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  • A la découverte de l'homme Maurras : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)...

    C'est en 1113 que Gérard Tenque, né à Martigues en 1040, fonda en Palestine l'Ordre qui devait devenir pour tout le monde "L'Ordre de Malte".


    Gérard mourut en Terre sainte en 1120.

     

    3193561035.jpg

     la Croix de l'Ordre de Malte



    Remontons donc l'allée centrale, et passons le losange où Roger Joseph a inscrit "le jardin".


    Là, tournons tout à fait à gauche et rendons-nous devant la colonne dédiée à Gérard.
    Et reprenons notre Maurras :

    "Le jardin avait deux niveaux, deux étages. Il s'agissait de les relier au moyen de quelques gradins que l'on borderait de balustres, en y distribuant un petit nombre d'inscriptions où étincelleraient les fastes du pays...

    Sur un fond de cyprès tirés du nord au sud, comme un rideau sur la campagne, devait se détacher son oratoire avec le masque gérardien qui le surmontait.


    Ce masque n'est point imaginaire mais sculpté d'après le moulage authentique de la tête d'argent fondue il y a trois siècles par notre grand Puget pour la Commanderie de Manosque où les restes de Gérard ont été ramenés de Jérusalem".

    lafautearousseau

  • Une économie sans échelle de valeur

     

    Par François Reloujac  

    Monnaie. Puisque de nombreux économistes s’interrogent sur l’éventualité d’une crise financière grave et plus ou moins imminente, il paraît intéressant de se poser la question de savoir quelles conséquences une telle crise aurait sur notre économie nationale et sur la vie des citoyens. 

    Nos sociétés ont perdu tout repère de valeur, tout le monde le sait. Mais même les repères élémentaires économiques, financiers et monétaires qui organisaient les réflexes sociaux, tendent à disparaître. Alors, on comprend que les agents économiques sont comme anesthésiés et qu’ils ne pourront pas, en cas de difficulté, modifier rapidement leur comportement.

    Plus de référence objective

    Depuis que le président américain Richard Nixon a fait voler en éclats le système monétaire international en déconnectant toutes les monnaies d’une référence externe indépendante (la valeur d’une once d’or), les États n’ont eu de cesse de manipuler leur monnaie au gré des intérêts immédiats du parti au pouvoir. Il en est résulté un gonflement rapide de la masse monétaire en circulation qui ne correspondait pas aux besoins économiques réels des pays. La monnaie a été créée ex nihilo pour répondre à des besoins de puissance internationale ou plus prosaïquement, pour faciliter la prise de mesures démagogiques destinées à favoriser les réélections. En entrant dans cette voie, la surenchère électorale jouant, cette création monétaire s’est emballée d’autant plus facilement que les analyses qui avaient, en leur temps, valu un prix Nobel d’économie à leurs auteurs et qui liaient le niveau d’inflation à l’importance de la masse monétaire, se sont révélées très largement insuffisantes… tout autant d’ailleurs que celles qui liaient le taux de chômage à ce même niveau d’inflation. Il est vrai que ces analyses avaient été réalisées dans le cadre de systèmes économiques fermés, protégés par des barrières douanières et irrigués par une monnaie dont la valeur était définie par référence à un étalon stable.

    Aujourd’hui, plus aucune monnaie n’a de valeur intrinsèque ; elle n’a de valeur que son pouvoir d’achat du moment qui est dépendant de deux grandeurs principales : la quantité de biens et de services offerts aux consommateurs sur un marché donné et la possibilité pour ces mêmes consommateurs de recourir plus ou moins au crédit. Dans un monde économique globalisé, la première de ces grandeurs est très largement dépendante des importations tandis que la seconde est plus ou moins directement contrôlée par les institutions financières internationales. Les pouvoirs publics n’ont plus de possibilité de canaliser les importations en fonction des intérêts supérieurs du pays puisque non seulement ils n’ont plus la possibilité de se protéger par des barrières douanières ou des taux de TVA adaptés, mais encore parce qu’en vertu des nouveaux traités commerciaux internationaux, telle ou telle législation jugée protectrice pourrait être attaquée devant un tribunal étranger par une entreprise estimant qu’elle ne peut pas vendre librement ses produits. Quant à la question du crédit, depuis la réforme de la Banque de France « importée » par Valéry Giscard d’Estaing, l’État n’a plus la possibilité d’emprunter à la banque centrale, laquelle n’est devenue depuis qu’un rouage dans un système européen indépendant dont le but n’est pas de soutenir l’économie du pays mais de défendre la survie de l’euro sur les marchés financiers internationaux. Aucune de ces deux grandeurs fondamentales ne dépend plus réellement des pouvoirs politiques nationaux qui sont donc désormais dépendants d’intérêts étrangers.

    Des consommateurs manipulés

    La monnaie n’a plus de valeur externe, mais elle ne sert plus, non plus, de repère véritable aux consommateurs. Les promotions, les ventes privées, les soldes, ont été largement développés par un grand commerce triomphant au point qu’il est désormais impossible pour le consommateur de savoir quelle est la valeur intrinsèque normale des biens qu’il achète. La loi et la tradition ont beau toujours expliquer que la revente à perte est interdite, la concurrence a beau instiller dans les esprits que les marges commerciales des revendeurs sont écrasées, on assiste à des opérations commerciales au cours desquelles les rabais sur des produits de grande consommation atteignent 70 %.

    La multiplication des produits d’apparence similaire mais de composition très différente contribue aussi à faire perdre tous les repères : on a par exemple mis en concurrence, sous le même nom générique, des desserts composés exclusivement de lait, de sucre, de fruits et de ferments naturels et des desserts de même apparence et même consistance mais composés d’eau, d’émulsifiants, de colorants, d’édulcorants et de ferments de synthèse. Si ces deux produits ont pour leurs producteurs des prix de revient très différents, leur prix de vente au consommateur – qui varie d’un commerce à l’autre et, au sein d’un même magasin, d’une semaine à l’autre – est plus établi en fonction de la forme et la couleur de leur emballage ainsi que de la notoriété de la marque apposée dessus que de la qualité intrinsèque du produit. On a ainsi habitué le consommateur à ne pas savoir ce qu’il achète – sauf à passer un temps énorme à essayer de déchiffrer les petites lettres figurant sur les emballages – et à ne pas en connaître le prix.

