UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1557

  • Fédération Nationale de la Libre Pensée : Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Fait-elle envie ou bien pitié ?

    La Fédération Nationale de la Libre Pensée ce sont certes des cercles ultra-minoritaires au langage et aux thématiques largement obsolètes, ringardes selon le terme à la mode. Il serait cependant inexact de croire ces gens-là sans influence. Les folies que l'on va lire ci-dessous sont relayées et publiées par Médiapart. Et sous une forme raisonnable, on les retrouve en langage soft dans les analyses de Terra Nova, le think-tank du parti socialiste et dans maints aspects des politiques menées par nos gouvernements, tout aussi bien que dans les structures de la pensée unique, du politiquement correct. C'est pourquoi nous vous donnons à lire les folies qui suivent, publiées le 8 décembre dernier sur le site de Médiapart. On notera, bien-sûr, sur qui, sur quoi - et dans quel langage ! - portent les attaques de ces lignes ringardes et exaltées.   Lafautearousseau 

    logolp5transparence.gif

    Crèches de Noël : Polémiques, tensions, buzz médiatique : L’Eglise catholique à la manœuvre

    Depuis trois jours, c’est l’affaire du siècle. La Libre Pensée a fait retirer, au nom de la loi du 9 décembre 1905 et du principe de laïcité, une crèche dans des bâtiments officiels de la République. Ici, c’est un Conseil général, ailleurs il s’agit de Mairies. 

    Alors que depuis de nombreuses années, la Libre Pensée défère devant les tribunaux administratifs les collectivités territoriales qui violent la laïcité en mettant des emblèmes religieux dans les bâtiments de la République et que les tribunaux exigent le respect de l’article 28 de la loi de 1905, et leur retrait des lieux publics,  il n’y avait d’habitude aucun écho médiatique à cela. 

    Mais là, visiblement l’Eglise catholique a décidé de faire un « coup » médiatique et les médias aux ordres et les politiciens confits dans l’eau bénite ont relayé une campagne où l’on présente la Libre Pensée comme des « voleurs de Noël ». Devant une telle manipulation, la Libre Pensée a tenu à rappeler que c’est l’Eglise catholique, le 23 décembre 1951, sur le parvis de la cathédrale de Dijon, qui a brûlé en effigie le Père Noël (voir sur « www.fnlp.fr») pour cause de paganisme. 

    Pourquoi un tel acharnement ? 

    Depuis le 15 août 2012, l’Episcopat a décidé de descendre dans l’arène publique. Les Evêques ont appelé leurs ouailles à battre le pavé contre le mariage pour tous, contre la PMA, la GPA, la recherche scientifique sur les embryons et le droit de mourir dans la dignité. Attachés à un ordre ancien et à la nostalgie d’un Vieux-Monde qui sent le moisi, le rance et l’encens, les Prélats appellent à une Reconquista contre la Gueuse. 

    C’est la raison de l’affaire dite des « crèches de Noël ». En Espagne, dans la Sierra Guadarrama, les mitrés hispaniques sont en train d’ériger 1 300 croix  catholiques, au nom des « 1 300 martyrs du franquisme assassinés par les odieux républicains ». C’est la même croisade pour reconquérir l’espace public. 

    Ces crèches chrétiennes sont une provocation politique contre le caractère laïque de la République.

    C’est une affaire montée de toutes pièces pour tenter de sacraliser le christianisme dans le pays, alors qu’il est en pleine perte de vitesse. Les Eglises se vident, alors il faut occuper le terrain dans les bâtiments de la République. 

    Pour la Libre Pensée, les choses sont simples. La liberté de conscience fait que chacun fait ce qu’il veut, où il veut. Mais dans les locaux de la République, c’est la neutralité. La crèche de la Nativité est chrétienne, c’est donc un symbole religieux. Le bébé dans le berceau s’appelle Jésus-Christ, pas Mohammed. Le sapin, les boules, les guirlandes, les étoiles n’ont aucun caractère religieux. Ils viennent du vieux fond païen de notre pays (4 000 ans, excusez du peu !) 

    Les mêmes qui applaudissent agenouillés devant la crèche dans les bâtiments publics crieraient aux orfraies s’il s’agissait d’un symbole juif ou musulman. C’est la laïcité à géométrie variable. La République est laïque et pas chrétienne, n’en déplaisent aux manieurs d’encensoirs. 

