su transformer cette alliance électorale en parti politique. Il reste donc toujours un PS et un LR. LREM étant un parti non fini. Il va falloir que tout cela se coordonne car la présidentielle pointe ces problèmes. 

    Quand l’UMP est fondé par Juppé en 2002, il est sur une base néo-libérale et européeiste. Nicolas Sarkozy a choisi la carte de l’élargissement vers les nationalistes et a réussi à en intégrer une partie chez les militants. C’est une situation qui est apparue dans la primaire entre les juppéistes et les fillonistes avec en résultat : l’affaiblissement de LR. Le mouvement des juppéistes vers LREM n’a cependant pas été achevé complètement et LR a une base militante qui est moins néo-libérale que ses dirigeants. Elle est plus attirée par le RN et ce que cela représente. 

    Le parti est en difficulté car il y a une dissension entre ses dirigeants et sa base. En ayant choisi Jacob, qui est d’accord avec tout le monde, cela ne règle pas le problème. Il est donc probable que Damien Abad ait envie de se placer contre une ligne Wauquiez et Retailleau. Bruno Retailleau ne sera jamais candidat car il n’aura jamais les signatures ou si il les a, il aura un score dérisoire…

    Source : https://www.atlantico.fr/

  • Libérer le génie français : à la ”Une” du n° d'avril de Politique magazine

    avril 2014.jpg

    Au Sommaire de ce numéro d'avril (128) : SOMMAIRE AVRIL 2014.jpg 

    Voici l'Editorial de Jean-Baptiste d'Albaret, Rédacteur en chef : Pour une vraie victoire...

    Pour une vraie victoire

    A l’heure de boucler ce numéro de Politique magazine, le second tour des élections municipales n’a pas encore eu lieu. Mais il y a fort à parier qu’il confirmera les tendances apparues au premier tour.  

    Selon le jeu de bascule habituel de nos institutions, ces élections, dites « intermédiaires », ont confirmé le « vote sanction » contre la majorité socialiste que tout le monde prévoyait. Les listes de gauche au premier tour n’ont rassemblé que 43% des votes, contre 48% en faveur des listes de la droite et du centre et 7% pour les listes du Front national limitées aux seuls endroits où il a pu se présenter. Au soir du premier tour, des bastions du socialisme municipal comme Niort, Limoges, Quimper, Roanne, Dunkerque, Angoulême ou Amiens sont ébranlés ou d’ores et déjà perdus. Le scrutin final tournera-t-il à la débâcle pour le parti de la rue de Solférino ? Dans de nombreuses communes gérées par les socialistes, la droite est en position de force. C’est le cas à Angers, Caen, Pau ou Toulouse. Mais l’UMP a le triomphe modeste : nombreuses sont les villes où ses listes devraient composer avec un Front national au plus haut. Sa prudente stratégie du « ni-ni » en cas de triangulaire ou de quadrangulaire pourrait lui coûter encore plus cher que celle du « front républicain » dont ses sympathisants ne veulent plus entendre parler. 

    rassemblement bleu marine.JPGC’est une des principales leçons de ces élections municipales. Partout où il était présent, le parti de Marine Le Pen a démontré ses capacités à s’implanter localement. Sa victoire à Hénin-Beaumont en est un symbole fort. Résultat d’un long travail d’ancrage local et militant, ce retentissant succès pourrait en appeler d’autres. Les scores élevés obtenus par les listes labellisées « Front national » et « Rassemblement bleu Marine » à Béziers, Saint-Gilles, Fréjus, Forbach ou Perpignan, prouvent leur capacité à jouer les premiers rôles. à Marseille, à Nice, à Toulon, elles ont même surclassé celles du Parti socialiste ! Et, là où il a dépassé les 10 %, le FN est en position d’arbitre et compliquera sérieusement, au-delà même des municipales, la tâche de l’UMP. « C’est la fin d’un mouvement de balancier automatique qui faisait passer les Français d’un camp à l’autre », s’est félicitée Marine Le Pen.  

