UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • VIDEO - Hervé JUVIN : ”Il revient aux socialistes français d'accentuer l'américanisation de la société française”

    Hervé JUVIN* mène sur les questions économiques, politiques, sociétales et géopolitiques, une réflexion d'ensemble à laquelle on aura toujours intérêt à se reporter. Il enregistre régulièrement pour realpolitiktv, des vidéos toujours remarquables : nous en avons mis deux en ligne, ici, l'une le 18 octobre 2011, l'autre le 7 septembre de cette année. On fera bien de les réécouter.   

    Hervé Juvin préside des Sociétés qui font de lui un acteur important du système économique - qu'il connaît donc bien et dont, pourtant, il fait une critique sans concession, allant bien au delà du seul débat économique. 

    Qu'on en juge par ces lignes lues sur son blog :

    "Les pires ennemis, non pas de nos peuples, mais de tous les peuples, c’est-à-dire de l’humanité, sont ceux qui entendent la réduire au rendement, au nombre et aux comptes. Il n’y a pas de place pour ceux-là dans le monde qui vient, le monde de la diversité collective, des identités et du politique retrouvé. Le plus grand combat politique, et peut-être le seul, est celui de la diversité des sociétés les unes à l’égard des autres, c’est le combat pour l’autonomie des peuples, et c’est le combat pour l’unité interne des sociétés politiques."

    "Le monde qui vient", à l'inverse du monde actuel, à l'inverse de ce que l'on croit, à l'inverse de ce que nous pouvons redouter, ce ne serait donc pas cet âge de fer globalisé, que nous refusons, mais bien plutôt "le monde de la diversité collective, des identités et du politique retrouvé" ? Mais, au fond, comment pourrait-il en être autrement ? Et qui croit encore à une absurde fin de l'Histoire ?

    Ecoutez encore cette vidéo où Hervé Juvin analyse comment - par un "spoil system" contraire à la tradition de notre haute fonction publique - "il revient aux socialistes français d'accentuer l'américanisation de la société française".  

    (Enregistré le 26 octobre 2012).

     Cette vidéo peut être regardée en plein écran 

    * Hervé Juvin est écrivain et conférencier, mais également Président d’Eurogroup Institute (filiale d’accompagnement stratégique d’Eurogroup). Auteur d’essais sur l’économie, la société et la mondialisation, il est spécialiste de la banque et des marchés financiers. Grand arpenteur du monde, il a publié plusieurs centaines d’articles, notamment dans Le Débat (Gallimard), L’Expansion, Agir, et préside par ailleurs une société de conseil aux gouvernements, aux institutions et aux entreprises.

    Bibliographie (principales publications)

  • CULTURE • A Lorient : Culture et histoire dans nos tripes

     

    Le Festival Interceltique de Lorient vu par Pierre Duriot dans Boulevard Voltaire

    Publié le 23 août 2015 - Actualisé le 31 juillet 2016

    Bel article très écrit où tout est bien vu, sur le Festival Interceltique de Lorient, qui se tiendra, en 2016, du 5 au 14 août. Nous avons évoqué ici plusieurs fois ces grands messes magiques de Lorient. Il nous a paru bon d'y revenir cette année. Et de la très bonne manière. 

     