    Ce n’est pas encore les rois, mais il a tiré la fève : Philippe de Villiers ! 

    Dans le florilège de la stupidité réactionnaire et bondieusarde, le Puy-du-Fou est au top niveau. Qu’on en juge. Confronté à David Gozlan, Secrétaire général de la Libre Pensée, voici ses arguties : « On va interdire les sonneries de cloches, avec la Libre Pensée, qui n’est pas une pensé libre – je le dis au passage à votre interlocuteur – une pensée secrète pour détruire le christianisme et en même temps, on installe, on islamise la France sans que personne ne dise rien ! C’est ça qui me scandalise ! En fait, c’est simple : ce n’est pas une question de loi, c’est beaucoup plus grave que ça. C’est notre identité et vous le savez très bien, c’est notre patrimoine, ce sont nos enfances, c’est notre passé, c’est notre histoire, c’est tout ce qui fait l’âme de la France. A vouloir détruire l’âme de la France, on fait courir un vent de folie, qui est un vent de folie qui conduira à des conséquences de régimes totalitaires. 

    J’appelle à la résistance et si j’étais Président du Conseil général de la Vendée aujourd’hui, je n’aurais pas démonté cette crèche, j’aurais affirmé la nécessité de résister à des gestes totalitaires ! 

    Moi, j’ai une seule chose à vous dire, c’est que en ce moment, personne ne dit ça sur votre antenne, moi je vais le dire et je n’ai pas peur des Francs-mac, moi, ça m’a jamais fait peur et d’ailleurs l’œuvre du Puy du Fou est une œuvre de chrétienté qui fait rayonner l’âme de la France. Ce qui est en train de se passer en ce moment, c’est l’islamisation progressive de la France. Partout. Partout les digues lâchent. La vague continue. On est en train de vivre un changement du peuplement, je pèse mes mots, et on est en train d’accepter en France, pour l’islam, ce que maintenant on se met à refuser à la chrétienté. Nous étions une société de chrétienté, or nous allons devenir une république islamique dans 30 ans. Ce sont les démographes qui parlent. Alors évidemment, la Libre Pensée, c’est ce qu’elle veut secrètement, parce que comme on dit dans l’évangile « on ne met pas une lampe sous le boisseau », vous vous cachez Monsieur de la Libre Pensée ! Votre but secret, c’est de détruire l’identité de la France ! Heureusement aujourd’hui en France, il va y avoir des auditeurs qui vont réagir à mon propos ! Il y a des millions de français qui en ont ras le bol que l’on détruise l’identité de la France et moi je suis un des porte-parole de cette France-là ! » 

    Le ci-devant de Villiers a un véritable problème avec l’Histoire, il ne s’est pas encore aperçu que depuis 1789, il y a eu la Révolution et ensuite la République.  Il n’est pas descendu de cheval depuis Poitiers en 732. Sus aux Maures et aux Sarrazins ! 

    Et dans son délire, il cite Mozart (horreur : un Franc-Maçon !) et Victor Hugo (damnation : un libre penseur !). Victor Hugo, qu’il devrait lire quand il disait : « Ce que je veux : l’Etat chez lui, l’Eglise chez elle ». C’est tout simplement ce que demande la Libre Pensée. 

    Philippe de Villiers et Robert Ménard en appellent à la résistance et au refus des décisions des tribunaux. Comment, quelqu’un en charge de l’autorité publique, peut-il ainsi bafouer la loi ? Que diront-ils demain quand des personnes feront des incivilités, eux qui en appellent à ne pas respecter la loi ? 

    Au cours des nombreux débats médiatiques, David Gozlan s’est trouvé confronté à quasiment tout le panel des « leaders » politiques de l’extrême-droite au PS. Tous, sans exception aucune, ont repris l’argumentaire de l’Eglise catholique, sur les racines chrétiennes, sur la non-importance de la crèche, le bonheur que cela apporte, etc… Un seul discours, mais plusieurs haut-parleurs. Et tous sont connus pour avoir soutenu l’interdiction du voile islamique dans la rue. 