    Toujours est-il que, si la droite semble en mesure de reprendre à la gauche quelques grandes villes et de conserver la plupart de celles qu’elle détenait et qui semblaient menacées, que si le Front national obtient une représentation accrue dans les conseils municipaux, on ne peut cependant parler de vague bleue. Il n’y a pas, en apparence, de bouleversement spectaculaire du paysage politique. Et, encore moins, des tendances électorales. Car, avec plus de 36% des électeurs inscrits restés chez eux, le « premier parti de France » reste le « parti des abstentionnistes ». Sa progression continue, d’élection en élection, marque une défiance de plus en plus grande des Français vis-à-vis de la classe politique. Même, et les commentateurs feignent de s’en étonner, au niveau local ! Ce n’est pas le spectacle pitoyable des combinaisons électorales de l’entre-deux tours qui les fera changer d’avis… 

    abstention schtroumpf.jpgIl apparait donc clairement qu’un certain système démocratique est en crise. Abstentions et votes pour les listes « anti-système » en témoignent. Le problème de la représentation des Français se pose avec de plus en plus d’évidence. Plus seulement à l’échelon national, mais aussi, quand les partis s’en mêlent, au niveau local. Il faudra bien, un jour, en tirer toutes les conséquences. 

    Ce jour peut venir assez vite. Les élections européennes en mai sonneront le glas d’une certaine façon de faire de la politique. La sanction sera encore plus terrible qu’aux municipales. Au point qu’Hollande et les siens cherchent des solutions pour se garer des conséquences. En vain et quoiqu’ils fassent. L’heure est venue de penser un projet national sérieux.

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgLe n° 32 de La Nouvelle Revue universelle est paru. Il confirme le nouveau départ, le dynamisme renouvelé que manifestaient les deux précédentes livraisons, ce dont on ne peut, bien sûr, que se réjouir...

    Christian Franchet d'Espèrey ouvre ce numéro par un Insurrection de l'esprit, après que la revue ait, justement, commencé par rappeler cette interrogation de Bernanos : "Dans un monde malade où triomphe l'homme-robot, la France donnera-t-elle le signal de l'insurrection de l'esprit ?"; et il le fait en constatant ce Printemps français de 2013, qui a étonné en France même mais aussi, et en un sens surtout, dans le monde entier, ne nous y trompons pas... 

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    NRU 32.jpgTrès rapidement évoqué, voici ce que l'on trouvera dans ce numéro : * DOSSIER : LES MALADIES MORTELLES DE LA DéMOCRATIE (Antoine de Crémiers et Danièle Masson);  * GEOPOLITIQUE : L’UNION EUROPéENNE SURVIVRA-T-ELLE ? (par Gilles Varange); * ECONOMIE : REMETTRE EN CAUSE LE PARADIGME (François Reloujac); * QUESTIONS DE DéFENSE : GARE à L’EFFET « LIGNE MAGINOT » (suite à l'étude de Mathieu Epinay sur la force française de dissuasion publiée dans le n° 31, Claude Wallaert pose quelques questions...);  * Prolongeant cette réflexion, le général Claude Mouton médite sur le devenir de l’armée française en s’intéressant à la préparation de la récente « loi de programmation militaire », mieux connue sous le nom de Livre blanc; * UNE EXPOSITION AU LOUVRE : L’Allemagne ET NOUS (Dominique Decherf); * 40 ANS APRèS SA MORT, MARITAIN  TOUJOURS EN DéBAT (Yves Floucat); * RéSISTANCE ET POLITIQUE : DU 18 JUIN à LA LIBéRATION DE PARIS (André Pertuzio et Louis Gonnet); * QUEBEC LIBRE (Philippe Kaminski a organisé la participation française à la manifestation de la place Royale à Québec); * YVAN BLOT ET LES FAUX-PROPHETES ("discussion" entre Pierre Le Vigan et Yvan Blot...)...  

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    egypte chaos.jpg= Les 18, 19 et 20 juin derniers, Champsaur nous a proposé une analyse approfondie et fort documentée : Egypte : Islamisation ou chaos. Ou les deux ( à lire ou relire ici : partie I, partie II, partie III). Avant de nous donner, bientôt, un papier sur la Lybie, où tout est dégradé : "La Libye du boulevard Saint Germain"...

    Or, voici qu'à peine une semaine après, le 25 juin, France info dresse un "état des lieux", publie sur son site une très intéressante et très complète "page" d'information, et donne la parole - entre autres... - à Vanessa Descouraux : le tout vient confirmer, en tous points, ce qu'écrivait Champsaur dans ces colonnes, une semaine avant : le rapprochement s'impose, et il est instructif...