    f1d824392a11163465e4081225695234.jpegLorient… Une marée humaine déferle sur les quais, dans un mouvement concentrique autour des musiciens en costume, au rythme des instruments traditionnels, dans un genre de célébration païenne des racines et du folklore. Les Celtes, nos ancêtres, les morceaux d’histoire, de culture et d’art ont traversé les siècles et les héritiers des peuples du Nord, sculpteurs de Gaule et plus tard de France, s’affichent dans la cité bretonne, brandissant drapeaux, blasons et uniformes de clans aux côtés de notre emblème tricolore, baignés du son puissant des cornemuses qui vous prend aux tripes. Ils ont revêtu leurs atours séculaires, soigneusement cousus, à l’identique au fil des décennies. Des grand-messes et défilés donnent lieu à des danses et communions avec un public à la recherche de son histoire et sans doute de ses repères, dans une période où la dilution de l’identité culturelle semble entamée de la manière la plus insidieuse qui soit. Mais la modernité télescope les partitions d’antan dans des concerts où les instruments à vent celtiques sont mâtinés d’influences et de rythmes actuels. La voilà, cette nouvelle culture aimée du public battant des mains par milliers, en perpétuelle évolution, mais gardant sa fougue, ses sonorités, ses costumes et ses pas de danse, célébrant la femme, le couple et la séduction. Les jeunes, très majoritairement, se sont emparés de la culture de leurs aïeux, apportant un sang neuf et perpétuant un folklore éternellement renouvelé et ancré dans son époque, à contre-courant de la doxa négationniste ambiante et figée par la correction politique. photo-635048244676000738-2.jpe.jpgIls emmènent leurs concitoyens dans d’inoubliables instants où l’atmosphère tout entière ondule par vagues, rythmée par les talons qui claquent au sol, par les rondes collectives, les envolées de jupons et de dentelles. Le festival « off », celui des bars et tavernes, donne toute sa jeunesse à un folklore accueillant guitares électriques, basses, cuivres et dérivant vers un rock celtique puncheur qui fait aussi le bonheur des festivaliers. Des dizaines de milliers de visiteurs, durant la semaine, fréquentent cette extraordinaire ode à une culture bretonne adorée des Français. Les cornemuses lorientaises, comme tant d’autres fêtes régionales, sonnent comme un fantastique pied de nez à nos responsables politiques actuels, lesquels s’échinent à dévaloriser, ringardiser, culpabiliser des pans entiers de la culture de nos régions mises à mal. Dans le feu de la danse traditionnelle constamment entretenu brûlera, à terme, la mince affiche propagandiste plaquée sur les vitrines d’un pays à l’identité puissante qui ne s’accommodera jamais d’une liquidation pure et simple. Les citoyens démentent leurs responsables et manifestent, dans leur engouement pour ce festival mythique, leur attachement viscéral aux siècles qui les ont faits.  • 

     
     - Boulevard Voltaire 
  • Livres & Histoire • Jean Sévillia : « La famille royale en prison »


    Par Jean Sévillia

    Une recension à lire parue dans la dernière livraison du Figaro magazine [31.08]. Une remarquable leçon d'histoire

     

    1400806989.jpg

    Trois jours après que les Tuileries eurent été prises d'assaut, en août 1792, la famille royale, déchue, était conduite au Temple.

    Elle devait y loger dans le donjon médiéval qui était inutilisé depuis des lustres.

    Dans ce lieu sinistre sont donc enfermés Louis XVI et Marie-Antoinette, Madame Elisabeth, la soeur du roi, ainsi que les deux enfants royaux, Louis et sa soeur Marie-Thérèse.

    Le roi, la reine et Madame Elisabeth finiront sur l'échafaud, tandis que le petit Louis XVII, n'ayant pas résisté aux mauvais traitements, mourra de maladie et d'épuisement. Seule la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, remise aux Autrichiens au début du Directoire, survivra à la Révolution.

    Entre le 13 août 1792, date de l'incarcération des Bourbons au Temple, et le 19 décembre 1795, jour du départ de Marie-Thérèse, plus de trois années se sont écoulées. Un laps de temps plus long que la Convention, plus long que la dictature de Robespierre ou que la Terreur elle-même. La captivité de la famille royale forme par conséquent une séquence historique en soi, dotée d'une logique propre qui interagit avec le développement de la Révolution.

    C'est à analyser cette relation que s'est attaché Charles-Eloi Vial, un jeune historien dont les premiers travaux - une étude de la Cour à la fin de la monarchie et une biographie de Marie-Louise - étaient extrêmement prometteurs.

    534911836d0abb463780f58d8c9c9b04.jpgSur un sujet en apparence rebattu - qui ne connaît les adieux de Louis XVI à sa famille, le départ de Marie-Antoinette pour la Conciergerie ou le martyre de Louis XVII, scènes déchirantes qui ont eu le Temple pour cadre - l'auteur, recourant à des archives inexploitées, parvient encore une fois à offrir des perspectives nouvelles en reconstituant la vie des prisonniers royaux, mais également l'enjeu politique qu'ils ont représenté jusqu'au bout.

    Au-delà de leurs fautes personnelles, Louis XVI et les siens ont en effet été condamnés non pour ce qu'ils avaient fait, mais pour ce qu'ils étaient. Leur captivité a donc été le révélateur d'un système prêt à broyer tous les Français aspirant à la liberté. « Ce rapport entre l'intérieur et l'extérieur de la prison, souligne Charles-Eloi Vial, est essentiel à comprendre : la détention au Temple est l'envers de la Révolution. » Une remarquable leçon d'histoire.   

    xla-famille-royale-au-temple.jpg.pagespeed.ic.MrT_sYvRf2.jpg

    La Famille royale au Temple. Le remords de la Révolution, 1792-1795, de Charles-Eloi Vial, Perrin, 432 p., 25 €.  