    Il est à noter aussi qu’au début l’Eglise catholique a envoyé débattre des ecclésiastiques et qu’ensuite ce furent des « politiques » qui furent envoyés au front, tous des Gens d’Eglise à des degrés différents. Tant il est vrai qu’il y a toujours plusieurs demeures dans la maison du Père. 

    Florian Philippot, Stéphane Ravier, Nadine Morano, Thierry Mariani, Philippe de Villiers, Christine Boutin, Jean-Christophe Lagarde, Jean Glavany, Malek Boutih, Julien Dray :

    Tous derrière le petit Jésus dans la République et tous contre le voile islamique !

    Que voilà des vrais laïques ! 

    La Libre Pensée le dit haut et fort :

    La République est une et indivisible :

    La laïcité aussi !

    Respect de la loi de 1905 ! 

    Paris, le 7 décembre 2014

  • Saint Rémy de Provence, le 5 février • Une conférence à ne pas manquer : Joseph Roumanille, par Hervé Casini ...

    Affiche Joseph Roumanille 1.jpg

    verso flyer Joseph Roumanille original.jpg

    CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR

  • Economiser en France ? Chiche ! Par Péroncel-Hugoz*

    untitled.png

    © Copyright : DR

    Péroncel-Hugoz donne derechef un coup de dent à la France, ou plutôt à la « folie emprunteuse » de cette République française, qui parle sans cesse d’économiser un peu les deniers publics mais n’en continue pas moins à alourdir sa dette internationale.

    La France est riche, surtout grâce à sa productivité que les experts donnent pour la plus forte au monde malgré les grèves; mais son Etat est couvert de dettes: 2000 milliards d’euros, soit l’équivalent d’une année entière du revenu national ! Comme la cigale de la fable de La Fontaine, la République est emprunteuse. Lorsque le très monarchique général de Gaulle, ancien chef de la France libre à Londres (1939-1944), revint au pouvoir à Paris, suite au soulèvement des partisans de l’Algérie française (13 mai 1958), son premier soin fut d’édicter des mesures drastiques qui, effectivement, apurèrent la dette de Paris déjà importante à l’époque. 

    Les épigones du Général, après sa démission en 1969, laissèrent filer derechef la dette, par facilité, démagogie ou absence de patriotisme. Le gouvernement socialiste actuel parle beaucoup d’ « économies » ne serait-ce que pour calmer l’anxiété des Français et aussi avoir l’air de souscrire aux principes d’équilibre budgétaire défendus par l’Union européenne; mais on ne voit venir aucune épargne sérieuse… Il tombe pourtant sous le sens des Français un peu observateurs et nostalgiques des finances saines de l’ère gaulliste, que des économies substantielles pourraient être rapidement opérées dans l’Hexagone. Par exemple ? 

    1. Supprimer le Sénat (348 élus) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), institutions aussi coûteuses qu’inutiles et qui servent  surtout à caser ou recaser des amis du régime. (Je crois qu’au Maroc la Chambre des conseillers et le CESE n’ont guère d’utilité non plus …) 

    2. Supprimer les départements qui ne servent plus à rien, si ce n’est à entretenir une armée de bureaucrates, depuis qu’existent les régions. 

    3. Réduire de moitié le nombre des élus à tous les niveaux; diminuer aussi de moitié les traitements et primes des ministres et anciens ministres, élus et ex-élus, etc. Même un homme du système actuel, Alain Juppé, maire de Bordeaux, ex-Premier ministre chiraquiste, préconise maintenant de « diviser par deux le nombre de parlementaires de l’Assemblée nationale » (577 membres) … 

    4. Réduire drastiquement le train de vie des hauts représentants de l’Etat, du président aux préfets: moins de réceptions, moins de résidences secondaires officielles, moins de monde dans les voyages officiels en province et à l’étranger, etc. Sait-on que la République française, même sans compter ses ruineuses campagnes et scrutins électoraux, coûte plus cher que chacune de la plupart des trente royautés toujours debout à travers la planète, que ce soit la sobre monarchie espagnole ou la brillante monarchie britannique ? 