    Les achats, dans les grandes surfaces sont devenus de plus en plus compulsifs. Il n’y a plus de vendeurs spécialisés connaissant vraiment les produits qu’ils proposent à la vente ni même sachant seulement ce qui se cache réellement derrière les codes à trois chiffres précédés de la lettre E. Ses produits qui servent parfois à la conservation, sont surtout destinés à donner belle apparence sans être tous d’une innocuité absolue.

    Plus de garantie ni d’assurance

    Pour ajouter à cette déstabilisation, on habitue de plus en plus les consommateurs à ne plus manipuler de monnaie. L’acte de paiement étant jugé comme un facteur de ralentissement du commerce, tout est imaginé pour le rendre le plus transparent possible. On paye de plus en plus avec des cartes, en essayant de généraliser de plus en plus les cartes sans contact, ou même avec son « téléphone » portable. Mais, ce faisant, le consommateur perd jusqu’à la perception de ce qu’il dépense et de ce qui lui reste pour terminer le mois sans être obligé de recourir au crédit. La monnaie n’est plus une réalité tangible. La sécurité découlant de la propriété d’une certaine quantité de « réserve de valeur » a disparu au profit d’une accessibilité immédiate à un pouvoir d’achat concédée par une institution financière dont les intérêts sont autres.

    Ce système, foncièrement individualiste, est porté en avant par le désir du « toujours plus » et ne peut donc fonctionner normalement que dans un mécanisme de croissance autoentretenu. Mais il ne permettrait pas de faire face à une crise financière si elle se produisait. Il ne permettrait pas non plus de la voir venir car, comme elle sera essentiellement fondée sur la subjectivité des apparences, chacun essaiera dans un premier temps de gagner du temps par des succédanés trompeurs. Hélas, si crise économique il y a, elle risque fort de devenir rapidement aussi une crise sociale et politique. D’une part chaque agent économique individuel – habitué aux assurances – ne cherche plus à se prémunir contre un accident futur toujours possible et d’autre part, au niveau social, une communauté d’intérêts financiers s’est substituée à la solidarité nationale.

    Dans nos vieilles nations qui ne croient plus en elles-mêmes, le ressort de l’État perdra et a déjà perdu l’efficacité de sa riposte. L’économie et la finance ont évincé la politique de son vrai rôle qui est primordial. Les dirigeants de nos pays ne croient plus dans l’histoire ni dans l’avenir de nos sociétés. Ils sont entièrement tributaires d’une finance internationale dont ils ne sont plus que les agents.    

    Le siège de la BCE à Francfort. Elle ne maîtrise plus la siuation monétaire et financière qu’elle a créée. Politique magazine.

    Le siège de la BCE à Francfort. Elle ne maîtrise plus la situation monétaire et financière qu’elle a créée.   

     François Reloujac

  • Depuis des années comme aujourd'hui Lafautearousseau signale et analyse les dangers que court l'Espagne et avec elle la

     

    4oftqdou.jpgNous avons voulu consacrer nos articles de ce jour à l'actualité espagnole, brûlante s'il en est. Ils composent, sans épuiser le sujet, comme un mini-dossier.

    La situation que vit l'Espagne est grave pour elle-même, car elle met en jeu son unité, son intégrité, sa cohésion, la paix civile chez elle. Mais ce qui se produit dans ce pays voisin et ami depuis des siècles constitue aussi un risque majeur pour les grands équilibres de l'Ouest européen et pour la France en particulier.

    Il y a cinq ans, en novembre 2012, nous avions analysé ici la situation de l'Espagne à travers l'actualité du moment, mais aussi à partir de données pérennes : les divisions créées par le système des partis et par les indépendantismes montants, basque et catalan. Nous avions envisagé, prévu les extrémités auxquelles ces phénomènes pourraient conduire la société espagnole. Nous y voici. On lira à la suite deux articles de novembre 2012 sur ces sujets et l'on verra que de l'actualité d'alors correctement analysée se dégage la situation de l'Espagne d'aujourd'hui. L'un est signé Pascual Albert, l'autre Louis-Joseph Delanglade. 

    Nous avons aussi publié ces temps derniers différents articles sur la situation actuelle au fur et à mesure des événements et ce depuis l'attentat de Barcelone jusqu'à aujourd'hui. On pourra lire un article récent que nous avons choisi de reprendre aujourd'hui et l'on pourra se reporter aux autres dans notre catégorie Actualité Europe.

    Enfin, nous avons voulu reproduire ici le discours du roi Philippe VI parce qu'il a été déterminant dans la suite des événements par sa noblesse et par sa fermeté, marquant aussitôt un net coup d'arrêt aux menées séparatistes et réveillant partout, y compris en Catalogne, un puissant sentiment national espagnol.

    Rappelons enfin que nous ne sommes pas favorables à la désintégration des grands Etats européens, qui ne ferait qu'ajouter aux désordres du monde ; que nous nous prononçons, dans la situation présente, pour le maintien de leur intégrité. Celle de l'Espagne en particulier.  

     

    Lafautearousseau     

  • Affaire Méric : le scandale

    Clément Méric et ses potes ...

     

    Par Richard Savournin 

     

    justice-950x400.jpgAinsi donc, sur les trois protagonistes de ce triste fait-divers, deux ont été condamnés l’un à 7 ans de réclusion criminelle, l’autre à 11 ans.

    Sur le fond de l’affaire, la Cour d’Assises a donné un exemple déplorable de mauvaise justice, indigne d’un pays comme le nôtre.

    D’abord, le qualificatif de meurtre en réunion a été validé, alors qu’il s’agit d’une rixe dans laquelle les condamnés ont été, non seulement provoqués, mais agressés, ce qui aurait dû conduire le verdict à tenir compte de la légitime défense. De plus, la Cour a retenu l’utilisation d’armes prohibées alors que sur six rapports d’expertise, un seul envisageait la possibilité de blessures causées par un poing américain par le principal condamné. Son acolyte est condamné presque aussi lourdement alors qu’il n’est nullement établi qu’il ait même touché le jeune Méric.

    En fait les juges n’ont pas tenu compte des faits de la cause, se contentant d’insister sur l’ « idéologie » des jeunes skinheads. Osons le dire, ce verdict est inquiétant pour la qualité de la Justice française.