    Rappelons que vous pouvez retrouver les articles "à l'international" de Champsaur (Syrie, Iran, Tunisie, Vae victis, L'eau etc...) dans notre Catégorie "International ( 2 : Monde)..., et la plupart des autres dans notre Catégorie "Social, Economie" : ( Histoire du Pétrole, Gaz de schiste , Démographie et terrorisme intellectuel, etc...).

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    hollande rigueur austerité.JPG= Actualité et économie, ensuite, avec la  chronique économique de François Reloujac, : Encore deux ans, monsieur le Président !Compte tenu de la conjoncture, la Commission européenne a donné deux ans de plus à la France pour revenir au respect des critères de Maastricht. Deux ans pendant lesquels la France ne sombrera pas dans l’austérité mais continuera de suivre une simple politique de rigueur. Mais qu’est-ce que l’austérité ? Qu’est-ce qu’une politique de rigueur ? Dans le langage politique d’aujourd’hui, « austérité » signifie baisse du train de vie de l’état tandis que « rigueur » veut simplement dire baisse du train de vie des citoyens.

     

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    = Mais, évidemment, et puisque - nationale ou internationale - nous sommes en plein dans l'actualité, on aura débuté ce programme (demain, lundi) par la note de Louis-Joseph Delanglade qui inaugure notre semaine, en traitant, comme à chaque fois, d'un sujet au coeur de l'actualité. Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste au dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Acti

  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg

    =Champsaur nous propose, cette semaine, une recension du dernier livre de Michèle TRIBALAT, Assimilation. La fin du modèle français
     
    "C’est le titre clair et direct de la dernière copieuse étude de Mme Michèle TRIBALAT (septembre 2013 – édition du Toucan). C’est plus qu’un renouvellement de ses précédents ouvrages. Puisqu’il s’agit, chiffres à l’appui, de faire litière de la propagande visant à nous convaincre qu’un certain nombre de dispositions légales, conduisent de facto à l’assimilation de populations non européennes. Le grand maître de l’enfumage est bien connu, et il est inutile de le présenter plus..."
     
    Nous cloturerons ainsi la semaine qu'aura ouverte, comme à son habitude, Louis-Joseph Dealnglade. Les notes de nos deux rédacteurs, vous le savez, suscitent à chaque fois de nombreux échanges et débats, à tel point que nous avons pris l'initiative depuis quelques semaines de présenter une "Revue des Commentaires", que vous retrouverez donc, également, cette semaine...
     
    (Rappelons que vous pouvez retrouver à tous moments l'intégralité des notes de Louis-Joseph Delanglade et de Champsaur) 
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    IMG_0096.jpg= Mardi, nous présenterons quelques uns des liens "partagés" sur notre très dynamique Page Facebook Lafautearousseau Royaliste (une toute petite partie), Page sur laquelle se trouvent maintenant, en plus, les commentaires sur nos Tweets, qui sont largement "partagés" eux aussi...   

    Côté Twitter, on aura - en plus de "l'affaire du bijoutier de Sézanne - un commentaire approbateur sur notre tweet concernant la grande pitié des églises de Paris, alors qu'un autre de nos tweets (Dieu aime les Roms, chez eux) a suscité un débat intéressant avec un de nos lecteurs... Pour ce qui est des liens partagés sur Facebook, ce sera Denis Blanc, Jean-Philippe Chauvin, le Comte de Paris qui a fait un cours à des élèves de CM1 du XIIème arrdt de Paris... et deux ou trois autres liens intéressants, qui arriveront aujourd'hui et demain...
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    NRU 3 2013 COUVERTURE.jpg= Mercredi, on présentera le nouveau numéro (n° 32) de La Nouvelle Revue Universelle, qui a pris un nouveau départ, cette année, et poursuit sur cette nouvelle dynamique que lui insufflent Christian Franchet et Antoine de Crémiers... 