    5. Supprimer les ambassades de France chez les 27 autres membres de l’Union européenne puisque les dirigeants politiques communiquent maintenant directement et qu’en outre le Quai d’Orsay n’a plus vraiment de diplomatie en Europe, suivant toujours plus ou moins les directives de Bruxelles et surtout Washington… (Il conviendrait en revanche de renforcer les représentations culturelles et économiques françaises qui continuent d’avoir un rôle utile à jouer sur le terrain européen) 

    6. Supprimer toutes les aides et subventions, distribuées souvent pour des raisons électoralistes et clientélistes, à des myriades de syndicats, associations et autres organisations non gouvernementales, qui n’ont qu’à vivre, comme jadis, des cotisations et dons de leurs adhérents, etc. etc. 

    7. Supprimer le très coûteux  régime social préférentiel accordé à plus de 100.000 « intermittents du spectacle » (figurants) et l’aligner sur celui des autres professions. Selon le « Figaro-Magazine » du 14 novembre 2014, ce statut spécial reviendrait « à plus d’un milliard d’euros » par an. 

    8. Abolir l’aide médicale gratuite accordée automatiquement, pour tout traitement, à tout étranger entrant en France, même illégalement; régime généreux unique au monde et qui, en 2015, devrait coûter un milliard d’euros au contribuable français, lequel ne bénéficie plus désormais du remboursement complet de ses frais médicaux… Ainsi que l’avait proclamé en son temps le socialiste orthodoxe Michel Rocard, Premier ministre de Mitterrand : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ! ». Maintenant, endettée jusqu’au cou, la France n’en a tout simplement plus les moyens. Et puis, comme dit le vieil adage: « Charité bien ordonnée commence par soi-même ! » 

    Cette liste des économies qu’on pourrait faire en France n’est évidemment pas exhaustive. Rappelons quand même que si le millénaire régime royal chuta en 1789 ce fut en grande partie parce qu’il fit banqueroute, suite aux dépenses faramineuses, non pas de la reine ou de la Cour, mais de la guerre que Louis XVI tint à mener contre les Anglais en Amérique du Nord, en faveur des futurs Etats-Unis, au lieu de laisser les Anglo-Saxons, ennemis héréditaires de la France depuis la guerre de Cent Ans, s’entredévorer… Et tout ça pour aboutir à un président Sarkozy décrit comme « un Américain à passeport français » par son ministre Eric Besson (élevé au Maroc, à Fédala, la future Mohamédia)…Un Sarkozy qui, après son échec devant François Hollande, avait annoncé son renoncement à la politique; un « renoncement » auquel il a récemment renoncé, se démenant à présent tout azimut, pour retourner à l’Elysée…   

    peroncel-hugoz.jpg

    Péroncel-Hugoz - Le 360ma

  • Interdire crèches et cloches ? A lire, demain ...

    ob_209755_triangle2006j-2.jpgFaut-il pleurer, faut-il en rire ? Fait-elle envie ou bien pitié ? C'est sous ce titre que nous vous donnerons à lire, demain, les folies publiées par la Fédération Nationale de la Libre Pensée relayée par Médiapart ... C'est à voir ! C'est à lire ...

  • Denis Tillinac a raison de faire le procès de la Droite autant ou plus encore que celui de la Gauche !

    AVT_Denis-Tillinac_4940.jpgEn quelques cinq ou six brefs paragraphes écrits dans ce style ramassé, simple et direct, presque populaire qui est le sien, Denis Tillinac dit sur la situation de la France un certain nombre de choses importantes que nous approuvons, que nous pensons nous aussi. Et c'est pourquoi nous publions ce texte paru sur le site de Valeurs actuelles en date du 30 décembre. Nous ne relèverons ici qu'une seule des idées importantes qu'exprime Tillinac, idée parfaitement maurrassienne, nous pourrions dire parfaitement Action française, et qui ramène aux pages les plus clairvoyantes de l'Avenir de l'Intelligence : « aucune réforme ne tient la route si elle n’est, de prime abord, intellectuelle et morale. » • Lafautearousseau
     
     
    La gauche persécute Zemmour et la droite hésite à le défendre ? C’est qu’il a tout compris ! 