    Certes, ces jeunes gens qui se donnent à plaisir des allures de croquemitaine, pour demander ensuite pardon à la Cour de s’être défendus ne représentent pas l’idéal du dévouement national ; mais ce n’est pas une raison pour les sanctionner au delà de tout bon sens.

    http___i.huffpost.com_gen_1180925_images_h-CLEMENT-MERIC-TOULOUSE-628x314.jpgD’autre part, le procès a laissé les avocats et l’avocat général glorifier les agresseurs, refusant de reconnaître que ces groupes prétendument antifascistes  (photo) ne cachent pas leur objectif qui est d’interdire toute expression publique à ceux qui s’opposent à eux en dehors du Système. Nous sommes en face d’une grave atteinte aux libertés,  qui frappe des déclassés sans défense, mais qui nous écrasera sans merci demain si nous n’y prêtons garde.   

  • Italie, le cauchemar de l’Europe de Bruxelles

     
    par Olivier Pichon 
     
    1581440061.jpgGuelfes et Gibelins au XXIe siècle 

    « Il n’existe pas une Europe mais une Allemagne entourée de pays craintifs » nous explique Paolo Savona dans Comme un cauchemar.

    Le Sarde, économiste de renom dans la péninsule, fut l’éphémère ministre des Finances du gouvernement Italien actuel. Il ajoute : l’Allemagne a « pensé et créé l’euro pour contrôler et exploiter les autres pays européens de manière coloniale » et qualifie l’euro de « prison allemande ». On pourra trouver ces propos excessifs mais, économiquement, les taux de changes fixes ont été sans aucun conteste un carcan pour l’industrie italienne. Néanmoins, c’est François Mitterrand qui aura forcé l’intégration monétaire, avec des arrières pensées de “containment” de l’Allemagne : que savait-il des taux de changes, et de l’économie en général ? À l’inverse, le point de vue de Jean-Louis Harouel est que l’Union européenne ne constitue pas un retour au Saint-Empire romain germanique. L’auteur de Revenir à la nation pense qu’il est injuste d’accuser les Allemands. En tout état de cause, sous la modernité du pouvoir des « populistes » italiens et, au-delà, en Europe, se cache la vieille querelle des Guelfes et des Gibelins. Conflit en apparence limité au Saint-Empire, dont l’Europe de Bruxelles pourrait être un avatar lointain, l’opposition entre Guelfes et Gibelins va se transporter dans diverses parties de l’Europe, et principalement dans les villes de la péninsule italienne. (XIIe et XIIIe siècles). L’opposition traversait parfois les villes et le contado (les périphéries au sens de Ch. Guilluy) d’une façon qui ressemble un peu, mutatis mutandis, à l’opposition entre les villes mondialisées et leur hinterland. Mais la nouveauté, c’est que des régions riches et prospères participent maintenant au mouvement européen de rejet de Bruxelles : Padanie, Bavière, Flandre. Matteo Salvini, quoi qu’il en soit, reprend les idées de Paolo Savona même si celui-ci a été remplacé aux finances par Giovanni Tria et la question pour l’Italie est maintenant : que faire face aux risques économiques ?

    Bruxelles menace

    La fin de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif va ôter son bouclier protecteur à l’Italie. Avec une dette publique qui représente 132 % du PIB. Les achats obligataires de la BCE (la planche à billets) atteignent en effet le chiffre de 44 % du bilan de la BCE, soit le double du ratio de la Fed aux États-Unis. L’italien Draghi est sur le départ. Les faucons ont déjà pris le pouvoir à la BCE. La hausse des taux pourrait faire dérailler les coûts de la dette de l’Italie et de la France aussi, mais notre pays semble moins inquiété, serait-ce parce qu’il a “mieux” voté que l’Italie ?  Jusqu’à présent, la BCE achetait la moitié des obligations italiennes, soit 17 % du PIB, un des ratios les plus élevés au monde. Les créances douteuses du système bancaire sont très importantes, de l’ordre de 13 %. Le sauvetage de Monte Paschi est d’un coût très élevé. Banca Carige et Credito Valtellinese sont aussi dans une situation désespérée. À cela s’ajoute un déficit budgétaire trois fois supérieur aux prévisions initiales : le budget italien pour 2019 affiche un déficit prévisionnel de 2,4 % du produit intérieur brut (PIB) contre 0,8 % prévu en juillet. Mardi 23 octobre, le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, a demandé à l’Italie de réviser son budget en lui lançant un ultimatum : elle a trois semaines pour représenter son budget, ce qui paraît difficile, puisque ce budget est le résultat d’un compromis laborieux entre la Ligue et le M5S. Si sa nouvelle copie est refusée, Rome pourrait être officiellement visée par une « procédure pour déficit excessif ». La sanction financière prévue irait jusqu’à 0,2% de son PIB (plus de trois milliards d’euros). Entre 2009-2012, pendant la crise des dettes souveraines, quinze des dix-sept États membres de la zone euro s’étaient retrouvés visés par de telles procédures, sans jamais être sanctionnés. Ce fut le cas de la France, qui fut en déficit excessif pendant neuf ans (2009-2018). L’eurodéputé Angelo Ciocca a fait savoir son mécontentement «  à l’Italienne » en mettant sa chaussure sur le texte du discours de Moscovici à la tribune à Strasbourg.

    « À Strasbourg, j’ai piétiné (avec une semelle made in Italy !!!) La montagne de mensonges que Moscovici a écrite contre notre pays !!! L’Italie mérite le respect, et ces euro-imbéciles devront le comprendre : nous ne baisserons plus la tête !!! J’ai bien fait ? »

    À dire vrai, personne ne croit vraiment aux menaces des eurocrates, même le Wall Street Journal écrit (23 octobre) qu’il s’agit plutôt d’une accusation de « mal vote » que de mauvaise gestion.

    L’autre menace, celle des marchés

    Le « spread » – la différence entre les taux d’emprunts italiens et allemands – a bondi à son plus haut niveau depuis cinq ans. Conséquence, la dette allemande fait plus que jamais figure de valeur de refuge. L’indice phare de la Bourse italienne, le FTSE Mib, a perdu 13 % en un mois et le patron du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, a reconnu un risque de contagion pour le système bancaire. Le gouvernement italien a assuré qu’il allait réduire son déficit à partir de 2020 : 2,4% du PIB en 2019, 2,1% en 2020 et 1,8% en 2021 a affirmé Giuseppe Conte. Le stock de dettes devrait se réduire, passant de 132% aujourd’hui à 126,5% en 2021. Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent disait jadis un ministre de l’Intérieur français ! La probabilité de défaut reste grande et tout ralentissement économique va immédiatement remettre en cause la capacité à long terme pour l’Italie de soutenir sa dette.