    Ce numéro est placé sous le signe de Péguy parce que "la révolte spirituelle inattendue du Printemps 2013" fait directement écho "à la révolte de Péguy, cent ans plus tôt, contre le monstrueux effort du monde qui se lève, contre ce que lui-même appelait le "monde moderne", révolte puissamment exprimée dans L'Argent et L'Argent suite au printemps 1913..."

     Présents dans ce numéro : Jacques Trémolet de Villers ("La génération qui se lève"), Christian Tarente ("Péguy, le premier...), Yvan Blot ("La théorie du genre ou le triomphe de l'immonde"), Patrick Brunot ("Les sources religieuses de l'enfermement"), Gilles Vranges ("Proche-Orient : la diplomarie dégénérée d'un régime crépusculaire"), François Reloujac ("Quand la monnaie n'est que dette, le chiffre l'emporte sur la réalité"), Yves Floucat ("Jacques Maritain entre maurrassisme et démocratie chrétienne"), Yves Morel ("Gustave Le Bon : une critique absolue de la conception française de l'école")...  

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  • Lafautearousseau s'associe à la ”Manif pour tous” parce que la famille c'est la base de la nation !

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    Lafautearousseau s'associe pleinement à la campagne lancée, courageusement, par l'Eglise Catholique de France et par divers mouvements ou associations, contre le projet de loi dit du "mariage pour tous". Nous soutenons donc la manifestation d'ampleur nationale, en préparation pour le 13 janvier prochain.

    On sait que le cardinal André Vingt-Trois, à l'occasion du 15 août, a fait dire, dans toutes les églises de France, une "prière pour la France", s'élevant, en fait, contre ce projet; que le pape Benoît XVI encourage cette initiative; qu'elle a été confirmée par la Conférence Episcopale réunie à Lourdes. De fait, L'Eglise, pourvu qu'elle le veuille, qu'elle y lance toutes ses forces, possède encore -on a eu, on aura, sans-doute, encore, l'occasion de le vérifier - une capacité considérable de mobilisation et d'influence. Souhaitons qu'elle l'utilisera à fond et, dans ce cas, soutenons-là avec la même force.

    Les autres grandes religions, avec les nuances qui tiennent à leur spécificité, se sont exprimées dans le même sens. En particulier, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a publié un document remarquable, opposé à un projet de loi qui, selon lui, consiste à « priver des enfants d’un droit essentiel, avoir un père et une mère et non un parent 1 et un parent 2". En l'occurrence, cette conjonction des grandes religions, présentes sur notre sol, peut être utile à la France. Qu'elles s'opposent ensemble à un projet de pure déconstruction sociale, imposé en force par une minorité et un gouvernement indifférent au Bien Commun, est une nouveauté importante. Ces autorités spirituelles se déterminent en fonction de préceptes religieux, issus des Ecritures, mais aussi de considérations morales, anthropologiques et sociétales.

    Du simple point de vue politique qui est le nôtre, qui ne méconnaît nullement ces hautes raisons, le projet de loi gouvernemental est une atteinte supplémentaire à la cohésion, à la stabilité, et à la structure même, la plus fondamentale, de notre société, et aux conditions du Bien Commun. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons, nous aussi, au projet gouvernemental et nous conseillons à nos amis de participer à la manifestation nationale du 13 janvier, comme à toutes les actions qui seront menées par la suite, pourvu qu'elles soient sérieusement, raisonnablement organisées, et sans risque de tomber dans ce genre d'excès ou d'outrances qui finissent par nuire à la cause défendue.

    Nous ajouterons, quant à nous, que se battre sur l'unique et ultime front (ultime, pour combien de temps ?) d'une opposition déterminée au "mariage homosexuel", si justifiée soit-elle, serait tout à fait insuffisant. Si, en effet, "la famille est la base de la nation", il y a déjà bien longtemps que la stabilité des familles françaises n'est plus une réalité, bien longtemps que cette stabilité est fortement atteinte, bien longtemps que la société nationale se dissout, s'atomise, au profit d'un individualisme de plus en plus accentué, avec tous les très graves désordres sociétaux qui en découlent. A terme, c'est notre capacité à transmettre notre culture et notre civilisation qui est en question. Nous voyons déjà, tous les jours, et en toutes sortes de domaines, les inquiétants effets de cette dissolution des familles françaises. C'est donc sur une ligne très en amont de la seule question du "mariage homosexuel" que nous devons situer le front de nos campagnes et de nos actions. Celui de la reconstruction de la famille française, sans quoi l'avenir national sera, de toute façon, compromis.