    Le ministre de l’Intérieur a commis un abus de pouvoir en orchestrant la curée zemmourophobe à coups d’amalgames qui rappellent les pratiques des staliniens d’antan. Ou des fascistes, comme on voudra. La plupart des journalistes et chroniqueurs l’ont relayé servilement, et pour cause : Zemmour leur fait de l’ombre. Sa culture historique, son talent de plume, sa dextérité verbale et surtout son indépendance d’esprit le désignent naturellement à la vindicte de la caste médiatique. Faute d’arguments plausibles, on le diabolise comme on s’y efforça avec Finkielkraut lorsqu’il publia son Identité malheureuse.

    Le plus choquant dans cette traque hystérique, c’est le silence apeuré de la mouvance UMP. À de rares exceptions près, aucun dignitaire de ce parti n’a défendu, non pas les thèses de Zemmour, mais simplement sa liberté d’expression dans l’espace public. L’UMP eût été dans son rôle, et accessoirement se serait refait la cerise, en initiant une grande manif pour sommer le pouvoir et sa domesticité de respecter cette liberté. Certes, Zemmour est plus gaulliste que libéral à l’anglo-saxonne, plus conservateur au sens churchillien du terme que bobo, et très moyennement convaincu des bienfaits de la machinerie bruxelloise. En quoi il séduit l’infanterie de l’UMP, tout en offusquant son état-major.

    En vérité, le diagnostic qu’il porte dans son Suicide français sur le délabrement mental de notre pays embarrasse l’opposition “officielle”. Ses politiciens ne s’intéressent pas aux sujets dits improprement “sociétaux” pour en minorer le sens : la mémoire longue de la France, ses mythes fondateurs, sa psychologie collective, ses traditions, ses fractures, ses hantises. Ils s’en tiennent au sondage du moment, et au bruitage médiatique. Peu leur importe que la France sombre corps et âme s’ils croient avoir réussi leur singerie “chez” Apathie ou Bourdin.  

    dedicace_zemmour_sipa.jpg

     Photo © SIPA  

    Leur opposition au socialisme ne passe jamais le cap des rengaines d’usage sur le matraquage fiscal, l’assistanat et l’insécurité. Rengaines d’autant plus usées qu’au fond, la droite au pouvoir n’a guère corrigé ces méfaits qu’à la marge. Et encore. Ignorant les ressorts de l’idéologie qu’ils prétendent combattre, les ténors de la droite s’interdisent d’enraciner une réforme économique dans un projet politique étayé par une réflexion sur le malaise d’un peuple las d’être dépossédé, et méprisé par surcroît.

    Grâce au ciel, de vrais opposants s’invitent en clandestins dans l’arène politique et osent dresser à voix haute un état des lieux pas très reluisant. Tel Zemmour, excommunié par la meute inquisitoriale mais plus populaire que Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire et leur suite. D’autres contestataires, moins connus mais influents dans leur sphère, participent d’une rébellion polymorphe dont l’ampleur n’a pas eu d’équivalent depuis l’effervescence de Mai 68. Personne ne les soutient à l’UMP. Personne ne s’en inspire. Personne ne s’avise qu’aucune réforme ne tient la route si elle n’est, de prime abord, intellectuelle et morale.

    Les socialistes, eux, le savent. C’est pourquoi ils dénigrent Zemmour. On a le droit de désapprouver certaines de ses positions, il a tendance à systématiser et parfois succombe avec une gourmandise enfantine aux commodités de la polémique. Reste que ce bretteur intrépide et futé incarne désormais l’opposition à l’idéologie dominante depuis un demi-siècle. Le vrai chef de la droite, en tout cas son inspirateur et son porte-étendard, c’est lui. Les politiciens de l’UMP constatent que leurs bavardages convenus derrière le petit écran ou devant le micro ont moins de prise sur l’opinion que le moindre solo de Zemmour. En quelque sorte, il les néantise : mauvais cas pour leur ego. Ils pourront peut-être se passer de lui pour battre un socialiste à la future présidentielle. Ils n’auront pas de quoi lui opposer une vision alternative tant soit peu cohérente et se borneront à bricoler des réformettes de technos. Elles seront comme d’habitude inopérantes, et ce coup-ci le peuple exaspéré pourrait bien montrer les dents. La politique, c’est d’abord un combat sur le champ des idées. Zemmour mène ce combat. Que la soi-disant droite UMP ne l’y rejoigne pas risque de la vouer à l’insignifiance.  