    Vers une sortie de l’Euro ?

    Certains prédisent l’apocalypse à l’Italie, ils parlent d’un scénario bien plus dur que le Brexit (rappelons que la Grande-Bretagne a gardé sa livre sterling). Le pire n’est jamais sûr, car l’euro n’est monnaie unique qu’en apparence seulement. En effet les euros italiens ne peuvent pas dévaluer vis-à-vis des euros français ou allemands mais, en fait, les banques centrales des pays européens sont toujours techniquement indépendantes les unes des autres (dans le SEBC, Système européen des banques centrales) et présentent toutes les aspects d’une monnaie propre à chaque pays avec leurs réserves physiques en or. Elles pourraient reprendre immédiatement, chacune, leur indépendance vis-à-vis des autres banques centrales. La BCE n’est, en fait, que la consolidation comptable des bilans des différentes banques centrales européennes. Le  système dit Target 2 de règlement entre les banques centrales fait qu’aujourd’hui, dans la zone euro, la Bundesbank détient mille milliards d’euros de créances bancaires sur les autres banques centrales alors que la Banque centrale d’Italie est débitrice de 460 milliards d’euros, principalement vis-à-vis de l’Allemagne.

    La question est donc : l’équipe au pouvoir à Rome est-elle prête à assurer une sortie ? En réalité elle y songe fermement. Quels en sont les bénéfices et les coûts : contrôle des changes, fermeture des banques (pour éviter le bank-run) retour des dévaluations compétitives, non-remboursement des dettes, mais baisse du pouvoir d’achat déjà effectif de toute façon pour les Italiens. Cependant la balance d’utilité économique passera après la balance de l’utilité politique, qui se mesure à l’aune de la souveraineté parce que la crise en Europe est aussi une crise institutionnelle. Entre le spread et le peuple les dirigeants italiens on déjà choisi. Les économistes Olivier Delamarche, Charles Gave, Joseph Stiglitz voient un italexit à brève échéance. Mais l’Italie c’est le troisième PIB européen ! Une aide de l’Europe  pour la faire rester et éviter la contagion ? Too big to save ! Et cette aide serait allemande ?… L’IFO, le plus important institut de prévision allemand, annonce lui aussi cette sortie de l’euro et le refus des contribuables allemands de remettre la main à la poche (comme pour la Grèce). Pourquoi la Bavière paierait-elle en effet pour la Calabre alors même que la Padanie ne le veut pas. Si ce scénario devait se préciser, inutile de dire que les répercussions sur la France seraient considérables : la fermeture des banques italiennes pourrait entraîner celle des banques françaises, toujours pour éviter le bank-run. Dans cette histoire, tous les chemins viennent de Rome. Si pour certains économistes ce serait le commencement de la GAF, la Grande Apocalypse Financière, pour d’autres, côté politique, au contraire, la botte italienne pourrait aider à soustraire les peuples européens à la botte de Bruxelles.  

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Carbone.

    (Vous aurez été certainement nombreux à regarder hier soir l'excellent film Carbone sur France 2. Voici à son sujet la non moins excellente chronique de notre ami Guilhem de Tarlé.)

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    A la télé : Carbone, un policier d’Olivier Marchal avec Benoît Magimel, Gérard Depardieu, Laura Smet et Dani.

    guilhem de tarlé.jpgJ'ai entendu l'autre jour, presque par hasard, sur Délit d’Images, un auteur "sulfureux " - selon la novlangue obligatoire - démonter le système de l'arnaque à la taxe carbone qui permet à des entreprises de vendre en France des quotas de « droits à polluer » en encaissant la TVA alors qu'elles ont acheté de tels « droits » dans des pays sans TVA ou à moindre taux. Auteur "sulfureux " parce qu'il met en cause une communauté ou des ressortissants d'un pays hors de tout soupçon.
    J'ai donc été très étonné par ce film dont je ne veux pas trop parler pour ne pas risquer d’être borderline en atteignant la limite de la liberté d’expression, tombant de ce fait sous le coup de la loi.

    Un très bon thriller très bien servi par son casting.

     

     Pour mémoire :

    appréciations

    Titre

    Scènes violentes ou scabreuses

    Date

    Art et Essai

    Distributeur

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    La passion Van Gogh

    non

    08/11/2017

    oui

    La Belle Company

    Une excellente soirée

    Jour de fête

    non

    07/11/2017

    Non

    DisCina

    Un très bon film

    Carbone

    oui

    21/11/2017

    Non

    EuropaCorp

    Un bon film

    Jeanne des eaux vives

    Non

    18/11/2017

    non

     

    Peut-être faut-il le revoir ?

    Barry Seal : American Traffic

    oui

    19/09/2017

    non

    Pyramide

    J’aurais pu ne pas le voir

    Zombillénium

    non

    11/11/2017

     

    Gebeka

    Je m’y suis ennuyé

    Rodin

    oui

    06/06/2017

    oui

  • L'Action Française Chalon-Sur-Saône : Résistance !

    Des militants de L'Action Française Chalon-Sur-Saône sont allés à Alise-Sainte-Reine, au nord de la Bourgogne dans l’oppidum d’Alésia. Un lieu important d'une période qui a façonnée notre histoire, symbole de la glorieuse résistance des Gaulois à l'oppression et à l'invasion étrangère.

    Cependant notre histoire de France est très largement rejetée par le système républicain et plus particulièrement par l'éducation nationale et les historiens universitaires. Il faut comprendre que le processus républicain depuis 1789 entend créer un homme nouveau sur une terre nouvelle, avec de nouvelles mœurs, de nouveaux symboles, de nouvelles croyances, de nouvelles peurs, un nouveau Mal et un nouveau Bien.

    Rappelez-vous en 58 avant Jésus-Christ, Jules César a reçu du Sénat romain la mission de conquérir la « Gaule chevelue » (la Gaule non romaine).
    Jouant de la rivalité entre les peuples gaulois, après quatre ans de campagne Jules César soumet la plupart d'entre eux.
    Mais durant l'année 53 avant Jésus-Christ, le jeune Vercingétorix (dont le nom signifie « roi de la guerre »), devient le chef des Arvernes (un peuple du Massif Central), et fomente une coalition secrète de tous les peuples de la Gaule.