  • Selon que vous serez Voltaire ou Napoléon, ou bien Maurras.....

            Simple hasard ? Depuis notre réaction à "l'affaire DSK", c'est-à-dire depuis quelques temps maintenant, Claude Ribbe, qui mène fermement un combat "contre" DSK et "pour" Nafissatou Diallou nous a inclus dans sa liste d'envoi.

     claude ribbe,nafissatou diallo,dsk,strauss kahn       C'est, au fond, un bon signe, révélateur de la vitalité et de l'audience de notre Blog, puisque cela signifie que, du côté de Claude Ribbe comme de ceux qui en font autant, on ne répugne pas, et on juge peut-être même utile, de nous tenir informés, via internet, des textes et publications diverses que l'on produit, un peu partout.

            Notre Messagerie, comme très probablement, celle de tant d'autres, se met donc à ressembler à un véritable inventaire à la Prévert, mais c'est très bien ainsi. Il faut, en effet, tâcher de lire, d'écouter, de voir... un maximum de choses, et l'on trouve matière à réflexion partout, y compris, en l'occurrence, chez Claude Ribbe.....

            Ce qui ne veut évidemment pas dire - on le comprend bien - que nous soyons toujours d'accord, et sur tout, avec lui ! Mais ils est vrai que, essayant de lire le plus de points de vue différents possibles, nous lisons un peu plus qu'avant du Claude Ribbe, depuis qu'il nous le sert sur un plateau, pour ainsi dire.

            Ce petit préambule explicatif étant fourni, et puisqu'il faut un commencement à tout, voici donc la première note rédigée suite à un coup d'oeil jeté sur diverses pages qu'il propose, avec leurs renvois et leurs liens, permettant d'aller fouiner un peu partout.... Nous nous arrêterons quelques instants, cette fois-ci, sur le passage suivant où Claude Ribbe, dont l'animosité envers Napoléon est notoire, rappelle deux ou trois choses, au demeurant fort justes, sur celui qui repose paisiblement aux Invalides. Ce passage nous a sauté aux yeux car il reprend la citation que, dans son excellent ouvrage sur L'Âge d'or du Maurrassisme, Jacques Paugham met en exergue de son Chapitre III : "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France"  (phrase de Napoléon, parlant des Juifs)... : 

            "...Mais il est également raciste ("il", c'est-à-dire Napoléon, ndlr). Raciste jus­qu'à l'aliénation. On connaît sa haine des juifs,que la Révolution vient tout juste d'émanciper. À leur propos, le modèle de Hitler n'hésite pas à déclarer que c'est « une nation à part, dont la secte ne se mêle à aucune autre », une « race qui semble avoir été seule exemptée de la rédemption ». Il trépigne: « Le mal que font les juifs ne vient pas des indi­vidus, mais de la constitution même de ce peuple. Ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France !1 » II explique clairement sa politique judéophobe (p.56) à son frère Jérôme : « J'ai entrepris l'œuvre de corriger les juifs, mais je n'ai pas cherché à en attirer de nouveaux dans mes États. Loin de là, j'ai évité de faire rien de ce qui peut montrer de l'estime aux plus misérables des hommes. »

            Voulant « porter remède au mal auquel beaucoup d'entre eux se livrent », Napoléon multiplie en effet les mesures discriminatoires à l'encontre des juifs, n'hésitant pas à effacer les dettes dont ils sont créan­ciers ou à les écarter du commerce pour les ruiner et même à leur interdire tout ou partie du territoire. Antisémite notoire, comme Voltaire, Napoléon est naturellement aussi un violent négrophobe. Car l'un ne va jamais sans l'autre...."