    Denis 

    Tillinac - Valeurs actuelles

  • L'événement du jour ? Allons donc !

    HOLLANDE SUR   F I.jpg

  • Camp des Saints et hospitalité ...

    #

     515x330_ezadeem-cargo-abandonne-quelque-450-migrants-a-bord-a-arrivee-2-janvier-2015-port-italien-corigliano.jpg

     

    Il y a à peine plus de quarante ans (1973), Jean Raspail publiait ce livre alors « inexplicable » selon lui, qu'est le Camp des Saints. Ouvrage régulièrement réédité depuis (la huitième édition date de 2011) qui imagine l'invasion de l'Occident par un million de miséreux venus en cargos s'échouer sur les côtes de la Méditerranée. Dans tels ou tels de ses détails le récit de Raspail peut rester de l'ordre de l'imaginaire. Dans son esprit et son ensemble telle est notre actualité. Actualité d'une extrême gravité. Française et européenne.

    Il y a un peu plus d'un siècle (102 ans), Charles Maurras avait écrit sur l'hospitalité (l’Action française, 6 juillet 1912) le texte également très actuel que nous avons publié vendredi dernier 2 janvier.  

    Les évènements que nous vivons en ce moment replacent le livre de Raspail et la réflexion de Maurras en pleine actualité. Leur simple évocation éclaire d'ailleurs cette actualité d'une lumière particulièrement saisissante.

    C'est pourquoi nous croyons utile de relire, ici, le texte de Maurras. 

    Lafautearousseau

             

    L’hospitalité 

    "...Il s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers.

    Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé.

    Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française.

    Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…)

    Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    (…) #La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang.

     

    L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs.

     

    Le temps de la badauderie à la gauloise est fini.

     

    Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain. »  

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

    KOGO WE  HD.jpg

     

  • Avec Les Editions Reynald Sécher, penser aux Jeunes, aux enfants, ados et pré-ados, leur offrir des horizons qu'ils n'oublieront pas...

    C'est bien sûr toute l'année qu'il faut offrir aux jeunes des occasions de se distraire sainement, de s'instruire et se former. Mais cette période de Fêtes est, évidemment,  encore plus propice à cette "bonne" action...

    Nous avons présenté hier les dernières nouveautés des Editions du Triomphe; voici, aujourd'hui, ce que proposent les Editions Reynald Sécher...

     

    http://www.reynald-secher-editions.com/

     

    editions reynald sécher.jpg

     

    Reynald Secher

    Reynald Secher, né le 27 octobre 1955 à Nantes , est un historien, écrivain et scénariste français diplômé de Paris IV. Il est créateur et directeur de la société Reynald Secher Éditions, professeur de relations internationales dans l'enseignement supérieur et président de l'association Mémoire du Futur de l’Europe
  • Et, puisque nous parlons de Reynald Sécher...

    ... voici un lien partagé par notre "Ami" Cadoudal, sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste :

     

    Georges Cadoudal a partagé un lien.
     
     
     
    Documentaire réalisé par Reynald Seicher, Christian Esquines et Marc Jouanny.
    tvlibertes.com
  • Reçu du Souvenir Chouan de Bretagne

    Chers sympathisants du Souvenir Chouan de Bretagne,
    Par ce lien sur le Blog je vous adresse, avec un petit film, mes voeux de belle, bonne, heureuse et sainte année.
    Qu'elle vous comble et qu'elle soit bonne pour le Souvenir Chouan de Bretagne.
    Que Dieu veille sur nous, la France et la Bretagne.
    Chouanmicalement,
    Noël Stassinet
     

    http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2015/01/esperons-un-beau-bon-et-surtout-saint-2015.html

  • LOUIS XVI 2015 !

    POUR TRAVAUX DIVERS 210115.jpg

    Cliquez sur l'image ci-dessus pour ouvrir la liste 

    « On est près du grand mouvement de l’inversion ». Lequel ? Celui qui mettra en cause la Révolution, la Révolution historique (« La terreur est dans son ADN ») mais aussi la Révolution agissant aujourd’hui. « Il y a des signes du sursaut ; des gens qui bougent ; des voix qui s’élèvent et qui parlent de plus en plus fort ». Philippe de Villiers