    En mai 52 avant Jésus-Christ, le chef gaulois remporte la bataille de Gergovie. Vercingétorix est plébiscité par tous les représentants de la Gaule chevelue et se fait proclamer roi, et projette d'attaquer la Province (la Gaule narbonnaise). Vercingétorix dans sa marche vers la Narbonnaise, lance une attaque de cavaliers gaulois contre l'armée romaine, mais ils sont repoussés par des cavaliers germains alliés à César et battent en retraite.

    Leur fuite oblige Vercingétorix à se réfugier avec 80.000 hommes dans Alésia, un oppidum bien fortifié dans l'est de la Gaule, ici même à Alise-Sainte-Reine au nord de la Bourgogne.
    Jules César organise un siège méthodique, il fait construire une double ligne de fortifications qui relie entre elles les différentes collines qui entoure l'oppidum.
    Cette tactique porte ses fruits, après un affrontement avec les légions, l'armée de secours est obligée de battre en retraite et se fait battre par la cavalerie germaine au service de César. La famine contraint Vercingétorix à se rendre.

    Enchaîné, le chef Gaulois va suivre pendant quatre ans son vainqueur au cours de ses campagnes militaires. Il sera ensuite emprisonné à Rome, et sera étranglé dans sa cellule le 26 septembre de l'an 46 avant Jésus-Christ.

  • Sur Sacr TV, français n'oublie jamais ce que tu es !


    Merci pour votre soutien dans nos activités vidéos : https://www.tipeee.com/sacr-tv

    L'ETHIQUE DE LA RECONQUETE :

    https://fr.calameo.com/read/000869313...

    Aujourd’hui tu es meurtrie par les délires malsains de la Vè république qui n’a de cesse de vouloir te détruire comme d’ailleurs, toutes les républiques depuis la première. C’est un violent châtiment issu des erreurs passées que tu subis actuellement.

    Ta musique n’est plus celle de Versailles enchantant les oiseaux, mais du bruit martelant les oreilles de tes enfants conditionnés par le système créant tes besoins…

    Tes bâtiments ne sont plus des lieux de vie, comme jadis dans tes villes peintes des temps classiques, où ceux-ci se mariaient avec le paysage, fruit de l’amour entre l’homme et la nature…

    Ta vie que rythmaient la beauté naturelle et le temps de chaque chose est remplacée par le confort et le luxe détruisant tes riches heures d’ententes communautaires mais il ne tient qu’à toi de retrouver ce chemin.

    Mais qu’importent les épreuves que tu devras affronter dans l’avenir. Quoi qu’il arrive, n’oublies jamais ce que tu es, français !

    Toutes ces légendes, des gisants de pierre aux mondes étranges, d’un jadis toujours vivant qui court dans nos esprits comme dans notre sang. Héritiers nous sommes et empiriquement dignes, nous demeurerons. Tout est symbole dans les limbes qu’expriment encore les pierres où vécurent ces sagas. Ces grands d’hier vivront à travers nos actes et comportements d’aujourd’hui, comme demain l’arbre de vie irrigue nos veines sous le soleil qu’apporte la lumière du ciel.

    Le guerrier qui sommeille en nous, que l’instinct maintient dans la permanence, comme l’épée symbolique et pure demeure à nos côtés, est le garant de la civilisation des valeurs hautes de la société.

    Il reste dans ton esprit cet amour du service, ce qui fit que tu étais cet être d’exception qui à travers le monde enchantait les peuples par ses différences.

    Français, n’oublies jamais que tu es et seras toujours la civilisation française chaque fois que tu poseras le genou à terre face à la Croix du Christ et que tu adoreras ce que tu as brûlé, et brûleras ce que tu as adoré !

    Ce jour-là Français, tout comme à l’époque de Jeanne d’Arc, tu feras reluire le soleil…

  • Zemmour/C News : le défenseur des droits ? Un poste ”inutile et nuisible”...

    Les quinze premières minutes de l'émission d'hier soir comptent très certainement parmi les meilleurs moments de cette "heure de Zemmour" !

    Un militant royaliste, un lecteur de lafautearousseau ne peuvent que souscrire à 100% à tout ce qu'a dit Zemmour sur Jacques Toubon et son poste, à supprimer d'urgence (ce qui fera au passage réaliser quelques économies, toujours bienvenues).

    La question de départ de Christine Kelly était : à quoi sert Jaques Toubon, à quoi sert son poste de (soit-disant) Défenseur des droits ? Zemmour, brillant et percutant, n'a eu aucun mal à démolir le personnage et la fonction :

    "A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle..."

    1. Les citoyens sont défendus par les Lois et par la Justice. Quel besoin avons nous d'un "Défenseur" ? Nos lois seraient donc mauvaises, et notre Justice aussi ?...

    2. En réalité, Jacques Toubon, chiraquien de la première heure, est l'illustration parfaite de ce chiraquisme qui penche toujours à gauche. En 1989, il défendait bec et ongle l'assimilation et "nos ancêtres les Gaulois". Aujourd'hui, il en est réduit au rôle pitoyable de marionnette manipulée par la gauche, à laquelle il ne cesse de donner des gages, du plus pur "politiquement correct" (par exemple, il défend aujourd'hui le burkini ! Bonjour ses discours enflammées de 1989 !).

    3. Lorsque Christine Kelly reformule sa question sur l'utilité du poste de Jacques Toubon, Zemmour tranche catégoriquement (et nous sommes totalement d'accord avec lui) : ce poste au titre grandiloquent est "inutile et nuisible". Si Toubon, maintenant très âgé, s'y accroche, c'est uniquement pour ses avantages (la voiture de fonction avec cocarde, les motards qui la précèdent etc...).

    En conclusion de ces quinze minutes à écouter absolument : cette démolition en règle du Toubonisme fut un grand moment jubilatoire qui restera dans les annales...

    L'autre partie intéressante de la soirée fut le mariage de Louis XIV, raconté par Marc Menant. Lui, qui nous a plusieurs fois exaspérés,  voilà deux fois de suite qu'il se montre excellent. On en viendrait presque à se demander si par hasard il ne lirait pas lafautearousseau !

    Appuyé par Zemmour, Menant rappelle simplement que la Royauté menait alors la France vers les sommets; que les deux grands siècles (le XVIIème et le XVIIIème) allaient commencer : quelle différence entre l'état de la France d'alors et l'abaissement effarant dans lequel le Système l'a plongé aujourd'hui...

  • Sur Sacr TV, sans repentance - Bataille de France 1940.