            1. Propos tenus devant Mathieu-Louis Molé le 7 mai 1806 et cités notamment par Hubert de Noailles dans Le Comte Molé, sa vie, ses mémoires

            Juste deux observations, sur ces propos :

            1. D'abord, si c'est bien en 1791 qu'a été pris le décret sur l'émancipation des Juifs, nous rappellerons simplement à Claude Ribbe - et à tout le monde... - que ce décret a été signé par Louis XVI, toujours Roi à l'époque. Et que, de plus, Louis XVI avait, bien avant la funeste Révolution, lancé le processus d'émancipation des Juifs, après avoir émancipé les Protestants : c'était l'époque heureuse de la révolution royale. Voici, à ce propos, la partie de notre Ephéméride du 28 septembre consacrée à ce sujet : Emancipation des Juifs.pdf

             2. Ensuite, et en somme, on savait que la République idéologique, le Système, héritier de la "grande" (?) Révolution avait panthéonisé Voltaire, le raciste joyeux, l'antisémite furieux : c'est ce que nous avions répondu à Alain-Gérard Slama et à deux ou trois autres, qui pour le millardième fois reprenaient la tarte à la crème du Maurras antisémite alors qu'ils ne reprochent leur antisémitisme à quasi personne d'autre qu'à lui.... Voilà que Claude Ribbe nous rappelle qu'en outre le sabre de la Révolution,celui qui l'a poursuivie jusqu'à en rendre la France exsangue, envahie et diminuée, Napoléon, puisqu'il faut l'appeler par son nom, dort paisiblement aux Invalides. Lui qui, comme Voltaire panthéonisé, est farouchement antisémite et négrophobe, comme le rappelle Claude Ribbe.

            Aux racistes et aux antisémites, le Panthéon et les Invalides, donc. Mais Maurras, lui, reste condamné.....

  • Quand Pierre Boutang lit du Maurras à George Steiner ...

    628990720.jpg

    Cet enregistrement qui nous restitue la voix, l'éloquence, en un sens la véhémence et la passion de Pierre Boutang, complète utilement la note précédente. Que pensait Maurras de l'Allemagne hitlérienne aux alentours de 1937 ? Ne comprenait-il plus le monde tel qu'il était et ses évolutions lui échappaient-elles ? Etait-il coupé du réel ?     

    Dans ce court extrait de ses très beaux entretiens sur Antigone et sur Abraham avec George Steiner, Boutang lit ici à son interlocuteur un texte de Charles Maurras daté de 1937 prévoyant, analysant avec une extraordinaire prescience ce qu'allait produire pour l'Allemagne, pour la France, l'Europe et le monde,  le IIIe Reich sous la direction des nazis.

    Mais la France de 1937, comme peut-être celle de 2015, vivait dans l'inconscience des risques redoutables qui la menaçaient, qu'elle ne voyait pas venir, et qui ne mirent que deux ans à produire les suites que l'on sait.

    Cette vidéo ne dure que 2,5'     

     

    Cliquer sur l'icône de droite pour agrandir

     

  • « M. le Maudit » ? Non, Maurras contemporain capital

     


    2242691526.jpgAu jour anniversaire de sa naissance - 20 avril 1868 - Maurras est cité, honoré dans Le Réveil du Vivarais, le journal d’Annonay et du Nord-Ardèche.

    La citation reprise par ce média régional est d'une singulière actualité. Maurras est bien, selon l'expression d'Olivier Dard, un contemporain capital.

    Maudit seulement en apparence...  Présent en réalité. 

  • Charles Maurras - La politique naturelle, par Adrien Molin.

    La politique naturelle est une partie méconnue mais primordiale de l'œuvre de Charles Maurras, elle est à la base de sa pensée et dans la continuité des philosophies politiques classiques.

    "La tradition rassemble les forces du sol et du sang. On la conserve même en quittant son pays, comme une éternelle tentation d'y faire retour."

    https://soundcloud.com/user-245860045/charles-maurras-la-politique-naturelle-adrien-molin?fbclid=IwAR1kE_LMowVpg4T_UQDwRBR_aRk1ZSJRSexdpeTfwvuYTYGryTOv7yglwK8

  • PRIÈRE DE CHARLES MAURRAS POUR NOTRE-DAME

    Notre-Dame de Paris - Portail de la Vierge

    « Savez-vous ce qu'est devenue
    La mystique rose au cœur pur
    Qui, neige et feu, sous de longs voiles
    Qu'auréolèrent sept étoiles,
    Emparadisa Terre et Mer
    Et, du péché libératrice,
    De la douleur consolatrice
    Eut pitié même de l'Enfer ?

    Dites-nous : la Vierge Marie
    Ne règne plus dans votre ciel
    Et votre terre défleurie,
    Désert de cendres et de sel,
    Ne mène plus l'ogive en flamme
    S'ouvrir aux pieds de Notre Dame,
    Jurer l'amour entre ses mains
    Et lui chanter : — Ô belle, ô claire,
    Dans la maison d'un même Père
    Abritez nos cœurs pèlerins ! »
     

     maurras-Mistral.jpg

    Charles Maurras

    Ode à la Bataille de la Marne - Extrait (1918)

  • Maurras, Daudet, Bainville : divergences et complémentarités, par Stéphane Blanchonnet.

