Pécresse au Zénith ? Naufrage du Valéric !
Cent dix ans après le naufrage du Titanic, on a assisté hier après-midi à celui de la candidate LR, avec le supplice d'une heure et vingt minutes interminables et ennuyeuses à souhait.
"Ça", une réunion publique de candidate à la Présidentielle ?
Dans un costume manifestement beaucoup trop grand pour elle, la candidate a déroulé un catalogue de mesures, certaines bonnes, mais que Le Pen et Zemmour répètent depuis des lustres, et mille fois mieux !
Elle n'a pas craint le ridicule lorsqu'elle a dit aux journalistes, à la fin, interrogée par BF"M comme Macron", qu'elle avait trouvé sa salle "incandescente ! On a vu, oui, des salles incandescentes, avec Zemmour, à Villepinte, Cannes, Lille, Saulieu : chez Pécresse on n'a entendu qu'une "claque" qui, manifestement, avait reçu les consignes pour applaudir à tel ou tel moment, mais sans jamais entraîner véritablement le public et dont les pauvres slogans tombaient à l'eau et sonnaient faux...
En somme, entre de bonnes mesures qui figurent toutes, en mieux et en mieux présentées, chez Le Pen et Zemmour, et deux ou trois références imbuvables à des personnalités éminentes d'un Pays légal failli, à l'image du Système qu'il représente, Valérie Pécresse n'apporte rien d'utile et de vraiment nouveau au débat : les quelques "pierres blanches", on les a chez Éric et Marine, et les allégeances au Système, à sa doxa et à son politiquement correct, elle peut se les garder...
On ne risquera pas grand chose à avancer que la pire ennemie de Pécresse, c'est... elle-même !
S'il y a des gens qui gagnent à être connus, elle, manifestement, plus on va l'entendre parler comme hier, plus elle obtiendra non pas la "remontada" qu'elle espère, mais une "dégringolada" assurée...
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