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    Comment nos chers soldats se sont-ils comportés lors de cette terrible bataille de France ? L'historiographie abonde en clichés sur la prétendue « déroute » de l’armée française en 1940. Surtout de la part des auteurs anglo-américains, toujours promptes à dénigrer le rôle des soldats français lors de ce conflit mondial.

    Même si l’enthousiasme fut bien moindre que lors de la première guerre mondiale et on peut le comprendre, les français mobilisés se montreront pourtant parfaitement à la hauteur de leur devoir malgré la défaite.

    Nous n’avons pas à rougir de la combattivité de nos soldats français durant les épreuves de la seconde Guerre mondiale. Le seul malheur de ces soldats, comme de tout le peuple français depuis 1789, c’est la république et ses pseudos-valeurs. Ce régime a ouvert les portes du pouvoir à tous les incapables, à tous les traitres, les irresponsables et les incompétents. Forcément quand l’accession au pouvoir ne se fait que par l’argent et la communication, à défaut d’une transmission héréditaire, il faut s’attendre à un grand nombre de fruits pourris…

    On est loin d’un Louis XV s’exprimant devant les morts de Fontenoy à son fils : « Voyez ce qu’il en coûte à un bon cœur de remporter des victoires. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes, la vraie gloire est de l’épargner ». Attardons nous un instant et réfléchissons à ce que fut la vie de ceux qui survécurent. Regardons notre pauvre liberté si chère payée, devant tous les abandons successifs des gouvernements depuis. Le sacrifice de tant d’hommes, comme de femmes et d’enfants criant à nos oreilles : « Que faites-vous de cette liberté gagnée et de la dignité des héros et morts d’hier ». Quelle honte devrait avoir ces hommes, les poches pleines d’argent et non de vertu prétendant diriger notre pays. Ceux-ci sont inefficaces à toute décision, à toute anticipation, bref à toute notion de gouvernement devant les victimes innocentes d’hier et d’aujourd’hui. Ont-ils une pensée pour la vie de ces familles blessés au profond d’eux-mêmes, mères ou épouses, sœurs ou fiancée comme enfants souffrant devant un pays s’effondrant, voyant les listes de victimes innocentes s’accumuler. Et tous ceux seuls à jamais, devant l’indifférence d’un système qui n’a rien d’humain, puisque bâti sur le mensonge et le sang…

  • En réponse au commentaire de ”Toulonnais” sur Clemenceau...

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    Comme l'expliquait, en vain, Bainville dans L'Action française, à partir du moment où on signait "avec l'Allemagne", la Victoire était perdue, et c'était la guerre "pour dans vingt ans"... Il ne fallait pas "signer avec", il fallait faire disparaître l'Allemagne unie...

    Clemenceau ? Responsable et coupable !

     

    Bonjour cher ami, et merci pour votre commentaire. Nous avons attendu quatre jours pour y répondre, car notre Ephéméride d'aujourd'hui parle du désastreux Traité de Versailles, voulu, mené et signé par Clemenceau, qui devait reconnaître plus tard : "nous n'avons pas obtenu tout ce que nous pouvions et devions obtenir".

    Mais, pourquoi donc ? La France était victorieuse, et Clemenceau par anti catholicisme bête et borné a bien démoli l'Empire austro-hongrois, par pure haine idéologique du catholicisme. Or, cet Empire nous aurait bien servi, justement, "après", pour contrer Hitler. Ce n'était pas l'Empire austo-hongrois qu'il fallait démolir et démembrer, mais bien l'Allemagne.

    Seulement, voilà : contrairement à ce que vous semblez croire, Clemenceau était croyant et religieux, mais croyant et religieux de la religion démocratique, laïque et révolutionnaire. Il a fait ce qu'il a voulu avec l'Autriche-Hongrie (destruction) mais il n'a pas touché à l'Allemagne, persuadé qu'il suffisait de renverser un Roi (en l'occurrence, un Empereur) et d'installer Sainte Démocratie à sa place pour que l'Allemagne devienne une Nation civilisée, guide avec nous des autres nations du monde.

    Il était pénétré du préjugé prussophile des Encyplodistes, pères de la Révolution, de cette même Révolution, des Républiques et des deux Empires, qui ont tous oeuvré en faveur de la désastreuse unification allemande, en contradiction frontale avec la politique traditionnelle des Rois de France, qui triompha dans les Traités de Westphalie : l'émiettement de l'Allemagne.

    Ce faisant, tous, des Encyclopédistes à Clemenceau - chef et maître du Système en 1918 - ont agi en intelligence avec l'ennemi.

    Maurras avait raison avec son jeu de mots : Clemenceau c'est bien le "Perd la Victoire". Il ne voulait pas le démembrement de l'Allemagne, que la France pouvait facilement imposer (comme elle a imposé le stupide démembrement de l'Autriche-Hongrie).

    Ce faisant, il nous a donné Hitler et toutes les horreurs qui allèrent avec...

  • Pour saluer Gustave Thibon...

    1903 : Naissance de Gustave Thibon

     

    • Retrouvez deux des Discours de Gustave Thibon aux Rassemblement Royaliste des Baux, qui constituent deux de nos Grands Textes :

     

    GRANDS TEXTES (IV) : Le suprême risque et la suprême chance.

     

    GRANDS TEXTES (X) : La paille des mots remplace le grain des choses.

     

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    Au Rassemblement Royaliste des Baux, dont il fut sans conteste l'un des piliers, par la régularité et la qualité de sa participation...

    "Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse".

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    Radioscopie, 9 avril 1974 : Jacques Chancel reçoit Gustave Thibon : 

  • Quelle écologie ?, par Gérard Leclerc.

    Bordeaux, quais

    © Loïc Graniczny / Pixabay

    Les nouveaux maires écologistes font beaucoup parler d’eux en ce moment. Avec des déclarations tonitruantes, ils se mettent en danger face à l’opinion et interrogent surtout sur leur inspiration idéologique.

    gerard leclerc.jpgLa victoire remportée dans des conditions très particulières par les écologistes, dans les plus grandes villes de France, est pour eux-mêmes une chance et une épreuve. Chance de pouvoir enfin déployer la politique alternative qu’ils revendiquent sur le terrain. Épreuve, parce qu’un échec dans le cadre municipal compromettrait durablement la possibilité de s’imposer sur une plus vaste échelle. Leurs adversaires ne leur feront pas de cadeaux, et ils devraient faire très attention aux déclarations à l’emporte-pièce sur le sapin de Noël et le Tour de France, qui risquent de retourner l’opinion contre eux. Sans doute est-il injuste de tout ramener à ce qu’on appelle pudiquement des erreurs de communication et convient-il d’apprécier le poids de leurs premières décisions.