    2737274333.97.jpg

     

     

     

    https://soundcloud.com/user-245860045/maurra-daudet-bainville-divergences-et-complementarites?fbclid=IwAR1tSu7sm9przp7NCSAC0zCw4UxjCjQi4_ShFNMlKilN82iC9iD7rcIasl4

  • L'hommage à Maurras vous a intéressé...

    10.554 "Pages lues" et 3.843 "Visites" pour nos trois notes sur la journée d'hommage à Maurras du samedi 1er septembre.

    Pour prolonger encore un peu le bon moment, nous proposerons, dimanche, un "petit reportage en 30 photos"...

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (77)

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

    lfar espace.jpg

     

    Aujourd'hui : De l'humour, avec Michel Mourre...

    1A.jpg

    "....Nous étions quelques jeunes gens qui allâmes le saluer après sa grâce médicale, il y a quelques mois. De la plupart d'entre nous, il connaissait à peine les noms.
    À travers le couloir de la clinique, il courut à notre rencontre, pressant nos mains, les pressant encore, à notre départ nous remerciant dix et dix fois d'être venus le voir - comme si ç'avait été nous qui lui avions fait une grâce.
    Pris de court, je n'avais à lui faire dédicacer qu'un vieux portrait gravé alors qu'il pouvait avoir trente ans :
    - Quand je pense que j'ai pu être ainsi...
    Il se redressa :
    - Mais je suis beaucoup mieux maintenant !..."

     

    LFAR FLEURS.jpg

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (63)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

    lfar espace.jpg

     

    Aujourd'hui : Jardin, maison : Charles ne reviendra plus...

    1A.jpg

    Maurras compose ce poème ("Où suis-je ?") début févier 1945 : il vient d'arriver à la prison de Riom, quelques jours après sa condamnation.
    Il ne reverra plus jamais ni Martigues ("mon Martigues plus beau que tout"), ni sa maison ("ma vieille maison que nul âge ne ride"), ni son jardin ("ô jardin de Ferrières, qui fleurira sur mon sommeil)...
    "Partout où je vais, vous êtes" dit le poète espagnol Antonio Machado à ses champs de Soria et à leurs chênes, eux qu'il aimait tant, lorsque la vie le sépara de cette ville et de ses champs qu'il chérissait.
    Maurras apostrophe son jardin, ses arbres, sa maison de la même manière : "Est-il besoin de vous revoir ?... Je suis vous !"




    "Ce petit coin me rit de toutes les lumières
    De son magnifique soleil ;
    Ô mon Île natale, ô jardin de Ferrières,
    Qui fleurira sur mon sommeil,

    C’est peu de vous crier que mon cœur vous possède,
    Mon Martigues plus beau que tout,
    De la conque de Fos aux Frères de la Mède,
    Laissez-moi chanter : Je suis Vous !

    Mes cinq arpents de fruits, de fleurs, d’herbes arides,
    De pins dorés, de cyprès noirs,
    Et ma vieille maison que nul âge ne ride,
    Est-il besoin de vous revoir ?

    Que l’agave, métèque aux écorces barbares,
    Dise à sa fleur qui le tuera
    D’arborer notre deuil tant qu’une grille avare
    De ses barreaux nous couvrira !

    Mais vous, mes oliviers, vous, mon myrte fidèle,
    Vous, mes roses, n’en faîtes rien ;
    Je n’ai jamais quitté nos terres maternelles,
    Frères, Sœurs, vous le savez bien !

    Vous vous le murmurez au secret de vos branches,
    Nous sommes nés du même sang,
    Et ma sève est la vôtre et nos veines épanchent,
    Dans un tumulte éblouissant,

    La forme et la couleur que, pareillement belles,
    Fomenta le plus beau des dieux;
    Quand, surgeons d’Athéna, de Cypris, de Cybèle,
    Il vous nourrit des mêmes feux

    Dont il brûla mon cœur et qui m’emportent l’âme
    Pour la ravir de ciel en ciel,
    Partout où retentit sur un verdict infâme
    Le grand rire de l’Immortel."



    Ce poème fut récité par Jean Piat lors du colloque tenu à l’Institut en 2002 pour le cinquantenaire de la mort de Maurras.