    Lafautearousseau

     

  • Education : Prix orange à Jean-Paul Brighelli; prix citron pour le sociologue !...

            On prend son bien où on le trouve, et, pour nous, il n'y a pas de "petits journaux" ou de "petits journalistes" : la réflexion n'est pas reservée aux seuls grands quotidiens - parisiens de préférence, pour certains... : on peut trouver partout des choses intéressantes, même si cela peut peut-être en surprendre quelques uns.

            Ce sera le cas aujourd'hui où nous avons trouvé dans le supplément Fémina de La Provence deux pages consacrées à l'Education et à l'Ecole en général.

            Le sujet est sérieux, il "vaut le coup" et ce Fémina du samedi 12 novembre lui consacre deux pages, dans lesquelles il fait appel à six "experts" : un chronobiologiste,, un professeur de psychologie cognitive, un pédopsychiatre, un sociologue et - surtout - un professeur en classe prépa : Jean-Paul Brighelli.....       

    LA PROVENCE ECOLE FEMINA.jpg

            De ces six "experts", trois, à notre très humble avis, disent des choses de bon sens, qu'on ne peut qu'approuver, et qui sont d'ailleurs assez largement partgées : Hubert Montagner (chronobiologiste) demande plus de respect des rythmes "naturels" de l'enfant; Alain Lieury (professeur de psychologie cognitive) rappelle avec sagesse qu "on se souvient de 80%  de ce qu'on fait" et recommande de faire appel à "nos différentes mémoires", et réhabiliter le "par coeur" (pratiqué intelligemment, bien entendu...); quant au pédopsychiatre (Gilles-Marie Valet) il donne cet utile conseil : "les parents devraient remettre "l'enseignant sur un piédestal, lui accorder leur confiance...; il faudrait que chacun reprenne sa place : l'enseignant pour enseigner, les parents pour éduquer...".

            Un mot pour la quatrième : Valérie Klingelschmitt (chiropraticienne) est pleine de bonne volonté et fort sympathique. Elle voudrait - qui ne le voudrait pas ?... - que les enfants soient bien en classe et propose, tout de go, de remplacer tables et chaises et tout et tout... par "du matériel ergonomique". Se rendant compte que, partant des 2.000 milliards actuels de dette, en appliquant sa suggestion, on ajouterait vite des zéros à la somme (ne faites surtout pas lire cela au pauvre Fillon, il risquerait l'infarctus !...), elle tempère ces nobles propos par un "peu à peu" qui en dit long sur l'infaisabilité de la chose.....  

            Et venons-en, maintenant, aux deux morceaux de choix : le réaliste Brighelli, et l'irréaliste (le sociologue).

            Pour le sociologue (Bertrand Bergier), cela semble clair : le professeur, voilà l'ennemi ! Il commence par dire qu'il a connu des "cancres" devenus avocats ou médecins. C'est possible. Mais il faudrait savoir surtout ce qu'ils ont fait dans leur discipline : les avocats gagnent-ils leurs procès, et les médecins guérissent-ils bien leurs malades ? Le sociologue voudrait aussi que l'on ne note pas seulement les maths, le français, l'histoire... mais aussi "les échecs, le football". Alors, là, c'est du n'importe quoi : pourquoi pas le hip-hop, la valse ou l'aptitude au parapente ? Bertrand Bergier confond tout et mélange tout : heureusement que Brighelli va lui répondre... Pour le sociologue, s'il y a problème, c'est simple, c'est la faute à l'enseignant... D'ailleurs, cerise sur le gâteau - indigeste, le gâteau... - "la formation continue des enseignants devrait être obligatoire, pour les remettre en situation d'appprentissage, donc de vulnérabilité". On n'en est pas au "salauds d'enseignants", mais...

           "Enfin Brighelli vint", comme dirait Boileau : il était temps, le sociologue nous avait estomaqué. Et voilà ce qu'il envoie, Brighelli, le sage, le réaliste, celui qui remet les pendules à l'heure et les point sur les "i". Et, là, tout est dit, et bien dit, et il n'y a rien à rajouter.....

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