    Il n’empêche que lesdites erreurs de communication posent quand même un sérieux problème, celui de l’idéologie. Lorsqu’on reproche aux écologistes d’être verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur, on met en cause le système de pensée qui est le leur. Et il n’est pas illégitime de s’interroger sur l’alliance que beaucoup d’entre eux ont établi entre le souci d’un nouveau type de développement et l’adhésion à ce que Jean-Pierre Le Goff appelle « le gauchisme culturel ». Alliance qui produit de curieuses contradictions, lorsqu’au strict respect des processus naturels se trouve associée la transgression des lois fondamentales de notre humanité. Comme si le transhumanisme était conciliable avec l’écologisme.

    Mais poser la question de l’aspiration intellectuelle de ce courant politique oblige à se demander quels sont ses principes fondamentaux. Un José Bové, qui a bien lu ce magnifique précurseur que fut Jacques Ellul, se garde des embardées de tous ceux qui ne disposent pas du bagage de sagesse et de maturité qui conviendrait.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 septembre 2020.

    ait.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Sur Sacr TV, chronique du vrai combat social.


    https://fr.calameo.com/read/000869313...

    Les royalistes restent novateurs dans le domaine social. Ils ne sont pas restreint par une vue idéologique comme les partis de gauche. Ils savent par expérience et connaissance historique que seule la monarchie peu tempérer une certaine forme de libéralisme et de socialisme dans l’autonomie du monde du travail et la justice sociale. La gauche n’a rien inventé, elle a recopié et appliqué les lois sociales royalistes, qu’elle avait depuis la Révolution refusé aux ouvriers. Il suffit pour s’en convaincre, d’éplucher les archives comme nous l’avons fait et mettre sous les yeux du public les mensonges de l’histoire officielle.

    Les maux dont nous souffrons restent principalement les mêmes dénoncés depuis des décennies.

    - Crise économique et faillite du libéralisme avec ses conséquences

    - une population salariale restant sans protection professionnelle comme les avocats et médecins qui, eux possèdent la propriété du métier.

    - un nouvel esclavage avec les délocalisations où les individus peuvent être mis en concurrence avec d’autres dans des pays « sous-développés » et perdre travail et situation

    - un certain patronat libéral sans foi ni loi, exporte ses entreprises à l’autre bout du monde, la main sur le cœur et parlant de république des droits de l’homme mais acceptant pour plus de profit, le déplacement de ses capitaux en mettant en faillite des familles entières de salariés…

    - un Etat ayant perdu toute indépendance politique face à l’économique, devenu un satellite de l’Europe décidant de la vie ou de la mort de pan entier de son économie : agriculture, pêche, industrie au profit d’autres pays.

    - un syndicalisme ne représentant plus le monde du travail mais la politique et dont les adhésions fondent comme neige au soleil

    - Un Etat sacrifiant son peuple en acceptant que la misère du monde vienne s’implanter ici.

    - une politique suicidaire en matière de démographie, un Etat ripoux-blicain surendetté dans une marche vers l’abîme et le néant

    La plupart des lois sociales instituées, Conseil économique et sociale, sécurité sociale, participation, loi des 8 heures…n’ont pas l’étendue réelle et l’autonomie dont les royalistes rêvaient qu’elles puissent avoir dans un véritable pays libre. Ces lois furent limitées par le système républicain les restreignant pour en garder le contrôle, comme pour la décentralisation. Alors même si toutes les formes de gouvernements possèdent leurs contraintes, il reste des gouvernements destructeurs par essence et d'autres dont les bases restent humanistes. Retrouvons les racines de l'arbre de vie d'où notre France fut le fruit et Libérons nous…

  • Diagnostic de l’Hopital Public Français, par James Deauville.

    Les chiffres d’une crise nationale

    Il est ainsi fait que la gravité d’une crise est proportionnelle à sa capacité à révéler les maux d’un système aux yeux du plus grand nombre. Alors que les cris du personnel qui le fait vivre au quotidien ne semblaient suffire à alerter sur la lente agonie de l’hôpital public français, la pandémie actuelle inverse les tendances. Il est donc d’intérêt général de s’intéresser aux raisons de ce déclin, que l’on peut résumer sous le terme général de guerre des finances.

    Posons le diagnostic et surtout, veillons à ne pas retomber dans la passivité une fois la crise passée ; car « Les pires lieux des enfers sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale » .

    En France, sur plus de 3 000 établissements de santé, 1 376 sont des hôpitaux publics. Ils ne représentent que 45% des établissements mais offrent encore plus de 61% des lits en hospitalisation complète et 55% des lits en hospitalisation courte [5]. “Encore” car, depuis plusieurs décennies, nos précieux hôpitaux publics sont soumis à des pressions économiques dantesques, qui influent aussi bien sur la qualité des soins que sur la pénibilité du travail hospitalier.

    En 2002, les hôpitaux publics disposaient de 314 000 places en hospitalisation longue. En 2018, il n’en restait que 243 000. Soit 71 000 lits en moins, un tiers du total [1]. Les hospitalisations courtes – soit moins de 24 heures – ont bien vu leur nombre de place augmenter, de 12 000 lits. Passant de 31 000 à 43 000 [5]. Si l’un ne compense pas l’autre d’un point de vue numérique, l’un ne remplace pas l’autre de manière générale. Car les places en hospitalisation longue assurent un stock de lits vides, qui permettent de parer aux imprévus : une épidémie de virus respiratoire, exemple au hasard parmi une liste non exhaustive. Mais comment expliquer cette double évolution? L’explication, c’est le virage ambulatoire de l’hôpital public, la volonté de rentabiliser les soins, de gérer le système de santé à la manière d’une entreprise comme les autres.