     

    LFAR FLEURS.jpg

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (62)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

    lfar espace.jpg

     

    Aujourd'hui : La médaille de Rivaud (I/II et II/II)...

    1A.jpg

    Avers : Charles Maurras tête nue, à gauche.
    Signature A RIVAUD au-dessous
    Bronze, 82,61g, 59,0mm, 12 h.

    1AA.jpg

     La médaille de Rivaud (II/II)

    Revers : La maison de Maurras à Martigues.
    Bronze, 82,61g, 59,0 mm, 12 h.

     

    ...et trois autres éléments remarquables du Jardin... 

    • Trois autres élèments remarquables du Jardin (I) :

    1A.jpg

    Se promenant un jour avec le Directeur des Salins du Midi, sur l'une des vastes propriétés de cette Entreprise, qui englobaient plusieurs sites archéologiques, Maurras tomba en admiration devant cette vasque antique.
    Quelques jours après, un camion se présentait au portail de la maison : le Directeur des Salins faisait installer dans le jardin de Maurras - mais dans sa partie droite, en entrant - cette magnifique fontaine, d'où coulent deux jets d'eau pure, fraîche et potable...

     

    • Trois autres élèments remarquables du Jardin (II) :

    1A.jpg

    Juste devant la vasque antique, voici un écusson provenant de l'ancien Couvent des Capucins.
    De ce Couvent, totalement démoli, ne subsistent aujourd'hui que les caves...

     

    • Trois autres élèments remarquables du Jardin (III) :

    1A.jpg

    Légèrement décalé par rapport à l'écusson et à la vasque antique, et juste en dessous, le beau puits du Jardin...

    Aujourd'hui épouvantablement "restauré" (?), il est intégralement recouvert d'un affreux, banal et désolant enduit, recouvrant uniformément l'ensemble : tout l'inverse du charme, de l'authenticité de l'ancien...

     

     

    LFAR FLEURS.jpg

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (64)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

    lfar espace.jpg

     

    Aujourd'hui : Donation de la Bastide à la Ville de Martigues

    1A.jpg

    Les parents de Charles Maurras eurent trois enfants (trois garçons) : le premier, François (ou Romain), ne vécut quasiment pas, et Charles, non marié, n'eut pas de descendance. Seul son frère Joseph eut des enfants (quatre) : trois filles - de son premier mariage (Jeanne, Hélène et Berthe) - et un garçon, Jacques, de sa seconde union.
    À la mort de leur père - son frère Joseph - Charles Maurras adopta trois de ses enfants : Jacques, Hélène et Jeanne.
    De nièces et neveu, ces trois enfants de Joseph devinrent donc "fils adoptifs" de Charles lorsque leur père, "médecin des troupes coloniales" mourut au Viet Nam, à Saïgon, en 1924.
    À la mort de Charles Maurras, en 1952, la propriété du Chemin de Paradis couvrait toujours les deux hectares et demi de ses débuts, mais il fallut évidemment la partager en trois, entre Jacques et ses deux soeurs.
    Jacques Maurras fit en sorte d'obtenir la "partie centrale" de la propriété, ses deux soeurs recevant les terrains situés à droite et à gauche de la maison, qu'elles vendirent par la suite et qui furent urbanisées.
    Or, Charles Maurras, de son vivant, avait lui-même résolu d'offrir sa maison, son jardin et l'oeuvre qu'il y avait créé à sa chère ville de Martigues ( "...Mon Martigues plus beau que tout"...).
    Jacques Maurras, le 27 septembre 1997, ne fit donc rien d'autre que réaliser le voeu de son oncle et père adoptif en "remettant les clés" de la bastide au Maire de la ville...

     

     

    LFAR FLEURS.jpg

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (66)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

    lfar espace.jpg

     

    7.JPG

    "Maurras et...", "Maurras vu par..."

     

     

    Aujourd'hui : Dans la biblothèque, dédicaces...

    1. De Paul Valéry :

    1A.jpg

    2. De Jean Cocteau :

    1A.jpg

    3. De Charles de Gaulle :

    1A.jpg

    (À Charles Maurras. Respectueux hommage. 24 mars 1924. C. de Gaulle. « Les lois désarmées tombent dans le mépris, les armes insoumises aux lois tombent dans l’anarchie. » (Cardinal de Retz)

     

    4. De Sacha Guitry :

    1A.jpg

     

     

    LFAR FLEURS.jpg