    Les différents programmes régulant nos hôpitaux

    En 1982, Jack Ralite, ministre de la Santé et membre du Parti Communiste, confie la direction des hôpitaux à Jean de Kervasdoué. Cet ingénieur des Eaux et Forêts visite l’université américaine de Cornell et y découvre les Diagnosis Related Groups. Une ingénieuse façon de classer les malades hospitalisés avec pour but d’identifier précisément le coût de chaque séjour. En 1982, naît donc le PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information). Son objectif : mesurer la “production” de soins dans chaque unité médicale. Il reste peu utilisé jusqu’en 1996. [9]

    De 1995 à 1997, Alain Juppé, alors Premier Ministre et membre de l’UMP (actuels Républicains) , lance son plan pour contenir les dépenses de la Sécurité Sociale, « boucher le trou de la Sécu » en somme. Parmi les mesure notamment : création de l’Ondam (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) qui doit aider à réduire les dépenses de santé. L’Ondam est une limite budgétaire annuelle votée par le parlement [2]. Mais l’Ondam n’est pas la seule mesure, on utilise pour première fois le PMSI dans le calcul des budgets alloués aux hôpitaux. Ou comment injecter dans les habitudes la notion de “rentabilité” d’un séjour hospitalier.

    En 2002 le plan “Hôpital 2007” propose une nouvelle méthode de financement : la T2A, (Tarification À l’Activité). Désormais, chaque hôpital doit classer sa “patientèle” dans l’un des 800 GHM (Groupe Homogène de Malades). La Sécurité Sociale paie ensuite l’hôpital pour chaque acte médical selon les barèmes de la T2A, qui est révisée chaque année. Certaines pratiques sont donc favorisées car plus rentables, et on commence à gérer les hôpitaux en bons chefs d’entreprise : « il faut faire 50 hernies/semaine pour se permettre un pontage » . En 2005, les directeurs d’hôpitaux sont autorisés à contracter des emprunts sans attendre l’aval du directoire de l’établissement (notons au demeurant que la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » du 21 juillet 2009 modifie légèrement ce statuât, ces décisions sont désormais remises au directeur de l’ARS (Agence Régionale deSanté) considéré comme plus qualifié pour prendre ces décisions). En somme, si les subventions de l’État ne suffisent pas, il est facilité d’accumuler les dettes grâce aux banques, l’hôpital publique se privatise par l’emprunt. Et les subventions de l’État ne suffisent pas : entre 2002 et 2013, l’endettement des hôpitaux publics est passé de 9 à 30 milliards. [3]

    Tous les éléments pour une décrépitude accélérée d’un système de santé naguère parmi les meilleurs au monde sont en place :

    D’un côté, l’Ondam maintient la pression en définissant un budget inférieur aux besoins prévus. En 2019 l’Ondam est augmenté de 2,4%, là ou la commission des comptes de la Sécurité Sociale estimait l’augmentation des besoins à 4,4 % [8].

    De l’autre, la T2A est là pour repérer les opérations les plus rentables et optimiser au mieux le management de « l’entreprise Hôpital ».

    De nombreux établissements se retrouvent donc au bord de l’asphyxie budgétaire, mais aucun respirateur vraiment efficace n’est disponible. La plus grosse variable d’ajustement, pansement appliqué sur une plaie béante, sera le personnel. Entre 2010 et 2017, la productivité dans les hôpitaux publics a bondi de près de 15%, les effectifs de 2%. [1]. De quoi briser plus d’un soignant, augmentant notamment la charge de travail des étudiants infirmiers, externes et internes. Les arrêts maladies sont d’ailleurs plus importants dans le secteur hospitalier que dans tous les autres secteurs (10,2 jours/an contre 7,9 jours/an) [1]. Enfin les paies du personnel des hôpitaux sont inférieures de 10% au salaire moyen dans l’hexagone, classant la France 28e sur 32 au sein de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique). [7]

    Note d’espoir royaliste

    Le libéralisme s’affairant à construire son nid partout, il a réussi à insuffler le productivisme et la rentabilité au sein de l’hôpital public français. Le PMSI, la T2A, l’Ondam, les ARS et l’ensemble des institutions compétentes ont tenté de faire appliquer ces principes économiques et ont fini par faire accepter au plus grand nombre que si l’hôpital est déficitaire, c’est de sa faute. Mais la règle première de l’empirisme scientifique qui définit la notion de diagnostique est la prise en compte du contexte extérieur. Il est nécessaire alors de s’interroger sur le rôle du vieillissement de la population ou de l’augmentation du prix des appareils médicaux, plus performants. [4]. Mais l’espoir n’est pas permis de disparaître, les solutions existent et sont nombreuses : « La condition essentielle est de revenir à la valeur fondamentale de la médecine qui est le résultat clinique obtenu par les soins prodigués au malade. Cela oblige à passer du volume d’activité au résultat, du quantitatif au qualitatif, des procédures au résultat, car, contrairement au monde industriel, les études portant sur la santé ont montré l’absence de corrélation entre procédures et résultat. Cela légitime de passer d’une vision managériale à une vision médicale.« [6]. Il faudra au demeurant retrouver une société où la prise de décision soit réellement orientée vers le bien commun. Et pour que vive la France, vive le Roi !

    Références

    1. [1]  A. Bergonzoni, B. Boisguérin, N. Boussaïd, H. Chaput, A. Dahmouh, A. Delaporte, G. Gateaud, C. Legris, S. Morin, A. Pla, et al. Les établissements de santé : édition 2019. Technical report, Drees, 2019.
    2. [2]  P.-L. Bras. L’ondam et la situation des hôpitaux publics depuis 2009. Les Tribunes de la sante, (1) :109–117, 2019.
    3. [3]  C. des Comptes. La dette des établissements publics de santé. shorturl.at/yBIUV, 2014. (Accessed on 04/26/2020).
    4. [4]  B. Dormont and H. Huber. Vieillissement de la population et croissance des dépenses de santé. 2012.
    5. [5]  E. Y. Ingrid Lefevre-Hoang. État des lieux des pratiques de chirurgie ambulatoire en 2016. Technical report, Drees, 2019.
    6. [6]  F. Michot, B. Launois, D. Bertrand, J. Bringer, L. Degos, J.-P. Olie, C. Thuillez, et al. Rapport 19-02. l’hopital public en crise : origines et propositions. Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, 203(3-4) :109–121, 2019.
    7. [7]  OECD. Health at a glance 2019 : Oecd indicators. shorturl.at/dmqw2, 2019. (Accessed on 04/26/2020).
    8. [8]  D. L. Pierre-Yves BOCQUET. Fusions et regroupements hospitaliers : quel bilan pour les 15 dernières années ? Technical report, Inspection générale des affaires sociales, 2012.
    9. [9]  Sénat. Séance du 20 février 1997. shorturl.at/bimu3, 1997. (Accessed on 04/26/2020).

    Source : https://urbvm.fr/